Réseau viaire de Paris
Le réseau viaire de Paris comprend l'ensemble de la voirie de la capitale française.
Historique et typologie
Modèle:Article détaillé Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris compte Modèle:Unité, d'après Le Dit des rues de Paris de Guillot de ParisModèle:Sfn. Sous Louis XV, elle en compte 789<ref>Pierre Germa, Berger Levrault, Dictionnaire des inventions, Paris, 1982.</ref>. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la capitale comptabilise Modèle:UnitéModèle:Sfn.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris possède Modèle:Unité, comprenant les rues, passages, avenues, ruelles, impasses, cités, boulevards et placesModèle:Sfn.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris comprend plus de Modèle:Unité de tous genres<ref name="LeFigaro180727">Modèle:Lien web.</ref>. En 2012, Paris compte Modèle:Unité publiques ou privées<ref name="paris_voies">Modèle:Lien web.</ref>. En dehors des bois de Boulogne et Vincennes, du boulevard périphérique et des voies express, la ville totalise Modèle:Unité publiques et Modèle:Unité privées ouvertes à la circulation, et Modèle:Unité privées fermées<ref name="paris_voies" />, totalisant Modèle:Unité et recouvrant Modèle:Unité, soit le quart de la superficie de la ville. Le boulevard périphérique et les voies express regroupent Modèle:Unité et bretelles d'accès. 479 sont des places.
Le nombre total des voies n'est pas fixe et varie au fil du temps<ref name="MdParis_chiffres">Modèle:Lien archive.</ref>.
La forme radioconcentrique du réseau, association de voies rayonnant du centre à la périphérie et de rocades est l'aboutissement de l'histoire de la ville, de l'Antiquité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les voies peuvent être classées en catégories suivant leur origine.
- Voies de faubourgs, les plus anciennes, d'origine romaine, voire gauloise, médiévales pour la plupart, reliant le centre à la périphérie ou les villages de périphérie entre eux, ensuite englobés dans la ville lors de son expansion ;
- Voies de lotissement créées du Moyen Âge à nos jours sur des territoires agricoles, sur les domaines d'anciens établissements religieux ou d'hôtels particuliers. Ces lotissements s'établissent pour beaucoup dans les vides entre l'urbanisation en doigts de gant le long des voies de faubourg ;
- Voies de percement par expropriation dans un tissu urbain existant, les plus nombreuses datant des travaux du Second Empire<ref>Florence Bourillon : Dé-nommer et re-nommer la rue ou comment accompagner la transformation de Paris à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref> ;
- Voies créées sur la démolition des enceintes successives, de celles du Moyen Âge à l'enceinte de Thiers en 1919, formant des rocades concentriques.
Désignation et numérotation
Modèle:Article détaillé L'ordonnance du Modèle:Date- du lieutenant de police René Hérault fait poser une plaque portant le nom de la rue sur chaque première et dernière maison de celle-ci. L'année suivante, l'obligation s'applique aux angles des rues.
Jusqu'en 1793, les maisons n'avaient pas de numéros. On les désignait par le voisinage d'une enseigne ou d'un monument. Le numérotage des rues est institué le Modèle:Nobr (Modèle:Date-) par Nicolas Frochot, préfet de la Seine, qui classe les rues selon leur orientation par rapport à la Seine :
- si elles sont parallèles à la Seine, les immeubles sont numérotés de l'amont vers l'aval du fleuve ;
- si elles sont perpendiculaires à la Seine, les immeubles sont numérotés depuis la Seine vers les faubourgs.
En 1844, l'utilisation de plaques émaillées à fond bleu et lettres blanches est prescrite par Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau, préfet de la Seine.
Éclairage des voies
Modèle:Loupe La première tentative d'Étienne Boileau, prévôt de Paris, d'imposer en 1258 un éclairage sur chaque façade échoueModèle:Sfn.
Le premier éclairage urbain remonte à l'initiative de Philippe V qui, pour des raisons de sécurité, fait éclairer (en 1318) par des lanternes les abords du palais du tribunal du Châtelet. Par la suite, Paris connaît l'éclairage à l'huile, puis au gazModèle:Sfn.
Après deux expériences ponctuelles en 1841, quai de Conti et en 1844, place de la Concorde, l'exposition universelle de 1878 amène l'éclairage électrique dans Paris : le Modèle:Date-, la Société Générale Électrique (SGE) installe 32 « foyers » à l'avenue de l'Opéra et la place du Théâtre-FrançaisModèle:Sfn.
Aujourd'hui, la maîtrise d'ouvrage des éclairages est assurée par la direction de la voirie et des déplacements et son service du patrimoine de voirie. La ville de Paris est propriétaire de ses installations d'éclairage et en gère le budget<ref>Éclairage public à Paris, Ville de Paris.</ref>.
Statistiques
En 2015, les services de la voirie parisienne consacre 60 % de son espace aux chaussées, représentant l'espace de circulation et de stationnement, et 40 % aux trottoirs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces derniers sont partagés avec le mobilier urbain lié à la chaussée, tels que les feux de circulation et leurs armoires de contrôles, les panneaux de signalisation, les potelets limitant l'accès aux véhicules, les parcmètres, les abris de bus et les stations avec leurs bornes, des voitures en libre-service, auxquels il faut rajouter pour certaines voies, le stationnement des deux-roues ainsi que des pistes de circulation<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.
En 2018, le quotidien Le Figaro publie une analyse sur la toponymie des rues de la ville. Il est identifié Modèle:Unité en liens avec la capitale, dont les personnes nées avant 1700 représentent 15 % des figures historiques. Pour la période de 1700 à 1850, les figures historiques sont présentes à hauteur de 56 % sur les plaques bleues et vertes. Le linguiste Jean-Marie Cassagne précise : Modèle:Citation. Parmi les personnalités présentent dans la ville, 29 % sont nées entre 1850 et 2017. Les personnalités féminines sont présentes à hauteur de 6 % et la mairie de Paris a décidé lors des commissions de dénominations de proposer 75 % de noms de femmes<ref name="LeFigaro180727"/>.
Particularités
Selon la mairie de Paris :
- La rue la plus longue de Paris serait la rue de Vaugirard (6e et 15e), qui mesure Modèle:Unité<ref name="MdParis_chiffres" />. Cependant, le boulevard périphérique mesure Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la voie Georges-Pompidou Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'avenue Daumesnil Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> (dont une grande partie à la limite entre le bois de Vincennes et la commune de Saint-Mandé et dans le bois de Vincennes) ;
- La rue la plus courte est la rue des Degrés (2e), Modèle:Unité<ref name="MdParis_chiffres" /> ;
- L'avenue la plus courte est l'avenue Georges-Risler (16e), avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- La voie la plus large de Paris est l'avenue Foch (16e) avec Modèle:Nombre<ref name="MdParis_chiffres" /> ;
- La rue la plus étroite serait la rue du Chat-qui-Pêche (5e) avec une largeur maximale de Modèle:Unité<ref name="MdParis_chiffres" />. Toutefois, la nomenclature officielle des voies de Paris mentionne de nombreuses voies moins larges. En particulier, le sentier des Merisiers, dans le 12e, mesure moins d'un mètre avec un minimum attesté à Modèle:Unité<ref name="Fierro">Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Alfred Fierro, éditions Parigramme, 1999, Modèle:ISBN, p.365.</ref> et le passage de la Duée dans le 20e, bien que sa partie droite soit aujourd'hui détruite et réaménagée, mesurait Modèle:Unité de largeur<ref>Nomenclature des voies de Paris.</ref> ;
- La plus pentue est la rue Gasnier-Guy (20e) avec 17,4 % de pente<ref name="MdParis_chiffres" />,<ref name="Fierro"/> ;
- Le personnage le plus ancien mentionné est le roi [[Léonidas Ier de Sparte|Léonidas {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} de Sparte]], né en Modèle:Date, représenté par la rue Léonidas située dans le quartier de Plaisance (14e)<ref name="LeFigaro180727"/> ;
- Pendant de nombreuses années, les rues se sont distinguées des avenues et des boulevards par l'absence d'arbres. Il y a de nombreuses exceptions, par exemple la ceinture des arrondissements extérieurs, formée en particulier par la rue Ordener, la rue des Pyrénées, la rue de Tolbiac, la rue d'Alésia et la rue de la Convention, mais elles sont de plus en plus nombreuses avec la politique d'extension des espaces verts dans Paris depuis 1981Modèle:Ref nec. À l'inverse, l'avenue de l'Opéra n'est pas plantée d'arbres<ref>Le saviez vous ? Avenue de l’Opéra.</ref> Modèle:Référence nécessaire ;
- Les villas sont en principe des voies privéesModèle:Ref nec.
Listes
Par arrondissements
Les articles suivants énumèrent les voies par arrondissements : Modèle:Colonnes
Bois
Le bois de Boulogne et le bois de Vincennes sont traversés par plusieurs voies de circulation :
Voies provisoirement dénommées
Modèle:Article détaillé Certaines voies ne possèdent aucune dénomination traditionnelle, mais une dénomination systématique qui se veut provisoire<ref>Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Mairie de Paris, Modèle:9e, mars 1997, XXIV pages + 670 pages, préface de Jean Tiberi, maire de Paris Modèle:ISBN : les Voies provisoirement dénommées sont répertoriées à part, de la page 533 à la page 559.</ref>. Il s'agit principalement de bretelles d'accès au boulevard périphérique.
Rues disparues
Thématique
- Listes
- Types de voies
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Modèle:Article connexe (Liste non exhaustive, classée par années de parutions).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage, lire en ligne Modèle:Lire en ligne Modèle:Accès limité et Modèle:Lire en ligne Modèle:Accès limité [détail des éditions].
- Modèle:Module biblio/libellé Nomenclature des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Ville de Paris sous l'administration de Jean Verdier, préfet de Paris, sous la direction d'André Herzog et d'André Roussilhe et par les soins de Maurice Dauphin, Modèle:8e, Modèle:Date-, XI-Modèle:Nb p..
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Module biblio/libellé Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Mairie de Paris, Modèle:9e, Modèle:Date-, XXIV-Modèle:Nb p., préface de Jean Tiberi, maire de Paris Modèle:ISBN.
- Modèle:Module biblio/libellé Alfred Fierro, Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Modèle:Nb p., Modèle:Dunité, éditeur : Parigramme, 1999 Modèle:ISBN. Le sujet est abordé sous trois angles : historique : la nomenclature actuelle est héritière de 1000 ans d'histoire ; thématique : analyse des rues aux noms de métiers, campagne, armée, lettres et arts… ; géographique : la répartition arrondissement par arrondissement.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Module biblio/libellé Miguel Ruiz, Mon Paris insolite, Éditions BoD, Modèle:Date-, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
- Modèle:Module biblio/libellé Miguel S. Ruiz, Dictionnaire des rues de Paris, Éditions BoD, Modèle:Date-, Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
Articles connexes
Liens externes
- Recherche d'une adresse à Paris
- Recherche d'une voie dans la nomenclature officielle des voies publiques et privées
- Index alphabétique des voies de Paris
- Armorial des rues de Paris
- Florence Bourillon : Dé-nommer et re-nommer la rue ou comment accompagner la transformation de Paris à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle