Saint-Mandé
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Mandé est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Saint-Mandé est une commune résidentielle huppée<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> de la banlieue est, limitrophe de Paris au-delà de la porte de Saint-Mandé et de la porte de Vincennes. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Saint-Mandé est la sixième plus petite commune en superficie de la région francilienne<ref>Après Vaudherland, Margency, Gouzangrez, Le Plessis-Luzarches et Le Pré-Saint-Gervais.</ref>. Saint-Mandé a pour seules communes limitrophes : Vincennes, Montreuil et les 12e et 20e arrondissements de Paris.
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune est traversée par un axe nord-sud majeur, l’avenue du Général-de-Gaulle (anciennement rue de la République), et un axe est-ouest important, l'avenue de Paris ou RN 34. Une autre rue historique de la ville est la chaussée de l'Étang qui longe le bois de Vincennes au niveau du lac de Saint-Mandé.
Transports en commun
La ville est desservie par :
- Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé Saint-Mandé et Bérault
- Modèle:Métro de Paris/correspondances avec intitulé Porte Dorée (à distance)
- Modèle:RER/correspondances avec intitulé Vincennes (à distance)
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé Porte Dorée, Alexandra David-Néel, et Porte de Vincennes (à distance).
- Modèle:Tramway d'Île-de-France/correspondances avec intitulé Porte de Vincennes (à distance)
- Ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP Modèle:Bus RATP/correspondances.
Urbanisme
Typologie
Saint-Mandé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
La commune de Saint-Mandé s'étend seulement sur Modèle:Nombre, en raison notamment de l'amputation historique du quartier du Bel-Air de Paris au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du rattachement administratif du bois de Vincennes, dont elle avait la dépendance jusqu'en 1929, à Paris. Une conséquence de la petite superficie actuelle de Saint-Mandé est l'augmentation mécanique de la densité de population, qui avec plus de Modèle:Nombre au km2 est l'une des plus élevées d'Europe, mais cependant similaire au [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e de Paris]] limitrophe.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 681, alors qu'il était de 11 497 en 2013 et de 11 570 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 3,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2008, la commune ne comptait que 722 logements sociaux (6,9 % des résidences principales), nombre qui n'a que peu évolué puisque en 2018, ce nombre n'atteignait que 862 logements (8,3 %), niveau très éloigné de celui requis par l'article 55 de la loi SRU de 2000<ref name="LogT7" group="I"/>. Elle est donc frappée en 2018 d’un constat de carence en logement social, et pénalisée de plus de Modèle:Unité en 2018 et 2019 par l'État pour l'inciter à respecter ses obligations légales. En 2019, la ville a signé un contrat de mixité sociale qui l'engage à faire des efforts pour s'approcher du seuil de 25 % requis<ref>Modèle:Article.</ref>, bien que le maire élu en 2020 estime que « Saint-Mandé ne pourra jamais avoir 25 % de logements sociaux<ref>Modèle:Article.</ref> ». Dans ce cadre, la construction de 120 logements sociaux sur une partie de l'Hôpital Bégin, dont la moitié réservés aux familles de militaires, est livrée en 2021<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mandé en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 51,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (45,5 % en 2013), contre 45 % pour du Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Saint-Mandé<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Val-de-Marne<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,4 | 92,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,3 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,3 | 5,7 | 8,2 |
Projets d'aménagements
Toponymie
La commune doit son nom à saint Maudez, un abbé originaire de Bretagne né au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont une relique fut ramenée sur le site du futur Saint-Mandé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, durant l'invasion et l'occupation scandinave de la Bretagne (911-936). Au siècle suivant, elle fut transférée dans le Bois de Vincennes et, pour l’abriter, une chapelle a été construite à laquelle un prieuré a été annexé<ref>Mentionné dans un acte du 25 juin 1203 comme dépendance de l’abbaye de Saint-Magloire de Paris et résidence de l’Abbé.</ref>.
Histoire
Au [[IXe siècle|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:| }} }} siècle]], les reliques de Saint-Maudez sont transportées à la cathédrale de Bourges pour fuir l'arrivée des Normands, ainsi qu'à Saint-Mandé (Saint-Maudez), près de Paris qui est probablement l'origine du nom de cette commune.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Mandé n'est qu'un hameau de quelques maisons groupées autour de la chapelle. Il faut attendre la construction d'un prieuré de bénédictins dépendant de l’abbaye Saint-Magloire de Paris, pour que se constitue un village d'une centaine de maisons, rattaché à Charenton-Saint-Maurice. En 1274, un mur d'enceinte est construit à l'initiative de Philippe le Hardi qui désire agrandir la partie du « parc de Vincennes » qui lui appartient, alors domaine de chasse royal et achète une partie boisée de Saint-Mandé. Cette acquisition diminua le territoire de Saint-Mandé qui se reconstruit alors le long de la muraille et du fossé nommé « Chaussiée de l'Estanc »<ref>Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, Tome 5, Jacques-Antoine Dulaure, Moreau, Imprimerie Moreau, Paris, 1826</ref>, aujourd'hui la très élégante chaussée de l'Étang.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est érigée la Tourelle, une défense avancée du château de Vincennes. Elle laissera son nom au quartier où elle se trouvait. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un château dont il ne reste aucun vestige aujourd'hui, voit se succéder les seigneurs d'Orgemont, de Nicolaï, et de Bérulle.
Le prieuré de Saint-Mandé est réuni à l'évêché de Paris par bulles des papes Pie IV de 1564 et Grégoire XIII de 1575Modèle:Sfn Modèle:Article détaillé En 1654, Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV achète la propriété de Catherine Bellier, femme de chambre d'Anne d'Autriche et initiatrice amoureuse du jeune Louis XIV. Cette luxueuse demeure entourée de jardins signés d'André Le Nôtre préfigure déjà Vaux-le-Vicomte. On y voit passer les grands : Mazarin, le duc Philippe d'Orléans, Henriette de France, Henriette d'Angleterre, le roi Louis XIV, et les artistes : Charles Le Brun, Jean de La Fontaine, Madame de Sévigné, Pierre Corneille, Molière. Lorsque Fouquet est arrêté sur les ordres de Colbert en 1661, son domaine est mis à sac, confisqué puis vendu en 1705 à une communauté religieuse, les hospitalières qui y transfèrent leur monastère de Gentilly. Les religieuses qui étaient au nombre de 30 dont 6 converses quittèrent Saint-Mandé à une date inconnue, postérieure à 1792Modèle:Sfn.
Saint-Mandé est érigée en commune autonome par la Révolution française en 1790. Si la commune traverse sans évènement notoire le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle voit cependant son territoire diminuer à plusieurs reprises lors des extensions successives des limites de Paris. En 1844, avec la construction de l'Enceinte de Thiers, Saint-Mandé perd une grande partie de sa superficie, avec l'incorporation de l'actuel quartier du Bel-Air à l’intérieur des fortifications de Paris<ref name=cadastre_saintmande>Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), tableau d'assemblage, côte CN/194.</ref>, et son annexion administrative à la ville en 1860. Une partie de la commune, entre le cours de Vincennes et la rue de Lagny, est également rattaché au quartier de Charonne<ref>Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850) tableau d'assemblage, côte CN/54.</ref>.
À cette époque également, débute la construction de la ligne de Vincennes (l'actuel tracé du RER) qui tracera un profond sillon sur la partie nord de la commune pour le passage des voies de la ligne de chemin de fer, inaugurée le Modèle:Date-. Saint-Mandé possédait d'ailleurs une gare sur la ligne située à la hauteur de l'actuel commissariat de la ville. Le Modèle:Date-, elle fut le lieu de l'un des premiers accidents ferroviaires en France, lorsqu’un train qui rentrait en gare vint percuter un train à l'arrêt, provoquant Modèle:Nobr et plus de Modèle:Nobr<ref>Le Petit Journal du 28 juillet 1891.</ref>. Modèle:Article détaillé
Enfin, en 1929, le territoire du bois de Vincennes est rattaché à Paris, amputant une grande surface non habitée de la ville comme le stade de la Porte-Dorée (actuellement centre sportif Alain-Mimoun), situé à la Porte Dorée dans le Modèle:12e arrondissement de Paris.
Dans la nuit du 21 au Modèle:Date- a lieu une grande rafle des maisons d'enfants de l'UGIF dans la région parisienne, dont celle de Saint-Mandé située au Modèle:N° de la rue Grandville<ref>Jean Laloum. Les maisons d'enfants de l'UGIF : le centre de Saint-Mandé. halshs.archives-ouvertes.fr.</ref>. 242 enfants et 33 adultes sont arrêtés parce que juifs et transférés au camp de Drancy, puis déportés par le convoi Modèle:N° du Modèle:Date-, le dernier grand convoi au départ de la gare de Bobigny vers Auschwitz<ref>Maison d'enfants de Saint-Mandé. europeana.eu/portal. Photo montrant les enfants portant l'étoile jaune.</ref>,<ref>Maison d'enfants de Saint-Mandé. Bibliothèque de l'Alliance israélite universelle.</ref>. Une photographie des fillettes posant dans leur centre, en tablier et étoile jaune, « a été très largement utilisée dans les publications, expositions, tant en France qu’à l’étranger. Elle focalise non seulement le processus d’extermination nazi des populations juives dans la France de Vichy, mais symbolise, plus largement, pour certaines publications, la Shoah, le génocide des Juifs en Europe durant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web</ref> ». Modèle:Article détaillé
En 1965, le boulevard périphérique est construit sur l'ancien territoire de la Zone qui séparait Saint-Mandé du Modèle:12e de Paris. Des murs anti-bruit ont été construits au bord de cette voie autoroutière. Saint-Mandé a préservé Modèle:Passage évasif immeubles bourgeois et les hôtels particuliers qui se sont construits à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Modèle:Légifrance portant sur la réorganisation de la région parisienne.</ref>, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le Modèle:Date-.
La commune constituait depuis la création du Val-de-Marne le canton de Saint-Mandé. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vincennes.
Intercommunalité
Jusqu'en 2015, la commune n'était membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- (loi NOTRe) prévoit également la création le Modèle:Date- d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
La commune fait donc également partie depuis le Modèle:Date- de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois<ref>Modèle:Article.</ref> créé par un décret du Modèle:Date-<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance</ref>.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Patrick Beaudouin obtient la majorité des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (41,89 %, 25 conseillers municipaux élus), devançant largement celles menées par<ref>Résultats officiels pour la commune Saint-Mandé</ref> :
- Jean Eroukhmanoff (DVD), Modèle:Unité, 19,08 %, 3 conseillers ;
- Claire Palliere (DVD), Modèle:Unité, 22,26 %, 4 conseillers ;
- Geneviève Touati (PS-PCF-EELV), Modèle:Unité, 16,75 %, 3 conseillers.
Lors de ce scrutin, 45,81 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste LR-SL menée par Julien Weil Modèle:Incise obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (46,15 %, 26 conseillers municipaux élus dont 1 à la métropole du Grand Paris), devançant largement celles menées par<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> :
- Léna-Adeline Etner (LREM-MoDem-MR), 985 voix, 20,57 %, 4 conseillers ;
- Anne-Françoise Gabrielli (EÉLV), 739 voix, 15,43 %, 3 conseillers ;
- Luc Alonso (DVC (ex-MoDem)), 436 voix, 9,10 %, 1 conseiller ;
- Geneviève Touati (PS-PCF-LFI-G.s-MRC-PP), 418 voix, 8,73 %, 1 conseiller.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19, 68,25 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin Modèle:Article connexe
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune de Saint-Mandé est rattachée à l'académie de Créteil. La ville administre quatre écoles maternelles et trois écoles élémentaires communales.
Le département gère un collège et la région Île-de-France ne gère pas de lycée à Saint-Mandé, le seul établissement public se trouvant dans la ville voisine, à Vincennes. Toutefois, une annexe du collège-lycée Saint-Michel-de-Picpus (situé dans le Modèle:12e arrondissement de Paris) se trouve à Saint-Mandé. Cet établissement privé catholique sous contrat accueille des élèves de la sixième à la terminale.
Manifestations culturelles et festivités
Une brocante annuelle a lieu tous les seconds samedis du mois de septembre.
Santé
La commune héberge trois institutions médicales importantes :
- l’hôpital d'instruction des armées Bégin ;
- l'Institut le Val Mandé (anciennement l'Institut départemental des aveugles transféré à Saint-Mandé en 1889) pour la promotion et la réadaptation des personnes handicapées atteintes de déficiences visuelles, mais aussi de personnes présentant d'autres handicaps (troubles psychologiques, troubles de la personnalité, déficience intellectuelle) ;
- le SAMU social de Paris est installé depuis décembre 1996 dans l'hospice Saint-Michel. Il a été fondé par Michel Boulard, né à Paris en 1761, et la première pierre posée le Modèle:Date- par le préfet de la Seine Gaspard de Chabrol. Il a rattaché à Paris en 1929<ref>Patrimoine de Saint-Mandé sur le site officiel de la mairie..</ref>.
Sports
Dès 1900, le stade de la Porte-Dorée (actuel centre sportif Alain-Mimoun) se trouve alors sur la commune et est utilisé par la section football de la Nationale de Saint-Mandé fondée en 1896 et ancêtre du Cercle athlétique de Paris-Charenton, créé en 1906.
Un club de football est fondé en 1964, le Football club de Saint-Mandé. Il évolue actuellement dans le championnat départemental du Val-De-Marne au parc des Sports du Tremblay situé sur la commune voisine de Champigny-sur-Marne.
La quadruple championne de France de Tennis de Table, Carole Grundisch, est née dans la commune le Modèle:Date.
Aujourd'hui, la ville de Saint-Mandé possède aussi un bon club de handball, l'ASM ou AS Saint-Mandé Handball, fondé en 1973 dont l'équipe première évolue en général en Nationale 1 et Nationale 2 et ayant même gagné le titre de Champion de France en cadets en 1978, en juniors en 1998 et 2003<ref>Historique de l'ASM sur son site officiel.</ref>.
La commune dispose également d'un club de basket, La Lorraine de Saint-Mandé, dont l'équipe minime a gagné le championnat Modèle:1re du Val-de-Marne, la coupe du Val-de-Marne et ont gagné la finale nationale de la Mie Caline en 2015-2016.
Cultes
Les Saint-Mandéens disposent de lieux de cultes catholique, israélite et protestant<ref name="mairie">Modèle:Lien web.</ref> :
- le culte catholique : au sein du diocèse de Créteil, le territoire de la commune dépend du secteur pastoral Vincennes Saint-Mandé. À Saint-Mandé on trouve l'église Notre-Dame de Saint-Mandé<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le culte israélite : il existe deux lieux de culte<ref name="mairie" /> ;
- le culte protestant : la communauté dépendant de l’Église protestante unie de France dispose d'un lieu de culte.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Saint-Mandé au 1 405e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
Entreprises et commerces
Saint-Mandé accueille le siège et la photothèque de l’Institut national de l'information géographique et forestière (ou IGN), ainsi que le siège social de Météo-France.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame, construite entre 1883 et 1885 au 84, avenue du Général-de-Gaulle.
- L’hôpital Bégin, construit entre 1855 et 1858 au 69, avenue de Paris.
- La Maison de garde, une importante maison à colombages du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au 44 de la chaussée de l'Étang (maison privée).
- Un immeuble d’architecture Art déco au 90 bis chaussée de l'Étang.
- Le cimetière Nord de Saint-Mandé héberge notamment la stèle funéraire de Juliette Drouet qui fut la maîtresse de Victor Hugo et habitait à l'extrémité de l'avenue Victor-Hugo, côté Paris.
Dans le territoire annexé en 1860 par le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]] de Paris :
- Le cimetière Sud de Saint-Mandé, accueille notamment le monument commémoratif de l'accident ferroviaire de 1891 et diverses stèles commémoratives.
Dans le bois de Vincennes (sur la commune de Paris), limitrophe de Saint-Mandé :
-
Vue du lac de Saint-Mandé.
-
Nef néoromane de l'église.
-
L'ancienne gare de Saint-Mandé.
Saint-Mandé et la littérature
Les abords de Saint-Mandé sont le lieu de la mort du personnage de Valmont, dans le roman épistolaire Les Liaisons dangereuses (1782) de Choderlos de Laclos. Il y est invité par le chevalier Danceny, son adversaire lors du duel que ce dernier provoque : Modèle:Citation bloc
Personnalités liées à la commune
Sont nés à Saint-Mandé
- Alexandra David-Néel (1868-1969), orientaliste, tibétologue, chanteuse d'opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste.
- Henri Hirschmann (1872-1961), compositeur.
- William Seurin (1872-1937), créateur de l'entreprise William Saurin.
- Alice Guy (1873-1968), réalisatrice, scénariste et productrice pionnière de cinéma.
- Henri Deloge (1874-1961), athlète.
- Louis Duhayon (1884-1963), architecte.
- H. Maurice Jacquet (1886-1954), compositeur et chef d'orchestre.
- Andrée Benon (1887-1956), peintre paysagiste et portraitiste.
- Claudette Colbert (1903-1996), actrice franco-américaine.
- Pierre Miné (1908-1999), haut fonctionnaire et résistant.
- Jacqueline Lamba (1910-1993), peintre, décoratrice et plasticienne.
- René Mouchotte (1914-1943), aviateur mort pour la France.
- Fernand Musnik (1915-1945), commissaire adjoint des Éclaireurs israélites de France, déporté, mort au camp de Dachau.
- Martine Carol (1920-1967), actrice.
- André Bareau (1921-1993), orientaliste, historien spécialiste du bouddhisme ancien.
- Rolland Boitelle (1924-2007), escrimeur et dirigeant sportif.
- Pierre Cochereau (1924-1984), organiste, improvisateur, pédagogue et compositeur.
- Bruno Cremer (1929-2010), acteur. Né au 31 rue Faidherbe.
- Gustave Gaspard Chaix d'Est-Ange (1932-1987), avocat et homme politique.
- Yves Ternon (1932), historien et médecin.
- Pierre Christin (1938), écrivain et scénariste de bande dessinée.
- Jean-Paul Goude (1940), graphiste, illustrateur, photographe, metteur en scène et réalisateur de films ; a passé son enfance à Saint-Mandé
- Véronique Colucci (1948-2018), personnalité de l'aide humanitaire.
- Jean-Paul Bacquet (1949), médecin et homme politique.
- Marc Jolivet (1950), humoriste, chanteur et acteur.
- Olivier Biffaud (1951), journaliste.
- Patrick Picot (1951-), champion olympique d'escrime.
- Dominique Laffin (1952-1985), actrice.
- Benoît Puga (1953), général d'armée.
- Bernard Frize (1954), artiste peintre.
- Jacques Cauda (1955), peintre, écrivain, poète, photographe et documentariste.
- Thierry Beccaro (1956), acteur et animateur audiovisuel.
- Charles Berling (1958), acteur, metteur en scène, réalisateur, scénariste, producteur et chanteur, y est né.
- Éric Serra (1959), compositeur.
- Laurent Grévill (1961), acteur.
- Frédéric Delcourt (1964), nageur.
- Frédéric Diefenthal (1968), comédien et producteur.
- Emmanuelle Gaume (1968), productrice et réalisatrice, romancière, ex-journaliste et animatrice de télévision et de radio.
- Delphine d'Amarzit (1973), PDG d'Euronext Paris.
- Colonel Reyel (1984), de son vrai nom Rémi Ranguin, auteur-compositeur-interprète de dancehall.
- Arthur Dupont (1985), acteur.
- Yann Randrianasolo (1994), athlète, champion de France de saut en longueur.
Sont morts à Saint-Mandé
- Louis-Marin Bonnet (1736?-1793), graveur, peintre et éditeur d'estampes.
- Armand Carrel (1800-1836), journaliste, historien et essayiste.
- Antoine Alexandre Julienne de Bélair (1775-1838), général de la Révolution et de l’Empire.
- Alexandre-Jacques-François Brière de Boismont (1797-1881), médecin psychiatre français.
- Benoît Bodendieck (1834-1887), sculpteur français.
- Auguste Hippolyte Collard (1812-1893), photographe.
- Nicolas-Adolphe Weber (1842-1907), peintre.
- Paschal Grousset (1844-1909) dit Philippe Daryl, dit André Laurie : romancier, écrivain, communard, exilé.
- Paul Wachs (1851-1915), organiste, pianiste et compositeur.
- Paul Meyer (1840-1917), philologue et romaniste.
- Jules Guesde (1845-1922), homme politique.
- Ferdinand Zecca (1864-1947), réalisateur, producteur, acteur et scénariste.
- Edmond Miniac (1884-1947), magistrat.
- Jules Esquirol (1881-1954), écrivain.
- Paul Mélis (1921-1982), résistant français, Compagnon de la Libération.
- Jean-Claude Vajou (1929-2003), journaliste politique.
- Alain Mimoun (1921-2013), athlète, champion olympique du marathon.
- Michel Catty, dit Michou (1931-2020), directeur de cabaret.
Ont vécu à Saint-Mandé
- Nicolas Fouquet (1615-1680), homme d'État, propriétaire d'un château à Saint-Mandé.
- Eugène-François Vidocq (1775-1857), aventurier français, successivement délinquant, bagnard, indicateur puis policier et enfin détective privé, a vécu à Saint-Mandé.
- Juliette Drouet (1806-1883), actrice et compagne de Victor Hugo, a vécu à Saint-Mandé et y est enterrée.
- Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur, caricaturiste, dessinateur et créateur de costumes de théâtre, a habité au 16bis rue de Bérulle et est enterré à Saint-Mandé.
- Adèle Hugo (1830-1915), seconde fille de Victor Hugo, internée en maison de santé à Saint-Mandé de 1872 à sa mort.
- Paulus (1845-1908), chanteur, a vécu rue Faidherbe à Saint-Mandé, où il est mort.
- Georges Courteline (1858-1929), romancier et dramaturge. Il a vécu dans le quartier de Saint-Mandé annexé à Paris en 1860, et y est mort.
- Jules Viard (1862-1939), archiviste et historien. A vécu au 17, avenue Gambetta, où il est mort.
- Paul Pelliot (1878-1945), linguiste français, sinologue et tibétologue, explorateur. Il a vécu dans son enfance rue Renault à Saint-Mandé.
- Edmond Miniac (1884-1947), avocat général à la cour de cassation, a vécu à Saint-Mandé de 1938 à 1947.
- Charles Nungesser (1892-1927), aviateur. Il a vécu à Saint-Mandé.
- Julián Gorkin (1901-1987), écrivain, journaliste, et homme politique espagnol. Il vécut en exil à Saint-Mandé.
- Germaine Tillion (1907-2008), résistante et ethnologue. A vécu à Saint-Mandé et y est morte<ref>Décès de Germaine Tillion, ethnologue et résistante dans Le Figaro du 19 avril 2008.</ref>,<ref>Germaine Tillion a vécu à Saint-Mandé pendant de nombreuses années. À ce titre la ville a nommé, en janvier 2005, une école Émilie et Germaine Tillion en hommage à elle et sa mère, déportées à Ravensbrück.</ref>.
- Maurice Boitel (1919-2007), artiste peintre, lithographe et céramiste. Il a peint de nombreux tableaux de Saint-Mandé. Son arrière-grand-mère y avait sa maison de campagne.
- Juliette Benzoni (1920-2016), auteure de romans historiques et scénariste. A habité au 53bis Avenue Alphand jusqu'à sa mort.
- Pierre Boussel dit Pierre Lambert (1920-2008), homme politique, a vécu plus de soixante ans et jusqu'à sa mort, rue Allard.
- Robert Lamoureux (1920-2011), acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste. Il a vécu à Saint-Mandé<ref>La ville a nommé, en 1986, son conservatoire Robert Lamoureux.</ref>.
- Jean José Marchand (1920-2011), critique d'art, de cinéma, et de littérature, a vécu à Saint-Mandé.
- Robert-André Vivien (1923-1995), homme politique.
- Claude Carliez (1925-2015), maître d'armes et cascadeur, a habité Saint-Mandé.
- Jean-Paul Roussillon (1931-2009), acteur et metteur en scène, a habité Saint-Mandé.
- Jean-Louis Swiners (1935), photographe et photojournaliste, a vécu au Modèle:Nobr de 1942 à 1961, où il avait installé son home studio et son laboratoire.
- Jean-Claude Mézières (1938), dessinateur français de bande dessinée, a grandi à Saint-Mandé.
- Évelyne Tranlé (?), coloriste de bande dessinée, sœur de Jean-Claude Mézières, a grandi à Saint-Mandé.
- Jean-Jacques Debout (1940), auteur-compositeur-interprète, a passé son enfance à Saint-Mandé.
- Claudine Brelet (1941), anthropologue, experte internationale et femme de lettres, a grandi et vécu à Saint-Mandé de 1946 à 1974, notamment de 1946 à 1953 dans l’immeuble Art déco du Modèle:Nobr.
- Guy Ribes (1948), artiste peintre et faussaire en art, avait son atelier à Saint-Mandé.
- Jacques Legros (1951), journaliste, a habité Saint-Mandé.
- Smaïn (1958), comédien et humoriste, a grandi à Saint-Mandé où il était élève de l'école Notre-Dame puis du lycée Saint-Michel.
- Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, a vécu Saint-Mandé<ref>« Le Saint-Mandéen Laurent FIgnon a pris la 4e place du championnat de France cycliste », L'Humanité, 29 juin 1992.</ref>.
- Éric Faye (1963), écrivain, habite Saint-Mandé.
Héraldique et devise
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice-Émile Giard et lieutenant-colonel Pierre Lebeau, Saint-Mandé notre ville (1075-1965), éditions de la Tourelle, Saint-Mandé, dépôt légal 1966, 240 pages.
- Maurice-Émile Giard, Depuis mille ans... Saint-Mandé, préface de Patrick Beaudouin, édité à Saint-Mandé par l’OMIRPAC (office municipal), imprimé par Maury en 1998, 234 pages, Modèle:ISBN<ref>En janvier 2015 il n’a pu être trouvé mention de l’Modèle:ISBN dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France (BNF) : le dépôt légal de cet ouvrage a pu ne pas être effectué.</ref>.
- Jean Hubert, Saint-Mandé et ses habitants au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : la vie quotidienne dans un hameau aux portes de Paris, préface de Robert-André Vivien, éditeur Picard, dépôt légal 1994, 142 pages, Modèle:Unité, Modèle:ISBN.
- Modèle:OuvrageModèle:Plume