Ravensbrück

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Modèle:Infobox Camp de concentration

Ravensbrück est une ancienne commune d'Allemagne située à Modèle:Nobr au nord de Berlin, où le Troisième Reich établit de 1939 à 1945 un camp de concentration nazi spécialement réservé aux femmes, dans lequel vivent aussi des enfants. Le camp est construit sur les bords du lac Modèle:Lien, en face de la ville de Fürstenberg/Havel, dont le territoire l'englobe depuis 1950, dans une zone de dunes et de marécages du nord du Brandebourg.

Historique

Succédant en 1939 au camp de concentration de Lichtenburg, le camp de Ravensbrück devint rapidement le centre de détention de femmes le plus important du pays : au moins Modèle:Unité et enfants y furent déportés, dont 90 000 y furent assassinés.

Le camp, destiné en premier lieu aux détenues politiques - opposantes politiques, communistes, ou résistantes polonaises, allemandes, françaises, prisonnières de guerre russe -, accueille également des détenues raciales - Juives, Tziganes, Roms. Il fournit en main-d'œuvre féminine l'ensemble des industries d'armement allemandes et les mines de sel, sur place ou au sein de l'une des Modèle:Nobr disséminées de la mer Baltique à la Bavière. Une immense usine Siemens était voisine du camp et exploitait les prisonnières.

Les détenues provenaient de tous les pays d'Europe occupés par l'Allemagne, dont les Polonaises ont constitué le premier contingent.

À partir d'Modèle:Date-, des hommes y furent également détenus, mais dans un camp annexe.

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Photo aérienne du camp de Ravensbrück.
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Plan du camp de Ravensbrück.
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Blanchisserie du camp de Ravensbrück.

Détenues et détenus

Modèle:Catégorie connexe

Fichier:Female prisoners in Ravensbrück chalk marks show selection for transport.jpg
Femmes de Ravensbrück attendant d'être évacuées par la Croix-Rouge suédoise. La croix blanche sur leur dos indique qu'elles sont des prisonnièresModèle:Note.

Les premières prisonnières, 974 dont au moins Modèle:Nobr<ref name="dictshoah333">Modèle:Ouvrage.</ref>, furent transférées du camp de concentration de Lichtenburg en Saxe. À la fin de l'année 1942, la population carcérale passa à Modèle:Unité. Parmi elles, des enfants arrivés avec leurs mères juives ou roms, ou nés sur place. Leur nombre augmenta considérablement entre avril et Modèle:Date- ; une première vague, composée d'enfants tziganes amenés avec leurs mères arriva après la fermeture du camp rom d'Auschwitz, suivie par les enfants polonais du ghetto de Varsovie après l'échec de l'insurrection, puis par ceux du ghetto de Budapest à la suite de la fermeture de ce dernier. La plupart moururent de dénutrition. Le nombre de prisonniers atteignit plus de 45 000 en Modèle:Date-

Les détenues portaient un triangle coloré selon leur catégorie, une lettre au centre indiquant leur nationalité : rouge pour les prisonnières politiques, jaune pour les Juives, vert pour les criminelles de droit commun, violet pour les Témoins de Jéhovah, noir pour les Tziganes et les prostituées, etc. Certaines eurent le crâne rasé à l'arrivée, ce qui ne fut toutefois jamais le cas des « aryennes ». En Modèle:Date-, toutes les détenues juives furent déportés à Auschwitz. En effet, Himmler a décidé de rendre les camps allemands Judenfrei, c'est-à-dire sans Juifs. En 1943, le camp accueillit des Juives de « sang mélé »<ref>Modèle:Harvsp</ref>. À partir de 1944, des Juives hongroises y arrivèrent.

Une liste incomplète, établie par l'administration du camp, énumère Modèle:Unité de femmes déportées à Ravensbrück. Elle comporte de 24,9 % de Polonaises, 19,9 % d'Allemandes, 15,1 % de Juives, 15 % de Russes, 7,3 % de Françaises, 5,4 % de Tziganes et 12,4 % d'autres origines, réparties dans les catégories suivantes : 83,54 % de politiques, 12,35 % d'anti-sociaux, 2,02 % de criminels, 1,11 % de Témoins de Jéhovah, 0,78 % de « hontes de la race » et 0,2 % d'autres cas. Cette liste est l'un des rares documents sauvés de la destruction qui précéda la fuite des SS devant les forces alliées par les Modèle:Lien, un groupe clandestin de scoutes polonaises formé au camp dans le but de fournir de la nourriture et des soins médicaux aux détenues les plus faibles.

Le camp rassemblait plusieurs types de détenues :

Les prisonnières de Ravensbrück furent l'objet de sévices permanents, battues, astreintes au travail et assassinées lorsqu'elles n'en étaient plus capables, ou pour un acte de rébellion ou sans raison particulière. Les prisonnières jugées inaptes au travail étaient tuées par balle jusqu'en 1942. Après cette date, elles furent transférées à Auschwitz et vers d'autres centres d'extermination. Plusieurs furent exécutées à l'infirmerie du camp par injection létale.

À partir de l'été 1942, des expériences médicales furent menées sur au moins Modèle:Nobr, dont Modèle:Nobr, connues sous le nom de Lapines. La première série porte sur l'efficacité des sulfamides dans le traitement des blessés de guerre, la seconde sur la régénération des os, muscles et nerfs et la possibilité de transplanter des os. Cinq en moururent, six furent exécutées car souffrant de blessures non guéries et la plupart des survivantes gardèrent des séquelles à vie. Quatre d'entre elles témoignèrent lors du procès des Médecins en 1946. En Modèle:Date-, entre 120 et Modèle:Nobr tziganes furent stérilisées après s'être vu promettre la libération si elles consentaient à l'opération.

Les corps des détenues décédées étaient brûlés au crématorium situé près de Fürstenberg jusqu'en 1943, date à laquelle les autorités SS construisirent un four crématoire à proximité du camp.

À mesure que l'Armée rouge avançait en Pologne, les camps orientaux furent évacués (Treblinka, Maïdanek, Auschwitz). En Modèle:Date-, Modèle:Unité furent transférés d'Auschwitz à Ravensbrück. Dans le même temps, les responsables des camps orientaux furent mutés dans les camps plus à l'ouest, dont Ravensbrück, et y introduisirent la chambre à gaz et leurs techniques d'extermination. La mortalité s'amplifia effroyablement<ref>Rapport du Major Steward au président du tribunal du procès Suhren-Pflaum, Centre des archives diplomatiques de La Courneuve, 1AJ/6340.</ref> :

  • en 1943 : 5 à 10 détenues périssaient chaque mois ;
  • en 1944 : 160 à 180 détenues périssaient chaque mois ;
  • fin Modèle:Date- et mois suivants : 40 à 60 détenues périrent chaque jour.

Plusieurs milliers de détenues furent exécutées juste avant la libération du camp en Modèle:Date-. Les derniers assassinats se produisirent le Modèle:Date-, lorsque onze détenues employées au crématorium furent empoisonnées<ref>Témoignage de Mina Lepadies au procès de Hambourg, cité par Germaine Tillion, Ravensbrück, Seuil, 1988, Modèle:ISBN.</ref>.

Quand l'Armée rouge arriva le Modèle:Date-, il ne restait que Modèle:Unité et Modèle:Nobr non évacués. Les SS avaient entraîné les détenues capables de marcher, environ 20 000, dans une marche forcée vers le nord du Mecklembourg après en avoir confié 7 000 à des délégués de la Croix-Rouge suédoise et danoise. Ils furent interceptés après quelques heures par une unité d'éclaireurs russes. Au total, Modèle:Unité ont été déportées à Ravensbrück dont Modèle:Unité, en majorité hongroises<ref>Dictionnaire de la Shoah, Modèle:P.</ref>.

Parmi les déportées

Parmi les déportés

Commandants du camp

Autres responsables du camp

Gardiennes

À côté du personnel masculin, environ Modèle:Nobr SS ont été assignées à la surveillance des détenues. Pendant les six ans de fonctionnement du camp, Modèle:Unité (Modèle:Langue) y ont été formées sous la responsabilité de :

Médecins

La Kinderzimmer

Les naissances d'enfants au camp étaient devenues incontrôlables en 1944 (auparavant les mères mouraient avant l'accouchement ou bien les bébés étaient tués) et c'est pourquoi la Kinderzimmer (chambre des enfants au bloc 11) fut créée afin de s'occuper des nouveau-nés avec la débâcle allemande de 1944. C'était une pièce avec deux lits de deux étages superposés, jusqu'à Modèle:Nobr y furent couchés en travers des châlits. Pas d'hygiène, pas de couche, pas de biberon, pas de tétine, la solidarité du camp apportait un peu de linge, de petites bouteilles et du lait mais n'évite pas la disparition de presque tous les enfants. Sur Modèle:Nobr consignées à Ravensbrück, une quarantaine d'enfants seulement ont survécu<ref name="FC2011-04-18">Modèle:Lien web.</ref>.

Il est difficile de dire combien d’entre eux sont nés en déportation, mais les travaux entrepris par la Fondation pour la Mémoire de la Déportation a pu recenser Modèle:Nobr français nés à Ravensbrück dont seulement trois ont survécu : Sylvie Aylmer (03/1945), Jean-Claude Passerat (11/1944), et Guy Poirot (03/1945).

Le camp d'Uckermark

Modèle:Article détaillé Ce camp, appelé dans le langage national-socialiste Camp de protection de la jeunesse (Modèle:Langue), était un camp annexe de Ravensbrück, géré par le Reichskriminalpolizeiamt, le service central de police criminelle, sous contrôle du commandant de Ravensbrück. Il était situé à environ deux kilomètres du camp principal et comprenait une quinzaine de baraquements ainsi qu'un unique bâtiment administratif<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. Il était soumis à la même administration que le camp pour femmes. Y furent été internées Modèle:Unité jeunes femmes et adolescentes<ref name="nk">Modèle:Lien web</ref>, classées comme « inadaptées à la communauté », « asociales » et « politiquement non fiables »<ref name="mg2">Modèle:Lien web</ref>, en fait pour des raisons raciales, religieuses et politiques<ref name="nd">Modèle:Lien web</ref>.

À partir de 1944, le camp est vidé des Modèle:Nobr qui y restaient et change d’emploi : il est affecté aux détenues du camp principal<ref name=":0" />. On y envoyait les femmes de Ravensbrück, considérées trop faibles pour travailler par les SS, afin qu’elles puissent se « reposer ». En réalité, ce changement de camp signifiait l’extermination<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce camp, les détenues étaient privées de la moitié de leur ration alimentaire quotidienne voire de la totalité. De plus, elles étaient forcées à rester debout en plein air de 5 à Modèle:Nobr par jour. Environ Modèle:Nobr y mouraient quotidiennement. Outre la mort causée par ces conditions de détention, certaines femmes y furent fusillées et même assassinées en chambre à gaz<ref name=":0" />.

Vie du camp

Au-delà de l'organisation nazie encadrant la vie du camp, un autre encadrement, moins visible, se mit en place entre détenues, imposé par les militantes communistes, Modèle:Refnec. L'écrivain tchèque Milena Jesenská par exemple le subit, en refusant de s'y soumettre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bordels

Modèle:Article connexe Des bordels étaient mis en place dans les camps de concentration de manière à augmenter la productivité des prisonniers. Cette méthode ne semble pas avoir changé quoi que ce soit au rythme de travail des déportés. Les femmes présentes dans ces bordels étaient ponctionnées dans le camp de Ravensbrück. Souvent polonaises ou hongroises, elles devaient partir pour une durée d'environ Modèle:Nobr vers d'autres camps. Il arrivait aussi, bien que plus rarement, que ces femmes se portassent volontaires. Elles espéraient ainsi augmenter leurs chances de survie.

Libérations de déportées

Le Modèle:Date la Croix-Rouge suédoise emmena 300 détenues françaises en Suède, échangées contre des prisonnières allemandes détenues par les troupes alliées<ref>Denise Guillemin Ducruet, 1968</ref>.

Procès

Sept procès pour crimes de guerre ont eu lieu de Modèle:Date- à Modèle:Date-, où comparurent des fonctionnaires et personnels du camp. Modèle:Article détaillé Fritz Suhren, commandant du camp, et Hans Pflaum, chargé de la main d'œuvre furent jugés par le tribunal supérieur de Rastatt chargés des criminels de guerre.

Commémoration et mémoire

Mémorial de Ravensbrück

Modèle:Loupe

République démocratique allemande

Sur le site de l'ancien camp de concentration se trouve un mémorial. En 1954, le sculpteur Will Lammert a été chargé de concevoir le site commémoratif entre le crématorium, le mur du camp et le lac Schwedtsee. Jusqu'à sa mort en 1957, l'artiste a créé un grand nombre de modèles sculptés de femmes. Le 12 septembre 1959, le Mémorial national de Ravensbrück (Nationale Mahn- und Gedenkstätte Ravensbrück) a été inauguré à l'extérieur de l'ancien camp de concentration sur une surface de 3,5 ha entre l'ancien mur du camp et la rive du lac de Schwedtsee. Rosa Thälmann, ancienne détenue du camp de concentration et veuve de l'homme politique Ernst Thälmann, a prononcé le discours d'ouverture. Comparé à Buchenwald et Sachsenhausen, c'était le plus petit des trois mémoriaux nationaux de la République démocratique allemande (RDA).

Pour l'inauguration du site du Mémorial national, une version réduite de la Tragende (femme au fardeau) a été créée (sous la supervision de Fritz Cremer) et exposée. Cette figure symbolique centrale, également connue sous le nom de "Pietà de Ravensbrück", se dresse au sommet d'une stèle sur la péninsule du lac de Schwedtsee. Le monument Zwei Stehende (Deux femmes debout) trouve également son origine dans les modèles de Lammert. D'autres statues, également créées à l'origine pour Ravensbrück, sont exposées depuis 1985 au vieux cimetière juif de Berlin Mitte, en commémoration des victimes juives du fascisme.

Depuis 1984, l'ancien quartier général des SS abrite le Museum des antifaschistischen Widerstandskampfes (musée de la résistance antifasciste). Après le retrait d'Allemagne de l'armée soviétique qui, jusqu'en 1993, avait utilisé certaines parties de l'ancien camp à des fins militaires, il a été possible d'intégrer davantage de zones du camp dans le site du mémorial.

Les trois mémoriaux nationaux de Buchenwald, Sachsenhausen et Ravensbrück ont joué un rôle central dans la politique mémorielle de la RDA sous Erich Honecker<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ils étaient contrôlés par le ministère de la Culture et servaient de lieux d'identification et de légitimation de la RDA<ref>Gesetzblatt der Deutschen Demokratischen Republik vom 4. September 1961, Teil II, Nr. 61.</ref>. Selon l'historienne Anne-Kathleen Tillack-Graf, l'instrumentalisation politique de ces mémoriaux, notamment pour les besoins actuels de la RDA, est devenue particulièrement claire lors des grandes célébrations de la libération des camps de concentration<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après la réunification allemande

Aujourd'hui, les anciens blocs d'hébergement des gardiennes sont une auberge de jeunesse et un centre de rencontre pour les jeunes. Au cours de la réorganisation, qui a eu lieu au début des années 1990, le Museum des antifaschistischen Widerstandskampfes a été remplacé par deux nouvelles expositions permanentes : "Femmes de Ravensbrück", qui présente les biographies de 27 anciennes prisonnières, et "Ravensbrück. Topographie et histoire du camp de concentration pour femmes", qui fournit des informations sur les origines du camp, décrit la vie quotidienne dans le camp et explique le principe de la Vernichtung durch Arbeit (extermination par le travail). Depuis 2004, une exposition sur les gardiennes du camp de concentration pour femmes de Ravensbrück est également organisée dans un autre de leurs anciens blocs d'hébergement. En outre, des expositions temporaires présentant un intérêt particulier sont régulièrement organisées au mémorial.

Les 16 et 17 avril 2005, une cérémonie a été organisée pour commémorer le 60e anniversaire de la libération du camp. Parmi les personnes invitées figuraient environ 600 survivants venus du monde entier, principalement d'Europe de l'Est. Parallèlement, une nouvelle exposition permanente en plein air a été inaugurée, sur le thème des transports ferroviaires vers Ravensbrück. Son élément central est un wagon de marchandises remis à neuf. Les panneaux d'information de l'exposition décrivent les origines des transports et leur évolution au fil du temps et expliquent les différents types de trains, leur lieu d'arrivée et le rôle joué par les habitants de la région. Il s'agit probablement de la seule exposition organisée jusqu'à présent dans un mémorial allemand et consacrée exclusivement au thème des transports vers le camp.

Fichier:Ravensbrück Müttergruppe.jpg
Monument de Fritz Cremer devant le mur des Nations.

Monuments en dehors de l'Allemagne

Fichier:Memorial to Ravensbruck Concentration Camp, Pere Lachaise Cemetery, Paris.jpg
Mémorial du camp de concentration de Ravensbrück au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Un monument aux victimes françaises de Ravensbruck est l'un des monuments commémoratifs de plusieurs camps de concentration au cimetière du Père Lachaise à Paris.

L'art à Ravensbrück

Certaines formes d'art se sont développées dans le camp de concentration de Ravensbrück, malgré les circonstances. Les quelques artistes les plus représentatives du camp ont été Violette Lecoq, France Audoul, Charlotte Delbo, Jeanne L'Herminier, Aat Breur-Hibma et Germaine Tillion avec son opérette Le Verfügbar aux Enfers.

Témoignages écrits

Œuvres littéraires ayant Ravensbrück pour cadre

  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Chroniques de Francine R. - Résistante et déportée, Modèle:Date--Modèle:Date-, bande dessinée de Boris Golzio (scénario et dessin), 136 pages, Glénat, 2018.
  • Martha Hall Kelly, « Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux »/2019 Charleston, Modèle:Nb p.
  • Jacques Travers : La neige est noire à Ravensbrück, 2020, Modèle:Nb p..
  • Margarete Buber-Neuman : "Milena" ,1986 pour la traduction française, Seuil, traduit de l'allemand par Alain Brossat. Titre original : "Milena Kafka's Freundin" 1977, Albert Langen-Georg Müller Verlag --

Toponymie

Ravensbrück signifie « Pont de Raven ».

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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