Bergen-Belsen

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Modèle:Infobox Camp de concentration

Bergen-Belsen, parfois appelé Belsen, était un camp de concentration nazi situé au sud-ouest de la ville de Bergen, près de la localité de Belsen, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Celle, en Basse-Saxe (Allemagne), dans la lande de Lunebourg. Il est ouvert en 1940 pour interner les prisonniers de guerre français et belges mais accueille à partir de l'été 1941 plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

D'abord camp de travailleurs, camp d'entraînement de la Wehrmacht, puis dépôt de matériel et d'armes, il est transformé en camp d'internement de prisonniers de guerre à partir de 1940, agrandi en vue de la guerre contre l'URSS. Il est transformé en camp d'échange (1943-1944), où sont regroupés notamment des Juifs possédant une nationalité de pays neutre comme des Turcs ou des Espagnols de Salonique, des Juifs avec des papiers sud-américains, des Polonais à double nationalité, des Juifs « palestiniens », des femmes françaises de prisonniers de guerre et leurs enfants, venus de Drancy en mai et Modèle:Date-, qui sont au camp de l'étoile. En fait peu de Juifs seront libérés : 222 peuvent émigrer en Palestine, Modèle:Unité hongrois peuvent gagner la Suisse<ref name="dds133">Modèle:Harvsp</ref>.

Le camp est intégré au système concentrationnaire à partir de 1943 par l'Office central pour l'économie et l'administration (SS Wirtschafts-Verwaltungshauptamt, WVHA). Il est divisé en plusieurs secteurs, jusqu'à huit qui correspondent à des groupes distincts et à des régimes différents<ref name="dds133" />. Modèle:Unité correspondent à des juifs pouvant être échangés, 3 à des détenus nouvellement transférés, le dernier secteur reçoit à partir de 1944 des détenus nécessitant soins et repos<ref name="dds134" />.

Les conditions s'aggravent avec l'arrivée de nombreux prisonniers transférés des camps d’Auschwitz, Buchenwald, Ravensbrück, Flossenbürg, Mauthausen… devant l'avance des armées alliées. Le camp compte Modèle:Unité en Modèle:Date- et 60 000 en Modèle:Date-<ref name="dds134">Modèle:Harvsp</ref>. Dans ce court laps de temps, Modèle:Unité décèdent dont Anne Frank et Hélène Berr. Selon plusieurs rescapés, le cannibalisme y était endémique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:The end of belsen.jpg
« La fin de Belsen. » Des lance-flammes britanniques mettent fin au camp après la libération.

Avec le surpeuplement, la désorganisation, les épidémies, la mortalité y est très forte. Les Juifs d'échange du camp de l'étoile, du camp des Hongrois, du camp des neutres et du camp spécial, sont évacués par 3 trains pour Theresienstadt. Le troisième train, « le transport perdu », arrive près de Tröbitz en Saxe le Modèle:Date-. Il est libéré par l'Armée rouge. Les gardiennes et gardiens SS quittent le camp le 13 avril pour éviter leur emprisonnement par les troupes alliées.

Le camp est libéré par les troupes britanniques et canadiennes le Modèle:Date-. La mortalité reste toutefois élevée en raison d'une épidémie de typhus que les Britanniques ne peuvent circonscrire rapidement faute de moyens et faute d'avoir perçu immédiatement l'ampleur du problème. Le camp est finalement mis en quarantaine et, le Modèle:Date, les autorités britanniques donnent l'ordre de brûler les derniers baraquements. Les cadavres sont ensevelis dans des fosses communes.

Environ Modèle:Unité y ont trouvé la mort, dont Modèle:Unité soviétiques. Parmi les victimes, Anne Frank et sa grande sœur Margot Frank, toutes les deux atteintes du typhus<ref>Margot mourra la première d'une chute de son lit qui lui sera fatale à cause de son état de faiblesse et Anne, désespérée par la mort de sa sœur, arrêtera de se battre contre la maladie et mourra quelques jours après elle ; on sait, grâce au livre Anne Frank et les enfants de la Shoah, qu'Anne meurt trois semaines avant la libération du camp (Modèle:Date-), on peut donc supposer qu'elle est morte vers le 25 mars</ref>, ainsi que deux anciens députés français : Claude Jordery, mort le Modèle:Date-, et Augustin Malroux, le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date, les autorités britanniques donnent l'ordre de brûler les derniers baraquements du camp.

Prisonniers de guerre soviétiques

Fichier:Gedenkstätte Belsen russ Kriegsgräberfriedhof.jpg
Fosses communes de prisonniers soviétiques

À partir de Modèle:Date-, il abrite le stalag 311 (XI C). En Modèle:Date-, il y a déjà Modèle:Unité de guerre soviétiques qui ne sont pas internés dans des baraquements, mais internés en plein air. Les cinq baraques en pierre ne sont pas encore construites. Jusqu'au début de l'année 1942, sur les Modèle:Unité de guerre soviétiques encore présents, 14 000 moururent de froid<ref name="dds133" />, de faim et de maladie. Les prisonniers soviétiques restants sont éliminés ou déportés ailleurs en Modèle:Date-, tandis que les Français sont transférés à Bad Fallingbostel.

Une petite partie du camp abrite un lazaret ou hôpital militaire pour de nouveaux prisonniers de guerre, tandis que la plus grande partie du camp est donnée aux SS qui y font venir majoritairement des déportés juifs venus de pays extérieurs à l'Allemagne.

Un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques est enterré à un kilomètre du camp. Quatorze stèles rappellent le souvenir de ces morts soviétiques.

Personnalités mortes au camp de Bergen-Belsen

Parmi les milliers de personnes décédées à Bergen-Belsen :

Personnalités survivantes du camp de Bergen-Belsen

Fichier:Bergen Belsen Liberation 03.jpg
Après la libération du camp, le Modèle:Date-, un bulldozer piloté par un soldat anglais, déverse des monceaux de cadavres décharnés dans une fosse commune. Cette image iconique de l'horreur nazie correspond en réalité à une mesure sanitaire de première urgence : pallier les risques d'épidémie<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Plus de Modèle:Unité sont emprisonnées à Bergen-Belsen. Parmi les personnalités survivantes, on note les noms de :

Commandants nazis et personnel du camp

photographie en noir et blanc montrant un groupe de femmes entassées dans un baraquement
La libération par les troupes britanniques du camp de Bergen-Belsen, le 15 avril 1945.

Commandants

Gardiennes


Bibliographie

  • Albert Bigielman, J’ai eu douze ans à Bergen-Belsen, préface de Simone Veil, Paris, éd. Le Manuscrit-Fondation pour la mémoire de la Shoah, (FMS), 2005, 150 p.
  • Francine Christophe, Une petite fille privilégiée, Paris, L’Harmattan, collection Mémoire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1996, 176 p. Une petite fille privilégiée : une enfant dans le monde des camps : 1942-1945, rééd. Paris, Pocket, 2001, 216 p.
  • Eberhard Kolb, Bergen-Belsen. Du « camp d’hébergement » au camp de concentration, 1943-1945, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1986, rééd. All. 2002, 106 p.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Monika Gödecke, Gedenkstätte Bergen-Belsen, Begleitheft zur Dauerausstellung, Celle, Stiftung niedersächsische Gedenkstätten, 2007, 72 p. (Le mémorial de Bergen-Belsen, guide de l’exposition, Fondation pour les mémoriaux de Basse-Saxe)
  • Hetty Velrome, La Maison des enfants, collection France Loisirs, 2007

Filmographie

  • Les Enfants otages de Bergen-Belsen de Teri Wehn-Damisch, prod. : Cinétévé et France 5, 2013, 52'
  • Anne Frank, ma meilleure amie (Mijn beste vriendin Anne Frank), film néerlandais réalisé par Ben Sombogaart, 2021.

Articles connexes

Notes et références

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Annexes

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Liens externes

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