Camp de Majdanek
Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Camp de concentrationMajdanek ou Maïdanek, officiellement le Modèle:Abréviation Lublin pendant la Seconde Guerre mondiale, est à la fois un centre d'extermination nazi, un camp de prisonniers de guerre (soviétiques et polonais) et un camp de concentration nazi se trouvant à Modèle:Unité au sud du centre de la ville polonaise de Lublin<ref name=dictshoah333>Modèle:Ouvrage</ref>. C'est le siège du quartier général de l’Aktion Reinhard sous la direction d'Odilo Globocnik. Il fonctionna de 1941 à 1944 lors de la Shoah en Pologne.
Description
Nom
Le nom administratif du camp était « Modèle:Lang Lublin » (camp de concentration de Lublin), mais sa localisation au sud-est du centre-ville nommé Majdan Tatarski ou Majdan tatar (Majdanek, « le petit Majdan »), lui a donné son nom actuel. Le camp est divisé en six quartiers couvrant Modèle:Nobr en 1942.
Lieu
Contrairement à de nombreux camps nazis, Majdanek n'était pas enfoncé dans une forêt éloignée, caché à la vue par des barrières naturelles, ni entouré par une zone tampon dite « de sécurité » mais placé tout près de la ville. Il fut établi en Modèle:Date- suivant les ordres de Heinrich Himmler, à la suite de sa visite à Lublin en Modèle:Date- de la même année.
Détenus
En Modèle:Date-, il est transformé en camp de concentration et placé sous la direction de la SS. À cette époque Modèle:Unité du ghetto de Varsovie y sont transférés en Modèle:Date- après la liquidation du ghetto. Ils travaillent dans le cadre des industries de l'Est mais sont déportés à l'automne suivant<ref name="Dictionnaire de la Shoah, p 338">Modèle:Harvsp.</ref>. Le camp fournit une main-d’œuvre d'esclaves pour l'usine de munitions et la fabrique d'armes Steyr-Daimler-Puch. Au plus fort de son activité, il accueille Modèle:Unité.
Chambres à gaz et crématoires
Dans les premiers mois de 1942, des plans furent établis pour agrandir et quintupler sa capacité. Au cours de l'année 1942, des chambres à gaz et des fours crématoires furent construits ; les chambres à gaz ont fonctionné à partir de Modèle:Date--Modèle:Date- jusqu'à l'automne 1943. C'était un bâtiment en dur avec trois salles en béton munies de portes d'acier étanches ; les SS utilisaient aussi bien le monoxyde de carbone sous forme de bouteilles que le Zyklon B ; selon les archives, près de Modèle:Unité de Zyklon ont été utilisés dans ce but. Le chef des chambres à gaz et des crématoriums, le SS-Hauptscharführer Erich Muhsfeldt, déclare :
Le médecin polonais des détenus envoie une note secrète : Modèle:Citation bloc
Au printemps 1945, après la libération du camp, différentes instances du Gouvernement provisoire de la République française missionnent le docteur Madeleine Pauliac pour rédiger des rapports sur la situation locale. Elle se rend au camp de Majdanek, où son rapport tente de reconstituer le système d'extermination.
Autres méthodes
Il existe aussi d'autres manières d'assassiner les déportés : fusillades, piqûres de phénol ou d'Modèle:Lien<ref name="Dictionnaire de la Shoah, p 338" />. Le Modèle:Date-, dans le cadre de l’Aktion Erntefest, des milliers de Juifs sont fusillés dans des fosses situées derrière les fours crématoires pendant que les haut-parleurs diffusent des valses de Strauss pour couvrir le bruit<ref name="Dictionnaire de la Shoah, p 339">Dictionnaire de la Shoah, Modèle:P..</ref>.
Fermeture
Le camp fut fermé le Modèle:Date- et les prisonniers transférés principalement vers le camp d'Auschwitz. De nombreux documents furent alors détruits et des bâtiments incendiés. Mais lors de l'arrivée de l'Armée rouge (le Modèle:Date-), la chambre à gaz ainsi que de nombreux baraquements étaient préservésModèle:Refnec.
Lieu de mémoire
Primo Levi écrit dans Si c'est un homme : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage </ref>.
D'après les registres, environ Modèle:Unité sont passées par ce camp venant de plus de Modèle:Nobr. Selon les travaux de Tomasz Kranz, directeur du musée national de Majdanek, Modèle:Unité y ont été assassinées dont Modèle:Unité<ref>Voir l'article de Tomasz Kranz, «Ewidencja Zgonów i Smiertelność Więźniów KL Lublin», Zeszyty Majdanka, Vol. XXIII, 2005.</ref>.
Après la guerre, la Pologne interne dans le camp des milliers de membres de la minorité germanophone, qu'elle prévoit d'expulser vers l'Allemagne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Aujourd'hui, le camp se visite librement.
Commandants du camp
- Karl Otto Koch (Modèle:Date- à Modèle:Date-)
- Max Koegel (Modèle:Date- à Modèle:Date-)
- Hermann Florstedt (Modèle:Date- à Modèle:Date-)
- Martin Weiss (Modèle:Date- à Modèle:Date-)
- Arthur Liebehenschel (Modèle:Date- au Modèle:Date-)
Quelques déportés notoires
Photographies du camp
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Table de dissection pour les « expérimentations » sur les détenus
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Barrières de sécurité.
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Chaussures de prisonniers.
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Vue en hiver.
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Mirador du camp.
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Mausolée du camp.
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Mausolée du camp.
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Crématorium du camp.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage (thèse de médecine).
- Modèle:Ouvrage.
Articles connexes
- Shoah
- Aktion Reinhard
- Camps de concentration nazis
- Camps d'extermination nazis
- Camp de travail
- Liste des camps de concentration nazis
- Procès de Majdanek
- Musée national de Majdanek
- Chambre à gaz
- Four crématoire
- Troisième Reich
- Seconde Guerre mondiale
- Alexander Werth
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site web du musée du camp de Majdanek
- Encyclopédie multimédia de la Shoah