Bruno Cremer

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Bruno Cremer, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Mandé (Seine) et mort le Modèle:Date de décès dans le Modèle:14e arrondissement de Paris <ref name="note1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, est un acteur franco-belge.

Il est notamment connu pour avoir été l'interprète du personnage du commissaire Maigret dans la série télévisée homonyme de 1991 à 2005.

Il est le père de l'écrivain Stéphane Crémer.

Biographie

Jeunesse

Bruno Jean Marie Cremer naît le Modèle:Date à Saint-Mandé, près de Paris, de parents belges<ref name="BJMC">Bruno Jean Marie Cremer</ref>. Sa mère, flamande, est musicienne, tandis que son père, homme d'affaires né à Lille, a pris la nationalité belge en 1914, lorsque l’armée française refusa de l'engager en raison de son jeune âge<ref>Modèle:Article</ref>.

Cadet d'une famille bourgeoise de trois enfants, il passe son enfance dans un immeuble haussmannien de la place de la Nation à Paris<ref name="En_24_heures_2010-08-09">Modèle:Lien web.</ref>. Il nourrit le goût de la scène dès l'âge de douze ans<ref name="Le_Télégramme_2010-08-09">Modèle:Lien web.</ref> et reçoit la nationalité française à dix-huit ans selon la loi en vigueur.

Théâtre

Dès la fin de ses études secondaires à l'École des Roches, Bruno Cremer est admis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il prend des cours pendant dix ans. Il fait partie de la promotion 1952, avec Annie Girardot, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle, Michel Beaune, etc. Leur groupe d'amis est connu sous le nom de « bande du Conservatoire ».

Il débute sur scène en 1953 au Théâtre de l'Œuvre dans Robinson de Jules Supervielle. Crémer passera la décennie sur les planches dans des pièces de Shakespeare (Richard II mis en scène par Jean Vilar, le rôle-titre de Péricles, prince de Tyr aux côtés de Nelly Borgeaud, Tsilla Chelton, Francine Bergé...), Oscar Wilde (Un mari idéal avec Françoise Brion et Delphine Seyrig), Alfred de Vigny (Chatterton avec Bouquet - metteur en scène et interprète -, Jean-Pierre Marielle, Jean-Louis Richard), Jean Anouilh (le rôle de Saint-Just dans Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes avec Bouquet, Jean Martinelli, Pierre Mondy, et surtout le rôle-titre offert par l'auteur dans Becket ou l'Honneur de Dieu aux côtés de Daniel Ivernel et Martine Sarcey), George Bernard Shaw (La Maison des cœurs brisés avec Bouquet Modèle:Incise et Lucien Nat).

Absorbé par sa carrière à l'écran, Crémer ne revient au théâtre qu'en 1971 dans Alpha Beta, puis, dix ans plus tard, dans Bent, où, face à Jean-Pierre Sentier, il incarne un homosexuel dans un camp nazi, en 1990-1991 dans [[Love Letters (pièce de théâtre)|Modèle:Langue]] aux côtés d'Anouk Aimée et en 1997 dans Après la répétition d'Ingmar Bergman en compagnie d'Anna Karina.

Cinéma

Bruno Crémer débute au cinéma par de la figuration en 1952, avant un premier second rôle dans Quand la femme s'en mêle en 1957, sous la direction d'Yves Allégret, où il côtoie un autre débutant : Alain Delon. Plus tard, en 1965, son rôle dans la [[La 317e Section (film)|Modèle:317e Section]] de Pierre Schoendoerffer lui ouvre une grande carrière sur les écrans, qui commence par un cinéma d'auteurs souvent engagés (Schoendoerffer, Bertrand Blier et Costa-Gavras qui le dirigeront plusieurs fois, Luchino Visconti, Michel Deville, Jacques Doniol-Valcroze). Dans Les Gauloises bleues (1968), il a le plaisir de donner la réplique à son amie Annie Girardot (il la retrouvera dès l'année suivante), comme plus tard à Jean-Paul Belmondo dans L'Alpagueur.

Le rôle-titre de La Bande à Bonnot est une manière de sacre en 1969. Il s'impose en vedette ou second rôle de films virils signés par Yves Boisset, William Friedkin, Daniel Duval, José Giovanni, Roger Hanin, Raoul Coutard, associé ou opposé à des comédiens tels que Bernard Blier, Michel Piccoli, Charles Vanel, Jacques Brel, Jean-Louis Trintignant, Maurice Ronet, Roy Scheider, Giuliano Gemma et Jacques Perrin. Marlène Jobert, Marie-Christine Barrault, Fanny Cottençon, Miou-Miou, Claudia Cardinale, Catherine Alric tempèrent de leur présence cet univers d'hommes. D'un autre côté l'acteur diversifie ses collaborations : Patrice Chéreau, Claude Lelouch, Claude Sautet, Claude d'Anna, Anne-Marie Miéville jalonnent son parcours. Résistant (Rol-Tanguy) dans Paris brûle-t-il ? de René Clément, jésuite dans Anthracite d'Édouard Niermans, il interprète en 1984 Le Matelot 512 de René Allio aux côtés de Dominique Sanda.

Depuis, Falsch de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, De bruit et de fureur et Noce blanche de Jean-Claude Brisseau, Tumultes, de Bertrand Van Effenterre, Sous le sable de François Ozon, où il est le mari disparu de Charlotte Rampling, Mon père, il m'a sauvé la vie de José Giovanni ont chaque fois témoigné de l'exigence et du talent de l'acteur de cinéma.

Télévision

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Tombe de Bruno Cremer au cimetière du Montparnasse (division 26).

Crémer tourne pour la première fois pour le petit écran en 1979. Sa carrière de séducteur s'épanouit à partir de Une page d'amour d'Élie Chouraqui d'après Émile Zola, dont il partage l'affiche avec Anouk Aimée ; suivent deux téléfilms signés Jean Chapot et Nelly Kaplan où il est associé avec Françoise Fabian et Krystyna Janda ou encore Le Regard dans le miroir avec Aurore Clément.

Crémer s'illustre dans des réalisations signées Peter Kassovitz (L'Énigme blanche avec Jean Rochefort, Bulle Ogier et Claude Rich, Opération Ypsilon), Laurent Heynemann (Le Pays du soleil levant avec Fanny Ardant, Ceux de la soif d'après Georges Simenon aux côtés de Mimsy Farmer) ou encore Christian de Chalonge (un épisode de Les dossiers secrets de l'inspecteur Lavardin avec Jean Poiret). Il a aussi pour partenaire Gérard Lanvin dans La Traque, de Philippe Lefebvre et travaille régulièrement en Italie (série La Pieuvre).

En 1983 il incarne Sade et Josephine Chaplin joue la femme du terrible marquis, puis en 1989, dans L'Été de la Révolution, il personnifie Louis XVI et Brigitte Fossey interprète Marie-Antoinette.

À partir de 1991 Bruno Cremer reprend à la télévision le rôle du commissaire Maigret (d'abord proposé à Julien Guiomar) dans un style proche de Raymond Souplex. En 2005, après cinquante-trois épisodes, sa voix doit être doublée par celle de Vincent Grass dans Maigret et l'Étoile du Nord, le dernier épisode de la série : atteint d'un grave cancer à la gorge, il décide alors d'arrêter son métier.

Vie privée

Il a trois enfants, un fils, l'auteur Stéphane Crémer<ref name="En_24_heures_2010-08-09" />, d'un premier mariage avec une comédienne du Conservatoire devenue antiquaire et, à la suite de quinze ans de célibat, période pendant laquelle il vit à l'hôtel<ref name="Paris_Match_2010-08-13">Modèle:Lien web.</ref>, deux filles (Constance et Marie-Clémentine) de Chantal Hillion, psychiatre<ref name="En_24_heures_2010-08-09" />, son épouse depuis décembre 1984<ref name="note1"/>. Sa famille et celle de son frère, Georges-Alfred Crémer<ref>Modèle:Article</ref> et universitaire ont un lien fort avec le Morbihan, son lieu de vacances habituel<ref name="Le_Télégramme_2010-08-10"> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2000, Bruno Cremer écrit Un certain jeune homme, un livre autobiographique qui s'arrête à la mort de son père, quarante ans auparavant.

Décès

Le 9 août 2010, France Degand, son agent, annonce à l'AFP sa mort des suites d'un cancer de la langue et du pharynx, imputé au tabac<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Télématin, journal de 7h, 9 août 2010.</ref>, le Modèle:Date, dans un hôpital parisien du 14e arrondissement de Paris<ref name="BJMC"/>. Le 13 août 2010, il est inhumé au cimetière du Montparnasse après des obsèques au goût de sa famille (brefs éloges par les intimes, musiques à la guitare…), en l'église Saint-Thomas-d'Aquin à Paris, en présence notamment de ses amis du conservatoire, Jean-Paul Belmondo, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle, et encore de Niels Arestrup, Jacques Perrin, Monique Chaumette, Pierre Schoendoerffer, Jean-Claude Brisseau, Jacques Spiesser<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Paris_Match_2010-08-14">Modèle:Lien web.</ref>, entre autres.

Théâtre

Filmographie

Cinéma

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Télévision

Série télévisée Maigret

Adaptation de l'œuvre de Georges Simenon. Modèle:Nobr, de nombreux réalisateurs successifs. Modèle:Article détaillé Modèle:Colonnes

Publication

Distinctions

Récompenses

Décorations

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Notes et références

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Liens externes

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