Claude Rich

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Claude Rich, né le Modèle:Date de naissance à Strasbourg (Bas-Rhin) et mort le Modèle:Date de décès à Orgeval (Yvelines), est un acteur français<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="figaro110" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il a notamment reçu deux César, celui du meilleur acteur en 1993 pour Le Souper et un César d'honneur en 2002.

Biographie

Enfance, formation et débuts

Claude Rich passe les premières années de sa vie à Strasbourg, jusqu'en 1935, puis il emménage avec sa mère et ses trois frères et sœurs à Paris, au 95, boulevard Saint-Michel<ref>Le bel été 96 de Claude Rich, sur lavie.fr, 12 septembre 1996.</ref> après la mort de son père, ingénieur de métier, victime à 40 ans de la grippe<ref>Claude Rich. L’« acteur souriant », sur liberation.fr, 23 novembre 2011</ref>,<ref name="Fig">Armelle Héliot, « Claude Rich, l'éternité d'un gentilhomme », Le Figaro, samedi 22 juillet 2017, page 13.</ref>. Sa mère espère qu'il deviendra prêtre, et bien qu'il ne choisisse pas la voie de la prêtrise, elle ne lui en tiendra pas rigueur, car elle-même ayant voulu être sculptrice, elle l'aidera beaucoup dans son désir d'être acteur. La foi de sa mère laissera néanmoins des traces, car son père étant d'origine alsacienne et sa mère d'origine bordelaise, il se définit comme chrétien-alsacien<ref name="a">Modèle:Article</ref>,<ref>Claude Rich, La Traversée du miroir, Institut national de l'audiovisuel, 4 septembre 2011</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, vers 1943-1944, il vit aussi en pension à Neauphle-le-Vieux, à l’École du Gai Savoir de Michel Bouts où sa passion du théâtre est née<ref name="Fig"/>. Pendant que son frère est engagé dans la [[1re armée (France, 1944-1945)|Modèle:1re]] de de Lattre, Claude Rich assiste à la Libération de Paris<ref>Modèle:Article</ref>.

Il commence à travailler comme employé de banque<ref name="a" />, suit en parallèle les cours Dullin, le Centre d'Art Dramatique de la rue Blanche, et intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, promotion de 1953 dont il sort avec le deuxième prix<ref>Modèle:Lien web.</ref> (par ailleurs, aucun premier prix n'est décerné cette année-là<ref name="Fig"/>). C'est là qu'il se lie d'amitié avec plusieurs élèves qui deviendront tous d'illustres acteurs : Jean Rochefort, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer. Ensemble ils forment ce qui fut appelé la « bande du Conservatoire ».

Carrière

Claude Rich fait ses débuts au théâtre de la Renaissance, et participe au film Les Grandes Manœuvres de René Clair, ce qui lance sa carrière cinématographique en 1955.

Fichier:Aïda Carange et Claude Rich.jpg
Claude Rich lors du tournage de Paris brûle-t-il ? en 1965.

Il interprète fréquemment des rôles secondaires de jeune premier dans les années 1960, notamment en donnant la réplique à Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs (1963) de Georges Lautner ou à Louis de Funès dans Oscar (1967). En 1968, Alain Resnais lui propose l'un des plus grands rôles de sa carrière dans le film de science-fiction Je t'aime, je t'aime, dans lequel il interprète un homme voyageant dans son passé après une tentative de suicide. Le réalisateur l'a choisi pour son timbre de voix qu'il apprécie particulièrement<ref>Modèle:Article, repris dans le livret de l'édition DVD du film Je t'aime, je t'aime.</ref>.

Durant les décennies 1970 et 1980, il retourne à sa passion première, le théâtre, notamment dans Hadrien VII pour lequel il est récompensé par le Prix du Syndicat de la critique, ainsi que dans un passage très remarqué à la Comédie-Française pour le rôle-titre de Lorenzaccio d'Alfred de Musset, mis en scène par Franco Zeffirelli (1976). Cela ne l'empêche pas d’apparaître plusieurs fois sur grand écran, notamment dans La Femme de Jean (1974) dans un rôle atypique, Adieu poulet (1975), Le Crabe-Tambour (1977) et La Guerre des polices (1979).

En 1989, il joue Talleyrand dans la pièce Le Souper de Jean-Claude Brisville, aux côtés de Claude Brasseur. L’adaptation cinématographique de cette pièce lui permet d'effectuer un retour en force au cinéma en 1992. Sa prestation sera récompensée par le César du meilleur acteur en 1993.

Pour la télévision, Claude Rich tourne peu : sous le faux air d'un diplomate américain marié à Claude Jade, mais secrètement un agent secret dans le feuilleton Le grand secret (1989) ; dans La Vérité en face (1993) il incarne aux côtés de Danielle Darrieux un ancien membre de la Résistance soupçonné d'avoir parlé sous la torture ; son rôle de Léon Blum dans Thérèse et Léon de Claude Goretta avec Dominique Labourier ; sans oublier son portrait d'un psychiatre célèbre, le professeur Silberstein, aux côtés de Maruschka Detmers dans Clarissa de Jacques Deray.

Il collabore à de nombreux films historiques, dont Le Colonel Chabert (1994), La Fille de d'Artagnan (1994) qui lui vaut d'être nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle, Le Bel Été 1914 (1996) ou encore Capitaine Conan (1996).

Lors de la Berlinale 1996, il est membre du jury.

Il ne dédaigne pas pour autant les productions plus grand public, notamment dans les comédies La Bûche en 1999, qui lui vaut d'être de nouveau nommé pour le César du meilleur acteur dans un second rôle, ou encore Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) où il interprète le druide Panoramix.

Acteur au sourire malicieux et à la voix reconnaissable entre toutes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il multiplie les apparitions au cinéma dans les années 2000, notamment dans Le Coût de la vie (2003), Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2004), Le Mystère de la chambre jaune (2003), Le Cou de la girafe (2004), Président (2006), Le crime est notre affaire (2008).

Il est récompensé par un César d'honneur en 2002, pour l'ensemble de sa carrière.

Fichier:Claude Rich Cardinal Mazarin Le Diable rouge Théâtre Montparnasse.jpg
Claude Rich sur scène en 2009, à la fin d'une représentation de la pièce Le Diable rouge.

Durant cette décennie, il se fait par ailleurs beaucoup remarquer sur le petit écran pour ses interprétations ambitieuses de personnages historiques tels que Galilée dans Galilée ou l'Amour de Dieu au côté de son copain de Conservatoire Jean-Pierre Marielle, Voltaire dans Voltaire et l'Affaire Calas (2007).

Il est à nouveau nommé en 2009 pour le César du meilleur acteur dans un second rôle grâce à son interprétation dans le film de François Dupeyron Aide-toi, le ciel t'aidera.

En 2012, il incarne le père de Jean-Pierre Bacri, président de section du Conseil d'État, homme précieux et autocentré, dans la comédie de mœurs Cherchez Hortense ; cela lui vaut une nomination pour le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2013.

Mais c'est au théâtre qu'il consacre l'essentiel de son énergie et de son talent, dans ses dernières années, avec deux pièces d'Antoine Rault mises en scène par Christophe Lidon, Le Diable Rouge (2008-2009) et L'Intrus (2011-2012).

En 2015, il se produit pour la dernière fois au cinéma dans le film d'Alain Choquart, Lady Grey<ref name="lemonde_21/7/2017">Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

En 1957, il fait l'acquisition d'une maison à Orgeval dans les Yvelines. Il se marie le Modèle:Date- avec l'actrice Catherine Renaudin (1932-2021) à Paris. Le couple aura deux filles, Delphine, comédienne, et Natalie Rich-Fernandez, peintre. Ils ont un fils adoptif, Rémy (adopté après la mort de son père, le comédien Bernard Noël<ref name="Fig"/>).

Catholique, il se rend à la messe chaque dimanche mais se voit comme un Modèle:Citation<ref name="a"/> et déclare : Modèle:Citation<ref>Valeurs actuelles, 21 janvier 2006.</ref>. Il dit avoir prié pour jouer un rôle dans une pièce où Dieu serait évoqué<ref name="a"/> mais ne veut pas jouer de rôles militants : Modèle:Citation

En décembre 2006, il signe un manifeste de « soutien total » à Benoît XVI et pour que puisse être célébrée la messe tridentine, [considérant] Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Mort

Fichier:1 rich.jpg
Claude Rich devant le théâtre d'Uccle en 2007.

Claude Rich meurt le Modèle:Date- des suites d'un cancer à son domicile en région parisienne à l'âge de 88 ans<ref name=figaro110>Armelle Heliot, « Claude Rich, le gentilhomme du théâtre et du cinéma, est mort », Le Figaro.fr, 21 juillet 2017.</ref>,<ref name="lemonde_21/7/2017"/>. Ses obsèques ont eu lieu le Modèle:Date- en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Orgeval dans les Yvelines, là où il est ensuite inhumé, en présence de nombreuses personnalités du cinéma et du théâtre.

Hommage

Son nom a été donné à un espace culturel de la commune alsacienne de Masevaux, inauguré en sa présence en 2004<ref>Espace Claude Rich - Masevaux, jds.fr.</ref>. En novembre 2022, Orgeval inaugure à son tour un espace culturel portant son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Théâtre

Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

Années 2000

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Filmographie

Cinéma

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Télévision

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Box-office


Films à plus de 2 millions d'entrées (par ordre décroissant)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Film Année Réalisateur Entrées
Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre 2002 Alain Chabat Modèle:Nombre
Oscar 1967 Édouard Molinaro Modèle:Nombre
Les Grandes Manœuvres 1955 René Clair Modèle:Nombre
Le Nom de la rose 1986 Jean-Jacques Annaud Modèle:Nombre
Paris brûle-t-il ? 1966 René Clément Modèle:Nombre
Les Tontons flingueurs 1963 Georges Lautner Modèle:Nombre
Ni vu, ni connu 1958 Yves Robert Modèle:Nombre
Tout l'or du monde 1961 René Clair Modèle:Nombre
Le Caporal épinglé 1962 Jean Renoir Modèle:Nombre

Distinctions

Récompenses

[[Fichier:Claude Rich Césars 2013.jpg|vignette|upright=0.8|Claude Rich en 2013 à la [[38e cérémonie des César|Modèle:38e des César]].]]

Nominations

Décorations

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Documentaire

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

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