Bertrand Tavernier

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Bertrand Tavernier est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français, né le Modèle:Date de naissance à Modèle:Arrondissement, et mort le Modèle:Date de décès à Sainte-Maxime (Var).

De 1982 (année de sa création) à sa mort, il a également été président de l'Institut Lumière.

Fils de l'écrivain et résistant lyonnais René Tavernier, il fut d'abord assistant-réalisateur, attaché de presse (notamment pour Stanley Kubrick) et critique avant de passer à la mise en scène avec L'Horloger de Saint-Paul, son premier succès critique, à l'origine d'une longue collaboration avec l'acteur Philippe Noiret (Que la fête commence..., Le Juge et l'Assassin, Coup de torchon, La Vie et rien d'autre, La Fille de d'Artagnan).

Éclectique, il a abordé plusieurs genres cinématographiques, de la comédie dramatique (Un dimanche à la campagne, Daddy nostalgie) au film de guerre (Capitaine Conan) en passant par le film historique (Laissez-passer, La Princesse de Montpensier) ou le polar (L.627, L'Appât). Plusieurs de ses films ont été récompensés, en France et à l'étranger (dont Autour de minuit qui remporta un Oscar et fut nommé aux Golden Globes).

Il est le père du réalisateur et comédien Nils Tavernier et de la romancière Tiffany Tavernier.

Biographie

Origines familiales et débuts

Bertrand René Maurice Tavernier naît le Modèle:Date- dans le Modèle:Arrondissement<ref name="Hommage France3 Regions">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> de René Tavernier, poète, et de Geneviève Dumond (1918-2002).

Son père, fondateur de la revue Confluences, publia sous l'Occupation de grandes plumes comme Paul Éluard et Louis Aragon<ref>Voir la page du Ciné-club de Caen.</ref> ; ce dernier vécut pendant la Seconde Guerre mondiale avec son épouse Elsa Triolet au premier étage du domicile des Tavernier. Selon Bertrand Tavernier, c'est pour sa mère, Geneviève Dumond, que fut écrit l'un des plus beaux poèmes d'Aragon, Il n'y a pas d'amour heureux<ref>Interview de B. Tavernier par Laurent Ruquier dans l'émission On va s'gêner du 31 janvier 2013 à Angoulême.</ref>.

Plus tard, en 1965, en tant qu'attaché de presse de Jean-Luc Godard, Bertrand Tavernier invita Aragon à voir Pierrot le Fou dont le poète fit l'éloge à travers un article devenu fameux, « Qu'est ce que l'art, Jean-Luc Godard » dans les Lettres françaises<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au sujet de son enfance : Modèle:Citation bloc

Modèle:Quand, le premier film qui le marque est Dernier Atout<ref>Voyage à travers le cinéma français.</ref>. Au sujet de cette passion débutante, il déclare en 2016 : Modèle:Citation<ref name="Hommage France3 Regions"/>.

Ses parents quittent Lyon pour Paris en 1950 car René Tavernier est un mauvais gestionnaire et sa revue Confluences ne marche plus<ref name="L'Horloger de Saint-Paul"/>,<ref name="LeMonde 2021"/>. Comme il le montrera tout sa vie, il n'est jamais vraiment parti de la ville : Modèle:Citation<ref name="Hommage France3 Regions"/>. Ses parents envoient leur jeune fils trois ans en pension à l'école Saint-Martin-de-France dirigée par la congrégation des Oratoriens où il fait l'expérience du sadisme et de l'humiliation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire, il entame des études de droit à la Sorbonne où il fonde avec des amis l'Étrave, revue d'étudiants sur le cinéma<ref name="CNC Hommage"/>. Passionné de cinéma depuis l'âge de douze ans, il a notamment fréquenté la cinémathèque, fondé avec Yves Martin et Bernard Martinand en 1961 un ciné-club, le Nickel Odéon, pour promouvoir le cinéma de genre hollywoodien (westerns, films noirs, comédies musicales)<ref name=PhRouyer/>. Il commence à gagner sa vie en faisant des piges pour Télérama puis devient critique à Cinéma<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=Calindex/>.

Il fait ses débuts dans le cinéma comme assistant de Jean-Pierre Melville dans Léon Morin, prêtre, Modèle:Référence nécessaire<ref name="CNC Hommage"/>.

Il est également attaché de presse à plein temps entre 1964 et 1974<ref>Modèle:Lien web.</ref>, notamment pour Stanley Kubrick sur 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968), Orange mécanique (1971) et Barry Lyndon (1975). Il a raconté lui avoir envoyé ce télégramme de démission<ref>Stanley Kubrick – L’homme invisible, Les Inrocks, par Olivier Père, 24 mars 1999.</ref>,<ref>Stanley Kubrick : perfection et obsession, 6 octobre 2018, See mag.</ref> : « En tant que cinéaste vous êtes un génie, mais dans le travail, vous êtes un crétin » (As a director, a creator, you are a genius, but in the work, you are an imbecile)<ref>Modèle:YouTube.</ref>.

Critique de cinéma, chroniqueur et cinéphile

Comme critique de cinéma, Bertrand Tavernier collabore dans les années 1960 à plusieurs revues : les Cahiers du cinéma, Cinéma, Positif, Modèle:Référence nécessaire<ref name="CNC Hommage"/>. Pendant ces années-là, il est l'un des premiers à interviewer des réalisateurs étrangers et analyser thématiquement leurs filmographies<ref>Tavernier B., Amis américains, entretiens avec les grands auteurs d'Hollywood, Arles, Institut Lumière/Actes Sud, 2008, Modèle:P..</ref>. Outre les metteurs en scène connus, tels John Ford, Raoul Walsh ou John Huston, il a contribué à faire connaître en France Delmer Daves, André de Toth ou Budd Boetticher (dont il programmait les films avec son ciné-club, le Modèle:Citation) et participa, entre autres avec Martin Scorsese, à la redécouverte de l’œuvre de Michael Powell.

Cinéphile passionné, il écrit plusieurs ouvrages importants sur le cinéma américain notamment, 30 ans de cinéma américain et 50 ans de cinéma américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>, écrits en collaboration avec Jean-Pierre Coursodon, deux ouvrages considérés comme des références. Il donne également de nombreuses conférences et participe régulièrement à des bonus DVD.

Le Modèle:Date-, il publie grâce à la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques) et son directeur général Pascal Rogard, sa première chronique sur son blog appelé « dvdblog »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces chroniques lui permettent de mettre en avant les films de patrimoine qu'il aime, sortis en DVD ou Blu-ray, ainsi qu'à l'occasion ses coups de cœurs littéraires et musicaux. Il répond et échange par ailleurs dans les commentaires avec de multiples cinéphiles passionnés comme lui constituant ainsi une source unique de discussions et débats sur le cinéma et la cinéphilie. Il tiendra ces chroniques jusqu'à son décès : une dernière chronique posthume qu'il avait lui-même préparée sera d'ailleurs publiée et introduite d'un hommage de la SACD le Modèle:Date-.

En tant que chroniqueur, il participe, en 2006, à la dernière saison de l'émission de radio hebdomadaire Cinéfilms sur France Inter<ref>Voir sur franceinter.fr.</ref>,<ref>« La der de “Cinéfilms” » sur leparisien.fr.</ref>.

En Modèle:Date-, il accepte d'être parrain de l'émission Printemps du polar diffusée sur Arte<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit d'un cycle de 12 célèbres polars dont il fait la présentation de six d'entre eux : Serpico, Chinatown, Quai des Orfèvres, Classe tous risques, Pour toi j'ai tué et son propre film L.627.

Réalisateur et producteur

Modèle:... Modèle:Article détaillé Modèle:Bloc citation En 1963, puis en 1964, il réalise un segment pour les films à sketches Les Baisers et La Chance et l'Amour<ref name="LeMonde 2021"/>.

Il sort son premier long métrage en 1974, L'Horloger de Saint-Paul, d'après le roman L'Horloger d'Everton de Georges Simenon paru en 1954<ref name="L'Horloger de Saint-Paul">Modèle:Lien web</ref>. Pour l'écriture du scénario, il s'associe à Jean Aurenche et Pierre Bost<ref name="L'Horloger de Saint-Paul"/>. Ce premier essaie est un succès, le film dépasse le million d'entrées et reçoit le prix spécial du jury durant la Berlinale 1974 ainsi que le prix Prix Louis-Delluc<ref name="L'Horloger de Saint-Paul"/>. Le film marque également la première collaboration avec l'acteur Philippe Noiret, ce dernier tournera en tout dans huit films du cinéaste espacés sur 20 ans<ref name="L'Horloger de Saint-Paul"/>. Si l'action du roman se déroule aux États-Unis, Tavernier décide de délocaliser son intrigue dans sa ville natale, trouvant que Modèle:Citation, comme il le déclare à la sortie du film et qu'il ne cessera de prouver durant toute sa carrière de réalisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Son deuxième long métrage, le film historique Que la fête commence... sorti en 1975, montre déjà son envie de parcourir les différents genres du cinéma<ref name="Que la fête commence">Modèle:Lien web</ref>. Le film parle notamment de la conspiration de Pontcallec durant la Régence<ref name="Que la fête commence"/>. Le cinéaste retrouve Philippe Noiret qui campe Philippe d'Orléans et Jean Rochefort dans le rôle de l’abbé Dubois, tandis que Jean-Pierre Marielle vient compléter le trio dans le rôle du marquis de Pontcallec<ref name="Que la fête commence"/>. Lecteur assidu passionné d'Histoire, il parle de son intérêt pour le Régent : Modèle:Citation<ref name="QLFC INA"/>. Le film obtient le prix Méliès, ainsi que plusieurs nominations durant la 1re cérémonie des César<ref name="QLFC INA">Modèle:Lien web</ref>. Parmi les quatre Césars glanés, Bertrand Tavernier remporte celui du meilleur réalisateur et partage celui du meilleur scénario original ou adaptation avec Jean Aurenche<ref name="QLFC INA"/>.

La même année, il fonde sa société de production Little Bear<ref name="CNC Hommage">Modèle:Lien web</ref>.

En 1976, Bertrand Tavernier réalise le film de procès Le Juge et l'Assassin, inspiré de la vie du tueur en série Joseph Vacher<ref name="LJELA">Modèle:Lien web</ref>. Si Tavernier retrouve Philippe Noiret dans le rôle du juge, l'assassin est quant à lui campé par Michel Galabru<ref name="LJELA"/>. Durant la 2e cérémonie des César, ce dernier est sacré dans la catégorie du meilleur acteur, tandis que la paire Bertrand Tavernier-Jean Aurenche remporte une nouvelle fois le César du meilleur scénario original ou adaptation<ref name="LJELA"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir de 1982, il devient le président de l'Institut Lumière créée la même année à Lyon, Bernard Chardère en étant le directeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2013, il sort son dernier long-métrage de fiction, à savoir Quai d'Orsay, d'après la bande dessinée de Christophe Blain et Abel Lanzac<ref name="Premiere:1">Modèle:Lien web</ref>. Le film est un succès critique en France ainsi qu'à l'international<ref name="Premiere:1"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2016, il sort le documentaire Voyage à travers le cinéma français de plus de 3h10, dans lequel il revient sur le cinéma français<ref name="VATLCF">Modèle:Lien web</ref>. Pour Télérama, il revient sur la nécessité de montrer ce genre de documentaire : Modèle:Citation<ref name="Entrevue Télérama 2016">Modèle:Article.</ref>. Dans la même veine, il conçoit la série documentaire Voyages à travers le cinéma français, composée de huit épisodes de 52 minutes qui sont diffusés sur la chaine France 5<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Contre la coupure publicitaire

En Modèle:Date-, Bertrand Tavernier prend la tête d'un mouvement de contestation composé de réalisateurs<ref name="Le Conseil d'État face à un choix embarrassant">Modèle:Lien web - M. Bertrand Tavernier, tête de file du mouvement de contestation des réalisateurs.</ref>. Afin de protester contre le « saucissonnage des films » par la publicité sur La Cinq, il renvoie sa médaille de chevalier des Arts et Lettres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À la suite des élections législatives de mars 1986, la droite revient au pouvoir. La Cinq est autorisée à continuer à émettre mais doit immédiatement cesser de diffuser des films de cinéma<ref name="le monde Notre inépuisable besoin d'images3">Modèle:Lien web - Depuis que les cinéastes ont obtenu gain de cause, elle ne diffuse plus de films. Chefs-d'œuvre et nanars ne risquent plus d'être dénaturés par un saucissonnage publicitaire qui ne gêne pas les feuilletons, puisqu'ils sont conçus pour. Plus rien d'ailleurs ne gêne les feuilletons dans les programmes d'été dont les jeux ont disparu.</ref>. Dès le dimanche Modèle:Date-, un téléfilm remplace le film prévu et les films programmés ultérieurement voient leur case réattribuée à des séries ou téléfilms. Pour pallier ce manque de longs-métrages, la chaîne achète des mini-séries de prestige <ref name="le monde Pierre le Grand">Modèle:Lien web - La partie a repris de plus belle à l'occasion du marché des programmes à Cannes. Privée de films par la décision du Conseil d'État, la 5 ne peut survivre qu'en programmant des feuilletons et des séries de prestige. La 5 a emporté haut la main « Pierre le Grand », une minisérie de prestige et a acheté quelques autres programmes boudés par le club d'Antenne 2.</ref>. En décembre de la même année, La Cinq est autorisée, de nouveau, à diffuser des films de cinéma.

En 1992, il dit avoir été blacklisté par La Cinq et TF1 : Modèle:Citation bloc

Procès de Jean-Claude Brisseau

Auditionné lors du procès de Jean-Claude Brisseau pour harcèlement sexuel, Bertrand Tavernier met en cause les essais organisés par ce dernier avec des comédiennes pour préparer son film Choses secrètes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'actrice Noémie Kocher, plaignante, se confie auprès de lui et indique avoir Modèle:Citation<ref name="MediapartBrisseau">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vie privée

Bertrand Tavernier est le père de Nils Tavernier, également réalisateur, mais aussi comédien, et de la scénariste et romancière Tiffany Tavernier, tous deux issus de son mariage avec Colo Tavernier. Volker Schlöndorff<ref>Modèle:Article.</ref> est devenu le parrain de son fils : il avait connu Tavernier lorsqu'ils fréquentaient tous deux le lycée Henri-IV.

En 2005, Bertrand Tavernier épouse en secondes noces Sarah Tavernier.

Mort

Depuis son enfance, Bertrand Tavernier est un hôte assidu de Sainte-Maxime dans le Var, résidant dans la villa familiale<ref>« Bertrand Tavernier généreux cinéphile », sur varmatin.com, consulté le 25 mars 2021.</ref>, où il meurt le Modèle:Date-<ref name="LeMonde 2021">Modèle:Article.</ref>,<ref name=":0" /> d'une pancréatite dont il est atteint depuis quelques années<ref>Modèle:Article.</ref>. Ses obsèques ont lieu le Modèle:Date- dans l'intimité familiale, suivies de la crémation puis de l'inhumation dans le cimetière de la ville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Hommages

Filmographie

Modèle:Section à sourcer Il se démarque des réalisateurs de sa génération par la volonté de redonner une place primordiale à une narration passée à la trappe à la fin des années 1950. Il redonne ainsi leur chance à de grands scénaristes et dialoguistes restés sur le bord du chemin, principalement à Jean Aurenche et Pierre Bost (les « bêtes noires », avec le réalisateur Claude Autant-Lara, de François Truffaut dans son fameux article « Une certaine tendance du cinéma français »).

Grand cinéphile, il fait redécouvrir des auteurs comme Jean Devaivre dont il adapte l'autobiographie dans son film Laissez-passer. Si son goût le porte parfois vers les films à costumes, il ne s'éloigne jamais des préoccupations contemporaines et son art reste profondément enraciné dans notre époque.

Tavernier exprime, au gré de ses films, son aversion contre les injustices, son engagement contre la guerre, le racisme, les côtés sombres du colonialisme, la peine de mort et son combat contre les travers de nos sociétés contemporaines : délinquance, violence, chômage, misères physique et affective, voyeurisme, drogue, Modèle:Référence nécessaireModèle:Etc.<ref name="LeMonde 2021"/>,<ref name="CNC Hommage"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certains longs métrages plus apaisés ou nostalgiques sont, à plusieurs reprises, imprégnés de la figure du père<ref name="LeMonde 2021"/> ou du temps qui passe et que l'on ne peut retenir (Un dimanche à la campagne, Daddy nostalgie).

Pour le réalisateur, la musique n'est jamais comme plaquée et fait toujours corps avec l'image. Dans ses premiers films tout particulièrement, une importante scène musicale ponctue le film et annonce un drame imminent : un chanteur des rues (Le Juge et l'Assassin), la scène de la guinguette (Un dimanche à la campagne)Modèle:Etc.

Ses amitiés et fidélités professionnelles donnent aussi un certain ton à son cinéma : les scénaristes Modèle:Référence nécessaire et son frère le compositeur Philippe Sarde<ref name="Compositeurs">Modèle:Lien web</ref>. Pour la musique, on peut également citer l'auteur-compositeur-interprète Marc Perrone mais aussi Antoine Duhamel<ref name="Compositeurs"/>. Devant sa caméra, on retrouve fréquemment les acteurs et actrices Philippe Noiret, Philippe Torreton et Charlotte Kady, puis plus tard, Jacques Gamblin<ref name="L'Horloger de Saint-Paul"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Paradoxalement, sa filmographie, aux sujets et aux traitements très divers, reste tiraillée entre sa défense pour un cinéma français fort et indépendant et sa fascination pour une certaine culture nord-américaineModèle:Refnec.

Producteur, sa société se nomme Little Bear, il exerce aussi des activités associatives comme celle de président de l'institut Lumière à Lyon<ref name="CNC Hommage"/>,<ref>Bertrand Tavernier sur Lumiere.org.</ref>.

Réalisateur

Cinéma

Modèle:Colonnes

Télévision

Scénariste

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Dialoguiste

Production

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Acteur ou intervenant

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Publications

En 1970, Bertrand Tavernier publie avec Jean-Pierre Coursodon 30 ans de cinéma américain (éd. C.I.B.), qui est considéré par beaucoup de cinéphiles comme la bible française sur ce sujet. L'ouvrage connaît une nouvelle édition en 1991 sous le titre 50 ans de cinéma américain (éd. Nathan), puis est révisé et mis à jour en 1995 (éd. Nathan, Modèle:Coll.) sous le même titre. Lors des rééditions, les notules de la précédente édition sont conservées, avec des évolutions en fonction de l'évolution de la filmographie, de la disponibilité en vidéo ainsi que de nombreuses réévaluations critiques, surtout sur le trio très éreinté George Stevens-William Wyler-Fred Zinnemann.

En Modèle:Date-, il annonce dans les commentaires de son blog préparer une troisième édition sous le titre de 70 ans de cinéma américain. Le projet change et devient 100 ans de cinéma américain qui est annoncé après son décès comme devant être publié début 2022 par Thierry Frémaux aux éditions Actes Sud.

En 2013, il crée et dirige par ailleurs chez Actes Sud une nouvelle collection appelée L'Ouest, le vrai. Il s'agit d'une collection de romans permettant de faire découvrir au grand public les véritables origines des westerns les plus connus comme La Captive aux yeux clairs et L'Aventurier du Rio Grande à travers des auteurs qu'il remet en avant... Il la présente ainsi : « La série L'Ouest, le vrai veut faire redécouvrir ces auteurs aujourd'hui oubliés ou méconnus (du moins en France), dans des traductions inédites. Tout à la fois films et livres, j'ai choisi ces romans pour l'originalité avec laquelle ils racontent cette époque, pour leur fidélité aux événements historiques, pour leurs personnages attachants, le suspense qu’ils créent… mais aussi pour leur art d'évoquer des paysages si divers dont leurs auteurs sont amoureux : Dakota, Oregon, Texas, Arizona, Utah, Montana… l'Ouest, le vrai, quel irrésistible dépaysement !... »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il en assure pour chacun des romans la préface ou la postface. La collection atteint une vingtaine de titres dont le dernier de son vivant est publié en début d'année 2021 : Les Pionniers d'Ernest Haycox. Cette parution sera l'occasion de sa dernière apparition médiatique dans un petit documentaire réalisé par Arte en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ouvrages

Articles

Bertrand Tavernier a publié de nombreux articles et entretiens tout au long de sa carrière, dans des revues telles que Présence du cinéma, Cinéma, les Cahiers du cinéma et Positif. Il confie à cette dernière un ultime texte en hommage à son ami et comédien Didier Bezace au printemps 2020<ref name=PhRouyer/>,<ref name=Calindex>Voir liste d'articles écrits par Bertrand Tavernier sur Calindex.eu.</ref>.

Distinctions

Cérémonie Année Catégorie Film Statut Source
César 1976 Meilleur film Que la fête commence... Modèle:Nom <ref name=Césarducinema>Modèle:Lien web.</ref>
Meilleure réalisation Modèle:Lauréat
Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec Jean Aurenche)
Modèle:Lauréat
1977 Meilleur film Le Juge et l'Assassin Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Nom
Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec Jean Aurenche)
Modèle:Lauréat
1981 Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec David Rayfiel)
La Mort en direct Modèle:Nom
1982 Meilleur film Coup de torchon Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Nom
Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec Jean Aurenche)
Modèle:Nom
1985 Meilleur film Un dimanche à la campagne Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Nom
Meilleure adaptation
(conjointement avec Colo Tavernier)
Modèle:Lauréat
1990 Meilleur film La Vie et rien d'autre Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Nom
Meilleure scénario original ou adaptation
(conjointement avec Jean Cosmos)
Modèle:Nom
1993 Meilleur film L.627 Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Nom
Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec Michel Alexandre)
Modèle:Nom
1997 Meilleur film Capitaine Conan Modèle:Nom
Meilleure réalisation Modèle:Lauréat
Meilleur scénario original ou adaptation
(conjointement avec Jean Cosmos)
Modèle:Nom
2011 Meilleure adaptation
(conjointement avec Jean Cosmos et François-Olivier Rousseau)
La Princesse de Montpensier Modèle:Nom
2014 Meilleure adaptation
(conjointement avec Antonin Baudry et Christophe Blain)
Quai d'Orsay Modèle:Nom
2017 Meilleur film documentaire Voyage à travers le cinéma français Modèle:Nom
Oscars 1983 Meilleur film en langue étrangère Coup de torchon Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
BAFTA 1985 Meilleur film en langue étrangère Un dimanche à la campagne Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
1990 La Vie et rien d'autre Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Festival de Cannes 1980 Palme d'or Une semaine de vacances Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
1984 Un dimanche à la campagne Modèle:Nom <ref name=Cannes1984>Modèle:Lien web.</ref>
Prix de la mise en scène Modèle:Lauréat
1990 Palme d'or Daddy nostalgie Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2010 La Princesse de Montpensier Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2016 L'Œil d'or Voyage à travers le cinéma français Modèle:Nom
Berlinale 1974 Ours d'or L'Horloger de Saint-Paul Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Grand prix du jury Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
1980 Ours d'or La Mort en direct Modèle:Nom
1995 L'Appât Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
1999 Ça commence aujourd'hui Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Prix FIPRESCI Modèle:Lauréat
Prix du jury œcuménique Modèle:Lauréat
Mention honorable Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2002 Ours d'or Laissez-passer Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2009 Dans la brume électrique Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Mostra de Venise 1986 Lion d'or Autour de minuit Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Prix Pasinetti Modèle:Lauréat
1992 Lion d'or L.627 Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2015 Lion d'or pour l'ensemble de la carrière Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Syndicat français de la critique de cinéma et des films de télévision 1975 Prix du meilleur film français Que la fête commence... Modèle:Lauréat <ref name=PhRouyer>Modèle:Lien web.</ref>
1981 Coup de torchon Modèle:Lauréat
1996 Capitaine Conan Modèle:Lauréat
Prix Louis-Delluc 1973 L'Horloger de Saint-Paul Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Article.</ref>
Lumières de la presse internationale 2014 Meilleur film Quai d'Orsay Modèle:Nom
Meilleure mise en scène Modèle:Nom
Meilleur scénario
(conjointement avec Antonin Baudry et Christophe Blain)
Modèle:Nom
2017 Meilleur documentaire Voyage à travers le cinéma français Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
Prix de l'Académie française 1990 Prix Jean-Le-Duc Pour l'ensemble de son œuvre cinématographique Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web.</ref>
2009 Prix René-Clair Modèle:Lauréat
Festival international du film de Saint-Sébastien 1996 Coquille d'or Capitaine Conan Modèle:Nom
Prix FIPRESCI Modèle:Lauréat <ref name=FIFSS1990>Modèle:Lien web</ref>
Prix de la solidarité Modèle:Lauréat
1999 Prix du public Ça commence aujourd'hui Modèle:Lauréat <ref name=FIFSS1990/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
2005 Prix TCM du public Holy Lola Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>
2013 Coquille d'or Quai d'Orsay Modèle:Nom <ref>Modèle:Lien web</ref>
Prix du jury pour le meilleur scénario
(conjointement avec Antonin Baudry et Christophe Blain)
Modèle:Lauréat <ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Danièle Bion, Bertrand Tavernier : cinéaste de l'émotion. Paris : Bibliothèque du cinéma, Modèle:Coll., 1984
  • Jean-Luc Douin, Tavernier. Paris : Mensuel cinéma, Modèle:Coll., 1988
  • Jean-Luc Douin Bertrand Tavernier. Paris : Ramsay, Modèle:Coll., 1999
  • Jean-Claude Raspiengeas, Bertrand Tavernier, Paris : Flammarion, 2001
  • Jean-Luc Douin, Bertrand Tavernier, cinéaste insurgé. Paris : Ramsay, Modèle:Coll., 2006
  • Jean-Dominique Nuttens, Bertrand Tavernier, Rome : Gremese, Modèle:Coll., 2009
  • Lynn Anthony Higgins, Bertrand Tavernier, Manchester University Press, Modèle:Coll., 2011
  • Michel Mourlet, « Tavernier, le regard droit », chapitre de L'Écran éblouissant, Presses universitaires de France, 2011
  • Thomas Pillard, Bertrand Tavernier - Un dimanche à la campagne, Neuilly : Atlande, Modèle:Coll., 2015
  • Modèle:Article
  • Positif, no 725-726 spécial Bertrand Tavernier, juillet-août 2021, Modèle:P.
  • Modèle:Ouvrage

Liens externes

Bases de données et notices

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail