Le climat à Tours est celui d'une grande partie ouest de la France : un climat tempéré océanique, caractérisé notamment par des températures atteignant rarement les extrêmes. Son éloignement de quelque Modèle:Unité de la côte Atlantique d'où proviennent la plupart des dépressions pourvoyeuses d'humidité le rend « dégradé » : moins de pluie, des écarts de températures plus francs entre saisons, à mesure que l'on s'éloigne vers l'est.
Au sein de la vallée de la Loire, le site de Tours est quelque peu atypique. À quelque six kilomètres à l'est de la ville, au lieu-dit Rochepinard sur la commune de Montlouis-sur-Loire, le plateau calcaire séparant la vallée de la Loire au nord, et celle du Cher au sud, s'efface pour laisser place à une vaste plaine alluviale commune (qui court sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à la confluence effective à Villandry). La largeur du lit majeur passe de Modèle:Unité face au bourg de Montlouis-sur-Loire, à plus de Modèle:Unité à la Ville-aux-Dames. Autant dans une perspective de mise en valeur agricole de ce vaste espace fertile (terres alluviales), que du point de vue du transit nord sud (possibilité de traverser 2 rivières importantes à la suite), le site se démarque.
Jusqu'à très récemment (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Tours, dont le développement initial a lieu sur une butte de la rive sud de la Loire (actuel secteur autour de la cathédrale) et également, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, autour de la basilique Saint-Martin (protégée à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'enceinte de Châteauneuf), était restée cantonnée « entre coteaux », au cœur de cette plaine alluviale commune (dit aussi lit majeur, ou encore « varenne », et dont l'altitude ne s'écarte jamais beaucoup de Modèle:Nobr). Désormais, depuis les annexions dans les années 1960, au nord de la Loire, des communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, et, au sud du Cher, du parc de Grandmont qui appartenait à la commune de Joué-lès-Tours, la ville s'étale également au-delà des coteaux, sur les plateaux (entre Modèle:Unité d'altitude).
Au cœur de l'environnement urbain, la Loire et son lit mineur offrent de vastes espaces naturels, hôtes notamment avec leurs nombreuses îles d'une riche faune. Souvent surnommée Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>L. Poirot-Delpech et Laurence Raineau, Pour une socio-anthropologie de l'environnement : Tome 2, Regards sur la crise économique, Éditions L'Harmattan, 2012, Modèle:P..</ref>,<ref>Dominique Desforges, La Touraine, La Renaissance du livre, 2003, Modèle:P..</ref>, elle est, comme la quasi-intégralité du territoire français, un espace que les humains n'ont cessé de modifier afin de tenter de s'affranchir de contraintes (tout en créant parfois de nouvelles). L'endiguement de son lit mineur visant à se prémunir des risques liés aux crues constitue un des nombreux exemples d'incidence humain sur cet espace.
L'habitat ancien pré-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} est regroupé au sein de deux noyaux, symétriques par rapport à la rue nationale, et constituant le "Vieux Tours" :
le quartier de la cathédrale Saint-Gatien, bâti sur les ruines de la cité originelle gallo-romaine, elle-même érigée sur une butte insubmersible de la varenne (plaine alluviale).
le quartier de Châteauneuf, né des fortifications protégeant le prestigieux lieu de pèlerinage chrétien au Moyen Âge, probablement entre 1050 et 1150. L'ensemble religieux autrefois appelé martinopole avait été édifié autour du tombeau de saint Martin, initialement posé sur un tertre rivé au fleuve. Dénaturé après la Révolution, l'ensemble collégial correspond approximativement à la basilique Saint-Martin et l'actuelle place Plumereau.
Vers l'est, jusqu'à la limite actuelle avec la ville de Saint-Pierre-des-Corps, et vers l'ouest jusqu'à la place Sainte-Anne à la Riche, on peut distinguer d'ancien faubourgs constitués parallèlement à la Loire, dans le prolongement de la ville.
On pourra également noter un troisième noyau pré-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} à l'endroit du quartier Paul-Bert, sur la rive nord de la Loire, au pied du coteau, entre le pont Wilson et le pont de fil. Ce quartier faisait face à la cité originelle de l'est, et était située au débouché nord du premier pont (près de l'emplacement du pont de fil).
D'importants secteurs de la ville furent détruits lors de la Seconde Guerre mondiale : par les frappes allemandes de 1940, ainsi que par les bombardements alliés annonçant la libération terrestre en 1944. Les incendies successeurs de ces pilonnages furent également dévastateurs. Elle ne fut pas reconstruite à l'identique, mais selon l'architecture typique de l'après guerre. Sur les secteurs plus symboliques que sont la rue nationale et la place Anatole France notamment, le style tourangeau traditionnel (toits d'ardoises, murs de tuffeau, cheminée en briques) inspira une adaptation moderne. Les architectes Jean Dorian et Pierre Patout conçurent le nouveau plan en damier (entre les rues de Jérusalem et président Merville à l'ouest, et la rue Voltaire à l'est) mis en chantier de 1950 à la fin de la décennie, et
Un axe rectiligne nord-sud (ancienne RN 10, originellement route royale d'Espagne) traverse le centre-ville de part en part. Il offre une perspective de Modèle:Nobr depuis le haut de la Tranchée en direction du sud : l'avenue de la Tranchée, le pont Wilson, la rue Nationale et l'avenue de Grammont s’enchaînent pour rejoindre l'autre coteau, jusqu'au pied du parc Grandmont.
Avant la Révolution il n’existait pas d’entité comparable à la commune. Le plus petit niveau d’administration était la paroisse.
Ainsi entre le {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 16 paroisses ont leur chef-lieu dans la ville de Tours. Parmi elles quatre s’étendent hors de la ville : La Riche-Extra, Saint-Étienne-Extra, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien-Extra.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle trois décrets successifs signés par l'archevêque de Tours suppriment cinq paroisses : d'abord le Modèle:Date Saint-Pierre du Chardonnet et Saint-Simple sont supprimées, puis le Modèle:Date Notre-Dame de l’Écrignole, Sainte-Croix disparaissent, enfin le Modèle:Date Saint-Denis n'est plus une paroisse<ref>Archives départementales</ref>.
Dix ans plus tard, le Modèle:Date, un décret de l’Assemblée Nationale établit une nouvelle circonscription des paroisses de la ville de Tours. Il en reste alors quatre :
Saint-Martin dont le territoire s'étend de la rue Nationale à la paroisse Notre-Dame-la-Riche ;
Notre-Dame-la-Riche pour le reste de la partie ouest de Tours jusqu’à la commune de La Riche, et
Saint-Symphorien au nord de la Loire.
Après la Révolution française, les communes proches de ce qu'on connait aujourd'hui sont créées. Le découpage est alors communal.
Un décret impérial du Modèle:Date change les frontières de la ville de Tours qui est délimitée d’avec Beaumont, La Riche, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Étienne, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien. Tours cède ainsi à Saint-Symphorien la partie ouest de l’Île-Aucard, qui sont à l'époque des terrains sans habitation. De son côté La Riche cède à Tours près de trois hectares<ref>Archives Nationales-F 2 II Indre-et-Loire 3, plan annexé à la minute</ref>.
Le Modèle:Date une loi fixe la fusion de Saint-Étienne-Extra d'avec la commune de Tours. Puis, le Modèle:Date, une loi délimite désormais les communes de Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps et Tours. Tours cède alors à Saint-Avertin le Parc-de-Grandmont et son château. Cette même partie reviendra à Tours en 1961 (par décret) avec deux nouveaux territoires de Saint-Avertin : le Parc des Expositions et le stade d’Honneur et ses annexes.
La dernière évolution date du Modèle:Date, lorsque sous l'impulsion du maire de Tours (Jean Royer), les communes de Saint-Symphorien et de Sainte-Radegonde-en-Touraine sont rattachées à celle de Tours (arrêté préfectoral).
Le plan de zonage 2010 de la ville de Tours définit trois grands secteurs de la ville : le nord de la Loire, le centre entre la Loire et le Cher et le sud du Cher<ref>Modèle:Lien web</ref>. Toutefois, les Conseils de la vie locale de Tours (les CVL sont des instances infra-communales qui sont une expression de démocratie participative) sont séparés en quatre territoires et prévoient un découpage différent entre le nord et le sud notamment<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ainsi, Tours-Nord est délimité au sud par la Loire alors que Tours-Sud s’étend au sud des boulevards Richard-Wagner, Winston-Churchill et Louis-XI. On trouve aussi Tours-Ouest, qui comprend les parties situées entre la Loire, la rue Nationale et l’avenue de Grammont ainsi que les boulevards Winston-Churchill et Louis-XI. Pour sa part, Tours-Est est délimité au nord par la Loire, à l’ouest par la rue Nationale et l’avenue de Grammont et au sud par le boulevard Richard-Wagner.
La Loire : bien que de nombreux noms de rues et quartiers fassent référence à une batellerie passée active, le « fleuve royal » n'est aujourd'hui plus adapté pour une navigation commerciale. Comme dans le reste du pays, la batellerie, le transport fluvial des marchandises s'est vu supplanté au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par le chemin de fer.
Le Cher : affluent de la Loire, il était navigable entre la confluence (à une vingtaine de kilomètres à l'ouest) et le canal du Berry jusqu'à ce que son cours soit modifié dans les années 1960 à l'occasion du chantier pharaonique qui verra sortir de terre les quartiers des rives du Cher et des Fontaines.
Le ruau Sainte-Anne : ancêtre occidental du canal des ducs de Berry, il reliait le Cher à la Loire selon l'axe qui délimite aujourd'hui Tours de sa voisine La Riche. Un unique pont au niveau de l'actuelle place Sainte-Anne permettait la jonction entre Tours et la presqu'île de Berthenay. Après fermeture plusieurs dizaines d'années auparavant et de longues tentatives d'assainissement, son remblaiement est entrepris en 1837. Les terrains vierges laissent place à la création à son ancien emplacement par le pharmacien Margueron dès 1843, d'un jardin des plantes, prélude au jardin Botanique. Le manque de financement et surtout l'avis d'ingénieurs jugeant préférable une liaison Cher/Loire en amont de Tours auront eu raison de lui.
Le canal du Duc de Berry : portion inaugurée en 1828 pour remplacer son cousin de l'ouest le ruau Sainte-Anne, il faisait la jonction entre la Loire et le Cher (la branche « centrale » du canal se termine à plus de Modèle:Unité en amont de Tours à Noyers-sur-Cher, laissant les bateaux naviguer ensuite directement sur le Cher). L'ingénieur Cormier dirige le projet. Un pont, dit « Pont du Milieu » permettait le passage entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps, doublé au milieu du siècle d'un pont ferroviaire. Le chemin de fer à partir du milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:| }} }} supplantant rapidement la batellerie, le canal est fermé et asséché. Dans les années 1950-1960, s'y tient deux fois l'an la fête foraine. Puis le canal disparaît, en 1971, lors des aménagements liés au passage de l'A10 dans la ville : celle-ci en reprend le tracé et le recouvre de ses voies. Toutefois, quelques traces de ce passé subsistent aujourd'hui : par endroits, sous les travées autoroutières, des petites portions de l'ancienne berge pavée oblique du canal sont visibles.
l'aménagement d'un quartier sur le site des casernes Beaumont-Chauveau ;
la réfection de l'entrée de ville place Anatole-France avec la construction de deux hôtels de luxe<ref>Tribune de Tours 16/12/10 Modèle:P.</ref>.
D'autres projets sont plus hypothétiques, en phase d'étude primaire, ou furent évoqués un temps mais n'ont été cités plus sérieusement depuis : la mise en place d'une École d'architecture (à la suite du moratoire du ministère de la Culture en 1998), la densification du bâti le long de l'axe ferré entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours, l’achèvement du périphérique et la construction de l'A10 bis contournant l'agglomération sont, pour l'instant au moins, abandonnés. Avec le changement de municipalité en 2014 d'autres projets ont pour l'instant disparu : notamment le réaménagement de la place de la Tranchée à Tours-Nord, la destruction et le réaménagement de l’îlot Vinci près de la Gare (où la construction d'une tour fut évoquée par la municipalité de Jean Germain). L'agrandissement du Stade de la Vallée du Cher est quant à lui pour l'instant abandonné.
Ceinturé aux 3/4 par l'A10 et son périphérique, dont l'achèvement demeure en suspens, la ville de Tours se situe par ailleurs au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches :
l'A85 est vers Vierzon, et initiant la jonction avec la vallée du Rhône.
De nombreuses liaisons transversales d'intérêt national complètent ce maillage (RN 76, RN 138, etc.), permettant notamment de relier la ville aux capitales régionales voisines : Limoges (RN 147).
Maintes fois annoncé, le doublement de l'A10 à l'est de l'agglomération visant le report hors de la ville du transit national nord-sud (A10 Bis ou A110) ne semble plus d'actualité.
Connexions au réseau de transport en commun interurbain routier
Deux gares routières sont présentes à Tours :
La gare routière du centre-ville, face à la gare SNCF (place du Général-Leclerc), est desservie par :
Le parking bus des Peupliers, à Modèle:Nobr de la gare SNCF, (170 rue Edouard-Vaillant, rue longeant la gare SNCF), est desservi par le réseau international Eurolines, et sa filiale nationale Isilines, le réseau international FlixBus, et le réseau national OUIBUS.
Réseau de transports en commun
L'agglomération tourangelle est desservie par le réseau de bus et tramway Fil bleu (géré par groupe Kéolis) : Modèle:Nobr sont parcourues notamment par une flotte de Modèle:Nobr. Le service fonctionne sept jours sur sept, de Modèle:Heure à Modèle:Heure du matin (service allégé le soir et le dimanche). Le Modèle:Date-, la première ligne de tramway de Tours a été mise en service sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres du nord au sud de l'agglomération entre les lycées Jean-Monnet à Joué-lès-Tours, et Vaucanson à Tours-Nord.
Sous l'appellation Interloire circulent des TER rapides le long du Val de Loire entre Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes. Les liaisons Paris-Austerlitz - Blois - Tours, les liaisons interrégionales Nantes - Angers -Tours - Bourges - Lyon et Tours - Le Mans - Caen sont assurées par des trains Intercités. La révolution a eu lieu avec la mise en service du TGV Atlantique qui a, depuis 1990, renforcé la position de la ville en la reliant à Paris en environ 1 heure. Toutes les régions de France sont accessibles directement depuis Tours par le train, la plupart par le TGV.
Le cœur de l'agglomération est relié au réseau national par deux gares importantes : la gare de Tours, principalement pour les relations TER, et la gare de Saint-Pierre-des-Corps principalement pour les relations TGV, cette dernière étant par ailleurs un des principaux centres de triage et de maintenance ferroviaire de France. Ces deux gares, dont le trafic total place le complexe ferroviaire Tours/Saint-Pierre parmi les 10 plus importants de la SNCF, sont reliées très fréquemment.
Modèle:Article détaillé
Siège d'une compagnie aérienne autrefois prospère (la TAT), Tours n'a jamais été une place aéroportuaire de première importance puisque de toute son histoire, les Modèle:Nombre annuels n'ont jamais été dépassés mais pourront l'être en 2017 vu qu'en 2016 le trafic a été de Modèle:Nombre et il ne cesse de progresser au fil des années. La proximité des aéroports parisiens (Roissy CDG est aujourd'hui accessible directement par TGV depuis Tours en Modèle:Heure) est un atout pour faciliter l'accès aux réseau aérien international. Depuis 2001 pourtant, plusieurs liaisons régulières vers Londres, Dublin, Marseille, Porto, Marrakech à partir d'Modèle:Date-, la Corse (Figari et Ajaccio) et de nombreux « vols vacances » ont relancé l'activité de la plateforme et propulsé l'aéroport Tours-Val de Loire parmi les aéroports régionaux importants avec un trafic avoisinant en 2016 les Modèle:Nombre annuels. Les mouvements d'avions sont néanmoins très importants, du fait de la présence de la base aérienne 705 sur l'aéroport. Elle y faisait vivre l'école de chasse de l'Armée de l'air qui s'entraînait sur Alpha Jet (et où le pilote américain Marshall Headle a été instructeur après l'entrée des États-Unis dans le conflit de la Seconde Guerre mondiale).
Risques naturels et technologiques
Par sa situation dans le lit majeur de la Loire et du Cher (décrite ci-dessus), et malgré les aménagements préventifs bâtis (digues sud à la Loire, nord au Cher ; digue nord-sud entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps à l'emplacement de l'ancien canal de raccordement du Cher à la Loire, et de l'actuelle A10), la très grande majorité du secteur interfluve de la ville (tout sauf les quartiers pré-{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }}, correspondant à « l'hypercentre historique ») est exposée au risque d'inondation en cas de crue extrême de la Loire et du Cher. Ces crues menaçantes sont de probabilité centennale, soit une occurrence statistique moyenne de une pour cent années, sur l'ensemble de la période statistique étudiée.
Une crue moins extrême de la Loire a cependant lieu tous les ans en période hivernale.
Dans l'antiquité, le nom gallo-romain de Tours était Caesarodunum (voir ce nom). Selon un processus usuel en Gaule, lors du Bas Empire, le nom du peuple (ethnonyme) s'est substitué au nom antique originel (cf. Paris, Limoges, Périgueux, Nantes, etc.)<ref name="Dauzat"/>.
Le nom de Tours dérive de celui des Turones, un peuple gaulois qui vivait sur le site il y a plus de Modèle:Unité<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Nègre"/>.
Remarque : les formes médiévales Turs et Tors ont donné l'actuel Tours et s'expliquent par la chute du suffixe -on-, sans doute compris comme étant la désinence de la déclinaison des substantifs masculins en ancien français, à savoir les cas sujet / cas régime du type ber / baron ou gars / garçon ou alors directement comme étant le suffixe -on de signification vague en français; chute de -on motivée également par le besoin de distinguer le nom de la ville du nom de ses habitants, les Turons : la forme en -on est devenue spécifique pour qualifier les habitants de Tours. Cependant, l'ancien gentilé Turons est aujourd'hui désuet et peu usité. Il est remplacé dans l'usage par Tourangeaux / Tourangelles qui est la dénomination désormais officielle.
Des fouilles réalisées dans le secteur de l'hôpital Clocheville et près des Halles ont révélé l'existence d'habitats préromains dispersés, qui semblent abandonnés pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Av JCModèle:Vérification siècle
Au début de notre ère, une importante ville est fondée selon le modèle Romain et dédiée par ses habitants à César ; d'une superficie estimée d'au moins Modèle:Unité, elle prend le nom de Caesarodunum. Elle est pourvue d'un vaste amphithéâtre, d'au moins un temple et deux établissements thermaux ; un pont permet de franchir la Loire.
La cité est élevée au rang de capitale de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} Lyonnaise au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. C'est également à cette époque que, dans une superficie très resserrée de Modèle:Unité, la ville s'entoure d'une muraille défensive, communément appelée Modèle:Latin, appuyée sur l'amphithéâtre. Le dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'histoire de Tours est marqué par l'émergence du christianisme, solidement implanté localement grâce à saint Martin, évêque de la ville du début des années 370 jusqu'à sa mort en 397.
Moyen Âge
Un sanctuaire national de pèlerinage et de culture
Une des figures marquantes de l'histoire de la ville est saint Martin de Tours, troisième évêque de la ville après le mythique Gatien et Lidoire. Martin est un ancien militaire devenu officier romain. Épris du message chrétien, il partage son manteau avec un démuni à Amiens, puis se fait moine. Inlassable prédicateur d'une foi modèle dans les assemblées chrétiennes, il y épouse la condition des plus modestes et acquiert une renommée légendaire en Occident. Il crée des communautés dont le monastère de Marmoutiers, dans les trois Gaules et sera aussi patron de la France.
Cette histoire et l'importance post-mortem de Martin encore plus grande dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeure au Haut Moyen Âge au point qu'en 813 le concile de Chalon donna à ce pèlerinage la même importance qu'à celui de Rome<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ; c'était inciter les pèlerins cheminant vers Rome à détourner leurs pas et faire étape à Tours.
En 461 a lieu le premier concile dans la ville de Tours, auquel participa le premier évêque de Rennes, Anthemius.
Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de libéralités et de soutien des rois francs, Clovis le premier a attribué la victoire des Francs sur les Wisigoths à l'intercession du vénérable saint ancien soldat, et accru considérablement l'influence du monastère et de la ville en Gaule, en lui donnant notamment le droit de battre cette monnaie tournois, qui deviendra plus tard la livre tournois.
L'époque de l'historien Grégoire de Tours
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Grégoire de Tours, jeune lettré, vient s'y faire soigner d'un mal présumé incurable. Guéri, il y reste et parvient à s'y faire nommer évêque. Cet écrivain mérovingien, auteur des Dix Livres d'Histoire Des Francs , marque la ville de son empreinte notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561.
En 567, le concile de Tours donne aux évêques le droit à l'excommunication pour les juges oppresseurs et instaure la dîme au profit de l'Église.
La bataille de Tours ou de Poitiers, est une victoire remportée en 732 ou 733 par une armée franque conduite par Charles Martel, sur des combattants sarrasins conduits par l'émir de CordoueAbd al-Rahman. Selon quelques auteurs contemporains, la bataille ne s'est pas déroulée à Poitiers, mais à mi chemin entre Poitiers et Tours<ref>France. Dictionnaire encyclopédique de M. Ph. Le Bas en 1843, Chronologie de l'histoire de la Touraine en 1841, France historique et monumentale : Histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours édité à Paris en 1837, ou de Bataille de Tours gagnée par Charles-Martel sur les Sarrasins édité en 1824, ou Charles-Martel ou la France délivrée en 1806 ou Histoire de Navarre, contenant l'origine, les vies & conquestes de ses Roys depuis leur commencement iusques a présent en 1612 !), et ce nom qui a été transmis à d'autres langues majeures (anglais : battle of Tours, allemand : Schlacht von Tours).</ref>, elle devrait de ce fait s'appeler la bataille de Tours<ref>name="Worlds at War The 2,500-Year Struggle between East & West" />,</ref>, l'historien André-Roger Voisin préfère la situer dans la banlieue sud-ouest de Tours, sur un lieu-dit qui porte le même nom depuis des siècles et qui semble fortement révélateur les landes de Charlemagne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Pour tous les historiens, Charles Martel entre en guerre seulement pour défendre le monastère de saint Martin de Tours<ref>Élisabeth Carpentier, Modèle:Op. cit., Modèle:P.</ref> le sanctuaire national des Francs, et pour plus tard bien sûr, en avoir le contrôle<ref>La Bataille de Poitiers, Jean-Henri Roy et Jean Deviosse, Gallimard, 1981.</ref>. Cette bataille, pour Charles Martel et les Carolingiens, n'est pas un mythe, mais un symbole historique<ref>Modèle:Article</ref>. Dans la réalité les troupes musulmanes souhaitaient toucher le royaume au cœur en détruisant les reliques du saint patron de la Gaule, considérées comme protectrice (comme l'étaient toutes les reliques : sans elles une église, et à plus forte raison le pays rassemblé autour d'elle, n'était plus rien). Tel était leur objectif.
Le manteau de saint Martin (Modèle:Latin) serait aussi à l'origine du nom « Capet », qui est celui de la dynastie des rois de France, les capétiens car Hugues Capet était l'abbé laïc du chapitre de Saint-Martin de Tours et à sa suite, les rois de France conservent ce titre. Par la même étymologie, l'édifice contenant ce palladium des Francs est appelé chapelle (capella), même antérieurement au déplacement de la relique par Charlemagne dans la fameuse chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle. À la fin de l'ancien régime, saint Martin de Tours reste le symbole de l'unité franque et française<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
En 813, un concile de grande importance à l'initiative de Charlemagne impose l'usage de la langue « Romana Rustica » qui s'oppose à la « Theostica » et peut être considéré comme la naissance du français<ref>Michèle Perret, Introduction à l'histoire de la langue française, page 36 (Armand Colin, 2008)</ref>.
Depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Tours est une ville fortifiée. Mais parfois, elle doit son salut à des catastrophes naturelles : ainsi, pendant l'hiver 575-576, c'est une forte crue de la Loire qui empêche l'entrée des Wisigoths dans la ville<ref>Modèle:Leguay-catastrophes, Modèle:P..</ref>.
En 845, Tours repousse une première attaque du chef vikingHasting<ref>Modèle:Ref-Dillange-Poitou.</ref>. En 850, les Vikings s’installent aux embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent et contrôlent. Toujours menés par Hasting, ils remontent à nouveau la Loire en 852 et mettent à sac Angers et le Maine<ref name="dillange">Michel Dillange. Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> mais la crue de la Loire, le Modèle:Date-, les bloque et sauve la ville<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Tours et l’abbaye de Marmoutier tombent dans les mains des pillards en 853<ref name="dillange" />.
Durant le Moyen Âge, Tours est constituée de deux bourg principaux juxtaposés, parfois concurrents. La « Cité » à l'est, héritière du premier castrum, remodelée après 265, est composée de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale et résidence des archevêques) et du château de Tours, siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et royale.
À l'ouest, la « ville nouvelle » ou Martinopole structurée autour de l'abbaye Saint-Martin qui bénéficie du prestigieux pèlerinage s'émancipe de la cité au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle érigeant une première enceinte vers 918 et devient le « Châteauneuf » (castrum novum) ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre économique de Tours. Son rayonnement lui valut même le droit de « battre la monnaie ». Cette monnaie, le denier tournois, devient la livre tournois, monnaie de compte de l'Ancien Régime, avant d'être remplacée par le franc après la Révolution<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre ces deux entités subsistaient des espaces de varenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à l'exception du bourg de l'abbaye Saint-Julien installée en bord de Loire. Ces bourgs serons unis par une enceinte au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Tours est un modèle de la ville double médiévale avec ses deux bourg principaux.
Tours est la capitale de la Touraine, ce territoire sous le nom de comté de Tours est âprement disputé (cette guerre est l'origine des châteaux de la Loire) entre la maison féodale blèsoise et la maison d'Anjou, qui emporte la mise en 1044 sous forme d'un fief. En 1050 a lieu le concile de Tours, où le pape Modèle:Souverain2 condamne et dénonce comme hérétique le théologien Bérenger de Tours. Le Modèle:Date-<ref>Abbaye de marmoutier, Charles Lelong, 1989, Modèle:P..</ref>, le pape Modèle:Souverain2 préside les cérémonies de dédicace de la grande église abbatiale de Marmoutier-lès-Tours et tient concile à Tours où l'évêque Otton fut réadmis dans l'église, à condition de faire pénitence en participant à la croisade.
En 1120 les bourgeois de Châteauneuf cherchent à constituer une commune, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin s'y opposent et le différend se termine par l'incendie de la basilique et du bourg de Châteauneuf en 1122. Les bourgeois obtiennent une charte communale du roi de France Modèle:Souverain2 en 1143.
En Modèle:Date-, le pape Modèle:Souverain2, réfugié à Tours, consacre la nouvelle chapelle de Marmoutier-lès-Tours, sous l'invocation des saints Benoit et Vincent<ref>Abbaye de Marmoutier, Charles Lelong, 1989, page 32</ref>. Ce souverain pontife, élu en 1159, abandonna précipitamment le Saint-Siège, car l'empereur d'Allemagne, Frédéric Barberousse, avait fait élire un autre pape dévoué à ses intérêts. Le pape décide et convoque un concile extraordinaire en la ville de Tours, où se réunirent, pendant un an, un nombre impressionnant de dignitaires ecclésiastiques : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr. La ville apparut même comme une « seconde Rome ». Modèle:Alexandre III reçut le soutien de toutes les Églises françaises et anglaises. Cette docte assemblée condamna l'empereur d'Allemagne et réaffirma le pouvoir premier du spirituel des papes sur le pouvoir temporel des empereurs. Modèle:Alexandre III ne regagnera Rome qu'en 1178<ref>Tours au fil de l'histoire, Bernard Briais, éditions pbco, mars 2013, Modèle:P..</ref>.
La charte communale du bourg de Châteauneuf est confirmée en 1181 par Philippe Auguste qui par la même occasion se substitue aux chanoines de l'abbaye Saint-Martin pour rendre la justice. En 1184 le pape Modèle:Souverain2 casse la commune et ce n'est qu'en 1212, à l'issue de la lutte entre Plantagenêt et Capétiens, lorsque la Touraine est réunie à la France que les libertés communales deviennent concrètes. Prenant acte de la déchéance continentale des Plantagenêts, Philippe Auguste, récupère la Touraine, avec ce rattachement à la couronne, la livre tournois, qui tire son nom de l'abbaye Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits « tournois » remplace la livre parisis comme monnaie de compte du domaine royal. Entre-temps, Alors qu'Modèle:Souverain2 à rejoint Chinon, Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste dévaste la Touraine et s'empare de la ville de Tours d'un seul assaut<ref>Modèle:Article.</ref>. Après la mort d'Modèle:Souverain2 (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre et profitant que Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire germanique Modèle:Souverain2 capturé lors de son retour de la troisième croisade, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de Lion, et, se fait donner Tours<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1232, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin reconnaissent enfin les droits des habitants de Châteauneuf, cet état est confirmé par Modèle:Souverain2 en 1258.
Le Modèle:Date-, Philippe le Bel convoque à Tours les États généraux du royaume. Cette assemblée est chargée de chasser les hérétiques et plus particulièrement les Templiers. En obtenant un large appui populaire, ce n'est pas le roi qui se dresse contre les templiers mais le peuple entier qui réclame justice. Une délégation portera au pape une demande de condamnation du Temple et de ses membres. L'ordre sera finalement dissous en 1312 et certains de ses membres périront sur le bûcher. Ceci constitue l'épilogue d'un conflit opposant deux pouvoirs, le pouvoir spirituel et le pouvoir d'un roi, Philippe le Bel, qui veut rester maître dans son royaume.
Le Modèle:Date-, par lettres patentes, le roi Modèle:Souverain3, « Jean, par la grâce de Dieu, au bailli de Tours, par le péril de la guerre, ordonne de fortifier murs et maisons, et organiser le guet pour la défense de la ville ». Par cette nouvelle enceinte, la ville unie de Tours vient de naître. Boucicaut, futur maréchal de France, y naît en 1364.
La fin du Moyen Âge est marqué par la dégradation du climat, qui provoque plusieurs fortes crues de la Loire : on note celles de 1405, 1421, Modèle:Date- aggravée par la crue du Cher, et Modèle:Date-<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> mais ce n'est qu'en 1593 qu'on envisage de construire une digue pour protéger la ville<ref>Leguay (2005), Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Le roi Modèle:Souverain2 et le dauphin Charles viennent se réfugier à Tours de Modèle:Date- à Modèle:Date-. La ville ouvrit ses portes au duc de Bourgogne en Modèle:Date-, et le dauphin Charles la reprit en Modèle:Date-<ref>Tours au fil de l'histoire, Bernard Briais, Modèle:P.Modèle:ISBN.</ref>.
Au printemps 1429, une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, est hébergée chez Jean Dupuy (dans une maison disparue, à l'emplacement d'un hôtel particulier du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'actuel Modèle:N°, rue Paul-Louis-Courier) ; elle se rend souvent au couvent des Augustins, pour voir son confesseur, Jean Pasquerel.
À Tours, Jeanne prépare l'expédition d'Orléans. Le roi lui fait faire une armure qui a coûté cent livres tournois et un étendard de Modèle:Nobr tournois payé à Hauves Poulnoir, peintre demeurant à Tours. Mais le fait le plus surprenant est la demande de Jeanne d'envoyer un marchand d'armes pour retrouver son épée dans la chapelle de Sainte-Catherine-de-Fierbois et de lui rapporter, ce qu'il fait. Jeanne d'Arc quitte la ville le Modèle:Date-, pour son destin<ref>Notre vieux Tours, Weelen, 1940, le couvent des augustin et la chapelle Jeanne-d'Arc.</ref>.
La ville de Tours<ref>Bernard Chevalier, la capitale inachevé, catalogue d'exposition Tours 1500 capitale des arts, Modèle:P..</ref> devient une véritable capitale<ref>La capitale du royaume, architecture en région centre val de Loire, novembre 1987, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref> de la France entre 1430 et 1530<ref>Alain Salamagne, Tours ville royale, Modèle:P., Tours 1500 capitale des arts calalogue exposition, Modèle:ISBN, mars 2012.</ref>, séjour continuel des rois en Touraine<ref>Bernard Chevalier, Tours capitale des arts, opinion cité « La symbolique traduit une évidente réalité, la Touraine ou mieux Tours, et le siège véritable des affaires politiques, même avec une cour nomade, la ville assume vraiment une fonction de capitale », Modèle:P..</ref> avec sa couronne de châteaux, et lieu des fastes de la cour. Les États généraux du royaume sont convoqués à Tours en 1435 dans la salle du grand Concile, qui devient Grande Salle des États généraux, pour approuver et ratifier le traité de paix d'Arras et rétablir les impôts sur les marchandises <ref>Pierre Audin, histoire de la Touraine, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>. Dès 1439, Marie d'Anjou restaure et aménage la résidence royale du château de Tours, mais délaissant avec le temps cette inconfortable et très ancienne résidence en bord de Loire, Charles VII préfère s'installer au château de Montils-lèz-Tours et y séjourne, pour y signer en 1444 le traité de Tours avec les Anglais conduits par William de la Pole.
En 1454, Charles VII signe l'ordonnance de Montils-lès-Tours qui définit la rédaction des coutumes de France qui s'inscrit pour une vision plus moderne de la société, vaste entreprise dont la réalisation devait encore se faire longtemps attendre. Tours confirme alors son important rôle administratif en devenant le siège de la charge de Languedoïl, charge confiée à un général des finances qui a pour mission de lever les impôts extraordinaires (c'est-à-dire provenant de l'ensemble du royaume et non du seul domaine royal, principalement la taille, les aides et la gabelle). La généralité de Tours comprend alors tout le Centre et le Sud-Ouest de la France (la Guyenne sera détachée en 1523), c'est la charge la plus importante, la grand'charge, des quatre charges du royaume<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La deuxième partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est un moment où l'on voit émerger une certaine indépendance et une affirmation du pouvoir municipal. Ainsi, lorsque le roi Louis XI accède au trône, en 1461, il accorde à la ville certains privilèges. Notamment il donne, par ses lettres patentes, la possibilité de former son propre corps de ville à Tours. Le corps de ville dirige la cité et il est l'intermédiaire entre le roi et la population. Il est composé de Modèle:Nobr et il est dirigé par le maire. Ce dernier est élu la plupart du temps pour un an alors que, les échevins sont élus à vie. Ils ne sont pas nommés par l'ensemble de la ville mais juste par un collège électoral. Ce collège est composé de trois membres de l'Église, de 32 bourgeois de la ville qui sont répartis dans l'ensemble des différentes paroisses et du corps de ville lui-même. Le premier maire de la ville à être élu, est Jean Briçonnet.
L'accès au corps de ville donne certains privilèges. Lorsqu'un roturier accède à l’échevinage il obtient, après un certain nombre d'années, le droit à la noblesse de cloche. Le maire, quant à lui, a un privilège propre à lui seul, il ne paye pas l'impôt de la taille. Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le corps de ville se réunit dans une petite maison de la Grande Rue (actuelle rue du commerce). Cette maison n'a aucun élément qui la différencie du reste des maisons de la rue.
Le Modèle:Date-, Louis XI acquit pour 5 300 écus le château de Montils-lèz-Tours nommé encore Plessis-du-Parc-lès-Tours et s'y installe. En 1468, du Modèle:Date- au Modèle:Date-, eurent lieu les États généraux convoqués par le roi, les députés de Tours redoutant une nouvelle guerre de cent ans, « la royauté filant vers l'absolutisme ».
Louis XI, épris de Tours et de sa contrée, la développe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. « L'universelle aragne », qui est resté dans l'histoire comme le fondateur de la poste en France, dote les routes de relais de poste à chevaux. Les premiers itinéraires de la poste royale partent de Tours et rejoignent Paris via Orléans ou encore Bordeaux, ils fonctionnent de jour comme de nuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il introduit maintes activités, parmi lesquelles en 1470 l'industrie de la soie, du mûrier au défilage des cocons. Lorsqu'on s'enquiert des origines de la fabrication de la soie en France, il est souhaitable de reconnaître que la manufacture tourangelle a commencé d'exister un demi-siècle avant que ne se créassent, à Lyon, les premiers ateliers de fabrication de la soie. Tours a dû son essor au refus de Lyon de pratiquer une industrie qui risquait de nuire au commerce de la soierie italienne ; Lyon a dû le sien à l'exemple de Tours qui avait offert, par sa manufacture bien établie, un débouché assuré et plus étendu à la soie qui venait d'Italie. L'une et l'autre restent inséparables dans l'histoire de l'économie française<ref>André Coudouin, Annales de bretagne, « L'âge d'or de la soierie à Tours », tome 88, Modèle:P..</ref>.
À la mort de Louis XI, les États généraux sont rassemblés à
Tours en 1484, dans la Grande Salle des États généraux. On y dénombre Modèle:Nobr ; les séances débutent le Modèle:Date- pour accorder un renouvellement des impositions qui doit
financer le fonctionnement du gouvernement royal. Les délégués demandent le Modèle:Date- un état des dépenses et des recettes : celui qui leur sera fourni sera manifestement faux, pourtant,
une prolongation de la levée de la taille sera accordée pour deux ans, mais réduisant son montant de 4 millions à Modèle:Nobr de livres tournois, manifestement « quand les comptes sont faux il faut réduire les impôts » <ref>Jehan Masselin, Journal des États généraux de France tenus à Tours en 1484 sous le règne de Charles VIII, éd. A. Bernier, Paris, 1835, Modèle:P..</ref>.
Les décisions du pouvoir royal en faveur de la Touraine continuent une longue tradition d'implantation d'activités, dans un contexte exceptionnel pour la création artistique au point que l'on peut dire « Tours, capitale des arts »<ref>Exposition Tours 1500 capitale des arts, organisé au musée des beaux-arts, 17 mars au Modèle:Date-.</ref> et qui sera encore favorisé par le passage des compagnons du tour de France, ateliers d'art École de Tours et imprimerie sous Charles VIII et Louis XII, qui se perpétuent avec la passementerie sous [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]<ref>L'importance traditionnelle de Tours, ville étape du tour de France, s'est préservée avec vigueur au cours des siècles. Mais l'homonymie révélatrice des Temps anciens n'a plus force de loi. Les activités de luxe ainsi que les arts, peinture et sculpture en tête, ont plus sûrement décliné, une fois évanouies les nobles commandes. Les soieries de Tours survivent difficilement.</ref>.
Les états généraux sont, de nouveau, réunis à Tours, à la demande de Louis XII. Les séances commencent en mai 1506 et proclament Louis XII "père du peuple". Il demande l'annulation du traité de Blois, qui fiance sa fille Claude de France (héritière du duché de Bretagne) avec Charles de Luxembourg (futur Charles Quint) et propose plutôt François d'Angoulême, héritier du royaume. Ce mariage sera décisif dans l'union de la Bretagne à la France.
La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire », les contemporains ont conscience de cet âge d'or artistique, l'avocat Jean Brèche écrit au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification sièclenotre ville de Tours abonde en célébrités artistique de tout genre, Michel Colombe, Jean Fouquet et ses fils, Jean Poyet, Jean Bourdichon puis Jean d'Amboise, Bernard et Jean de Posay et Jean Clouet et tant d'autres sont et seront toujours nos plus dignes représentants <ref>ad titulum pandectarum LYON Jean Temporel, 1556, Modèle:P.</ref>.
À l'ombre des rois, non contentes de posséder à Tours de somptueux hôtels, quelques familles tourangelles vont se hisser aux plus hautes charges du royaumeː les Gardette, Briçonnet, Bohier, Berthelot, et les Beaune-Semblançay seront les financiers du royaume<ref>Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}</ref> et, pour afficher leurs réussites, se feront bâtir, à la mode nouvelle, des châteaux (Chenonceau, La Bourdaisière, Azay-le-Rideau, etc.) qui contribuent largement à la réputation actuelle du val de Loire, mais, le Modèle:Date, François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} décide de revenir de façon définitive à Paris. Le « règne » des grands financiers tourangeaux va se terminer au gibet de Montfaucon, Tours et la Touraine seront des résidences secondaires royales, pour d'autres périodes plus heureuses.
Mais l'intolérance religieuse et de subites guerres marquées de spectaculaires massacres closent ces périodes heureuses. Le pouvoir royal est impuissant à rétablir l'ordre. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P.258.</ref>. À ce moment, les catholiques ont repris la main à Tours : l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins.
En Modèle:Date-, les protestants s'emparent de la ville et détruisent tous les symboles à leurs yeux de dérives superstitieuses (l'art sous toutes ses formes en sera la victime). Cette victoire sera de courte durée. Les catholiques, le Modèle:Date-, reprennent la ville. La vengeance sera impitoyable, si l'on en croit Jean de Serres : Modèle:Citation.
Le massacre de la Saint-Barthélemy qui prend une ampleur démesurée à Paris fin Modèle:Date n'a pas cours en Touraine. Le responsable royal a préféré s'éloigner de la ville, plutôt que de compromettre la paix longuement négociée avec les réformés. Quelques bourgeois protestants sont emprisonnés par les échevins de Tours, par précaution pour leur éviter l’extermination<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P.286.</ref>.
Henri III, prudent vient se réfugier à Tours, qui en la circonstance retrouve son rôle de capitale du royaume et entre le Modèle:Date-, suivi par le parlement qui tiendra ses séances dans l'abbaye Saint-Julien, le Modèle:Date-, la réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre a lieu dans la ville. Le Modèle:Date-, le faubourg Saint-Symphorien-des-Ponts de Tours fut le théâtre d'une sanglante et terrible bataille opposant les troupes du duc de Mayenne, le chef de la Ligue qui voulait investir la ville, à celles conjointes d'Henri III et Henri de Navarre qui venaient de signer un traité d'alliance au château de Plessis-lès-Tours. Le Modèle:Date-, Henri III est assassiné, Henri IV le nouveau roi fera son entrée solennelle à Tours sa capitale de loyauté, le Modèle:Date-. Le parlement de Tours, les instances royales, le gouvernement de l'état ne quitteront la ville qu'en 1594 pour revenir à Paris, pour ne plus jamais revenir à Tours. Les Grands Siècles de la capitale inachevée se terminent <ref>Catalogue exposition TOURS 1500 capitale des arts les conditions de la création artistiques, page 21, Bernard Chevalier</ref>.
En plus, d'accueillir l'intendance de la généralité de Touraine, la ville accueille le bureau des finances. La ville a donc un nombre important d'officiers royaux. Ces officiers accaparent l'essentiel des pouvoirs municipaux au détriment des autres classes sociales. Cependant, avec les réformes de Louis XIV et de Colbert, on assiste à un renversement de la sociologie à l'intérieur des institutions municipales et plus largement à l'intérieur de la ville elle-même. La classe des marchands devient plus importante à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle laissant de côté tous les privilèges accordés par le roi.
Avec la reprise en main autoritaire du pouvoir, la cour royale des Bourbons revient de façon permanente à Paris ou dans ses environs, en attendant de fuir à nouveau Paris pour la proche Versailles. Ce retour marque le début d'un déclin lent mais permanent. Pourtant, les intendants du Roi favorisent à nouveau Tours, en la dotant d'une route moderne, de magnifiques ponts alignés sur la nouvelle voie de passage. Tours, capitale de la subdélégation de Touraine, peut plus que jamais conserver sa prééminence de marché d'approvisionnement, redistribuant les grains, les vins, les fruits et légumes, les produits laitiers et de basse-cour.
Révolution française et Empire
Bien avant le Consulat, la bourgeoisie tourangelle accapare le pouvoir économique. Tout au long du siècle de l'industrie, elle se montre timorée à investir dans autre chose que des biens fonciers, agricoles et viticoles, rentables. Plus que la matière première ou la voie d'eau à aménager, l'investissement, l'émulation des hommes et la concurrence des entreprises manquent.
Un homme pourtant, Armand Mame, commence en 1796 l'implantation d'une imprimerie familiale, créée par son père trente ans plus tôt. Dans le centre-ville entre la rue Royale, la rue des Halles et la rue Néricault-Destouches, une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de Modèle:Nobr de francs-or et Modèle:Unité sur place. On utilise trente machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées sur la ville, signe d'activité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Pierre Leveel La Touraine disparue page 308</ref>.
Époque contemporaine
De la restauration bourbonienne à la guerre de 1870 (1815-1870)
Tours en phase avec la Touraine du Sud de la Loire, n'appartient pas tout à fait à la France septentrionale, innovante dans le respect de la qualité, audacieuse ou copiant les recettes éculées de l'Angleterre en ses productions industrielles. L'écrivain Honoré de Balzac, endetté par son aventureuse entreprise parisienne, nourrit avec un brin d'amertume ses tableaux provinciaux de ce solide comportement rentier.
Aussi la fin de la batellerie aurait pu entraver la réussite économique de Tours, d'autant que la vallée de la Loire subit les inondations de 1836, 1846 et 1856. Des levées en zones basses ont été établies et des quartiers bourgeois et ouvriers, vulnérables à une montée des eaux, s'établissent entre La Riche à l'ouest et Saint-Pierre-des-Corps à l'est. En outre, Tours, accepte tardivement la desserte ferroviaire<ref>Jean des Cars, Dictionnaire amoureux des Trains, Plon, 2006</ref>. L'arrivée du chemin de fer en Modèle:Date- (ligne Paris-Orléans puis en 1875 pour la ligne de Vendée)<ref>Voir Modèle:Ouvrage.</ref> assure définitivement l'hégémonie de la ville chef-lieu sur son département. Tours est un carrefour ferroviaire crucial, nœud de triage pour le Grand Ouest et ses inévitables ateliers sont placés à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. L'essor économique favorise ses imprimeries de livres comme de presse quotidienne, ses négoces variés.
Les débuts de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} république (1870-1914)
Tours devient le siège de la délégation gouvernementale de Tours au cours de la guerre franco-allemande de 1870, entre septembre et Modèle:Date-. À la suite de la capture de Napoléon III par les Prussiens, la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} République]] est proclamée le Modèle:Date par Gambetta et le gouvernement s'installe à Paris, qui est rapidement encerclée et totalement coupée de la province. Une délégation menée par le ministre de la Justice Adolphe Crémieux est envoyée à Tours pour coordonner l'action en province. Elle est rejointe le 9 octobre par le ministre de l'intérieur Léon Gambetta qui a quitté Paris en ballon monté, il commande les armées et est partisan d'une « guerre à outrance ». L'échec de l'armée de la Loire à libérer Paris et l'avancée des troupes prussiennes poussent la délégation à rejoindre Bordeaux le Modèle:Date. Entre 1896 et 1904, la gare et l'hôtel de ville actuels sont construits sous la direction de l'architecte Victor Laloux. Les premières pierres de ces bâtiments sont posées par le président Félix Faure et leur style Beaux-Arts est caractéristique de la Troisième République.
Désormais, Tours n'a plus aucune ville concurrente sur le département. Chinon et Loches sont irrémédiablement provinciales et distancées. À cette époque, Tours s'agrandit démesurément vers le sud, en particulier par le quartier des Prébendes. Cette position dès lors privilégiée marque le renouveau de la cité qui devient durant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire. Tours, lieu de rencontre, affirme les valeurs de son grand centre compagnonnique<ref>Il en reste le musée national du compagnonnage de Tours, installé en avril 1968 dans le cloître Saint-Julien, grâce au député-maire de la ville, Jean Royer, petit-fils d'un compagnon Dévoirant. Jean-Pierre Bayard, Le compagnonnage en France, Histoire Payot, Paris, 1990, 480 pages Modèle:ISBN.
Le courant socialiste et les courants radicaux modérés de la troisième République, à l'instar des forces politiques locales longtemps cryptées, se flattent de leurs bons liens avec la vénérable et frêle institution compagnonnique, longtemps cachée ou occulte après la Révolution, et surtout séparée en plusieurs associations, elles-mêmes ébranlées entre conservatisme des valeurs des maîtres de l'art et concrètes revendications ouvrières, érigeant Tours en lieu incontournable de rencontre sociale et politique.</ref>.
Tours était avant la Guerre 14-18 le centre de commandement de la Modèle:9e militaire, et donc une ville de garnison de premier ordre avec un état-major important. Elle accueillait de nombreuses casernes, des régiments d'artillerie, d'infanterie comme les [[32e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:32e régiment d'infanterie de ligne]] et [[66e régiment d'infanterie|Modèle:66e d'infanterie de ligne]] principalement composé de Tourangeaux, mais aussi le Modèle:5e de cuirassiers et le Modèle:9e du génie. Tous ces régiments partis en guerre verront de nombreux Tourangeaux mourir.
La Grande Guerre vit à Tours une activité très importante, étant à la fois un nœud ferroviaire primordial et le centre de la Modèle:9e militaire, c'est le long de ses voies de chemins de fer que seront stockées de nombreuses denrées pour les armées françaises en campagne ; uniformes, équipement, armement, munitions. La longue lutte intense favorise son négoce civil comme les vivriers et l'agriculture régionale, elle reçoit des industries privées repliées des zones de guerre, comme de la câblerie et du conditionnement métallique par exemple. Ces flux ferroviaires donnèrent aussi à la ville une activité militaire employant des civils de première importance, des ateliers de confection de vêtements, des ateliers de réparations d'engins militaires, canons, munitions, centre de tri postal et évacuation des blessés. La ville fut, par exemple, le centre de tous les approvisionnements en uniformes de l'armée française d'Afrique.
Au cours de l'année 1915, l'aviation française prit possession du champ de tir du Modèle:66e d'infanterie à Parçay-Meslay pour en faire un terrain d'aviation, ce qui augmenta encore l'activité militaire dans la ville. Les Américains y installèrent en plus trois escadrilles, dont la Modèle:492e (492nd Squadron), en fin de guerre.
D'ailleurs, outre ces escadrilles, les troupes américaines débarquèrent dans la ville au nombre de Modèle:Nombre à la fin 1917, ils créèrent au passage l'hôpital militaire américain des Augustins. Le Pont de Pierre sur la Loire fut baptisé en Modèle:Date du nom de Woodrow Wilson, président des États-Unis d'Amérique de 1912 à 1920. Leurs effectifs participèrent aussi à la vie tourangelle, aux manifestations comme les cérémonies (enterrements, remise de Croix de Guerre), les fêtes populaires, les spectacles YMCA et quelques soldats américains épousèrent des Tourangelles.
Au lendemain de la Grande Guerre
À Tours, comme dans tout le pays, l'armistice du Modèle:Date- a été accueilli comme un véritable soulagement. Des cérémonies et des parades ont été organisées pour l'occasion. La nouvelle arrive à Tours aux alentours de midi. Camille Chautemps, qui faisait fonction de maire de la ville après la mort de l'ancien maire Albert Letellier, lança un appel aux Tourangeaux pour célébrer ce jour historique. La ville avait été pavoisée, les maisons décorées. La population a pu participer à une grande retraite aux flambeaux à travers les rues de la ville. Le soir, Camille Chautemps prononça un vibrant discours dans lequel ressort l'image d'une France idéalisée, forte et héroïque<ref>Modèle:Article.</ref>. D'autres actions ont été célébrées quelques jours plus tard notamment à la basilique Saint-Martin et à la cathédrale<ref>Modèle:Article.</ref>.
La paix du [[Traité de Versailles|Modèle:Date-]] fut également célébrée à Tours. La nouvelle de l'accord trouvé avec les Allemands concernant les conditions de paix fut connue à Tours au soir du Modèle:Date-. À l'instar de la célébration de la signature de l'armistice, les bâtiments publics sont pavoisés et illuminés. Beaucoup de Tourangeaux assistèrent aux quelques manifestations organisées. D'ailleurs, toujours dans l'optique de célébrer ce jour historique, Camille Chautemps décida d'organiser une manifestation importante pour le Modèle:Date-, qui prit alors le nom de « fête nationale de la Victoire ». Toute la population tourangelle se rassembla autour d’activités à la fois solennelles et festives. L'autre événement qui s'inscrit dans un temps de célébrations et d'hommages est le retour du 66e régiment d'infanterie à Tours le Modèle:Date-. La matinée fut consacrée au défilé des soldats dans les rues de la ville. Puis dans l'après-midi, soldats, anciens combattants et mutilés de guerre furent reçus à l'Hôtel de Ville.
L'année 1919 fut aussi une année riche sur le plan politique puisqu'elle laissait place aux élections législatives et municipales. Toute activité électorale avait été suspendue durant le conflit. Il s'agissait donc des premières élections depuis cinq ans. Pour les [[Élections législatives françaises de 1919|élections législatives du Modèle:Date-]], cinq sièges étaient à pourvoir en Indre-et-Loire. Elles virent la victoire du parti radical-socialiste avec trois élus sur cinq (Camille Chautemps, Paul Bernier et Louis Proust). Les deux sièges restants furent attribués à Ferdinand Morin (liste socialiste) et Charles Vavasseur (liste union républicaine)<ref>Modèle:Article.</ref>. Si au niveau départemental, le parti radical sortit vainqueur de ces élections, ce succès fut plus nuancé pour la ville de Tours, qui vota majoritairement pour la liste socialiste. Concernant les municipales du Modèle:Date-, la lutte fut acharnée. Camille Chautemps était en difficulté. Pour tenter de garder la mairie et barrer la route aux socialistes, Camille Chautemps mis en place une liste dite d’intérêt général dans laquelle il n'hésita pas à s'allier avec ses adversaires d'il y a deux semaines. Un choix payant puisque la liste d'intérêt général sortit vainqueur et Camille Chautemps fut élu maire de la ville.
Au lendemain de la guerre, la ville a rencontré beaucoup de problèmes. Les rues n'étaient pas en bon état, défoncées par le passage des véhicules militaires, tout comme bon nombre de jardins, dévastés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Du point de vue économique, Tours est touchée par les problèmes de la vie chère et du ravitaillement. Les difficultés de transport dus aux mauvais états des routes ont engendré des soucis dans le ravitaillement. De ce fait, la rareté des produits de première nécessité a entraîné automatiquement une hausse considérable des prix. La population était obligée de vivre avec des restrictions (rationnement du pain, régime des trois jours sans viande etc.). Concernant l'aspect social, une forte agitation s'est fait ressentir après la guerre. L'arrêt de certaines usines ayant participé à l'effort de guerre a entraîné des licenciements et donc du chômage. Elle s'expliquait notamment par une réalité quotidienne compliquée, marquée par les problèmes de ravitaillement et de la vie chère. Mais cette agitation s'expliquait aussi par des aspirations révolutionnaires venues de l'est et la révolution bolchevique. Des conflits et grèves éclatèrent chez les ouvriers qui réclamaient divers droits (augmentation des salaires, aides pour subvenir à la cherté de la vie etc.). Le Modèle:Date- fut bien suivi. Sur les Modèle:Nombre que comptaient les ateliers du Paris-Orléans à Tours, plus de 4 000 ont participé à la manifestation.
Entre-deux-guerres
En 1920, la ville accueille le congrès de Tours dans la salle des Manèges aujourd'hui disparue, près de l'église Saint-Julien. Ce congrès voit la dislocation du Parti socialiste et la constitution indépendante du Parti communiste français. Dès les années folles, Tours est une ville d'équipement et de services. C'est une petite capitale de la presse et de l'édition, un centre de marché d'assurance. Une école militaire du train signale la présence de l'armée. Bâtiment, confection, laiteries-fromageries répondent aux nouveaux besoins consuméristes. Le matériel de chemin de fer, les pompes hydrauliques, la petite mécanique, toutes ces activités florissantes pérennisent les secteurs industriels dominants qui s'affirmeront encore après les années cinquante, la fonderie, le travail des métaux, la construction mécanique et électrique, les pneumatiques, le textile et l'habillement.
Le plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement, qui faisait suite à l'adoption de la loi « Cornudet » du Modèle:Nobr, fut très rapidement adopté par la ville de Tours, par un projet validé par la municipalité en 1938 dit « projet Agache » qui définit une zone archéologique. Une commission fut organisée pour réaliser un inventaire archéologique et une liste de Modèle:Nobr historiques à protéger, mais la Seconde Guerre mondiale viendra tout annuler. Ce projet préfigure la mise en place des « secteurs sauvegardés »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Avant 1940, elle reçoit de nouvelles industries réfugiées, roulement à billes, matériels téléphoniques, meubles. Mais la ville n'est plus mise à l'abri de la guerre par l'artillerie et de vaillants poilus tenant de lointaines lignes françaises, l'aviation de bombardement rend également l'arrière front vulnérable.
Tours est en partie détruite précocement en 1940 et une partie de sa population connaît ensuite durant quatre années les affres de la vie en baraquements ou en casemates. Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, pendant la débâcle, elle accueille le gouvernement français, l'Assemblée nationale s'installe au grand théâtre et le Sénat à l'hôtel de ville (le ministère de l'Intérieur s'est installé dans la préfecture, Albert Lebrun a installé la présidence de la République au château de Cangé à Saint-Avertin et Paul Reynaud la présidence du Conseil au château de Chissay-en-Touraine). La dernière réunion du Comité suprême interallié avec Churchill et Reynaud se tient dans la préfecture le Modèle:Date.
Une partie du centre de la ville est totalement détruite lors du grand incendie du Modèle:Date au Modèle:Date, causé par des obus incendiaires allemands. Les chefs-d'œuvre architecturaux des {{#switch: XVIII
}} sont en partie perdus, et près de deux cents monuments historiques sont détruits par le feu<ref>Projet agache 1938 liste des monuments historiques à proteger.</ref>, dont le couvent des Jacobins, qui sera détruit entièrement en 1944, les couvents des Augustins, des carmélites, l'église des jésuites et de très nombreux hôtels, de même que la partie Nord de la rue Nationale, et l'entrée monumentale de la ville, la place des arts<ref>Place dénommée « place des arts », par délibération municipale du Modèle:Date-.</ref>. Cette dernière était constituée du palais royal neuf, du muséum d'histoire naturelle, dont toutes les collections disparaissent, et de la bibliothèque, ancien hôtel de Ville, qui perd aussi une grande partie de ses collections. Le pont Wilson (« pont de pierre »), qui approvisionne la ville en eau, a été dynamité pour freiner l'avancée de la Wehrmacht.
Le Modèle:Date-, le dirigeant collaborationniste du RNP, Marcel Déat, est victime d'un attentat raté lors d'une conférence au théâtre de Tours, la mèche de la bombe artisanale se détachant en heurtant son pupitre, après avoir été lancée des galeries. Membres du Front national de la Résistance, les deux auteurs, Georges Bernard et Maxime Bourdon seront retrouvés et fusillés.
Un plan de reconstruction et d'aménagement du centre-ville, dessiné par l'architecte tourangeau Camille Lefèvre, est adopté avant même la fin de la guerre. Le plan de vingt îlots quadrangulaires est ordonné autour de la rue Nationale qui est élargie. Cette ordonnance régulière s'efforce de reprendre les thèmes de l'architecture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en les simplifiant, mais cette nouvelle ordonnance autoritaire et moderne sacrifie à la destruction tous les éléments patrimoniaux et archéologique qui ne seront pas sauvés, comme le temple romain trouvé sous la rue Nationale et l'hôtel de Beaune Semblançay, dont l'aile ouest et l'escalier renaissance seront intégralement détruits, ainsi que l'enceinte est de Châteauneuf<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pierre Patout lui succède en tant qu'architecte en chef de la reconstruction en 1945. On envisage un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle.
Dans le contexte des Trente Glorieuses, Jean Royer devient maire de Tours le Modèle:Date- et restera en poste 36 ans. Alors que la ville connait de grands travaux, il obtient ainsi la réputation de « maire bâtisseur ». Le maire se tourne d'abord vers les espaces disponibles au sud des boulevards Béranger et Heurteloup. À la fin des années 1950, les premiers grands ensembles de la ville sont construits par l'organisme d'habitations à loyer modéré dans les quartiers Maryse Bastié et Sanitas. Ce dernier s'installe sur d'anciens terrains de la SNCF et deviendra le plus grand quartier de logements sociaux de la ville, avec des travaux se poursuivant jusqu'en 1978<ref>Plan du quartier du Sanitas sur patrimoine.regioncentre.fr.</ref>.
Entre 1966 et 1968, la ville entreprend l'aménagement du Cher afin de rendre constructibles des terres inondables ou marécageuses. En attendant, les quartiers Montjoyeux et Bergeonnerie sont bâtis sur des terrains surélevés de Tours-Sud au milieu des années 1960. Les travaux du Cher aboutissent à un changement notable de sa géographie sur quatre kilomètres, alors que le tracé du cours d'eau est modifié, son lit élargi, une double rangée de digues érigées et des îles artificielles installées<ref name="Février2015_www.gesteau.fr">Étude géomorphologique du Cher dans sa traversée tourangelle sur gesteau.fr, février 2015</ref>. Le chantier immobilier qui s'ensuit est l'un des plus importants d'Europe : les quartiers Rives du Cher, Rochepinard et Fontaines sont bâtis entre 1968 et 1978 et ajoutent plus de 7 000 logements à la ville.
En 2002, les électeurs se sont déplacés à 68,03 % pour le Modèle:1er tour et ont placé en tête le candidat du RPR et Président sortant, Jacques Chirac, avec 21,84 % des voix, soit Modèle:Nombre. Au second tour, la participation au scrutin a augmenté (+ 8,18 %) et la population tourangelle a voté à 87,41 % la réélection de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen n'ayant obtenu que 12,59 % des voix (contre 12,97 % au Modèle:1er tour).
En 2007, la population tourangelle s'est rendue aux urnes à 83,54 % pour le Modèle:1er tour et a placé en tête des suffrages le candidat UMPNicolas Sarkozy avec 30,76 % des voix, devant la candidate PSSégolène Royal, qui a obtenu 28,76 %. Au second tour, la participation a été de 84,16 % (+ 0,62%) et c'est cette fois Ségolène Royal qui avait été préférée (50,83 %) face à Nicolas Sarkozy (49,17 %).
En 2012, la participation s'est élevée à 78,49 %. Les électeurs choisissent fermement leur position, puisque le candidat PS et Président de la République française, François Hollande, est placé en tête dès le premier tour avec 32,18 % des voix contre 27,02 % pour le Président sortant et candidat UMP Nicolas Sarkozy. Le second tour confirme la prise de position de la population, puisque 56,57 % des personnes votent pour François Hollande face aux 43,43 % du Président sortant. Le taux de participation de ce second tour est de 78,88 % à Tours.
En 2017, lors du second tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a recueilli 78,82 % des suffrages exprimés et Marine Le Pen (FN), 21,18 %. Le taux de participation, concernant cette élection, s'est alors élevé à 71,10 % sur l'ensemble des Modèle:Nombre de Tours inscrits sur les listes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élections locales, nationales et européennes
Élections législatives
2002 : la majorité présidentielle (RPR) est dominante dans les circonscriptions 1 et 2. La Modèle:5e circonscription est elle du côté de l'opposition (PS)66.
2007 : la gauche (PS) arrive en tête dans les circonscriptions 1 et 5. La majorité présidentielle (UMP) gagne la Modèle:2e circonscription 67.
2012 : la majorité présidentielle (PS) l'emporte dans les deux circonscriptions restantes 68.
2017 : carton plein pour la majorité présidentielle (La République En Marche) qui s'impose dans les Modèle:1re et Modèle:5e circonscriptions.
Élections européennes
2004 : la liste PS arrive en tête, suivi de celle de l'UMP et de la liste UDF69.
2009 : la liste de la majorité présidentielle (UMP) arrive en tête des suffrages, suivi par la liste Europe-Écologie et enfin la liste Parti Socialiste70.
2014 : la liste de l'opposition (UMP) arrive devant la liste Front National et la liste PS71.
Élections municipales (voir listes ci-après)
Élections cantonales et départementales
Cantonales 2008 : la majorité présidentielle l'emporte (UMP) au second tour devant le candidat PS dans un canton. L'autre est remporté par le candidat socialiste, loin devant le candidat divers droite72.
Cantonales 2011 : la gauche l'emporte dans tous les cantons (4 PS, 1 EELV)73.
Départementales 2015 : la liste d'Union de la droite arrive en tête à l'issue du premier tour dans les 4 cantons de ces départementales74.
Finances communales
Évolution de l'endettement (en milliers d’€)<ref name="alize22.finances.gouv.fr2">finances.gouv.fr</ref> :
L’université de Tours est une université autonome qui rassemble près de Modèle:Nombre et propose 35 licences (bac +3) et 90 masters (bac +4 et +5). Elle est divisée en sept unités de formation et de recherche<ref name="statuts">Modèle:Lien web</ref> qui sont réparties sur la ville :
L'institut de formation en professionnels de santé (IFPS) comprenant entre autres l'institut de formation en soins infirmiers (IFSI), la formation des aides-soignants, des manipulateurs radion, etc.
La ville de Tours compte six établissements publics qui forment le Centre hospitalier régional et universitaire de Tours (le plus gros employeur de la région Centre-Val de Loire) : l'hôpital Bretonneau, l'hôpital Trousseau, l'hôpital Clocheville, l'hôpital de l'Ermitage, le Centre psychothérapique de Tours-Sud, la Clinique psychiatrique universitaire. Le CHRU dispose de laboratoires de recherche en collaboration avec l’université de Tours. Ils ont permis entre autres de découvrir le vaccin contre l’hépatite B et d'avancer dans les recherches sur l’autisme.
Parallèlement il existe trois cliniques privées importantes, issues des regroupements récents de nombreuses anciennes cliniques réparties dans toute la ville:
Polyclinique Pôle Sud - Léonard-de-Vinci (commune de Chambray-lès-Tours)
Tours et Orléans (comme Nancy et Metz ou Lille et Douai) ont été rivales pour accueillir les entités administratives régionales. Finalement, en 1972 bien qu'étant la ville la plus peuplée Tours n'obtint pas la préfecture de la région Centre-Val de Loire. Une rivalité entre le maire de l'époque Jean Royer et Michel Debré serait un facteur majeur de cette rivalité<ref>la constitution de la région Centre</ref>. Un partage s'est néanmoins effectué entre les deux villes pour les structures administratives et même pour la dénomination du rectorat.
Tours est donc le siège de plusieurs administrations publiques d'échelles départementale, régionales et nationale (voir plus bas la section "Ministère de la Défense"). Non exhaustivement:
Tours-Nord accueille un site majeur de la base aérienne 705, avec comme équipement phare la piste utilisée notamment par l'école des pilotes de chasses. La direction de cette base aérienne, comprenant des sites répartis dans tout l'ouest du pays - entre autres : Brest (Finistère) et Cinq-Mars-La-Pile (Indre-et-Loire) - est présente à Tours. La BA 705 était aussi hôte à Tours depuis 2009 de l'intégralité des services de ressources humaines de l'armée de l'air avant qu'ils rejoignent Tours-Sud (infra). Au total ce sont près de Modèle:Nombre qui y exercent. Le devenir de la base, notamment le transfert de l'école de chasse, est cependant régulièrement soulevé dans les dernières restructurations annoncées, notamment le livre blanc de la Défense pour 2014-2019<ref>Livre blanc de la Défense : la Touraine dans le viseur ?, Nouvelle République, Modèle:Date-.</ref>,<ref>La base aérienne, ce n'est pas seulement l'école de chasse, Nouvelle République, Modèle:Date-.</ref>.
[[Fichier:66e RI (5).JPG|vignette|La caserne Baraguey, du temps du [[66e régiment d'infanterie|Modèle:66e d'infanterie]], dans les années 1920.]]
La caserne de passage, fermée - créée dans le voisinage de l'église Saint-Julien - et la caserne d'infanterie Marescot - rue Georges Delperier - devenue collège des Recollets. Le quartier Lasalle (caserne Morier) - implanté au Champ-de-Mars - où s'installa un régiment de cavalerie en 1845 ([[8e régiment de cuirassiers|Modèle:8e]]), a notamment laissé place au lycée Albert Bayet. La caserne Meusnier (anc. de Guise), cédée à la ville en 1968 - sur le site du château de Tours - connu successivement la cavalerie (inauguré par le Modèle:3e des gardes d'honneur) et l'infanterie ([[32e régiment d'infanterie (France)|Modèle:32e]] par exemple), abrite des activités muséographiques et patrimoniales. L'École du train dans la ville depuis 1945 - installée au quartier Beaumont (anc. caserne d'artillerie), rue du Plat d'Étain, face au quartier Chauveau - déménage pour Bourges en 2009 à l'occasion d'un rapprochement de plusieurs écoles militaires (Écoles Militaires de Bourges). Le musée des équipages militaires et du Train - situé rue Walvein - est également transféré à Bourges<ref>Historique du musée du train, www.emb.terre.defense.gouv.fr (consulté le Modèle:Date-).</ref>. Le site Beaumont-Chauveau, rendu à la vie civile, fait l'objet d'un vaste plan de réaménagement à l'horizon des années 2016-2018<ref>Les casernes Beaumont-Chauveau, www.tours.fr (consulté le Modèle:Date-).</ref>,<ref>Les caserne : un nouveau quartier se dessine, plaquette de la ville de Tours.</ref>. Elles servent déjà d'annexe pour l'UFR de médecine, abritent les services de la présidence de l'université et le siège du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : le Centre - Val de Loire Université et divers autres organismes de recherche.
En activité, sur l'actuel boulevard Jean Royer (anc. Thiers) : le quartier Rannes a été notamment la garnison du [[5e régiment de cuirassiers|Modèle:5e]]. Il abrite désormais le tout récent cercle-mess depuis 2012<ref>Un nouveau vaisseau-amiral au cœur du quartier Rannes, lanouvellerepublique.fr (consulté le Modèle:Date-).</ref> ; la caserne Baraguey d'Hilliers, réaffectée, a été notamment la garnison du [[66e régiment d'infanterie|Modèle:66e]] dans les années 1920 (auquel succédera le [[32e régiment d'infanterie (France)|Modèle:32e]]) et le siège de l'État-Major de la Modèle:13e militaire territoriale dans les années 1960-1980. Désormais les locaux abritent plusieurs services de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air (Modèle:Nobr). En 2012, c'est au tour d'une partie du service des ressources humaines de l'Armée de terre de prendre place à Tours depuis l'Île-de-France (huit cents personnes)<ref>Tours entend bien profiter de l'arrivée des militaires, www.tribune-tours.fr (consulté le Modèle:Date-).</ref>. En 2014, la marine installe également ses services de ressources humaines (quatre cents personnes). Enfin, la même année, ce sont les services informatiques de l'armée qui emménage à Tours (cent personnes).
Tours a en son sein aussi la délégation militaire départementale (DMD) ainsi que des centres de recrurement et d'information de chaque armée.
État-Major de la [[Division (militaire)|Modèle:9e Région Militaire]], (avant) 1939 (jusqu'à ?)
État-Major du [[9e corps d'armée (France)|Modèle:9e Corps d'Armée]], (avant) 1906 - 1913 (jusqu'à ?)
État-Major de la [[17e division d'infanterie (France)|Modèle:17e Division d'Infanterie]], 1913
État-Major de la [[18e division d'infanterie (France)|Modèle:18e Division d'Infanterie]], 1913
État-Major de la [[23e division d'infanterie (France)|Modèle:23e Division d'Infanterie]], 1939
État-Major de la [[3e division d'infanterie nord africaine|Modèle:3e Division d'Infanterie Nord Africaine]], 1913
État-Major de la [[9e division d'infanterie (France)|Modèle:9e Division de Cavalerie]], 1913
État-Major de la Modèle:5e Brigade de Chars de Combat<ref>5° BCC composée des [[501e régiment de chars de combat|Modèle:501e]] et [[502e régiment de chars de combat|Modèle:502e Régiments de Chars de Combat]].</ref>, 1939
État-Major de la Modèle:13e Division militaire territoriale (DMT)
Les données concernant la population de Tours dans l'Ancien Régime sont rares et souvent sujettes à caution ; il convient de noter que la ville connut un apogée démographique vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec une population estimée entre 30 000 et Modèle:Nombre vers 1600.
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 43,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à Modèle:Nobr (23,3 %) est inférieur au taux départemental (28 %).
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,66 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,9 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Le festival Rayons Frais (« les arts et la ville ») depuis l'été 2003.
Le festival International du Cirque de Tours depuis septembre 2007.
Musique :
Le Festival de musique de chambre le Printemps musical de Saint-Cosme, en mars de chaque année.
Le Festival de musique de chambre des Fêtes musicales à la Grange de Meslay, en juin de chaque année.
Le festival Emergences (jazz) en novembre, coproduit par Jazz à Tours et Le Petit Faucheux (SMAC jazz).
Le festival de musiques libres Superflux, organisé par le Petit Faucheux en partenariat avec le Temps Machine.
Le festival Potager Électronique (gratuit), chaque année à la fin-juin et depuis 2007.
Le festival Aucard de Tours (musique actuelle), organisé chaque début juin par Radio Béton. L'île Aucard, lieu d'origine de la manifestation, ne permettant plus l'accueil du nombre grandissant de festivaliers, la manifestation occupe aujourd'hui le parc de la Gloriette.
La fête foraine et la foire, au parc des expositions de Rochepinard, courant mai.
Le « Free Market » de Tours, expo-vente collective de créateurs, ponctuée de concerts et performances artistiques. Chaque année, début décembre depuis 2004, au premier étage des Halles de Tours.
Depuis 1896, la course cycliste Paris-Tours est une manifestation sportive majeure pour la ville. Parfois appelée « classique des lévriers » ou « classique des feuilles mortes » (ce deuxième surnom est partagé avec le tour de Lombardie), elle a ancré Tours dans la tradition du vélo. Jusqu'en 2010 elle proposait le plus long sprint du Monde sur les Modèle:Unité de l'avenue de Grammont. Avec le retour du tramway et ses rails menaçantes pour les roues des vélos, la portion finale sur l'avenue de Grammont est réduite à Modèle:Unité. Les cyclistes y entrent au niveau de la place de la Liberté pour franchir la ligne d'arrivée un peu avant la place Jean-Jaurès.
Par ailleurs, les 10 et 20 km de Tours se déroulent chaque année en septembre depuis 1981. Il s'agit de la deuxième plus grande course sur route de France de cette distance après les Modèle:Unité de Paris, selon la Fédération Française d'Athlétisme. Elle fait également partie des 10 plus grandes courses sur route de France en termes de participants. La course emprunte les rues de la partie entre Loire et Cher de la ville. Cette épreuve est complétée en 2014 d'un marathon appelé Marathon Touraine Loire Valley qui, pour sa première édition, voit concourir plus de Modèle:Nombre.
On peut aussi noter, la tenue tous les deux ans sur le Cher (au niveau du parc des expositions) d'une course de motonautisme comptant pour le championnat de France.
Le Tours FC (ex FC Tours) est le club phare de la ville de Tours et de la Touraine. Après une période faste au tournant des années 1970-1980 avec quatre saisons dans l'élite et deux demi-finales de Coupe de France (1982 et 1983), le club évolue en Ligue 2 jusqu'en 2018. Le Tours FC est rétrogradé en 2018-2019 de National, puis en National 3 pour la saison 2019-2020, après avoir été relégué sportivement puis rétrogradé financièrement durant la même saison. Après un passage en Régional 1 lors de la saison 2021-2022, le club évolue en National 3 pour la saison 2022-2023. La montée en National 2 est l'objectif visé par le club cette année-là, mais le club terminera finalement à la seconde place du championnat et évoluera donc de nouveau en National 3 pour la saison 2023-2024. Le Tours FC est présidé par Jean-Marc Ettori, l'équipe quant à elle est entraînée par Nourredine El Ouardani. Le club évolue au Stade de la Vallée du Cher depuis sa création en 1978.
Hockey sur glace
Le club de hockey sur glace de l'ASG Tours, champion de France en 1980 et double vainqueur de la Coupe de France (1975 et 1978), a connu un renouveau en atteignant la finale de la Ligue Magnus lors de la saison 2004-2005, mais malheureusement des problèmes financiers l'ont fait rétrograder en D2 pour la saison 2005-2006. Toutefois, le club est remonté aussitôt d'une division en remportant son championnat en étant invaincu de la saison. Même chose en D1 où le titre de champion est acquis alors qu'il reste trois matchs de play-off à jouer. Le club a retrouvé la Ligue Magnus lors de la saison 2007-2008. À la suite de la liquidation judiciaire du club durant l'été 2010, un nouveau club est créé répondant au nom des Remparts de Tours.
Rugby
Le club de rugby de la ville, l'Union sportive Tours rugby (UST), âgé de plus de cent ans, est le premier club régional et accueille un Pôle Espoirs depuis 2006. Après une courte expérience en Pro D2, lors de la saison 2001-2002, il retourne directement à l'échelon inférieur. Mais lors de l'été 2006, le club est rétrogradé en Fédérale 2 pour raisons financières puis en Fédérale 3 pour les mêmes raisons. L'US Tours évolue actuellement en Fédérale 2.
Le nouveau club de basket-ball à Tours se nomme l'Union Tours Basket Metropole. C'est la fusion entre le TBC et le PLLL Tours. Cette équipe évolue en Ligue Pro B pour la saison 2021-2022, avant de redescendre en National 1 pour la saison 2022-2023.
Les Enfants de Neptune de Tours (ENT) est l'un des meilleurs clubs de natation de la région avec quelques internationaux. La ville a organisé les Championnats de France 2006 durant lesquels Laure Manaudou a battu le [[Record du monde de natation dames du 400 mètres nage libre|record du monde du Modèle:Unité nage libre]] dans la piscine Gilbert Bozon du Palais des sports. La ville compte trois autres piscines, à savoir le Mortier reconstruit en 2008 et les vieillissantes Tourrettes, à Tours-Nord. Enfin, le centre aquatique du Lac, situé à Tours-Sud et inauguré en 2006, accueille de loin le plus de monde au sein de la métropole.
Tennis
Le tennis est également représenté par le Tennis Club de Tours, connu pour avoir formé Thierry Tulasne et joué quelques saisons en première division nationale. Il figure parmi les meilleurs et les plus appréciés de la région du fait d'un cadre exceptionnel en bord de Loire.
Arts martiaux
La ville de Tours compte de nombreuses associations sportives dont l'objet est la pratique des arts martiaux. On dénombre ainsi pas moins de 4 clubs de judo (Judo Club de Touraine, Espoir Sportif du Beffroi, CEST - Section Judo et le club départemental Union Judo Touraine Métropole dont le siège se situe à Tours).
Le roller in line hockey, nouvelle discipline très vite adoptée des Tourangeaux, est particulièrement développé grâce au club des Apaches de Tours qui fut très souvent située dans les hauteurs du classement de Division 1. Plusieurs de ses joueurs ont joué en équipe de France. La ville de Tours compte aussi un club de football américain avec les Pionniers, vieux club provincial fondé en 1987, actuellement en D2.
Les Pionniers de Touraine, club de football américain est promu en première division nationale en 2022.
la chapelle de l'ancienne abbaye de Marmoutier, quai de Marmoutier, près de laquelle est installée l'Institution Marmoutier, un établissement catholique et privé, sous la tutelle de la Congrégation du Sacré-Cœur.
Il existe quatre couvents tourangeaux. Tout d'abord le couvent des clarisses, situé rue Pas Notre Dame ; le couvent dominicain, fondé en 1222, il est situé rue Palissy. Il y a aussi le couvent des sœurs dominicaines de la Présentation, fondé au début Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par Marie Poussepin, il est situé quai Portillon dans La Grande Bretèche (c'est la "maison-mère" de la congrégation depuis 1813). Là bas, les sœurs œuvrent socialement pour les plus défavorisés et participent à l'édification humaine et spirituelle de ceux qui viennent à elles. Un couvent est situé rue de la Source, il s'agit du couvent des franciscaines servantes de Marie. Enfin le couvent des Petites Sœurs des Pauvres se tient boulevard Preuilly. Il y eut également un couvent d'Ursulines où entra, en 1631, Marie Guyart, dite la BienheureuseMarie de l'Incarnation.
Un foyer de la Mission Étudiante est situé rue Delpérier. Il dispose de facilités destinées à permettre à des étudiants souhaitant s'investir davantage dans la communauté catholique locale. C'est aussi un lieu d'échanges, avec des prêtres et des laïcs, placé sous la responsabilité d'un aumônier.
L'oratoire de la Sainte Face a été érigé en 1876 dans la maison de Léon Papin Dupont, un homme pieux de l'époque. Relançant alors l'intérêt pour les pèlerinages relatifs à saint Martin, il a ainsi contribué au renouveau spirituel de la Touraine au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, ce sont les dominicains qui en ont la charge.
De nombreuses églises sont réparties sur le territoire de Tours comme :
l'églises Saint-Jean de Montjoyeux, allée Laurence Berluchon ;
l'église Saint-Éloi, place Saint-Éloi actuellement (archives historique municipales) qui appartiennent à des paroisses partagées avec des communes adjacentes à Tours ;
l'église Christ Roi, avenue André Malraux ;
l'église Bienheureux Charles Foucauld, Avenue Mozard ;
l'église Saint-Jean de Beaumont, rue Stéphane Pitard ;
Tours possède un temple, rue de la Préfecture, affilié à l'Église Réformée de France. La ville est aussi le siège de la région Ouest de l'Église Réformée de France.
Le temple protestant, rue du docteur Ledouble.
Plusieurs églises évangéliques y sont présentes également. Parmi ces églises évangéliques, on dénombre deux églises du courant baptiste et deux églises du courant pentecôtiste<ref>Annuaire des églises évangéliques</ref>.
L'église adventiste du septième jour, rue Léon Boyer
L'église, évangélique baptiste, rue Lakanal
L'église évangélique ciel ouvert, place Guido Arezzo
L'église évangélique protestante, rue de Narvik.
L'église évangélique protestante, rue George Sand.
La communauté juive célèbre le culte israélite selon le rite séfarade à la synagogue de Tours, rue Parmentier. La ville possède également ainsi une antenne régionale du CRIF.
Islam
La ville compte trois lieux de culte musulman qui sont des salles de prières<ref>www.annuaire-musulman.com</ref>. Une grande mosquée à Tours est actuellement en construction dans le quartier du Menneton, au sud de la ville<ref>www.mosquee-de-tours.fr</ref>.
Bouddhisme
Tours possède un centre Zen Josen affilié à l'Association Zen internationale et un centre KTT (Karma Teksoum Tcheuling), centre de méditation et d'étude du bouddhisme tibétain.
PROG! Agenda des sorties Tours et agglo (mensuel gratuit sur la culture et les sorties)
Le ptit Zappeur (magazine TV gratuit bihebdomadaire)
TMV (journal hebdomadaire gratuit Groupe NRCO)
Ailleursmag (magazine gratuit mensuel)
Tours&Moi (magazine municipal gratuit mensuel)
Tour(s)plus le mag (magazine de l'agglo gratuit trimensuel)
Le Canard du coin (journal bimestriel d'enquêtes politiques et sociales)
Les Bons Plans de Tours (magazine bihebdomadaire gratuit)
Tourang'l (magazine féminin de la Touraine).
Oazar<ref>Oazar.</ref> (magazine culture et gastronomie depuis 2012)
Télévisuelle
TV Tours Val de Loire est la télévision locale de Tours (sur le canal Hertzien 37), ses studios sont installés place Verdun, au sein des locaux de la Nouvelle République.
France 3 Tours implantée place des Halles de Tours, est le premier décrochage info de dimension locale créé par la chaîne en 1989. M6 lui emboîtait le pas pour le premier décrochage info local de la chaîne dans le courant de la même année, mais l'expérience se termina en 2007.
La ville de Tours est classée ville d'art et d'histoire. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de l'architecture de certains monuments du centre historique.
Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne<ref>Les carnets du patrimoine « Touraine et Sologne », année 2000, direction Patrick Saletta, pages 575 et 576.</ref>. On trouve des hôtels particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels de Beaune-Semblançay, Goüin, de Jean Briçonnet, des Ducs de Touraine ; comme la maison de Tristant l'Hermite ; comme les hôtels Robin Quantin et de Jean Galland. Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue (rue Georges Courteline, du Grand-Marché, du Commerce, rue Colbert, puis rue Albert Thomas et rue Blanqui), comme la cathédrale Saint-Gatien ({{#switch: e
Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en Modèle:Date, la ville de Tours conserve un patrimoine historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un secteur sauvegardé de Modèle:Unité donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille maisons médiévales<ref>relevé du PLU révisé 2011</ref>,<ref>il y a 3617 immeubles protégés dans le PSMV du 21 mai 2013</ref>, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable<ref>jean-marie Perouse de Montclos opinion citée ARCHITECTURE EN REGION CENTRE page 629</ref> du Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle<ref>D'autres exemples existent en France mais en nombres restreint notamment à Sarlat à l'hôtel tapinois de Bétou, à Figeac dans l'impasse Bonhomme, dans le vieux Toulouse et dans la ville de Rennes principalement dans la rue Saint Georges.</ref> dans le Vieux-Tours. Le centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année 2018,avec plus
de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de consommation de plus de Modèle:Nombre. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au regard du nombre d’habitants <ref>https://www.tours.fr/actualite/242/73-palmares-tours-1er-centre-ville-commercant.htm</ref>. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la Touraine, avec plus de un million de visiteurs<ref>http://www.procos.org/images/procos/presse/2018/procos_palmares-2018.pdf</ref>.
Sise entre Loire et Cher, la cité tourangelle est reliée aux plateaux tourangeaux nord et sud par de nombreux ouvrages d'art d'époques diverses:
Sur la Loire, d'ouest en est (sur les communes de la Riche et Saint-Cyr-sur-Loire) :
Double pont de Saint-Cosme (pont du périphérique - 1991, (élargissement en 2008 à 2x2 voies à l'occasion de l'extension du périphérique vers le nord sur un nouveau tronçon La Riche-La Membrolle sur Choisille)
Pont d'Arcole, accolé au viaduc autoroutier, supportant le trafic urbain de l'est de Tours vers le sud de l'agglomération (Saint Avertin, quartier des Fontaines, etc.)
Tours est désignée ville fleurie avec quatre fleurs et la distinction Grand prix depuis 1997<ref>Source</ref> et a reçu en 2008 une médaille d'or au concours européen « Entente florale » pour la qualité de ses espaces verts<ref>Site de la Ville de Tours, consulté le 14 janvier 2014</ref>.
De plus, la ville de Tours a été récompensé du trophée « Fleur d'Or » en 2014 pour 3 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle possède plusieurs arbres remarquables, le plus admiré est sans doute le Cèdre du Liban, classé Arbre Remarquable de France, placé dans l'enceinte du musée des Beaux-Arts de Tours et le Ginkgo Biloba du jardin botanique qui a remporté le prix Coup de cœur du jury de l'édition 2020 de l'Arbre de l'année<ref>Site du magazine Geo, consulté le 19 mars 2021</ref>.
Enfin, après avoir tourné le dos à son fleuve pendant plus de cinquante ans, la ville le célèbre une fois par an avec « Les Jours de Loire », les habitants redécouvrant sa grande diversité de faune et de flore depuis son classement au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Depuis 1986, moment où Marcelline Langlois-Berthelot (arrière petite-fille du diplomate et juriste Philippe Berthelot) a commencé à la diriger la librairie, La Boîte à Livres, rue Nationale, s'est fortement agrandie et a joué un rôle important dans la vie culturelle de Tours, c'est la plus grande librairie de la région centre et l'une des plus grandes librairie indépendante de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette librairie indépendante, est aussi un centre culturel avec des d'expositions artistiques régulières et de rencontres avec des auteurs. Afin de favoriser la sensibilisation à la littérature chez les enfants, Langlois-Berthelot a notamment mis en place le Prix Lecture de la Boîte à Livres.
De nombreux illustrateurs comme Nico Nu et auteurs-dessinateurs de Bande dessinée, à l'instar de l'atelier Cachalot fondé par Christopher ou de l'atelier POP sont installés à Tours, notamment dans le quartier artisan du Petit Saint-Martin (Ouest du Vieux Tours). Un festival de Bande dessinée « A Tours de Bulles » a lieu en outre chaque année.
Tous les ans à la fin mars, le carnaval de Tours accueille plus de Modèle:Nombre au long de son défilé, et en été à l'occasion de Tours sur Loire s'installent des animations autour du fleuve royal.
La ville de Tours possède neuf bibliothèques, la plus grande est la bibliothèque municipale de Tours qui est classée. Elle est située place Anatole-France. Ouverte au public en 1793, les fonds sont tout d'abord constitués des ouvrages provenant des abbayes de Saint-Martin et Marmoutier, et du chapitre de la cathédrale Saint-Gatien.
La bibliothèque a occupé différents lieux, comme l'Hôtel de la Préfecture, l'Hôtel Papion du Château en Modèle:Date- (à l'emplacement de l'actuelle mairie, aujourd'hui disparu), l'ancien hôtel de ville en 1907 (au niveau de l'actuelle place Anatole-France, aujourd'hui disparu) avant d'occuper un nouveau bâtiment, sur les bords de Loire, après sa destruction en Modèle:Date-.
Les bombardements, en même temps que l'édifice, ont détruit près de Modèle:Unité et une grande partie des fonds anciens : sur les Modèle:Nb et Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, ainsi que les archives municipales anciennes, sont sauvés, grâce au conservateur de l'époque, Georges Collon<ref>H. Chirault, A. Lévrier, Tours de A à Z, Grande-Bretagne, 2006.</ref>.
La nouvelle bibliothèque est reconstruite en 1957 sur les plans de l'architecte Patout. Une partie de la collection sauvée est maintenant conservée dans un coffre souterrain.
En plus de ces fonds de livres, la bibliothèque municipale de Tours dispose d'un fonds musical et d'un fonds vidéo.
Par ailleurs, depuis 2007, Tours dispose aussi d'une nouvelle médiathèque à Tours-Nord appelée médiathèque François-Mitterrand. D'une architecture contemporaine, elle participe à la restructuration du quartier de l'Europe, et à la rénovation de la place du Beffroi désormais Esplanade François-Mitterrand.
Au-delà de ces deux édifices, Tours dispose des bibliothèques suivantes :
la bibliothèque Paul-Carlat (centre de vie du Sanitas) ;
L'auditorium Jean-de-Ockeghem (ancien palais des Ducs de Touraine) ;
La Salle Thélème ;
Cinémas
Dans les années 1950-60, il existait à Tours un grand nombre de salles de cinéma (Le Caméo, Le Palace et le Cyrano, Le Majestic, Le Mexico, Le Rex, L'ABC, L'Olympia, le Gallia, le CinéLux, etc.) qui ont toutes disparu. Elles ont, comme dans nombre de villes, été remplacées par des complexes. Dans le quartier de la cathédrale, les salles associatives des « Studio Cinémas<ref>Site des cinémas Studio : http://www.studiocine.com/</ref> » (7 salles) offrent une programmation variée, préférant la projection des films en version originale. Par le nombre des entrées, c'est l'un des premiers cinémas Art et Essai de France. L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire) et la Cinémathèque de Tours.
Il existe trois autres cinémas sur Tours, dont deux de la chaîne CGR : un en centre-ville (8 salles) et le second au quartier des Deux-Lions (13 salles) ouvert en 1998. De plus, le CinéLoire de 9 salles du groupe Davoine avec une capacité d'environ Modèle:Nombre s'installe en Modèle:Date- à Tours-Nord, en face du terminus du tramway, avec une salle en IMAX. L'arrivée de ce dernier fait craindre une saturation du marché, alors que le cinéma CGR du Centre est déjà fragile avec des entrées en baisse, malgré une tentative de diversification grâce à des films en versions originales ou la rediffusion de vieux succès. Le CGR des Deux-Lions réplique avec ajoutant une treizième salle haut-de-gamme en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Tours a été très réputée pour son français supposé sans accent et étant le plus « pur », cette réputation peut encore subsister de nos jours en particulier à l'étranger. Par exemple, Alfred de Vigny a écrit au Modèle:S mini- à propos du tourangeau : « Leur langage est le plus pur français, sans lenteur, sans vitesse, sans accent ; le berceau de la langue est là, près du berceau de la monarchie. ».
Cette réputation s'explique par le fait que le français s'est progressivement imposé comme la langue officielle du royaume à l'époque où la Cour résidait principalement en Touraine, c'est-à-dire la période 1430-1530. L'accent de la Cour était bien entendu perçu comme le meilleur français. Une suite de décisions royales ont progressivement remplacé le latin par les langues maternelles dans les actes du droit. Puis le français a été imposé comme la langue officielle du droit et de l'administration par [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts.
On peut considérer que l'acte de naissance du français est le concile de Tours de 813, qui prône l'abandon du latin classique dans les homélies en faveur d'une « langue romane rustique » (entre autres langues) plus compréhensible par le peuple. Mais le véritable tournant est l'ordonnance de Montils-lès-Tours prise par Charles VII en 1455 qui rend obligatoire la rédaction en langue maternelle des coutumes orales ayant force de loi. L'ordonnance de 1490 prise par Charles VIII et celle prise par Louis XII en 1510 renforcent l'importance donnée aux langues maternelles pour les écrits officiels. L'ordonnance de Villiers-Cotterêts impose en 1539 le français au détriment du latin mais également des langues régionales.
Il est remarquable que les rois de Charles VII à [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] vivent essentiellement en Touraine (à Amboise, Blois, Chinon et Tours) et surtout y sont élevés, le château d'Amboise (à Modèle:Unité de Tours) servant de pouponnière aux enfants royaux. Par l'entremise de la Cour, l'accent de Touraine s'impose comme l'accent de référence à mesure que le français est adopté dans tout le royaume.
Les Halles de Tours abritent de nombreux produits culinaires frais et gastronomiques.
On connait Tours aussi pour ses rillettes (Indication géographique protégée), qu'on distingue de celles du Mans par le fait qu'elles sont généralement moins grasses, mais également pour ses rillons, morceaux de poitrine de porc rissolés et confits dans la graisse. La crémerie et les pâtisseries tiennent une place importante dans la gastronomie locale, avec respectivement les chèvres de l'AOC Sainte-Maure-de-Touraine et les nougats de Tours.
De nombreux chefs se sont installés à Tours. Plusieurs établissements ont été étoilés Michelin.
Tours est représentée en arrière-plan sur un timbre de 1962 célébrant le centenaire de la mort du Docteur Pierre Bretonneau, valeur faciale 0,Modèle:Unité.
En 1985, la cathédrale est représentée à l'occasion du Modèle:58e congrès de la Fédération des Sociétés philatéliques françaises, valeur faciale 2,Modèle:Unité.
En 2001, la statuette de compagnon (œuvre de Jean Bourreau), avec en arrière-plan le pont et la cathédrale sont représentés à l'occasion du Modèle:74e congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques, valeur faciale Modèle:Unité ou 0,Modèle:Unité<ref>Catalogue tome 1 Yvert et Tellier.</ref>.
Jean Chauvin, La Touraine meurtrie et libérée, 1996, rééd. de 1947 enrichie, 20 X 30, br., 220 pp. env. Modèle:ISBN
Rolande Collas, Le Sanitas - Histoire d'un quartier de Tours des origines à nos jours, 1994, 15 X 24, br., 186 pp. Modèle:ISBN
Boris Labidurie, Tours à l'époque de la municipalité provisoire, 1994, 15 X 24, br., 205 pp. Modèle:ISBN
Gérard Lecha, Le Petit Montmartre tourangeau, L'Harmattan, 1988.
Luce Pietri, La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne, Publications de l'École Française de Rome, 1983, Modèle:N°, Modèle:ISBN