Château-du-Loir

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Château-du-Loir est une ancienne commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de Modèle:Dernière population commune de France habitants<ref group="Note"> Population municipale Modèle:Dernière population commune de France,</ref>appelés les Castéloriens. Elle fait désormais partie de la commune nouvelle Montval-sur-Loir depuis le Modèle:1er octobre 2016.

La commune appartient à la province historique du Maine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et se situe dans le Haut-Maine.

Géographie

Localisation

Fichier:Château-du-Loir localisation.png
Situation de la commune de Château-du-Loir dans le département de la Sarthe.

Château-du-Loir, commune du sud du département de la Sarthe, est située au cœur de la vallée du Loir. Le village se trouve, en distances orthodromiques, à Modèle:Unité au sud-est du Mans, la préfecture du département, et à Modèle:Unité au nord-ouest de Tours<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Luceau, Flée, Vouvray-sur-Loir, Dissay-sous-Courcillon et Montabon<ref name="géoportail">Modèle:Géoportail</ref>.

Axes de communication

Infrastructures routières

Château-du-Loir est traversée par la route nationale 138 (anciennement route nationale 158, aujourd'hui déclassée en RD 338. L'A 28 passe également à proximité.

Infrastructures ferroviaires

La gare de Château-du-Loir est desservie par des trains Intercités circulant entre Tours et Caen.

Toponymie

Modèle:… Durant la Révolution, la commune porte les noms de Mont-du-Loir, Mont-sur-Loir et Vau-du-Loir<ref name=Cassini/>.

Histoire

Aux confins de l'Anjou historique et du Maine, Château-du-Loir est situé aux limites du Maine angevin, près de la Touraine. La situation géographique privilégiée du canton attira de nombreuses convoitises tout au long de l'histoire. Les rois de France et d'Angleterre se disputèrent cette place forte, chef-lieu d'une sénéchaussée de 78 paroisses (doyenné rattaché au diocèse du Mans), jusqu'en 1789.

Cette importance était due surtout à sa situation géographique, qui lui valut d’être victime de la rivalité des couronnes de France et d’Angleterre.

- Le premier seigneur<ref>Modèle:Lien web</ref> connu est Aimon/Ha(i)mon le Barbu (vers 980-vers 1030), dit aussi de La Roche-Guyon, mari d'Hildeburge de Bellême sœur de l'évêque Avesgaud. Leurs enfants furent : Gervais (Ier) dit de Bellême, de Château-du-Loir ou de La Roche-Guyon (vers 1007-1067), évêque du Mans puis archevêque de Reims et régent de France pour le jeune Philippe Ier ; et Robert Brochard, sire de Château-du-Loir, né vers 1010, père lui-même de Gervais (II), aussi seigneur de Mayet et de La Cour-Aimon (Cohémon à Vouvray-sur-Loir), † vers 1095. Quand Gervais II, seigneur de Château-du-Loir, mourut sans descendance mâle vers 1095 (en fait, il avait eu un fils, Gervais, ecclésiastique, doyen du chapitre du Mans), la châtellenie de Château-du-Loir passa à sa fille Mathilde, † vers 1110, comtesse du Maine par son mariage avec Hélie de La Flèche ci-après. Puis elle fut possédée successivement par Geoffroi V le Bel dit Plantagenêt comte d'Anjou et du Maine (il descendait des anciens sires de Château-du-Loir par ses grands-parents maternels : Hélie du Maine et Mathilde de Château-du-Loir qu'on vient de rencontrer ; il mourut en 1151), et par les rois d’Angleterre dont Geoffroi fut la souche, depuis son fils Henri II jusqu’à Jean sans Terre.

- La ville fut reprise par Philippe Auguste vers 1199 et fut donnée à Guillaume des Roches, sénéchal d’Anjou, seigneur de Longué-Jumelles, de Sablé-sur-Sarthe et de La Suze, qui en 1219 fonda l’abbaye de Bonlieu. La reine Bérangère, veuve de Richard Cœur de Lion, à qui Philippe Auguste avait cédé le comté du Maine en échange de possessions sises en Normandie et qui constituaient son douaire, céda au sénéchal d'Anjou Guillaume des Roches, tous ses droits comme comtesse douairière du Maine, tant à Château-du-Loir que dans la forêt de Bercé.

- Alors que sa sœur aînée Jeanne des Roches passe Sablé à son mari [[Amaury Ier de Craon|Amaury {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Craon]], Clémence des Roches, fille du sénéchal Guillaume, transmet Château-du-Loir, Mayet, Louplande et La Suze à son mari [[Liste des vicomtes de Châteaudun|Geoffroy Modèle:VI de Châteaudun]]. Leur fille Jeanne de Châteaudun épouse Jean de Montfort-l'Amaury, d'où Béatrice de Montfort x [[Robert IV de Dreux|Robert Modèle:IV de Dreux]] et de Braine, parents de : . [[Jean II de Dreux|Jean Modèle:II de Dreux]], d'où la suite des comtes de Dreux seigneurs de Château-du-Loir, le troisième fils de Jean II étant le comte Pierre de Dreux ci-dessous ; . et Jeanne de Dreux, comtesse de Braine et dame de La Suze, femme de [[Liste des comtes de Roucy|Jean Modèle:IV de Roucy]], d'où : .. la suite des comtes de Roucy et de Braine ; .. et Béatrice de Roucy dame de La Suze, qui épouse [[Amaury III de Craon|Amaury Modèle:III de Craon]], arrière-petit-fils de Jeanne des Roches dame de Sablé et d'Amaury {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Craon ci-dessus.

- Justement, la branche issue de Jeanne des Roches avait gardé un sixième de Château-du-Loir, et l'héritier dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en était un fils cadet d'Amaury III, [[Guillaume Ier de Craon|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} le Grand]] de Craon vicomte de Châteaudun. Il échangea sa part de Château-du-Loir avec son lointain cousin Pierre {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Dreux fils du comte Jean Modèle:II ci-dessus, contre Domart-en-Ponthieu Modèle:Incise afin que le comte de Dreux puisse réunir complètement la baronnie de Château et la vendre avantageusement.

De succession en succession, Château-du-Loir va plusieurs fois à la Couronne : en mai 1337 à Philippe de Valois, qui l’achète 31 000 livres à Pierre Ier comte de Dreux ci-dessus, et la déclare baronnie Modèle:Citation. Donnée en apanage à [[Louis Ier de Naples|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], duc d’Anjou et petit-fils de Philippe VI, elle est une seconde fois réunie à la Couronne par Louis XI.

La guerre de Cent Ans n’épargnera pas la ville fortifiée qui fut pillée et détruite par les Anglais. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Château-du-Loir reprendra un nouvel essor et deviendra un centre important, pour l’époque, de fabrication de toiles, de filatures et de tanneries.

Lors de la création de la généralité de Tours au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Château-du-Loir, de par sa situation géographique et historique étroitement liée à l'Anjou et au Maine, devient le siège d’un gouvernement particulier avec un gouverneur et un lieutenant du roi, Château-du-Loir était avant 1789 le chef-lieu d’une sénéchaussée qui étendait sa juridiction sur 78 paroisses, d'une élection dont dépendaient 83 paroisses, d’une maîtrise des eaux, grenier à sel, recette des tailles, entrepôt de tabac qui en faisaient une des villes frontalières les plus importantes entre les provinces du Maine et de l'Anjou.

En 1790, lors de la création des départements français, la commune de Château-du-Loir, tout comme d'autres villes du nord de l'Anjou, telles que Le Lude et La Flèche, est rattachée au nouveau département de la Sarthe. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Au moment de la Révolution, Château-du-Loir perdit plus de 50 % de sa population.

Avec la Révolution, Château-du-Loir marqua le pas. Même, un déclin certain s'installa, qui ne s'acheva qu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec l'apparition du chemin de fer et la création d'un dépôt ferroviaire, rendant à Château-du-Loir et ses alentours une nouvelle vigueur économique.L'activité nouvelle permettra alors aux petites industries et aux artisans de développer leur commerce.

On ne peut parler de l’histoire de Château-du-Loir sans rappeler qu’à la période brillante de la Renaissance les hommes de lettres de la Pléiade s’y rencontraient : Ronsard de Couture, qui fut prieur de Saint-Guingalois (l’église) de 1569 à 1585, Racan de Bueil, les frères Lazarre, Antoine de Baïf de Mangé, Joachim du Bellay et même parfois Jacques Peletier du Mans.

On doit également citer, par souci de mémoire, certaines figures glorieuses ou tristement célèbres originaires de Château-du-Loir ou ayant marqué ce lieu, comme :

Siméon-François Berneux, né le 14 mai 1814 à Château-du-Loir et mort le 7 mars 1866 à Séoul en Corée. Prêtre des Missions étrangères de Paris, ordonné évêque en 1854. Il fait partie des martyrs de Corée, béatifiés le 6 octobre 1968 à Rome par Paul VI. Il est canonisé le 6 mai 1984 par Jean-Paul II.

Pierre Le Monnier, né le 6 septembre 1814 au Lude et décédé le 11 janvier 1895. Cet homme engagé, médecin des pauvres, républicain de cœur, persécuté par le régime de Napoléon III, fut déporté comme ennemi du Second Empire et emprisonné à Mostaganem (ville algérienne faisant alors partie des colonies). De retour à Château-du-Loir en 1870, après la libération des prisonniers politiques du Second Empire par la Troisième République, il devient représentant du canton au Conseil général puis en 1871 vice-président de cette assemblée, et en 1872 il est élu maire de Château-du-Loir. Par deux fois élu député de la Sarthe (circonscription de Saint-Calais ; de 1876 à 1882), il est élu sénateur en janvier 1882<ref>Sénat.fr</ref>. Durant ses différents mandats il a beaucoup œuvré pour dynamiser le canton et la région.

Pierre Loutrel, né le 5 mars 1916 à Château-du-Loir et plus connu sous le nom de « Pierrot le Fou ». Premier ennemi public français et l'un des meneurs du gang des Tractions Avant. Meurtrier opportuniste, il est successivement membre de la Gestapo française durant l’Occupation allemande de 1941 à 1944, exécuteur des basses œuvres pour les Allemands, pendant qu'il règle en même temps ses comptes avec la pègre de l’époque au profit de son propre réseau. Devenu encombrant pour la Gestapo allemande, et sentant le vent tourner, il décide de rejoindre la Résistance française en intégrant le réseau Morhange. Il fait alors parler de lui lors de l’exécution d’un officier allemand à la terrasse d'un café de Toulouse. À la Libération il rejoint le grand banditisme et se forge une réputation de « caïd ». Il forme le « gang des Tractions Avant » à bord desquelles il mène ses braquages. Il meurt en 1946 lors d’un braquage.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Démographie

Modèle:Introduction population d'article de commune de France

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Infrastructures

Il y a quatre écoles publiques à Château-du-Loir, deux écoles maternelles : Le Grand Douai et Laurentine-Proust, et deux écoles primaires : Le Point du Jour et Beauregard. La commune est dotée d'un collège public, le collège de Bercé. On y trouve par ailleurs deux lycées publics : le lycée Racan d'enseignement général et technologique et le lycée Maréchal-Leclerc-de-Hauteclocque d'enseignement professionnel.

L'école et collège Saint-Jean représente l'enseignement privé.

Économie

Trois grandes entreprises :

  • Amada : presses-plieuses, cisailles pour le travail de la tôle, découpe laser (anciennement Promecam, l'usine implantée en 1963 est rachetée par le Japonais Amada en 1986).
  • Aro : machines à souder électriques destinées à l'industrie automobile (acheté en 2006 par Langley Holdings plc et devient ARO Welding Technologies SAS en 2007).
  • Harman : haut-parleurs pour l'automobile (anciennement Audax, la marque a été revendue à la société AAC, Applications acoustiques de composites par Harman Becker en 2007), le groupe américain ferme le site de production en 2014 licenciant 185 employés<ref>"Ouest-france.fr : Harman Becker à Château-du-Loir. L'usine ferme en septembre" </ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Guingalois, ex-couvent des Récollets, monument inscrit le 20 avril 1967. C'est l'une des deux paroisses avant la Révolution, la première, dédiée à saint Martin, ayant été vendue comme bien national et détruite.
  • Manoir de Riablay : façades et toitures. Monument inscrit le 21 juillet 1966.
  • Hôtel Guillot de la Poterie, situé 49 rue Saint-Martin. Monument inscrit le 26 novembre 1968.
  • Logis Graslin, situé 1 rue Léon-Loiseau : façades et toitures, escalier intérieur. Monument inscrit le 18 février 1971.
  • Hôtel Maillard, situé 3 rue Jahard. Monument inscrit le 23 décembre 1997<ref>Liste des protections du patrimoine sarthois </ref>.
  • Maisons troglodytes, rue du Val de Loir.

Activité et manifestations

Loisirs

En termes d'infrastructures sportives, le territoire se dote en juillet 2011 d'un équipement aquatique moderne, « Plouf »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est équipé d'un bassin sportif de Modèle:Unité avec quatre lignes d'eau, d'un bassin d'activités et d'apprentissage de Modèle:Unité et d'un bassin extérieur en inox de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les associations sportives et le public scolaire disposent de trois salles de sports et d'un dojo sur le site des Paumons.

Manifestations

Depuis 1987, se déroule à Château-du-Loir une bourse des collectionneurs qui a acquis une renommée nationale. Le nombre d'exposants dépasse la centaine, avec des collections souvent originales<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2010, au début du printemps, un festival de musiques actuelles nommé Crash Test Session se déroule dans la salle municipale la Castélorienne. Plus de 300 spectateurs y découvrent des artistes locaux et des groupes de renommée nationale de styles variés (rock, reggae, électro, hip hop, punk, dub…). Cette manifestation est organisée par l'Asso Mnambule et a déjà accueilli des groupes comme Janski Beeeats, Jr Yellam, W#L#K, Centiped, Sisterhood Issue ou encore Jean Paul Dub.

Jumelages et autres relations

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Articles connexes

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Liens externes

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