Caen

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Méta bandeau de note Modèle:Redirect homophones Modèle:Infobox Commune de France

Caen Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> est une commune française du nord-ouest<ref>Modèle:Lien web</ref> de la France en Normandie. Préfecture du département du Calvados, elle était jusqu'au Modèle:Date- le chef-lieu de l'ancienne région Basse-Normandie. Depuis 2016, elle est le siège du conseil régional de Normandie et donc la capitale politique de la région tandis que Rouen avec le siège de la préfecture (chef-lieu) est la capitale administrative.

Son grand nombre d'édifices religieux lui vaut le surnom de « Ville aux cent clochers ». Ses habitants sont appelés les Caennais Modèle:MSAPI<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cité de Guillaume le Conquérant et capitale du duché de Normandie avec Rouen, la ville a hérité d’un très riche patrimoine architectural en partie détruit lors de la bataille de Caen. La ville a gardé la mémoire de ce moment clé de la Seconde Guerre mondiale en édifiant notamment un Mémorial pour la Paix, célèbre dans le monde pour les cérémonies de commémorations qui y ont lieu.

Du fait de son positionnement dans la recherche (avec le Ganil par exemple), de l'ancienneté de son université (fondée en 1432), de sa grande richesse culturelle (agglomération française la plus dotée en équipements culturels rapportés au nombre d'habitantsModèle:Référence nécessaire) et de son caractère festif, Caen est parfois considérée comme étant la capitale culturelle et intellectuelle de la Normandie.

Peuplée intra-muros de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>, Caen est la commune la plus peuplée du département du Calvados. La ville se classe au Modèle:40e rang en ce qui concerne le territoire français pris en totalité (métropole et outre-mer). Elle est au centre d'une agglomération de Modèle:Nombre (Modèle:3e après Rouen et Le Havre) et à la tête d'une aire d'attraction de Modèle:Nombre (Modèle:2e de la région après celle de Rouen et au Modèle:24e national). Elle est le siège de la communauté urbaine Caen la Mer, qui compte Modèle:Nombre.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Situation, relief et géomorphologie

Caen, comme toute la moitié orientale de l'ancienne Basse-Normandie, fait partie du Bassin parisien. Elle est située à deux heures au nord-ouest de Paris par l'autoroute A13, dite « autoroute de Normandie » et environ à deux heures par le train de la gare de Paris-Saint-Lazare. Elle est reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham Riva-Bella) - Portsmouth.

Elle se trouve à quelques kilomètres du littoral, des plages du Débarquement, des célèbres stations balnéaires de Cabourg et de Deauville entre autres, de la Suisse normande et du pays d'Auge.

Caen est située au centre-nord du Calvados au milieu de sa plaine, propice à la culture céréalière (plaine de Caen) ; elle a été fondée dans une vallée alluviale marécageuse à la confluence de l'Odon et de l'Orne, fleuve qui se jette Modèle:Unité plus au nord dans la mer de la Manche. L'agglomération caennaise se développe aujourd'hui sur le plateau. Son développement urbain est marqué par un fort étalement.

À l'ouest de la ville, s'étend le Bocage normand (Bessin et Bocage virois), à l'est le pays d'Auge, au sud sa plaine se prolonge jusqu'aux frontières de la Normandie avec les Pays de la Loire (campagne de Falaise).

Au nord, la mer de la Manche borde l'agglomération caennaise (côte de Nacre), faisant partie de la communauté urbaine Caen la Mer.

Le territoire communal couvre Modèle:Unité<ref name="rgc">Modèle:Lien web.</ref>. Il culmine à Modèle:Nobr au nord, le point le plus bas (Modèle:Nobr) se situant à l'est, à la sortie de l'Orne.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Géologie

Modèle:Loupe

Fichier:Coupe géologique du Bassin parisien.jpeg
Coupe géologique détaillée montrant la couverture sédimentaire du Bassin parisien.

Sur le bâti ancien du Massif armoricain, la région du Bessin et de la Plaine de Caen se comportent Modèle:Citation.

Modèle:Gallery

Modèle:Article détaillé

Fichier:Caensaintpierre.jpg
Pierre de Caen avant et après restauration (église Saint-Pierre).

La pierre blonde, dont les carrières, aujourd'hui fermées, s'étendent sous la ville de Caen, fut exploitée intensivement jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle fut très utilisée par les ducs normands, notamment pour les grands bâtiments en Angleterre puis, plus tard, pour les premiers gratte-ciels et bâtisses de New York. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr font la navette avec le port de Caen d'où partent Modèle:Unité par an. La concurrence du béton, ajoutée à l'exploitation de plus en plus difficile des galeries, a entraîné une cessation d'activité, la pierre de Saint-Maximin la remplaçant sur les bâtiments publics<ref name="resurrection">Modèle:Article.</ref>.

Sous l'impulsion de Jean-Marie Girault, la construction du Mémorial de Caen profite en 1986 d'une autorisation temporaire d'extraction. En Modèle:Date-, la carrière de Cintheaux, fermée à fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été rouverte à la demande de la Ville de Caen pour fournir de la pierre de Caen aux grands chantiers de restauration alors entrepris<ref name="resurrection" />.

Les anciennes carrières médiévales représentent un réseau de galeries souterraines de Modèle:Unité/2. Lors du débarquement de Normandie, les Caennais s'y réfugient entre juin et Modèle:Date-, jusqu'à Modèle:Nombre à Mondeville, Fleury-sur-Orne, la Maladrerie (quartier de Caen) et Vaucelles<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour surveiller ses souterrains, Caen est une des rares villes françaises à être dotée, comme Paris, d'un service des carrières.

Codes

Le code de la commune est « CN » dans la liste des quartiers d'immatriculation des navires en France.

Climat

Caen bénéficie d’un climat océanique, avec des saisons humides et tempérées.

Les températures caennaises ne sont jamais excessives du fait de la proximité avec la mer. Cette proximité maritime permet d'un côté d'adoucir les hivers rudes et de l'autre de rafraîchir les étés qui seraient chauds, grâce à la présence de la brise, vent marin qui rafraîchit les terres dès que la température sur ces dernières devient largement supérieure à celle de l'eau<ref name="climatnormand">Modèle:Lien web.</ref>.

Contrairement aux idées reçues, il pleut moins à Caen qu’à Montélimar ou à Nice, mais les jours de précipitations y sont plus nombreux. Les mois d'hiver sont les plus arrosés.

Par ailleurs, la pluviosité varie en fonction de l'altitude et de la géographie. En effet, il pleut moins sur une région de plaine que dans une région bocagère ; ceci explique ainsi l'absence d'une grande pluviométrie à Caen étant donné que l'agglomération est construite sur la plaine (plaine de Caen). En outre, les régions côtières sont généralement moins arrosées qu'à l'intérieur du pays (relief moindre) et sont aussi plus ensoleillées<ref name="climatnormand" />. Modèle:Climat Modèle:Météo France

Quelques records à Caen-Carpiquet sur la période 1946-2003
Températures minimales Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus froide 1963
Températures maximales Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus chaude 1999
Pluviométrie Hauteur maximale de pluie en 24h Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Année la plus pluvieuse 1994
Année la plus sèche 1989
Vent Record absolu Modèle:Unité (Modèle:Date-)
Source : Météo France<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Urbanisme

Typologie

Caen est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (94,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

  • zones urbanisées (62,6 %),
  • zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28 %),
  • prairies (4,2 %),
  • espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %),
  • terres arables (0,8 %),
  • eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Composition urbaine

Caen est au centre d'une agglomération (unité urbaine) de vingt-et-une communes<ref>Unité urbaine de Caen (14601), Insee.fr</ref> (Modèle:Unité en 2014<ref>Dossier complet - Unité urbaine de Caen (14601), Insee.fr</ref>), mais son aire urbaine est beaucoup plus étendue (Modèle:Nobr totalisant Modèle:Nombre)<ref>Insee - Aire urbaine de Caen (022) - Chiffres clés Évolution et structure de la population - 2013</ref>. Depuis 1975, la population dans la ville centre et de son agglomération a tendance à baisser, alors que parallèlement la population de l'aire urbaine de Caen est à la hausse, signe d'un fort mouvement de périurbanisation.

Ainsi selon les données 2016-2017, la population de l'unité urbaine de Caen ne représente que 47% de celle de l'aire urbaine de Caen. Ce chiffre est proche de celui constaté à Rennes (46%). Ce même ratio est de 70% pour Rouen et de 82% pour Le Havre.

Voies de communication et transports

Transports urbains

Modèle:Article détaillé

Fichier:Tramway Caen 1008 et 1022.jpg
Nouveau tramway de Caen.

Les transports en commun de Caen sont constitués du réseau Twisto (anc. CTAC) comprenant, depuis 2017, une quarantaine de lignes de bus dont quatre « Lianes » (lignes à niveau élevé de service). Une navette centre-ville, gratuite, desservant les principaux équipements de la ville, fonctionne du lundi au samedi, entre Modèle:Heure et Modèle:Heure<ref name=":0" />. De 2002 à 2017, la ville a compté deux lignes de tramway sur pneus (lignes A et B) utilisant la technologie TVR. Depuis Modèle:Date-, après Modèle:Nobr de travaux, trois lignes de tramway classique circulent, dont une (La ligne T2) desservant la presqu’île de Caen en pleine mutation (la nouvelle bibliothèque Alexis-de-Tocqueville, le Cargö, l'ESAM, Dôme...).

De plus, la ville, qui possède une cinquantaine de kilomètres d'itinéraires cyclables, dispose, depuis le Modèle:Date-, d'un système de Vélos en libre-service. Celui-ci était géré de 2008 à 2018 par Clear Channel Communications avec un contrat de Modèle:Nobr. Le service, V'eol, se composait de Modèle:Nobr réparties tous les Modèle:Unité environ, et de Modèle:Nobr, d'une conception proche des Vélib' parisiens, mais moins lourds (Modèle:Unité au lieu des Modèle:Unité du matériel de Paris), avec possibilité de Modèle:Nobr et 550 vélos. La ville ayant choisi de ne pas financer le service par la publicité, il lui revenait à Modèle:Unité<ref>Revue Ville & transports-magazine, Modèle:Date-.</ref>. La première demi-heure d'utilisation était gratuite, moyennant l'utilisation d'une carte d'abonnement hebdomadaire ou annuelle. Depuis Modèle:Date-, ce service est devenu Vélolib géré par Twisto, composé de Modèle:Nobr (Caen et agglomération), cinq véloparks et Modèle:Nobr en libre service à partir de Modèle:Unité<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

La ville est au croisement de plusieurs voies vertes et vélo-routes nationales et européennes (EV4, VéloFrancette). La Voie verte de Caen à Ouistreham permet d'accéder à Ouistreham et aux plages de la côte de Nacre à bicyclette.

Voies routières et autoroutières

Modèle:Article détaillé

Fichier:CaenRoutes.JPG
Liaisons routières et autoroutières avec Caen.

L'agglomération de Caen est desservie par les routes et autoroutes suivantes :

Depuis 2008, le contournement sud de Caen facilite les échanges entre la Modèle:Nobr (direction Falaise) et la Modèle:Nobr vers Flers et Laval. À terme, ce contournement doit relier également la RN 158 et l'A13, ce qui soulagera le boulevard périphérique Sud.

Un deuxième projet, en vue cette fois-ci d'alléger le trafic sur le boulevard périphérique Nord, appelé Liaison Inter Quartier Nord (LIQN), connectera le boulevard Jean-Moulin (sortie no 6) à la Modèle:Nobr (sortie no 1, zone industrialo-portuaire).

À Caen, tout comme à Angers, la présence de grosses infrastructures routières à proximité immédiate du centre-ville favorise l'usage de la voiture, avec une part modale de 53-54 %. À Nancy par exemple, en revanche, où les grosses infrastructures routières sont repoussées loin du centre-ville, la part modale de la voiture tombe à 40 %<ref>Modèle:Lien web. Modèle:Commentaire biblio</ref>.

Voies ferroviaires

Fichier:Caen gare bv.jpg
La gare de Caen.

Modèle:Article détaillé Caen est le centre d'une vieille étoile ferrée la reliant à Paris (en Modèle:Heure), Cherbourg-en-Cotentin (en Modèle:Heure), Rouen (en Modèle:Heure), Le Mans (en Modèle:Heure), Tours (en Modèle:Heure) et Rennes (en Modèle:Heure) à partir de sa gare.

La gare de Caen voit transiter chaque année trois millions de voyageurs. Chaque jour, plusieurs dizaines de TER ou Intercités assurent des liaisons directes avec les gares de Lisieux, Évreux, Paris-Saint-Lazare, Cherbourg-en-Cotentin, Saint-Lô, Granville, Rennes, Rouen - Rive Droite, Alençon, Le Mans, Tours et Saint-Pierre-des-Corps. Un train qui part de Caen atteint Paris-Saint-Lazare en Modèle:Heure par un cadencement chaque heure depuis Modèle:Date-<ref>TER Basse-Normandie - Guide Régional des Transports 2007-2008</ref>.

Cependant, la desserte de Caen par la grande vitesse est véritablement relancée depuis Modèle:Date- et le souhait annoncé de l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy de réaliser une ligne nouvelle Paris - Normandie. Cependant, ce projet est repoussé, mais des travaux sont prévus pour améliorer les conditions de transport<ref>Modèle:Lien web.</ref>, notamment avec la mise en place progressive de nouvelles rames début 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ligne Paris-Caen atteint un terminus provisoire établi à Mondeville en 1855. La gare de Caen est ouverte en 1857, mais n'est officiellement inaugurée qu'en 1858. Dès lors, plusieurs lignes se construisent : la ligne Paris-Caen est prolongée jusqu'à Cherbourg-en-Cotentin dès 1858, puis viendront les tours de la ligne Caen-Tours, du chemin de fer de la Suisse normande, etc. Ainsi naît l'étoile ferroviaire de Caen.

Bien que la notion d'étoile ferrée ne soit plus aussi vraie que dans les décennies passées, puisque certaines lignes ont été fermées et que par ailleurs les embranchements ferroviaires pour aller à Rennes, Rouen ou au Mans ne se situent pas dans la périphérie immédiate de Caen mais dans les gares un peu plus lointaines de Lison ou de Mézidon ; la ligne Paris-Caen-Cherbourg demeure la ligne Intercités la plus rentable de France pour la SNCF, avec un bénéfice de plus de Modèle:Nobr d'euros par an<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La coopérative Railcoop caresse de nombreux projets qui pourraient concerner la ville de Caen : il s'agirait des relations Brest-Caen-Massy, Nantes-Caen-Lille et Caen-Toulouse<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liaisons maritimes

Fichier:Ouistreham 2009.jpg
Ferry assurant les liaisons vers Portsmouth accosté à Ouistreham.

Le port de Caen-Ouistreham permet de se rendre à Portsmouth (Angleterre) avec la compagnie Brittany Ferries, où Londres ne se trouve plus qu'à Modèle:Unité<ref name="brittany ferries">Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'à trois allers-retours sont assurés quotidiennement. Une traversée dure Modèle:Heure en journée, Modèle:Heure en nocturne<ref name="brittany ferries"/>.

Le port de Caen-Ouistreham est également un port de commerce, un port de pêche et un port de plaisance. Le port de commerce s'étend le long du canal de Caen à la mer entre les villes de Caen et de Ouistreham. Le port de plaisance de Caen se situe au bassin Saint-Pierre, dans le centre-ville. Le port de Caen-Ouistreham est le dixième port français.

Liaisons aériennes

L'aéroport de Caen-Carpiquet est, en nombre de passagers, le plus important aéroport de Normandie. Une ligne régulière vers Lyon est effectuée trois fois par jour en semaine et permet des correspondances vers l'ensemble de l'Europe. La compagnie à bas prix Volotea ainsi que Air France Hop assurent des liaisons régulières vers la Corse<ref>Caen. Nouveau. Une ligne Caen-Bastia en 2015 avec Volotea « Article « Côté Caen</ref>. De 2014 à 2020, une liaison régulière vers Londres Southend était assurée par Flybe quatre fois par semaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'été, sont proposés de nombreux vols charters et saisonniers vers de grandes villes françaises et européennes telles que Nice, Ajaccio, Prague, Ljubljana et bien d'autres.

Logements

Caen comptait Modèle:Nombre en 2005. Sur les Modèle:Nombre de 1999, 93,3 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires, 0,9 % des résidences occasionnelles et 5,4 % des logements vacants<ref name="inseeleparc">Modèle:Lien web</ref>.

Les logements individuels représentaient, en 1999, 19,9 % de l'ensemble des logements, les logements dans un immeuble locatif en représentaient donc 80,1 %<ref name="inseeleparc"/>.

Une très grande partie des logements caennais (54,9 %) ont été construits entre 1949 et 1974 ; 17,9 % avant 1949, et donc 21 % après 1974. Seulement 3,6 % des logements ont été achevés durant les années 1990<ref name="inseeleparc"/>, pourcentage bien inférieur à la moyenne régionale, la proportion moyenne de logements bas-normands achevés pendant la décennie 1990 étant de 9,5 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les espaces verts

La ville de Caen offre Modèle:Nobr d’espaces verts et de jardins publics<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Certains jardins sont des sites classés ou inscrits :

La commune possède également des jardins familiaux. Ceux-ci représentent actuellement Modèle:Nobr de terre destinés à être cultivés et à être fleuris, répartis dans les quartiers du Chemin-Vert, de la Guérinière, du Calvaire-Saint-Pierre, de Beaulieu, de la Prairie et de la Grâce de Dieu. Le premier jardin est celui de La Guérinière, créé vers 1950 (il était alors à l'époque sur la commune de Cormelles-le-Royal) ; le dernier a été ouvert à la Grâce de Dieu en 2001<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville de Caen a obtenu en 2021 le niveau « Quatre fleurs » au concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Quartiers de Caen

Fichier:Quartiers-de-Caen.png
Quartiers de Caen.

Quartiers IRIS<ref>Modèle:Lien web</ref> repris par la ville de Caen<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Colonnes

La ville a été redécoupée en neuf secteurs dotés chacun d'un conseil de quartier.

Marges

Plusieurs espaces à Caen constituent des marges, à la fois sociales et géographiques. C'est le cas en particulier de la presqu'île, zone portuaire et industrielle qui concentre les populations en situation de précarité financière et légale : migrants, personnes sans domicile fixe<ref name=":2">Modèle:Article</ref>... C'est également un lieu majeur de prostitution. Les prostituées sont majoritairement des jeunes femmes d'origine étrangère (Afrique subsaharienne et Europe de l'Est), souvent en situation irrégulière, et prises dans des réseaux<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elles opèrent dans des camionnettes et changent d'endroit à mesure qu'avance l'urbanisation de la zone : dans les années 2000, la prostitution se concentrait autour de la gare SNCF et sur la rive droite des quais de l'Orne. Ces quelque 200 à Modèle:Nobr se retrouvent ainsi de plus en plus reléguées géographiquement<ref name=":2" />. Elles subissent fréquemment des violences<ref>Modèle:Article</ref>. La pandémie de covid-19 renforce leur précarité<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

On possède un grand nombre d'attestations anciennes du nom sous diverses formes :

  • Cadon en 1021-1025<ref name="AdigarddesGautries">Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 » dans Annales de Normandie, Modèle:2e no 3, 1952, Modèle:P.</ref>.
  • Cathim en 1026 (charte de Richard III de Normandie à propos du douaire de son épouse, Adèle de France)<ref name=AdigarddesGautries/>.
  • Cadomo ou Cadumo en 1032-1035<ref name=AdigarddesGautries/>.
  • Cadun en 1035–1037<ref name=AdigarddesGautries/>
  • Cadomi en 1040-1066<ref name=AdigarddesGautries/>
  • Cadomo en 1063-1069<ref name=AdigarddesGautries/>
  • Cadomum en 1066<ref name=AdigarddesGautries/>
  • Cadum, Cathum aux {{#switch: -
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}} (chronique saxonne).

Étymologie

Fichier:Chato porte des champs.jpg
Château de Caen, porte des Champs.

On dispose de peu de sources sur la fondation de la ville de Caen et l’origine de son nom. Les hypothèses anciennes sur la question ont été multiples et la plupart du temps farfelues. Par exemple, celle qui considère que « Caen » puisse être une altération du saxon, sans doute *Gatehēm « maison de la barrière », si l'on reconstitue un étymon plausible<ref group="Note">Terme reconstitué d'après English Etymology de T.F Hoad, OUP, le vieux saxon gat signifie « chat d'une aiguille », le vieux frison gat signifie « trou, ouverture » et le vieil anglais ġæt (« yet »), pluriel gatu « ouverture dans un mur fermée par une barrière ». À moins de supposer que le terme procède du vieil anglais, il n'a pas la signification de « barrière » en saxon. La phonétique aussi pose problème, en vieil anglais, on aurait quelque chose comme *Yetham et au pluriel *Gatuham, or aucune forme ancienne de Caen ne ressemble à cet étymon. Le vieil anglais supposerait plutôt une origine anglo-scandinave du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, or à cette époque on a plus de lénition de [t] en [d]. Cf. la rue Cattehole à Caen et les noms de type Houlgate, Houlgatte, issus du norrois holr gata « chemin creux, voie encavée ». On aurait dû aboutir à une forme actuelle du type *Gateham ou *Catteham, voire *Catan ou*Catain.</ref>, en partant du fait historique que Caen aurait été un lieu de péage. Or, il s'agit d'un point de vue qui ne relève pas de l'analyse toponymique.

Seules les attestations anciennes permettent d'étudier un toponyme et d'organiser un corpus cohérent, c'est-à-dire conforme à l'évolution phonétique connue des langues d'oïl, à savoir pour Caen : Cadomo > Cadon pour *Cadom (chute de la voyelle finale -o) > Cathum pour *Cathom (lénition [d] en [ð] à l'intervocalique) > Cathem > Cahem (amuïssement de [ð] et passage de [o] à [ə]). Cette évolution est comparable à celle de Rouen, mentionné à une époque ancienne comme Ratomagos, Rotomagus, puis Rodomo > Rothom > Rothem > Rohem. D'autres Ruan, Rouans, etc. offrent des formes comparables ou encore Condom issu de Condatomagus avec traitement occitan des consonnes [d] [t].

Un élément -magus est identifié avec certitude dans les exemples précédents, il représente le celtique (gaulois) magos > magus « champ, marché » (cf. vieil irlandais mag « plaine »). Il est vraisemblable qu'on le retrouve aussi dans Caen étant donné la similarité des formes postérieures de Caen et de ces exemples. En revanche, le premier élément de Caen est radicalement différent. Il s'explique probablement aussi par le gaulois. La plupart des toponymistes proposent catu- « bataille, combat »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> attesté, entre autres, dans le nom du peuple gaulois des Caturiges. Le vieux celtique catu- a évolué en celtique insulaire comme en ancien français (lénition de [t] en [d]), d'où le gallois cad « combat, troupe », le breton kad, l'irlandais cath « combat »<ref name="Delamarre">Xavier Delamarre, Modèle:Op. cit.</ref> et cad- en ancien français, d'où les formes Cadon, Cadomo.

La signification globale du toponyme Catumagos est donc « champ de combat », c'est-à-dire peut-être « terrain d'exercice au combat », ou « champ de bataille ».

Homonymie avec Cahan (Orne) et Cahon (Somme)<ref name="Delamarre"/>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

De la Préhistoire au Haut Moyen Âge

Fichier:Caen abbayeauxhommes fanum.jpg
Vestige du fanum.

Il existait sur l'actuel site de la ville de Caen des petits noyaux d'habitats préhistoriques dispersés sur les bords de l'Odon et sur les hauteurs.

Au début de l'âge du Fer, des constructions s'implantent dans le secteur de Beaulieu<ref>Hubert Lepaumier et Cyril Marcigny, « Le site de la ZAC de Beaulieu à Caen et la céramique du premier âge du Fer en Basse-Normandie : premier bilan », dans Les Marges de l’Armorique à l’âge du Fer, Archéologie et Histoire : culture matérielle et sources écrites, Actes du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXIIIe{{#if:|  }} }} Colloque de l’Association française pour l'étude de l'âge du fer de Nantes, Revue Archéologique de l’Ouest, suppl. 10, 2003,Modèle:P..</ref>.

Du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}, une bourgade gallo-romaine, Catumagus, ayant elle-même succédé à une bourgade gauloise nommée Catumagos (en celtique : champ du combat)<ref name="Hallé_p56">Modèle:Ouvrage.</ref>, s'est développé à l'emplacement de l’actuelle abbaye aux Hommes à proximité d'une voie romaine reliant Augustodurum (Bayeux) à Noviomagus (Lisieux). Ce bourg n'était qu'un vicus sans fonctions politiques ou administratives, ce rôle étant attribué à Aregenua, capitale des Viducasses située à une quinzaine de kilomètres au sud de Caen. Sa vocation était essentiellement artisanale. Le bourg connait de profonds changements au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À partir de 275, les invasions barbares mettent fin à la prospérité antérieure et désorganisent les réseaux commerciaux. On constate que le bourg artisanal se tourne progressivement vers les activités agricoles. À la même époque, la transgression marine dunkerquienne provoque une montée progressive des eaux, qui a pour conséquence une multiplication des inondations. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les bâtiments sont laissés au marécage qui progresse et les habitants se déplacent vers le coteau légèrement plus au nord<ref name=collet>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Aregenua perd de son importance et l'actuel territoire de Caen passe sous l'influence d'Augustodurum. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des missionnaires venus de Bayeux, notamment saint Regnobert de Bayeux, fondent des oratoires, entourés de leur cimetière, le long de l'ancienne voie romaine au centre de petits villages isolés dans la vallée de l'Orne et de l'Odon. Les invasions normandes viennent interrompre cet essor pré-urbain.

Caen sous les ducs de Normandie

Modèle:Article détaillé

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un nouvel essor urbain accompagne le grand redémarrage du duché de Normandie. Les paroisses Saint-Étienne, Saint-Sauveur, Saint-Georges, Saint-Gilles<ref>Modèle:Lien web</ref> et probablement Saint-Michel-de-Vaucelles sont fondées à cette époque. Le bourg de Caen (burgus Cadomus) est attesté depuis le règne du duc Modèle:Noble (996-1026)<ref>Modèle:Article.</ref>. Une ville, constituée de plusieurs noyaux, commence à se structurer sur l'axe reliant Saint-Pierre à Saint-Martin en passant par Saint-Sauveur. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le premier texte se référant à Caen, la charte de l’abbaye de Fécamp, la décrit ainsi Modèle:Citation.

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Façade de l’abbaye aux Dames.

Ce mouvement urbain est confirmé et accru au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la politique de Guillaume et de son épouse Mathilde de Flandre. En 1047, après sa victoire à la bataille du Val-ès-Dunes, le duc de Normandie organise le concile de la Trêve de Dieu sur la rive droite de l'Orne vers Vaucelles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et fait construire en 1061 la chapelle Sainte-Paix, alors sur le territoire de Mondeville, pour recueillir des reliques de saints amenées pour cette occasion. Le couple ducal fonde également deux grandes abbayes à l'est et à l'ouest du tissu urbain existant dans lesquelles ils se feront inhumer, en 1083 dans l'abbaye aux Dames pour Mathilde de Flandre et, en 1087 dans l'abbaye aux Hommes pour Guillaume le Conquérant. Surtout, il fait édifier vers 1058/1060 une vaste forteresse, qui n'est encore qu'un vaste camp clos de murs, entre ses deux abbayes, au sommet de l'éperon calcaire dominant la vallée de l'Orne, dans lequel le duc et sa cour résideront régulièrement, et dote le bourg en plein développement d'une enceinte urbaine englobant le noyau central de l’agglomération naissante entre Saint-Étienne-le-Vieux et Saint-Pierre (Bourg-le-Duc)Modèle:Sfn.

D'un gros bourg de constitution anarchique, Caen devient une ville majeure et la seconde capitale de la Normandie, au détriment de Bayeux, pourtant ville épiscopale, qui voit sa prééminence rapidement remise en cause. Le choix de Guillaume est guidé par sa volonté d'une capitale positionnée au centre du duché, et surtout il vise à imposer son pouvoir dans cette partie orientale de la Normandie, terres indociles dont était issue les conjurés de 1046. Ainsi, c'est dans la cité développée par leur père que Guillaume le Roux, roi d'Angleterre, et son frère aîné, Robert Courteheuse, duc de Normandie, signent en 1091 le traité de Caen censé régler les querelles de succession. La ville poursuit son développement sous Robert Courteheuse qui fait creuser un canal entre l'Orne et l'Odon formant ainsi l'île Saint-Jean ; ce bras d'eau, appelé canal Robert, a pour effet d'assainir ce terrain marécageux, d'offrir une protection face aux agressions extérieures et d'ouvrir un bief permettant l'érection de moulins.

En 1106, alors que le duché de Robert Courteheuse est envahi par son frère qui s'est emparé, en 1100, du royaume d'Angleterre Henri Beauclerc, la ville tombe entre les mains de ce dernier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Henri fait aménager le château en construisant un donjon et une nouvelle salle d'apparat (actuelle salle de l'Échiquier). Selon le chroniqueur Robert de Torigni, c'est en 1123, que Henri Beauclerc Modèle:Citation. C'est lui également qui établit l'Échiquier de Normandie alors que sa chambre des comptes siégeait dans un bâtiment, aujourd'hui disparu, rue Saint-Jean, et sa chambre de justice dans la grande salle romane, et fait clore de canaux et de murs le nouveau faubourg de la ville, l'île Saint-JeanModèle:Sfn.

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Chevet de l’ancienne abbatiale Saint-Étienne.

En 1203, Jean sans Terre affranchit la commune de Caen qui peut alors se doter d’un beffroi, d’une cloche, d’un sceau et d’un hôtel de ville, bâti sur le pont Saint-Pierre. Au cours de l’incorporation du duché à la France par le roi Philippe II Auguste, Caen tombe le Modèle:Date-, avant Rouen. Le roi de France maintient les droits municipaux et remanie profondément les défenses du château, avec notamment la construction de la chemise du donjon.

Guerre de Cent Ans

Modèle:Souverain3 lors de sa chevauchée qu'il mènera à travers la Normandie, le Vexin, le Beauvaisis, le Vimeu, le Ponthieu, le Boulonnais et le Calaisis, après avoir débarqué le Modèle:Date- à Saint-Vaast-la-Hougue dans la baie de Morsalines, est le Modèle:Date- aux portes de la ville dont les fortifications sont médiocres et, comble de malchance, les eaux de l'Orne et de l'Odon sont si basses qu'elles peuvent être franchies à gué. Le capitaine de la place Robert de Warignies s'enferme dans la citadelle alors que Raoul de Brienne, connétable de France, avec ses chevaliers se rendent au comte de Kent, Thomas de HollandeModèle:Sfn. La ville est pillée et brûlée pendant trois joursModèle:Note. Pressé de gagner la Picardie Modèle:Édouard III n'assiège pas le château, et peu après son départ la garnison française reprend la villeModèle:Sfn. Dans les années qui suivirent, tirant la leçon, la ville et ses deux abbayes s'enferment dans de solides remparts. Ils permettront de détourner les chevauchées d'Henri de Lancastre et de Charles le Mauvais, malgré quelques faiblesse dont la division en trois bourgs : Bourg-le-Roi, bien fortifié, l'île Saint-Jean, médiocrement, et l'Île-aux-Prés (place de la République) pas du tout et la présence aux deux extrémités du bourg des deux abbayes qui peuvent servir de retranchement dans le cas où elles seraient prises. En 1370, on installe une plate-forme maçonnée à la place de la charpente d'origine<ref name="Hallé_p56" />. C'est de Caen que Bertrand du Guesclin, connétable de France, qui a fait de la ville son quartier général, part, en 1373, reconquérir le pays, Normandie, Guyenne, Saintonge et Poitou. Sa statue, par Arthur Le Duc, orne la place Saint-MartinModèle:Sfn.

Durant l'été 1417, la ville après avoir été isolée, est de nouveau assiégée et oppose pendant dix-sept jours une résistance héroïque face à Modèle:Souverain2Modèle:Sfn qui a débarqué le Modèle:Date- à l'embouchure de la Touques avec une armée forte de Modèle:UnitéModèle:Sfn, alors que Caen dispose seulement d'une centaine d'arbalétriers à cheval, vingt-deux dizainiers et leur demi-millier de fantassins, la milice bourgeoise et la garnison du château aux ordres du sire de Montenay comprenant cent hommes d'armes et un corps d'archer génoisModèle:Sfn.

L’envahisseur anglais massacre Modèle:Unité, pille et traite les survivants en rebelles à « leur » roi. La région de Caen sera le lieu d’une très vive résistance à l’occupant anglais qui y procédera à un grand nombre d’exécutions de résistants entre 1418 et 1450.

La fondation, en 1432, de l’université de Caen fait partie des mesures de Jean de Lancastre, duc de Bedford, régent de Normandie, afin de tenter de se concilier la population caennaise. La fin de l’année 1434 voit un soulèvement commandé par Jean de Chantepie. Après la bataille de Formigny, Dunois avec une partie de l'armée française met le siège devant la ville le Modèle:Date-. Modèle:Souverain2 vient en personne à l'abbaye d'Ardenne commander les opérations. Le Modèle:Date-, le duc de Somerset, Edmond Beaufort, capitaine du château, et Richard Harrington, grand bailli de Caen, remettent la forteresse à Dunois avec la somme de Modèle:Unité d'or, pour les frais de siège et embarquent à OuistrehamModèle:Sfn.

Le Modèle:Date- Modèle:Charles VII fait son entrée solennelle dans la ville, escorté de René d'Anjou, roi de Sicile, du connétable de Richemont Modèle:Souverain3, des comtes de Clermont et de DunoisModèle:Sfn. La Normandie redevenue française, Modèle:Charles VII récompensera la ville de sa « fidélité et loyauté » en confirmant tous ses privilèges et libertés en 1458 (confirmation de la Charte aux Normands).

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Le Temple réformé de Caen.

Après avoir réuni, à Tours, les représentants des villes marchandes du royaume le Modèle:Date-, Modèle:Souverain2 autorise, en novembre, un établissement des foires à Caen, par ses lettres patentes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'objectif étant de favoriser la croissance du commerce en Normandie et de ralentir la fuite de devises, liée notamment à la puissance des foires de Bruges et d'Anvers.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les protestants, prennent le contrôle de la ville en Modèle:Date-, leur iconoclasme s'en prend, entre autres, au tombeau de Guillaume le Conquérant et de la reine Mathilde. Le service catholique est suspendu. Modèle:Souverain3, chef des huguenots de Normandie, après s’être enfui de Rouen et avoir rassemblé des nouvelle troupes au Havre s'empare de la ville. Arrivé à Caen en Modèle:Date-, le chef du parti huguenot, l'amiral de Coligny, ordonne, avant son départ le Modèle:Date-, la démolition, « afin d'avoir le profit qui se tireroit des plombs ont elle étoit couverte », de l'abbaye aux Hommes dont le chartrier est brûlé. En 1584, la peste fait Modèle:Unité à Caen. Le Parlement de Normandie et la Cour des Aides et la Chambre des Comptes sont déplacés à Caen de Modèle:Date- à Modèle:Date- à la suite du soulèvement de Rouen contre le roi ; les parlementaires fidèles au roi se rendant à Caen<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel Modèle:P..</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Caen placerepublique congres.jpg
L'ancien séminaire des Eudistes sur la place Royale (place de la République).

En 1619, la peste s'installe à nouveau à Caen<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Révolte des va-nu-pieds amorcée à Caen le Modèle:Date- fut menée par un certain Bras-Nus se donnant le grade de colonel de l’armée souffrante ; il finit roué. Prudemment restée à l’écart des troubles de la Fronde, Caen va voir la création de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen et de la première Académie de Physique de France qui lui acquerra une réputation de capitale des beaux esprits et le surnom d'« Athènes normande ».

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la croissance démographique et l'essor économique que connait la ville sous le règne personnel de Modèle:Souverain2 obligent la ville à lancer de grandes opérations d’urbanisme afin de régler les problèmes posés par la congestion de la circulation et la pression démographique. Entre 1629 et 1635, la ville fait détruire les maisons qui se trouvaient entre le carrefour Saint-Pierre et le Châtelet et déplacer la partie du cimetière de l’église Saint-Pierre qui se trouvait derrière ces maisons. La place Saint-Pierre est ainsi formée dans le deuxième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ville, trop à l’étroit dans ses murailles, finit par repousser ces frontières en investissant les Petits près. Entre 1609 et 1603, la ville fait abattre des maisons pour transformer en rue une simple venelle servant à conduire les chevaux à l’abreuvoir sur le Grand Odon et, en 1626, un pont sur l’Odon est construit au bout de la rue des Jésuites (actuelle rue Saint-Laurent). En 1635-1637, la ville lance une importante opération d’urbanisme consistant à aménager une grande place carrée entourée de maisons construites en pierre de taille sur un alignement déterminé. Cette place royale (actuelle place de la République) est terminée par l’érection du séminaire des Eudistes et de son église dédiée aux Très Saints Cœurs de Jésus et Marie entre 1664 et 1703. Non loin de la place Royale, les Jésuites, installés au collège du Mont en 1609, se font ériger l’église Sainte-Catherine-des-Arts (actuelle église Notre-Dame-de-la-Gloriette) entre 1684 et 1689. Des promenades publiques arborées sont aménagées dans la Prairie le long de l’Orne et du canal Robert ; le cours-la-Reine (actuel cours Général-de-Gaulle) est planté en 1676 et le cours de l’Orne (actuel cours Kœnig) en 1691.

Pour préserver l'orthodoxie catholique et stimuler la foi, les ordres de la Contre-Réforme, soutenus par les autorités royales, multiplient les fondations d’églises, de couvents et de monastères destinés à accueillir les formes rajeunies de la piété. De nombreuses congrégations s’installent donc à Caen : Jésuites, Carmélites, Ursulines, Visitation. Jean Eudes fonde à Caen la congrégation de Jésus et Marie (Eudistes) et l'ordre de Notre-Dame de Charité. La révocation de l’Édit de Nantes s'accompagnent de nombreuses persécutions : destruction du temple, internement aux Nouveaux et Nouvelles Catholiques… Ces représailles forcèrent de nombreux Caennais protestants refusant d'abjurer, riches marchands et industriels pour la plupart, à l'exil. L’émigration atteignit les proportions d’un véritable dépeuplement et le commerce de la province en fut ruiné<ref group="Note">L’intendant de Caen se plaint de la ruine du commerce attribué au départ de la plupart des marchands ; et les registres de l’hôtel de ville mentionnent, le 3 décembre 1685, la demande par le concessionnaire des octrois d’une réduction sur le prix de son adjudication, par le motif que l'édit de révocation avait ruiné le commerce dans la ville.</ref>. Un rapport de l’intendant Foucauld adressé au ministre Pontchartrain qui voulait établir une juridiction consulaire à Caen, affirme l’impossibilité de recruter un semblable tribunal en cette ville : « La plupart des marchands de Caen, étant « religionnaires », ont quitté le royaume ; ceux qui y sont restés sont passés à Paris ou à Rouen, et le commerce est à présent « peu de chose à Caen. » L'absolutisme louis-quatorzien mit également fin aux franchises municipales dont jouissait Caen en supprimant les élections municipales et en transformant les offices d’échevin des nobles, des bourgeois et des marchands en charges vénales.

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Fichier:Charlotte corday.jpg
Charlotte Corday (1768-1793).

Caen vit, en 1713, 1715 et 1725, des émeutes liées à la cherté du pain.

Le Modèle:Date, se produit un des plus violents séismes qu'ait connu la Normandie. L'intensité à l'épicentre situé dans la région de Caen est estimé à VII sur l'échelle MSK. Toutes les maisons de la ville ont été agitées, de nombreux dégâts sont signalés<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À la Révolution, le procureur-syndic Georges Bayeux et le commandant de la place Henri de Belzunce furent massacrés par la foule. En 1793, la section caennaise des Jacobins de Caen rompit ses attaches avec ceux de Paris. Nombre de Girondins cherchant refuge à Caen lors de leur chute, celle-ci devint le centre des insurrections fédéralistes auxquelles se joignit la société caennaise des Carabots. C'est le faible recrutement des armées fédéralistes qui incita Charlotte Corday à quitter Caen le Modèle:Date- pour aller assassiner Marat à Paris.

Révolution et Empire

Le Modèle:Date, l’armée de la Convention entre à Caen, signant la fin de l’insurrection fédéraliste.

Le Modèle:Date-, des émeutes débutent à la halle aux grains et au moulin Montaigu. Les émeutiers protestent contre la disette qui sévit depuis 1811. Le préfet Mechin et le maire Lentaigne de Logivière sont pris à partie. L'ordre est rétabli le soir même. Plusieurs personnes sont arrêtées dans les jours suivants. Le Modèle:Date-, Modèle:Unité arrivent en renfort dans la ville. Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr sont jugées, quatre hommes et quatre femmes sont condamnés à mort. Ils sont exécutés le Modèle:Date-. Les autres personnes sont condamnées à des travaux forcés ou à de la prison.

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Borne limite de l'octroi de Caen sur la route de Louvigny.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit notamment l'inauguration du canal de Caen à la mer, immédiatement suivie de celle de la gare ferroviaire (1857-58). La ville est alors un centre intellectuel important de la Normandie, avec notamment la fondation, par Arcisse de Caumont, de diverses sociétés savantes (Congrès scientifique, Société française pour la conservation des monuments, en 1834, Association normande pour la vulgarisation des sciences; Caumont participe aussi aux travaux de la Société des antiquaires de Normandie)<ref>Robert Triger, Léon Duchesne de La Sicotière, avocat, sénateur de l'Orne, membre correspondant de l'Institut (1812-1895) : sa vie et ses œuvres, éd. E. Renaut-de-Broise, Alençon, 1900 Modèle:Lire en ligne</ref>. La ville sort de ses limites historiques et s'étend sur les pentes au-dessus de la vieille ville (quartier bourgeois autour de la gare Saint-Martin, ouverte en 1884) ou quartier plus populaire au-dessus de Vaucelles.

Chronologie

Les dates marquantes sont :

Démographie

La croissance démographique s'amenuise. On recense Modèle:Unité en 1806, Modèle:Unité en 1856 et Modèle:Unité en 1906<ref>Toutes les données démographiques antérieures à 1962 proviennent du site de l'EHESS (Modèle:Cassini-Ehess). Elles ne prennent pas en compte Venoix, commune indépendante jusqu'en 1952.</ref>. Régulièrement, l'évolution est même légèrement négative :

La croissance reprend à partir de 1906. En 1936, les Caennais étaient 61 334.

Caen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:IA 115 - CAEN - Avenue de Courseulles.jpg
L'avenue de Courseulles et l'ancien tramway de Caen, avant la Première Guerre mondiale.

1900 à 1940

Modèle:...

Caen durant la Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé

Caen perd environ 68 % de son volume bâti durant la Seconde Guerre mondiale car elle s'est trouvée sur une ligne de front très disputée lors du débarquement en Normandie le Modèle:Date- (Jour J). Les bombardements anglo-américains du Modèle:Date- au Modèle:Date- font près de Modèle:Unité parmi les habitants de la ville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est libérée par les forces canadiennes qui ont combattu pendant un mois les troupes SS. Quelques-uns de ses principaux monuments ont néanmoins été sauvegardés.

La reconstruction de Caen a officiellement duré de 1947 à 1963 avec de larges avenues rectilignes bordées par des immeubles de pierre de Caen d'environ cinq étages, ce qui confère une certaine unité architecturale à plusieurs parties de la ville. De nombreux immeubles qui avaient un toit plat ont été chapeautés d'un toit à pentes traditionnel. La ville, profondément meurtrie par la guerre, a été décorée de l'ordre national de la Légion d'honneur en 1948.

1945 à 2000

En réparation des dommages de guerre, et comme le monastère des Bénédictines avait été en grande partie détruit en 1944 pendant la bataille de Caen, il a été confié à l'architecte Jean Zunz de le reconstruire à la Folie-Couvrechef, qui est maintenant intégrée à l'agglomération. Il a confié la verrière de la Création du Monde à l'artiste Sergio de Castro en 1956. La réalisation durera trois ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Article détaillé

En 1963 est inauguré le parc des expositions, symbolisant ainsi la fin de la reconstruction de Caen. En 1968 Caen est touchée de plein fouet par trois événements : les grèves ouvrières et la nuit d'émeute du 26 et Modèle:Date- : les mois de mai et juin dans le cadre des événements de Modèle:Date- et enfin l'affaire du Théâtre-Maison de la Culture (TMC) au mois de décembre. Cette année, la métropole normande est au coeur de la contestation très actives dans le domaine de l'art.

Politique et administration

Fichier:Caen prefecture portail.jpg
Hôtel de la Préfecture.

Dans le cadre de la réforme territoriale de 2014, qui a vu la fusion des régions de Haute-Normandie et de Basse-Normandie, Caen a obtenu le siège du conseil régional de Normandie, tandis que Rouen conserve la préfecture de Région<ref name="point_2006875">Jean-Pierre Beuve, « Normandie : Hervé Morin met le conseil régional au régime », Le Point, 4 janvier 2015 Modèle:Lire en ligne</ref>. Elle est également le siège de certains services régionaux de l'État (Rouen étant toutefois le siège de la majorité des directions régionales de l'État) : la DRAC, la DRAAF, l'ARS, le rectorat d'académie et l'INSEE de Normandie sont à Caen<ref>Compte-rendu du conseil des ministres du 31 juillet 2015 Modèle:Lire en ligne</ref>.

Évolutions du territoire communal

En 1951<ref>Modèle:Lien web</ref>, le territoire de la Guérinière, dépendant de la commune de Cormelles-le-Royal, fut officiellement rattaché à Caen.

Un arrêté préfectoral du Modèle:Date- rattache la commune de Venoix (Modèle:Nombre en 1946) à Caen (Modèle:Nombre).

Les limites communales actuelles sont définitivement fixées dans les années 1960–1970 :

Rattachements administratifs et électoraux

Fichier:Calvados - Caen arrondissement.svg
L'arrondissement de Caen dans le département.

Caen est le chef-lieu du Calvados et de l'arrondissement de Caen.

La ville est partagée entre la [[Première circonscription du Calvados|Modèle:1re]] et la [[Deuxième circonscription du Calvados|Modèle:2e]] du Calvados, couramment appelées « circonscription de Caen-Ouest » pour la première et « circonscription de Caen-Est » pour la seconde.

Caen était historiquement divisée en neuf cantons dont elle était le chef-lieu, mais donnait son nom à dix cantons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="recensement2006">Population municipale 2006 : Modèle:Lien web</ref> :

Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur des nouveaux cantons de Caen-1, Caen-2, Caen-3, Caen-4 et Caen-5.

Intercommunalité

Modèle:Article détaillé En 1990, l’agglomération de Caen s’est organisée en district, transformé en 2002 en une communauté d'agglomération (Grand Caen, renommée Caen la Mer en 2004), regroupant depuis 2013 trente-cinq communes et Modèle:Nombre<ref group="Note">Population municipale de 2010, légale en 2013.</ref>.

Le Modèle:Date-, elle est remplacée par une communauté urbaine d'un peu plus Modèle:Unité regroupant la communauté d'agglomération (Modèle:Unité en 2013) et les communautés de communes Entre Thue et Mue (Modèle:Unité en 2012) et Plaine Sud de Caen (Modèle:Unité en 2012)<ref name=sdci>Schéma départemental de coopération intercommunale du Calvados Modèle:Lire en ligne, publié par un arrêté préfectoral du 23 mars 2016 Modèle:Lire en ligne</ref>. Selon l'État, ce périmètre doit être considéré comme une étape et la communauté de communes Cœur de Nacre pourrait rejoindre par la suite Caen la Mer. La communauté de communes Vallées de l'Orne et de l'Odon, formée par la fusion des communautés de communes Évrecy-Orne-Odon et Vallée de l'Orne, pourrait également être incorporée à cet ensemble<ref name=sdci/>.

Caen est également siège du Pays de Caen, dont elle est membre depuis 2006.

Tendances politiques et résultats

Fichier:Mairie de Caen 7.JPG
La mairie de Caen sise dans les bâtiments conventuels de l'abbaye aux Hommes, transformés en lycée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis en hôtel de ville depuis les années 1960.

Si l'agglomération est plutôt ancrée à gauche, Caen est traditionnellement une ville centriste. « À droite depuis Guillaume le Conquérant » selon le mot de Louis Mexandeau, l'électorat caennais met au pouvoir une coalition républicaine au lendemain de la Première Guerre mondiale, réunissant sous la direction d'Armand Marie, les anciens adversaires que sont le républicain de gauche René Perrotte, et le nationaliste de droite Jules Séjourné. Dès lors, Caen n'est plus dirigé que par des maires classés à droite de l'échiquier politique<ref name="retourenforce">Modèle:Article</ref>. Selon le journaliste Gilbert Rochu, pour les Caennais, Modèle:Citation<ref name="rochu">Modèle:Article</ref>.

Après les mandats de l'indépendant Yves Guillou et du républicain-populaire Jean-Marie Louvel, l'affrontement droite/gauche s'est personnalisé pendant trente ans dans le duel permanent entre le maire giscardien Jean-Marie Girault et le mitterrandien Louis Mexandeau, ministre des PTT. Lors des élections nationales, la ville privilégie le candidat socialiste (second tour de 1981 : François Mitterrand 52,59 % ; second tour de 1988 : François Mitterrand : 55,48 % ; second tour de 1995 : Lionel Jospin, 50,53 %)<ref>Modèle:Article</ref>, alors qu'aux municipales, Louis Mexandeau, handicapé par une gauche calvadosienne couramment divisée, ne parvient jamais à battre Jean-Marie Girault. L'héritage de ce dernier est disputé en 2001, entre la RPR Brigitte Le Brethon et l'UDF Luc Duncombe, la première menant finalement la liste de droite et étant élue sur le bilan de l'administration Girault. Mais cette opposition jamais éteinte amène les deux protagonistes à se présenter en 2008, au bénéfice du président de région socialiste Philippe Duron, qui emporte la mairie après avoir été élu député en 2007<ref>Modèle:Article</ref>.

Lors du deuxième tour de l'élection municipale de mars 2014, la liste menée par Joël Bruneau obtient 57,03 % des suffrages et quarante-trois sièges, contre 42,96 % et douze sièges pour la liste du maire sortant Philippe Duron<ref>Modèle:Lien web</ref>. Joël Bruneau est élu maire le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Evolution 1er tour caen.png
Évolution partisane au premier tour des élections à Caen

Modèle:Article connexe Lors des élections municipales de 2020, la liste menée par Joël Bruneau obtient 50.79 % des suffrages au premier tour (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Joël Bruneau est réélu maire de Caen lors du conseil municipal du Modèle:Date-, le délai étant dû à la pandémie de COVID 19<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Article connexe

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e %
Présidentielle 2012<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 35,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 24,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG 12,39 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MODEM 10,94 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 60,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 39,34 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Municipales 2014<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 21,23 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 17,73 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 14,37 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 13,65 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 32,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 28,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 13,33 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 10,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 46,49 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 40,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 12,97 Pas de Modèle:4e
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 29,55 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 23,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 20,61 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 10,33 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 82,09 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 17,91 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 26,80 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 18,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 12,56 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PP-PS 8,53 Tour unique
Municipales 2020<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVD 50,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 25,56 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 9,29 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | DVG 5,29 Pas de second tour
Régionales 2021<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 36,28 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE 32,35 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UC 10,69 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 9,83 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UCD 41,52 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UGE 40,79 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 8,87 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UC 8,82
Présidentielle 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 32,26 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 28,94 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 11,87 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 8,00 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 76,74 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 23,26 Pas de Modèle:3e Pas de Modèle:4e
Scrutin Circonscription Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e %
Législatives 2012 1re<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 38,77 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 27,95 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UC 10,13 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FG 8,03 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 57,10 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 42,90
2e<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 45,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UC 20,65 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 11,98 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 8,35 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 62,49 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UC 37,51
Législatives 2017 1re<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 38,24 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 18,54 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 12,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 8,55 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 63,32 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 36,68
2e<ref name=":3" /> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 37,12 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 20,49 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 12,72 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 11,50 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 50,83 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 49,17
Législatives 2022 1re<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | NUPES 38,97 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | ENS 28,87 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 15,36 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 7,51 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | ENS 50,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | NUPES 49,30
2e<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | NUPES 45,65 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | ENS 23,66 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 10,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 9,18 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | NUPES 59,80 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | ENS 40,20

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Modèle:Saut

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Caen, consultée le 27 octobre 2017</ref>.

Internet

Modèle:Section à sourcer Deux arobases sur http://www.villes-internet.net. Wi-Fi en libre-service dans certaines zones.

Jumelages

Fichier:Fowler-Caen.jpg
Vue de l'église Saint-Pierre et de l'Odon - William Fowler (1841) - Musée des Beaux-Arts de Caen.

La ville de Caen est jumelée avec les villes de :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/graphique Caen est la Modèle:39e commune de France métropolitaine la plus peuplée et la troisième commune de Normandie après Le Havre et Rouen ainsi que la troisième agglomération. Son unité urbaine<ref group="Note">Au sens de l'Insee.</ref> compte Modèle:Nombre<ref name="recensement" group="Note">Recensement de 2018</ref>, tandis que la communauté urbaine Caen la Mer totalise Modèle:Nombre<ref name="recensement" group="Note"/>. L'aire d'attraction caennaise affiche enfin Modèle:Nombre<ref name="recensement" group="Note"/>, c'est donc la Modèle:24e aire d'attraction française, après celle de Saint-Étienne et avant celle d'Orléans.

Caen est aussi la première ville du Calvados, son aire d'attraction concentre 67,6 % de la population départementale<ref group="Note">Pourcentages calculés avec les résultats du recensement de 2018.</ref>.

Les recensements menés par l'Insee montrent également que la population caennaise compte Modèle:Nombre et Modèle:Nombre au Modèle:Date-<ref name="inseepdf"/>. La part des hommes représente 45 % de la population caennaise, celle des femmes 55 %<ref name="inseepdf"/>. En ce qui concerne l'état matrimonial des Caennais, l'étude indique que 51 % de la population est célibataire, 33 % marié(e), 8 % divorcé(e) et 8 % veuf ou veuve. Le nombre moyen de personnes par ménage est de 1,8<ref name="inseepdf"/>.

Par ailleurs, Modèle:Nombre vivent dans un quartier prioritaire en 2018, ce qui ramène une proportion de 15 %<ref>Commune : Caen sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Modèle:Population de France/tableau

Aujourd'hui, la plupart des communes de la communauté urbaine Caen la Mer, ainsi que celles de l'aire d'attraction et même celles du Pays de Caen connaissent une poussée démographique remarquable<ref name="inseepdf">Modèle:Lien web</ref>. Le logement moins cher, le cadre de vie et la campagne calme et paisible se conjuguent aux avantages d'une ville que peut présenter celle de Caen et qui restent très accessibles grâce aux infrastructures dont elle dispose. Toutefois la ville de Caen elle-même, après avoir continuellement perdu des habitants d'année en année depuis 1999, a récemment renoué avec une croissance démographique de plus en plus soutenue<ref>Modèle:Article.</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 45,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 28,6 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,27 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,93 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Cultes

Modèle:Article détaillé

Culte catholique

Fichier:Clocher vieuxsaintsauveur.jpg
Clocher de l'église du Vieux Saint-Sauveur en 1818.

Modèle:Article détaillé Caen se situe aujourd'hui dans le diocèse de Bayeux et Lisieux, compris dans la province ecclésiastique de Normandie. Caen ne fut jamais siège d'évêché mais faisait partie de l'ancien diocèse de Bayeux. Elle concentre toutefois de facto l'essentiel des services du diocèse, Bayeux ayant surtout gardé le rôle symbolique de résidence de l'évêque en sa cathédrale, ce qui fait d'elle officiellement le siège du diocèse.

Le doyenné de l'agglomération caennaise<ref>Modèle:Lien web</ref> comprend 8 paroisses, dont certaines desservent un quartier de Caen ou comprennent une église située sur le territoire de la ville de Caen.

À cela s'ajoutent les chapelles des couvents et monastères de la ville, dont celle de l'Oasis où est célébrée la messe, le dimanche, sous la forme extraordinaire.

Culte protestant

L'Église réformée dispose d'un temple depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construit en 1611, il fut détruit en 1685. Le deuxième temple, aménagé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans les dépendances de l'ancien monastère des Bénédictines, rue de Geôle, a été détruit dans les bombardements de 1944. Le temple protestant de Caen actuel a été construit en 1959 au 19, rue Mélingue. La paroisse de Caen fait partie du secteur Caen-Côte de Nacre du consistoire de Basse-Normandie de l'Église protestante unie de France.

Le culte anglican est célébré dans la Chapelle de la Miséricorde, ancienne chapelle des Cordeliers, puis des Bénédictines. Les anglicans disposent également d'une aumônerie au no 39 de la rue du Chemin-Vert.

Le culte évangélique est célébré dans plusieurs églises disséminées dans la ville. Enfin, il existe une église adventiste du septième jour dans le bas de Venoix. Une église évangélique baptiste célébrant deux cultes le dimanche se trouve dans la rue Jean-Mermoz dans la partie sud de la ville.

Culte musulman

Comme pour l'ensemble des territoires urbains métropolitains<ref>Modèle:Lien web. Voir chapitre intitulé « Données statistiques » de la page 6 à la page 10.</ref>, la ville de Caen connaît une certaine présence de la communauté musulmane, conséquence de l'immigration ayant suivi la Seconde Guerre mondiale. Ils disposent de trois salles de prière à la Guérinière. La première mosquée de Caen intra-muros a ouvert en 2019 dans le quartier de la Guérinière<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une mosquée est également ouverte, depuis 2011, à Hérouville-Saint-Clair, dans la banlieue caennaise, et est à ce jour la plus grande du Calvados<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culte juif

La communauté juive est implantée depuis le Moyen Âge à Caen dans le quartier Saint-Julien. La rue aux Juifs témoigne encore aujourd'hui de cette longue histoire. En 1966, les fonds levés par les donateurs locaux et par l'American Jewish Joint Distribution Committee permettent de construire une nouvelle synagogue au 46 de l'avenue de la Libération nouvellement percée sur les ruines du quartier du Vaugueux. Aujourd'hui, la communauté est composée d'environ Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture et spectacle

Caen est parfois considérée comme la ville de la culture en Normandie. C'est en effet l'une des agglomérations françaises qui concentre le plus d'équipements culturels rapporté au nombre d'habitants<ref>Modèle:Article</ref> (plusieurs salles de théâtre, deux salles de cinéma d'art et d'essai, trois salles de musiques actuelles, un zénith, un conservatoire de région, un musée des Beaux-Arts, la seule bibliothèque à vocation régionale de Normandie…). La ville de Caen souhaite par ailleurs constituer un pôle culturel d’intérêt régional à l'ouest du centre-ville<ref>« Un architecte de talent pour le quartier Lorge », Ouest-France, édition de Caen, 27 mars 2013 Modèle:Lire en ligne</ref> :

Spectacle vivant

Fichier:Caen cargo chenal.jpg
Le Cargö.

Le théâtre de Caen, inauguré en 1838, a été détruit en 1944. Un nouveau bâtiment a été reconstruit pratiquement au même emplacement. Les Arts Florissants y furent en résidence jusqu'en 2015. Une académie, le Jardin des Voix, y avait été mise en place par William Christie ; elle a pour but de former et d'offrir une exposition au public à des jeunes chanteurs et chanteuses baroques. Aujourd'hui le théâtre accueille en résidence le jeune ensemble Correspondances, et possède le label Scène d'Art lyrique.

La Comédie de Caen, centre dramatique national de Normandie, regroupe trois lieux : le théâtre d'Hérouville, le théâtre rue des Cordes à Caen et la Halle aux Granges également à Caen.

L'Orchestre de Caen, composé principalement des professeurs du conservatoire a donné son premier concert le Modèle:Date-. Formant un seul établissement avec le conservatoire à rayonnement régional de Caen, il organise chaque année une cinquantaine de concerts incluant les festivals Aspects des Musiques d'Aujourd'hui et le Festival International d'Orgue de Caen. Il mène des actions dynamiques et originales en direction des publics empêchés : les Mini-concerts et un cycle de découverte de l'Orchestre destiné aux enfants des écoles élémentaires. Nicolas Simon est depuis Modèle:Date- le chef principal de l'orchestre, succédant à Vahan Mardirossian qui occupait ce rôle depuis 2010<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La ville dispose aussi de plusieurs théâtres occupés par des compagnies indépendantes, la cité/théâtre (Actea compagnie dans la cité, direction artistique Olivier Lopez), le Panta Théâtre (direction Guy Delamotte et Véro Dahuron) et le théâtre Foz (direction Rowland Buys et Monique Calzas).

Le centre chorégraphique national de Caen en Normandie est l'un des dix-neuf centres chorégraphiques nationaux en France. Ce lieu de création, de recherche et de formation consacré à la danse contemporaine est installé depuis sa fondation en 1984 dans la Halle aux Granges.

Caen accueille chaque année, depuis 1998, les Rencontres des cultures électroniques Nördik Impakt. La soirée de clôture du festival est réputée pour être l'une des plus grandes rave parties organisées en France.

Le Cargö, bâtiment accueillant deux salles de concert et des studios d'enregistrement, est ouvert depuis le Modèle:Date-. Cette structure fait partie du réseau des salles des musiques actuelles et répond à un besoin culturel qui ne trouvait pas de cadre auparavant. Ainsi, de nombreux artistes et groupes de la région peuvent y enregistrer leur production pour un budget accessible, ou se produire sur une scène de taille moyenne, ce qu'ils ne pourraient faire dans le cadre du Zénith de Caen, par exemple.

Cinéma

L'Omnia, première salle de cinéma caennaise, ouvre en 1909, sur le boulevard Albert-Sorel. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, huit cinémas attirent le public cinéphile. Parmi eux, on comptait le Majestic, rebaptisé Pathé-Lumière, qui a déménagé dans le nouveau quartier des Rives de l'Orne en 2013 et dispose désormais de dix salles. Autre cinéma actuel de Caen, le Lux, ouvert en 1966 et labellisé cinéma d'art et d'essai, dispose de trois salles. En périphérie, l'UGC Ciné Cité de Mondeville dispose de douze salles. Enfin, Le Café des images, spécialisé dans le cinéma d'auteur, labellisé art et essai est installé à Hérouville-Saint-Clair. Un projet de multiplexe à Verson a été rejeté par la Commission nationale de l’aménagement commercial en Modèle:Date-<ref name="cinephiles">Modèle:Article</ref>.

Les vingt-six salles de l’agglomération sont équipées de projecteurs numériques, le Pathé-Lumière ayant équipé les quatre dernières au premier trimestre 2012<ref name=cinephiles/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2010, les cinémas de l'agglomération de Caen ont vendu Modèle:Nombre<ref name=cinephiles/>.

Plusieurs films ont été tournés à Caen : Les Violents d'Henri Calef en 1957, Le Jour le plus long en 1962, La Horse de Pierre Granier-Deferre en 1970 (dans l'ancien palais de justice de Caen), Les Valseuses de Bertrand Blier en 1974 (Monoprix), La Chambre verte de François Truffaut en 1977 (cimetière Saint-Nicolas), Valmont de Miloš Forman en 1989 (abbaye aux Hommes), Saint-Cyr de Patricia Mazuy en 2000 (abbaye aux Dames et abbaye aux Hommes), Possession de Neil LaBute (université de Caen, château de Caen, rue Guillaume-le-Conquérant), Basse Normandie de Patricia Mazuy et Simon Reggiani en 2004 (CHU et église Saint-Nicolas) ou encore Comment c'est loin d'Orelsan en 2015.

Arts plastiques

Fichier:Caen museedesbeauxarts entree.jpg
Le musée des Beaux-Arts

Caen ouvre les collections de son musée des Beaux-Arts installé au cœur du château ducal. Après une période de gratuité de 2005 à 2010 pour les collections permanentes, concernant également le musée de Normandie, l'entrée est redevenue payante. Une collection remarquable de peintures du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} y est exposée : Le Pérugin, van der Weyden, Véronèse, Le Tintoret, Champaigne, Rubens, Le Guerchin, Tiepolo, Courbet, Corot, Monet, Boudin, Dufy, Soulages, Rebeyrolle

Caen accueille le Fonds régional d'art contemporain de Normandie-Caen, collection et expositions en art contemporain.

L'École supérieure d'arts et médias de Caen - Cherbourg, par le biais de la galerie L'Hôtel, programme des expositions présentant le travail d’artistes enseignants, français ou étrangers.

En 1986, la ville de Caen a créé une artothèque ; installée initialement dans l'hôtel d'Escoville, elle a déménagé en 2013 dans le palais ducal restauré. Cette institution permet à des particuliers, des entreprises ou des collectivités publiques d'emprunter des œuvres d'art contemporaines régionales, nationales et internationales, de la fin des années 1950 jusqu'à nos jours. L'artothèque de Caen organise également des expositions.

Le jardin de la Luna Rossa est un petit musée d'art brut à ciel ouvert. Il est aménagé dans un jardin rue Damozanne, non loin de l'abbaye aux Hommes, derrière le Quartier Lorge.

La résidence-atelier d'Yvonne Guégan, au Modèle:Nobr, peut être visitée<ref name="guegan">Raphaël Fresnais, « Le musée atelier Yvonne Guégan, un coin de paradis » dans Ouest-France, édition de Caen, 20 février 2015</ref>.

Fichier:Caen-MJC-Prairie-01.jpg
La MJC de la Prairie à Caen

Les maisons des jeunes et de la culture (MJC) : MJC Caen Guérinière, M.J.C. La Prairie Maison des Jeunes et de la Culture, M.J.C Chemin Vert, Maison des Jeunes et de la Culture, Association MJC Venoix et le Centre d'Animation du Calvaire Saint Pierre assure aux enfants et adolescents d’y trouver un cinéma, des spectacles, une bibliothèque, des journaux, des revues, des livres, de s'épanouir, lier jeunesse et culture dans une perspective d'éducation populaire.

Festivals

Tous les mois de novembre depuis 1999, la ville de Caen accueille le festival Nördik Impakt. Il s'agit d'un festival de musiques électroniques, au sens large du terme (techno, minimal, électro, deep-house, drum'n'bass…). Le festival tend à se développer en synergie avec la ville de Caen, notamment à l'aide des soirées Nordik'Appart ou d'artistes de la scène locale.

Un festival en plein air de quatre jours, organisé à Hérouville-Saint-Clair, est le festival Beauregard. Ce festival est plus orienté grand public.

Depuis 1982, le festival de musique contemporaine, Aspects des Musiques d'Aujourd'hui, initié par Jean-Pierre Dautel (directeur du Conservatoire et de l'Orchestre de Caen de 1951 à 1986), accueille les principaux compositeurs actuels. Il a lieu chaque année en mars et est organisé dans le cadre de la saison de l'Orchestre de Caen au sein des locaux du Conservatoire de Caen.

Depuis 2000, le Festival International d'Orgue de Caen, initié par Stéphane Béchy (directeur du Conservatoire et de l'Orchestre de Caen de 1999 à 2016) est organisé chaque année en juin et permet d'entendre le riche patrimoine d'orgues de la Ville.

Depuis 1992, Les Boréales est un festival consacré à la culture nordique au sens large (pays baltes, Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Norvège et Suède) autour de différents vecteurs (la littérature, le théâtre, la musique, la danse, le cirque et le cinéma).

Littérature

Le prix littéraire de la Ville de Caen, créé en 1975<ref>http://www.magazine-litteraire.com/mensuel/442/salon-du-livre-caen-01-05-2005-15009</ref>, récompense chaque année le meilleur ouvrage de fiction écrit par un écrivain bas-normand ou dont l'action se situe dans le Calvados, la Manche ou l'Orne<ref>Prix littéraire de la Ville de Caen | Ville de Caen</ref>.

Modèle:Article détaillé

Le Prix Littéraire des Lycéens de la Ville de Caen, conçu comme un prolongement du Prix littéraire de la Ville, a eu pour premier lauréat en 1998 Alain Genestar<ref>Palmarès du Prix Littéraire des Lycéens de la Ville de Caen de 1998 à 2012, Modèle:P.</ref>.

À Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, l'abbaye d'Ardenne abrite l'Institut mémoires de l'édition contemporaine depuis 1995. Cette association soutenue par le ministère de la Culture et le conseil régional, conserve les archives d'écrivains francophones contemporains, de chercheurs et d'éditeurs.

L'École de Caen remet chaque année, depuis 2002, un prix unique en son genre, qui récompense le travail d'un auteur et d'un illustrateur, sans distinction de catégorie.

Fondée en 1790 à partir de la bibliothèque de l'Université ouverte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Bibliothèque de Caen, classée en 1897, a été détruite en Modèle:Date-, perdant alors une grande partie de ses Modèle:Nombre. Reconstruite en 1968-1971 près de l'hôtel de ville, elle abrite le plus gros fonds de Basse-Normandie, et dispose de sept bibliothèques de quartier et d'un bibliobus. En 2017, elle déménage sur la presqu'île portuaire en prenant le nom de Bibliothèque Alexis-de-Tocqueville. Elle est aujourd'hui gérée par la communauté urbaine Caen la Mer et participe au projet de numérisation Normannia<ref name="ccfr">Modèle:Lien web</ref>

Gastronomie

La tradition culinaire de Caen se mêle à la cuisine normande et compte comme spécialité les tripes à la mode de Caen.

Depuis 1850, la Biscuiterie Jeannette, plus ancienne biscuiterie de Normandie, produit des madeleines vendues sur le marché national sous ce nom avec comme logo une fermière portant un pot-au-lait sur l’épaule<ref>Modèle:Article</ref>.

Caen abrite quatre restaurants étoilés par le Guide Michelin, Incognito, promu dans l'édition 2009, Ivan Vautier (Le Pressoir), A Contre-Sens, promu dans l'édition 2012, et "L'Initial", promu dans l'édition 2016.

L'Embuscade, cocktail à base de calvados, de crème (ou sirop) de cassis, de vin blanc et de bière, est originaire de Caen. Son nom évoque l'aspect sournois du cocktail.

Enseignement

Caen est le siège de l'académie de Caen et de la région académique de Normandie, circonscription éducative dirigée par un recteur, Denis Rolland<ref>Modèle:Légifrance</ref> qui administre le réseau éducatif de Basse-Normandie et de Saint-Pierre-et-Miquelon depuis 2016, ainsi que l'académie de Rouen depuis 2017. L'unique université de l'académie est l'université de Caen-Normandie, toutefois son implantation ne se limite pas à la ville de Caen mais se généralise à l'ensemble de l'ancienne Basse-Normandie, ayant des antennes dans cinq autres villes (voir section suivante)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Trois réseaux d'éducation prioritaire (REP) ont été définies sur la commune de Caen : une première dans le quartier du Chemin Vert, une deuxième à la Grâce de Dieu et une dernière à la Guérinière<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Enseignement supérieur

Fichier:Caen campus1.jpg
Campus 1 de l'université de Caen

À la rentrée 2019, on comptait pas moins de Modèle:Unité répartis sur l'ensemble des campus Caennais, ainsi qu'en lycée pour les BTS et classes préparatoires. L'université de Caen, l'une des plus anciennes de France, créée en 1432 par Jean de Lancastre, duc de Bedfort, pour le roi Modèle:Souverain3 sur le modèle d'Oxford et de Cambridge, compte près de Modèle:Unité répartis essentiellement sur les cinq campus de la ville. L'université multidisciplinaire dispose de onze unités de formation et de recherche, de six instituts, d'une école d'ingénieurs, de deux instituts universitaires professionnalisés et de cinq antennes universitaires à Alençon, Cherbourg-en-Cotentin, Lisieux, Saint-Lô et Vire<ref name=unicaen>À propos de l'université de Caen Normandie sur le site officiel de l'université de Caen Normandie.</ref>.

L'école des Beaux-Arts de Caen a été fondée en 1795. L'ensemble des ateliers étaient disséminés sur quatre sites différents jusqu'en 2009, année où ils ont été réunis dans un nouvel ensemble construit sur la Presqu'île portuaire. L'établissement a alors changé de nom pour devenir l'école supérieure d'arts et médias de Caen (ESAM).

La ville est le siège de la ComuE Normandie-Université qui regroupe plusieurs établissements d'enseignement supérieur de l'ensemble de la Normandie, et notamment les trois universités de Caen, Rouen et Le Havre.

Les grandes écoles sont aussi présentes à Caen avec :

La ville possède également une École supérieure du professorat et de l'éducation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs l'université populaire de Caen organise des séminaires ouverts à tous.

L’association interprofessionnelle de formation continue du Calvados (AIFCC), organisme de formation des chambres de commerce et d'industrie du Calvados, abrite plusieurs instituts à Caen :

Depuis 2012, l'Institut d'études politiques de Rennes possède une antenne à Caen. Le campus est transféré en 2014 dans les anciens locaux de l'École supérieure d'arts et médias de Caen, no 10 de la rue Pasteur. Le campus de Caen propose des enseignements sur le développement durable, le dialogue territorial et les transitions sous un angle pluridisciplinaire (sciences politiques, droit, géographie, histoire). Il dispose également d'une spécialisation géographique avec un parcours ouvert sur l'Europe du Nord (pays nordiques et baltiques). Deux masters peuvent y être suivis :

  • Concertation et territoires en transition ;
  • Stratégies innovantes des territoires urbains : anticiper les transitions (à partir du Modèle:Date-).

Lycées

Quinze lycées existent actuellement à Caen, 8 sont publics, 7 sont privés<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Lycées publics Lycées privés

Collèges

Dix-sept collèges existent actuellement à Caen, 12 sont publics, 5 sont privés<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Collèges publics Collèges Privés

Élémentaires et maternelles

Caen dispose de Modèle:Nobr publics d'enseignement primaire, auxquels il faut ajouter les 10 autres privés. Sur les Modèle:Nobr publics, 28 sont à la fois école maternelle et élémentaire, 5 sont exclusivement des écoles maternelles et 2 sont exclusivement des écoles élémentaires ; le nombre d'écoles primaires à Caen s'élève ainsi à 63 : Modèle:Nobr maternelles et Modèle:Nobr élémentaires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

On dénombre à Caen sept infrastructures hospitalières (quatre publiques et trois privées), dont l'utilité ne se limite pas à la seule agglomération de Caen mais clairement à l'ensemble de la région ex-Basse-Normandie. Pôle d'excellence : la cardiologie; discipline peu représentée : la gynécologie.

Centre hospitalier régional universitaire

Le centre hospitalier régional universitaire (CHRU de Caen) dispose de la plus grande capacité, avec Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il emploie (Modèle:Nombre, dont (Modèle:Nombre en personnel médical. Le CHRU de Caen est composée de quatre établissements situés au nord, à l'est et au sud de la ville :

Centre régional de lutte contre le cancer

Connu sous le nom de centre François-Baclesse, le Centre régional de lutte contre le cancer de Basse-Normandie est, comme tous les vingt autres centres régionaux de ce type en France, un établissement privé à but non lucratif et de caractère hospitalo-universitaire participant au service public hospitalier. Le centre François-Baclasse se situe donc sur le plateau de Côte de Nacre, et jouxte le CHU (Hôpital Côte de Nacre)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ses missions sont le dépistage, l'examen, l'hospitalisation et le traitement des maladies, la surveillance prolongée des résultats thérapeutiques, la recherche sur l'étiologie, la prophylaxie et la thérapeutique du cancer, et les soins palliatifs, ce pour tous les Bas-Normands et la Basse-Normandie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Un grand centre de protonthérapie, destiné aux patients atteints de cancer, s'implantera dès 2018, ce qui fera de Caen une des places fortes de traitement du cancer.

Centre hospitalier spécialisé du Bon-Sauveur

Fichier:Caen bonsauveur portail.jpg
Portail du Bon-Sauveur sur la rue Caponière.

Modèle:Article détaillé Le Bon-Sauveur est à l'origine une communauté religieuse non cloîtrée fondée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Vaucelles afin de prendre en charge « les filles et femmes débauchées » que la police arrêtait. Par la suite, elle commence à accueillir des femmes aliénées. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les sœurs s'installent dans l'ancien couvent des Capucins. Sous l'impulsion de Pierre-François Jamet, l'hôpital psychiatrique entre dans une véritable démarche thérapeutique et se développe rapidement jusqu'à devenir le troisième établissement de France au début de la Troisième République. En 1836, il devient asile départemental, mais ce n'est qu'en 1975 que le Bon-Sauveur est doté du statut d'établissement public et prend le nom de Centre hospitalier spécialisé du Bon-Sauveur.

Cliniques

Il existe actuellement trois cliniques :

  • la clinique Saint-Martin à la Folie Couvrechef ;
  • la polyclinique du Parc sur la rive droite de l'Orne possède une capacité de 152 lits : dont 70 lits en chirurgie, 44 en maternité, 8 postes de chirurgie ambulatoire, 4 postes de chimiothérapie ambulatoire, 10 lits de médecine et enfin 10 lits de convalescence (service de soins de suite)<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • la clinique de la Miséricorde en centre-ville.

Recherche

Caen dispose de deux centres de recherche d'importance nationale : le Grand accélérateur national d'ions lourds (GANIL) Modèle:Incise et le Centre d'imagerie cérébrale et de recherche en neurosciences (Cyceron). En 2016, le GANIL accueillera une nouvelle ligne accélératrice de particules, en construction depuis 2011<ref>Les dates-clés — GANIL</ref>.

Par ailleurs de nombreuses équipes de recherche travaillent dans les laboratoires de l'Université de Caen ou de l'ENSICAEN.

Sports

La première société sportive de la ville apparaît en 1882 avec la société de gymnastique, de tir, de préparation militaire de Caen<ref>Modèle:Article</ref>. Les premiers clubs sont tous omnisports. Les étudiants et lycéens fondent à leur tour des sociétés sportives : l'Union sportive des Étudiants (fondée en 1892), l'Union Athlétique du lycée Malherbe (fondée en 1895] et enfin la normalienne (fondée en 1896)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Une seconde société de gymnastique est créée en 1887 : « la jeunesse caennaise » mais cette dernière cesse ses activités en 1896. Il faut attendre 1899 pour qu'une autre société privée se crée : le Club Sportif caennais en 1899. Puis en 1902, un vicaire de la paroisse saint-Sauveur fonde l'Avant-Garde caennaise s'inscrivant dans le patronage. À l'opposé, la jeunesse laïque caennaise est créée en 1906<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 1886, le vélo-club caennais est fondé pour la pratique du cyclisme<ref name="desert-cyclisme">Modèle:Article</ref>.

Principaux clubs sportifs actuels

Club Sport Championnat Stade Statut Titres Nationaux* (D1) Titres Continentaux
SM Caen Football Ligue 2 Michel-d'Ornano Professionnel 2 (0) 0
HC Caen Drakkars Hockey sur glace Division 1 Patinoire de Caen la mer Professionnel 5 (0) 0
Caen TTC Tennis de table Pro A Palais des Sports de Caen Professionnel 1 (0) 1
Caen HB Handball Pro D2 Palais des Sports de Caen Professionnel 0 (0) 0
RSHC Conquérants Roller in line hockey Ligue Elite Halle des Granges Amateur 0 (0) 1
Ovalie caennaise Rugby Top 10 Stade Hélitas Amateur 3 (3) 0
Caen BC Basket-ball Nationale 1 Palais des Sports de Caen Professionnel 2 (0) 0
Stade Caennais Rugby Club Rugby Fédérale 3 Stade du Chemin Vert Amateur 0 (0) 0
Conquérants de Caen Football américain D3 Stade Caen Sud Amateur 0 0

* Titres Nationaux: Championnats nationaux de Modèle:1re et Modèle:2e, ainsi que les coupes nationales. Le nombre de titres en Modèle:1re est noté entre parenthèses.

Football

Fichier:Insidedornano 1.JPG
Tribunes du stade d'Ornano.

La pratique du football est attestée à Caen dès 1892 par les lycéens du lycée Malherbe et les étudiants de l'université<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un premier club ne regroupant pas des scolaires est créé en 1899 sous le nom de Club Sportif caennais.

La ville dispose d'une équipe de football évoluant pour la saison 2022-2023 en Ligue 2 : le Stade Malherbe de Caen.

Fondé en 1913, le club adopte le statut professionnel une première fois entre 1934 et 1938 puis de nouveau en 1985. Depuis 1993, le club évolue au stade Michel-d'Ornano. En 1996, le club est champion de France de Division 2 et obtient un second titre en 2010. En 2004-2005, Caen est élu meilleur public de Ligue 1 par la Ligue de football professionnel, signe de la popularité du club dans la région.

Depuis Modèle:Date-, le club dispose de nouveaux locaux, modernes et fonctionnels, bâtis pour un coût de trois millions d'euros, qui abritent le siège du club et le centre de formation. Ce dernier a permis la formation de nombreux joueurs, parmi lesquels Franck Dumas, William Gallas, David Sommeil, Jérôme Rothen, Bernard Mendy, Grégory Tafforeau, Mathieu Bodmer, Anthony Deroin, Ronald Zubar, Yoan Gouffran ou encore Youssef El-Arabi.

Pour la saison 2015-2016, l'équipe réserve joue en CFA 2, dans le même groupe que l'équipe première d'un autre club caennais : l'Association sportive des PTT Caen.

La seconde équipe de l'ASPTT évolue en ligue de Basse-Normandie tout comme deux équipes de La Maladrerie Omni Sports et deux équipes de l'Avant Garde caennaise, ces deux clubs ayant chacun deux autres équipes engagées en divisions de district<ref>Site officiel de la Ligue Basse-Normandie Modèle:Lien web, Modèle:Lien web et Modèle:Lien web</ref>.

Les autres clubs de la ville évoluent en divisions de district avec une ou deux équipes : l'Association sports et loisirs du Chemin Vert, le Football club Sud-Ouest de Caen, La Butte Caen et l'Union sportive Guérinière<ref>Site officiel de la Ligue Basse-Normandie Modèle:Lien web, Modèle:Lien web, Modèle:Lien web et Modèle:Lien web</ref>.

Athlétisme

Fichier:Caen stadehelitas.jpg
Stade Hélitas.

La pratique de l'athlétisme existe dès la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle notamment au sein du l'Union athlétique indépendante de Caen à partir de 1893<ref>Modèle:Article</ref> et du club omnisports du Club Sportif caennais à partir de 1899. On court déjà autour de la Prairie. Entre 1912 et 1924, l'athlétisme est pratiqué au stade de Venoix par la section athlétisme du Stade Malherbe caennais. Puis l'activité se déplace au stade Hélitas au milieu des années 1920. La section athlétisme du SMC devient indépendante en 1988 et prend le nom de Stade Malherbe Athlétic caennais. Puis en 2000, le Caen Athletic Club est créé, reprenant le sigle d'un club sportif ayant existé au début du siècle. Des sportifs évoluent au niveau national et régional licenciés dans ce club en pleine expansion. Les athlètes participent tous les ans à de nombreuses compétitions, été comme hiver, cross en salle, et aux inter-clubs.

Hockey sur glace

Caen dispose également d'une équipe de hockey sur glace évoluant en Ligue Magnus depuis la saison 2010 2011, les Drakkars, qui avait auparavant accédé à la Ligue Magnus de 2005 à 2008, et antérieurement de 1998 à 2001 (l'équipe était alors nommée les Léopards).

Rugby

Depuis 2007, le Stade caennais rugby club représente l'agglomération caennaise en Championnat de France de troisième division fédérale masculine.

Le rugby caennais est également représenté à haut niveau par l'Ovalie caennaise, le club féminin de rugby à XV qui totalise trois titres de championnes de France (sous le nom de Caen Rugby Club) et quatre de vice-championnes en sept ans (de 1999 à 2005). Le club joue encore les tout premiers rôles en championnat et fournit nombre d'internationales à l'équipe de France.

Basket-ball

Modèle:Référence nécessaire.

Cyclisme

Fichier:Stade venoix.jpg
Vélodrome du stade de Venoix.

La première société vélocipédique est fondée en 1886 sous le nom de « Vélo-club caennais »<ref name="desert-cyclisme" />. Des courses sur piste sont organisées en 1895 sur un vélodrome sur le cours Montalivet<ref>Modèle:Article</ref>. La même année, le Vélo-club organise une course avec une dizaine de participants entre Caen et Paris aller-retour en quatre jours<ref name="desert-cyclisme" />. Un second club de cyclisme est créé en Modèle:Date- avec l'« Union Vélocipédique Caennaise » qui dure quelques années avant de disparaître<ref group="Note">Le club est recréé en 1909</ref>. L'Étoile Sportive caennaise est créée en 1906<ref name="esc-histo">Modèle:Lien web</ref>. À partir de 1924, la ville dispose d'un véritable vélodrome. Caen a été Modèle:Nobr ville-étape du Tour de France :

Chaque année, le Tour de Normandie y fait étape.

D'autres courses ont été courues à Caen avant la Seconde Guerre mondiale :

  • Paris-Nantes-Caen-Rouen-Paris, en 1892 ;
  • Paris-Caen, de 1923 à 1945 ;
  • Rennes-Le Mans-Caen, en 1926 et 1927 ;
  • Rouen-Caen-Rouen, en 1938 et 1939.

Tennis de table

  • Le plus grand club de la ville est le Caen TTC, créé en 1991. L'équipe masculine a effectué une ascension fulgurante pour atteindre la Superdivision en 1998 et a atteint le zénith de sa jeune histoire en 1999 en remportant la [[Ligue des champions de tennis de table|Modèle:1re de la Ligue des champions]] face aux grands favoris allemands du Borussia Düsseldorf. Les hommes ont également terminé pour leurs trois premières saisons dans l'élite vice-champions de France, derrière Levallois qui dominait à cette époque le championnat par équipes. En 2005, l'équipe féminine rejoint les hommes dans l'élite mais les deux sections sont sportivement reléguées tandis que la Ville de Caen ne peut simultanément les soutenir financièrement. Ce qui amène les dirigeants à retirer l'équipe féminine (déjà sportivement reléguée) pour se concentrer sur l'équipe masculine qui possède déjà un palmarès et huit ans consécutifs dans le haut niveau. Ils retournent en Pro A l'année suivante mais n'y restent que deux ans, à nouveau relégués en Pro B en 2009. Aujourd'hui le club lutte pour le maintien dans le championnat de Pro A.
  • L'autre club de la ville, beaucoup moins prestigieux, la Butte de Caen, a fusionné à l'été 2010 son équipe fanion masculine avec l'équipe première de l'USO Mondeville TTO, club sauvé par des parents de jeunes pratiquants et récemment reconstruit sur les cendres du club de Mondeville avec l'accord de ses anciens dirigeants.

Tennis

Le premier club de tennis est créé en avril 1894 sous le nom de lawn-tennis club de Caen par les étudiants de l'USEC. La mairie leur cède un terrain cours Caffarelli afin d'y installer les premiers cours<ref>Modèle:Article</ref>. Le Stade Malherbe ouvre ses propres cours en 1920 rue Basse puis au stade Hélitas. C'est à cette occasion qu'est créé le Tennis Club Stade Hélitas qui devient le Tennis Club de Caen en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce club organise un tournoi international, le top-ten jusqu'en 1990. Depuis 2007, il organise l'Open de Caen<ref>Modèle:Article</ref>.

Roller

Le premier club de football sur roller français, Caen Rollersoccer Association, a été fondé à Caen en 2001.

Le Championnat d'Europe de roller in line hockey juniors 2003 a eu lieu à Caen.

Équitation

Fichier:Caen academiedequitation manege.jpg
Ancien manège de l'académie d'équitation.
  • Académie d'équitation

Modèle:Article détaillé La filière équestre a une importance particulière à Caen depuis les {{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}. Une académie d'équitation y a été fondée en 1728 par Pierre des Brosses de La Guérinière, frère de François Robichon de La Guérinière<ref>Modèle:Article</ref>. Agrandie en 1737, puis en 1766 à la suite d'un incendie, l'école de dressage a été reconstruite par Gustave Auvray de 1863 à 1866<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette académie était alors une des plus prestigieuses de France<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Fichier:Caen prarie trotattelé.jpg
Hippodrome de la Prairie.

Modèle:Référence nécessaire

  • Dépôt de Remonte

Modèle:Article détaillé En 1818, le premier dépôt de remonte est créé à titre expérimental dans la caserne de la Visitation (actuel quartier Lorge) en vue d'acheter des chevaux directement auprès des propriétaires ou des éleveurs, de les élever et de les préparer au régime militaire<ref>Modèle:Article</ref>.

  • Hippodrome de la Prairie

Modèle:Article détaillé Caen est également l'une des premières villes de France à avoir organisé des courses de trotteurs. La première, programmée par la Société d'agriculture et de commerce de Caen, a lieu le Modèle:Date-. Un champ de course permanent, l'hippodrome de la Prairie, est créé en 1839. Afin de règlementer le code des courses au trot pour la France entière, est fondée à Caen la Société d'encouragement pour l'amélioration du cheval français de demi-sang (ancêtre de la Société d'encouragement à l'élevage du cheval français) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plusieurs prix sont courus à l'hippodrome de Caen : Prix de la Ville de Caen, Prix Henri Ballière, Prix des Ducs de Normandie ou Saint-Léger des Trotteurs.

La ville a été choisie pour organiser les Jeux équestres mondiaux de 2014<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sport automobile

Médias

Modèle:Article détaillé

Économie

Fichier:FranceNormandieColombellesSMNRefrigerant.jpg
Ancien site de la SMN reconverti en zone d'activités tertiaires.

L'économie caennaise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est marquée par deux industries d'ampleur : la Société métallurgique de Normandie (SMN) et Moulinex<ref name="histoireindustrielle">Modèle:Article</ref>. Les hauts-fourneaux de la première, inaugurés en 1917, emploient jusqu'à Modèle:Nombre ouvriers en 1974, tandis que la vie de la cité ouvrière est gérée sur le modèle paternaliste, avec les écoles ménagères pour les filles, les centres d’apprentissage pour les garçons, et l'Union sportive normande pour les ouvriers<ref name="chine">Modèle:Article</ref>. La seconde, aux unités essaimées dans toute la Basse-Normandie, ouvre son usine de Cormelles-le-Royal en 1964 et y emploie Modèle:Unité en 1973<ref name="histoireindustrielle" />.

En outre, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la ville lourdement détruite par les combats et les bombardements est l'une des métropoles régionales choisies dans les plans gaulliens de décentralisation industrielle. Alors que l’agriculture nourrit encore la moitié de la population bas-normande, le secteur automobile (Citroën, Saviem), l’industrie électronique (Alcatel, Philips et Bosch), et l’électroménager (Moulinex) créent Modèle:Unité industriels dans les années 1960. Installées en périphérie de la ville, les usines entrainent l'exode rural local et la poussée démographique de ce qui devient la Modèle:Citation de Caen. Ensuite, la ville profite de ses deux élus locaux devenus ministres, Michel d'Ornano implantant le Grand accélérateur national d'ions lourds porté par le CEA et le CNRS, et agrégeant d'autres laboratoires de recherche scientifique, Louis Mexandeau installant le service d’études des postes et télécommunications (SEPT), chargé de la monétique et du courrier électronique<ref name="rochu" />.

Alors que l'industrie décline, la décennie 1980 marque une orientation vers le tertiaire (Caen abrite le siège historique du groupe de distribution Promodès dont Mondeville 2 devient la vitrine) et le tourisme, symbolisé par le Mémorial de Caen. Caen obtient la dénomination « commune touristique » en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web : page 7.</ref>. Ces nouvelles activités se centralisent sur Caen alors que l'industrie privilégiait les communes périphériques. La santé devient un pourvoyeur d'emploi essentiel à travers le CHU qui devient le premier employeur de l'agglomération, ainsi que la fabrication de produits pharmaceutiques<ref name=rochu />.

Les années 1990 voient les piliers de l'industrie locale péricliter. Nationalisée et passée sous le contrôle d'Usinor-Sacilor, la SMN ferme le Modèle:Date-. Dans le même temps, l'industrie automobile caennaise se sépare de la moitié de ses effectifs. Enfin, fin 2001, Moulinex après plusieurs vagues de licenciements, ferme l'usine de Cormelles<ref name=histoireindustrielle />. Le port de Caen-Ouistreham menacé par la fermeture de la SMN qui représentait la moitié du trafic, se réoriente vers le trafic transmanche, concurrençant ainsi le port de Cherbourg. Aujourd'hui, il voit transiter Modèle:Nobr de tonnes de marchandises par an, ce qui en fait le Modèle:6e d'intérêt national de France.

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Caen parie sur l'électronique pour sa relance. Autour de l'usine historique de semiconducteurs de Philips, en centre-ville, devenue NXP, les édiles constituent un pôle technologique sur le modèle grenoblois. Mais l'annonce de 373 suppressions de postes à Caen par NXP en Modèle:Date- rend les projets caducs.

Aujourd'hui, la ville accueille également de grandes entreprises comme Valeo, et Orange y possède un de ses centres européens de recherche et de développement. Les principales activités économiques sont les centres d'appels, les activités high-tech de transactions électroniques, et le nautisme.

En 2014, elle se classe première parmi les villes entre Modèle:Nombre et Modèle:Unité « où il fait bon entreprendre » devant Montpellier et Strasbourg selon le magazine l'Expansion<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caen est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Caen et de la chambre régionale de commerce et d'industrie de Normandie.

La coopérative agricole et agroalimentaire Agrial a son siège social sur Caen. Elle compte Modèle:Unité adhérents et Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>.

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Modèle:Article détaillé Une longue histoire a doté la ville de Caen de nombreux monuments historiques dont les principaux (deux abbayes et le château) ont été construits sous Guillaume le Conquérant au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Notons qu'il existe, contrairement à l'image véhiculée par la Seconde Guerre mondiale, un centre ancien (le vieux Caen) situé à l'ouest de la ville.

Surnommée « ville aux cent clochers »<ref>Modèle:Lien web</ref> (comme Rouen, Dijon ou Poitiers), on y dénombre une quarantaine d'églises dont il ne reste parfois qu'un pan de mur. La capitale bas-normande compte 86 édifices protégés monuments historiques<ref>Modèle:Article</ref>, ce qui est assez remarquable compte tenu des sinistres causés par les bombardements de l'été 1944.

Bien que beaucoup d'entre eux aient été détruits en 1944, la ville compte encore de nombreux hôtels particuliers et de demeures plus modestes. Les plus anciens datent de la Renaissance, mais la majeure partie d'entre eux a été édifiée aux {{#switch: XVIII

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}}

}}.

La reconstruction de la ville a également doté Caen de nombreux monuments remarquables.

Moyen Âge

Fichier:Chateau Caen échiquier façade.JPG
Salle de l’Échiquier (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
Fichier:Caen quatrans geole.jpg
Maison des Quatrans.
Fichier:Normandie Calvados Caen6 tango7174.jpg
Église Saint-Étienne-le-Vieux.
Fichier:Ucciani.Pierre (tabl) 1910 Caen "église saint Pierre,(huile sur toile) 44x64, archives départ calvados (prêt) coll. Ucciani PDLM.jpeg
Modèle:Centrer
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}} sur la place Saint-Pierre,

Renaissance

Fichier:Hotel than.jpg
Hôtel de Than.

Époque classique

Fichier:Normandie Calvados Caen1 tango7174.jpg
Abbaye aux Dames.
Fichier:Caen hoteldeblangy fronton detail.jpg
Hôtel de Blangy.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Caen bonsauveur chapelle.jpg
Chapelle du Bon-Sauveur.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Caen eglise saintjulien clocher.jpg
Église Saint-Julien.
Fichier:Stadedornano.jpg
Stade d'Ornano.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les orgues

Les orgues de l'abbatiale Saint-Étienne (grand-orgue Cavaillé-Coll 1885 et orgue de chœur Dupont 1992), de l’église réformée et de l’église Saint-André (orgue Dupont 1982)<ref>Modèle:Lien web</ref>, ainsi que les églises Saint-Pierre (JF Dupont, 1997), Saint-Jean, Saint-Julien, Saint-Paul, Saint-Ouen, chapelle de la DRAC.

Vie militaire

Modèle:Article détaillé

Unités militaires ayant été en garnison à Caen :

  • Francs-brements (1565-1758),
  • Compagnie du Papegay (1585-1785),
  • Canonniers du château (1791-1793),
  • Régiment d'Aunis (1790-1792),
  • Chartre-Dragons (1791),
  • [[9e régiment de hussards|Modèle:9e de hussards]] (an IV),
  • Modèle:144e demi-brigade (an IV),
  • Modèle:86e demi-brigade (an V),
  • Modèle:40e demi-brigade (an VII),
  • Modèle:1er auxiliaire (an VIII),
  • Service de la place de Caen (1793-an VII),
  • État-Major de la [[5e division d'infanterie (France)|Modèle:5e d'infanterie]] (caserne Hamelin et caserne Lefèvre), 1939-1940,
  • [[36e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:36e d'infanterie]] (casernes Hamelin et Lefèvre), (avant) 1906-1914,
  • [[43e régiment d'artillerie|Modèle:43e d'artillerie]] (quartier Claude Decaen), 1914-1940.
  • [[1re compagnie de cavaliers de remonte|Modèle:1re de cavaliers de remonte]] (quartier Lorge), (avant) 1906-1914,
  • Modèle:32e militaire territoriale (quartier Lorge), 1963-1992 : commandement territorial au niveau de la région administrative composé d'un état-major, d'une compagnie d'active, de services, d'une musique et de régiments de réserve.
  • À Bretteville-sur-Odon, et sur les limites des communes de Carpiquet et Verson, à proximité de Caen, existait l'École inter-armes des personnels militaires féminins (EIPMF) de l'Armée de terre, créée en 1966, devenue en 1984 jusqu'en Modèle:Date- l'École de défense nucléaire (radiologique en 1994) bactériologique et chimique, déplacée par la suite à Draguignan (quartier Koenig), faisant partie de la garnison de Caen. Le lieu a abrité par la suite un détachement du Modèle:42e régiment de transmission (Modèle:42e RT) de Laval devenu ensuite un nouveau régiment : le Modèle:18e R.T. jusqu'à sa dissolution en Modèle:Date-,
  • En ces lieux coexistait le détachement de surveillance du matériel (DSM) jusqu'en 2011, lui-même issu de l'Établissement régional du génie et du matériel : 1969-1982, situé au début du quartier de la Guérinière,
  • Le quartier Koenig précité a, pour partie, ainsi que l'aéroport de Carpiquet jouxtant, appartenu à l'Armée de l'Air jusqu'en 1984. Une partie de l'aéroport de Carpiquet a été zone militaire jusqu'en 1998. Ce dernier, de nos jours, accueille des essais pour l'aviation militaire,
  • À Mondeville, commune jouxtant Caen et faisant partie de la garnison de Caen, se situait, jusqu'en 2004, l'Établissement central des matériels de mobilisation du service de santé des armées (ECMMSSA), issu de l'« ancienne cartoucherie »,
  • Un terrain sur la commune de Fleury-sur-Orne, située à côté de Caen, appartient à la gendarmerie départementale pour les exercices et l'instruction,
  • Le mess-hôtel de garnison, ouvert au public, jusqu'en 1998 (quartier Lorge),
  • Bureau de garnison jusqu'en fin 2015 (quartier Lorge),
  • Détachement de maintenance du génie et centre d'instruction de préparations militaires jusqu'en Modèle:Date-, antenne du service national jusqu'en fin 1998, cellule emploi (reconversion et suivi sur un an après leur temps sous les drapeaux des appelés militaires dans leur région d'origine ou d'arrivée) et centre de transmission de l'Armée de terre jusqu'en 2000 (quartier Lorge),
  • Un service vétérinaire est revenu au quartier Lorge, dans les locaux de l'antenne du service national de 2005 à 2012 (pour l'inspection des denrées et des animaux des armées, des renforts à autorité civile... sur la Basse Normandie),
  • Une partie du secrétariat d'État aux Anciens Combattants est basée à Caen ainsi que les administrations régionales et départementales de cette entité (quartier Lorge),
  • Caen abrite des centres d'informations de chaque force armée (quartier Claude Decaen pour la gendarmerie, quartier Lorge pour les autres forces armées) ainsi que les entités militaires départementales classiques (délégation militaire départementale (quartier Lorge) et groupement de gendarmerie départementale avec les unités et services ad hoc (quartier Claude Decaen)). De plus cette ville accueille en son sein la compagnie de gendarmerie départementale avec son groupe de commandement et ses unités ainsi qu'une brigade motorisée de gendarmerie départementale. La brigade territoriale locale de cette même subdivision d'Arme a été présente jusqu'en Modèle:Date- jusqu'à sa dissolution tout comme la légion puis région de gendarmerie (Caen étant auparavant capitale régionale) (depuis cette date fusionnée avec Rouen) avec aussi ses unités et services afférents (quartier Claude Decaen). Depuis, de ces entités à vocation régionale, seuls la section de recherche, le GIR et le CIR sont restés sur la ville. Enfin, Caen jouit de la présence de quelques services déconcentrés de la base de défense de Cherbourg-en-Cotentin (BdD) (logistique et services sociaux inter-armées), du centre du service national (CSN) et, jusqu'en Modèle:Date-, où elle s'est déplacée à Biéville-Beuville à une quinzaine de kilomètres, d'une brigade de surveillance du littoral (BSL) de gendarmerie maritime (quartier Lorge).
  • Depuis Modèle:Date-, date de la dissolution de la brigade territoriale de gendarmerie départementale de Caen, c'est la brigade territoriale d'Evrecy qui est compétente sur la garnison de Caen (en principe pour les missions-en particulier militaires- qui ne relèvent pas des unités de la Direction Centrale de la Sécurité Publique de la Police Nationale, présentes à Caen) en sus de sa circonscription d'origine où elle assure les missions précitées ainsi que la sécurité publique et la police judiciaire quotidiennes.

Les cimetières dormants

Créés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les « cimetières dormants » ont été désaffectés vers 1880 à la suite de l’aménagement des cimetières Saint-Gabriel et du Nord-Est ou Clémenceau. Composés, en majorité, de concessions acquises à perpétuité la ville de Caen ne peut ni les prendre en charge ni les supprimer. Ils font, désormais, partie d’une promenade touristique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Naissances

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Fichier:Pierre Daniel Huetius - Imagines philologorum.jpg
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Décès

Autres personnalités

Citations

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Modèle:Vers

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Modèle:Citation bloc

Une rose a été dédiée à la ville de Caen sous le nom de 'Triomphe de Caen' en 1861.

Dans la culture

Héraldique, logotype et devise

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr Modèle:Blason-ville-fr

Devise

Devise de la ville de Caen : Modèle:Citation bloc Elle était inscrite sur l'hôtel municipal, le Châtelet, avant la destruction de ce dernier en 1754.

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:Article détaillé

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail