Institut d'études politiques de Rennes

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Modèle:Infobox Université L'Institut d’études politiques de Rennes, plus connu sous la dénomination « Sciences Po Rennes », est un établissement français public d'enseignement supérieur créé en 1991 et un établissement-composante de l'université de Rennes depuis le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, situé à Rennes et à Caen. C'est l'un des quatre plus récents des onze instituts d'études politiques de France, et il fait partie des grandes écoles.

Histoire

Création

L'établissement est créé par décret le Modèle:Date<ref name="Décret 91-562">Modèle:Légifrance, publié au Journal officiel de la République française du 19 juin 1991, Modèle:P.</ref>, en même temps que l'Institut d'études politiques de Lille. L'établissement s'installe alors au Modèle:N° du boulevard de la Duchesse Anne, dans les bâtiments de l'ancienne école normale d'institutrices construite en 1882 par l'architecte départemental Jean-Marie Laloy<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

C'est un établissement public à caractère administratif rattaché par décret à l'Université de Rennes. Son statut est fixé par le décret du Modèle:Date<ref name="Décret 89-901">Modèle:Légifrance sur www.legifrance.gouv.fr et Modèle:Légifrance sur www.legifrance.gouv.fr</ref>.

Expansion

En raison d'un manque de place dans ses locaux rennais, l'IEP entame un processus de développement dans d'autres villes du Grand Ouest à partir du début des années 2010<ref name="Il y a une recomposition de l’enseignement supérieur, et nous devons être offensif">Modèle:Lien web</ref>. Le but est d'augmenter son nombre d'étudiants et d'atteindre des effectifs comparables à ceux des autres instituts d'études politiques ; celui de Rennes compte alors Modèle:Unité alors que ceux de Lille et de Bordeaux en comptent 1 700, et celui de Grenoble 1 300<ref name="Sciences Po : polémique entre Rennes et Nantes">Modèle:Article</ref>. Un nouveau bâtiment a été mis en service en janvier 2018.

L'établissement annonce en décembre 2010 vouloir ouvrir des formations dans d'autres villes du Grand Ouest, à Nantes à partir de la rentrée 2011, et à Caen à compter de la rentrée 2012<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Le projet nantais est finalement abandonné début 2011. Selon le directeur de l'IEP Patrick Le Floch, cette décision fait suite à des pressions de la région Pays de la Loire sur l'Université de Nantes<ref name="Il y a une recomposition de l’enseignement supérieur, et nous devons être offensif"/>. Cette version est contredite par les acteurs nantais qui affirment que le projet rennais s'est peu à peu restreint avant d'avoir été abandonné<ref name="Sciences Po : polémique entre Rennes et Nantes"/>. Le projet caennais est lui soutenu par les collectivités locales<ref name="Il y a une recomposition de l’enseignement supérieur, et nous devons être offensif"/>.

À la rentrée 2012, soutenu par des entreprises comme GDF Suez, EDF ou DCNS<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'établissement a ainsi ouvert à Caen une antenne au Modèle:N° de la place de la République, avant un déménagement dans les anciens locaux de l'École supérieure d'arts et médias de Caen, Modèle:N° de la rue Pasteur, à la rentrée 2014<ref>« Caen-la-Mer : que vont devenir les anciens locaux ? », Ouest-France, édition de Caen, 30 janvier 2014</ref>. Le campus de Caen propose des enseignements sur le développement durable, le dialogue territorial et les transitions sous un angle pluridisciplinaire (sciences politiques, droit, géographie, histoire). Il dispose également d'une spécialisation géographique avec un parcours ouvert sur l'Europe du Nord (pays nordiques et baltiques). La bibliothèque universitaire du Campus de Caen dispose du fond de littérature lettone le plus important de FranceModèle:Refnec, notamment grâce à un don de l'ambassade de Lettonie en France.

Directeurs

  • 1991–1999 : Marcel Morabito, juriste-historien publiciste
  • 1999–2004<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> : Tanneguy Larzul, conseiller d'État et ancien directeur adjoint du cabinet du ministre de l'Éducation nationale de 2009 à 2010
  • 2004-2009<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> : Erik Neveu, politiste et sociologue
  • 2009-2019<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} [http:/www.sciencespo-rennes.fr/accueil//tout%20le%20sitedecouverte-de-l-institut/le-mot-du-directeur/une-nouvelle-direction-pour-l-iep-de-rennes/var/lang/FR/rub/6759/cat/6882/view/afficher_article_complet/textes/8168.html « Une nouvelle direction pour l'IEP de Rennes »] sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 17 juin 2009</ref> : Patrick Le Floch, économiste
  • Depuis 2019<ref>Modèle:Lien web</ref> : Pablo Diaz, économiste (à compter du Modèle:Date-).

Directeurs des études

Admission

En Modèle:Date et en Modèle:Date, le concours d'entrée a été commun avec l'Institut d'études politiques de Toulouse. Le taux de réussite était alors de 8 %. En 2008, un nombre total de Modèle:Nombre, réparties entre les six IEP, était proposé aux 11 600 candidats (taux de sélection de 9,5 %)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Hexa succès... » (mot du Directeur) sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, Modèle:Date</ref>, les lauréats étant admis en fonction de leurs choix préférentiels et de leur rang de classement. En 2022, Sciences Po Rennes est le septième Sciences Po le plus sélectif de France, avec un taux d'admission de 16 %<ref name=":4">Modèle:Article</ref>.

À partir de 2008, les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organisent un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé sur le site internet de l'Institut d'études politiques de Toulouse, Modèle:Date</ref>. Outre la note du baccalauréat, le concours se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une épreuve d'histoire et une épreuve de langue vivante.

À la rentrée 2014, 72,5 % des admis avaient obtenu une mention très bien à leur baccalauréat. À la rentrée 2014, les étudiants de première année étaient issus à 65 % d'un baccalauréat économique et social, à 23 % d'un baccalauréat scientifique et à 12 % d'un bacclauréat littéraire.

37 % de ces étudiants étaient boursiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'IEP de Rennes s'est, depuis plus de dix ans, préoccupé de démocratiser son recrutement. Ce fut d'abord par des partenariats avec des lycées bretons, entre autres le lycée Jean Guéhenno de Fougères qui créa une "mini-prépa" pour préparer le concours d'entrée à l'IEP de Rennes.

Avec la création du concours commun des six IEP en 2008, les politiques de démocratisation et égalité des chances propre à chacun des IEP partenaires ont perduré mais un programme commun de préparation au concours des six IEP, à destination des élèves aux revenus modestes ne permettant pas l'inscription à une prépa privée, a vu le jour : l'IEPI (programme d'études intégrées). L'IEPI propose à des étudiants boursiers une préparation gratuite au concours commun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chaque année, environ la moitié des étudiants admis en première année ont passé une année en classe préparatoire aux grandes écoles.

En 2014, les IEP du concours commun ont ouvert quatre centres de concours à l'international, à Casablanca, à Bangkok, à Bogota, et à Shanghaï, l'ouverture de ces centres offrant aux candidats étrangers l'accès à un concours d'entrée local, évitant les contraintes d'un déplacement en France métropolitaine<ref>http://www.sciencespo-concourscommuns.fr/les-iep-des-concours-communs-62</ref>.

Scolarité

Fichier:IEP de Rennes1.JPG
Façade de l'Institut d’études politiques de Rennes.

Depuis l'application du processus de Bologne (réforme LMD) en 2005, le cursus Sciences Po Rennes se déroule en cinq ans. L'apprentissage d'au moins deux langues vivantes est obligatoire pour tous les élèves.

Premier cycle : acquisition des fondamentaux

La première année du cursus permet aux élèves de maîtriser un socle commun de connaissances pluridisciplinaires. Les cours se répartissent comme suit :

  • Premier semestre : histoire du droit constitutionnel, histoire politique de la France, introduction au droit aux institutions, histoire des idées politiques, relations internationales, science politique et économie.
  • Second semestre : droit constitutionnel, histoire politique de la France, gestion, grands enjeux, économie.

La deuxième année du cursus se traduit par un approfondissement du tronc commun « Sciences Po » (60 % des enseignements) et par une première spécialisation (40 % des enseignements). Une partie des étudiants effectue la deuxième année du cursus au campus de Caen.

Sur les deux campus, le tronc commun demeure interdisciplinaire. Les choix des étudiants les amènent à approfondir des facettes du cursus et de nombreuses options facultatives sont accessibles.

Le tronc commun de deuxième année est composé comme suit :

  • Premier semestre : droit privé, analyse macroéconomique, histoire de l'empire ottoman, institutions de l'Union Européenne et sociologie des territoires, anglais et langue vivante obligatoire
  • Second semestre : histoire des relations européennes, politiques économiques, sociologie de l'action publique, anglais et langue vivante obligatoire.

La troisième année est obligatoirement internationale :

La troisième année se conclut par un stage obligatoire d'une durée minimale de six semaines.

Second cycle : professionnalisation

La quatrième année (M1) est axée autour d'un tronc commun en économie, histoire, science politique et droit. La majorité des enseignements sont constitués par la vingtaine de cours électifs. L'objectif est de permettre aux élèves de se constituer des champs de compétence spécifiques. Des séminaires et cours de section sont enfin l'occasion d'approfondir plus en détail une thématique et donnent lieu à la rédaction d'un mémoire.

La cinquième et dernière année est celle du master. À la rentrée 2021, l'Institut d'études politiques de Rennes propose seize masters<ref>Modèle:Lien web</ref> et sept parcours en partenariat:

  • École des politiques publiques - master politiques publiques (en partenariat avec l'ENS Rennes)
    • Administrations publiques
    • Analyse des problèmes publics
    • Sécurité, défense et intelligence stratégique (SE-DEFIS)
    • Gouverner les mutations territoriales
    • Concertation et territoires en transition (Campus de Caen)
    • Services urbains en réseaux : ville en devenir
    • Jugements et autorité publique
    • Enseignement, droit, économie, management
  • École du management des organisations (en alternance)
    • Management des organisations et des projets
    • Management des risques et de la qualité
    • Management de projets en énergies renouvelables (anciennement Terre et Mer)
  • École de journalisme
    • Journalisme : reportage et enquête
    • Développement du journalisme en innovation numérique - Hack médias
  • Parcours en partenariat (double-diplôme)
    • Relations internationales, mondialisations et interculturalités (université de Rennes 2)
    • Maîtrise d'ouvrage urbaine et immobilière (université de Rennes 2)
    • Pilotage des politiques et actions de santé publique (EHESP)
    • Économie appliquée : agriculture, mer, environnement (Agrocampus)
    • Agrosciences, environnement, territoires, paysages (Agrocampus)
    • Institut de préparation à l'administration générale (IPAG)
    • Audencia (Grande école de commerce de Nantes)

Le centre de préparation à l'ÉNA prépare aux concours externe et interne d'entrée à l'École nationale d'administration<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Le Centre de Préparation à l'ENA » sur le site d'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 5 mai 2009</ref>. Entre trois et huit étudiants sont admis chaque année, soit un taux de réussite compris entre 15 % et 20 %. Ce centre de préparation permet également d'intégrer l’Institut national des études territoriales (INET) de Strasbourg, l’École des hautes études en santé publique (EHESP) de Rennes, ou encore l'École nationale de la magistrature (ENM) de Bordeaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf « Centre de Préparation à l’ENA de Rennes : Réussite aux concours de 2000 à 2008 » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 8 mars 2009</ref>.

Par ailleurs, les sept instituts d'études politiques du concours commun mutualisent<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf « Offre Master et Modèle:5e année » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 8 mars 2009</ref> leur offre de masters en cinquième année, soit un panel d'une centaine de formations.

Cursus franco-allemand

L'IEP de Rennes et l'Université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt proposent depuis l'année 2003<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Guide d'études - Double cursus intégré franco-allemand en sciences politiques de l'Université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt et de l'Institut d'études politiques de Rennes » sur le site officiel du double cursus, avril 2008, Modèle:P., consulté le 22 février 2010</ref> un double cursus franco-allemand, sous l'égide de l'Université franco-allemande<ref>Modèle:Article</ref>, permettant de délivrer un double diplôme : « Sciences Po Rennes & Master de science politique de l'Université catholique d'Eichstätt-Ingolstadt »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Double cursus franco-allemand » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 26 avril 2009</ref>. La première promotion d'étudiants du double cursus Eichstätt-Rennes est sortie en 2007.

Filière ingénieur INSA Sciences Po

Depuis l'année scolaire 2018/2019, l'Institut d'Études Politiques de Rennes propose un double-diplôme en 6 ans avec une école d'ingénieur, l'INSA Rennes. Les étudiants de cette filière pluridisciplinaire suivent ainsi des cours dans les deux établissements, via un parcours aménagé.

Doctorants

Le Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE), laboratoire pluridisciplinaire (sciences politiques, sociologie, sciences de l'information et de la communication, histoire contemporaine) de Sciences Po Rennes, accueille une quarantaine de doctorants chaque année<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Centre de Recherche sur l'Action Politique en Europe » sur le site officiel de l'Institut d'études politiques de Rennes, consulté le 8 mars 2009</ref>. Il fait partie du groupement d'intérêt scientifique Marsouin.

Le CRESS-Lessor, laboratoire d'économie, droit et gestion, en accueille pour sa part une dizaine chaque année.

Bibliothèque

L'IEP de Rennes comporte dans ses locaux une bibliothèque créée en 1991 et qui porte le nom de Jacques Fauvet, ancien directeur du journal Le Monde qui a fait don au centre de documentation d'une grande partie de ses fonds personnels. Le centre Jacques Fauvet est abonné à près de 350 revues et abrite plus de 60 000 ouvrages. Il est par ailleurs membre du service commun de documentation rennais.

Au cœur de la bibliothèque trône encore un chêne planté par les élèves de l'École normale en 1889 pour célébrer le premier centenaire de la Révolution française.

Recherche

Sciences Po Rennes possède un centre de recherche associé au CNRS : le laboratoire Arènes - UMR CNRS 6051 (ancien Centre de recherches sur l'action politique en Europe), dirigé par Sylvie Ollitrault<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'IEP est par ailleurs associé au laboratoire d'économie et de science sociale de Rennes (CRESS-Lessor), rattaché à l'Université de Rennes 2 et associé à l'université de Rennes 1.

Personnalités liées à Sciences Po Rennes

Enseignants

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Élèves

Modèle:Catégorie détaillée Sciences Po Rennes compte notamment parmi ses anciens élèves Nathalie Appéré<ref>Modèle:Lien web</ref>, maire de Rennes, la député Laurence Gayte, le politologue breton Romain Pasquier ou encore l'analyste politique français Jérôme Fourquet, prix du livre politique 2019.

Vie associative

Une vingtaine d'associations animent la vie de l'Institut. Elles permettent aux étudiants de prendre part à des simulations de négociations internationales (BATNA), d'avoir des pratiques artistiques (Bureau des Arts) ou sportives (Bureau des Sports),d'aider à l'intégration des étudiants étrangers (Zéphyr), d'assister à des joutes oratoires (Le Chapitre) ou à des simulations parlementaires (Parlement des Etudiants)<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Identité visuelle

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Notes et références

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Annexes

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail