Rotomagus

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Langue du titre Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Site archéologique

Rotomagus ou Rothomagus est le nom gallo-romain de l'actuelle ville de Rouen, romanisation d'un ancien Ratomagos / Rotomagos. Le toponyme procèderait des éléments celtiques roto/rato de signification incertaine et magos marché<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éd. Errance, 1994.</ref>. La ville a été fondée sur la rive droite de la Seine durant le règne d’Auguste.

Histoire

Avant la fondation de Rotomagus, son ancêtre gaulois était la capitale des Véliocasses, Ratumacos. Comme beaucoup de villes gauloises, les archéologues auraient tendance à la situer sur une hauteur, avec l'hypothèse que la côte Sainte-Catherine pourrait être le cœur de cette ville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Active au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle après Jésus-Christ, c’est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle après Jésus-Christ que la ville romaine atteint son plus haut point de développement. On sait qu’un amphithéâtre romain de grande dimension et que de grands thermes y avaient alors été bâtis.

À partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les invasions germaniques commencent et à l'époque du Bas-Empire, Rotomagus s'enferme derrière des remparts. La surface de la ville est considérablement réduite : elle passe à Modèle:Unité<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, Errance, 2006, Modèle:Coll. Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

Histoire d'une découverte

Les thermes

La première fouille archéologique est faite à Rouen en 1789 par un architecte, monsieur Torcy<ref>Modèle:Article.</ref>, à l'angle des rues des Fossés-Louis-VIII et des Carmes. M. Torcy reconnaît « des murailles et une construction fort ancienne »<ref>« Les thermes de Rouen » in Les Dossiers d'archéologie, no 323, sept.-oct. 2007, Modèle:P..</ref>. En 1848, Achille Deville observe une salle à hypocauste sous les fondations de l'église Saint-Lô. P. Halbout, après les fouilles de Torcy, découvre une vaste salle (15×28 mètres) sur un plan basilical.

C'est entre 1970 et 1979 que les thermes de la ville antique sont définitivement localisés sous l'îlot des Carmes, périmètre des rues des Fossés-Louis-VIII, des Carmes, Saint-Lô et Socrate. C'est l'opération archéologique de l'Espace du Palais conduite par l'archéologue de INRAP Xavier Peixoto entre 1991 et 1999 qui révèle l'existence d'une trame viaire, deux rues decumanes et un cardo (également rencontré lors du percement du tunnel Saint-Herbland en 1980) délimitant deux îlots rectangulaires dont celui de l'est accueille les thermes. L'insula mesure 84×86 mètres (environ Modèle:Unité à Modèle:Unité).

On identifie le caldarium, une piscine, une pièce de service et un apodyterium (vestiaire)<ref>« Les thermes de Rouen », in Les Dossiers d'archéologie, no 323, sept.-oct. 2007, p. 42.</ref>.

L'amphithéâtre gallo-romain

Fichier:Plan amfitheater.gif
Plan d'un amphithéâtre romain.

Modèle:Article détaillé

Construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'amphithéâtre est abandonné au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au moment où la ville du Bas-Empire se retranche à l'intérieur de remparts (il est encore partiellement en élévation en 1204 lorsque Philippe Auguste prend la ville). Il est recouvert par le château de Rouen au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

De forme elliptique, l'amphithéâtre semble comparable aux autres amphithéâtres gallo-romains par les dimensions et la capacité.

Le marché aux poissons

Modèle:À compléter

Rotomagus dans la bande dessinée

Dans l'album de bande dessinée, Le Tour de Gaule d'Astérix, René Goscinny et Albert Uderzo, les deux héros, Astérix et Obélix, font étape à Rotomagus.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Notes et références

Modèle:Références


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