Montélimar

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Montélimar est une commune du Sud-Est de la France dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes, entre Valence et Avignon.

Historiquement, la ville se rattache au Dauphiné. Avec Modèle:Unité recensés en Modèle:Population de France/dernière année, Montélimar est la deuxième ville la plus peuplée de la Drôme après Valence.

Ses habitants sont dénommés les Montiliens et Montiliennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Localisation

La commune de Montélimar est située à environ Modèle:Unité au sud de Valence (préfecture).

Relief et géologie

La superficie de la commune est de Modèle:Conversion ; son altitude varie entre 56 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le point le plus haut de la commune est situé à l'est-sud-est du centre-ville, en bordure de commune, à proximité du plateau de Bondonneau.

La commune est située sur les promontoires de Géry et de Narbonne d'où l'on pouvait contrôler, à cet endroit, toute la plaine de la vallée du RhôneModèle:Refnec.

Sites particuliers :

  • la Gardette (Modèle:Unité)<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Plateau de Bondonneau<ref name=":5" /> ;
  • Plateau de Géry<ref name=":5" /> ;
  • Plateau de Narbonne<ref name=":5" />.

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

Fichier:Montelimar 08 2006 048.jpg
Montélimar et le Rhône.

Le bassin de Montélimar s'étend du défilé de Cruas-Meysse au nord jusqu'au défilé de Donzère au sud et sur la plaine de la Valdaine et ses contreforts.

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • le fleuve Rhône et son canal de dérivation<ref name=":5" /> ;
  • le Roubion, affluent du Rhône<ref name=":5" /> ;
  • le Jabron, affluent du Roubion<ref name=":5" /> ;
  • le Manson, affluent du Roubion<ref name=":5" /> ;
  • le Meyrol<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Située en moyenne vallée du Rhône, la commune est partiellement sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement annuel moyen dépassant les Modèle:Unité<ref>relevés météofrance données météofrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toutefois, selon la classification de Köppen le climat à Montélimar est tempéré-chaud sans saison sèche (codé Cfa)<ref>Modèle:Lien web.</ref> car il pleut plus en juillet (Modèle:Unité) qu'en février (Modèle:Unité) ce qui ne correspond pas à un régime pluviométrique de climat méditerranéen.

Les hivers sont généralement froids et secs (notamment en février), avec un ressenti glacial quand le mistral souffle. Les chutes importantes de neige sont assez exceptionnelles, mais pas inconnues, avec Modèle:Unité en 1999 et en 2006, Modèle:Unité en 2010, et Modèle:Unité en 2017Modèle:Refnec.
Le printemps et l'automne connaissent des pluies d'orage parfois abondantes appelées orages cévenols ou épisode méditerranéen.
L'été est généralement synonyme de périodes de chaleur avec une sécheresse accentuée par le mistralModèle:Refnec.

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune, et mise en service en 1920, permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1991-2020 est présenté ci-après. Modèle:Climat Modèle:Météo France

Certains naturalistes fixent la limite septentrionale de la végétation méditerranéenne au défilé de Donzère<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toutefois, ce phénomène est en réalité davantage lié à la nature du sol qu'au climat, qui ne marque pas de rupture nette, mais se modifie progressivement sous l'influence océanique entre Vienne, au nord, et la plaine de Valence, au sud. Cependant, au nord du défilé de Donzère, la quantité de chênes verts, de cistes, de rolliers d'Europe et autres espèces typiquement méditerranéennes est moins importanteModèle:Refnec.

La station locale a enregistré des records de température dès le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il a fait Modèle:Tmp, battant de Modèle:Tmp le précédent record mensuel de juin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Montélimar est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle appartient à l'unité urbaine de Montélimar, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), zones urbanisées (28,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), forêts (10,1 %), terres arables (6,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,6 %), cultures permanentes (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

La ville a un plan classique de ville gallo-romaine, avec un axe nord-sud (le Cardo), anciennement Grand'rue et aujourd'hui appelé rue Pierre-Julien (en l'honneur de Pierre Julien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, résistant de la Seconde Guerre mondiale), croisé au centre de la ville par l'axe est-ouest (le Decumanus), l'actuelle rue Saint-Gaucher prolongée par la rue Montant-au-Château. À la croisée de ces deux axes principaux, on trouvait généralement, dans les villes romaines, le forum, haut lieu de la vie économique de la cité.
Par la suite, autour de ces deux axes d'origine romaine, la ville s'est construite selon un plan circulaire typique du Moyen Âge. Le plan du centre-ville ressemble donc à une cible : un cercle barré d'une croix, et un point de croisement au milieu. Le pourtour circulaire extérieur de la ville, calqué sur le tracé des anciens remparts est constitué des boulevards Aristide-Briand, Marre-Desmarais, Meynot et du Fust (ce dernier est communément appelé Allées provençales).

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":5" /> : Modèle:Colonnes

Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

  • Andrau est un quartier attesté en 1891. Il avait été dénommé Andro (plan cadastral)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Logement

En 1999, le nombre total de logements dans la commune était de 10 029. En 2009, il est de 10 500<ref group="a">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 95,8 % sont des résidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. 53,7 % d'entre eux sont des maisons individuelles et 45,2 % des appartements<ref group="a" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales est de 49,4 %, en hausse par rapport à 1999 (45,4 %). La part de logements HLM loués vides est de 13,8 contre 16,7, leur nombre étant quasiment inchangé 2 217 contre 2 221(<ref group="a">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Projets d'aménagement

À partir de 2001, sous l'impulsion du maire Franck Reynier, de vastes projets d'aménagement de zones commerciales ont été lancés. La ville s'est notamment dotée d'une double zone artisanale, au nord et au sud, qui forme une banlieue très étendue par rapport au centre-ville à la surface limitéeModèle:Refnec.

Voies de communications et transports

La commune est située dans la vallée du Rhône, ce qui lui permet un accès facile à de nombreuses infrastructures.

Réseau routier

Les routes nationales 7 et 102 traversent la commune.
Les routes départementales 6, 56, 73, 237, 540 et 540A convergent toutes vers le centre-ville.

Montélimar est située à l'intersection de la route nationale 7 (Lyon-Valence / Avignon-Aix) et de la route nationale 102 (Aubenas, Le Puy-en-Velay, Clermont-Ferrand), une des principales voies de traversée du Massif Central. La première a fortement marqué la ville, que ce soit par les fameux « bouchons » dans les années 1960 ou par l'emballage des traditionnels nougats dans une boîte en forme de borne kilométrique « N7 ». L'ouverture d'une déviation poids lourds (plus tard intégrée dans la RN 7) et de l'autoroute A7 vers 1968 a permis de réduire sensiblement les encombrements.

Bien que ne traversant pas la commune, l'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à l'est. Les deux péages les plus proches sont ceux appelés Montélimar-Nord (sortie 17, aux Tourrettes) et Montélimar-Sud (Modèle:N°, à Malataverne).

Réseau ferroviaire

Montélimar dispose d'une gare SNCF, baptisée gare de Montélimar. Jusqu'à l'arrivée des TGV dans la vallée du Rhône, certains trains rapides s'y arrêtaient.
Depuis la mise en place de la desserte par TGV, ce sont quatre allers-retours quotidiens vers Paris qui sont assurés. La mise en service de la ligne TGV Méditerranée en Modèle:Date- a vu naître une desserte spécifique à la vallée du Rhône, desservant Valence-Ville, Montélimar, Orange, Avignon-Centre, Arles et Miramas. Les TGV pour Marseille et Montpellier circulent maintenant sur une voie dédiée à quelques kilomètres à l'est de la villeModèle:Refnec.

La gare de Montélimar est desservie par de nombreux trains TER et propose des dessertes régulières vers Avignon au sud, Valence puis Lyon au nord.
La gare de Valence-Ville assure les trajets vers les deux gares de Grenoble (Grenoble et Grenoble-Universités-Gières, cette dernière donnant un accès direct aux universités pour les étudiants de la région de Montélimar) puis celles d'Annecy et Genève<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports fluviaux

La ville est située à proximité du Rhône. La dérivation de Montélimar, construite à la fin des années 1950 entre Rochemaure et Châteauneuf-du-Rhône, a contribué à la navigabilité du Rhône.
Un quai a été établi le long du canal mais l'utilisation de la voie d'eau au départ ou à l'arrivée de Montélimar reste faibleModèle:Refnec.

Transports aériens

L'aérodrome de Montélimar-Ancône est situé au nord-ouest de la commune. Il est connu pour son musée européen de l'aviation de chasse<ref>Site du Musée européen de l'aviation de chasse.</ref> et sa grande activité ULM avec notamment le premier centre ULM de France et le deuxième constructeur mondial d'ULM pendulaire : DTAModèle:Refnec.

La commune dispose aussi d'un héliport (nord-est)<ref name=":5" />.

Transports en commun

Depuis 1988, un réseau de transports urbains s'est développé progressivement. En 2021, le réseau, nommé Montélibus, est composé de 37 lignes urbaines desservant les principales zones et quartiers de la ville<ref>Site du réseau Montélibus.</ref>.

La commune est également desservie par les autocars départementaux (SRADDA)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques naturels et technologiques

Inondation

Les risques naturels les plus importants auxquels est soumise la commune sont essentiellement liés aux inondations du Rhône (la dernière crue de très grande amplitude date de 1856), du Roubion et du Jabron.

Sismicité

Modèle:Article connexe Le Modèle:Date-, la commune a ressenti un séisme de magnitude 5,4 dont l'épicentre était localisé en Ardèche. Ce séisme s'est produit sur une faille sismique non répertoriée et a été ressenti de Lyon à Montpellier ; c'est le tremblement de terre le plus puissant survenu dans la région depuis cinquante ans et en France depuis celui de Saint-Dié dans les Vosges en 2003. Quatre personnes sont blessées mais il n'y a pas eu de dégâts majeursModèle:Refnec.

Risques technologiques

La ville de Montélimar se situe entre deux centrales nucléaires, celle de Cruas distante de Modèle:Unité au nord, et celle du Tricastin à Modèle:Unité au sud. Elle est donc fortement concernée par un risque majeur d'accident nucléaire sur l'un de ces deux sitesModèle:Refnec.

Toponymie

En provençal, la ville est dénommée Mountelimar [muⁿteliˈmar] selon la graphie mistralienne<ref>Dictionnaire français - provençal Jules Coupier, édition collectif Prouvènço 2009, Modèle:P..</ref>,<ref>Parlons provençal, L'Harmattan 1999, Modèle:P..</ref>. le dialecte local est le vivaro-alpin.

Attestations

Dictionnaire topographique du département de la Drôme<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1157 : castrum Montilisii (Gall. christ., XVI, 104).
  • 1175 : Montilium (chartes de Bonlieu).
  • 1183 : ecclesias Montilii (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
  • 1183 : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia Sancte Crucis Montilii Adhemari (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
  • 1190 : Montilium Heimari (Lacroix, L'arrondissement de Montélimar, IV, 36).
  • 1217 : al Montelh (Histoire de la croisade des Albigeois, 293).
  • 1221 : mention de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem : domus ospitalis Montilii (cartulaire des hospitaliers, 52).
  • Vers 1226 : Montellum Aymardi (D. Bouquet, XVII, 345).
  • 1272 : Montilium Ademarii (cartulaire de Montélimar, 21).
  • 1287 : castrum Montilii Adzemarii (cartulaire de Montélimar, 29).
  • 1291 : castrum de Montilio Adeymarii (cartulaire de Montélimar, 32).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Montilium Adhemarium (Histoire de Saint-Paul-Trois-Châteaux, 72).
  • 1328 : Montilmart (Duchesne, Comtes de Valentinois, 27).
  • 1334 : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia parrochialis Sanctae Crucis de Montelio (cartulaire de Montélimar, 98).
  • 1348 : villa Montilii (cartulaire d'Ainay, I, 294).
  • 1369 : Montelemart (compte de R. de Loupy, 112).
  • 1422 : Montelh Aymar (cartulaire de Montélimar, 98).
  • 1436 : le Monteyl (choix de documents, 375).
  • 1443 : Montelz (Statuta delphin.).
  • 1444 : Monteil Aymart (cartulaire de Montélimar, 121).
  • 1447 : Monteill Aymar (inventaire Morin-Pons, I, 133).
  • 1449 : Monteilhaymart (cartulaire de Montélimar, 123).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia collegiata Sancte Crucis Montillii Adheymarii (pouillé de Valence).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem : prioratus Hospitalis Montillii (pouillé de Valence).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'archiprêtré de Montélimar : archipresbyteratus Montilii (pouillé de Valence).
  • 1456 : Monteilh (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
  • 1465 : Montlimar (archives municipales de Grane).
  • 1467 : Monteilhemart (cartulaire de Montélimar, 131).
  • 1490 : mention de la sénéchaussée : curia dalphinalia loci Montilii Adhemari (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Châteaux).
  • 1499 : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia collegiata Sanctae Crucis (cartulaire de Montélimar, 157).
  • 1509 : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia collegiata et parochialis Sancte Crucis Montilii Adhemarii (visites épiscopales).
  • 1510 : mention de la chapelle Sainte-Agnès du couvent des cordeliers : capella Beate Agnetis conventus Fratrum Minorum Montilii (rôle de décimes).
  • 1519 : ad Montilhii Adheymarii (archives de la Drôme, E 2037).
  • 1523 : lou Montelheymar (archives de la Drôme, E 6724).
  • 1536 : Montelymard (archives de la Drôme, E 150).
  • 1539 : Montalimard (archives de la Drôme, E 162).
  • 1548 : Monteileymar (archives de la Drôme, E 2104).
  • 1549 : Montilleymard (rôle de tailles).
  • 1549 : Montillium Deymerii (rôle de décimes).
  • 1549 : mention de l'église Sainte-Croix : ecclesia collegiata Sancte Crucis Montilli Dey Mary (rôle de décimes).
  • 1549 : mention de l'archiprêtré de Montélimar : archipresbyteratus de Monthilio Dey Mary (rôle de décimes).
  • 1561 : Montheillimar (de Coston, Histoire de Montélimar, II, 366).
  • 1573 : Monthellimart (archives de la Drôme, E 3338).
  • 1575 : la Monteilhimar (Mém. des frères Gay).
  • 1575 : Montheilimard (Belleforest, Cosm., I, 327).
  • 1579 : Monteleymar (archives de la Drôme, E 6033).
  • 1579 : le Monteillemard (archives de Romans).
  • 1585 : Monthelimar (correspondance de Lesdiguières, III, 16).
  • 1586 : Monthelimard (archives de la Drôme, E 2391).
  • 1586 : Monteillymar et Monteillimar (archives municipales).
  • 1595 : Montelhemard (états de Saint-Marcellin).
  • 1596 : Montellimard (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1891 : Montélimar, chef-lieu d'arrondissement.

Étymologie

Le nom de Montélimar provient du latin Modèle:Langue « petit mont, colline » et de Aymard, nom de personne d'origine germanique (Adal « noble » et mar « grand, célèbre »), signifiant « Mont des Adhémar »<ref name="dauzat">de A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France.</ref>.
Les Adhémar sont l'une des plus anciennes famille du sud de la France. Des généalogies non documentées la font remonter à 685 avec un Lambert Adhémar de Monteil dit « duc de Gênes, vicomte de Marseille, baron et seigneur de Monteil »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Modèle:Article connexe

Préhistoire

La présence humaine à l'emplacement de Montélimar est très ancienne. Les premières traces sont un ensemble de silex taillés datant de Modèle:Nobr (époque du moustérien)Modèle:Refnec.

Le site de Gournier est occupé à partir de Modèle:NobrModèle:Refnec.

En 2005-2006, des fouilles effectuées lors de travaux sur la zone 5 de Portes-de-Provence ont permis la découverte de foyers néolithiques à pierres chauffées datant du Néolithique moyen chasséen<ref>Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Site du Gournier : la civilisation chasséenne s'y développe à partir de Modèle:NobrModèle:Refnec.

Le musée de Montélimar expose des objets de la préhistoire<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Protohistoire

Montélimar appartient au territoire du peuple celte des Ségovellaunes. La cité est positionnée sur les deux promontoires de la ville : l'oppidum de Géry, lieu de l'ancien confluent du Jabron et de Roubion, et sur l'extrémité de la côte de Narbonne.
L'oppidum de Géry a souvent été assimilé au site de Dourion mentionné par Strabon, mais selon François Salviat, cette identification est erronée<ref>F. Salviat, avec la collaboration de J. Benoît, Le cadastre d'Orange, la route antique au sud de Montélimar, le problème de Dourion et le cours inférieur de la Berre, RAN, 1985, 18, Modèle:P..</ref>.

Antiquité : les Gallo-romains

Fichier:CILXII1742.jpg
Inscription latine de Montélimar mentionnant les utriculaires de Lyon.

Montélimar se nomme Acunum mansio, une station romaine dont le nom se retrouve dans celui Aygu, un de ses faubourgs<ref name=":3" />. C'est un relais de poste installé près du pont sur le Roubion et qui est signalé par la table de PeutingerModèle:Refnec.

La via Agrippa a joué un rôle majeur dans le développement de l'agglomération<ref>Sur le tracé de cette voie vers Montélimar, cf. C. Jung, Le réseau viaire antique du Tricastin et de la Valdaine : relecture des travaux anciens et données nouvelles, RAN, 42, 2009, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.
La cité est probablement aussi un relais pour le commerce régional comme en témoigne une inscription mentionnant des utriculaires<ref>CIL XII, 1742.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, l'emplacement de Géry est progressivement abandonné au profit de la ville nouvelle (centre-ville actuel de Montélimar)Modèle:Refnec.

Sont attestés :

  • des thermes au nord du centre ville actuel<ref>CAG 26, Modèle:P.</ref>.
  • des débris architecturaux et ornementaux des {{#switch: II
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}}, sépultures sous tuile du {{#switch: V

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}}

}}<ref name=":4" />.

  • des vestiges d'aqueducs<ref name=":4" />. La cité est alimentée en eau par trois aqueducs dont un dessert l'établissement thermal de Bondonneau où l'on a retrouvé une centaine de petites piscinesModèle:Refnec.

Pendant les grandes invasions, la ville se sépare en deux entités distinctes : la ville nouvelle autour du promontoire de Narbonne et Acunum qui va fortifier le pont sur le RoubionModèle:Refnec. C'est là, autour du prieuré d'Aygu, que l'on retrouve, à l'époque moderne et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs sépultures d'époque romaine et des inscriptions, dont les pierres sont parfois remployées lors de la construction des maisons du quartier Saint-James<ref>A. de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, Modèle:T., Montélimar, 1878, Modèle:P..</ref>.

Du Moyen Âge à la Révolution

Vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":0" />, on voit apparaître la famille des Adhémar dans certaines sources. Une généalogie non fondée mentionne Lambert Adhémar de Monteil, né vers 685, duc de Gênes, baron et seigneur de Monteil<ref name=":0" />. La généalogie des Adhémar n'est vraiment établie que depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.
Les Adhémar possèdent la seigneurie de Monteil dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1070, Guillaume-Hugues Adhémar est seigneur de Montélimar (« seigneur de Monteil »). Il pourrait être le frère d'Adhémar de Monteil, évêque du Puy et légat apostolique pour la première croisade. Cette parenté est discutée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Adhémar font construire leur château sur le promontoire de Narbonne à la place d'un château plus ancien. La famille dominera la région de Montélimar jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.

La seigneurie<ref name=":3" /> :

  • Au point de vue féodal, Montélimar appartenait fort anciennement aux Adhémar (de Monteil<ref name=":4" />).
  • 1198 : les Adhémar donnent une charte de liberté municipale aux habitants.
  • 1285 : les Adhémar hommagent une partie de Montélimar aux évêques de Valence.
  • Les Adhémar se partagent la ville.
  • 1339 : une partie est vendue aux comtes de Valentinois.
  • 1340 : une autre partie est vendue aux papes.
  • 1419 : les dauphins héritent des comtes de Valentinois.
  • 1426 : Ils transfèrent à Montélimar leur atelier monétaire de Mirabel qui y fonctionnera jusqu'en 1477.
  • 1447 : Ils acquièrent la partie pontificale et deviennent les seigneurs de toute la terre.
  • 1498 : les rois de France intègrent Montélimar dans le duché de Valentinois érigé pour les Borgia.
  • 1548 : le duché passe à Diane de Poitiers.
  • 1642 : le duché est attribué aux princes de Monaco, derniers seigneurs.

Entre le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les Adhémar vont acquérir, construire ou étendre, autour de leur fief principal, de nombreux châteaux : Grignan, Châteauneuf-du-Rhône, Rochemaure, La Garde-Adhémar), etc. À leur apogée, ils contrôleront une trentaine de seigneuries. Grignan, par exemple, entre dans leurs possessions à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Montélimar fait partie du marquisat de Provence qui s'étend jusqu'au confluent de l'Isère et du Rhône<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1198, la seigneurie de Montélimar est partagée entre deux frères, Giraud et Lambert Adhémar.
Dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité des Adhémar est désignée sous le nom de « Monteil des Aimar »Modèle:Refnec.

Lorsque les comtes de Toulouse perdent leurs possessions de la rive gauche du Rhône à l'issue de la croisade dite "des Albigeois", celles-ci passent aux papes d'Avignon<ref name=":1" /> et Montélimar restera sous leur suzeraineté jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.

En 1312, les biens de la commanderie des templiers sont recueillis par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem<ref name=":3" />.

En 1365, la majeure partie de la ville (qui est une co-seigneurie) est cédée par Giraud Adhémar au pape Modèle:Souverain2. Celui-ci fait rénover le palais seigneurial et entretenir les remparts.
Les papes souhaitant étendre leur État (le Comtat Venaissin) vers le nord et l'unifier géographiquement, Modèle:Souverain2 échange Montélimar, en 1383, contre Grillon (voir Enclave des papes). Les papes conservent cependant certains droits féodaux sur la ville de Montélimar et son châteauModèle:Refnec.

En 1376, Modèle:Souverain2 ramène la papauté à Rome. Dès lors, pour les papes, les possessions avignonnaises et dauphinoises deviennent moins stratégiques. En 1447, le pape Modèle:Souverain2 cède ses droits sur Montélimar au dauphin, futur Modèle:Souverain2, fils de Modèle:Souverain2 qui devient alors le maître de la ville et de son château<ref>Adolphe de Coston, Histoire de Montélimar, tome 1, page 15.</ref>.

1471 (démographie) : Modèle:Nombre et 9 juifs<ref name=":3" />.

Pendant les guerres de religion, en 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, la garnison est exécutée afin de venger les massacres d'Orange<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P..</ref>.
Les nobles s'enrichissent par le pillage et le peuple s'appauvrit. En réaction, les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577. Le Modèle:Date-, les habitants de Montélimar refusent l'entrée à l'exacteur chargé de prélever la taille. Fin 1579, les paysans forment des armées qui expulsent les troupes de soudards de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante<ref>Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : "Les défenseurs de la cause commune" et "La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, Modèle:N°15, 1968, Modèle:P.10-13.</ref>.
En 1587, la ville, défendue par les catholiques Laurent de Maugiron et François de La Baume, est assiégée par les troupes huguenotes du duc de Lesdiguières qui s'en rend maitre.
En 1599, la ville est presque entièrement protestante ; il ne reste plus que 10 % de catholiques.

Avec la Contre-Réforme, le nombre des catholiques repasse à 50 % en 1673, à la suite des prédications et des conversions imposées par les dragonnades<ref>Michel Seyve, Montélimar avant la Révolution de 1789 : aspects d'une physionomie sociale, in Études drômoises, Association universitaire d'études drômoises, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:ISSN, Modèle:P..</ref>.

Démographie :

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les famines disparaissent mais les crises de subsistance provoquent régulièrement des disettes et des poussées de mortalité. Montélimar connaît ainsi des pics de mortalité en 1760, 1764, 1767, 1772, 1779, 1782 et 1786. Les trois principales sont celles de 1760 (plus de Modèle:Nombre pendant l'hiver), 1779 (près de Modèle:Nombre) et 1786 (idem)<ref name="seyve29">Seyve, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

La population est majoritairement agricole : 41 % des habitants travaillent la terre ou sont bergers en 1796. Le secteur commercial et artisanal est important, avec 30 % de la population active. Enfin, la ville héberge des militaires<ref name="seyve30">Seyve, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Avant 1790, Montélimar était une des dix villes du Dauphiné, dont les consuls siégeaient à la tête des députés du troisième ordre, dans les États de cette province, le chef-lieu d'une élection et d'une subdélégation et le siège d'une sénéchaussée et d'un gouvernement de place<ref name=":3" /> :

  • L'élection de Montélimar, dont l'étendue était approximativement celle des trois arrondissements de Die, de Montélimar et de Nyons, comprenait 237 communautés, réparties entre quatre subdélégations : le Buis, Crest, Montélimar et Saint-Paul- Trois-Châteaux (voir introduction).
  • La subdélégation de Montélimar comprenait 46 communautés (voir introduction).
  • La sénéchaussée fut établie en 1447 : tribunal composé d'un président, d'un lieutenant particulier, de deux assesseurs, d'un avocat et d'un procureur du roi, elle connaissait en première instance de toutes les causes de Montélimar, de Saint-Marcel-de-Sauzet, de Sauzet et de Savasse, et sur appel de toutes celles de son ressort, comprenant 51 communautés, et en outre des matières bénéficiales dans les ressorts de Crest, de Die, de Valence et d'Orange.
  • Le gouvernement militaire de Montélimar comprenait un gouverneur, un lieutenant de roi et un major.

Montélimar était également une paroisse du diocèse, de Valence, dont l'église, sous le vocable de Sainte-Croix, était le siège d'un chapitre ou collégiale, qui, fondé en 1444 par le dauphin Louis (futur roi Modèle:Souverain-), était composé d'un doyen, d'un sacristain faisant fonction de curé et de huit chanoines, qui avaient les deux tiers des dîmes de Montélimar, dont l'autre tiers appartenait à l'évêque diocésain.
Antérieurement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il y avait au moins deux paroisses à Montélimar, dont une sous le vocable de Saint-Pierre (voir ce nom)<ref name=":3" />.

Division du diocèse de Valence, l'archiprêtré de Montélimar comprenait toutes les paroisses de ce diocèse, situées entre la Drôme et le Roubion (voir Introduction)<ref name=":3" />.

En fait d'établissements religieux, il y avait encore à Montélimar<ref name=":3" /> :

  • Un couvent de cordeliers, fondé vers 1226 par les Adhémar, dont la chapelle était sous le vocable de Sainte-Agnès et dont les religieux tiennent, à partir de 1674, un petit collège.
  • Un couvent de récollets, établi en 1616 sur les ruines d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui fut unie à celle de Valence vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dont les bâtiments servent (en 1891) pour le collège.
  • Un couvent de capucins fondé vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dont les bâtiments sont (en 1891) occupés par des visitandines.
  • Un couvent d'ursulines fondé en 1624.
  • Un couvent des visitandines, fondé en 1626 et occupé (en 1891) par des religieuses de Sainte-Marthe.

Aygu

Sur l'emplacement de ce faubourg, existait, dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe, qui fut uni en 1449 au chapitre de Sainte-Croix de Montélimar<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : certains rapprochent le suivant de ων πολεις Ακουσιου κολωνια (ôn poleis Akousiou kolônia) ? (Claude Ptolémée, livre II, X, 14).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Acunum (Table de Peutinger).
  • 333 : masio Acuno (Anonyme de Bordeaux).
  • 1183 : Aiguno (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
  • 1262 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Beatae Mariae de Ayguno (cartulaire de Montélimar, 20).
  • 1291 : mention du prieuré : prior Ayguini (cartulaire de Montélimar, 33).
  • 1378 : mention de la porte : porta Montilii de Ayguno et porta Nostrae Dominae de Ayguno (cartulaire de Montélimar, 71 et 72).
  • 1412 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Beatae Mariae de Ayguno (cartulaire de Montélimar, 165).
  • 1432 : mention de la porte : porta Eyguni (cartulaire de Montélimar, 114).
  • 1540 : mention de la porte : la porte d'Aygun (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1591 : mention de l'église Notre-Dame : Nostre-Dame d'Aygues (Bull. de la Soc. d'archéologie, V, 464).
  • 1891 : Aygu, faubourg de Montélimar.

Saint-Pierre

Il y avait, dans cette rue, une église Saint-Pierre dépendance du prieuré d'Aygu (voir ce nom), qui fut un moment paroissiale et dont il n'est plus question dès 1549<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • 1183 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri de Montilio (Masures de l'Isle-Barbe, 117).
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : mention de l'église Saint-Pierre : cura Sancti Petri Montillii.
  • 1406 : carreria dominus Jordani Berengerii (de Coston, Histoire de Montélimar, II, 88).
  • 1538 : carreria Domini Jordani ; rue Mossen Jordan Berenger (de Coston, Histoire de Montélimar, II, 88).
  • 1540 : mention de l'église Saint-Pierre : rectoria Sancti Petri (rôle de décimes).
  • 1634 : rue Monsieur Jourdan (de Coston, Histoire de Montélimar, II, 88).
  • 1891 : Saint-Pierre, rue de Montélimar.

De la Révolution à nos jours

L'hiver 1788-1789 est très froid : le Rhône gèle du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr. Ce gel empêche les moulins de tourner et aggrave la disette causée par une récolte insuffisante. Le jour de Pâques, une émeute éclate, causée par la hausse du prix du pain<ref name="seyve33">Seyve, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

En 1790, Montélimar devient le chef-lieu d'un district comprenant les cantons de Châteauneuf-de-Mazenc, Dieulefit, Donzère, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte, Saint-Paul-Trois-Châteaux, Sauzet, Suze-la-Rousse et Taulignan.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait le chef-lieu d'un arrondissement comprenant les cantons de Dieulefit, Grignan, Marsanne, Montélimar, Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux ; et celui d'un canton comprenant les communes de Allan, Ancône, Châteauneuf-du-Rhône, Espeluche, Montboucher, Montélimar, Portes, Puygiron, Rac, Rochefort et la Touche<ref name=":3" />.

En 1800, avec le Consulat et les réformes de Napoléon Bonaparte, Montélimar devient une sous-préfecture, chef-lieu de l'arrondissement de Montélimar et le reste jusqu'en 1926Modèle:Refnec.

Fichier:Budane - MONTELIMAR - Pont du Tramway - Faubourg de Villeneuve.JPG
Pont sur le Roubion construit pour la ligne de chemin de fer secondaire Montélimar - Dieulefit.

En 1854, le chemin de fer arrive avec la création de la gare de Montélimar alors desservie par les trains de la section Valence - Avignon de la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée. La ville est également desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Drôme, qui la relie à Dieulefit de 1893 à 1936Modèle:Refnec.

Après le débarquement de Provence, les Allemands tentent de bloquer l'avancée des Alliés lors de la bataille de Montélimar du 21 au Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie Montélimar 2011-09-22-025.jpg
L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Récapitulatif de résultats électoraux récents

Scrutin Modèle:1er tour Modèle:2d tour
Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e % Modèle:4e % Modèle:1er % Modèle:2e % Modèle:3e %
Municipales 2014 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS Modèle:Unité Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN Modèle:Unité Pas de Modèle:4e Pas de Modèle:2d tour
Européennes 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 25,33 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 20,21 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UMP 15,70 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 11,40 Tour unique
Régionales 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 31,30 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 29,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 21,82 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PCF 5,49 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 39,85 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | PS 32,72 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 27,43
Présidentielle 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 23,19 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 22,57 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 20,60 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LFI 19,11 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EM 63,98 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 36,02 Pas de Modèle:3e
Législatives 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 36,30 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | UDI 20,06 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 14,43 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FI 10,12 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 67,37 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | FN 32,63 Pas de Modèle:3e
Européennes 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | RN 25,23 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 21,99 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | EELV 13,96 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 9,54 Tour unique
Municipales 2020 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 34,23 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | GRS 25,59 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MR 24,17 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LREM 11,40 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR 46,78 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | GRS 28,16 Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MR 25,05

Présidentielles

Modèle:Boîte déroulante/début Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 2007<ref>Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Montélimar sur le site du ministère de l'intérieur</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Montélimar National Montélimar National
Nicolas Sarkozy 31,69 % 31,18 % 55,93 % 53,06 %
Ségolène Royal 24,91 % 25,87 % 44,07 % 46,94 %
François Bayrou 18,97 % 18,57 %
Jean-Marie Le Pen 12,22 % 10,44 %
Votants 82,62 % 83,77 % 82,59 % 83,97 %
Élection présidentielle de 2012<ref>Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Montélimar sur le site du ministère de l'intérieur</ref>
Candidat Modèle:1er tour Modèle:2e tour
Montélimar National Montélimar National
Nicolas Sarkozy 27,87 % 27,18 % 52,02 % 48,36 %
François Hollande 26,15 % 28,63 % 47,98 % 51,64 %
Marine Le Pen 21,02 % 17,90 %
Jean-Luc Mélenchon 10,45 % 11,10 %
François Bayrou 8,72 % 9,13 %
Votants 78,34 % 79,48 % 78,78 % 80,35 %

Modèle:Boîte déroulante/fin

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 30 000 et 39 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 39<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

À la suite des élections municipales de 2020, la composition du conseil municipal de Montélimar est la suivante :

Conseil municipal de Montélimar (mandature 2020-2026).
Tendance Président Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | LR Julien Cornillet 29 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | GRS-PS-EÉLV Christophe Roissac 5 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | MR Laurent Lanfray 5 Opposition

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Rattachements administratifs et électoraux

Intercommunalité

La communauté de communes Montélimar-Sésame a été créée le Modèle:Date- et comptait en 2008, quatorze communes pour environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> sur une superficie d'environ Modèle:Unité. Cette communauté de communes devient communauté d'agglomération après adhésion d'une quinzième commune<ref name="CC-20100211">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, Montélimar-Sésame, la communauté de communes du Pays de Marsanne et Manas forment Montélimar-Agglomération, comptant Modèle:Nobr pour une population de Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle est présidée par Franck Reynier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aire urbaine

Modèle:Article détaillé En 2012, l'aire urbaine de Montélimar regroupait Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour Modèle:Unité (contre Modèle:Unité en 1999) sur une superficie de Modèle:Unité, soit une densité de population moyenne pour l'ensemble de cette aire urbaine de Modèle:Nobr par kilomètre carré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Instances judiciaires et administratives

Montélimar relève du tribunal d'instance de Montélimar, du tribunal de grande instance de Valence, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Valence, du conseil de prud'hommes de Montélimar, du tribunal de commerce de Romans-sur-Isère, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Politique environnementale

Modèle:...

Villes et villages fleuris

En 2014, la commune est récompensée par le prix Ville Fleurie : trois fleurs depuis l'année 2008<ref>Palmarès 2008 du Concours des villes et villages fleuris.</ref>,<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Finances locales

L'imposition des ménages et des entreprises à Montélimar en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 14,09 % 0,00 % 7,80 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 20,54 % 0,00 % 11,54 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 67,85 % 0,00 % 44,42 % 5,28 %
Cotisation foncière des entreprises 0,00 % 25,84 % 0,00 % 0,00 %

Voir aussi la page suivante (finances locales de Montélimar de 2000 à 2018)<ref>http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/index.html.</ref> (cliquez sur le lien wiki<ref>http://marielaure.monde.free.fr/Finances_Locales_Web/Departement_026/Montelimar/Montelimar_wikicode.html.</ref>).

Jumelages

Au Modèle:Date-, Montélimar est jumelée avec sept communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/Amérique|250px|Localisation de villes jumelées avec Montélimar.]] Modèle:G Modèle:Fin de carte

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Services et équipements

Enseignement

Montélimar dépend de l'académie de Grenoble.

Les élèves de la commune commencent leurs études dans l'une des sept écoles maternelles, puis dans l'une des douze écoles élémentaires<ref>écoles maternelles et primaires de Montélimar.</ref>.

Ils poursuivent dans l'un des cinq collèges, puis dans l'un des trois lycées généraux et technologiques<ref>collèges et lycées à Montélimar.</ref>.
Le collège Gustave-Monod possède une section adaptée<ref>section adaptée du collège Gustave Monod.</ref>, ainsi que l'un des lycées généraux<ref>section adaptée en lycée.</ref>.
La commune dispose aussi d'un lycée des métiers du transport, qui comporte une partie lycée général technique (sections bac et BTS)<ref>lycée général technique du transport.</ref>, et une partie lycée professionnel (section BEP)<ref>lycée professionnel du transport.</ref>.

Une université populaire est également à la disposition de tous, trois jours par semaine<ref>université populaire à Montélimar.</ref>.

Santé

Plusieurs professionnels de santé sont installés à Montélimar, notamment vingt-neuf médecins généralistes<ref>médecins à Montélimar.</ref>, soixante-quatorze infirmiers<ref>infirmiers à Montélimar.</ref>.

La commune dispose d'un hôpital<ref>hôpital à Montélimar.</ref> et d'une clinique<ref>http://www.generale-de-sante.fr/clinique-kennedy-montelimar</ref>.

Aides sociales

Plusieurs associations loi 1901 aident les personnes en situation de précarité : la Croix rouge, Les Restos du cœur, le Secours Populaire, Emmaüs, Drôme Insertion.

D'autres associations<ref>http://www.pagesjaunes.fr/trouverlesprofessionnels/changerPage.do?numPage=1&random=0.9308921968082107&idContext=-326788006</ref> luttent pour la prise en charge des risques médico-sociaux.

Un centre d'accueil de jour pour SDF nommé « l'Abri »<ref>http://www.drome.gouv.fr/IMG/pdf/Acteurs_dans_la_Drome_dispositif_accueil_hebergement_insertion_2012_2013.pdf</ref> a récemment été délocalisé du centre-ville pour se retrouver à Modèle:Unité au nord de la ville. Cela a causé beaucoup de problèmes pour les personnes en difficulté - la majorité d'entre elles n'avaient pas de moyen de transport. Certains SDF ont préféré s'installer aux alentours du lac d'AnconeModèle:Refnec.

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête du printemps<ref name=":4" />.
  • Fête : le 15 août (pendant trois jours)<ref name=":4" />.

Plusieurs manifestations culturelles sont organisées à Montélimar et sa région, notamment le « Festival de l'écrit à l'écran », en juin<ref>Festival écret à l'écran.</ref>, la « Flute enchantée de Mozart » en Modèle:Date-<ref>Flute enchantée.</ref>.

Le festival Sésame a lieu sur Montélimar et les communes de l'agglomération<ref>[1].</ref>.

La commune a accueilli une statue de Android Nougat le Modèle:Date- en partenariat avec Google<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette statue est différente de celle présente au Googleplex. D'abord exposée devant la mairie lors de son inauguration, elle est maintenant à côté du théâtre, sur l'avenue Charles de Gaulle.

Loisirs

Sports

Montélimar dispose de nombreux équipements sportifs : sept gymnases, quatre stades, dix courts de tennis, ainsi qu'une piscine, une piste de bi-cross, un centre équestre, un skate parc et un stand de tir<ref>équipements sportifs.</ref>.

La municipalité s'engage également dans l'aide des sportifs de haut niveau :

  • Bruno Durret-Gallion, Alexandre Anglade et Yoann Fabbro pour le tir sportif,
  • les couples Kelly Rochas - Maxime Allemand et Marie Sabarot - Gauthier Laffont pour la danse sportive,
  • Nans Levêque et Valentin Richard pour le BMX,
  • Sandrine Vauclare et Corentin Pavageau pour l'athlétisme,
  • Charlotte Peyrard pour l'équitation<ref>soutiens aux sportifs.</ref>,
  • Louis Mesona pour le tennis.

Événements sportifs

Cyclisme

Chaque année, la saison cycliste locale débute sur une manifestation : Corima Drôme Provençale<ref>Corima Drôme Provençale.</ref>.

En 2006, Montélimar a accueilli, en tant que ville étape, le Tour de France les 15 et Modèle:Date-. Il s'agissait de la [[13e étape du Tour de France 2006|Modèle:13e étape du Tour de France 2006]] reliant Béziers à Montélimar, puis de la [[14e étape du Tour de France 2006|Modèle:14e étape du Tour de France 2006]] reliant Montélimar à GapModèle:Refnec.

Montélimar a été le départ d'une étape du Paris-Nice le Modèle:Date- (Montélimar - mont Ventoux).

Le Tour de France 2009 est revenu le Modèle:Nobr (étape Montélimar - mont Ventoux), avant-dernière étape avant Paris.

Montélimar reçoit le départ d'une étape du Tour de France 2016 le Modèle:Date- (Montélimar- Villars-les Dombes Parc des Oiseaux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Presse locale

  • Le quotidien régional Le Dauphiné libéré dispose d'une rédaction et d'un service commercial dans la ville.
  • L'hebdomadaire bidépartemental La Tribune de Montélimar, propriété du Dauphiné Libéré, a son siège dans la commune.
  • L'hebdomadaire L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.

Radios locales

La commune héberge deux radios locales :

  • Radio M (88.3 FM) est la radio associative montilienne. Elle diffuse aussi son programme sur Nyons via le 95.1 FM ;
  • Soleil FM (89.3 FM) est l'autre radio associative montilienne<ref>Fiche de Soleil FM sur SchooP</ref> ;

Elle participe à d'autres radios :

Elle reçoit aussi :

Télévision

France 3 Rhône-Alpes et France 3 Alpes sont diffusées sur Montélimar et son agglomération grâce au site d'émission TDF de la Montagne de Savasse<ref>Emetteurs TNT de la Drôme</ref>.

Internet

La commune a été récompense par le prix Ville Internet en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Culte catholique

Fichier:Collégiale Sainte Croix Montélimar - angle sud est 2.jpg
Vue de l'angle sud-est de la collégiale Sainte Croix.

Le territoire de la commune relève de la paroisse « Notre-Dame-du-Rhône » qui dépend du doyenné de Montélimar au sein du diocèse de Valence ; cette paroisse regroupe à Montélimar quatre lieux de culte : l'église Saint-James, la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose, l'église Saint-Joseph et la collégiale Sainte-Croix<ref>paroisse catholique de Montélimar.</ref>.

Culte protestant

Les Montiliens disposent de plusieurs lieux de culte protestant pour les communautés liées à :

Culte judaïque

La communauté a eu une importance considérable pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • La synagogue, dont les restes existent encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était située dans la rue de Juiverie ou dans la rue Puits-Neuf. L'école était proche de la Porte Saint-Martin et du cimetière (situé au nord-ouest des cimetières actuels).
  • En 1452, le dauphin Louis - futur roi Louis XI - accorde certains privilèges aux juifs de Montélimar et de plusieurs autres localités du Dauphiné.
  • En 1476, devenu roi, Louis XI leur accorde des lettres de protection.
  • En 1486, les citadins accusent les sept familles juives restantes de pratiques occultes et exigent leur expulsion<ref name=":6">https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00010441/PDF/presence_juive_en_Dauphine.pdf.</ref>.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, 150 familles juives se sont réfugiées à Montélimar<ref name=":6" />.

Culte musulman

La communauté musulmane dispose de trois lieux de culte<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • une mosquée administrée par l'amicale des Algériens, Tunisiens et Marocains ;
  • une mosquée administrée par l'association culturelle turque ;
  • une mosquée administrée par la Maison du Maroc.

Autres cultes

Modèle:...

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2009, plus de la moitié (50,9 %) des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="a">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Montélimar au 25 026e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 59,6 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 16 322 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 13 481, l'indicateur de concentration d'emploi est de 148,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un emploi et demi par habitant actif<ref group="a">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises

Montélimar possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme.

Au Modèle:Date-, Montélimar comptait Modèle:Nombre : 78 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 224 dans l'industrie, 445 dans la construction, 2 648 dans le commerce-transports-services divers et 590 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="a" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date-.</ref>.

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Montélimar<ref group="a">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 199 par des autoentrepreneurs<ref group="a">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Agriculture

En 1992 : céréales, vignes, apiculture (miel), truffes<ref name=":4" />.

  • Foire mensuelle<ref name=":4" />.
  • Foire exposition : du 20 au Modèle:Date-<ref name=":4" />.
  • Marchés : mercredi, vendredi et samedi<ref name=":4" />.
  • Coopératives fruitière, laitière, agricole, céréalière<ref name=":4" />.
  • Fabrication de conserves<ref name=":4" />.

La commune de Montélimar fait partie de la zone de production de plusieurs produits agricoles, ou issus de l'agriculture, protégés par un label : miel de Provence, ail de la Drôme, picodon, pintadeau de la Drôme, volailles de la Drôme, vingt-et-une sortes de vins, en IGP<ref>produits agricoles protégés.</ref>. Les « Vins de pays des coteaux de Montélimar » font partie des vins produits sur la commune. Un décret définissant les conditions de production de ses vins a été publié en Modèle:Date<ref>Zone et condition de production des Vins de pays des coteaux de Montélimar.</ref>.

Commerces

Au Modèle:Date-, Montélimar comptait Modèle:Nombre<ref group="a" name="CEN T1"/> et réparation automobile, organisés autour d'un comité professionnel local, en contact avec la municipalité pour des créations d'évènements et animations du centre-ville. Notamment, est gérée une foire mensuelle, tous les seconds mercredis<ref>commerces à Montélimar.</ref>. Le marché hebdomadaire est également organisé le mercredi<ref>marché hebdomadaire à Montélimar.</ref>. Des marchés de quartiers ont également lieu le jeudi et le vendredi<ref>marchés de quartiers.</ref>.

Industrie

Initialement spécialité locale, le nougat de Montélimar fait partie, aujourd'hui, des secteurs économiques importants de la commune. Près d'une vingtaine de confiseurs spécialisés dans la fabrication de cette gourmandise sont installés dans la communeModèle:Refnec.

Services

La commune héberge l'une des quatre plates-formes logistiques d'Amazon d'une superficie de Modèle:Unité.

Tourisme

  • Syndicat d'initiative (en 1992)<ref name=":4" />.

Par décret du Modèle:Date, la commune de Montélimar a été classée comme station de tourisme<ref>décret portant Montélimar comme station de tourisme.</ref>. L'hébergement proposé aux touristes est varié : 42 hôtels<ref>hôtels à Montélimar.</ref>, pour la plupart en 3 ou 4 *, 15 campings<ref>camping à Montélimar.</ref>, 28 chambres d'hôtes<ref>chambres d'hôtes à Montélimar</ref>.

Plusieurs manifestations ont lieu, au cours de l'année, autour de l'artisanat local (Montélimar terra potier en avril<ref>Montélimar terra potier.</ref>), ou les productions agricoles (Montélimar couleur lavande<ref>Montélimar couleur lavande.</ref>). Côté musées, la commune dispose d'un espace culturel, le centre d'art Espace Chabran, tourné vers l'art contemporain<ref>Espace Chabran.</ref>, la fabrique de nougat de suprem-nougat<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que le Palais des Bonbons et du Nougat<ref>palais du bonbon et du nougat.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Château Adhémar.JPG
Le château des Adhémar.
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}}, avec la tour de Narbonne et la citadelle (donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name=":4" />.

  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Rose<ref name=":4" />.
La chapelle est un édifice de style roman ({{#switch: XIII
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}}

}}) situé près de la porte Saint-Martin. Partiellement détruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le style baroque, avec adjonction de deux chapelles latérales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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}}<ref name=":4" />.

L'inventaire des monuments historiques recense une dizaine de lieux montiliens :

Parmi ses éléments architecturaux : une chapelle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un logis du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au décor exceptionnel.
Il accueille depuis 2000 un centre d'art contemporain. Depuis sa création, une cinquantaine d’expositions temporaires ont été réalisées avec des artistes de renom (John Armelder, Daniel Buren, Felice Varini, Ann Veronica Janssens, Olga Kisseleva…) et de jeunes créateurs (Delphine Balley, Le Gentil Garçon, Marie Hendriks, Emmanuel Régent, etc.).

En outre, l'inventaire des monuments historiques recense à Montélimar Modèle:Nombre « classés »<ref>Base Palissy du ministère de la Culture.</ref>.

Patrimoine culturel

  • Musée : préhistoire, peintures, monnaies romaines (mairie)<ref name=":4" />.
  • Centre culturel<ref name=":4" />.
  • Théâtre municipal<ref name=":4" />.
  • Théâtre du Fust (marionnettes)<ref name=":4" />.

Montélimar dispose de nombreux lieux culturels<ref>lieux culturels.</ref> :

chaque été, depuis 2008, le Musée d'art contemporain Saint-Martin organise une exposition autour de grands noms de l'art contemporain<ref name=":2" /> : 2011 Bernard Cathelin, 2013 Pierre Boncompain, 2015 Fondation Maeght - estampes, 2016 Ben, 2017 Pop'art, 2018 donation Pierre Boncompain ;

Montélimar et le cinéma

Montélimar a été le lieu de tournage de plusieurs films :

La commission du film Drôme Ardèche, basée à Montélimar, assure l'accueil des tournages en Drôme et en Ardèche. Elle a pour mission de favoriser et de susciter les activités de tournages et de post-production cinéma et audiovisuelModèle:Refnec.

Montélimar dans la chanson française

Georges Brassens intitule l'une de ses chansons Montélimar en 1976. Cette œuvre critique violemment certains automobilistes qui, venus du nord, seraient nombreux à abandonner leur animal de compagnie dans la région de Montélimar, située entre Lyon et la mer Méditerranée, durant les mois d'étéModèle:Refnec.

Gastronomie

  • Montélimar est la « capitale du nougat » depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":4" />. C'est une confiserie à base de miel et d'amandes, pouvant être enrobé et garni de chocolat, fruits secs et autresModèle:Refnec.
  • Le Farçon<ref name=":4" />.
  • La Charlotte des Adhémar (gâteau)<ref name=":4" />.

Patrimoine naturel

Modèle:...

Personnalités liées à la commune

Fichier:Emile Loubet.jpg
Président Émile Loubet.

Héraldique, logotype et devise

En 1891, Les armes de la ville de Montélimar sont d'azur au monde cintré et croisé d'or.

Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Bibliographie

  • 1878 : Baron de Coston, Histoire de Montélimar et des principales familles qui ont habité cette ville, 1878, Modèle:Nb vol.
  • 1990 : Gaëlle Oberthur de la Roncière, Montélimar au temps des Adhémar, 1990, Plein-Ceintre éditions.
  • 1992 : Stéphane Baumont (dir.), Histoire de Montélimar, 1992, Ed Privat.
  • 2016 : Thierry Odiot, Frank Perrin et Michèle Bois, Le Tricastin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

Insee

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Autres références

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Modèle:Palette Modèle:Portail