La Garde-Adhémar

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Garde-Adhémar est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

L'histoire de cette commune est liée à celle de la famille d'Adhémar, qui lui a donné son nom.

Géographie

Localisation

La commune est située dans le sud du département, à l'est de Pierrelatte.

Relief et géologie

Le village est construit sur une crête rocheuse dominant la vallée du Rhône au niveau de Pierrelatte.

Sites particuliers<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • Combe du Luc ;
  • Combe Léron ;
  • Montagne Collet (171 m) ;
  • Montaury (117 m) ;
  • Plaine de Saint-Romain ;
  • Serre du Buis ;
  • Val de Magne.

Géologie

Modèle:...

Hydrographie

La Garde-Adhémar est arrosée par les cours d'eau suivants<ref name=":2" /> :

  • la Berre, affluent du Canal de Donzère Montdragon (Modèle:Unité).
  • le Canal de Donzère Montdragon ;
  • le Charron ;
  • les Écharavelles.

Climat

Modèle:Article connexe La Garde-Adhémar est un village provençal, le climat y est doux. Il fait chaud l'été. En hiver, les chutes de neige sont rares (comme pendant l'hiver 2017)Modèle:Refnec.

Voies de communication et transports

Réseau routier

L'accès à La Garde-Adhémar se fait par la route départementale RD 458, depuis Les Granges-Gontardes, au nord, ou Saint-Paul-Trois-Châteaux, au sud. De là, une route dessert le village, la RD 572.

L'autoroute A7 traverse la commune, à l'ouest, dans le sens nord-sud, mais sans sortie directe. Les sorties les plus proches sont les Modèle:Sortie au nord, et Modèle:Sortie au sud.

Réseau ferroviaire

La ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (ligne à grande vitesse Paris – Marseille) traverse le territoire communal. La LGV franchit l'autoroute, ainsi que le canal de Donzère-Mondragon par deux viaducs successifs.

Les gares les plus proches sont celles de Pierrelatte et Donzère, toutes deux implantées sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles (ligne Paris – Lyon – Marseille).

Aérodrome

L'aérodrome de Pierrelatte est situé en partie sur la commune<ref name=":2" />.

Transports en commun

La ligne de bus Modèle:N°42 (Avignon – Montélimar) dessert quotidiennement la commune, avec plusieurs allers-retours<ref>Ligne n° 42.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Garde-Adhémar est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,3 %), forêts (25,1 %), terres arables (22,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %), cultures permanentes (1,8 %), zones urbanisées (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Modèle:...

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)<ref name=":2" /> : Modèle:Colonnes

Logement

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Projets d'aménagement

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Risques naturels et technologiques

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Toponymie

Le nom en provençal est La Gardo Azemar<ref> Lou Tresor dóu Felibrige / Le Trésor du Félibrige, F. Mistral, édition cpm 1979, t1 p199 et t2 p24</ref>.

Attestations anciennes

  • 1122 : mention de l'église : ecclesia de Guarda in Tricastrino (Juénin, Histoire de Tournus, 150)<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> ;
  • 1179 : mention de l'église Saint-Michel : capella Sancti Michaelis de Garda (Juénin, Histoire de Tournus, 174)<ref name=":0" /> ;
  • 1223 : ad Guardam<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage</ref> ;
  • 1291 : castrum de Garda (cartulaire de Montélimar, 32)<ref name=":0" /> ;
  • 1334 : Guarda Adhemari (cartulaire de Montélimar, 32)<ref name=":0" />,<ref name="Dauzat"/>,<ref name="Nègre">Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Formations dialectales (suite) et françaises - page 1677.</ref> ;
  • 1579 : La Garde des Aimars (archives de la Drôme, E 2454)<ref name=":0" /> ;
  • 1793 (Révolution) : Garde-sur-Roche<ref name=":0" /> ;
  • 1891 : La Garde-Adhémar, commune du canton de Pierrelatte<ref name=":0" />.

Étymologie

Le premier élément dérive de l'occitan gàrda<ref name="Nègre"/>, autrement gàrdo, issu du germanique wart « garde » → « tour de garde » → « forteresse »<ref name="Dauzat"/>. Cf. Lawarde (Picardie, Somme, Guarda 1117) et Vardes (Normandie, Seine-Maritime, ad Gardes 1210; Wardres vers 1240 cacographie pour *Wardes).

Le second élément -Adhemar > -Adhémar est attesté tardivement ({{#switch: XIV

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}}

}}, voir supra). Il s'agit du nom du seigneur de l'époque<ref name="Dauzat"/> de la famille d'Adhémar. L'anthroponyme Adhemar est un nom d’homme occitan d’origine germanique.

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité : les Gallo-romains

Présence romaine<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref> :

  • Découverte de mosaïques, sarcophage, sculptures, inscriptions.
  • Autels avec dédicace (christianisés, dans l'église).

Le Val des Nymphes tiendrait son nom d'un culte gallo-romain près des sources qui l'arrosent. Un autel votif aux nymphes, retrouvé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près du site, est conservé dans l'entrée de l'église paroissiale Saint-Michel de la Garde-AdhémarModèle:Refnec.

Du Moyen Âge à la Révolution

Fief des Adhémar dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=":1" />.

La seigneurie<ref name=":0" /> :

  • Au point de vue féodal, la Garde-Adhémar était une baronnie premièrement possédée par les Adhémar, de laquelle relevaient les terres de la Bâtie-Rolland, Cléon-d'Andran, les Granges-Gontardes, le Pont-de-Barret, Portes et le Puy-Saint-Martin.
  • 1290 : les Adhémar l'hommagent aux comtes de Valentinois.
  • 1543 : elle est acquise par les Escalin des Aimars.
  • 1646 : les Escalin des Aimars obtiennent l'érection de la Garde-Adhémar en marquisat.
  • 1706 : le marquisat passe (par héritage) aux Castellane-Adhémar.
  • 1771 : il est vendu aux Villeneuve-Vence.
  • 1784 : vendu aux Hugues, derniers seigneurs.

Le castrum de la Garde fut probablement implanté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur l'éperon rocheux. Son nom souligne la fonction défensive et de surveillance de la vallée du Rhône et du vallon du Rieu.

  • Fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) : un premier rempart protège les bâtiments essentiels (l'ensemble castral et l'église Saint-Michel) et quelques habitations.
  • Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : les populations paysannes du Val des Nymphes, attirées par le renforcement du pouvoir seigneurial des Adhémar, s'installent à l'intérieur du castrum, ce qui nécessite son extension et la construction d'une seconde enceinte. L'habitat et les trois églises du Val des Nymphes (Saint-Martin, Saint-Pierre, Saint-Roman) disparaissent du paysage et de la mémoire collective.
  • Dans le castrum, les réaménagements médiévaux soulignent la fonction résidentielle plutôt que défensive. Les observations archéologiques actuelles mettent en évidence des maisons-tours romanes, une aula (pièce résidentielle) seigneuriale au-dessus d'un vaste cellier, une maison aristocratique à fenêtres géminées. L'église Saint-Michel, originale par sa double abside, est un bel exemple de l'art roman provençal du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècleModèle:Refnec.

L'église Saint-Michel est mentionnée en 1119 : capella Sancti Michaelis de Gaba (Juénin, Histoire de Tournus, 145)<ref name=":0" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un château Renaissance fut édifié par Antoine Escalin<ref>Yann BOUVIER, « Antoine Escalin des Aimars (1498?-1578) - De La Garde-Adhémar au siège de Nice, le parcours d'un Ambassadeur de François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} », Recherches Régionales, Nice, Conseil Général des Alpes-Maritimes, no 188, octobre-décembre 2007, 28 p.</ref>, baron de La Garde, ambassadeur et général des galères de FranceModèle:Refnec.

Ce château, détruit pendant la Révolution française, fut la demeure de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, fille de Françoise de Sévigné, comtesse de Grignan, et petite-fille de [[Madame de Sévigné|Modèle:Mme Sévigné]]. Le château faisait partie de la succession du marquis de La Garde, mort en 1713, dont Modèle:Mme Simiane fut la légataire universelle. Une tour subsiste encore, on dit que Charles IX et Catherine de Médicis y auraient passé une nuitModèle:Refnec.

Vers 1750 (démographie) : la communauté de la Garde-Adhémar (qui comprend alors le territoire des Granges-Gontardes) est composée de 250 maisons et d'environ 350 habitants<ref name=":0" />.

Avant 1790, la Garde-Adhémar était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de bénédictins, dépendant du prieuré du Val-des-Nymphes (voir ce nom), qui fut uni en 1539 au chapitre de Grignan, lequel a été, de ce chef, collateur et décimateur dans la paroisse de la Garde-Adhémar jusqu'à la Révolution<ref name=":0" />.

De la Révolution à nos jours

En 1790, la Garde-Adhémar devient une municipalité du canton de Donzère, mais la réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Pierrelatte<ref name=":0" />.

Politique et administration

Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

Modèle:Section à sourcer Modèle:Article connexe Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées : de la Révolution au Second Empire Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées : depuis la fin du Second Empire Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Enseignement

Les élèves de La Garde-Adhémar commencent leurs études à l'école maternelle située dans le quartier des Montjars puis à l'école primaire de la commune, qui comporte deux classes pour 41 enfants<ref>école primaire de La Garde-Adhémar.</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Agriculture

En 1992 : céréales, fruits, truffes, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), ovins<ref name=":1" />.

La commune est dans la zone de production des vins AOC Grignan-les-adhémar, anciennement Coteaux du Tricastin, ainsi que dans celle de la truffe du Tricastin. Deux domaines viticoles, une ferme biologique et une fromagerie sont installés sur la commune<ref name="économie"/>.

Commerces

Artisanat

Plusieurs artisans, notamment liés au secteur du bâtiment, sont présents sur la commune<ref name="économie">économie de la commune.</ref>.

Industrie

La société GELPALM, affiliée au Groupe ARDO, est spécialisée dans le secteur des légumes, herbes aromatiques et fruits surgelés<ref name="ardo.com">ardo.com/fr.</ref>.

Tourisme

Plusieurs gîtes et chambres d'hôtes<ref>hébergements touristiques.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

D'abord chapelle castrale (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ?), elle devient au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle église paroissiale, dépendante de l'abbaye de Tournus jusqu'en 1540, époque où le pape Paul III l'attribue au chapitre de l'église collégiale de Grignan, qui en perçut les revenus jusqu'à la RévolutionModèle:Refnec.
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}}

}}<ref name=":1" />.

Ruines de la chapelle du Val-des-Nymphes (MH), ancien prieuré bénédictin des {{#switch: XII
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}}

}} : façade d'inspiration romaine, abside en cul-de-four, double étage d'arcatures<ref name=":1" />.

Patrimoine culturel

  • Artisanat créateur<ref name=":1" />.

La Garde-Adhémar est passée dans l'émission Le Village préféré des Français diffusée sur France 2. Elle est mentionnée dans le livre de Stéphane Bern<ref>Stéphane Bern - Le village préféré des français, La France et ses villages, page 164, Modèle:ISBN.</ref>.

Patrimoine naturel

  • Roche de Montaury, dite Pierre à sacrifice<ref name=":1" />.
  • Roches du quartier de Jaffagnares et roches de Magne (sites classés)<ref name=":1" />.
  • Le jardin des Herbes, créé en 1990 par Danielle Arcucci, présente de nombreuses plantes médicinalesModèle:Refnec.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason-ville-fr

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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