Lawarde-Mauger-l'Hortoy
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Lawarde-Mauger-l'Hortoy est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Le village, situé sur le plateau picard, est limitrophe du département de l'Oise.
Sol, sous-sol, relief, hydrographie
Le grès et le calcaire abondent en surface. Les parties hautes du territoire sont formées des couches argileuses du limon des plateaux, mélangé de silex. Au-dessous, on trouve une craie blanche ou marneuse. Le relief est inégal et très accidenté. Le plateau est coupé par des vallées sèches qui se dirigent vers Berny et La Faloise pour aboutir à la Noye. Le territoire ne dispose d'aucun cours d'eau. La Noye passe à 4 km.
En 1899, les deux puits du village sont profonds l'un de 32 m et l'autre de 93 m. Ils sont alimentés par de faibles sources souterraines dites « pleureuses ». Beaucoup de particuliers recueillaient alors l'eau de pluie dans des citernes pour leur consommation<ref name="noti">Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Lawarde-Mauger, M. Warmé, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens. lire en ligne.</ref>.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Lawarde-Mauger-l'Hortoy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,8 %), zones urbanisées (3,1 %), forêts (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
On trouve : Guarda en 1197, Garda Malgerii, Warda, La Warde, Warde-Maugres en 1258, Custodia Margeri, La Vuarde.
La Warde-Mauger signifierait la Garde (forteresse) Mauger<ref name="noti" />.
L'Hortoy serait tiré de l’ancien français hort, issu du latin hortus « jardin ».
Histoire
La Warde est supposé d'origine gauloise. De larges fosses, en ligne, du côté du fort rappelleraient cette origine<ref name="noti" />.
En 1164, l'évêque d'Amiens concède la dîme de l'église à l'abbaye Notre-Dame de Breteuil.
La seigneurie de Lawarde nous est connue à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Nathan, 1985 Modèle:ISBN.</ref>. Il existait au Moyen Âge, un château fort à Lawarde. En 1899 on en voyait encore l'emplacement.
Les Jacques de La Warde, unis à ceux des environs, ont détruit le château de La Faloise et celui de Courtemanche, appartenant au comte de Clermont<ref name="noti" />.
La terre dépendait de la châtellenie de Bonneuil et du comte de Clermont<ref name="noti" />.
Le village renferme de nombreuses muches ou souterrains qui serviront de refuge pendant les guerres<ref name="noti" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1557, Firmin Le Cat, seigneur de La Warde est présent à la rédaction des coutumes d'Amiens<ref name="noti" />.
Lawarde-Mauger devient chef-lieu de canton en 1790 mais ce découpage administratif sera remanié en l'an VIII<ref name="noti" />.
La commune de Lawarde-Mauger, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1826 et 1831 celle de L'Hortoy, puis définitivement en 1926, et devient Lawarde-Mauger-l'Hortoy<ref name="Cassini"/>.
En 1899, il existe une quinzaine de cordonniers à façon qui travaillent pour de grandes maisons d'Amiens. Un messager y conduit le travail chaque semaine. Les tisserands autrefois très nombreux ne sont plus que trois. Les métiers de charron, maréchal et menuisier sont représentés mais il n'y a plus de moulin à vent<ref name="noti" />.
- Seconde Guerre mondiale
Au cours de la campagne de France de 1940, des éléments du Modèle:50e régiment d'infanterie français tinrent position au bois Corne au sud-ouest de Lawarde-Mauger. Le poste de commandement du Modèle:21e régiment d'artillerie était à L'Hortoy<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, en fin d'après-midi, le bombardier français Lioré et Olivier LeO 451 Modèle:N° chargé d'attaquer des colonnes motorisées progressant sur la route d’Amiens à Albert en direction d'Amiens, s'écrasa au nord-ouest du village de Lawarde, le jour même ou les habitants devaient évacuer les lieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le village de Lawarde-Mauger fut presque totalement détruit pendant la guerre. La commune a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye<ref name="Cassini"/>, qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="BANATIC">Modèle:Lien web.</ref>, et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfète dévoile en Modèle:Date- son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 49 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref> et de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui prend effet le Modèle:Date-.
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut. Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique de développement durable
Le parc éolien du Quint, situé sur les communes de Fransures, Flers-sur-Noye et Lawarde-Mauger-l‘Hortoy, a été inauguré en Modèle:Date-. Ses 9 éoliennes, dont 4 édifiées sur la commune, ont une hauteur de 150 mètres et une puissance unitaire de 2 mégawatts. Elles sont exploitées par la société belge Elicio<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Enseignement
Le village n'a plus d'école.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Michel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1899, l'église renferme un lutrin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et un retable en chêne doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classé aux monuments historiques<ref name="noti" />.
Reconstruite après la Seconde Guerre mondiale<ref>Philippe Seydoux, Églises de la Somme, Paris, Nouvelles Editions latines, 1973.</ref>, elle contient notamment le retable du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de l'ancienne église<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, une Vierge à l'enfant couronnée en bois doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> et une statue en bois peint de saint Michel terrassant le dragon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Chapelle Saint-Thibault (ancienne église paroissiale de l'Hortoy). Autrefois dotée d'un campenard, la cloche baptisée Jehanne aurait été fondue en 1548 et porte les armoiries du seigneur de Rogy<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>,<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>. Elle contient un ensemble d'objets d'art sacré ancien, dont : une statue du saint patron, en bois taillé peint polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, une statue en bois peint polychrome de la Vierge, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, des bancs-bannière de saint Thibault<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref> et un christ en croix en bois peint du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Muche, au lieu-dit Le Fort, surmontée d'une enceinte. La muche serait composée de deux galeries. A. Blanchet a émis l'hypothèse qu'il existait une motte féodale de type ancien qui était sans doute surmontée d'un château en bois<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
-
La salle communale.
-
L'église Saint-Michel.
-
Chevet de l'église Saint-Michel.
-
Clocher de l'église.
-
L'église Saint-Thibault à l'Hortoy.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Claude Leclabart (né en 1954), homme politique français. Maire de La Faloise de 1997 à 2017 et député de la Somme depuis 2017, né à Lawarde-Mauger-l'Hortoy.