La Faloise

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Modèle:Infobox Commune de France

La Faloise est une commune française du sud de la Somme, limitrophe du département de l'Oise. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Située dans la vallée de la Noye, La Faloise est un village picard desservi par la route départementale 193, à mi-chemin entre les bourgs d'Ailly-sur-Noye et de Breteuil (Oise). Elle est à environ 25 km au sud d'Amiens, et à 112 km au nord de Paris, sur le tracé de la Méridienne Verte.

Géographie physique

Relief, paysage, végétation

Le territoire de la commune est composé de la vallée de la Noye et du plateau qui l'entoure. Le village est édifié à flanc de coteau.

Hydrographie

Fichier:La Faloise méandre de la Noye (en aval du village) 2.jpg
Méandre de la Noye en aval du village.

Le village est drainé par la Noye, affluent de la rive gauche de l'Avre, affluent de la Somme par l'Avre.

Climat

Le climat de la commune est tempéré océanique.

Géographie humaine

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (3,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Le village dispose de la gare de La Faloise, sur la ligne de Paris-Nord à Lille et desservie par des trains TER Hauts-de-France, circulant entre Creil et Amiens.

Commune limitrophe

Urbanisme

Typologie

La Faloise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La Faloise est un village aux maisons traditionnelles et pittoresques. Quelques constructions récentes apparaissent dans le paysage, aussi la population, aujourd'hui relativement peu importante, est-elle sans doute appelée à augmenter.

Toponymie

Modèle:... Falosia est relevé dès 1164. Suivront Falesia en 1177,1790 et 1240 ; La Faloise en 1251<ref name=Noti>Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M Boucher, 1899, archives départementales de la Somme Lire la notice en ligne, sur le site des archives départementales.</ref> ; puis Faloise, Faloisia en 1301 ; Faloize en 1567 ; La Falloize en 1589 ; La Saloye en 1579 ; La Salloye en 1626 ; Falloise en 1648 ; La Falloise en 1657 ; Fallois en 1701 ; La Faloise en 1757 ; La Fallaise en 1761 ; Lafaloise en 1801<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 352 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.

Histoire

La proximité de la voie romaine reliant Amiens et Senlis fait du village un lieu d'étape très vraisemblable<ref name=Noti/>.

La Faloise naît autour d'un château construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis pillé en 1358, lors de la guerre de Cent Ans. Reconstruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Bourguignons, il est attaqué et pris par les Anglais en 1442. Il redevient propriété des Bourguignons et Charles le Téméraire, de retour d'une défaite à Beauvais, s'y installe. Lorsqu'il meurt en 1477, les « villes de la Somme » reviennent à la couronne française et le château perd son influence. La Faloise est alors aux mains des Montmorency, seigneurs de Breteuil<ref name=Noti/>.

Lors des Guerres de Religion, au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le prince de Condé épouse Éléonore de Roye et devient alors seigneur de La Faloise. À partir de la fin du siècle, le village connaît plusieurs assauts, étant successivement pris par les Ligueurs, les Royalistes puis les Espagnols.

La population est décimée par la peste en 1668.

La seigneurie de La Faloise a appartenu aux familles de Lorraine Vaudemont, de Roye, de Bourbon Condé, de Béthune Sully. En 1736, elle est achetée par Paul Maximilien Hurault, marquis de Vibraye, colonel d'un régiment de dragons, Lieutenant Général des armées, dont le fils la vend en 1776 à Louis du Gard, écuyer ordinaire de la Grande Écurie du roi. En 1793, Louis du Gard revend le domaine de La Faloise à Alexandre Joseph Debray, qui le revend en 1804 à Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey <ref>Modèle:Article.</ref>. La famille de ce dernier conserve le domaine jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Fichier:Cappé - LA FALOISE - La Gare.JPG
La gare, au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
La création de la station date de 1846.

La période révolutionnaire voit le village se restructurer et s'industrialiser, La Faloise étant alors renommée pour la fabrication des clous. Cette prospérité durera jusqu'aux alentours de 1850. En 1846, le chemin de fer dessert le village, avec la mise en service de la ligne de Paris-Nord à Lille et de la gare de La Faloise.

Le village est envahi par les Allemands durant la guerre franco-allemande de 1870.

En 1910, la gare est marquée par un accident survenu le 20 septembre 1910, au cours duquel trois cantonniers de la Compagnie des chemins de fer du Nord sont écrasés par un train. Un mémorial édifié sur l'un des quais représente Jean Hein, qui a les doigts pris sous un rail et ne peut s'échapper. Son collègue, Adolphe Cras, s'efforce de le délivrer tandis qu'Alcide Foy tente d'arrêter le rapide par un signal désespéré.

Première Guerre mondiale
Fichier:Mangin-avec Clémenceau.jpg
Rencontre entre le Général Mangin et Georges Clémenceau, Président du Conseil en 1918 à La Faloise

Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à proximité de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'attaque allemande de l'offensive du printemps du Modèle:Date- sur le front Saint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de Modèle:Unité de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le Modèle:Date-, général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la [[Ire Armée (France, Première Guerre mondiale)|Modèle:1re française]] du général Debeney d’étendre son front lors de la bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux Français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre, et les combats ont concerné le village<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Deuxième Guerre mondiale

L'église est incendiée en 1940 et sera reconstruite après la guerre.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye<ref name="Cassini"/>, qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref name="BANATIC">Modèle:Lien web.</ref>, et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au District du Val de Noye, créé en 1994.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, la préfète de la Somme propose en Modèle:Date- un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfète dévoile en Modèle:Date- son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 49 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités<ref>Modèle:Article.</ref> et de la commission départementale de coopération intercommunale en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui prend effet le Modèle:Date-.

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Article connexe

Vie associative

Le quotidien régional Le Courrier picard indique en 2020 « Le comité des fêtes organise la fête locale, la réderie, le repas des aînés et l’arbre de Noël des enfants. La société de chasse compte une dizaine de chasseurs qui alimentent mangeoires et abreuvoirs pour la petite faune. Ils organisent chaque année un ball-trap qui a une réputation régionale. En collaboration avec les pêcheurs, ils participent chaque année à l’opération « Nature propre », organisée par le conseil régional. Les pêcheurs gèrent une partie du parcours de la Noye (rivière de 1ère catégorie) et deux étangs où ils organisent deux concours de pêche par an
L’association « La Falesia » organise le feu de la Saint-Jean avec repas au bord de l’eau et pour la 20ème année consécutive, elle a installé une crèche grandeur nature sur la place de la salle des fêtes. Enfin le club des aînés rassemble chaque jeudi les anciens pour partager jeux de carte ou de société<ref name="CP09012020"/> ».

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:La Faloise escalier dans la falaise 1.jpg
Le mur de soutènement de l'église et l'escalier menant de la rivière à l'église, ainsi qu'au château.

Modèle:Article détaillé

Sa création remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec son campenard. Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d’anciennes pierres du château, avant d’être rendue au culte en 1952. Elle n'est dotée à nouveau d'une cloche qu'en 1993. En 2020, une artiste plasticienne de la commune, Christine Dhaenens, a offert une sculpture de saint Vincent de Paul, qui a préché dans la paroisse voisine de Folleville<ref>Modèle:Article.</ref> Le chevet de l'église est soutenu par d'importants murs de soutènement.

Modèle:Article connexe

Fichier:La Faloise monument-aux-morts 1.jpg
La Faloise, monument aux morts de Louis Leclabart.
Visible avant l'entrée dans le village (à droite en venant de Folleville), il est intéressant par l'originalité de sa sculpture représentant un homme debout se recueillant, chapeau à la main, sur une tombe (croix de bois sur laquelle est posé un casque).
La majorité des monuments décorés par des personnages au pied d'une tombe montrent en effet - comme à Corbie ou à Guise - un(e) enfant, une épouse, une mère ou un frère d'armes. Le personnage sculpté à La Faloise est un homme âgé, vraisemblablement un père, homme de la terre, faisant une pause lors de son travail. Il a la manche de sa chemise retroussée au-dessus du coude, ses mains sont manifestement celles d'un travailleur manuel et il tient une sorte de bêche, un louchet à tourbe.
Cet édifice (daté de 1922 et mentionnant l'identité de ses créateurs, Louis Leclabart – également concepteur des monuments aux morts d'Abbeville, Marcelcave, Arry et Beaugrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est ainsi un témoignage d'une activité locale aujourd'hui disparue.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion.
Érigée sur le versant droit (donc sur le côté est) de la large vallée, on la découvre en venant de Folleville ou de Esclainvillers. Une plaque, apposée au-dessus de sa porte en plein cintre, mentionne : « Cette chapelle reconstruite en 1835 a été restaurée en 1889 avec le concours de tous les habitants.<ref name=AG>Modèle:Ouvrage Modèle:ASIN.</ref>. »

La Faloise dans la littérature

Louis Aragon dans le poème, Le Conscrit des cent villages du recueil La Diane française (1946), cite La Faloise au vers 29. Écrit dans la clandestinité au printemps 1943, ce poème fut un acte de résistance intellectuelle, pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (Modèle:2e). Modèle:ISBN, Modèle:P.373-375.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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