Elle se situe sur le plateau picard, au nord du Bassin parisien et sur les rives du Thérain, affluent de l'Oise. Ses habitants sont appelés les Beauvaisiens.
La fusion de communes menée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ayant permis une reconstruction et une urbanisation des plateaux, a conforté Beauvais dans sa position de commune la plus peuplée du département et huitième de la région, comptant Modèle:Unité au dernier recensement en Modèle:Population de France/dernière année Infobox. Elle se trouve au cœur de la troisième unité urbaine la plus peuplée du département, après celles de Creil et de Compiègne.
Beauvais est célèbre pour sa cathédrale, d'architecture gothique, toujours inachevée (elle ne possède pas de nef) mais au chœur gothique (ou art français) le plus haut du monde, typique de l'apogée de cet art en France. La plupart des œuvres de la cathédrale datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La ville s'étend au pied de collines boisées, sur les rives du Thérain, au confluent de l'AvelonModèle:Nb, de la Liovette Modèle:Nb dans une ancienne région marécageuse. Le Wage Modèle:Nb est un petit ruisseau prenant source à Beauvais, qui conflue avec le Thérain, en rive gauche à Wagicourt sur la commune de Therdonne, à un kilomètre au sud-est de la commune. Le ru de Berneuil Modèle:Nb, que traverse l'autoroute A16, conflue aussi au sud-est de Beauvais, à moins d'un kilomètre, en rive droite du Thérain sur la commune d'Allone. Le Plan d'eau du Canada, au nord-ouest de Beauvais, fait suite aux étangs de la vallée du Thérain.
La ville bénéficie d'un climat océanique dégradé (du fait de l'éloignement de la mer, située à Modèle:Unité à vol d'oiseau, au niveau du Tréport).
Les collines du pays de Bray protègent Beauvais des précipitations. Les quantités de pluie sont plus faibles que la moyenne nationale, mais la fréquence est plus élevée. Le brouillard est souvent présent. Le département subit 41 jours de vent en moyenne par an, venant généralement d'ouest ou du sud-ouest<ref>Diagnostic 2005 du territoire rural de l'Oise, Direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Oise</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les quatre mois de juin, juillet, août et septembre connaissent en moyenne des températures maximales supérieures à Modèle:Tmp.
Modèle:ClimatModèle:Météo France
Beauvais est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine de Beauvais, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (33,2 %), terres arables (27 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,2 %), forêts (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), prairies (3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Morphologie urbaine
Beauvais est divisée en huit quartiers administratifs : Argentine, Centre-ville, Marissel, Notre-Dame-du-Thil, Saint-Jean, Saint-Just-des-Marais, Saint-Lucien et Voisinlieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les principaux quartiers de la ville sont Argentine, Saint-Jean et Soie-Vauban. Ces trois quartiers réunissent 30 % de la population. Historiquement, la ville s'est constituée dans la vallée du Thérain, avec un développement selon un axe est-ouest. Les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale se concentrèrent sur le centre-ville qui fut presque totalement détruit. En 1943<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les communes de Notre-Dame-du-Thil, Marissel, Voisinlieu et Saint-Just-des-Marais sont annexées à Beauvais afin de répondre aux besoins de logements et d'urbaniser les plateaux du nord et du sud. La population double entre 1954 et 1975.
De ces phases de construction successives résulte aujourd'hui une ville morcelée et sans unité, composée de restes de faubourgs anciens, d'une vallée industrielle, d'un centre-ville reconstruit en quasi-totalité après la Seconde Guerre mondiale, et de plateaux urbanisés en urgence après-guerre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un projet de rénovation du quartier de Saint-Jean a été signé avec l'ANRU le 5 mars 2007 et devrait se terminer en 2012. D'un montant de 108 millions d'euros, le projet consiste à améliorer l'insertion du quartier de Saint-Jean au reste de Beauvais, à construire et réhabiliter des logements et rénover et construire des équipements (théâtre municipal, mairie annexe, commissariat)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Un neuvième quartier est en cours de construction : l'éco-quartier Saint-Quentin. Il est en cours de construction au niveau du palais de justice.
La place Jeanne-Hachette a été réaménagée en 2015. Les travaux de piétonisation ont débuté le 2 février et ont pris fin le 16 octobre 2015. Une fête a eu lieu lors de son inauguration. La nouvelle place retrouve ainsi le rôle qu'elle avait au Moyen Âge, celui d'un lieu d'échange et de vieModèle:Refnec.
La Poste, à l'angle de la rue Jean-Racine et de la rue Gambetta.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 28 599, alors qu'il était de 27 361 en 2014 et de 25 589 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 32,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 66,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le parc de logements sociaux est important et excède les obligations minimales fixées par l'article 55 dde la Loi SRU de 2000 : 8 063 (34,3 %) de ses résidences principales étaient des logements sociaux en 2008, nombre qui a crû pour atteindre 8 589 (33,6 %) en 2019<ref name="LogT7" group="I"/>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beauvais en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 35,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %)
89,4
90,4
82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,1
2,4
9,7
Logements vacants (en %)
9,5
7,1
8,2
En 199, les grands logements sont très majoritaires : la plupart des habitations possèdent quatre pièces et plus (51,5 %), puis trois pièces (27,0 %), mais seulement 14,0 % possèdent deux pièces et 7,5 % une pièce. Néanmoins les logements de petites surfaces (une et deux pièces) sont en forte augmentation depuis 1990 (respectivement +42,5 % et +31,6 %)<ref>Insee - Logements à Beauvais : le parc</ref>,<ref>Insee - Logements en Picardie : le parc</ref>.
Plusieurs routes départementales relient Beauvais aux communes voisines :
la [[Route nationale 1 (France métropolitaine)#De Beauvais à Abbeville|Modèle:Nobr]], qui la relie à Marseille-en-Beauvaisis et Grandvilliers vers le nord-ouest, section déclassée de la nationale 1 ;
la [[Route nationale 1 (France métropolitaine)|Modèle:Nobr]], qui la relie à Breteuil vers le nord-est et Chambly vers le sud, section déclassée de la nationale 1 ;
Modèle:Article détaillé
Les transports en commun sont assurés par le réseau de transport Corolis. Ce réseau est constitué d'une dizaine de lignes de bus régulières qui desservent Beauvais et son agglomération, dont :
2 lignes « Chrono » avec des fréquences de passage allant de 10 à 15 minutes en heure de pointe ;
Divers services spéciaux (scolaires, desserte du centre pénitentiaire…) et un service de transport à la demande sont aussi proposés.
Circulations douces
Dans un souci de promouvoir les moyens de transport non polluants et la protection de l’environnement, la ville a entrepris d’élaborer un schéma directeur de « circulations douces ». À terme, il prévoit un réseau de Modèle:Unité de pistes cyclables<ref>Les pistes cyclables sur le site officiel de la ville</ref>.
Plan d'eau du Canada
Le plan d'eau du Canada est un parc composé de Modèle:Nobr et de deux lacs artificiels au nord-ouest de Beauvais. Ce domaine est équipé d'une base de loisirs nautique, d'une plage, d'un circuit de Modèle:Unité, avec piste cyclable et piétonnière. Selon Henri Fromage, « “Canada” vient de “can en dent”, un champ en forme de dent, comme l'attestent les anciens cadastres. Au siècle dernier, c'était un champ de courses de chevaux et de lévriers »<ref>http://www.beauvais.fr/pages/aimerbouger/plandeaucanada.php</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes in opidum Bratuspantium (Ier siècle avant J.-C.) ; Bellevakoi on polis Kaisaromagos (IIe) ; Belvavaci quorum civitas Cesaromagus (IIe) ; Caesaromago (IIIe) ; Casaromago (IIIe) ; Bellovacis (Ve) ; Belloacum translata sunt (vers Ve-VIe) ; Belloaca urbs (583) ; propre muros Bellocae urbis (606) ; Bellovacus (845) ; apud belvacum civitatem (845) ; Belvagus (vers VIIIe) ; « Irminfridus sanctae Bellovagensis ecclesiae episcopus » (847) ; Bellovacensi ecclesiae (863) ; « Odo belvacensis ecclesie indignus episcopus » (IXe) ; Belvacensis episcopus (863) ; Belloacus (vers 870) ; Odo Belvagorum episcopus subscripti (872) ; Odonis Belvacensis episcopi (877) ; usque Belvagorum civitatem (881) ; Belgevacus civitas (IXe) ; Belvacus civitas (Xe) ; Bellovacum (vers 970) ; Belgivacum (vers 1060) ; Lancelini de Bellovaco (1069) ; Belvagica urbs (1087) ; in civitate Belvagi (1089) ; castellanus Belvaci (vers 1104) ; de urbe Belvaci (vers 1100) ; actum Belvaci (1107) ; Belvacum (vers 1110) ; actum Belvaci (1119) ; Biauvais (1132) ; Adam Belvecinus (vers 1135) ; Beauves (1147) ; in civitate Belloacus (XIIe) ; sigill. Belvacensis cur (1189) ; Biauvez (vers 1190) ; de Belvaco (1200) ; Milonis Belvacensis episcopi (1222) ; vesque de Biavais (1239) ; li veskes de Biavais (1244) ; en le merie de beauves (1258) ; Beauvez (1247) ; apud Belvacum (1269) ; li bourjois de Biauvez (1267) ; Bellovacus vel Belvacensis castellanus (1271) ; in civitate Belvacen (1276) ; Biaves (1279) ; Beauvoys (1281) ; Belvaiz (1284) ; Biauves (1284) ; Biauve (1290) ; Byauveiz (1294) ; li evesques de Biauvez (XIIIe) ; al eveske de Biauvais (1313) ; « le maison dieu de Beauvez » (1325) ; Byauvais (1348) ; « en la diocese de Beauvet » (1357) ; Byauvaiz (1369) ; Beauvaiz (1369) ; Biauvaiz (XIVe) ; Beauvez (1404) ; Beauvais (XVe)<ref>Emile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l'Oise, Amiens 1982, p. 42 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref>.
Auparavant, elle s'appelait « Kaisaromagos » (cité dans la Géographie de Ptolémée), « Caesaromago » dans des textes latins<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Ce nom gallo-romain signifie « marché de César », ou plus exactement « plaine de César »<ref name=":0" />
Les prononciations dialectales locales picardes sont Bieuvé [bjœveː] et Biauvé [bjoveː]<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Devenue Bellovacum, la ville gallo-romaine fut détruite à nouveau par les invasions barbares vers 275. Elle est reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dotée de fortifications. Les remparts forment un rectangle de Modèle:Unité sur Modèle:Unité, qui protègent une superficie de Modèle:Unité<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Errance, collection Hespérides, Paris, 2006 Modèle:ISBNModèle:P..</ref>. La ville est ouverte à l'est par la porte du Châtel et à l'ouest par la porte du Limaçon. Chaque angle est occupé par une imposante tour carrée dont une seule est encore visible de nos jours à proximité de la cathédrale, un dallage spécial a été posé pour signaler l'emplacement des remparts et des tours. Tous les Modèle:Nobr, des tours saillantes renforçaient les murailles.
En 328, l’empereur [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], qui avait autorisé la pratique du christianisme, visite les vétérans de son armée dans le castrum de Bellovacis. C'est le début de la christianisation de la région, et la source du pouvoir des évêques de Beauvais.
Dès le début du Moyen Âge, l'autorité des évêques de Beauvais grandit en même temps que croît la nouvelle foi. L'évêché de Beauvais est considéré comme un poste d'autant plus prestigieux qu'il bénéficie de revenus considérables. Beauvais est à un carrefour de routes commerciales et, qui plus est, l'évêque cumule les pouvoirs religieux et politiques en tant qu'évêque-comte. Ce titre fait de lui le vrai maître de la cité car il fait partie des douze pairs de France, personnes les plus importantes dans la hiérarchie médiévale, réunissant les six pairs ecclésiastiques (les deux autres évêques-comtes, les trois évêques-ducs) et les six pairs laïcs (trois ducs et trois comtes) des pairies de France, juste en dessous du roi. Lors de la [[Richard Ier de Normandie#Une minorité difficile (942-946)|minorité du duc Modèle:Richard Ier de Normandie]], s'opposant à la mainmise sur la Normandie par le roi de France et la donation de divers fiefs à Arnould de Flandres, l'un de ses fidèles, le Normand Sygtryg, revenu d'Angleterre et d'Irlande avec Hrolf Turtain, leva des flottes pour dévaster les côtes du comté de Flandres et pénétra jusqu'à Beauvais, Amiens et Noyon, afin de soulever les colonies vikings locales contre le comte de Flandres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La commune se crée très tôt, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle devient prospère et acquiert progressivement des droits pour promouvoir son industrie. Pragmatique, elle prend régulièrement le parti du roi de France contre l'évêque et s'appuie sur le textile pour asseoir sa puissance financière. À cette époque, le drap de Beauvais est exporté jusqu'en Orient et les ateliers se multiplient. Faisant partie d'une « Ligue » de quinze « villes drapantes », Beauvais en est le troisième pôle par ordre d'importance. Les artisans travaillent toutes sortes de laine, y compris les plus fines, importées de Londres. Les corporations s'enrichissent de corps de métiers de plus en plus diversifiés : teinturiers, finisseurs, tondeurs, apprêteurs… Un groupe de 80 familles régente les ouvriers. La croissance économique de Beauvais est alors importante : c’est, dès cette époque, une ville riche proche de son âge d’or. Les maires de cette période sont la plupart du temps issus du cercle étroit de ces négociants. La hiérarchie est stricte et les querelles sociales soumises à l'autorité du roi qui se charge, s'il le faut, de contraindre l'évêque. De cette époque, date la Basse-Œuvre, qui, si elle est bien l'ancienne cathédrale carolingienne, n'est pas la toute première « cathédrale » construite à Beauvais. Grâce à des fouilles, on a pu dater son édification de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Basse-Œuvre comportait diverses annexes contemporaines de l'église. Des fresques devaient animer ses murs. On en a retrouvé divers fragments, dont une tête d'homme, d'une qualité remarquable. Rare témoin en France de l'architecture carolingienne encore conservé, l'édifice est construit suivant les techniques de l'époque, avec des remplois gallo-romains.
À la même époque, apparaissent les ordres mendiants dont les couvents s'élèvent à l'est de la ville, en plein quartier ouvrier. C'est vers cette époque que datent les maladreries Saint-Lazare et Saint-Antoine. Au départ dépourvus de biens, ces ordres s'enrichissent progressivement et jouent un rôle non négligeable dans la cité.
À l'essor économique que connaît Beauvais durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, correspond une vie artistique intense. Les chantiers se multiplient. L'église Saint-Étienne, située près de la grand-place, est achevée aux alentours de 1220, et peu après s'ouvre le chantier de la cathédrale gothique. En 1225, l'évêque-comte Milon de Nanteuil (par ailleurs protagoniste d'un conflit dur avec le roi Saint Louis à partir de 1232, dont le pouvoir épiscopal sortira affaibli) lance le projet de ce qui deviendra le monument emblématique de Beauvais : la cathédrale Saint-Pierre. Cette œuvre gigantesque devait dépasser en hauteur les cathédrales de toutes les villes voisines. Splendeur gothique, elle surpassera de ses Modèle:Nobr tout ce qui avait été fait auparavant. Le chœur et le bas-côté oriental du transept sont achevés en 1272. En 1284, les parties hautes des travées droites du chœur s'effondrent. La reconstruction dure jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais les travaux s'arrêtent pendant la guerre de Cent Ans. Le transept, chef-d'œuvre de l'architecture flamboyante, est réalisé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'architecte Martin Chambiges sous l'impulsion du comte-évêque Louis de Villiers de L'Isle-Adam. Une immense flèche de plus de Modèle:Unité de hauteur est érigée par la suite à la croisée du transept, au lieu de construire une nef qui permettrait de consolider le monument. Mais, à peine terminée, la flèche s'écroule en 1573. La nef n'a jamais été réalisée, faute de fonds. L'église mesure Modèle:Unité de longueur pour une hauteur de voûte extraordinaire de près de Modèle:Unité, les plus hautes de l'architecture gothique en Europe. Même inachevé, l'édifice reste un des hauts lieux du patrimoine religieux.
La cathédrale Saint-Pierre était renommée au Moyen Âge pour la riche bibliothèque du chapitre<ref>Henri Omont, « Recherches sur la bibliothèque de l'église cathédrale de Beauvais », Mémoires de l'Institut de France (Académie des inscriptions et belles-lettres), t. XL, 1916, Modèle:P..</ref>. La fondation en est attribuée par Antoine Loysel<ref>Mémoires des pays, villes, comté et comtes, évêché et évêques, pairie, commune et personnes de renom de Beauvais et Beauvaisis, Paris, 1617.</ref>, d'abord à l'évêque Modèle:Noble (Modèle:Mort en881), ensuite à Modèle:Noble (Modèle:Mort en1022). On a conservé pour le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la mention d'un legs de quatorze livres fait par un certain Roscelinus grammaticus (en dehors de traités de grammaire et de rhétorique, des œuvres de Virgile, Horace, Juvénal, Stace). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Chrétien de Troyes déclare au début de son Cligès qu'il en a trouvé l'histoire dans un livre de la bibliothèque de Beauvais<ref>v. 18-26 : « Ceste estoire trovons escrite,/ Que conter vos vuel et retreire,/ An un des livres de l'aumeire/ Mon seignor saint Pere a Biauvez./ De la fut li contes estrez/ Don cest romanz fist Crestiiens./ Li livres est mout anciiens,/ Qui tesmoingne l'estoire a voire ;/ Por ce feit ele miauz a croire. » (retreire = raconter ; aumeire = armoire ; a voire = avec vérité).</ref>. Dans son testament daté du Modèle:Date-, l'évêque Philippe de Dreux lègue tous ses livres de droit et de théologie à la bibliothèque<ref>Testament reproduit par Pierre Louvet, Histoire et antiquités du diocèse de Beauvais, Beauvais, 1635, t. II, Modèle:P..</ref>. La construction d'un nouveau local pour la bibliothèque fut décidée en 1404 et achevée en Modèle:Date-. On a conservé du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un catalogue incomplet contenant Modèle:Nobr<ref>Ni les livres légués au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Roscelinus grammaticus, ni aucun manuscrit susceptible de contenir l'histoire de Cligès n'y apparaissent.</ref>, mais un ancien cartulaire perdu, contenant une copie de ce catalogue et décrit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, signalait Modèle:Nobr<ref>« Livres qui composaient la bibliothèque ancienne, et leurs commencements, lesquels se montaient à cent quatre-vingt-six volumes » dans un recueil de copies et extraits fait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et conservé au château de Troussures.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la bibliothèque reçut la visite de plusieurs érudits célèbres (Jean du Tillet, Jacques Amyot, Antoine Loysel), mais du désordre et de la négligence s'introduisirent dans la gestion, et les prêts non suivis de restitution se multiplièrent<ref>Antoine Loysel, op. cit., Modèle:P. : « En l'église de Beauvais estoit une librairie fournie de grande quantité de livres anciens, tant ecclésiastiques que seculiers, dont les chanceliers qui en ont la charge ont eu si peu de soin qu'il y en a bien peu de reste d'entiers, ains sont la plupart perdus, imparfaicts ou dechirez […] C'est dommage que cette librairie n'a esté bien entretenüe ».</ref>. En mars-Modèle:Date-, Claude Joly, petit-fils d'Antoine Loysel, établit un catalogue sommaire de Modèle:Nobr. À la Révolution, aucun inventaire ne fut semble-t-il dressé. D'après Henri Omont, en 1916, une soixantaine de manuscrits seulement provenant de cette bibliothèque étaient repérés<ref>Dont trente-trois à la Bibliothèque nationale de France, plusieurs dans de grandes collections étrangères (trois ou cinq à la bibliothèque Laurentienne de Florence, Vatican, British Library…), et six des plus beaux volumes acquis en 1908 pour la Pierpont Morgan Library (dont une copie des homélies de saint Augustin sur l'épître de saint Jean, exécutée à l'abbaye de Luxeuil au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul manuscrit en écriture onciale conservé de cette époque, aujourd'hui un des joyaux de cette bibliothèque). Liste entière : Henri Omont, art. cit., Modèle:P..</ref>.
En 1664, une manufacture royale de tapisserie est installée à Beauvais, devenue alors une importante « ville drapante » du royaume. Plus de la moitié de ses habitants travaillent alors dans le textile. Ses productions sont célèbres dans toute l'Europe, et d'autres artisans bénéficient de cette renommée. La Manufacture atteindra son apogée sous la direction artistique de Jean-Baptiste Oudry, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bientôt, apparaît sur le marché « l'indienne », une cotonnade imprimée qui va rapidement fournir du travail à des centaines d'ouvriers, sans toutefois détrôner le commerce de la laine.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, débute le déclin de cette ville si active. Beauvais reste fidèle au textile, alors que s'accélère partout ailleurs la révolution industrielle. En se concentrant sur la laine, la brosserie, l'alimentation et la tabletterie, l'industrie locale passe à côté de marchés importants. Le chemin de fer s'implante ailleurs, et ne s'y arrête pas. Au début du Second Empire, Beauvais en est encore à l'ère de la diligence, alors que le rail atteint Rouen, Le Havre, Lille, Saint-Quentin. Ce n'est qu'en 1876 que la ligne directe vers la capitale s'ouvre. Et il s'agit également d'une période de mutations architecturales : la ville s'ouvre, avec l'aménagement des boulevards, à l'emplacement de l'ancien rempart médiéval. D'importants édifices publics sont élevés : l'hôtel-dieu, le lycée Félix-Faure, la gare. Au faubourg Saint-Jacques, les abattoirs sont construits et bénéficient d'une architecture industrielle soignée. Sur la place principale est inaugurée en 1851 par le prince Louis Napoléon Bonaparte, la statue de Jeanne Hachette.
Alors que le mouvement d'urbanisation se poursuit hors de l'ancien centre, un nouvel élément est introduit dans l'architecture : la céramique dont le Beauvaisis est producteur. La façade de la manufacture Gréber est un très bel exemple de cette production. Maisons de style anglais, villas d'imitation balnéaire, façades Art déco ponctuent notamment les boulevards Saint-André et l'avenue Victor-Hugo<ref>Bibliographie : Jean Cartier, L'Art céramique des Gréber, 1868-1974, éditions d'art SOMOGY, Modèle:ISBN.</ref>.
En 1900, Beauvais compte Modèle:Nombre, deux fois plus qu'en 1850. Mais les grandes fortunes et les grands patrons se font rares et la bourgeoisie locale domine la scène politique.
Durant la Première Guerre mondiale, Beauvais vit pendant quatre ans l'existence d'une ville de l'arrière, assez proche du front, une existence compliquée par les aléas d'un ravitaillement irrégulier.
En mars 1918, l'hôtel de ville devient le QG du général Foch, c'est là qu'il se voit confier le commandement suprême des armées alliées, par les gouvernements français, anglais et américain.
Vers la fin de la guerre, du mois d'avril au mois de juin, la ville est bombardée à huit reprises, ce qui occasionne la destruction de 80 maisons. Le jour de l'armistice, la ville déplore 719 morts au combat, et 13 civils tués pendant les bombardements.
Dans l'entre-deux-guerres, Beauvais continue de vivre de ses activités du passé, mais la crise économique précipite le déclin de la cité, et plus largement du Beauvaisis. Dès la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Beauvais retrouve le rôle de ville-hôpital qu'elle avait connu entre 1914 et 1918. Mais, début juin 1940, la ville est attaquée par la Luftwaffe, dont les bombes allument un gigantesque incendie. Les deux tiers de la ville sont en flammes, la moitié des maisons détruites. La ville martyre, qui a perdu presque tous les vestiges de son passé, s'enfonce dans la misère et les privations.
C'est durant cette période noire, en 1943, que quatre communes voisines furent rattachées à Beauvais :
Saint-Just-des-Marais, peuplée de Modèle:Unité en 1936<ref name=CassiniSJM>Modèle:Cassini-Ehess</ref> ; cette dernière avait porté, durant la Révolution le nom de La Chaussée-de-la-Montagne<ref name=CassiniSJM/> ;
une importante partie de Notre-Dame-du-Thil, soit environ Modèle:Unité des Modèle:Unité la peuplant en 1936<ref name=CassiniNDH>Modèle:Cassini-Ehess</ref> ; cette commune avait porté, durant la Révolution le nom de Duthil-la-Montagne<ref name=CassiniNDH/>.
« Bonne ville de France, vieille cité de l'Île-de-France, cité meurtrie, cité mutilée… ». C'est en ces termes que le général de Gaulle salue Beauvais en août 1945. Il faut en effet reconstruire sur les Modèle:Nobr de déblais, quadrillés par des rues désertes. « Les témoins du passé sont morts et bien morts » disait l'architecte Georges Noël, et il fallait éviter d'imaginer « un mauvais décor », tout en mettant en valeur les églises et les bâtiments qui avaient survécu aux destructions. Des années sont nécessaires pour réussir ce pari, pour bâtir de nouveaux logements, réédifier les bâtiments publics, les hôpitaux, les établissements d'enseignement. Le plan de reconstruction s'efforce de respecter l'équilibre des anciens quartiers, avec des rues plus larges, plus régulières.
Mais il faut attendre les années 1960 pour que la reconstruction s'achève véritablement, pour que de nouveaux quartiers soient édifiés sur les plateaux (Argentine et Saint-Jean) et pour que de nouvelles industries redonnent du dynamisme à la ville. Pendant Mai 68 la ville est très tôt aux avant-postes de la grève générale qui s'étend. Jeudi 16 mai, les 1 800 salariés de Lockheed à Beauvais décident de poursuivre la grève commencée la veille mercredi 15 mai<ref name=chronomon>Chronologie sur deux jours, le 18 mai dans Le Monde</ref>.
La commune est le chef-lieu d'un canton de Beauvais de 1793 à 1801, année où sont constitués les cantons de Beauvais-Nord-Est et de Beauvais-Sud-Ouest. Un nouveau découpage intervient en 1982,et la ville est alors découpée en trois cantons, Beauvais Nord-Est, Beauvais Sud-Ouest et Beauvais-Nord-Ouest<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Beauvais est désormais le bureau centralisateur de deux cantons<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref> :
- Le canton de Beauvais-1 , qui comprend notamment la partie de Beauvais située au nord d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Goincourt, cours de la rivière Avelon, rivière de Saint-Quentin, rue Lucien-Lainé, rue du Général-Leclerc, cours Scellier, boulevard Antoine-Loisel, rue Saint-Pierre, rue des Jacobins, rue Pierre-Jacoby, rue de la Madeleine, boulevard Jules-Brière, rue du Thérain, rue du Pont-d'Arcole, rue Louis-Coatalen, rue du Pont-d'Arcole, rue de l'Abbé-Pierre, avenue John-Fitzgerald-Kennedy, ligne de chemin de fer jusqu'à la limite de la commune de Therdonne;
- Le canton de Beauvais-2, qui comprend notamment le reste de la ville.
À l'élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 20,72 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,31 %, puis de Lionel Jospin avec 16,25 % et enfin Arlette Laguiller avec 7,22 %, puis François Bayrou avec 6,11 % et Jean-Pierre Chevènement avec 5,52 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 74,93 % pour Jacques Chirac contre 25,07 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d'abstention de 19,72 %, participation relativement similaire à la moyenne nationale (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) mais résultat beaucoup moins élevé pour Jacques Chirac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l'Europe du Modèle:Date, les Beauvaisiens ont voté contre la Constitution européenne, avec 60,78 % de Non contre 39,22 % de Oui avec un taux d'abstention de 34,13 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont légèrement inférieurs à la tendance départementale de l'Oise (Non à 62,38 % ; Oui à 37,62 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À l'élection présidentielle de 2012, François Hollande arrive largement en tête au premier tour avec 31,13 % des voix contre 24,39 % pour son adversaire Nicolas Sarkozy et 19,73 % pour sa poursuivante Marine Le Pen, suivie par Jean-Luc Mélenchon avec 11,53 %, François Bayrou avec 7,23 %, Eva Joly avec 1,87 %, Nicolas Dupont-Aignan avec 1,60 %, Philippe Poutou avec 1,30 %, Nathalie Arthaud avec 0,94 %, enfin, Jacques Cheminade avec 0,28 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte logiquement avec 54,91 % contre 45,09 % pour Nicolas Sarkozy. Ces chiffres sont sensiblement supérieurs à la faveur de François Hollande dans cette commune par rapport au niveau national. Cela s'explique du fait que la commune est plus jeune que le reste du département, d'une part et historiquement ancrée à gauche d'autre part. (résultat national : François Hollande 51,64 %, Nicolas Sarkozy 48,36 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste UMP de la maire sortante Caroline Cayeux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (57,24 %, 36 conseillers municipaux élus dont 28 communautaires), devançant très largement celles respectivement menées par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Thibaud Viguier (PS, EELV - PRG, Modèle:Unité, 26,93 %, 6 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
- Florence Italiani (FN, Modèle:Unité, 15,81 %, 3 élus au conseil municipal, également élus au conseil communautaire) ;
- Philippe Enjolras (DVC, 686 voix, 5,75 %, 1 conseiller municipal élu, également élu conseiller communautaire).
Lors de ce scrutin, 41,84 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste LR - UDI - LC - LREM - MDM - SL) menée par la maire sortante obtient la majorité absolue dees suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,75 %, 35 conseillers municipaux élus dont 34 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Roxane Lundy (G.s - PS - PCF - EÉLV - LFI - LRDG Modèle:Unité, 31,72 %, 7 élus conseillers municipaux et également communautaires) ;
- Claire Marais-Beuil (RN, LDP, Modèle:Unité, 9,75 %, 2 élus conseillers municipaux et également communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 63,91 des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article connexe
Administration municipale
Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de quarante-cinq membres, dont la maire et ses maires-adjoints<ref>Modèle:Légifrance, sur Légifrance.</ref>.
Les jumelages de la ville sont organisés par le Comité de Jumelage, une association loi de 1901. La municipalité de Beauvais a conclu trois jumelages avec :
Modèle:Jumelages
Modèle:Jumelage, bien que des échanges aient déjà eu lieu dès 1961. Les échanges ont démarré entre anciens marins, le club sportif de la ville (BOUC) et les philatélistes. Se pratiquent également les échanges scolaires, culturels et sportifs ;
Modèle:Jumelage, réunissant des échanges sportifs et culturels. Au niveau scolaire, des établissements pratiquent de nombreux échanges viainternet.
Beauvais accueille une antenne de l'université de Picardie. L'antenne universitaire de Beauvais propose six licences dans le domaine des langues, des lettres et des sciences ainsi que plusieurs diplômes universitaires<ref>Université de Picardie, antenne de Beauvais, consulté le 19 février 2008.</ref>. Il faut aussi signaler la présence de deux écoles privées d'ingénieurs (Institut Polytechnique LaSalle Beauvais et Institut des techniques d'ingénieur de l'industrie), d'un Inspe, d'un IUT, d'une école d'infirmières, et d'établissements préparant aux BTS. Trois mille étudiants fréquentent ces établissements.
le vélodrome George-Lebesgue (parc Marcel-Dassault) ;
l'Elispace : palais des sports et des spectacles (Modèle:Nombre en configuration sport, 4 500 en configuration spectacle/concert). Cette salle a été utilisée, notamment, pour tous les matchs de la Coupe du Président mondial de handball féminin de 2007.
l'Aquaspace : complexe aquatique avec piscine, fosse de plongée, espace balnéothérapie.
trois piscines : Aldebert-Bellier, Marcel-Dassault et Aquaspace.
Santé
Modèle:Section à actualiser
Le centre hospitalier de Beauvais, de par sa taille et la variété de ses activités, est le deuxième centre hospitalier général de Picardie. Doté de 910 lits, il comporte les disciplines classiques de médecine, chirurgie et gynécologie-obstétrique. L'établissement a plusieurs spécialités :
Le personnel du centre hospitalier de Beauvais en 2006 est composé de Modèle:Nombre dont 236 médecins.
Situé dans le quartier de Saint-Lucien, le centre hospitalier, comme tout établissement public de santé, est le siège d'un conseil d'administration présidé par le premier magistrat de la ville. Il est géré par une équipe de direction d'une dizaine de personnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'hôpital sera agrandi en 2010 de Modèle:Unité, pour faire face à un accroissement d'activité dans les domaines de la radiothérapie, de l'hospitalisation ambulatoire et de court séjour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville de Beauvais est le siège, outre du centre hospitalier, de nombreux autres établissements : la clinique du Parc Saint-Lazare et le Foyer départemental de l'Enfance<ref>Clinique du Parc Saint-Lazare</ref>.
Beauvais comptait Modèle:Nombre pendant la Révolution. Il a fallu 150 ans pour que la population double une première fois puis un peu moins de vingt ans pour de nouveau augmenter de 100 %. Après avoir connu une forte augmentation depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et plus particulièrement entre 1946 et 1975 où la population est passée de 23 156 à Modèle:Nombre environ, le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis 1975. Entre 1975 et 1999, la population a quasiment stagné, avec une croissance de Modèle:Nombre. Beauvais est la ville la plus peuplée du département, avec Modèle:Nombre en 2006.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,04 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
La mosquée Bilal, rue Corréus, future grande mosquée de Beauvais, fait l'objet d'une fermeture administrative de 6 mois ordonnée le Modèle:Date- par la préfète de l'Oise dans le cadre de la lutte contre l'islamisme radical<ref>Modèle:Article.</ref>.
Judaïsme
synagogue, rue Jules-Isaac.
Églises millénaristes
Salle du royaume des témoins de Jehovah, rue du Faubourg Saint-André ;
Salle du royaume des témoins de Jehovah, rue Saint-Louis.
Médias
Presse locale
La commune ne possède guère de média spécifiquement beauvaisien, à part L'Observateur de Beauvais, l'Argentinal et le magazine municipal Beauvais notre ville<ref>Publication municipale Beauvais notre ville</ref> devenu Beauvaisis notre territoire. Désormais il parle aussi de l'agglomération du Beauvaisis.
89.7 FMC Radio programme Evasion : radio locale commerciale de l'Oise rachetée par le groupe HPI Groupe en 2014. Ses studios se trouvent dans la zone commerciale des Haies à Saint-Maximin, près de Creil.
90.9 Chante France : radio musicale de Paris proposant exclusivement de la musique française.
93.0 Radio Mercure : la radio associative de Beauvais qui a traversé quelques difficultés en 2012 et 2015.
96.9 Voltage : radio musicale commerciale de Paris.
106.8 France Bleu Picardie : radio locale publique de la Picardie. Elle est arrivée à Beauvais en 2016 pour remplacer la radio associative Kabyle FM qui a subi la liquidation judiciaire de l'Association berbère beauvaisienne en 2013.
Télévision
La chaîne France 3 Picardie est disponible dans tout le département grâce au site de Saint-Just-en-Chaussée qui émet aussi les autres chaînes de la TNT ainsi que les radios publiques recevables dans tout l'Oise.
Économie
Entreprises
Modèle:Section à actualiser
Plusieurs grandes entreprises y ont leurs sièges sociaux<ref group="Note">Les établissements Agco SA, Groupement international mécanique Agric et A Novo ont leur siège à Beauvais et comptent plus de 250 salariés.</ref>. Beauvais est également une ville dont l'économie repose en grande partie sur les administrations publiques territoriales : la préfecture, la mairie, le centre hospitalier. Parmi les dix plus gros employeurs du département, deux sont localisés à Beauvais : le centre hospitalier et le conseil général de l'Oise<ref>L'Oise et ses cantons, http://www.picardie.fr/infographie/2007/campagne_mobile/pays/grandbeauvaisis.pdf</ref>. Les administrations publiques représentent 10,4 % de l'emploi<ref>Insee Picardie Relais, no 130, 2004</ref>.
Beauvais est également le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise qui gère le port de Creil et l'Aéroport de Paris Beauvais Tillé. L'aéroport de Beauvais Tillé est un facteur positif pour le développement économique du Beauvaisis. Il est devenu un des premiers aéroports régionaux en France, du fait de sa proximité avec Paris et d'une stratégie tournée vers les compagnies aériennes à prix bas. Le nombre d'emplois créés est estimé à 800 entre 2001 et 2005. Ce qui fait de l'aéroport le plus gros créateur d'emplois dans le Beauvaisis.
Le nombre total d'établissements est d'environ 3 100 (au 31 décembre 2004), dont 1 280 entreprises individuelles et le nombre total d'entreprises est d'environ 2 350. En 2004, 146 entreprises ont plus de 50 salariés. Le nombre de créations d'entreprises pour l'année 2006 est de 422<ref>Chiffres clés Beauvais, Insee, Modèle:P. et 18</ref>.
En 2004, les établissements industriels qui ont le plus d'employés se retrouvent principalement dans le secteur de la fabrication d'équipements automobiles (Groupement international mécanique Agric), de la fabrication de matériel agricole (Massey-Ferguson), de la fabrication d'éponges (Spontex SNC), de l'industrie de la brosserie (La Brosse et Dupont), de la fabrication de glaces et sorbets (Findus), de la fabrication d'appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l'image (A Novo), de la fabrication de parfums et cosmétiques (LVMH Fragrance Brands, anciennement Parfum Givenchy) et de la fabrication de produits pharmaceutiques (Laboratoires Biocodex). Une grande partie de ces établissements industriels sont sous contrôle étranger. Le groupe allemand Bosch y a également détenu un établissement fabricant des systèmes de freinage, mais celui-ci a fermé en 2010<ref>Fin de l'implantation de Bosch à Beauvais, Le Parisien, 2014</ref>. Le groupe américain AGCO détient depuis 2013 un établissement de fabrication de matériel agricole, qui assemble les tracteurs Massey-Ferguson<ref name=Monde0915>"La France, terre de tracteurs", Le Monde, supp. Eco, 17 septembre 2015 (16 septembre sur Le Monde.fr).</ref>. Renault Agriculture et Agco ont formé une coentreprise, appelée Groupement International de Machinisme Agricole (Gima), dans le secteur des études, du développement et de la fabrication de transmission. Nestlé a un établissement de fabrication de glaces et de sorbets.
Emploi
Modèle:Section à actualiser
La commune de Beauvais comptait environ Modèle:Nombre (salarié + non salarié) en 1999, dont Modèle:Nombre salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre 1990 et 1999, est +8,0 %. Le nombre de demandeurs d'emploi au 31 décembre 2006 était de 3 090 et le taux de chômage de 18,1 %<ref>Demandeurs d'emploi en fin de mois, catégories 1 à 3 hors activité réduite</ref>. En 1999, le taux d'activité entre 25 et 49 ans s'établissait à 83,3 %<ref>Chiffres clés Beauvais, Insee, Modèle:P. et 8</ref>.
L'agriculture est très peu représentée parmi les emplois beauvaisiens avec 0,3 %, tout comme le secteur de la construction qui représente 4,9 % des emplois. Contrairement à ces deux secteurs dont la part est inférieur à la moyenne nationale, le secteur de l'industrie représente une part significative de la population active de Beauvais, 19,8 %, et est légèrement plus importante qu'au niveau national. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité de l'emploi avec un taux de 74,9 %.
Revenus de la population et fiscalité
Modèle:Section à actualiser
La fiscalité directe locale est située dans la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. En 2003, la taxe d'habitation était de 13,54 % pour la part communale, 1,83 % pour le syndicat de communes et 7,13 % pour la part départementale, et respectivement 28,88 %, 3,38 % et 12,47 % pour le foncier bâti, 57,62 %, 5,86 % et 31,00 % pour le foncier non bâti et 14,82 %, 2,07 % et 7,00 % pour la taxe professionnelle<ref>Site officiel de la direction générale des Impôts</ref>.
La vie locale est animée de quelques évènements annuels. On peut citer le Festival du Blues autour du Zinc<ref>Festival du blues autour du Zinc</ref> en mars. En mai se déroulent le Festival International de Violoncelle de Beauvais<ref>Modèle:Article</ref> qui ont vu la création, par des violoncellistes de premier plan (Gary Hoffman, Yo-Yo Ma, János Starker, Ernst Reijseger), d'œuvres importantes commandées à des compositeurs contemporains d'envergure internationale (dont Kaija Saariaho). Le Festival a donné lieu à la création de la fondation de l'Octuor de violoncelles<ref>Site de la fondation de l'Octuor de violoncelles</ref>, dirigé par le violoncelliste Jacques Bernaert. En juin ont lieu les fêtes Jeanne Hachette et de juin à septembre se déroulent les Scènes d'été. De juillet à août se déroule Beach Beauvais<ref>Beach Beauvais</ref>. La "fête à carotte" à Voisinlieu a lieu le premier dimanche de septembre et Pianoscope<ref>Pianoscope</ref> en octobre. Et depuis l'été dernier, un festival de musiques actuelles a lieu à l'Elispace de Beauvais, le mix up festival. Le cinéma n'est pas en reste grâce au Festival international du film de Beauvais, né en 1991, qui a désormais lieu en octobre et qui a accueilli certaines des plus grandes vedettes du cinéma international (Charlton Heston, Tony Curtis, Tippi Hedren, Ray Harryhausen) et français (Jean-Jacques Annaud, Jean-Pierre Jeunet, Micheline Presle, Jean Carmé, Patrice Leconte, Claude Brasseur, Georges Lautner).
Des repères fixés de point en point sur le pavage permettent un guidage des touristes découvrant les endroits les plus remarquables de la ville (et en particulier les quelques maisons du Moyen Âge qui demeurent encore après l'incendie de 1940).
Le monument aux morts est érigé en face de l'Hôtel-Dieu, où se trouvait l'hôpital jusque dans les années 1980.
La Galerie nationale de la tapisserie de Beauvais a été construite sur les plans de l'architecte André Hermant en 1964 à proximité de la cathédrale. La Galerie longe au nord et à l'est les anciens remparts gallo-romains. Elle a été inaugurée en 1976 pour rendre à la ville de Beauvais sa tradition historique de haut lieu de la tapisserie après la destruction des bâtiments de la manufacture en juin 1940. Dans cette galerie ont été présentées des expositions temporaires qui reflètent la richesse des collections de tapis, tapisseries et de meubles du Mobilier national. Devenue la propriété de la ville de Beauvais, la Galerie nationale de la tapisserie est devenue Le Quadrilatère en 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>.Accueillant à la fois des expositions temporaires et le futur centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine, le projet du lieu est d'articuler dans un ensemble cohérent patrimoine et création contemporaine.
La « maison Gréber » est une ancienne manufacture de grès artistique, décorée avec la propre production de l'artiste. De nombreuses maisons de Beauvais des années 1900 sont décorées d'éléments issus de cette manufacture<ref>Cartie J, Les fleurons de la céramique architecturale, Dossier de l'art Hors-Série no 17, juillet 2012, Modèle:P..</ref>.
La cathédrale Saint-Pierre, rue Saint-Pierre, est un chef-d'œuvre de l'architecture gothique. Elle présente la particularité de ne pas avoir de nef complète, et possède le chœur gothique le plus élevé du monde. À la suite d'un incendie dans la première cathédrale (devenue église paroissiale Notre-Dame-de-la-Basse-Œuvre) datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il fut décidé de bâtir en 1225 une nouvelle cathédrale. De la Basse-Œuvre (cathédrale primitive) ne reste qu'une partie de la nef accolée au transept de la cathédrale actuelle, la Haute-Œuvre. La construction de la cathédrale fut longue. Un effondrement d'une partie des voûtes du chœur de la cathédrale nécessita des travaux, achevés vers 1347. Puis la guerre de Cent Ans stoppa les travaux. La construction du transept ne débuta que 150 ans après la fin du chantier du chœur. Une flèche fut également construite, mais elle s'effondra rapidement. La reconstruction des voûtes du transept consomma les fonds réservés à la construction d'une nef, qui reste ainsi limitée à une unique travée. En 1840, la cathédrale est classée aux monuments historiques. À Beauvais, comme pour toutes les cathédrales, les travaux d'entretien ne cessent jamais. Dans les années 1960, l'architecte Jean-Pierre Paquet fit enlever les tirants métalliques fixés entre les arcs-boutants, pensant qu'ils n'étaient pas d'origine. C'était une grave erreur car la cathédrale se mit à osciller dangereusement. À la fin des années 1990, on les remit en place avant la catastrophe. Depuis les années 2000, l'architecte Poncelet a entrepris de nombreux et intéressants travaux : réfection de la toiture en plomb, fouilles dans la Basse-Œuvre et réouverture de l'entrée de la cathédrale par la Basse-Œuvre, pose d'une grande croix avec les clés de Saint-Pierre au faît du chœur, restauration de la salle Saint-Pierre au nord-ouest de la cathédrale, etc.
L'horloge astronomique de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais en Picardie est considérée comme un chef-d'œuvre du genre, construite par Auguste-Lucien Vérité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Construite entre 1865 et 1868 à la demande de l'évêque de Beauvais Joseph-Armand Gignoux par Auguste-Lucien Vérité, célèbre maître horloger de Beauvais qui fut également à l'origine de l'horloge astronomique de Besançon. Sa décoration est inspirée de la Biblecatholique. Sur la façade principale, comme sur les deux façades latérales, se trouvent des cadrans (52 en façade). Ils donnent la mesure du temps dans l'Univers ainsi que la représentation des principaux phénomènes astronomiques. En partie haute, 68 automates s'animent lors de la scène du Jugement Dernier. Quelques instants avant l'heure, le coq chante et bat des ailes. Quand l'heure sonne, le Christ, assis dans sa gloire, fait signe aux anges de jouer de la trompette. Bientôt le jugement a lieu, la Vertu est conduite au ciel par un ange, tandis que le Vice est poussé en enfer par un diable hideux.
Les derniers vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Lucien, rue Saint-Lucien, première abbaye de la ville et du département, fondée en 585, sont protégés au titre des monuments historiques : il reste un fragment de son ancienne enceinte, ainsi qu'une tour.
L'église Saint-Étienne, rue de l'Étamine, supporte, sur l'un des deux portails de son transept, une sculpture nommée « roue de la Fortune » représentant la vie de l'homme de sa naissance jusqu'à sa mort. À l'intérieur, on peut aussi contempler plusieurs curiosités. La première est l'ensemble de très beaux vitraux, dont l'arbre de Jessé, représentant l'arbre généalogique du Christ. Ce vitrail peint par Engrand Leprince est à dominance d'un bleu dont on a aujourd'hui oublié la formule. Il y a aussi une très curieuse statue de sainte Wilgeforte, vierge crucifiée par son père en raison de sa foi. Cet édifice a la particularité d'avoir une nef romane et un chœur gothique, reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
La chapelle de Notre-Dame-du-Thil, rue Saint-Lucien ;
La chapelle ancien couvent des Ursulines, rue des Jacobins ;
La chapelle du lycée Jeanne Hachette, boulevard Amyot D'Inville ;
La chapelle du monastère du Carmel, rue Louis Prache ;
La chapelle Saint-Vincent-de-Paul, boulevard du Général De Gaulle ;
La chapelle du Bureau des Pauvres rue Gesvres ;
La chapelle de la Compassion, rue d'Amiens (maison de retraite).
Équipements culturels
Fichier:Médiathèque du centre-ville de Beauvais.pngMédiathèque du centre-ville de Beauvais (agglomération du Beauvaisis)Médiathèques : En 1817, la municipalité ouvre sa première bibliothèque municipale. Dans l'intervalle, des médiathèques de proximité (St-Jean, Argentine, St-Lucien) ainsi qu'un point-lecture (St-Just-des-Marais) sont venus compléter l'offre de la médiathèque du centre-ville. Jugées équipements d'intérêt communautaire, les médiathèques de Beauvais sont transférées en 2005 à la Communauté d'Agglomération du Beauvaisis. En 2011, la médiathèque de Milly-sur-Thérain a été à son tour transférée au réseau des médiathèques du Beauvaisis. En plus d'offrir tous les services d'une médiathèque moderne (prêts et consultations de livres, CD, DVD, consultation Internet, animations culturelles...), les médiathèques possèdent un fonds de livres anciens dont quelques-uns sont particulièrement précieux (l'Epitre d'Othéa de Christine de Pisan, le Livre d'heures, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle tous les deux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À noter également la collection des Bucquet-aux-Cousteaux (somme de documents administratifs et notariaux sur le Beauvaisis compilée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des érudits) entièrement numérisée en 2004 par la BNF et accessible en ligne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Centre des Arts du Cirque et de la Rue "La Batoude"
Vincent de Beauvais (v.1190-v.1267), moine dominicain français, auteur du Speculum naturale, encyclopédie constituant un panorama des connaissances du Moyen Âge ;
Jehan Régnier, poète français (1393-1468) qui fut enfermé dans la tour Beauvisage, une des deux grosses tours du palais épiscopal aujourd'hui MUDO - Musée de l'Oise qui y rédigea ses poésies réunies sous le nom de Fortunes et adversités ;
Eustache Du Caurroy, (1549-1609), compositeur français né près de Beauvais<ref group="Note">Le Conservatoire de musique de Beauvais a pris le nom de ce compositeur en 2008</ref> ;
Quentin Varin (vers 1570-1634), peintre né à Beauvais.
Gui Patin (1601-1672), médecin et homme de lettres, a étudié à Beauvais ;
Jacques Cambry, (1749-1807), préfet de l'Oise nommé par Napoléon : une salle à la préfecture et au MUDO - Musée de l'Oise ainsi qu'une rue lui rendent hommage pour son action en tant que préfet de l'Oise et son ouvrage Description du département de l'Oise en deux volumes ;
Louis Graves (1791-1857), fonctionnaire de préfecture à Beauvais de 1817 à 1842, auteur des trente-quatre Précis statistiques sur les cantons de l'Oise et de plusieurs autres ouvrages historiques et de botanique sur le département de l'Oise ;
George Auriol (1863-1938), poète, chansonnier, peintre, graphiste et créateur de caractères typographiques dont Hector Guimard s'inspira pour le lettrage des stations du métro parisien né à Beauvais ;
Philéas Lebesgue (1869-1958), écrivain, poète, essayiste, traducteur<ref>François Beauvy, Philéas Lebesgue et ses correspondants en France et dans le monde de 1890 à 1958, Awen, Beauvais, 2004, 674 p., Modèle:ISBN.</ref>, auteur d'articles sur le Portugal en 1911 dans La République de l'Oise à Beauvais, puis éditorialiste de 1919 à mai 1941 (une vingtaine d'éditoriaux par an) et de septembre 1944 à 1950 dans L'Oise libérée, nouveau titre qui lui a succédé. Son buste, érigé à l'initiative de la Société des Amis de Philéas Lebesgue en 1969, est visible boulevard du Général-de-Gaulle à Beauvais ;
Pierre Goubert (1915-2012), historien, auteur de la thèse Beauvais et le Beauvaisis de 1660 à 1730, publiée en 1960 à Paris par SEVPEN, reprise et éditée pour l'essentiel sous le titre Cent mille provinciaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Paris, Flammarion, 1968, 439 p.
François Beauvy (1944-), écrivain, docteur en langue et littérature françaises, de l'Université de Paris X - Nanterre<ref>Le Monde du 7 mars 2003, Modèle:P..</ref>, "prix du Beauvaisien de l'année" en 1992 pour son Dictionnaire picard des parlers et traditions du Beauvaisis<ref>Le Parisien, numéros des 12 et 18 décembre 1991</ref> ;
Alain Marc (1959-), poète et écrivain né dans le quartier de Voisinlieu (voir son livre Toute une vie, Nouvelles et autres textes paru chez Engelaere Éditions) ;
Renaud Dély (1969-), journaliste de presse écrite, radio et télé, directeur de la rédaction du Nouvel Observateur-l'Obs de 2011 à 2016, puis directeur de la rédaction de Marianne de 2016 à 2018, depuis septembre 2018 journaliste à la matinale de France Info ;
Charles Fauqueux et M. et A. Launay, Essai d'histoire régionale. - Département de l'Oise et pays qui l'ont formé, Beauvais, Ed. Prévôt, 1925, 410 p. Réédité en 1976 avec additif de M.-R. et R. Dufour-Launay, Beauvais, Imprimerie centrale administrative.
Charles Fauqueux, Beauvais, son histoire de 1789 à l'Après-Guerre 1939-1945, Beauvais, Imprimerie centrale administrative, 1965, 229 p.
Pierre Goubert, Beauvais et le Beauvaisis de 1600 à 1730, Éd. École des hautes études en sciences sociales, 1998 (réédition), 774 p. Modèle:ISBN. Plusieurs rééditions "condensées" ont été faites sous le titre Cent mille provinciaux au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment aux Ed. Flammarion, 1968, 439 p.
Philippe Bonnet-Laborderie et Emile Rousset, La cathédrale de Beauvais, Beauvais, Ed. GEMOB, 1978.
Martine Plouvier (Sous la direction de), textes de J. Förstel, A. Magnien, F. Meunier, S. Murray et J.-F. Reynaud, La Cathédrale Saint-Pierre de Beauvais - Architecture, mobilier et trésor, Amiens, Ass. pour la généralisation de l'Inventaire régional en Picardie, 2000, 152 p. Modèle:ISSN