Creil

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Creil est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Située dans la vallée de l'Oise, au nord de la région parisienne, cette ville de plus de Modèle:Unité, appelés Creillois, est au centre de l'unité urbaine de Creil rassemblant 120 350 habitants en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité en 2009<ref>Unité urbaine de Creil en 2009</ref>), la première du département de l'Oise.

Siège d'un château royal au Moyen Âge, Creil s'est surtout développée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à une industrie bénéficiant de la présence du chemin de fer à partir de 1844 et de la proximité de la capitale. Spécialisée dans un premier temps dans la faïence, l'agglomération est devenue un grand centre métallurgique et abrite à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle plusieurs usines liées au secteur automobile. La ville, dont le site historique est situé sur l'île Saint-Maurice puis sur la rive gauche, s'est étendue aux alentours de la gare, sur la rive droite à partir de 1850. Avec la période des Trente glorieuses, de nouveaux quartiers sous la forme de grands ensembles sont édifiés sur le plateau dominant la vallée. La ville subit cependant de plein fouet la crise du secteur métallurgique à partir des années 1970, entraînant une montée du chômage et des problèmes sociaux. Un important projet de renouvellement urbain, lancé en 2007, concerne plusieurs quartiers de la ville.

Géographie

Localisation

Creil est située dans le bassin parisien, au sud des Hauts-de-France. Elle est située historiquement à la limite entre le Valois et le Beauvaisis. Creil est située à Modèle:Unité de Paris, Modèle:Unité de Beauvais et Modèle:Unité d'Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Carte communes limitrophes

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

La ville est traversée par l'Oise. Ville porte du parc naturel régional Oise-Pays de France, Creil est bordée à l'est par la forêt d'Halatte et au sud-est par la forêt de Chantilly,

Modèle:Multiple image

Topographie et géologie

Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
Carte géologique de Creil

Le site originel de la ville est un ancien gué sur la rivière Oise, en contrebas d'un plateau dominant la vallée. Le site étant très étroit sur la rive gauche, la ville s'est étendue sur la rive droite, beaucoup plus large et plate. Entre les deux, se trouve l'île Saint-Maurice. Le point le plus bas est situé au niveau de la rivière, en aval de la ville, à Modèle:Unité d'altitude. Le point le plus haut est située dans la forêt de la Haute-Pommeraie, à Modèle:Unité de haut.

La ville ancienne est construite sur des sables cuisiens sur la rive gauche, alors que, sur la rive droite, elle se développe sur des limons récents. Le plateau est composé de calcaire du Lutétien recouvert, sur le territoire de la commune, par des limons<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La position en rebord de plateau, avec l'affleurement de la roche, a favorisé le développement de carrières de pierre (Carrières de Saint-Maximin et pierre de Saint-Leu) puis d'habitations troglodytes, appelées « tufs », qui ont aujourd'hui presque toutes été murées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géologie de la commune de Creil selon l'échelle des temps géologiques<ref name="BRGM-carte"> Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="BRGM-notice"> Modèle:Lien web.</ref>.
Ères Périodes géologiques Époques géologiques
(Âge en Ma)
Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
(Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
Pléistocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Néogène Pliocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
non présent.
Miocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
non présent.
Paléogène Oligocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
non présent
Éocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
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Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Box-D60 Modèle:Nobr Modèle:BD-Charme50 SFGEOL/Leg-D60
Paléocène
(Modèle:Donnée stratigraphique - Modèle:Donnée stratigraphique)
non présent.

Hydrographie

Fichier:Temple Amour Creil 2.jpg
L'Oise devant le Temple de l'amour.

La ville est traversée par l'Oise qui donne son nom au département. Elle s'y sépare en deux bras où se trouve l'île Saint-Maurice.

L'Oise est l'un des affluents principaux de la Seine.

En aval immédiat de la commune, se trouve un barrage appelée barrage ou écluse de Creil, situé en réalité sur la commune de Saint-Leu-d'Esserent. Ce barrage a été totalement reconstruit en 2003-2004 afin de procéder à une modernisation de son mode de fonctionnement, l'ancien datant de 1902. Il possède deux passes navigables de Modèle:Unité, une passe non navigable de Modèle:Unité ainsi qu'une passe à poissons. Il est muni de clapets métalliques pesant jusqu'à Modèle:Unité. Le site intègre deux écluses de Modèle:Unité et Modèle:Unité de long qui ont elles aussi fait l'objet d'une rénovation en 2002-2003<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Oise, en aval de Creil, a fait l'objet d'un dragage afin de limiter les risques de crues mais aussi de permettre le passage de péniches de lourd tonnages (jusqu'à Modèle:Unité), dans le cadre du projet de Liaison Seine-Escaut mené par Voies navigables de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

Creil connaît un climat océanique dégradé. Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Creil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Creil est le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) composée de 22 communes : Angicourt, Blaincourt-lès-Précy, Brenouille, Cauffry, Cinqueux, Cramoisy, Laigneville, Liancourt, Mogneville, Monceaux, Monchy-Saint-Éloi, Montataire, Nogent-sur-Oise, Précy-sur-Oise, Rantigny, Rieux, Saint-Leu-d'Esserent, Thiverny, Verneuil-en-Halatte, Villers-Saint-Paul, Villers-sous-Saint-Leu, regroupant ainsi Modèle:Unité en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est la première agglomération de l'Oise et la deuxième agglomération de l'ancienne région administrative Picardie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son aire urbaine reprend les mêmes limites avec une commune de plus : Verderonne, regroupant ainsi officiellement Modèle:Unité en 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (56,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,5 %), forêts (24,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,7 %), terres arables (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Fichier:Creil (60), place Carnot.jpg
La place Carnot, principal aménagement urbanistique au centre-ville datant de la reconstruction de l'après-guerre.
Fichier:Creil 1.JPG
La tour Descartes.

Creil est constitué de plusieurs quartiers nettement distincts. Le centre-ville est situé de part et d'autre de la rivière et en partie sur l'île Saint-Maurice. Il s'agit d'un quartier dense constitué d'immeubles mélangeant habitat, commerces et services. Ce quartier ancien et dense a subi de lourds bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale et a été reconstruit dans les années 1950, notamment dans la zone située à proximité de la gare. Il a connu ensuite une politique de résorption de l'habitat insalubre sous la forme d'une Zone d'aménagement concerté (ZAC) dans les années 1970<ref>Documents issus de la base du CNRS ArchiLog</ref>.

Le quartier de Gournay - les Usines : c'est un quartier industriel ancien en voie de totale désindustrialisation, partagé avec la commune de Montataire et celle de Nogent-sur-Oise plus à la marge. Seules quelques usines sont encore en activité, le reste du quartier étant partagé entre des zones d'activités en cours de reconversion et des maisons de villes prenant parfois la forme de cités ouvrières. Le quartier fait l'objet d'un plan de rénovation urbaine, ce qui est exceptionnel pour une zone d'habitat individuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La création de la passerelle Mandela en 2015 qui la relie à l'île Saint-Maurice et au-delà au plateau Rouher est la première étape de la rénovation de ce quartier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le quartier du plateau, ou Hauts de Creil, est un quartier prioritaire rassemblant près de Modèle:Nombre habitants en 2018, soit l'un des plus peuplés de France<ref>Quartier Prioritaire : Les Hauts De Creil sur sig.ville.gouv.fr</ref>. Il peut être distingué lui-même en trois quartiers :

  • Le plateau Rouher : grand ensemble construit dans les années 1960, il comprend un peu plus de Modèle:Unité en 2006 pour Modèle:Unité, sur Modèle:Unité. C'est un ensemble de barres et de tours avec plusieurs équipements collectifs : écoles, collège, hôpital, église, mosquée, synagogue. On trouve aussi en périphérie de petites zones pavillonnaires. Il est classé en zone urbaine sensible, en zone franche urbaine et fait l'objet d'un plan de rénovation urbaine spécifique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Les Cavées : lui-même constitué de trois ensembles de logements sociaux : la Cavée de Paris, la Cavée de Senlis (où se trouve la tour Descartes, le plus haut gratte-ciel de la ville) et le quartier Guynemer entre les deux. Le quartier regroupe Modèle:Unité et un peu plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le quartier du Moulin : ce quartier a fait l'objet d'une ZAC dans les années 1970 (où se trouve la tour Carpeaux, le deuxième plus haut gratte-ciel de la ville). Il en résulte un quartier d'habitats collectifs sociaux de petite taille au plan masse diversifié et intégrant des équipements publics et des zones pavillonnaires. Le quartier regroupe ainsi Modèle:Nombre pour un peu plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les constructions les plus emblématiques sont sans doute les logements à gradin construits par Andrault et Parat en 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont eux-mêmes fait l'objet d'une réhabilitation.

L'espace communal intègre aussi deux anciens villages autrefois séparés de la ville :

  • Vaux : ancien village situé en direction de Verneuil-en-Halatte, sur un coteau au-dessus de l'Oise, c'est à la fois une zone résidentielle pavillonnaire et d'anciennes maisons rurales et une zone d'activité.
  • Le Plessis Pommeraye : ancien hameau isolé sur le plateau, il se trouve actuellement en périphérie immédiate de la base aérienne.

Politique de la ville dans la commune

Fichier:Quartier Saint-Médard.jpg
Le quartier Saint-Medard, sur la rive gauche de l'Oise.

Très tôt, certains quartiers de la commune sont pris en charge par les politiques de la ville mises en place par les gouvernements successifs. Le quartier Rouher entre ainsi dès 1980 dans le processus baptisé alors « Développement social des quartiers » (DSQ) puis un premier contrat de ville est signé en 1989, en association avec la commune de Villers-Saint-Paul, un deuxième en 1994 avec les communes de Montataire et de Nogent-sur-Oise. Dans ce dernier cadre, le quartier Rouher est défini comme une zone urbaine sensible en 1996 et fait l'objet d'une zone franche urbaine dès 1997, toujours valable de nos jours. En 2000, un troisième contrat de ville est signé avec les mêmes communes et dans ce cadre, est défini un grand projet de ville qui est signé en 2001, s'occupant là encore du quartier Rouher et cette fois-ci du quartier Gournay-Les Usines<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En septembre 2007, un projet de renouvellement urbain est signé avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) pour l'agglomération creilloise (Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et Villers-Saint-Paul)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce projet concerne pour la commune de Creil, deux quartiers :

  • Le quartier Rouher : destruction de Modèle:Unité sociaux et reconstruction de Modèle:Unité pour l'essentiel en accession à la propriété, Modèle:Nombre réhabilités, Modèle:Unité, création de nouvelles voies d'accès vers le centre-ville, la restructuration du centre commercial et l'installation de nouveaux équipements. Le nombre de logements a depuis été revu à la baisse depuis le contrat avec désormais Modèle:Unité reconstruits. Le montant total des investissements dans le quartier s'élève à Modèle:Unité d'euros<ref name="PRUCreil">Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le quartier Gournay-Les Usines : réalisation de Modèle:Unité sur Modèle:Unité différents, notamment dans le cadre d'une ZAC, pour moitié en logement social, réaménagement des infrastructures routières avec la création de nouveaux axes et d'accès au quartier, la réalisation d'une maison de quartier, d'une nouvelle école et la réservation d'un peu moins de Modèle:Unité réservé aux activités économiques, principalement dans le domaine du tertiaire et du commerce. Là aussi, quelques changements ont été effectués depuis avec un nombre de logements ramené à un peu moins de 800 et une surface d'activité portée à Modèle:Unité. Le montant total des investissements dans le quartier s'élève à Modèle:Unité d'euros<ref name="PRUCreil"/>.

En juin 2007, un contrat urbain de cohésion social, succédant aux contrats de ville, est signé entre la communauté de communes et l'État pour une durée de deux ans et concerne à Creil, cette fois-ci, toujours le quartier Rouher, mais aussi la Cavée de Senlis et le quartier du Moulin-Ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Creil 3.JPG
La tour Carpeaux.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 13 835, alors qu'il était de 13 444 en 2013 et de 13 512 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 92,5 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 15,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 81,4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Creil en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 19,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (21,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Creil en 2018.
Typologie Creil<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 92,5 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,5 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

Parmi les bailleurs sociaux, Oise Habitat possède en 2010 Modèle:Unité situés dans tous les quartiers de la ville, soit 43 % des logements de la ville et 83 % des logements sociaux. On trouve ensuite Le Logement francilien, qui possède Modèle:Unité situés dans le quartier Rouher et l'OPAC de l'Oise, organisme lié au Conseil général de l'Oise, qui possède Modèle:Unité sur le plateau<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies de communication

Réseau routier

L'ancienne route nationale 16, ancienne route royale qui allait de Pierrefitte-sur-Seine à Dunkerque en passant par Amiens, traversait autrefois la ville par le centre-ville et la rue de la République. Désormais numérotée départementale 1016, elle bénéficie d'une rocade à quatre voies qui contourne la ville par l'est. Les D 200 et D 201 permettent pour leur part de contourner la commune par l'ouest. Creil est par ailleurs reliée à l'autoroute A1 par la D 1330 qui passe par Senlis et permet ainsi de rejoindre Paris. Elle est aussi reliée à Beauvais par la D 1016 et la RN 31, elles aussi à quatre voies. Modèle:Article détaillé

Réseau fluvial

Creil possède un port fluvial de commerce sur l'Oise. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oise<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Canalisée à grand gabarit, la rivière permet le passage à Creil de péniches atteignant jusqu'à Modèle:Unité de long pour Modèle:Unité de large et un poids de Modèle:Unité. Creil se trouve ainsi à un peu moins de Modèle:Unité de la confluence avec la Seine par voie fluviale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports en commun

Fichier:Gare de Creil CRW 0816.jpg
Entrée de la gare de Creil.

Modèle:Article détaillé

La gare de Creil constitue un véritable nœud ferroviaire, desservi à la fois par les trains de la ligne D du RER, de la ligne H du réseau Paris-Nord du Transilien, le TER Hauts-de-France et enfin l'Intercités. Ces lignes permettent de rejoindre Paris-Gare du Nord, Pontoise, Compiègne, Amiens, Beauvais, Boulogne-sur-Mer et Saint-Quentin. Cependant, l'essentiel des trajets se fait depuis et vers Paris : par l'Intercités, direct en 25 min, le TER, semi-direct en 32 min ou encore le RER, omnibus en 52 min. Le trajet Paris-Creil a représenté Modèle:Unité en 2006<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Réseau ferré de France a annoncé la création, à l'horizon 2017/2020, de la ligne Roissy - Picardie passant par Creil, qui placera la ville à 20 minutes des gares et aéroports de Roissy-Charles de Gaulle, via des lignes TER et TGV<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de l'agglomération creilloise (CAC), puis, à compter de 2017, la communauté d'agglomération Creil Sud Oise (ACSO) est l'autorité organisatrice de la mobilité du réseau de bus urbains exploité sous le nom de Service de transports de l'agglomération creilloise jusqu'en 2019 par Keolis, puis, à compter de cette date jusqu'en 2026, par RATP Dev, qui doit restructurer le réseau en septembre 2020<ref name="LP23072019">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Celui-ci, avant la gestion par RATP Dev et en juillet 2019, desservait plus de Modèle:Unité habitants au sein des 11 communes du territoire. Il compte 10 lignes de bus, 11 circuits scolaires et du Transport à la demande (TAD)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fin août 2021, le réseau est restructuré sous le nom de AXO destiné à « mailler davantage le territoire », desservir les 11 communes de l'intercommunalité et « s’adapter aux évolutions urbaines », ce qui s'accompagne d'un accroissement de l'offre de transport de 21 % et de l'élargissement des amplitudes de service<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2021, afin de favoriser les mobilités alternatives, l'intercommunalité crée un service de location de vélo électrique pour ses habitants, pour une durée variant d'un mois à un an, avec l'assistance de l’association AU5V, qui gère le Relais vélo pour la remise, l’entretien et la restitution du matériel à la fin de la location<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Toponymie

Le nom de la ville apparaît pour la première fois dans un texte en 656 sous le nom Criolo dans une Vie de saint Éloi, ensuite Crioilum vers 672, puis plus par la suite, sous la forme Credilium en 851. Cretheltense castrum désigne un château dans un texte de 942<ref name="Lambert">Modèle:Ouvrage.</ref> et Credulii vers 1115.

Le second élément -eil s'explique vraisemblablement par le gaulois ialo<ref name="Nègre">Modèle:TGF2, Modèle:P.182, no 2483.</ref> qui est un appellatif ialon, et non pas un suffixe selon Xavier Delamarre, et qui a signifié « lieu défriché, clairière » avant de prendre le sens de « village » (cf. gallois iâl, tir iâl « clairière, espace découvert »)<ref name="Delamarre">Modèle:Ouvrage.</ref>. Généralement, il donne la finale -euil ou -ueil dans le nord de la France, mais exceptionnellement on trouve -eil (voir également *Corbo-ialum > Corbeil<ref name="Delamarre"/>).

L'identification du premier élément s'avère plus problématique. En effet, il faut exclure les formes de 656 et 672 pour identifier dans Creil le nom de personne gaulois Credius<ref name="Nègre"/>. Xavier Delamarre associe également cet anthroponyme à Credus et Credanus, autres noms de personnes attestés, peut-être issus du mot crid(io)- signifiant « cœur » (avec r >ri > re), même racine que le vieil irlandais cride « cœur » et le breton kreiz « centre, milieu »<ref>Xavier Delamarre, Modèle:Op. cit., Modèle:P.129.</ref>. D'autres auteurs, cités par François de Beaurepaire<ref name="Beaurepaire">Modèle:Ouvrage.</ref> y décèlent le mot latin creta > craie (creide Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ce qui est phonétiquement et sémantiquement possible, des falaises de calcaire dur dominent la ville de Creil sur la rive gauche de l'Oise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Cependant, les formes les plus anciennes Criolo et Crioilum contredisent ces interprétations : elles sont semblables à celles de Criel-sur-Mer (Criolium 1059 ; Crioil 1070) et Saint-Germain-du-Crioult (Crioil 1198)<ref name="Nègre"/>,<ref name="Beaurepaire"/>, basées sur un élément non identifié *cri- et les formes ultérieures en Cred- de Creil seraient liées à une latinisation savante suivant un processus bien connu par ailleurs. En fin de compte, seul l'appellatif ialon est identifié avec certitude.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire de la ville

Le site originel de Creil est un ancien gué sur la rivière Oise, au niveau de l'île Saint-Maurice, et en contrebas d'un plateau dominant la vallée.

Les traces archéologiques les plus anciennes à Creil sont situées sur le plateau, en limite de la commune de Saint-Maximin. Une station d'époque néolithique est attestée sur le site de Canneville, où de nombreux outils lithiques ont été retrouvés<ref>Modèle:Article.</ref>. Les archéologues pensent que ce site a servi d'oppidum à l'époque gauloise, dominant la vallée de l'Oise du haut de l'éperon rocheux. Une petite nécropole d'époque de l'âge du bronze final a été mise au jour lors de fouilles réalisées un peu plus au nord, à l'emplacement du parc d'activité Alata, en 1999-2000<ref>Modèle:Article.</ref>.

À l'époque gallo-romaine, la commune est le lieu de passage d'une voie allant de Senlis (Augustomagus) à Beauvais, en passant l'Oise par un gué au niveau de l'écluse actuelle. Un trésor monétaire, datant de 273 environ, a d'ailleurs été retrouvé à cet endroit en 1974. Cette voie traversait un petit vicus, appelé Litanobriga, que plusieurs archéologues situent sur le plateau, à l'entrée de la forêt de la Haute-Pommeraie actuelle<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le château

La première mention de Creil date de 633 environ. À cette date, selon la Vie de saint Éloi, écrite par Dadon de Rouen, le roi mérovingien [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] y reçoit l'hommage du roi breton Judicael.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château de Creil appartient aux seigneurs de Senlis, il est situé sur l'actuelle île Saint-Maurice. Vers 1150, la collégiale Saint-Evremond est fondée à proximité de celui-ci, accueillant des reliques faisant l'objet d'un pèlerinage très suivi.

Louis IX acquiert la seigneurie et les rois de France y résident régulièrement. Charles le Bel y nait en juin 1294<ref>Modèle:Article.</ref>.

La ville au Moyen Âge et à l'époque moderne

Un bourg se développe sur l'extrémité de l'île mais aussi sur la rive gauche de la rivière, autour d'une nouvelle paroisse, Saint-Médard. Ce développement est tel qu'une charte communale est accordée le 23 janvier 1197 par le seigneur Louis de Clermont autorisant les bourgeois de la ville à tenir un conseil de ville. Un hôtel-dieu et une maladrerie sont présentes dans la ville dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La révolte de la Grande Jacquerie est initiée à Saint-Leu-d'Esserent en 1358, juste au sud de la commune. En 1374, Charles V de France intervient pour faire restaurer le marché de la commune puis rachète l'année suivante la seigneurie à Wenceslas, fils de Béatrice de Bourbon et de Jean Roi de Bohême et comte de Luxembourg. Des travaux sont alors lancés pour reconstruire la forteresse. Charles VI de France, atteint de folie, y est envoyé en résidence. La ville subit plusieurs combats de la guerre de Cent Ans et est définitivement reconquise en 1441.

À l'époque moderne, la ville est de nouveau occupée par des troupes armées : en 1567, la ville est prise par les Huguenots, puis à nouveau occupée pendant la Fronde. En 1782, la seigneurie, qui est entrée dans les propriétés des Princes de Condé, est vendue par ceux-ci à Pierre Juéry, un magistrat d'origine roturière. Pendant cette période, l'activité économique de la ville se limite à l'exploitation de la pierre et de la meunerie le long de la rivière.

Les Hospitaliers

En 1730, Germain-Louis Chauvelin, garde des sceaux, ministre d’État et président à mortier au Parlement, voulu réunir sa seigneurie de Villecresnes qui jouxtait la commanderie de Santeny qui appartenait aux Hospitaliers. Il donnait en échange sa terre du Plessis-Pommeraie et son fief de Beaulieu. Jean Philippe d'Orléans, prieur, après consultation du grand maître António Manoel de Vilhena, accepte l'échange à la condition que Chauvelin rajoute deux maisons d'un revenu annuel de Modèle:Nb au lieu dit la Grande-Pinte, hors du faubourg Saint-Antoine. L'échange fut fait par acte notarié le Modèle:Date-<ref>Archives nationales S 5092</ref>,<ref>Mannier (1872) p. 26</ref>. Chauvelin constitua ainsi le marquisat de Grosbois et les Hospitaliers avec le fief de Beaulieu créèrent la commanderie du Plessis à Creil<ref>Mannier (1872) p. 27</ref>.

Le développement industriel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1797 Robert Bray O'Reilly, industriel parisien d'origine irlandaise, crée une manufacture de cristal, rapidement transformée en faïencerie. Construits entre juillet 1797 et 1798, les 17 ateliers sont repris par une autre société en 1801. Cette faïencerie de Creil devient le premier employeur de la ville pour un siècle, employant près de 900 personnes en 1840<ref name="invent">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Nathalie Demilly, Les employés de la manufacture de faïence de Creil, édition des Amis du musée Gallé-Juillet, 2011.</ref>. Elle ferme ses portes en 1895, à la suite de sa fusion avec l'usine de Montereau-Fault-Yonne. En 1810, l'Oise est reliée à l'Escaut par le tout nouveau Canal de Saint-Quentin et des travaux de canalisation de la rivière sont entamés à partir de 1825. Une nouvelle industrialisation se développe alors dans la commune, sous la forme de four à chaux, à plâtre et de tanneries. Les forges de Montataire, créée en 1793, se développent réellement à partir des années 1830.

En 1846, l'industrie est de nouveau relancée par l'arrivée du chemin de fer et la création de la ligne de Paris-Nord à Lille. La ville se trouve ainsi en connexion directe avec les approvisionnements en fer et charbon du nord et de l'est de la France, d'un côté et à proximité immédiate du débouché parisien de l'autre. Cette fois-ci, l'installation de nouveaux établissements se fait sur la rive droite, autour de la nouvelle gare. Plusieurs usines métallurgiques s'y installent, aux limites des communes voisines : on y trouve des tréfileries, clouteries. Des manufactures leur emboîtent le pas : fabriques de coffres forts Fichet, de machines à imprimer Voirin et Marinoni à Montataire, les ateliers de constructions métalliques Daydé et Pillé, ou encore la fonderie d'alliages cuivreux Montupet à Nogent. Une usine d'aluminium fut installée, avec pour directeur Tristan Bernard<ref>Daniel Déquier, Maurienne: la vallée de l'aluminium , p.85, éd. La Fontaine de Siloë, 1992, Modèle:ISBN.</ref>. Les besoins de l'armée lors de la Première Guerre mondiale redonnent un coup de fouet à l'activité de l'agglomération, située idéalement à proximité du front, avec l'installation de la fonderie de zinc Vieille Montagne et l'usine de produits chimiques de Villers-Saint-Paul.

L'industrie se diversifie aussi, toujours au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais de manière plus ponctuelle, dans les domaines de la briqueterie, verrerie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la confection<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le travail du bois<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ou encore l'agroalimentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Des logements pour les ouvriers sont construits sous la forme de cités.
La cité Saint-Médard, la plus ancienne (1866), est construite sur la rive gauche à l'initiative du directeur de la faïencerie et futur maire, Henri Barluet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sont construites aussi mais sur la rive droite, les cités Lucile, Vieille-Montagne (1925) et de la Tonnellerie (fin des années 1920)<ref>Clarisse Lorieux, « Inventorier le patrimoine industriel, pour quoi faire ? L’exemple du patrimoine industriel du Bassin Creillois », in Modèle:Ouvrage.</ref>.

Creil au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les lendemains de la Première Guerre mondiale marquent un tournant politique pour la ville : la SFIO remporte les élections municipales portant Jules Uhry, avocat d'affaires, à la tête de la commune.
Creil est resté depuis un fief socialiste sans interruption.
Uhry mène une politique de modernisation municipale sur le modèle des communes socialistes de la région parisienne avec la création de nombreux services : assainissements, ramassage des ordures, écoles professionnelles, équipements sportifs (piscine, vélodrome) et logements sociaux (cité-jardin sur le rebord du plateau).
Les usines connaissent en parallèle des difficultés économiques lors de la crise des années 1930<ref name="CreilXXesiècle">Modèle:Article.</ref>.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux mouvements de résistance se distinguent dans la commune : l'Organisation civile et militaire et Libération-Nord, d'influence socialiste.
Jean Biondi, maire de la ville et député parmi les 80 ayant refusé les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, anime ce dernier réseau. Il est arrêté en 1942 et relayé par Gabriel Havez.
À partir de 1943, la ville subit de lourds bombardements : Creil sert à la fois de base aérienne pour la Luftwaffe (sur l'actuelle base aérienne) et de nœud ferroviaire essentiel, et est voisine des carrières de Saint-Maximin et de Saint-Leu-d'Esserent qui servent de base aux V1 de l'armée allemande<ref name="CreilXXesiècle"/>.

Après-guerre, les Trente Glorieuses marquent le retour de l'activité dans la commune et l'agglomération en général.
Dans les années 1950, trois entreprises y embauchent plus de Modèle:Nombre :
- Usinor, qui a absorbé les forges de Montataire ;
- Francolor, l'usine de produits chimiques basée à Villers-Saint-Paul ;
- l'usine Brissonneau et Lotz (devenue Chausson par la suite), qui produit des véhicules de marque Renault, Peugeot et Matra.
Pour répondre à cette demande en main d'œuvre, de nouveaux quartiers, sous la forme de grands ensembles, sont construit sur le plateau, et des travailleurs immigrés viennent s'y installer, originaire le plus souvent d'Afrique du nord<ref name="CreilXXesiècle"/>.

À partir de la fin des années 1960, l'industrie métallurgique connaît ses premières difficultés.
Les plus grandes usines voient leurs effectifs fondre ou ferment :
- Vieille Montagne en 1992 ;
- Chausson en 1996.
Ces fermetures s'accompagnent de la montée du chômage, l'augmentation des migrations pendulaires vers Paris et les problèmes sociaux. Le vote en faveur du Front national gagne du terrain<ref name="CreilXXesiècle"/>.
Une politique de la ville, mise en place depuis le début des années 1980, tente de contrecarrer cette évolution.

Politique et administration

Fichier:Hôtel ville Creil 10.jpg
L'entrée de l'hôtel-deVille.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

Elle était de 1793 à 1973 le chef-lieu du canton de Creil, année où la ville est répartie entre les cantons de Creil-Nogent-sur-Oise (qui comprenait les quartiers de la rive droite et les communes de Nogent-sur-Oise et de Villers-Saint-Paul) et de Creil-Sud (qui couvrait tous les quartiers de la rive gauche)<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la ville est depuis 2014 le bureau centralisateur du nouveau canton de Creil, composé uniquement de deux communes avec Verneuil-en-Halatte Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, la ville est répartie entre la troisième circonscription de l'Oise (ancien canton de Creil-Sud) et la septième circonscription de l'Oise. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Creil était le siège de la communauté de l'agglomération creilloise (CAC), créée fin 2001 et qui comptait 4 communes.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, celle-ci a fusionné le Modèle:Date- avec la communauté de communes Pierre - Sud - Oise pour constituer la communauté d'agglomération Creil Sud Oise, dont la ville est désormais le siège.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe La commune de Creil est marquée par un ancrage à gauche et particulièrement socialiste d'après les résultats électoraux. Ainsi, à l'élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal obtient un score de 38,20 % au premier tour contre 22,20 % pour Nicolas Sarkozy alors qu'aucun autre candidat de gauche ne dépasse les 5 % et la candidate socialiste obtient 60,5 % au second tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. On note par contre une différence entre les deux circonscriptions électorales qui se partagent la commune, avec une tendance plus à droite pour les quartiers ouest. Aux élections législatives de 2007, dans la Modèle:3e, le candidat socialiste a obtenu sur la commune, 33,23 % au premier tour et 60,46 % au second tour. Par contre, dans la Modèle:7e, le candidat de l'UMP, élu au premier tour par l'ensemble de la circonscription, obtient 37,12 % des suffrages dans la commune contre 24,12 % pour le candidat socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise<, la liste PS menée par le maire sortant Jean-Claude Villemain Modèle:Incise obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (40,02 %, 28 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant celles menées respectivement par <ref>Ministère de l'Intérieur - Creil</ref> :
- Hicham Boulhamane (DVG, Modèle:Unité, 34,32 %, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Michaël Sertain (UMP, Modèle:Unité, 25,65 %, 5 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 42,70 M des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>, la liste DVG (PS - PCF - G.s - PP - ND) menée par le maire sortant Jean-Claude Villemain Modèle:Incise obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (51,40 %, 30 conseillers municipaux élus dont 15 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Hicham Boulhamane<ref>Modèle:Article.</ref> (DVC (GC - LREM), Modèle:Unité, 34,95 %, 7 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Michaël Sertain<ref>Modèle:Article.</ref> (DVD (LR), 796 voix, 13,65 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France<ref>Modèle:Article.</ref>, 62,55 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

La ville de Creil a obtenu de l'association villes et villages fleuris le label « trois fleurs » en 2013. Elle a notamment pris en compte le réaménagement du parc urbain situé sur l’île Saint-Maurice<ref>Modèle:Lien web.</ref> suivant des principes par un paysagiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>, les classes citoyennes pour une éducation environnementale, ses serres écologiques ou le développement des jardins familiaux et du compostage au pied des immeubles. C’est la treizième commune de l’Oise à obtenir ce label « trois fleurs ».

Politique de développement durable

Modèle:Section à actualiser La ville a mis en place un Agenda 21, lancé le 6 janvier 2011, et a mis en place des éco-ateliers pour réfléchir au développement durable au niveau de la ville et soutient des micro-projets en faveur de l'environnement<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

En 2010, la commune est jumelée avec trois collectivités européennes<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Par ailleurs, la ville entretient, depuis 2008, une relation de coopération décentralisée ou jumelage avec trois entités<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Équipements et services publics

Eau et déchets

La collecte des ordures ménagères dans la ville est effectuée par la Communauté de l'agglomération creilloise. Seuls le verre et le papier font l'objet de collectes par un prestataire au niveau de points d'apport volontaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les ordures ménagères sont traitées par l'usine de valorisation énergétique de Villers-Saint-Paul, gérée par le Syndicat mixte de la vallée de l'Oise (SMVO) qui assure cette mission pour 263 communes de l'est du département et auquel adhère la CAC pour ses communes membres. Une déchèterie, gérée par le SMVO, est présente sur le territoire de la commune, sur le plateau, à proximité de la base aérienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Énergie

Sur le site de la Base aérienne 110 Creil de Creil (Oise), fermée en 2016, est prévue en 2022 la création d'une « ferme photovoltaïque » constituée de Modèle:Unité sur 180 hectares. Cette installation exploitée par l’entreprise Photosol sera l'une l’une des plus importantes en France ainsi que l’une des « dix plus grosses d’Europe ». Sa production est évaluée à Modèle:Unité, soit l'équivalent de ka consommation, hors chauffage, de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>

Enseignement

Modèle:Section à sourcer Creil dépend de l'académie d'Amiens. La circonscription de l'Éducation nationale de Creil couvre toute la commune pour l'enseignement primaire, ainsi que la commune de Verneuil-en-Halatte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville compte :

  • 19 écoles maternelles publiques : Jean-Biondi, Albert-Camus, Joachim-Du Bellay, Berthe-Fouchère, Rosemonde-Gérard, Gournay, Jean-de-La Fontaine, Jean-Macé, Molière, Gérard-de Nerval, Louis-Pergaud, Marcel-Philippe, Jean-Racine, Benjamin-Raspail, Ronsard, George-Sand, Sévigné, Charles-Somasco, Édouard-Vaillant ;
  • 16 écoles élémentaires publiques : Albert-Camus, René-Descartes, Victor-Duruy, Paul-Eluard, Célestin-Freinet, Gournay, Victor-Hugo, Jean-Macé, Louise-Michel, Montaigne, Gérard-de Nerval, Marcel-Philippe, Jacques-Prévert, Rabelais, Charles-Somasco, Édouard-Vaillant.

Quatre établissements publics secondaires sont présents dans la ville :

  • 3 collèges : Jules-Michelet (636 élèves et 47 enseignants) ; Jean-Jacques-Rousseau (618 élèves et 52 enseignants, en Zone d'éducation prioritaire) ; Gabriel-Havez (555 élèves et 57 enseignants, appartenant au Réseau Ambition réussite).
    C'est dans ce dernier établissement que s'est déroulée une des premières « affaires du voile islamique » en France, en septembre 1989 : trois élèves sont exclues de l'établissement par le principal du collège en raison du port du voile dans l'établissement. Elles sont réintégrées en octobre de la même année, puis exclues définitivement par la suite.
  • Un lycée : le lycée polyvalent Jules-Uhry<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à la fois d'enseignement général, technologique (1150 élèves et 141 enseignants) et professionnel (281 élèves et 24 enseignants). Le lycée propose des bacs professionnels et technologiques dans le domaine de la santé. Il propose par ailleurs six BTS dans le domaine du commerce, de la gestion et de l'économie sociale familiale. Le lycée a noué un partenariat avec l'Institut d'études politiques de Paris par une Convention éducation prioritaire.
    L'ancien lycée technique Gournay, qui a formé des élèves pendant une cinquantaine d'années, a été fermé, et son site est destiné à devenir un éco-quartier comprenant une offre de logements diversifiés, des voies de circulation douces et des équipements publics à » haute valeur environnementale »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La ville bénéficie de la présence d'un établissement d'enseignement supérieur : l'Institut universitaire de technologie de l'Oise, partagé avec le site de Beauvais, antenne de l'université de Picardie. Cet établissement propose des diplômes universitaires de technologie et des licences professionnelles dans les domaines de la gestion, du commerce et de la logistique. Ce petit pôle universitaire dispose de très peu d'équipements, et n'a par exemple pas d'antenne du CROUS, si ce n'est une résidence universitaire de 97 chambres située en centre-ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

La ville bénéficie alors de deux principaux établissements de santé :

  • un hôpital public : centre hospitalier Laennec, créé en 1978 : il comprend 444 lits pour un budget de 107 millions d'Euros en 2007<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, c'est une entité du Groupe Hospitalier Public du Sud de l’Oise (GHPSO).
    La maternité ferme fin 2018<ref>Modèle:Article.</ref>
  • une clinique privée : la Clinique Médico-Chirurgicale, alors en cours de fusion avec les cliniques des Jockeys à Chantilly et Saint-Joseph de Senlis pour constituer l'Hôpital privé de Chantilly<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On trouve par ailleurs 3 foyers-logements pour personnes âgées et un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes sur le territoire de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

Fichier:Creil (60), musée Gallé-Juillet, vu depuis le sud-ouest.jpg
Musée Gallé-Juillet (à dr.), depuis le sud-ouest.

Modèle:Section à actualiser « La Faïencerie » est le centre culturel de la ville, installé dans un bâtiment contemporain construit au début des années 1990 à l'emplacement de l'ancienne manufacture de faïence. C'est une scène conventionnée au statut d'association loi 1901. Elle propose une programmation de spectacle vivant adulte et jeune public, du cinéma (classé art et essai), des ateliers théâtre. Elle propose aussi une programmation hors-les-murs dans différents lieux de l'agglomération et des environs appelée « Escales nomades »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La médiathèque Antoine Chanut, intégrée dans le bâtiment de la Faïencerie mais indépendante dans la gestion, met à disposition 142 000 documents (livres, CD, revues, DVD) à 6 500 lecteurs inscrits. Cette offre est complétée par deux annexes situées sur le plateau : la bibliothèque du quartier du Moulin et la bibliothèque du quartier du Rouher<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Musée Gallé-Juillet, labellisé Musée de France : Auguste et Berthe Gallé, sans descendance à la suite du décès aux combats de leur fils unique Maurice, lors de la bataille de Bouchavesnes en septembre 1916 durant la Grande Guerre, font don en 1930 de leur maison et de toute ce qu'elle contient à la municipalité pour en faire un musée, charge à elle d'en conserver l'aspect. Les salles du musée conservent donc encore la décoration et l'ameublement d'une maison bourgeoise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le musée présente par ailleurs une collection de faïence de Creil-Montereau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis octobre 2010, cette collection est exposée dans la « maison de la Faïence », située en face du musée.

L'atelier des beaux-arts « Espace Matisse », situé dans le quartier du Moulin est un lieu de pratique d'arts plastiques et d'expositions de plasticiens régionaux. Une quinzaine de disciplines y sont enseignées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La « Grange à musique » est une scène de musiques actuelles située sur le plateau de Creil. Créée en 1985 et rénovée en 2009, elle est à la fois un lieu de diffusion de musiques actuelles (rock, hip-hop, musiques électronique, reggae, world, chanson) et de soutien à la pratique amateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune compte enfin un conservatoire à rayonnement communal de musique et de danse qui accueille 400 élèves à l'aide 21 professeurs, situé aussi sur l'île Saint-Maurice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Justice, sécurité, secours et défense

La ville, confrontée à de mauvais indicateurs en matière de sécurité, a signé en janvier 2022 un contrat de sécurité intégrée avec l'État qui permettra d'affecter à la circonscription de sécurité publique (CSP) de Creil 196 postes de policiers. La ville s'est engagée à embaucher dix policiers municipaux supplémentaires, ainsi que six éducateurs et six médiateurs afin de « remobiliser les jeunes qui ont le plus décroché des institutions »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Base aérienne 110

Fichier:LFPC Creil.jpg
Vue de la base aérienne.

La base aérienne 110 Guy Fanneau de La Horie de Creil est située sur le plateau, en limite est de la commune.

L'aérodrome, qui existe depuis 1910, sert de base de décollage pour des avions d'observation pendant la Première Guerre mondiale. Il se développe véritablement lors de la Seconde Guerre mondiale, avec l'installation de la Luftwaffe qui fait construire deux pistes de décollage en béton pour ses bombardiers puis ses chasseurs. Le site est réutilisé par l'United States Air Force entre 1944 et 1945<ref name="HistoriqueBase110">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1947, la base, qui a perdu son rôle militaire, est utilisée par l'Institut géographique national pour y installer son service des activités aériennes chargé des prises de vues. L'IGN est toujours présente sur place avec 71 agents dont 13 agents détachés auprès de l'Établissement géographique inter-armées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1950, on décide d'installer une base aérienne militaire sur le site de Creil : les travaux durent jusqu'en 1959. En 1954, la Modèle:10e est recréée et installée à Creil. Elle est dissoute en 1985. L'activité de la base est alors interrompue.

L'activité reprend en 1990 avec l'installation d'un pôle interarmées de renseignement, comprenant notamment des services de la Direction du Renseignement militaire : ces services sont regroupés au sein du Centre militaire d’observation par satellites. La base accueille par ailleurs deux escadrons de transport<ref name="HistoriqueBase110"/>. 2700 soldats ainsi sont basés à Creil, dirigés par un général de brigade. L'activité aérienne cesse en 2016 et les deux escadrons de transport transférés à la base aérienne 105 Évreux-Fauville<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 2021, sont regroupés sur l'emprise de Creil de nombreux services du renseignement militaire français, et notamment son centre de formation, avec le CFIAR, l'école interarmées du renseignement, et l’EFR, l’Escadron de formation au renseignement<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

La base accueille régulièrement des jeunes de Creil ou de l'agglomération dans le cadre de stages de découvertes ou professionnels.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 47,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 15,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,25 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à actualiser Plusieurs manifestations se déroulent chaque année dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • mars : festival « Près de chez vous, des artistes », festival des pratiques artistiques amateurs créé en 2003 organisé par la maison des associations ;
  • fin mars : « Festival de poésie », festival créé en 2012 organisé par la Ville aux livres, il se déroule dans l'espace de la Faïencerie ;
  • avril : la Convention Manga, journée d'animation autour du thème du manga, créé en 2008 ;
  • début juin : les « Rencontres de danse hip-hop » à la Faïencerie, festival créé en 2004 regroupant des groupes amateurs venus de tout le département de l'Oise ;
  • juin : fête des associations, sur l'île Saint-Maurice ; le Mix Up Festival, sur l'île Saint-Maurice ;
  • juillet/août : Creil-Bords de l'Oise, animations estivales sur l’Île saint Maurice ;
  • début novembre : foire aux Marrons, foire commerciale de la ville qui aurait été créée en 1211<ref>Modèle:Article.</ref> ;
  • Modèle:3e de novembre : Salon du livre et de la bande-dessinée, créé en 1987 et organisé par la Ville aux livres il se déroule chaque année dans l'espace de la Faïencerie ;
  • Modèle:3e weekend de décembre : Traversée de l'Oise.

Sports

Modèle:Section à sourcer

  • Salles omnisports : Camus ; Salengro (et stade vélodrome) ; Descartes ; Gérard-de Nerval,
  • Plaine de jeux : Bois Saint-Romain ; Champ de Mars,
  • Piscine municipale

Cultes

Modèle:Section à actualiser Plusieurs religions possèdent un lieu de culte dans la commune :

Économie

Niveaux de vie, niveaux de revenus

Modèle:Section à actualiser Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de Modèle:Euro, ce qui place Creil au 30 487e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon le Journal du Net, Creil est, en 2010, la huitième ville de plus de Modèle:Nombre la plus pauvre de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, <ref>Modèle:Article.</ref>, avec un revenu fiscal de référence moyen de Modèle:Euro et 3434 chômeurs de catégories A, B et C au 31 décembre 2009, ainsi qu'une population active de Modèle:Nombre en 2006. Les fermetures des usines Chausson, filiale de Peugeot et Renault ou de Vieille Montagne, ont fait flamber le taux de chômage et réduit le revenu de nombreux creillois<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Modèle:Section à actualiser La commune compte 15 511 actifs soit 68,6 % de la population âgée entre 15 et 64 ans, 46 % de la population totale. Le taux de chômage au sens du recensement est de 20 % en 2006. Il touche essentiellement les 15-24 ans, à plus de 35 % pour les femmes et plus de 25 % chez les hommes. Parmi les actifs ayant un emploi, 28,5 % travaille en dehors de la Picardie, c'est-à-dire essentiellement en Île-de-France, dans la région de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle et de Paris<ref name="2009_www.statistiques-locales.insee.fr" />. En 2015, le taux de chômage des 15 à 64 ans atteint les 25,3%<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On compte Modèle:Nombre dans la commune, à 94 % des emplois salariés. 89,3 % de ces emplois sont dans le secteur du tertiaire et seulement 6,8 % dans le domaine secondaire<ref name="2009_www.statistiques-locales.insee.fr" />. Les principaux employeurs sont situés dans le secteur public. Il s'agit pour les cinq premiers du centre hospitalier, de la SNCF, de la commune elle-même, de la CPAM puis de la Poste. Aucun employeur industriel ne se trouve dans les 10 premiers, dans une commune ayant eu longtemps une prépondérance dans le secteur secondaire<ref name="CantonCreil">Modèle:Lien web.</ref>.

Des actions de développement de l’emploi sont mises en place dans le cadre notamment d’un plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE). Creil appartient à la zone d'emploi du Sud-Oise, le bassin d'emploi le plus grand de Picardie avec celui d'Amiens<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entreprises et commerces

Modèle:Section à actualiser On dénombre dans la commune Modèle:Nombre en 2008, dont 387 commerces<ref name="2009_www.statistiques-locales.insee.fr" />.

Les principales zones d'activité à Creil sont au nombre de quatre<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Les Marches de l'Oise : zone franche urbaine (au même titre que le quartier Rouher) de Modèle:Unité située entre Creil et Montataire sur la rive gauche, le long de la ligne de chemin de fer. Elle correspond à un ancien site industriel ayant fait l'objet d'une reconversion. Elle accueille actuellement 88 entreprises pour Modèle:Nombre dans les domaines industriel et tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le parc technologique Alata : zone de type "technopôle" de Modèle:Unité située sur le plateau, à cheval sur la commune de Verneuil-en-Halatte et spécialisée dans les activités de recherche et de technologie. En périphérie immédiate se trouve le site de l'Institut géographique national.
  • La zone d'aménagement économique et tertiaire du Bois Saint-Romain (ZAET) : zone d'environ Modèle:Unité comprenant une centaine d’entreprises artisanales, industrielles et de services, situé en limite du centre commercial de Saint-Maximin.
  • Le domaine de la Justice : site de Modèle:Unité accueillant actuellement 12 entreprises spécialisées dans les activités artisanales, industrielles non polluantes et des services aux entreprises.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Creil compte trois monuments historiques sur son territoire communal :

Fichier:Creil Schloss.png
Le château, vers 1576.
  • Vestiges du château et la maison Gallé-Juillet, sur l'île Saint-Maurice, allée du Musée (classés en 1923)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :
    Le château royal de Creil est mentionné dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quand il est détruit par les Normands. Il n'est reconstruit que sous Charles V, vers 1374. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi Louis XI profite souvent de ce château, notamment lors de ses campagnes en Picardie<ref name="louisxi" />.
    Propriété du prince Louis V Joseph de Bourbon-Condé à la fin de l'Ancien Régime, le château est vendu en 1784 et presque totalement démoli. On peut encore en voir les bases de plusieurs tours rondes, les fondations ainsi que des caves au rez-de-chaussée de la maison Gallé-Juillet, construite sur les vestiges vers 1790.
    La commune souhaite restaurer l'aile nord du château, et a lancé une campagne de financement participatif fin 2019 afin de financer « le décaissement de la salle médiévale qui est actuellement cloisonnée et dont la taille initiale a été réduite », de manière à y accueillir des expositions ou des événements.consacrés au patrimoine local<ref>Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Église Saint-Médard, place Saint-Médard (classée en 1920)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :
    Elle comprend des éléments allant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont le clocher.
    L'église présente un plan particulièrement étrange, dont les contours se rapprochent de la forme d'un triangle irrégulier. Cette forme provient de nombreux remaniements, dont notamment le changement d'orientation au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle quand le croisillon nord du transept est démoli pour être remplacé par le nouveau chœur, délimité au fond par le rempart. D'autre part, une route (d'origine moderne) flanquait l'église le long de la façade sud-est. Ces contraintes font que la travée alors ajoutée n'est en fait qu'une moitié de travée, coupée diagonalement par l'enceinte. L'unique travée du bas-côté est du chœur poursuit cette ligne. À l'ouest, où davantage de place était disponible, est construit une grande chapelle latérale de plan carrée, entre 1490 et 1496, dédiée à sainte Catherine.
    En 1431 ou 1441, la voûte de l'ancien chœur s'effondre et est reconstruite à un niveau inférieur, avec un toit en appentis, lui faisant perdre son aspect de chœur. De la même époque date le porche devant le croisillon sud du transept initial (et donc à l'extrémité nord de la nef depuis le changement d'orientation), et dont le plan est curieusement trapézoïde.
    L'église initiale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et donc orientée classiquement est-ouest et cruciforme, avait un chevet plat, un transept largement saillant de trois travées avec des voûtes de grande portée, une nef et un chœur de deux travées chacun, ainsi que des bas-côtés. La nef et le chœur étaient de longueur à peu près égale.
    Le clocher actuel est érigé à partir de 1521 au sud-ouest de l'église, et mesure Modèle:Unité de haut. Les travaux ayant été interrompus pendant un certain temps, son étage supérieur présente déjà le style de la Renaissance. Quant au portail vers le sud, il ne donne pas accès à l'église, mais seulement au porche<ref>Cf. Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Kiosque ou « Temple d'amour », à l'extrémité nord-est de l'île Saint-Maurice, derrière de la piscine municipale, impasse du Palais (classé en 1925)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> :
    Il s'agit d'une ancienne fabrique de jardin édifiée en 1750 avec le surplus de pierres de la construction du pont de la Boucherie voisin. L'appellation est motivée par les motifs des bas-reliefs qui ornent le pavillon<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.

On peut égalementr signaler :

  • Hôtel de ville, île Saint-Maurice :
    Construit près l'emplacement des ruines de l'ancien château et de la collégiale Saint-Evremond, il a été inauguré le Modèle:Date-<ref name=OT>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.
  • Ancien théâtre, rue Jules-Michelet : Il date de 1882 et comportait sept cents places, ainsi que deux balcons. Devenu cinéma-théâtre en 1926<ref name=OT/>, c'est aujourd'hui une boîte de nuit et salle de spectacles, désaffectée Modèle:C'est-à-dire.
  • Le monument aux morts pacifiste, allée des Anciens-Combattants :
    Sculpture allégorique de la paix intitulée « La paix se révélant à l'humanité », selon l'inscription gravée sur le socle. Avec la statue, la ville de Creil rend hommage à ses enfants morts pour la France, dont les noms figurent sur les plaques en marbre sur les côtés latérales du socle.
  • « Les tufs » , allée des Tufs et rue du Haut-des-Tufs : anciennes maisons troglodytiques creusées dans la roche dont il reste très peu de traces. Les avantages de ces habitations occupées le plus souvent par des familles modestes étaient leur faible coût et le climat agréable, frais en été et pas trop froid en hiver<ref name=OT/>,<ref>Cf. Modèle:Lien web.</ref>.
    Sur l'allée des Tufs, voie piétonne sinueuse, les cavités ont été bouchées. Rue du Haut des Tufs, certaines maisons se poursuivent par des pièces troglodytes, sans se distinguer des maisons ordinaires. D'autres maisons disposent encore de boves à l'arrière du jardin ou de la cour, utilisées comme débarras.
Fichier:Creil (60), clouterie Rivierre, atelier de tréfilerie 4.JPG
L'atelier de tréfilerie de la clouterie.
  • La piscine, sur l'Ile Saint Maurice est la première de l'Oise.
    Inaugurée en 1923, de style Art déco, elle est restaurée en 1956 et fermée en 2010. Elle est de nouveau ouverte au public depuis juin 2013, après trois ans de travaux.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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