Amiens
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Amiens (Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est une commune française, préfecture du département de la Somme en région Hauts-de-France.
Capitale historique de la Picardie, elle est, avec ses Modèle:Unité (au dernier recensement en Modèle:Population de France/dernière année) appelés Amiénois, la principale ville du département, la deuxième de la région après Lille et la vingt-septième de France. Située à l'intérieur du triangle Paris - Londres - Bruxelles, elle est le centre du pôle métropolitain du Grand Amiénois regroupant près de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Première ville de France en nombre d'inscriptions au patrimoine de l'Unesco<ref name="union 510199">Modèle:Lien web.</ref>, Amiens est célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, joyau de l'art gothique et l'une des plus vastes cathédrales du monde<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Surnommée la « petite Venise du Nord » en raison des nombreux canaux qui la traversent et des hortillonnages (ensemble de jardins flottants couvrant Modèle:Nobr), Amiens offre un riche patrimoine et des quartiers pittoresques, témoins d'une histoire bimillénaire. Depuis 1992, le label « Ville d'art et d'histoire » récompense la protection et la mise en valeur de ce patrimoine.
L'image contemporaine de la ville est fortement liée à trois activités qui rayonnent au-delà de ses frontières : son statut de capitale historique de la Picardie, son université comptant plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la vitalité de sa vie culturelle portée par des infrastructures et des manifestations d'envergure nationale. Modèle:Sommaire
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Amiens, chef-lieu historique de la Picardie, est la préfecture de la Somme, un des cinq départements de la région Hauts-de-France.
Située dans la partie nord du Bassin parisien, la ville bénéficie, à l'échelle de l'Europe de l'Ouest, d'une situation géographique privilégiée de par sa proximité avec Paris, Londres et Bruxelles. Au carrefour de grands axes de circulation de niveau européen (A16, A29 et à proximité des autoroutes A1, A2, A26, A28), la ville est également au cœur d'une importante étoile ferroviaire.
À vol d'oiseau, la ville est distante de Modèle:Unité de Paris, de Modèle:Unité de Bruxelles, de Modèle:Unité de Londres, de Modèle:Unité de Francfort<ref name=":Orthodromie"> Modèle:Lien web.</ref>.
À l'échelle nationale, Amiens est située à Modèle:Unité de Lille, à Modèle:Unité de Rouen, à Modèle:Unité de Reims et à Modèle:Unité du Havre<ref name=":Orthodromie" />.
À l'échelle régionale, Amiens est située à Modèle:Unité au nord de Beauvais, à Modèle:Unité au sud d'Arras, à Modèle:Unité à l'ouest de Saint-Quentin, à Modèle:Unité de Compiègne, à Modèle:Unité de Laon et à Modèle:Unité de Calais<ref name=":Orthodromie" />.
Amiens se trouve à Modèle:Unité de l'estuaire de la baie de Somme (Saint-Valery-sur-Somme)<ref name=":Orthodromie" />.
Avec une superficie de Modèle:Unité, Amiens est la troisième commune la plus étendue de la Somme, après Crécy-en-Ponthieu et Hornoy-le-Bourg<ref name=":superf">Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
Amiens est traversée par la Somme, fleuve au cours généralement paisible, sauf lors d'exceptionnelles crues (comme celle du Modèle:Nobr). C'est aussi, à sa périphérie sud-est, près de Camon et Longueau, le confluent avec son affluent principal en rive gauche (au sud), l'Avre. La Selle entre dans le nord-ouest d'Amiens, avec deux bras (dont La Haute Selle) en passant derrière le stade de la Licorne, le parc des expositions Mégacité et l'hippodrome, passe au bout de la promenade de la Hotoie et du zoo d'Amiens, et au droit de la station d'épuration, avant l'île Sainte-Aragone, en face du cimetière de La Madeleine à Amiens.
La ville s'est développée à la faveur d'un rétrécissement naturel du cours du fleuve au niveau des hortillonnages, en raison de l'avancée du rebord du plateau picard à Saint-Pierre (passage à gué). La citadelle amiénoise est construite sur cette butte calcaire et la rue Saint-Pierre constitue un chemin légèrement incliné au sortir de la ville par le nord. Au niveau de ce rétrécissement, un réseau de canaux étroits a permis la construction de ponts et d'édifices dont des filatures au Moyen Âge.
L'importance de son réseau hydrographique est un atout exploité depuis toujours par la ville. Le fleuve a contribué à dessiner l'identité paysagère, urbaine et économique du territoire. C'est autour des quartiers Saint-Leu, Saint-Maurice qui bordent la Somme et de la partie plus administrative et civile de l'actuel centre-ville que la ville s'est développée depuis l'Antiquité.
Le canal de la Somme date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le pont au pied de la citadelle a été construit après la Seconde Guerre mondiale.
Climat
Amiens possède un climat océanique typique du nord de la France, avec des hivers relativement doux, des étés frais, et des précipitations bien réparties toute l'année. La ville, comme toute autre ville assez grande, possède un îlot urbain conséquent favorisant des températures minimales plus élevées.
Urbanisme
Typologie
Amiens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle appartient à l'unité urbaine d'Amiens, une agglomération intra-départementale regroupant onze communes<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,6 %), terres arables (26,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,8 %), forêts (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Architecture
L'identité de la ville est fortement marquée par la spécificité de son parc de logements constitué dans une large proportion de maisons individuelles mitoyennes, simples ou bourgeoises : les « amiénoises ». Ces maisons traditionnelles des faubourgs, en brique et à étage(s), sont intrinsèquement liées à l'extension de la ville pendant et après la révolution industrielle.
L'amiénoise simple comprend une fenêtre au rez-de-chaussée et un étage, avec combles et cave. Elle est construite sur une parcelle de quelques mètres de large mais est en revanche très profonde, et pourvue d'un jardin, formant des cœurs d'îlots verts et des quartiers peu denses. L'amiénoise double compte deux fenêtres à chaque niveau. Les grandes amiénoises et maisons bourgeoises s'élèvent sur au moins deux étages desservant de vastes pièces. Elles peuvent disposer d'une porte cochère ouvrant sur une cour intérieure pavée<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Les bâtiments officiels ou hôtels particuliers utilisent régulièrement des façades en brique sur un socle en grès, agrémentées de pierre pour les encadrements de fenêtres et de portes.
Le quartier des Chanoines présente des façades exclusivement en pierre.
Dans les quartiers historiques comme le quartier Saint-Leu, les façades utilisent largement le bois, en colombages ou en bardage, et le torchis.
Quartiers
Modèle:Article détaillé Modèle:Référence nécessaire. Les quartiers les plus anciens portent généralement le nom de l'église autour de laquelle ils sont implantés. Dans les évolutions plus récentes, avec l'intégration de villages ou des faubourgs, ce sont ces derniers qui ont donné leur nom aux quartiers. Ils se structurent sur les axes majeurs que sont les boulevards dits intérieurs et extérieurs, en cercles concentriques, et les bras du fleuve.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 75 574, alors qu'il était de 70 800 en 2014 et de 67 420 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.
Parmi ces logements, 88,5 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 35 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 63,9 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Amiens en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,5 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 31,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,2 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.
Typologie | Amiens<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> | France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref> |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 88,5 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,5 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9 | 8,5 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Amiens est un nœud d'axes de communications entre l'Île-de-France et le Nord de la France, la Normandie et le Benelux, la France et le Royaume-Uni.
Située à équidistance des aires urbaines de Paris et de Lille, la ville dispose de bonnes conditions de desserte et d'accessibilité autoroutières (A16, A29 et proximité A1, A2, A26, A28). Elle est également au cœur d'une importante étoile ferroviaire et proche de la gare de TGV Haute-Picardie (Modèle:Unité<ref name=":Orthodromie" />). Sa proximité avec l'Île-de-France lui permet un accès rapide au principal aéroport du pays, l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle (Modèle:Unité<ref name=":Orthodromie" />). Les deux principaux aéroports régionaux, l'aéroport de Paris-Beauvais (Modèle:10e) et l'aéroport de Lille-Lesquin (Modèle:14e) se situent respectivement à Modèle:Unité<ref name=":Orthodromie" /> d'Amiens.
En 2024, la création de la ligne Roissy - Picardie permettra de relier la gare d'Amiens à la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV (Modèle:Nobr) qui compte parmi les principaux pôles d'échanges et plates-formes multimodales européens. Des allers-retours quotidiens TGV Amiens-Strasbourg et Amiens-Marseille seront proposés.
Par le train, Amiens se situe actuellement à : Modèle:Colonnes
Voies routières
Modèle:Article détaillé Dès l'Antiquité, Amiens est un carrefour de routes importantes. À la fin du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, Samarobriva (Amiens) contrôle le passage d'une des quatre principales voies romaines, la Via Agrippa de l'Océan reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer).
La ville contemporaine est desservie par les autoroutes A16 et A29. Elle se trouve également à proximité des autoroutes A1, A2, A26, A28.
L'A16, l'A29, la RN 1 et la RN 25 forment une ceinture périphérique autour de la ville que la population appelle la rocade d'Amiens. Deux viaducs, le viaduc Jules-Verne et le viaduc de l'Avre, permettent ce contournement complet d'Amiens par autoroutes et voies express.
Amiens est actuellement desservie par : Modèle:Colonnes
Stationnement
Selon le plan de déplacements urbains (PDU) approuvé le Modèle:Date- pour la période 2013–2023, l'offre en stationnement est jugée abondante à Amiens<ref name="PDU">Modèle:Lien web.</ref>. Bien qu'importante, la demande en stationnement est inférieure à l'offre (les réserves de capacité étant toujours de 20 % au minimum : si la voirie est parfois saturée, le taux d'occupation des parkings souterrains reste globalement inférieur à 100 %)<ref name="PDU" />.
En 2013, la ville comptabilise environ Modèle:Unité de stationnement public, dont 8 400 dans le centre-ville et dans sa proximité immédiate, où 70 % des places sont payantes<ref name="PDU" />.
- Modèle:Unité sur voirie (1 950 dans l'hypercentre, dont Modèle:Unité)
- Modèle:Unité en parking souterrain (Modèle:Nobr nouvelles places sont programmées dans le cadre du projet ZAC Gare La Vallée)
Les parkings souterrains en centre-ville sont organisés ainsi :
Nom | Accessible par | À proximité de | Nombre de places |
---|---|---|---|
Halles | Rue du Général-Leclerc | Centre commercial des Halles, beffroi | Modèle:Nobr |
Centrum | Rue Frédéric-Petit | Coliseum | Modèle:Nobr |
Hôtel de ville | Rue de Beauvais | Espace piétonnier, hôtel de ville | Modèle:Nobr |
Jacobins | Rue des Jacobins | Espace piétonnier, préfecture | Modèle:Nobr |
Saint-Leu | Rue des Huchers | Facultés de droit science politique et d'économie gestion, cathédrale | Modèle:Nobr |
Trois Cailloux | Rue Robert-de-Luzarches | Espace piétonnier, palais de justice, cathédrale | Modèle:Nobr |
Amiens 2 | Boulevard d'Alsace-Lorraine, rue de la Vallée | Centre commercial Amiens 2, gare routière, gare SNCF | Modèle:Nobr |
Perret | Boulevard de Belfort, rue Vulfran-Warmé | Cinéma, gare SNCF | Modèle:Nobr |
Gare La Vallée | Rue de la Vallée | Gare SNCF, ZAC Gare La Vallée | Modèle:Nobr |
Dès 2007, un dispositif de stationnement résidentiel est déployé dans le quartier Saint-Anne pour faire face à l'encombrement des rues par des voitures-ventouses d'usagers de la gare SNCF. Lors de la campagne pour l'élection municipale de 2008, le stationnement est l'un des thèmes importants de débat<ref>Jacques Trentesaux, « Le difficile pari de Demailly », L'Express, Modèle:Date- [1].</ref>. Un an après le changement de majorité, l'équipe de Gilles Demailly lance une consultation auprès de la population<ref>Delphine Richard, « Le stationnement en huit questions », Le Courrier picard, Modèle:Date- [2].</ref>. À partir de 2011, le stationnement résidentiel est étendu aux quartiers Gare-La-Vallée et Riolan, puis en 2012 aux quartiers Noyon et l'est du secteur Riolan. En 2014, Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont concernées par ce dispositif qui vise à permettre aux résidents du centre-ville de stationner plus près de leur domicile, à favoriser une meilleure rotation des véhicules dans les rues commerçantes et à réduire l'occupation permanente de l'espace public par les voitures-ventouses. En 2016, Saint-Leu est le cinquième quartier à instaurer ce principe de stationnement, avant d'être suivi par le quartier Saint-Germain en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Transport en commun
Transports routiers
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le réseau ancien
Deux lignes de tramway sur Modèle:Unité sont inaugurées en 1887. Elles se croisent place Gambetta, l'une reliant le cimetière de la Madeleine à l'église Saint-Acheul, l'autre allant de l'église Saint-Pierre à l'hippodrome. Électrifié en 1899, le réseau s'allonge avec sept lignes pour Modèle:Unité en 1906. À partir de 1932, Longueau est reliée à Amiens par un service de bus.
Les bombardements allemands de 1940 s'abattent sur le dépôt des tramways de la chaussée Jules-Ferry et y détruisent la totalité du parc de tramways. Seul l'autobus de Longueau en réchappe. Amiens reste donc sans transport. Quelques vieux autobus parisiens sont ensuite utilisés pour un service extrêmement réduit. Ces autobus, ainsi que l'autobus rescapé, sont alors convertis au gaz de ville et pourvus de réservoirs sur le toit recouverts d'un dôme blanchâtre. Le service de transport en commun continue avec ce matériel jusqu'en 1946. Il n'y a alors que deux lignes urbaines : une ligne est - ouest (Saint-Acheul - Montières) et une ligne nord-est - sud-ouest (Beauvillé - route de Rouen). Il est décidé après-guerre de desservir la ville par trolleybus avec une seule ligne d'autobus pour Longueau. Ce programme ne sera réalisé que partiellement (desserte de Saint-Acheul, route de Rouen, La Madeleine et Saint-Pierre).
En 1964, les trolleybus sont abandonnés et le bus devient omniprésent dans les transports amiénois<ref>Jean-Marie Fouré, Amiens, du tram au bus, édition du Moulin-Alidor.</ref>.
Le réseau moderne
Dans les années 1990, le maire Gilles de Robien envisage la création d'un tramway mais le choix d'une circulation de bus en site propre est préférée pour des raisons de rapport coût/fréquentation. La mise en place de voies de bus en site propre débute en 2006. Son successeur, Gilles Demailly, engage une réflexion sur le développement d'un TCSP dans la métropole. À la suite de nombreuses études et concertations, les élus votent le vœu d'un tramway lors du conseil municipal du Modèle:Date-. Le projet est entériné par la métropole le Modèle:Date- et la mise en service d'une première ligne de tramway d'axe nord-sud est officiellement programmée pour 2019<ref>http://amiens.fr/nos_projets/tcsp.html.</ref>. Les élections de 2014 sont une défaite pour la majorité municipale et communautaire porteuse du projet, la nouvelle maire d'Amiens Brigitte Fouré et le nouveau président métropolitain Alain Gest décident de suspendre ce projet, appliquant ainsi une promesse électorale (le tramway fut au cœur des débats durant la campagne des municipales de 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Malgré une annonce de réflexion sur un tram sur pneus (de type TVR)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la nouvelle équipe annonce que l'amélioration des transports en commun se fera prioritairement via le renforcement du réseau de bus. En Modèle:Date-, le conseil communautaire vote le financement d'une étude (la sixième en vingt ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>) portant sur la mise en place d'un réseau de bus à haut niveau de service (BHNS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Acté le Modèle:Date- par le conseil d'agglomération, ce projet appelé « AMETIS 2.0 » prévoit la mise en place de quatre lignes BHNS sur Modèle:Unité, l'achat de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr, la construction d'un nouveau dépôt et de quatre parkings-relais, ainsi que d'importants travaux d'embellissement de l'espace public<ref group="A" name="ametis 2.0">Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux de ce nouveau réseau débutent en Modèle:Date- pour une mise en service prévue le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Aujourd'hui, les transports en commun d'Amiens sont exploités sous le nom Ametis et desservent Amiens Métropole qui en est l'autorité organisatrice et qui délègue l'exploitation du réseau à Keolis Amiens (filiale de Keolis) depuis 2012.
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La place Gambetta : pôle important du réseau de l'ancien tramway d'Amiens dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Tramway passant devant le lycée de jeunes filles, rue des Otages, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Façade de l'ancienne centrale électrique des tramways en 2011.
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Bus du réseau de transports en commun d'Amiens en 2019.
Réseaux cyclables
Amiens développe deux services vélo : Buscyclette et Vélam.
- Buscyclette est un service de location de vélos à la demande né en Modèle:Date-. En 2014, près de Modèle:Unité sont disponibles à la location, essentiellement des vélos de ville mais également des vélos à assistance électrique (VAE), des vélos pliants et des vélos spécifiques (vélos enfants, remorque enfant, VTT, triporteur, tandem, etc.). La durée de location varie d'une demi-journée à un an.
- Vélam est un système de vélos en libre-service (VLS) né le Modèle:Date-, adaptation du système Cyclocity géré par JCDecaux, similaire aux Vélo'v lyonnais et Vélib' parisiens. Vélam met à disposition Modèle:Nobr répartis tous les Modèle:Unité dans le centre d'Amiens et Modèle:Nobr.
En 2012, Amiens Métropole totalise Modèle:Unité d'itinéraires aménagés pour les cyclistes<ref name="PDU" />. Malgré l'élaboration d'un « Plan Vélo » en 1997 qui planifiait l'aménagement de Modèle:Unité de voies aménagées, le maillage du territoire par des pistes cyclables reste incomplet à ce jour.
Le schéma directeur des aménagements cyclables de l'agglomération (SDAC) prévoit de réaliser Modèle:Unité d'aménagements cyclables et d'équiper Modèle:Nobr pour le stationnement des vélos sur une période de dix ans (2014-2024)<ref name="PDU" />. Ce schéma inclut également le déploiement d'équipements de stationnement sur l'ensemble du territoire de la métropole, à proximité des équipements fréquentés par des cyclistes, ainsi que la mise en place de tourne-à-droite cycliste aux feux rouges ou encore l'entretien des aménagements existants.
Transport ferroviaire
Le cœur de l'Modèle:Citation amiénoise<ref>Modèle:Lien web ; ce document est une archive.</ref> est constitué des gares d'Amiens, de Longueau<ref name="bedel">Benoit Delespierre, Longueau, l'autre gare d'Amiens, Courrier picard, Modèle:Date-.</ref>, de Saint-Roch et de Boves. Cette étoile est composée de huit branches permettant d'atteindre Paris-Nord (via Creil), Compiègne (via Montdidier), Lille-Flandres (via Arras et Douai), Calais-Ville (via Abbeville et Boulogne-Ville), Rouen-Rive-Droite (via Abancourt et Serqueux), Laon (via Tergnier). Il existe également une gare affectée uniquement au trafic du fret, la gare de Montières, qui dessert la zone industrielle d'Amiens.
La gare d'Amiens, dite localement gare du Nord, est le centre névralgique de ce réseau de transport. En 2015, elle est la [[Liste des gares françaises accueillant plus d'un million de voyageurs par an|Modèle:18e gare française (hors région parisienne)]] pour le trafic passagers, avec Modèle:Nobr de voyageurs.
Une gare située à Modèle:Unité d'Amiens<ref name=":Orthodromie" />, la gare TGV Haute-Picardie, permet l'accès au réseau TGV. Son caractère isolé lui a valu l'appellation de gare des betteraves au moment de sa construction<ref>Cette expression, qui date d'avant 2004, serait due à un homme politique socialiste de la Haute-Vienne, Jacques Santrot, expression qui avait alors été reprise par un géographe, Jean-François Troin, lequel citait également les gares TGV de Vendôme, Mâcon, ou Le Creusot, cf. Modèle:PDF Analyse de l'impact du TGV-Est sur les agglomérations de Metz, Nancy, Épinal et Thionville, Modèle:P., rapport de phase 2, I.S.I.S. Ingénierie, Modèle:Date-. Consulté le Modèle:Date-.</ref>. De nos jours, elle est desservie par un service de navettes par autocar depuis la gare routière d'Amiens (voisine de la gare ferroviaire).
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Le complexe de la gare et du dépôt à Amiens vue de la Tour Perret.
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Gare du Nord (carte postale ancienne éditée par Caron no 328, oblitérée en 1909).
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Gare Saint-Roch, côté voie ferrée (carte postale oblitérée en 1905).
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Gare Saint-Roch.
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Gare de Longueau.
Transport aérien
Amiens est situé à Modèle:Unité du premier aéroport français, l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. La création, en 2024, d'une ligne ferroviaire reliant Amiens à Roissy doit optimiser la relation entre la capitale picarde et l'aéroport francilien (le Modèle:2e d'Europe et le [[Liste d'aéroports classés selon le nombre de passagers|Modèle:8e]] pour le trafic passagers).
Les deux principaux aéroports régionaux, l'aéroport de Paris-Beauvais (Modèle:10e le plus fréquenté en France) et l'aéroport de Lille-Lesquin (Modèle:14e le plus fréquenté en France) se trouvent respectivement à Modèle:Unité de la ville.
À l'est de la ville, l'agglomération dispose de l'aérodrome d'Amiens-Glisy qui attire une clientèle touristique ainsi qu'une aviation d'affaires et sportive toute l'année. Chaque mois de mai, il accueille un rassemblement aéronautique appelé « Modèle:Unité dans les airs ».
L'aéroport Albert-Picardie se situe à Modèle:Unité au nord-est de la ville. Implanté au cœur du principal site aéronautique du groupe STELIA Aerospace (filiale d'Airbus), il a une vocation principalement industrielle mais développe néanmoins des activités d'aviation d'affaires, sportive et des charters spécialisés.
Projets d'aménagement
Modèle:Section à sourcer Le développement de la ville s'appuie sur plusieurs grands projets urbains, parmi lesquels :
- La ligne Roissy - Picardie :
Ce projet ferroviaire estimé à Modèle:Nobr d'euros doit permettre une desserte TGV directe entre Amiens et Roissy dès 2024. La gare devrait accueillir des circulations régulières de TGV province – province (en direction de Marseille et Strasbourg). Cette nouvelle infrastructure a aussi pour objectif de créer un accès direct en TER à la gare Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV<ref>Modèle:Lien web.</ref> (donc sans avoir à passer par Paris et le Modèle:Nobr). - Le RER Hauts-de-France
Initié par la région Hauts-de-France, ce projet estimé à deux milliards d'euros prévoit la création d'un réseau express régional (sur le modèle du RER parisien) reliant l'agglomération de Lille aux principales villes de la région, notamment Amiens (trois trains par heure)<ref>Modèle:Lien web.</ref> - Quartier Gare-La Vallée
Ce projet a vocation de créer un quartier d'affaires à proximité immédiate de la gare. Doté d'un budget de Modèle:Nobr d'euros, le projet mêle activités tertiaires, commerces et habitat au pied de la gare et de l'hypercentre. Les premiers immeubles ont été inaugurés en 2008. Une deuxième phase d'aménagement est en cours. Sous le contrôle de l'architecte Paul Chemetov, le quartier doit accueillir Modèle:Unité, Modèle:Unité de bureaux et deux parcs urbains créant un lien visible entre le centre-ville, le fleuve et les hortillonnages<ref>ZAC Gare-La-Vallée sur le site d'Amiens Aménagement.</ref>. - Quartier Intercampus
Ce nouveau quartier d'habitat et de services au sud de la ville doit accueillir Modèle:Unité d'ici 2030. Situé à proximité du nouveau campus santé et du CHU d'Amiens, il sera desservi par le futur BHNS. L'écoquartier de Modèle:Nobr doit faire la part belle aux espaces verts et aux jardins (60 % de sa superficie totale ne seront pas bâtis). Il comptera notamment Modèle:Nobr de jardins familiaux<ref>ZAC Intercampus sur le site d'Amiens Aménagement.</ref> mais également Modèle:Unité de bureaux et Modèle:Unité de commerces<ref>Modèle:Lien web.</ref>. - Quartier Paul-Claudel
Ce nouveau quartier d'habitat et de services de Modèle:Nobr est situé à l'entrée Sud de la ville. Pensé comme un petit écoquartier, il doit accueillir Modèle:Unité et Modèle:Unité de surfaces commerciales. Conçu en quatre tranches, il est entré dans son ultime phase d'aménagement en 2013<ref>ZAC Paul Claudel sur le site d'Amiens Aménagement.</ref>. - Quartier Renancourt
Ce nouvel écoquartier doit assurer le développement de la ville à l'ouest. Il est situé sur un belvédère naturel qui jouxte des équipements emblématiques de la ville : le Zénith d'Amiens, le stade de la Licorne et la Mégacité. Ce quartier doit accueillir Modèle:Unité mais aussi de l'hôtellerie, des équipements, des commerces et un éco parc industriel nommé Boréalia vers l'échangeur A16<ref>ZAC Renancourt sur le site d'Amiens Aménagement.</ref>.
Toponymie
Samarobriva, le nom antique
Le nom gallo-romain de la ville est Samarobriva, qui signifie en gaulois « Pont (briva) sur la Somme (Samara) »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le nom d'Amiens
L'appellation actuelle de la ville est issue du nom du peuple gaulois, local, du Nord de la Gaule (Belgique), les Ambiens, qui s'est substitué vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'ancien nom, Samarobriva (la lettre -s finale d'« Amiens » s'explique par l'accusatif pluriel Ambianos, ou bien par l'ablatif-locatif pluriel Ambianis)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Samarobriva était la capitale des Ambiens, peuple celte vivant sur le territoire actuel de la Somme. Ambien dérive du mot celtique Ambo signifiant Gué avec le sens de « ceux qui sont des deux côtés » (de la Somme)<ref>Ugo Janssens, Ces Belges, « les Plus Braves », Histoire de la Belgique gauloise, 2007, Racine, Modèle:P..</ref> en référence à la géographie de leur territoire, ou bien « de part et d'autre » des deux nations comme en témoigne leur historique (voir cette section plus bas). Les Ambiens ont laissé leur nom à la ville d'Amiens ainsi qu'à sa région, le grand Amiénois<ref name="Fichtl-01">S. Fichtl, Les peuples gaulois, éditions Errance, 2012</ref>. Ambo a généré plusieurs toponymes dont celui de Ambon en Bretagne.
Samarobriva est d'origine celtique avec Briv que l'on retrouve en gaélique d'Écosse avec un Brig (pont), que l'on peut rapprocher de Bridge.
Les habitants d'Amiens sont appelés les Amiénois<ref>Modèle:Lien web.</ref> et leur nom jeté est Chés maqueux d'gueugues (« les mangeurs de noix »), en référence à un épisode de l'invasion espagnole (la prise de la ville d'Amiens se serait faite, en 1597, grâce à un sac de noix)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La construction de la citadelle, à partir de 1598 sous l'égide de Jean Errard de Bar-le-Duc en découle. En picard amiénois, Amiens se dit Anmien (prononcer Modèle:MSAPI).
Surnom
Amiens est surnommée « la petite Venise du Nord » en raison de ses nombreux canaux. Ce surnom lui aurait été attribué par Modèle:Noble.
Histoire
Préhistoire
Paléolithique
Les découvertes d'importants gisements préhistoriques à Amiens ont contribué à la naissance de la Préhistoire, science qui s'est imposée dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le territoire possède d'énormes potentialités pour la géologie du Quaternaire et pour l'étude des premiers peuplements en Europe.
L'importance des gisements amiénois ainsi que la qualité des travaux des préhistoriens locaux, comme Victor Commont ou Jacques Boucher de Perthes (considéré comme le fondateur de la Préhistoire), ont apporté une renommée scientifique internationale au territoire. Au même titre que la vallée de la Vézère et de la Dordogne, la vallée de la Somme fait référence pour la Préhistoire et pour l'étude du Paléolithique.
C'est à Amiens que fut ainsi définie l'une des plus anciennes civilisations de l'humanité : l'Acheuléen. En 1853, des « haches taillées » sont recueillies dans les anciennes alluvions de la Somme au niveau du faubourg de Saint-Acheul, à l'est de la ville. Cette découverte passionne les plus imminents spécialistes de l'époque qui se pressent sur le site (Joseph Prestwich, Hugh Falconer, Charles Lyell, John Evans, etc.). En Modèle:Date-, Albert Gaudry y découvre neuf nouvelles « haches taillées » qui attestent, selon lui, la grande antiquité de l'humanité.
Ces découvertes marquent le début de la grande période de Saint-Acheul qui durera plus de Modèle:Nobr. Entre 1860 et 1880, Modèle:Unité sont ainsi recueillis. Dès lors, le site amiénois devient la référence du principal faciès du Paléolithique inférieur et accueille les spécialistes et collectionneurs du monde entier. Ce succès donnera même naissance à un commerce de faux silex taillés.
En 1872, Gabriel de Mortillet, concepteur de la chronologie préhistorique, décide d'appeler Acheuléen la période de la Préhistoire caractérisée par les silex taillés identiques à ceux trouvés dans le quartier Saint-Acheul.
De nos jours, le jardin archéologique de Saint-Acheul est ouvert aux publics<ref>Modèle:Lien web.</ref> et présente un aménagement paysager des anciennes carrières classées au titre des Monuments historiques en 1947<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2007, des fouilles archéologiques, rue du Manège, mettent au jour les toutes premières traces d'occupation humaine dans une nappe alluviale. Les vestiges recueillis lors de cette intervention datent d'environ Modèle:Unité.
En 2014, une Vénus gravettienne datant d'environ Modèle:Unité est mise au jour dans le quartier de Renancourt<ref>Découverte d’une statuette paléolithique à Amiens sur inrap.fr</ref>. La Vénus de Renancourt est la première œuvre de ce genre découverte dans le Nord de la France et l'un des rares témoignages de la présence de l'homme de Cro-Magnon au début du Paléolithique supérieur. Elle est exposée au musée de Picardie.
Mésolithique
En 2006, des fouilles permettent de découvrir des sites mésolithiques<ref group=alpha>Le mésolithique va de Modèle:Nobr notre ère.</ref> sur des positions d'anciennes berges de la Somme et de la Selle<ref>Rapport d'activité 2006 de l’Inrap, Modèle:P..</ref>.
Néolithique
Le Néolithique n'a pas fait l'objet de recherches aussi intensives que le Paléolithique sur le territoire d'Amiens. Cependant, un gisement dans le secteur Montières-Etouvie a livré une abondante industrie néolithique en silex jaune d'excellente facture.
Les briqueteries de Renancourt ont également mis au jour des vestiges attribuables au Néolithique ou au Chalcolithique; en témoigne la hache bipenne naviforme qui est exposée au musée de Picardie.
Protohistoire
Modèle:Article détaillé Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère, le territoire est occupé par un peuple gaulois, les Belges, divisé en plusieurs tribus : les Ambiens occupent les environs d'Amiens jusqu'au littoral. Cette population exploite densément le territoire, avec l'implantation d'un réseau de fermes. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, des oppidums furent fondés localement : L'Étoile, La Chaussée-Tirancourt, Méricourt-sur-Somme, etc.
Les Ambiens frappent des monnaies s'inspirant des statères de Tarente, en Grande Grèce, ce qui tend à prouver la prospérité de cette tribu et ses liens économiques avec la Méditerranée. Le monnayage ambien servit de modèle aux Parisii et aux Bellovaques<ref>Didier Bayard, Jean-Luc Massy, « Amiens romain, Samarobriva, Ambianorum », Amiens, Revue archéologique de Picardie, 1983.</ref>.
De nos jours, le parc de Samara est installé au pied de l'ancien oppidum gaulois de La Chaussée-Tirancourt. Situé à Modèle:Unité d'Amiens, il s'agit d'un parc naturel et archéologique consacré à la Préhistoire, à la Protohistoire et à la période gallo-romaine.
Antiquité
Modèle:Article détaillé Samarobriva (Pont de la Somme en gaulois) est le nom de la ville d'Amiens à l'époque gallo-romaine ; elle est citée pour la première fois dans les Commentaires sur la guerre des Gaules de Jules César. Ce dernier y installe ses quartiers d'hiver au retour d'une expédition en Bretagne insulaire en Modèle:Nobr Quelques années plus tard, la capitale des Ambiens est une grande ville qui contrôle le passage de la Via Agrippa de l'Océan reliantLugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Point de jonction de nombreuses autres voies romaines, Samarobriva tient une place stratégique en matière de commerce et de diffusion de la romanisation.
Au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la cité antique se développe rapidement jusqu'à devenir la plus vaste et la plus peuplée de l'ouest de la Gaule belgique<ref>Didier Bayard, Jean-Luc Massy, « Le développement d'Amiens romain, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècle ap. J.-C. », Revue archéologique de Picardie, 1984, Modèle:P..</ref>. Les fouilles entreprises près de l'hôtel de ville et du palais de justice ont révélé les fondations de monuments construits pour une population supérieure à celle de Lutèce (Paris) et au moins égale à celle de Londinium (Londres) : un forum, des thermes ainsi qu'un amphithéâtre pouvant accueillir environ Modèle:Unité.
Du règne de Claude à celui de Marc Aurèle, Samarobriva connaît une période prospère. Elle constitue un centre d'équipement majeur et voit affluer légionnaires et marchands.
À partir de 235, le renversement de la dynastie des Sévères inaugure une période d'instabilité économique et sociale. La cité subit des raids saxons et francs avant d'être à nouveau envahie par les Francs et les Alamans en 275–276. À la fin du Modèle:S mini-, la ville s'entoure d'un rempart et transforme son amphithéâtre en forteresse afin de se protéger.
Durant le Bas-Empire, la cité fortifiée constitue l'une des principales bases arrière du dispositif romain face aux grandes invasions. L'enceinte protège une superficie de Modèle:Unité<ref>Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - de 54 av. J.-C. à 486 ap. J.-C., Paris, Éd. Errance, 2006, Collection Hespérides, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>, et constitue le noyau pré-urbain de la future ville<ref>Modèle:Atlas des villes et villages fortifiés en France.</ref>.
À la charnière des {{#switch: IV
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}}, Samarobriva prend le nom d'« Ambianorum ». « Ville éminente entre toutes », selon Ammien Marcellin, elle renforce son rôle militaire et devient une ville de garnison.
Vers Modèle:Date-, Martin, un légionnaire romain, partage son manteau avec un pauvre aux portes de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=alpha>La tradition situe cette porte entre la cathédrale et la palais de justice actuel où s'élevait l'abbaye Saint-Martin-aux-Jumeaux.</ref>, avant de se convertir au christianisme. La région est évangélisée à cette période et la tradition chrétienne fait de Firmin, Fuscien, Victoric et Gentien les premiers propagateurs de la foi nouvelle.
En 350, Magnence, un général romain né à Amiens en 303, fait assassiner l'Empereur Modèle:Noble. Le Modèle:Date-, il se fait proclamer Empereur d'Occident. À Rome, ce païen convaincu fait restaurer les croyances anciennes tout en ménageant les autorités de la nouvelle Église chrétienne. Pendant son règne, il fait rebâtir les temples et célèbre avec faste de grands sacrifices nocturnes. Il crée un atelier monétaire dans sa ville natale. Le grand Empire romain vit ses dernières décennies et le pouvoir attise les convoitises ; Magnence est menacé par Modèle:Noble qui le fait battre en retraite. Vaincu à la bataille de Mons Seleucus, il se suicide à Lyon le Modèle:Date-.
En 367, l'Empereur Modèle:Noble s'installe dans la cité afin d'organiser un système de défense maritime (Tractus Armoricanus et Nervicanus) et y proclame Auguste son fils Gratien. En 368, Amiens est le point de départ de l'opération qui vise à rétablir l'ordre romain en Bretagne.
En 383, la ville se rend à Maxime, proclamé empereur par les légions de Bretagne.
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des peuples germaniques mettent à sac la cité ; les Huns l'auraient eux aussi dévastée<ref name="Calonne, p. 62">Albéric de Calonne, Histoire de la ville d'Amiens, tome 1, Modèle:P., Amiens, Piteux Frères, 1899 - réédition, Bruxelles, Éditions culture et civilisation, 1976.</ref>. À partir de 435, les Francs occupent la ville<ref name="ReferenceC">Ronald Hubscher (sous la direction de), Histoire d'Amiens, Toulouse, éditions Privat, 1986 Modèle:ISBN.</ref>. La ville devient la résidence principale de Clodion le Chevelu, plus ancien roi connu de la dynastie des Mérovingiens et arrière-grand-père de Clovis, qui y meurt en 448.
Moyen Âge
Modèle:Article connexe Hormis une mention de Grégoire de Tours évoquant les abords du castrum, une charte de 779 citant Amiens comme l'une des premières places du royaume franc et une autre charte, de 850, attestant d'un ensemble épiscopal composé d'au moins deux églises, seules les données archéologiques permettent d'esquisser la ville durant les six siècles qui suivent la fin de l'époque romaine. Amiens conserve alors le cadre architectural antique : l'enceinte qui ferme la ville, la voirie et quelques édifices civils comme l'amphithéâtre qui devient la principale forteresse. La fouille de la place du marché n'a livré que des fonds de cabane pour l'époque carolingienne. Un récit des années 950 dessine une cité organisée en deux pôles, l'un autour de la turris du comte, l'autre autour de la turris de l'évêque<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 859, la ville est pillée par les Vikings. En 881/882, ces derniers occupent de nouveau la ville et la transforment en une base militaire avant de l'incendier. Lors de la [[Richard Ier de Normandie#Une minorité difficile (942-946)|minorité du duc Modèle:Richard Ier de Normandie]], s'opposant à la mainmise sur la Normandie par le roi de France et la donation de divers fiefs à Arnould de Flandres, l'un de ses fidèles, le Normand Sygtryg, revenu d'Angleterre et d'Irlande avec Hrolf Turtain, leva des flottes pour dévaster les côtes du comté de Flandres et pénétra jusqu'à Beauvais, Amiens et Noyon, afin de soulever les colonies vikings locales contre le comte de Flandres<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La ville est reconstruite et connaît, grâce à la paix retrouvée, un nouvel essor dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Vers 1095, Amiens bénéficie d'une ébauche d'organisation municipale ; la commune est jurée en 1113 et reconnue par le roi<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux {{#switch: XII
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}}, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal », dans Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais ({{#switch: -
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}}) : actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les Modèle:Nobr, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest dans Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, Modèle:5e, Modèle:Nobr romains, 2002, Poitiers, Modèle:ISBN.</ref>. En 1115, Modèle:Noble est présent pour soutenir l'évêque Geoffroy et les habitants contre le comte Enguerrand de Boves qui refuse de reconnaître l'institution communale.
Place essentielle entre l'Île-de-France et le comté de Flandre, la ville est réunie à la couronne par Philippe Auguste en 1185. Ce dernier rencontre et épouse dans la ville Ingeburge de Danemark en 1193. Amiens voit de nouvelles fortifications s'étendre vers le nord et les quartiers industrieux textiles aux multiples moulins se développer. Les traces de ces quartiers sont encore visibles de nos jours dans le quartier Saint-Leu.
En 1218, la foudre détruit les archives de l'évêché et celles du chapitre, et anéantit la cathédrale romane qui avait été reconstruite après les invasions vikings. C'est au cœur de cette cité qui connaît la stabilité politique et la richesse qu'est construite, dès 1220, la plus grande cathédrale gothique du monde.
Au cours des {{#switch: XIII
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}}, Amiens est l'une des principales « villes drapantes » et développe un important commerce de la pastel des teinturiers (appelée waide en picard)<ref>Les fleurs jaunes de la guède étaient groupées en boules appelées coques ou cocaignes ou encore cocagnes, d’où l'origine de l’expression Pays de Cocagne.</ref>. Le bleu d'Amiens fait la fortune de la ville et participe au financement des travaux de la cathédrale. Cette prospérité vaut à Amiens le surnom de « pays de l'or bleu »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cours des {{#switch: XIV
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}}, la ville est le théâtre de grands événements. Le Modèle:Date-, dans la cathédrale encore en construction, Saint Louis rend un arbitrage célèbre en faveur du roi d'Angleterre Modèle:Noble connu sous le nom de Dit d'Amiens. En 1279, le roi de France Modèle:Noble et le roi d'Angleterre Modèle:Noble paraphent le traité d'Amiens qui met fin au conflit entre Capétiens et Plantagenêt. En 1329, dans la cathédrale, le roi d'Angleterre Modèle:Noble prête hommage au roi de France Modèle:Noble. Le Modèle:Date-, Modèle:Noble y épouse Isabeau de Bavière.
La guerre de Cent Ans a de graves répercussions sur le territoire si proche de l'Angleterre. En 1358, la bataille d'Amiens oppose les partisans de Modèle:Noble Modèle:Incise aux troupes de Modèle:Charles V. Non loin de là, les batailles de Crécy (1346) et d'Azincourt (1415) ensanglantent les terres picardes. En 1423, le traité d'Amiens scelle une triple alliance entre le duc de Bedford, Modèle:Noble et Modèle:Noble pour lutter contre Modèle:Noble.
De la fin du {{#switch: au milieu du
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}}, l'économie amiénoise est en difficulté. La guerre entre la France et l'Angleterre met à mal les échanges commerciaux fructueux entre Amiens et les villes d'outre-Manche ; le renforcement des remparts grève les finances et la concurrence de la draperie étrangère provoquent un déclin du commerce.
En 1435, par le traité d'Arras, la ville est cédée à la Bourgogne avant de retourner à la couronne en 1477 sur la volonté de Modèle:Noble. Le souverain réaffirme alors les libertés communales d'Amiens et lui accorde la devise qu'elle conserve toujours : Liliis tenaci vimine jungor (Un lien puissant m'unit au lys).
Dans le dernier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amiens trouve un nouvel élan économique grâce à la sayetterie, une draperie légère. Les marchands amiénois développent un important négoce de tissus avec l'Artois et le Hainaut. Les laines viennent de toute la Picardie et les étoffes se débitent au Portugal, en Suisse, en Italie jusqu'aux Antilles. Le roi autorise deux foires annuelles dans la ville, de sorte que non seulement elle s'accroisse mais également que n'augmente pas la fuite des devises du royaume vers Anvers et Bruges<ref>Lettres patentes de Modèle:Louis XI, Péronne, Modèle:Date- (1476 avant Pâques) [3].</ref>.
Époque moderne
Vers 1520, charmé de la réception qui lui a été faite à Amiens, Modèle:François Ier fait construire le Logis du Roy en vue d'y passer une partie de l'année. Situé en face de l'actuel palais de justice, il demeure l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance dans la ville.
Pendant la Réforme protestante, de nombreux troubles éclatent et des combats ont lieu jusque dans la cathédrale. En 1588, les notables amiénois adhèrent solennellement à la Ligue catholique ; ils ne reconnaissent Modèle:Noble qu'en 1594.
Le Modèle:Date-, les espagnols attaquent les amiénois par surprise : des soldats déguisés en paysans viennent devant les portes des remparts avec des noix et des pommes. Des amiénois affamés ouvrent alors les portes et les espagnols s'emparent de la ville par la ruse. Après les six mois du siège d'Amiens, Modèle:Noble reprend la cité, met fin à ses privilèges et impose la construction d'une vaste citadelle qui pénalisera son développement. Son successeur, Modèle:Noble, séjourne à plusieurs reprises à Amiens pendant la guerre de Trente Ans. En 1636, puis en 1640, accompagné du cardinal de Richelieu, il y installe son quartier général pendant les sièges de Corbie et d'Arras<ref group=alpha>À Amiens, deux tentatives d'assassinat de Richelieu échouèrent par la faiblesse de Gaston d'Orléans qui, mêlé au complot, choisit, le Modèle:Date- de se retirer à Blois.</ref>. À l'issue du conflit, la Picardie est dévastée et la peste sévit. La Paix des Pyrénées repousse la frontière du royaume plus au Nord ; Amiens perd sa place de ville frontalière.
Bien qu'émaillé de guerres et de conflits, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle n'en est pas moins fécond sur le plan littéraire et artistique. La ville voit naître des penseurs et des artistes célèbres en leur temps, comme l'académicien Vincent Voiture, Charles du Fresne du Cange, Nicolas Blasset ou Nicolas Cornet. Le collège d'Amiens jouit d'une belle renommée et les écoles fleurissent.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amiens bénéficie d'une longue période de paix propice à son développement économique. Les édiles amiénois engagent de grands travaux d'urbanisme ; les remparts disparaissent peu à peu pour laisser place à de larges boulevards, une promenade et un plan d'eau sont aménagés à La Hotoie (1746), sept fontaines publiques sont mises en service (1753-1758), le château d'eau est édifié (1755), l'hôtel de ville est doté d'une nouvelle façade (1760), le théâtre municipal est bâti (1780), etc.
Le mouvement des Lumières trouve un écho favorable à Amiens où émerge un intérêt grandissant pour les sciences et la technique. En 1746, Jean-Baptiste Gresset crée l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, une société savante toujours active de nos jours. En 1751, le Jardin du Roy (l'actuel Jardin des plantes d'Amiens) ouvre ses portes et des cours de botanique y sont dispensés. Les productions artistiques et littéraires sont abondantes tout au long du siècle. En 1767, Jean-Jacques Rousseau reçoit un accueil triomphal lors de son passage dans la ville. En 1782, l'amiénois Pierre Choderlos de Laclos signe l'un des chefs-d'œuvre de la littérature française, Les liaisons dangereuses.
C'est à cette époque que l'industrie de la ville prend sa plus grande extension. En 1666, Colbert donne à l'industrie textile d'Amiens des règlements qui vont contribuer à sa croissance et son rayonnement. En 1701, les marchés espagnols et américains s'ouvrent aux produits amiénois.
En 1756, Alexandre Bonvallet fonde sa manufacture dans le faubourg Saint-Maurice et introduit avec succès le gaufrage et l'impression sur étoffe. En 1762, Honoré Matifas introduit à Amiens, la fabrication de velours de coton. Quatre ans plus tard, le titre de manufacture royale est accordé à Jean-Baptiste Morgan pour sa production de velours d'Utrecht et de velours de coton. La ville est alors le centre d'un commerce considérable et produit toutes sortes d'étoffes : serges, indiennes, camelots, baracans, droguets, velours d'Utrecht, etc. Cette production est expédiée dans toute la France, aux Pays-Bas, aux Provinces-Unies, en Allemagne, en Espagne, en Amérique, dans les Antilles françaises, etc. En 1785, l'importation des textiles anglais et la mode nouvelle des cotonnades provoquent un coup de frein économique qui entraîne le chômage de milliers d'amiénois.
Époque contemporaine
La période révolutionnaire, bien qu'émaillée de conflits et d'émeutes frumentaires (1789, 1795), est relativement calme à Amiens. En Modèle:Date-, la commune devient le chef-lieu du département de la Somme.
Les périodes du Consulat et du Premier Empire renforcent la position de la ville. Le Modèle:Date-, le Royaume-Uni et la France signent à l'hôtel de ville la Paix d'Amiens ; ce traité de paix met un point final à la Deuxième Coalition contre la France. En 1803, Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais séjournent à Amiens<ref>Napoléon reçoit à cette occasion les autorités constituées et les sociétés savantes de la ville qu'il émerveille par l'étendue de son érudition en citant l'historien Charles du Cange et le poète Jean-Baptiste Gresset, auteur de Vert-Vert : Modèle:Ouvrage, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. En 1804, la Cour d'appel d'Amiens est créée. En 1806, le Lycée d'Amiens succède à l'École centrale créée pendant la Révolution. La même année, une école pratique de santé est fondée. En 1808, l'Académie d'Amiens est instaurée tandis que des facultés de lettres et de sciences ouvrent leurs portes.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amiens tire profit de la révolution industrielle et conserve une reconnaissance internationale pour sa production textile. Encore fortement marquée par son caractère médiéval, la ville s'étend et se modernise. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, la ville est un perpétuel chantier, préfigurant l'haussmanisation<ref name="ReferenceC"/>. Dans les Modèle:Nobr, les remparts sont démontés totalement pour laisser place à de larges boulevards qui ceinturent le centre-ville. Cette démolition donne notamment naissance au quartier bourgeois d'Henriville. Des rues radiales convergeant vers le centre sont percées de 1830 à 1848. La rue de la République est créée et devient la rue du pouvoir et du savoir avec l'érection de la bibliothèque communale (1826) et l'agrandissement de la préfecture (1838). Les activités industrielles sont repoussées à la périphérie, dans le quartier Saint-Leu et les faubourgs Saint-Maurice et de Hem. L'industrie amiénoise se perfectionne et s'organise autour d'une « Société industrielle », créée en 1836 pour la stimuler et en améliorer la production.
Le chemin de fer est exploité rapidement à Amiens. La première ligne est construite en 1846, avec la première gare dite gare du Nord ; elle permet de relier la ville à Paris<ref group=alpha>Il s'agit de l'actuelle ligne de Paris-Nord à Lille, qui ne passe plus par la gare d'Amiens depuis Modèle:Date-, mois où a été mis en service le raccordement direct à Longueau.</ref>. Une deuxième ligne est ouverte à partir de 1847, vers Boulogne-sur-Mer<ref group=alpha>Il s'agit de l'actuelle ligne de Longueau à Boulogne-Ville.</ref>, avec la gare Saint-Roch. Ce progrès modifie la géographie de la ville, qui tourne désormais le dos au fleuve, à l'instar de l'hôtel de ville qui transfère son entrée de la place au fil, vers l'actuelle rue des Trois-Cailloux.
Le Second Empire est une période de prospérité dans cette ville bonapartiste avec l'expansion de l'industrie et du réseau ferré. En 1867, les lignes Amiens-Laon et Amiens-Rouen sont mises en service. La ville connaît une forte croissance démographique en passant de Modèle:Unité entre 1851 et 1872. De 1855 à 1867 est construit l'actuel musée de Picardie. C'est le premier bâtiment spécialement construit en France pour être un musée.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, la Somme est envahie par les Prussiens, on se bat pour Amiens qui est finalement occupée.
Les Modèle:Nobr voient l'émergence du courant républicain, incarné localement par Jules Barni, Frédéric Petit et surtout René Goblet qui devient le chef du gouvernement français en 1886.
En 1872, l'écrivain Jules Verne s'installe à Amiens. Impliqué dans la vie publique et politique locale, il devient conseiller municipal en 1888. Il est l'un des initiateurs du cirque municipal, inauguré en 1889. Décédé en 1905 à son domicile, il est inhumé au cimetière de La Madeleine.
En 1891 est créé le réseau de l'ancien tramway d'Amiens, tout d'abord en traction hippomobile puis en traction électrique à compter de 1899. Ce réseau fonctionne jusqu'aux destructions de la bataille de France en 1940.
À la fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'essor industriel de la « capitale française du velours » attire une population venue des campagnes. La Société Industrielle fait construire un lotissement, avec lavoir, école et église entre la gare Saint-Roch et le Boulevard du Port pour affermir l'alliance de la main-d'œuvre et du capital entre 1869 et 1879. La famille Cosserat fait construire des maisons route d'Abbeville pour loger les ouvriers de leurs usines textile.
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Vue de la cathédrale depuis le Beffroi en 1895.
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Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le chemin de fer occupe l'emplacement des anciens remparts de Philippe Auguste.
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Médaille de la ville avec son blason, Modèle:Unité, signée Dantzell 1862.
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Tramway devant la Halle aux blés, dans les toutes premières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Depuis 1900
De la Belle Époque à la Première Guerre mondiale
Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Amiens est la dixième ville française la plus peuplée<ref>Collectif, Amiens Ville d’Art et d’Histoire – le guide. « De la Belle Époque à la Première Guerre mondiale (1900-1918) », éditions du patrimoine, centre des monuments nationaux, 2007, Modèle:P..</ref>. Devant la nécessité de loger les nouveaux arrivants, la ville enrichit son patrimoine et valorise particulièrement son centre. Amiens s'étend d'abord vers le Sud puis au Nord en préservant des traces de son passé avec un plan conservant l'empreinte des enceintes successives. C'est durant cette période que de nombreuses maisons dites « amiénoises » sont construites. Elles participent, encore de nos jours, à l'identité de la ville.
Les Nouvelles Galeries ouvrent en 1895 rue des Trois-Cailloux et concurrencent le petit commerce. En 1902, l'enseigne amiénoise de prêt-à-porter Devred 1902 installe son premier magasin dans cette rue commerçante emblématique.
Le Modèle:Date-, la CGT tient un congrès historique qui adopte la Charte d'Amiens, acte constitutif du syndicalisme français affirmant son indépendance vis-à-vis des partis politiques.
La capitale picarde est alors une cité animée, riche d'activités sportives et culturelles. En 1906, l'exposition internationale que la ville organise accueille Modèle:Nobr de visiteurs<ref>Benoît Delespierre, « Lorsqu'Amiens accueillait son « village sénégalais », Le Courrier picard du Modèle:Date-.</ref>. En 1913, Modèle:Unité assistent au Grand Prix automobile de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une grande activité intellectuelle règne dans la ville avec plusieurs sociétés savantes influentes, une presse variée et un théâtre renommé. Les fêtes traditionnelles, populaires ou aristocratiques sont nombreuses.
En 1913, la ville compte Modèle:Nobr de confection. Les quartiers Saint-Leu, Saint-Pierre ainsi que le faubourg de Hem, où prédomine l'industrie textile, contrastent avec la prospérité du centre-ville et de la ville haute en concentrant la pauvreté et les logements insalubres.
Avec la déclaration de guerre de 1914, Amiens, que le déterminisme géographique place en position de protéger Paris, subit de plein fouet les affres de la guerre.
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La rue des Trois-Cailloux vers 1907.
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Autre vue de la rue des Trois-Cailloux, quelques années après.
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Un concert au kiosque Montplaisir vers 1908.
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La rue des Tanneurs.
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La rue Saint-Leu.
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Plaque de la charte d'Amiens à l'entrée de l'école primaire « Noyon », rue Rigollot.
La Première Guerre mondiale
Modèle:Article détaillé Plus grande ville à l'arrière du front de l'Ouest, Amiens tient une place stratégique tout au long de la Première Guerre mondiale. Occupée quelques jours par l'armée allemande en 1914, la capitale de la Somme passe de Modèle:Unité à l'entrée en guerre à 110 000 pendant le conflit en raison de la présence des troupes alliées.
Entre 1914 et 1918, la ville accueille des combattants du monde entier : Français, Britanniques, Australiens, Néo-Zélandais, Canadiens, Sud-Africains, Indiens, Chinois… La vie y est intense et les activités nombreuses : industrielles dans les usines de guerre, sanitaires avec les hôpitaux, médiatique avec la réalisation de journaux en langue anglaise, sportive avec l'essor du football au contact des troupes anglo-saxonnes, divertissantes pour les soldats en permission.
La ville traverse des moments difficiles avec l'accueil des réfugiés belges et français, les évacuations de populations, les restrictions et les privations (gaz, charbon, pain, etc.). Face aux bombardements réguliers, la municipalité met en place la protection des monuments historiques dès 1915. La même année, le camouflage moderne est inventé à Amiens ; un atelier de Modèle:Nobr est chargé de fabriquer des leurres pour tromper l'aviation ennemie (arbres ou vaches factices, faux chars, fermes fictives, etc.).
En 1916, à l'est d'Amiens, se déroule la Bataille de la Somme, l'affrontement le plus sanglant de la Grande Guerre avec Modèle:Nobr de victimes. La mémoire collective garde un souvenir profond de cet événement qui reste le plus meurtrier de l'histoire britannique ; une journée de commémoration se tient sur les principaux lieux de mémoire du Commonwealth dans la Somme tous les Modèle:1er. La Journée de l'ANZAC est célébré chaque Modèle:Date- à Amiens et dans d'autres communes du département.
Durant le conflit, la cathédrale Notre-Dame sert de point de ralliement aux soldats en quête de recueillement et de paix. Expédiées depuis Amiens, les lettres à leurs familles sont souvent accompagnées de photos ou de cartes postales. Les images de cathédrale d'Amiens et de son Ange Pleureur sont ainsi envoyées dans le monde entier, à des millions d'exemplaires.
Fin Modèle:Date-, une vague de bombardements intense détruit la gare du Nord, les Nouvelles Galeries et la Halle aux blés. Elle entraîne l'évacuation de la population ; la municipalité se réfugie alors à Neufchâtel-en-Bray.
En Modèle:Date-, les Allemands lancent l'opération Michael, qui est stoppée par la brigade de cavalerie canadienne (Lord Strathcona's Horse - Royal Canadians) le Modèle:Date- à Villers-Bretonneux et Moreuil. En août, le corps expéditionnaire britannique du maréchal Douglas Haig dirige la bataille d'Amiens. L'attaque est destinée à libérer une large partie de la ligne de chemin de fer entre Paris et Amiens.
À la fin du conflit, le bilan des victimes civiles est de Modèle:Nobr et Modèle:Nobr, celui des dégâts matériels est de Modèle:Nobr complètement détruits et près de Modèle:Unité, auxquels s'ajoutent les pillages<ref>Albert Chatelle, Amiens pendant la guerre 1914-1918.</ref>.
En 1919, Amiens est décorée de la Croix de guerre 1914 – 1918. La même année, un plan de reconstruction est engagé par Louis Duthoit. En 1924, l'État rejette la demande de dommages de guerre formulée par la municipalité. Une reconstruction moins ambitieuse débute en 1925, dont témoignent quelques façades Art déco.
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Vue générale d'Amiens en Modèle:Nobr durant l'opération Michael.
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Ruines de la maison Deberny (face au palais de justice).
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Soldats britanniques dans les tranchées le Modèle:Date.
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Le 8 août 1918, toile de William Longstaff présentant une scène de la bataille d'Amiens.
La Seconde Guerre mondiale
Modèle:Article connexe Alors que la reconstruction du centre-ville, déjà fortement touché lors du premier conflit mondial, n'est pas terminée, la ville est à nouveau sinistrée par les nombreux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en 1940, en particulier au début de juin, lors de la bataille d'Amiens : le Modèle:Date-, la [[1re Panzerdivision|Modèle:1re Panzerdivision]] est aux abords de la ville. Les Allemands pénètrent progressivement dans la cité et deux autres divisions blindées apportent leur appui à l'offensive. Les unités françaises et britanniques résistent, installées dans des positions au sud d'Amiens, et tirent au canon sur la ville le Modèle:Date-. Une dernière offensive des blindés allemands en supériorité numérique, engagée du Modèle:Date- au Modèle:Date-, vient à bout du verrou franco-britannique, la ville tombe définitivement le Modèle:Date- et la Wehrmacht peut poursuivre sa percée en direction de son prochain objectif, Paris. Toutefois, les pertes allemandes sont élevées : près de Modèle:Unité. En dépit de ces âpres combats, la cathédrale et quelques quartiers ont été épargnés, dont ceux d'Henriville et de Saint-Leu.
En 1942, les premiers plans de reconstruction sont échafaudés par les officiels allemands, et par Pierre Dufau.
Le Modèle:Date-, à l'initiative des Allemands, une rafle est organisée qui aboutit à l'arrestation de Modèle:Nobr amiénois, rejoints par d'autres juifs du département. D'abord détenus au camp de Drancy, la plupart sont déportés à Auschwitz-Birkenau par le Modèle:Nobr. De ce convoi, il n'y a qu'une seule survivante amiénoise à la fin du conflit : il s'agit de Renée Louria, qui relate son terrible destin dans le Courrier picard en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, l'aviation britannique vise la prison lors de l'opération Jéricho, puis les voies ferrées. Le bombardement de la Modèle:Nobr par plus de Modèle:Nobr, qui a pour cible principale le nœud ferroviaire près de la gare du Nord, est l'un des plus meurtriers, avec Modèle:Nobr et plusieurs centaines de blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'armée britannique libère la ville le Modèle:Date-. En sauvant le pont Beauvillé de la destruction, et à la suite d'intenses combats à la Citadelle, les FFI facilitent la poursuite de l'avancée des armées alliées vers le Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Amiens sort du conflit détruite à 60 %.
L'après-guerre
Modèle:Article connexe La ville est reconstruite à l'après-guerre sur les plans de Pierre Dufau : son plan de reconstruction et d'aménagement est cependant adopté dès Modèle:Date-. Il repose sur la volonté d'améliorer la circulation par l'élargissement des rues et la densification des îlots. La place Gambetta est aménagée par l'architecte Alexandre Courtois, la place de la gare est conçue par Auguste Perret, comprenant sa fameuse Tour, Dufau se concentrant quant à lui sur la place du Marché et la place de la Cathédrale<ref>Joseph Abram, L'Architecture moderne en France. Du chaos à la croissance, 1940-1966, éd. Picard, 1999, Modèle:P..</ref>.
Le vent de contestation qui souffle sur la France et dans le monde à la fin des Modèle:Nobr, touche également Amiens. D'abord, une manifestation opposée à la guerre du Viêt Nam est organisée le Modèle:Date-. Ensuite, alors que la Maison de la Culture avait accueilli le ministre de l'Éducation nationale Alain Peyrefitte à la mi-Modèle:Date-, à l'occasion d'un colloque sur l'éducation, les étudiants amiénois emboîtent le pas des événements parisiens en défilant les Modèle:Date- et Modèle:Date-. La ville s'illustre en particulier par une contestation très active des étudiants en art.
Les ouvriers du département de la Somme et ses nombreuses villes industrielles rejoignent le mouvement de contestation le Modèle:Date-, tandis que le lendemain, les cheminots de Longueau bloquent les aiguillages. Les ouvriers de Ferodo occupent leur usine à partir du Modèle:Date- pour cinq semaines.
Sans connaître d'affrontements comparables aux nuits parisiennes, la ville est rapidement paralysée : l'absence de collecte des déchets ménagers donne aux rues des odeurs nauséabondes, et le département est à court d'essence à partir du Modèle:Date-. Face à ce mouvement de gauche, l'extrême-droite ne reste pas absente : alors que des militants avaient lancé un engin explosif sur la permanence communiste de la ville le Modèle:Date-, des membres d'Occident s'opposent aux étudiants le Modèle:Date-, devant le cinéma Picardy. Dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, les étudiants tentent de prendre la maison de la Culture. Au lendemain de l'allocution de De Gaulle, ses partisans amiénois défilent le Modèle:Date-, tandis que la reprise s'engage la semaine suivante. La loi Faure promulguée, l'université d'Amiens est créée le Modèle:Date- suivant<ref>Antoine Caux, Jean-Christophe Fouquet et Nicolas Lejeune, « 2008, souvenirs de mai », JDA Métropole no 487 du Modèle:Date-.</ref>.
Depuis les années 1970
Dans les Modèle:Nobr, la ville achète peu à peu les maisons du quartier Saint-Leu et le rénove dans les Modèle:Nobr. Dans les Modèle:Nobr, le parc Saint-Pierre est réaménagé et une partie de l'université de Picardie s'installe dans de nouveaux bâtiments, au pied de la cathédrale, tandis que le quartier Nord fait l'objet d'aménagements importants. Ces quinze dernières annéesModèle:Quand, la ville s'est également développée à travers le quartier commercial de la Vallée des vignes, au sud de la ville.
Depuis 2006, un vaste programme de réaménagement du quartier de la gare, le projet Gare la Vallée, est en cours<ref>lien vers la plaquette de présentation.</ref>. En 2030, Modèle:Unité nouveaux auront été construits via ce projet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis Modèle:Date-, la vaste transformation architecturale de la place de la Gare permet de faciliter l'accès à la gare aux personnes à mobilité réduite et d'assurer une continuité piétonne entre l'hôtel de ville et cette dernière, au prix d'une polémique sur la qualité de la mise en valeur de l'œuvre de Perret.
Vie militaire
Unités ayant été stationnées à Amiens : Modèle:Colonnes
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Amiens et du département de la Somme.
De 1801 à 1973, la ville était divisé entre les 4 cantons d'Amiens-1 à Amiens-4. En 1973, cette répartition est modifiée et sont créés les cantons d'[[Canton d'Amiens 1er (Ouest)|Amiens Modèle:1er (Ouest)]], [[Canton d'Amiens 2e (Nord-Ouest)|Amiens Modèle:2e (Nord-Ouest)]], [[Canton d'Amiens 3e (Nord-Est)|Amiens Modèle:3e (Nord-Est)]], Amiens-4-Est, Amiens-5-Sud-Est, Amiens-6-Sud et Amiens 7e (Sud-Ouest). En 1985 est créé le Canton d'Amiens 8e (Nord)<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la ville est depuis 2014 le bureau centralisateur de sept cantons :
Canton | communes membres |
Canton d'Amiens-1 | entièrement inclus dans la commune d'Amiens |
Canton d'Amiens-2 | formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Allonville, Bertangles, Cardonnette, Coisy, Montonvillers, Poulainville, Querrieu, Rainneville, Saint-Gratien, Villers-Bocage |
Canton d'Amiens-3 | formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Aubigny, Bussy-lès-Daours, Camon, Daours, Lamotte-Brebière, Rivery, Vecquemont |
Canton d'Amiens-4 | formé d'une partie d'Amiens et des communes de Blangy-Tronville, Cachy, Gentelles, Glisy, Longueau, Villers-Bretonneux |
Canton d'Amiens-5 | formé d'une partie d'Amiens et des communes de Boves, Cagny |
Canton d'Amiens-6 | formé d'une partie d'Amiens et des communes de Dury, Hébécourt, Rumigny, Sains-en-Amiénois, Saint-Fuscien |
Canton d'Amiens-7 | formé d'une partie d'Amiens et des communes de Pont-de-Metz, Saleux, Salouël, Vers-sur-Selles |
Pour l'élection des députés, Amiens est divisée entre deux des cinq circonscriptions législatives :
- Première circonscription de la Somme (dont les anciens cantons d'Amiens II Nord-Ouest, Amiens IV Est, Amiens VIII Nord) ;
- Deuxième circonscription de la Somme (dont les anciens cantons d'Amiens III Nord-Est, Amiens V Sud-Est, Amiens VI Sud, Amiens VII Sud-Ouest).
Intercommunalité
La ville est le siège de la communauté d'agglomération dénommée Amiens Métropole, qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000, auquel la commune a transféré certaines de ses compétences, et qui succédait au district du Grand Amiens, créé en 1994.
Tendances politiques et résultats
Récapitulatif de résultats électoraux récents
Modèle:Article détaillé La vie politique de la ville est dominée pendant toute la [[Quatrième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:| }} }} République]] et jusqu'aux Modèle:Lnobr par la gauche : la municipalité est dirigée par Maurice Vast (SFIO) de 1944 à 1953 puis Camille Goret de 1953 à 1959 (SFIO) puis à nouveau par Maurice Vast de 1959 à 1971. Cependant en 1965, ce dernier évolue vers le centre et s'allie à la droite pour remporter les élections municipales.
Le PCF, bien implanté depuis le Front populaire, voit son influence croître pendant la Résistance. De 1945 à 1958, les électeurs désignent deux députés communistes, Louis Prot et René Lamps. Ce dernier est réélu député sans discontinuer de 1962 à 1978 et maire de la ville de 1971 à 1989. En 1971, Amiens devient ainsi la seule capitale régionale gérée par un maire communiste.
La fin des Modèle:Nobr voit l'essoufflement d'une partie de la gauche et l'émergence du centrisme incarné par Gilles de Robien, maire de la ville de 1989 à 2002 puis de 2007 à 2008 et député de la Somme de 1986 à 2002. L'élection de Brigitte Fouré (UDI) aux élections municipales de 2014 confirme cette tendance. En 2014, Amiens est la commune française la plus peuplée dirigée par le centre droit.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 à Amiens<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, la liste UDI-UMP-MoDem menée par Brigitte Fouré<ref>Modèle:Article.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,38 %, 42 conseillers municipaux élus dont 34 communautaires) lors d'une triangulaire où elle a largement devance les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Amiens.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Thierry Bonté, soutenu par le maire sortant Gilles Demailly<ref>Modèle:Article.</ref> (PS-PCF-EELV-MRC-PRG, Modèle:Unité, 33,80 %, 9 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires ;
- Yves Dupille (FN, Modèle:Unité, 15,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
Lors de ce scrutin, 46,59 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article détaillé
En Modèle:Date-, l'amiénois Emmanuel Macron fonde à Amiens son mouvement politique, En marche !. Un an plus tard, lors de l'élection présidentielle française de 2017, il est élu président de la République française, arrivant largement en tête dans la ville au Modèle:1er et Modèle:2d tour du scrutin. Barbara Pompili, députée de la Somme et secrétaire d'État chargée de la Biodiversité, est la première membre du gouvernement à le soutenir officiellement<ref>« Barbara Pompili, première membre du gouvernement à soutenir Emmanuel Macron », francetvinfo.fr, Modèle:Date-.</ref>.
Au second tour des élections municipales de 2020 à Amiens, la liste UDI-LR-LREM-MoDem-Agir menée par la maire sortante Brigitte Fouré<ref>Modèle:Article.</ref> obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (45,79 %, 40 conseillers municipaux élus dont 35 communautaires), lors d'une triangulaire où elle devance largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> :
- Julien Pradat (LFI-EÉLV-PCF-PS-G.s-PP, Modèle:Unité, 35,95 %, 10 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires) ;
- Renaud Deschamps (DVD, Modèle:Unité, 18,25 %, 5 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,40 % des électeurs se sont abstenus.
Modèle:Article détaillé
Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon (LFI) arrive en tête dans la commune, devançant Emmanuel Macron. Au second tour, Emmanuel Macron devance par 67,86 % contre 32,14 la Frontiste Marine Le Pen, lors d'un scrution où 32,44 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre Modèle:Unité et Modèle:Unité, le nombre de membres du conseil municipal est de 55<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Distinctions et labels
Amiens est labellisée « Ville d'Art et d'Histoire » depuis 1992. Depuis 2013, ce label est étendu à celui de « Pays d'Art et d'Histoire » avec l'ensemble des communes de la métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville a été primée depuis 2013 d'une quatrième fleur au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article.</ref>, toujours renouvelée en 2020<ref name="CP22102020">Modèle:Article.</ref>.
En 2018, Amiens devient l'une des dix-huit premières villes au monde à obtenir le label Ramsar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sous l'égide de l'UNESCO, ce label atteste l'importance internationale des zones humides de la ville (le fleuve Somme, les hortillonnages, les étangs et marais).
Classé parmi les dix « villes les plus vertes de France » par l'UNEP (Modèle:7e lors du premier palmarès (2014)<ref name="UNEP1">Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:10e lors du second palmarès (2017)<ref name="UNEP2">Modèle:Lien web.</ref>), le territoire amiénois est reconnu pour la qualité de son « patrimoine vert ».
En 2020, la ville a également obtenue le prix national de la diversité végétale, décerné par Val'Hor, une organisation interprofessionnelle rassemblant les professionnels de l'horticulture, de la fleuristerie et du paysage. « Ce prix met en valeur une ville et un village labellisés quatre fleurs qui ont fait un effort de diversité végétale pour tirer tout le parti de la richesse botanique »<ref name="CP22102020"/>.
Jumelages et partenariats internationaux
Selon la base officielle du ministère des Affaires étrangères en date du Modèle:Date-, Amiens est jumelée avec cinq communes<ref name="JUMEL"> Modèle:Lien web.</ref> :
- Modèle:Jumelage. C'est le premier jumelage franco-allemand officialisé en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les échanges sont culturels et artistiques ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage. En 1997, un accord de coopération et une charte de jumelage sont signés. En 2014, ils sont renouvelés avec pour objectif de rapprocher les deux villes sur les plans économique, culturel et scientifique<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- Modèle:Jumelage.
Par ailleurs, la ville a signé des contrats de partenariats avec plusieurs communes afin d'encourager la mobilité des jeunes en Europe et à l'international<ref name="JUMEL"/> :
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage ;
- Modèle:Jumelage.
Enfin, elle participe aux partenariats signés par la communauté d'agglomération<ref name="JUMEL"/> :
- Modèle:Jumelage : les villes sont notamment partenaires dans le domaine de l'eau et de l'assainissement ;
- Modèle:Jumelage : projet d'échange d'apprentis et de professeurs dans les métiers de bouche et de l'hôtellerie ;
- Modèle:Jumelage : appui à la scolarisation des filles en milieu rural.
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Dortmund, Allemagne. -
Görlitz, Allemagne. -
Darlington, Royaume-Uni. -
Mianyang, Chine. -
Tulsa, États-Unis.
Équipements et services publics
Enseignement
Enseignement primaire et secondaire
Modèle:Section à actualiser Les établissements éducatifs de la commune relèvent de l'académie d'Amiens<ref>Le site officiel de l'académie d'Amiens.</ref> qui évolue sous la supervision de l'Inspection académique la Somme.
Au Modèle:Date-, Modèle:Unité étaient scolarisés dans les écoles publiques amiénoises : 4 341 en école maternelle, 6 317 en école élémentaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2011, l'agglomération amiénoise regroupe Modèle:Nobr maternelles, Modèle:Nobr élémentaires et Modèle:Nobr primaires dont 11 sont privées. Elle dispose de Modèle:Nobr publics et de Modèle:Nobr privés. Amiens compte Modèle:Nobr :
- lycées professionnels : l'Acheuléen, Édouard-Branly, Édouard-Gand, La Providence (privé), Montaigne, Romain-Rolland, Sacré-Cœur (privé), Saint-Martin (privé), Saint-Rémi (privé) et Saint-Riquier (privé) ;
- lycées généraux et technologiques : Robert-de-Luzarches, La Hotoie, Jean-Baptiste-Delambre, La Providence (privé), Sacré-Cœur (privé), Saint-Martin (privé), Saint-Rémi (privé), Saint-Riquier (privé) et Sainte-Famille (privé) ;
- lycées généraux : Louis-Thuillier, Madeleine-Michelis (ancien lycée de jeunes filles, créé en 1883 par Marie Hugonin, épouse de Charles Eugène Bertrand, mère de Paul Bertrand et nièce de Flavien Hugonin, évêque de Bayeux et Lisieux - le discours inaugural fut prononcé par Jules Verne) ;
- lycées technologiques : Édouard-Branly et Édouard-Gand.
Enseignement supérieur
Modèle:Section à actualiser La métropole amiénoise accueille une des plus importantes populations étudiantes de France. En 2015, la ville compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui se répartissent dans une quarantaine d'établissements d'enseignement supérieur, 34 laboratoires, 10 unités associées au Centre national de la recherche scientifique ou à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Initié par l'État, ce projet estimé à Modèle:Nobr d'euros consiste au regroupement de plusieurs unités de formation et de recherches de l'université de Picardie (facultés de lettres, langues, histoire-géographie, et de l'École supérieure du professorat et de l'éducation mais aussi de l'administration, de la bibliothèque universitaire, ainsi que d'une cafétéria sur un nouveau site universitaire situé à la Citadelle, ensemble de Modèle:Nobr aux portes du centre-ville. Le projet a été confié à l'architecte italien Renzo Piano.
Parallèlement, les facultés de médecine et de pharmacie s'installeront sur le campus au sud de la ville, à proximité du centre hospitalier.
Santé
Le CHU Amiens Picardie est un établissement public de santé de référence et de recours au niveau régional. À ce titre, il propose une offre de qualité à dimension hospitalo-universitaire dans les trois missions constitutives d'un CHU : le soin, l'enseignement et la recherche.
Afin de renforcer son positionnement en tant que pôle d'excellence, le CHU Amiens Picardie s'est engagé dans une politique de regroupement géographique de ses différentes activités au sud de l'agglomération.
Ainsi, avant 2014, le CHU Amiens Picardie était organisé autour de quatre sites :
- hôpital Sud, avenue René-Laënnec ;
- hôpital Nord, place Victor-Pauchet ;
- centre Saint-Victor, 354 bis boulevard de Beauvillé ;
- centre de gynécologie obstétrique, 124 rue Camille-Desmoulins.
Depuis 2014, les quatre sites sont progressivement réunis sur le site actuel de l'hôpital Sud, à l'exception des unités de long séjour pour personnes âgées qui restent au Centre Saint-Victor.
Ce regroupement représente le plus gros chantier hospitalier de France et l'un des plus importants en Europe (plus de Modèle:Nobr d'euros pour la Modèle:1re de travaux).
À l'issue des travaux, la surface totale du CHU d'Amiens sera de Modèle:Unité. Il comptera trois plots d'hospitalisation de Modèle:Nobr chacun.
Le CHU est le plus gros employeur de la région Picardie. À l'issue du regroupement, Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité s'y rendront chaque jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Afin de maintenir une offre de santé au nord de la ville, l'Espace Santé Maurice-Ravel a ouvert ses portes à l'angle de la rue du même nom, en Modèle:Date-. Ce centre de santé de Modèle:Unité accueille des médecins généralistes, des spécialistes du CHU (cardiologue, un service de gynécologie-obstétrique, psychologues, dentiste, masseurs-kinésithérapeutes, etc.) ainsi que SOS Médecins avec une permanence des soins (Modèle:Nobr et Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parallèlement au CHU, il existe trois cliniques privées importantes, issues du regroupement d'anciennes cliniques réparties dans la ville. Ces établissements de soins et d'hospitalisation médicale, chirurgicale et obstétricale se sont réunis pour créer un pôle hospitalier privé dans le quartier de la Vallée des Vignes, au sud de la ville.
- Polyclinique de Picardie, 43 rue Alexandre Dumas,
- Clinique de l'Europe, 5 allée des Pays-Bas,
- Groupe Santé Victor Pauchet, 2 avenue Irlande.
La ville est également dotée d'équipements d'excellence tels que SimUSanté, plus grand centre polyvalent de simulation en santé en Europe.
Le CHU d'Amiens figure à la Modèle:11e dans le Modèle:Nobr des hôpitaux et cliniques du magazine Le Point<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce classement, le CHU se distingue dans la chirurgie de la cheville (Modèle:3e), la prothèse de hanche (Modèle:5e), la chirurgie du pied (Modèle:7e), la pédiatrie (Modèle:14e). Dans ce même classement, le Groupe Santé Victor-Pauchet, doté d'un solide « pôle mère-enfant », obtient une Modèle:5e au tableau des cliniques pour les cancers gynécologiques et une Modèle:8e pour les cancers du sein.
En 2005, le CHU d'Amiens s'illustre internationalement grâce au professeur Bernard Devauchelle, natif de la ville, qui réalise avec son équipe la première greffe partielle de visage au monde<ref name=":a">Modèle:Lien web.</ref>.
Justice, sécurité, secours et défense
Amiens est marquée par une forte tradition judiciaire avec la présence historique de sa cour d'appel, ainsi que de toutes les juridictions de premier et deuxième degré de l'ordre judiciaire. La cour d'appel d'Amiens a compétence sur les trois départements de la Somme, l'Aisne et l'Oise.
Plus récemment, Amiens est devenue le siège :
- de la cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail<ref>Code de la sécurité sociale, art. R. 143-16, issu du décret no 2003-614 du Modèle:Date-.</ref> ;
- d'un tribunal administratif dont les jugements peuvent faire l'objet d'un appel devant la cour administrative d'appel de Douai ;
Modèle:Section à actualiser Le quartier Nord d'Amiens est classé depuis 2012 en zone de sécurité prioritaire, avec renforcement des effectifs de la police nationale. En effet, cette partie d'Amiens Modèle:Citation<ref name="dossier presse">Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> et Modèle:Citation<ref name="dossier presse"/>, ce qui a été identifié comme tel par le Ministère de l'Intérieur du Gouvernement Jean-Marc Ayrault, permettant ainsi à ce territoire de bénéficier de policiers supplémentaires.
Population et société
Démographie
La population d'Amiens a connu une forte augmentation depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : sa population a doublé entre 1850 et 1960, passant de Modèle:Unité, soit un gain de Modèle:Unité sur cette période de Modèle:Nobr, et en gagnant environ Modèle:Unité depuis (sur Modèle:Nobr seulement cette fois).
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 45,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 19,9 % la même année, alors qu'il est de 26,5 % au niveau départemental.
En 2020, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,54 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Sports
Modèle:Article détaillé Récompensée, en 1969 puis en 1999<ref name=":z">Modèle:Lien web.</ref>, comme la ville la plus sportive de France par le magazine l'Équipe, la ville compte en 2015 plus de trois cents associations sportives et Modèle:Unité sportifsModèle:Note évoluant dans soixante-douze disciplines différentes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La culture sportive locale est dominée par le football et les sports utilisant une crosse (principalement le hockey sur glace mais aussi roller hockey, hockey sur gazon et floorball). La ville d'Amiens possède Modèle:Référence souhaitée, l'Amiens Université Club (AUC). Certains athlètes se sont illustrés au niveau international et européen comme Marie Collonvillé<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Toutefois, la ville se distingue, au gré des époques, en remportant des titres internationaux et nationaux dans plusieurs disciplines : natation, football américain, tennis de table, etc.
Le club de football de la ville se nomme Amiens Sporting Club, abrégé en « Amiens SC » ou « ASC » : il a évolué en [[Championnat de France de football|Modèle:Nobr]] de 2017 à 2020 puis a été rétrogradé en ligue 2<ref>Modèle:Article.</ref> à la suite de l'arrêt du championnat de Ligue 1 à la 28e journée.
-
La grande patinoire du Coliseum.
-
Les Gothiques d'Amiens.
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Jérémy Stravius, licencié au club d'Amiens Métropole Natation.
Manifestations culturelles et festivités
Tout au long de l'année, Amiens est le siège de nombreuses manifestations culturelles, traditionnelles ou économiques. La ville accueille notamment 4 festivals internationaux : le Festival international du film d'Amiens, les Rendez-Vous de la Bande Dessinée d'Amiens, le Festival Art, villes et paysage - Hortillonnages et le Festival international des arts de la rue.
Mois | Événement | Sujet | Nombre d'éditionsModèle:Grossir |
---|---|---|---|
Janvier | Festival Tendance Europe | Ce festival, organisé par la Maison de la culture d'Amiens, est consacré à la création contemporaine. La programmation met en lumière des artistes européens émergents dans des domaines variés : théâtre, danse, musique, arts du cirque et arts plastiques. | 11 |
Février | Salon des Antiquaires | Le salon des antiquaires de la ville se tient, chaque année, à la Mégacité. Sa réputation en fait l’une des plus importantes manifestations du genre dans le nord de la France. | 14 |
Mars | Festival Tendance Jazz | Ce festival, organisé par la Maison de la culture d'Amiens, propose une série de concerts de grands noms du jazz. | 2 |
Festival du jeu et de l'imaginaire : À toi de Jouer | Ce festival est consacré aux activités ludiques : jeux de plateaux, jeux de cartes, jeux de rôle, jeux vidéo, bande-dessinée, manga, etc. De nombreux tournois sont organisés durant cet événement qui a lieu à la Mégacité. La première édition s'est déroulée le 12 et Modèle:Nobr avec Simon Astier pour parrain. | 6 | |
Salon du chocolat et gourmandises en Picardie | Durant Modèle:Unité à la Mégacité, le salon propose des démonstrations, des défilés, des concours autour du thème du chocolat et de la cuisine en général. | 7 | |
Festival du Film d'Archéologie d'Amiens | Durant Modèle:Unité au cinéma Gaumont. | 16 | |
Avril | Grande réderie de printemps | La Grande Réderie d’Amiens (Vide-greniers) est une manifestation populaire qui se déroule deux fois par an : au printemps (le dernier dimanche d'avril) et à l'automne (le premier dimanche d'octobre). Après la Braderie de Lille, la réderie d'Amiens est le deuxième plus important événement du genre en France. Elle accueille plus de Modèle:Unité professionnels et particuliers ainsi que Modèle:Unité à Modèle:Unité à chaque édition<ref>La Réderie d'Amiens sur destination-somme.com.</ref>. | - |
Mai | Leitura furiosa | Ce festival, organisé par l'association "Cardan", propose gratuitement diverses activités relatives au monde des mots : ateliers de calligraphie, de typographie, de jeux d'écriture, slam et spectacles. | 25 |
Juin | Foire Exposition de Picardie | Elle se déroule au parc des congrès et des expositions d'Amiens, la Mégacité. Durant Modèle:Unité, elle accueille environ Modèle:Unité, Modèle:Unité et plus d'une vingtaine d'animations<ref>La Foire Exposition de Picardie sur [4].</ref>. | 78 |
Rendez-Vous de la Bande Dessinée d'Amiens | Ce festival de bande dessinée, organisé par l'association "On a marché sur la bulle", est l'un des plus importants festivals de BD de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créé en 1996, il prend place, chaque premier week-end de juin, dans la bibliothèque universitaire du pôle Cathédrale. Diverses animations en lien avec le festival sont également organisées à différents endroits de la ville. | 22 | |
Festival international des Arts de la rue - Fête dans la ville | Ce festival international des Arts de la rue est aussi connu sous le nom de La Rue est à Amiens. Créé en 1977, il invite une vingtaine de compagnies pour Modèle:Unité de spectacles, parades, théâtre forain, cirque, etc. dans les rues de la ville. | 40 | |
Marché sur l'eau | Une fois par an, dans le cadre de la Fête dans la ville, le marché sur l’eau se déroule comme autrefois. Les hortillons (maraîchers) en costumes traditionnels descendent la Somme avec leurs barques chargées de fruits et de légumes des hortillonnages. | - | |
Juin à juillet | Foire de la Saint Jean | C'est la plus grande fête foraine du nord de la France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se déroule durant Modèle:Unité entre mi-juin et mi-juillet sur l'esplanade de la Hotoie. | - |
Juin à septembre | Amiens, la cathédrale en couleurs | Créé en 1999, ce spectacle son et lumière constitue une première mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tous les jours de la mi-juin à la mi-septembre ainsi qu'au mois de décembre, à la tombée de la nuit, les couleurs médiévales des portails de la façade de la cathédrale renaissent grâce à des projections d'images numériques. Depuis sa création, près de deux millions de personnes ont assisté à cet événement gratuit. | 17 |
Un été en musique | Cette opération estivale, menée de juin à septembre, propose une série de concerts gratuits en plein air (places René Goblet et Gambetta, kiosque Jules Bocquet). La programmation est majoritairement composée d'artistes locaux. | - | |
Juin à octobre | Festival Art, villes et paysage - Hortillonnages Amiens | Ce festival, organisé par la Maison de la culture d'Amiens, a vu le jour en 2010 sous l'intitulé "Imaginez Maintenant". Il invite de jeunes paysagistes, plasticiens, architectes et designers à intervenir dans les hortillonnages. Au total, une vingtaine d'installations plasticiennes et de jardins paysagers sont implantés dans plusieurs endroits des hortillonnages. Ces œuvres insolites (sculptures flottantes, cabanes réinventées, jardins détournés, potagers revisités, etc.) sont visibles soit par voie pédestre, soit par bateaux de juin à octobre. | 8 |
Juillet | Voyage au cœur de l'été | Manifestation qui se déroule tout juillet à l'espace Dewailly. La programmation se compose de spectacles vivants autour des cultures du monde, entre traditions, folklores et modernité. | 13 |
Bal du Modèle:Date- | Ce bal se déroule sur la place de l'hôtel de ville. Il est suivi d'un feu d'artifice au parc de la Hotoie. | - | |
Juillet à août | Un été à Amiens | Cette opération estivale, conduite par de la mairie d'Amiens, réunit Modèle:Unité répartis sur Modèle:Unité de la ville : Amiens-les-Bains (enfants) et la Beach Attitude (adolescents) au Parc St Pierre, la Zen Attitude place Gambetta et Sportez-vous bien au Grand Marais. | 4 |
Août | Défi Jules Verne | Cet événement, aussi connu sous le nom de Montgolfiade, commémore le premier vol en ballon (1873) du plus illustre des amiénois d'adoption : Jules Verne. Sa particularité réside dans le décollage de nombreuses montgolfières et machines insolites (entre Modèle:Nobr et Modèle:Nobr) depuis le parc de la Hotoie. Des musiques et des lectures d'extraits de romans de Jules Verne accompagnent leur envol dans le ciel de la ville. Sous réserve de conditions météorologiques favorables, cet événement se déroule chaque Modèle:Nobr. | 12 |
Bal de la libération | Cet événement festif, qui se tient sur la place de l'hôtel de ville, célèbre la libération de la ville le Modèle:Date. Il s'ajoute aux diverses commémorations et hommages traditionnellement organisés ce jour-là. | 8 | |
Septembre | Médiévales au bord de l'eau | Cette fête traditionnelle plonge le quartier historique de Saint-Leu dans l'ambiance médiévale pendant Modèle:Unité : marché et campements médiévaux, métiers d'autrefois, défilés dans les rues et sur l'eau, animations, etc. C'est à cette occasion que se déroule le populaire tournoi de joute nautique de la ville. Créé en 1990, cet événement gratuit se déroule le premier week-end de septembre et rassemble en moyenne Modèle:Unité. | 27 |
Octobre | Grande réderie d'automne | L'édition automnale de la Grande Réderie d’Amiens se tient chaque premier dimanche d'octobre. | - |
Ô mon Cloître | Évolution de la Nuit Blanche (Modèle:Unité), cette manifestation est consacrée au spectacle vivant et aux arts visuels et se tient au cloître des sœurs grises. | 3 | |
Festiv'Art | Ce festival, organisé depuis 2006 par l'association "Les Radicaux libres", permet à des artistes régionaux, nationaux et internationaux de se retrouver sur la même scène le temps d'une soirée où se succède arts de la rue et du cirque, théâtre, concerts et prestations graphiques. | 10 | |
Novembre | Festival international du film d'Amiens | Ce festival international de cinéma compte parmi les Modèle:Nobr plus grands festivals du film en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Créé en 1980, il se tient pendant Modèle:Unité au mois de novembre et enregistre plus de Modèle:Unité chaque année. | 37 |
Haute Fréquence | Ce festival de musiques actuelles propose une programmation éclectique qui mélange pêle-mêle des artistes d'envergure internationale, nationale et des groupes locaux. | 2 | |
Décembre | Marché de Noël d'Amiens | Plus grand marché de noël du nord de la France<ref>Le marché de noël d'Amiens sur www.marchedenoel.fr.</ref>, il attire plus d'Modèle:Unité de visiteurs chaque année<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le marché est constitué d'environ Modèle:Unité en centre-ville et propose diverses animations (spectacle son et lumière Amiens, la cathédrale en couleurs, grande roue, patinoire, village du père noël, parades, manèges, etc.). | 20 |
Amiens, la cathédrale en couleurs | Édition hivernale du spectacle son et lumière de la Cathédrale. | - |
Mois | Événement | Sujet | Périodicité | Dernière édition (Nombre) |
---|---|---|---|---|
Mars | Rencontres internationales Jules Verne | Ces rencontres, organisées par le Centre international Jules-Verne, se tiennent tous les Modèle:Unité depuis 1997. | Bisannuel | 2015 (10) |
Médias
Presse écrite et magazines d'information
Les principaux journaux amiénois sont :
- Le Courrier picard, principal quotidien régional, fondé en 1944. Son siège social se situe au Modèle:Nobr du Port d'Aval (il tirait à Modèle:Unité en 2013)<ref>Le Courrier Picard, source OJD, consulté le Modèle:Date- ; lire.</ref> ;
- Fakir, journal indépendant, fondé à Amiens en 1999 par François Ruffin<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis le Modèle:Date<ref name="HISTJDA">Modèle:Lien web.</ref>, la communauté d'agglomération Amiens Métropole distribue gratuitement un hebdomadaire d'information locale : le JDA (Journal des Amiénois). Cette publication qui paraît chaque mercredi est distribuée dans tous les foyers du territoire métropolitain et mise à disposition dans les lieux publics (tire à environ Modèle:Unité<ref name="HISTJDA" />) ainsi que sur le site internet de la ville dans sa version numérique. Au fil du temps, le journal a évolué, passant par différentes formules. Réalisée par la direction de la communication d'Amiens Métropole, la formule la plus récente date du Modèle:Date<ref name="HISTJDA" />. En complément du JDA qui s'attache à l'information sur l'ensemble du territoire de l'agglomération, la ville a également publié des mensuels d'information spécifiques à la ville qui n'existent plus à ce jour : Amiensville puis Amiens Forum<ref name="HISTJDA" /> (d'Modèle:Date- à Modèle:Date- pour ce dernier).
Les Amiénois ont, entre autres sources d'information sur leur territoire, la publication mensuelle du conseil départemental de la Somme, Vivre en Somme. Depuis 2006, le comité régional de tourisme de Picardie publie tous les six mois Esprit de Picardie, un magazine touristique sur le territoire picard.
De Modèle:Date- à Modèle:Date-, le conseil régional de Picardie siégeant à Amiens a également édité un magazine mensuel, Agir en Picardie (174 numéros). Depuis Modèle:Date-, Hauts-de-France, le journal de notre Région, mensuel édité par le conseil régional des Hauts-de-France lui succède.
Plusieurs revues et magazines spécialisés sont également distribués gratuitement dans les lieux publics : L'Audacieux Magazine (magazine tendances et art de vivre), Bon Temps (revue culturelle trimestrielle), L'Écho des Amphis (mensuel d'information étudiant), Entreprises 80 (mensuel de la chambre de commerce et d'industrie d'Amiens-Picardie), Night Clubbing Magazine (magazine de la vie nocturne à Amiens), Picardie la Gazette (hebdomadaire économique), Stemp Magazine Amiens (magazine culturel), Style & Co Amiens (magazine déco, tendances et art de vivre).
Audiovisuel
Chaînes TV
Depuis le Modèle:Date-, la chaîne France 3 émet un décrochage local qui propose les journaux télévisés de France 3 Picardie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son siège se situe rue Roger-Martin-du Gard, au nord de la ville.
Depuis le Modèle:Date, Wéo Picardie, chaîne de télévision généraliste locale, émet depuis le siège du Courrier picard à destination des habitants des départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme.
La ville compte également une chaîne locale, Canal Nord, créée au milieu des Modèle:Nobr dans les quartiers nord, aujourd'hui étendue à toute la ville via le réseau SFR<ref>Modèle:Lien web.</ref> (anciennement Wibox)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre 2009 à 2011, Amiens possédait une Web TV locale, TV Amiens.
Radios locales
La plupart des radios nationales diffusent leurs programmes dans l'agglomération amiénoise. On peut rajouter à celles-ci une présence de radios locales :
- France Bleu Picardie sur 100.2 FM, la principale radio locale publique de la Picardie. Elle retransmet notamment les matchs de l'Amiens SC.
- RCF Hauts de France en DAB+, la radio chrétienne généraliste régionale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Radio Campus Amiens sur 87.7 FM, la seule radio associative d'Amiens.
- Evasion Somme sur 97.7 FM, une radio commerciale. Elle a racheté en 2014 Radio Galaxie, la radio locale de Péronne.
- Les radios régionales lilloises Métropolys (90.0 FM) et Contact FM (94.2 FM) sont présentes sur Amiens.
- Europe 2 (93.6 FM), NRJ (99.0 FM) et Chérie FM (101.0 FM) proposent des décrochages locaux pour leurs auditeurs amiénois.
Les radios de la DAB+
Le Modèle:Date- l'ARCOM a autorisé l'exploitation du réseau DAB+ sur Amiens sur 2 multiplex, « Amiens Étendu » et « Multiplex local »<ref name="ARCOM2202A">Modèle:Lien web.</ref>
Deux autres multiplex (8B et 8C) sous le nom (multiplex métropolitains 1 & 2) seront mis en service à une date encore inconnue.
Canal | Station | Diffuseur | Site de diffusion | Catégorie | Puissance |
---|---|---|---|---|---|
Multiplex « métropolitains 1 » : mise en service: à venir | |||||
8B | Air Zen (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Chérie FM (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Fun Radio (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Latina (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | M Radio (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Nostalgie (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | NRJ (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Radio Classique (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Rire et Chansons (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | RTL (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | E | Modèle:Unité |
8B | RTL 2 (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Skyrock (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
8B | Skyrock Klassiks (non actif) | TDF | Mont Martin et les Potence, Dury | D | Modèle:Unité |
Multiplex « métropolitains 2 » : mise en service: à venir | |||||
8C | BFM Business (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8C | BFM Radio (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8C | Europe 1 (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | E | Modèle:Unité |
8C | Europe 2 (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8C | FIP (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | France Culture (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | France Info (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | France Inter (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | France Musique (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | KTO Radio (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8C | Mouv' (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8C | RFM (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8C | RMC (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | E | Modèle:Unité |
Multiplex « Amiens étendu » : mise en service: 6 décembre 2022 | |||||
8D | Ado | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | Chante France | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | Évasion Somme | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | France Bleu Picardie | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | Service public | Modèle:Unité |
8D | Melody Vintage Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8D | N'Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | Oüi FM | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8D | Radio 6 | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | Radio Nova | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
8D | RCF Hauts de France | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | A | Modèle:Unité |
8D | Sud Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | E | Modèle:Unité |
8D | Hello le nord (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
8D | TSF Jazz | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
Multiplex « Amiens local 1 » : mise en service: 4 janvier 2023 | |||||
11C | Africa Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Campus Amiens | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | A | Modèle:Unité |
11C | Chérie FM Amiens | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | C | Modèle:Unité |
11C | Crooner Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | France Maghreb 2 | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Générations | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Happyness Amiens | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | A | Modèle:Unité |
11C | Jazz Radio | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Metropolys | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | B | Modèle:Unité |
11C | NRJ Amiens (non actif) | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | C | Modèle:Unité |
11C | CAPSAO | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Radio FG | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
11C | Radio Pitchoun | Towercast | Chemin de la Croix Blanche, Dury | D | Modèle:Unité |
Télécommunications
La ville d'Amiens est couverte :
- En ADSL, avec cinq centraux téléphoniques, dont la majorité sont dégroupés par SFR, Free, Bouygues Telecom et Completel<ref>« L'ADSL à Amiens » sur Ariase.</ref>.
- En câble par Wibox/Cityplay depuis 2002<ref>« Notre présence » sur le site de CityPlay</ref>. Le Modèle:Date, Wibox cède le réseau d'Amiens au Groupe SFR-Numericable<ref>« Wibox disparait à Amiens » (message traitant du sujet) sur Lafibre.info.</ref> ;
- En fibre optique par Wibox/Cityplay depuis 2007<ref>« France CitéVision choisit la solution d’accès optique GPON d’Alcatel-Lucent » sur le site d'Alcatel-Lucent.</ref> et par Orange depuis 2013<ref>« On va surfer dix fois plus vite » sur le site du Courrier picard.</ref> ;
- En 4G, avec 93 antennes 4G installées (en 2020) par Orange (27), Bouygues Telecom (25), SFR (24), et Free (17)<ref>« Couverture 4G à Amiens » sur lemon.fr.</ref>.
- En 5G, il y a 71 antennes 5G actives sur 32 sites, déployé par les mêmes quatre opérateurs, au 4ème trimestre 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cultes
Les Amiénois disposent de lieux de culte chrétien, musulman, israélite et bouddhique.
Catholicisme
La grande majorité des lieux de culte d'Amiens sont liés au culte catholique comme l'atteste la présence de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens qui domine la ville depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Bien avant la cathédrale gothique, existait à cet endroit une autre cathédrale construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Selon la tradition, la dépouille de saint Firmin, premier évêque et saint patron de la ville, y avait été transportée vers l'an 303. Les épisodes de la vie de saint Martin qui se déroulent à Amiens, où il aurait accompli son célèbre geste de charité en 334 et se serait fait baptiser en 354, attestent également la présence d'une communauté chrétienne dans la cité, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Entre 1096 et 1099, Pierre l'Ermite (appelé aussi Pierre d'Amiens) est le principal prédicateur de la première croisade qui permet aux chrétiens venus d'Occident de s'emparer de Jérusalem et d'y fonder de nombreuses communautés.
Étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis le Moyen Âge, la cathédrale est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO sous le titre officiel de « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ». Notre-Dame d'Amiens est également une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel menant à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.
L'évêché, siège du diocèse d'Amiens, se trouve rue Saint-Fuscien ; la commune est structurée en sept paroisses, chacune centrée sur une ou plusieurs églises. Amiens accueille en outre plusieurs communautés religieuses comme l'ordre du Carmel ou les Petites sœurs des pauvres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Édifices religieux catholiques
- Cathédrale Notre-Dame, place Notre-Dame ;
- Église Saint-Acheul, chaussée Jules-Ferry ;
- Église Saint-Firmin-le-Martyr, 137, rue du Faubourg-du-Hem ;
- Église Saint-Germain-l'Écossais, rue Saint-Germain ;
- Église Sacré-Cœur, rue de Mareuil ;
- Église Saint-Honoré dite « église de Beauvais »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, esplanade Édouard-Branly ;
- Église Saint-Jacques, rue Saint-Jacques ;
- Église Saint-Jean-Baptiste d'Amiens, rue Lescouvé, dans le quartier du petit Saint-Jean ;
- Église Saint-Léger, place André-Battel de Longpré-lès-Amiens ;
- Église Saint-Leu, rue Saint-Leu ;
- Église Saint-Martin, rue Morgan ;
- Église Saint-Maurice, rue Turgot ;
- Église Saint-Paul, rue de l'Île-de-France ;
- Église Saint-Pierre, chaussée Saint-Pierre ;
- Église Saint-Pierre, rue Jean-de-La-Fontaine, dans le quartier de Montières ;
- Église Saint-Rémi, rue des Cordeliers ;
- Église Saint-Roch, rue de l'Abbaye ;
- Église Sainte-Anne, rue Vulfran-Warmé ;
- Église Sainte-Jeanne-d'Arc, route de Rouen ;
- Église Sainte-Marie-Madeleine, rue Malesherbes, dans le quartier de Renancourt ;
- Église Sainte-Thérèse, rue Albert-Camus ;
- Église du Cœur Immaculé-de-Marie, rue de Cagny.
-
Portail de l'église Saint-Germain-l'Écossais.
-
Façade de l'église Saint-Leu.
-
Église Saint-Rémi.
-
Église Sainte-Anne.
-
Église Saint-Honoré.
Chapelles
- Chapelle du Bon Pasteur (Modèle:1er du nom), rue Daire, elle appartenait au Conseil général de la Somme. Louée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de 1983 à 2007, elle fut vendue avec l'ensemble immobilier dont elle dépendait à la région en Modèle:Date-.
- Chapelle Saint-Vincent-de-Paul, rue Jules Barni, ancien grand séminaire. les offices sont menés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X selon la forme tridentine du rite romain (ou forme extraordinaire du rite romain).
- Chapelle centre spirituel Saint-François-de-Sales, rue Saint-Fuscien.
- Chapelle de l'aumônerie Saint-Victor, boulevard de Beauville
- Chapelle des Catéchismes, place Saint-Michel.
- Chapelle des Macchabées, place Saint-Michel.
- Chapelle Sainte-Philomène, rue des Augustins.
- Chapelle de l'école du Sacré-Cœur, rue de l'Oratoire
- Chapelle des familles, hôpital Nord, rue Terral.
- Chapelle ancien orphelinat du Petit Saint-Jean, rue des deux ponts.
- Chapelle du lycée Saint-Rémi, rue des Crignons.
- Chapelle maison Notre-Dame, rue Lamartine.
- Chapelle des Petites Sœurs des Pauvres, rue Just Hauy.
- Chapelle des Ursulines, rue Emile Zola
- Chapelle de la Sainte-Famille, rue Charles De Foucauld.
- Chapelle du couvent des Visitandines, avec oratoire, rue Saint-Fuscien.
- Chapelle Notre-Dame de Grâce (ferme) rue Saveuse.
- Église du Carmel, rue Saint-Fuscien.
- Couvent des Bénédictines, rue de la République
- Abbaye Saint-Jean-des-Prémontrés d'Amiens
- Couvent des Cordeliers d'Amiens, rue Lardière
- Couvent des sœurs grises d'Amiens, rue Henriette Dumuin.
- Couvent du Saint-Esprit d'Amiens.
- Couvent des Ursulines d'Amiens.
- Couvent des Clarisses d'Amiens.
Orthodoxie
- La communauté orthodoxe dispose d'un lieu de culte, l'église Saint-Acheul, chaussée Jules-Ferry.
Protestantisme
Le temple protestant d'Amiens, inauguré en 1845 et reconstruit après-guerre, est géré par une communauté réformée membre de l'Église protestante unie de France. Le temple est situé 24 rue Jean Catelas.
Evangélisme
- le temple de l'Église évangélique, rue Lardière ;
- le temple de l'Église évangélique baptiste, rue Roland Douay ;
- le temple de l'Église adventiste du septième jour, rue Calvin ;
- l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (les Mormons), située rue Robert Schuman ;
- Salle du royaume des Témoins de Jéhovah, rue Émile Lesot.
Judaïsme
La synagogue d'Amiens est administrée par le consistoire central israélite de France. La communauté israélite dispose de cette synagogue située rue du Port d'Amont, près du Pont-Beauvillé.
Islam
La communauté musulmane dispose de sept mosquées. Certaines de ces mosquées sont en phase de déménagement :
- la mosquée Al Badr d'Amiens, dans le quartier nord (Le Pigeonnier) ;
- la mosquée Al Fath d'Amiens, dans le quartier Saint-Pierre ;
- la mosquée Al Mohsinine d'Amiens, allée de l'Île-de-France à Etouvie ;
- la mosquée An Nour d'Amiens, boulevard du Port.
Bouddhisme
- Le culte bouddhiste est présent via le centre Zen Sōtō, rue Vulfran Warmé. Il est affilié à l'association Zen Internationale, fondée par Taisen Deshimaru.
Économie
À la fois pôle industriel et pôle de services, Amiens bénéficie d'un vivier de main d'œuvre important, d'un bassin d'emplois de plus de Modèle:Unité et de nombreuses formations professionnelles.
Preuve de son dynamisme, le magazine l'Entreprise a élu Amiens « Ville la plus attractive de France » pour les entreprises (catégorie moins de Modèle:Unité) en 2009 et 2007. Elle a terminé seconde en 2010, 2008 et 2006. Les atouts de la ville sont notamment un immobilier d'entreprise développé et une fiscalité dans la moyenne des villes françaises. En outre, sa position géographique la place au centre du triangle « Paris - Londres - Bruxelles », c'est-à-dire au cœur de l'Europe la plus riche et peuplée avec Modèle:Nobr dans un rayon de Modèle:Unité autour de la ville.
Le magazine Challenges a par ailleurs désigné Amiens « Ville la mieux gérée de France » (catégorie grandes villes de plus de Modèle:Unité) en 2011<ref name=":e">Modèle:Lien web.</ref>, 2010 et 2008.
Revenus de la population et fiscalité
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune.</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 17,97 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 27,76 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 15,52 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.
Pour mémoire
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Amiens au Modèle:Unitée rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Unité en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
En 2009, la proportion de foyers fiscaux imposables était de 48,1 %<ref group="Insee">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.
Emploi
Modèle:Section à actualiser En 2009, la population âgée de 15 à Modèle:Unité s'élevait à Modèle:Unité, parmi lesquelles on comptait 66,5 % d'actifs dont 54,9 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Unité dans la zone d'emploi, contre Modèle:Unité en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de Modèle:Unité, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group=alpha>L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour cent actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 158,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre trois emplois pour deux habitants actifs<ref group="Insee">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Répartition de l'emploiModèle:Quand
Tertiaire | Industrie | Construction | Agriculture | |
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Amiens | 79,3 % | 17,4 % | 3,0 % | 0,2 % |
Moyenne nationale | 71,5 % | 18,3 % | 6,1 % | 4,1 % |
Modèle:Référence nécessaire |
L'agriculture est très peu représentée parmi les emplois amiénois avec 0,2 %, tout comme le secteur de la construction qui représente 3,0 % des emplois. Contrairement à ces deux secteurs dont la part est inférieure à la moyenne nationale, le secteur tertiaire représente une part significative de la population active amiénoise, 19,8 %, et est plus importante qu'au niveau national. L'industrie regroupe 17,4 % des emplois.
La firme Goodyear Tire & Rubber a annoncé plus de Modèle:Unité en Modèle:Nobr à l'usine d'Amiens, qui compteModèle:Quand Modèle:Unité ; en Modèle:Nobr, la direction a annoncé un nouveau licenciement collectif portant sur mille emplois<ref>« Goodyear Amiens : la restructuration se durcit », Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Amiens comptait Modèle:Unité : Modèle:Unité l'agriculture-sylviculture-pêche, Modèle:Unité l'industrie, Modèle:Unité la construction, Modèle:Unité le commerce-transports-services divers et Modèle:Unité relatifs au secteur administratif<ref group="Insee" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Nobr.</ref>.
En 2011, Modèle:Unité ont été créées à Amiens<ref group="Insee">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont 417 par des autoentrepreneurs<ref group="Insee">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Les éditeurs philatéliques Yvert et Tellier (catalogues de cotations) et l'Écho de la timbrologie (magazine) ont leur direction à Amiens, même si elles ont plusieurs de leurs services en région parisienne. Le groupe Gueudet, l'un des plus importants distributeurs automobiles en France, est implanté à Amiens depuis 1918.
L'industrie textile a assuré pendant des siècles la richesse de la ville mais a quasiment disparu. L'usine Lee Cooper France était fermé en 2010.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une bonne partie de l'économie de la ville était liée à l'équipement automobile et ferroviaire avec des sociétés comme Valeo, les pneus Goodyear et Sumitomo-Dunlop. Cette industrie demeure importante mais fragile. En 2003, Dunlop est rachetée par l'américain Goodyear, ces deux sociétés traversent Modèle:Nobr et Modèle:Nobr une crise profonde, le siège central, aux États-Unis, ayant « proposé » aux ouvriers une modifications de leur temps de travail et du nombre de postes, qui fut refusé par le personnel à un fort pourcentage.
Procter et Gamble, s'est implanté à Amiens en 1964 pour y produire du savon et inaugure sa nouvelle unité de détergents en 1966. Établie sur plus de Modèle:Unité, c'est l'une des plus grandes usines dans le monde pour les produits d'entretien du linge (Ariel, Dash, Bonux, Gama) et de la maison (Monsieur Propre, Febreze). Sa production est destinée à plus de 85 % à l'export<ref>L'usine d'Amiens emploie environ Modèle:UnitéModèle:QuandModèle:Référence nécessaire.</ref>.
Depuis le milieu des années 1990, la ville se convertit à l'économie d'internet et de la téléphonie. De nombreux centres d'appels (Intracall center, Coriolis France, Médiamétrie)<ref>Insee, Picardie : diagnostic et perspectives, chapitre Dynamiques économiques, Modèle:P. 2006.</ref> ont ouvert principalement grâce à des aides de la ville, de la région ou de l'État. La société de service en informatique Unilog (puis Logica et maintenant CGI) a installé un centre de service à Amiens (le CSA maintenant FGDC Amiens).
Amiens est le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Picardie. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Amiens. Elle gère l'aéroport d'Amiens - Glisy.
Tourisme
Située à l'interface des bassins de vie du bassin parisien et du Nord, Amiens est une destination touristique accessible pour quelques jours. Elle profite de la proximité de la Baie de Somme (Modèle:Unité), haut lieu touristique inscrit au Club des plus belles baies du monde et labellisé Grand site de France. Elle développe également un tourisme de mémoire en lien avec les sites proches de la Grande Guerre.
Première ville de France en nombre d'inscriptions au patrimoine de l'UNESCO<ref name="union 510199" />, Amiens bénéficie d'un patrimoine riche et varié.
En 2017, l'agglomération amiénoise a connu Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon les chiffres de cette même année, les locomotives touristiques de la ville sont respectivement : la cathédrale (Modèle:Unité), le parc zoologique (Modèle:Unité) et les hortillonnages (Modèle:Unité). Dans une moindre mesure, le parc de Samara, le musée de Picardie et la maison de Jules Verne constituent des valeurs sûres du tourisme local.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Modèle:Article détailléLa commune compte un patrimoine exceptionnel : Modèle:Unité protégés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Unité et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ; et par ailleurs, Modèle:Unité protégés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et Modèle:Unité répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>. Les informations données ci-dessous ne sont relatives qu'à une brève sélection.
Cathédrale Notre-Dame d'Amiens
Modèle:Début citation blocC'est une femme adorable, cette cathédrale c'est une Vierge. […] Point de confusion vaine, ici, point d’exagération ni d'enflure. C'est l'empire absolu de l'élégance suprême.Modèle:Fin citation bloc Modèle:Début citation blocLa cathédrale d'Amiens mérite le nom qui lui est donné par M. Viollet-le-Duc, « le Parthénon de l'architecture gothique ».Modèle:Fin citation bloc Modèle:Début citation blocMe voici maintenant à Amiens dont la cathédrale va m'occuper toute la journée, c'est une merveille […] un chef-d'œuvre prodigieux !Modèle:Fin citation bloc Modèle:Début citation blocVous aurez peut-être alors comme moi la chance, […] de voir la cathédrale, qui de loin ne semble qu'en pierres, se transfigurer tout à coup, et, - le soleil traversant de l’intérieur, rendant visibles et volatilisant ses vitraux sans peintures, - tenir debout vers le ciel, entre ses piliers de pierre, de géantes et immatérielles apparitions d'or vert et de flammes.Modèle:Fin citation bloc
La ville doit une renommée à sa cathédrale, chef-d'œuvre de l'art gothique. Inscrite une première fois au patrimoine mondial de l'UNESCO comme « chef-d'œuvre du patrimoine mondial » (1981), elle l'est une seconde fois comme monument étape des chemins de Compostelle (1998).
Plus vaste édifice religieux et médiéval de France par ses volumes intérieurs (Modèle:Unité), Notre-Dame d'Amiens pourrait contenir deux fois Notre-Dame de Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle mesure Modèle:Unité de long et sa flèche culmine à Modèle:Unité de haut. Les voûtes de la nef centrale atteignent Modèle:Unité (proche du maximum supportable pour cette architecture).
Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sa construction est le fait de la richesse de la ville au Moyen Âge et de l'incendie de la cathédrale romane qui s'y situait auparavant. Trois architectes, dont Robert de Luzarches se sont succédé pour mener à bien le chantier.
Considérée comme l'édifice de référence de l'architecture gothique, la cathédrale présente également certains éléments du style gothique rayonnant et flamboyant. La rapidité de construction, à peine Modèle:Unité pour le gros œuvre (1220 à 1269), explique cette homogénéité de style.
Sa façade est décorée de plus de Modèle:Unité, gargouilles et chimères d'origine dans leur quasi-intégralité. Elle accueille également de nombreux ouvrages remarquables comme l'Ange pleureur, son labyrinthe intact de Modèle:Unité de long ou encore des bas-reliefs d'intérêt majeur.
Malgré les deux guerres mondiales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui ont touché la ville, elle est restée intacte.
Depuis 1999, un spectacle son et lumière présente la polychromie originelle des façades<ref>Contrairement à la plupart des cathédrales de France, Notre-Dame d'Amiens a conservé la quasi-intégralité de ses statues et ornements d'origine, ce qui permet, encore aujourd'hui, d'admirer certaines des couleurs employées au Moyen Âge.</ref>, découverte à la suite du nettoyage par laser du monument. Moment fort de la vie culturelle amiénoise, il est donné chaque été mais aussi à l'occasion des fêtes de fin d'année. En Modèle:Date-, ce spectacle de colorisation est entièrement renouvelé<ref>Modèle:Lien web.</ref> et rebaptisé « Chroma »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La cathédrale vue depuis la rue André.
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Entrée ouest.
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Entrée sud.
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Le labyrinthe.
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Le chœur.
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Les stalles.
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Mausolée de Charles de Vitry.
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L'Ange pleureur.
Beffroi
Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme la cathédrale Notre-Dame, le beffroi est également l'un des symboles de la capitale picarde.
Évoqué pour la première fois en 1244 le monument a été reconstruit en 1406 à base de pierres blanches alors qu'il était bâti en bois auparavant. De style gothique et jésuite, l'édifice permettait de veiller sur la ville en surveillant ses alentours. Il a également fait office de prison. Endommagé à la suite d'un bombardement lors de la Seconde Guerre mondiale, il s'est trouvé à l'abandon avant d'être entièrement rénové en 1989.
Situé sur la place au Fil, place centrale de la ville avant l'arrivée du train et l'essor de la rue des Trois-Cailloux, le beffroi jouxte les Halles et l'arrière de l'hôtel de ville<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. D'une hauteur de Modèle:Unité, il sonne chaque heure de la journée.
Les Amiénois le surnomment, en picard, Ch'Bédouf.
Cirque Jules-Verne
Modèle:Début citation blocLe nouveau cirque est une œuvre d'art […]. C'est le plus beau, sans conteste, c'est aussi le plus complet par ses aménagements et son outillage qui a été édifié en France et à l'étranger.Modèle:Fin citation bloc
Plus grand cirque en dur de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le cirque Jules-Verne est le symbole d'une tradition circassienne ancrée localement depuis le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Inauguré le Modèle:Date- par Jules Verne, il succède à un cirque en bois édifié en 1874. L'auteur amiénois, conseiller municipal chargé des fêtes et célébrations, en est l'un des principaux partisans et chargé du suivi des travaux.
Avec sa forme polygonale à Modèle:Unité, d'un diamètre de Modèle:Unité, il s'inspire du cirque d'été de Paris. L'architecte Émile Ricquier, élève de Gustave Eiffel, fut chargé de sa construction sous la supervision de Charles Garnier.
Si son usage est essentiellement consacré aux arts du cirque, le bâtiment accueille de nos jours de nombreux concerts, spectacles, galas sportifs et réunions publiques. Il a également servi de décor à Federico Fellini pour Les Clowns (1971), et à Jean-Jacques Beineix pour Roselyne et les Lions (1989).
En 2003, l'intérieur du cirque est entièrement rénové. En 2017, c'est l'extérieur de l'édifice qui bénéficie d'un ravalement complet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le Modèle:Date-, le cirque d'Amiens est labellisé Pôle national cirque et arts de la rue. Il est aussi le siège du cirque Arlette Gruss.
Maison Jules Verne
Modèle:Article détaillé Située l'angle de la rue Charles-Dubois et du boulevard Jules-Verne, il s'agit de la maison dans laquelle Jules Verne et son épouse vécurent entre 1882 et 1900.
Acquise en 1980 par la ville, elle est labellisée Maisons des Illustres par le Ministère de la Culture. Elle est également inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Restauré en 2006, grâce au Centre International Jules Verne, cet hôtel particulier retrace la personnalité, les sources d'inspiration et les souvenirs de l'écrivain à travers l'exposition de plus de Modèle:Unité.
Tour Perret
Symbole de la reconstruction d'Amiens et du savoir-faire national, la tour Perret a été construite dans le quartier de la gare, rasé par les bombardements de 1944.
Inaugurée en 1952, elle porte le nom de son concepteur, Auguste Perret. Elle fut classée monument historique dès 1975.
Culminant à Modèle:Unité, elle a longtemps été le plus haut gratte-ciel d'Europe de l'Ouest<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est visible à des dizaines de kilomètres autour de la ville.
Depuis 2005, un dispositif de mise en lumière lui confère l'aspect d'un phare le soir venu.
Patrimoine environnemental
Avec Modèle:Unité d'espaces verts<ref name="JDA839">Modèle:Lien web.</ref>, Modèle:Unité de forêts<ref name="JDA839" />, Modèle:Unité d'hortillonnages, Modèle:Unité de marais, son fleuve et ses cours d'eau, Amiens se révèle être une ville verte et bleue.
La ville dispose de Modèle:Unité de surfaces fleuries en 2017<ref name="JDA839" />. Amiens offre en outre un patrimoine arboré particulièrement riche ; ses Modèle:Unité (hors boisements)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont Modèle:Unité sur les voies publiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, lui ont permis de remporter le prix national de l'arbre.
Se présentant comme une ville soucieuse de l'environnement, Amiens a fait du lien entre la ville et la nature un des leviers de son projet de développement territorial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hortillonnages
Modèle:Article détaillé Situés au cœur d'Amiens, sur Modèle:Unité, les Hortillonnages constituent une mosaïque de jardins flottants entourés de canaux (rieux en picard). Maraîchers ou d'agrément, ces jardins sur l'eau constituent le poumon vert de la ville.
Cultivés depuis Modèle:Unité, ces îlots à la terre fertile furent conçus par les romains afin d'y cultiver des légumes pour les troupes de Jules César. Ils forment aujourd'hui une ceinture végétale de Modèle:Unité aux abords du centre-ville. On y circule en barque à fond plat, appelée « barque à cornet », permettant d'accoster facilement sur les berges fragiles des parcelles cultivées.
Les fruits et légumes qui y sont produits sont vendus chaque samedi sur le « marché sur l'eau », dans le quartier Saint-Leu.
L'origine du mot vient du picard hortillon qui signifie maraîcher et dérive du latin hortillus, petit jardin.
En 2017, une étude d'inscription à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO est en cours, preuve du caractère exceptionnel du site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Barque.
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Hortillonnages.
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Ponts.
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Hortillonnages.
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Passerelle.
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Hortillonages.
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Barque.
Principaux parcs et jardins
Le premier véritable parc public de la ville, le parc de la Hotoie, est créé en 1678. En 2017, Amiens compte Modèle:Unité<ref name="JDA839" />, Modèle:Unité<ref name="JDA839" />, Modèle:Unité<ref name="JDA839" /> dont voici une liste non exhaustive : Modèle:Colonnes
Zoo
Modèle:Article détaillé Avant son ouverture en 1952, le zoo d'Amiens est un espace vert bordant le bassin du parc de la Hotoie. C'est le maire Maurice Vast qui décide d'aménager le site en 1949.
D'abord lieu de divertissement, le zoo précise ses missions de conservation, d'éducation et de recherche entre 1970 et 1980.
Entre 1990 et 2000, le zoo est rénové et devient membre permanent de l'EAZA (2001) et de l'ANPZ (2002).
Aujourd'hui, Modèle:Unité, représentant environ Modèle:Unité de tous les continents, cohabitent sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils vivent dans des milieux privilégiant leur bien-être.
Comptant parmi les principaux sites touristiques de la ville, le parc zoologique a accueilli près de Modèle:Unité en 2015. Il ouvre gratuitement ses portes chaque Modèle:Date.
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Maki vari roux (Varecia rubra).
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Gibbons à mains blanches (Hylobates lar).
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Panda roux (Ailurus fulgens).
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Coati roux (Nasua nasua).
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Jena et Praya, les deux éléphants d'Asie (Elephas maximus).
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Otarie de Californie (Zalophus californianus).
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Manchots de Humboldt (Spheniscus humboldti).
Patrimoine culturel
Musées
Amiens compte plusieurs musées ouverts au public et plusieurs lieux d'expositions. La ville a, par ailleurs, été fortement pressentie pour accueillir le Louvre II<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais quelques voix s'opposèrent au projet, jugeant le patrimoine culturel amiénois suffisamment attractif en l'état. Ainsi, dans un courrier au président de la République Jacques Chirac, l'ancien ministre de la Culture Jack Lang écrivit : « Amiens a sa cathédrale, Lens en est dépourvue »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le musée de Picardie est un site fondamental dans l'histoire de la muséographie puisqu'il est le premier bâtiment à avoir été édifié en France pour servir de musée en tant que tel<ref>Collectif, « Amiens Ville d’Art et d’Histoire – le guide ». « Musée de Picardie », éditions du patrimoine, centre des monuments nationaux, 2007, Modèle:P..</ref>.
Bâti sous le Second Empire sur le modèle du [[Palais du Louvre#Napoléon III et le Louvre : l.27achèvement du Grand Dessein|Louvre de Modèle:Noble-]], il ouvre ses portes après la visite de l'empereur en 1867.
Considéré comme le modèle français du musée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est surnommé le « Petit Louvre de la Province »<ref>Modèle:Lien web.</ref> et accueille très tôt de riches collections qui se répartissent aujourd'hui en quatre départements<ref>Modèle:Lien web.</ref> : l'archéologie au sous-sol, l'art médiéval au rez-de-chaussée, les Beaux-Arts aux rez-de-chaussée et premier étage, enfin l'art moderne et contemporain au premier étage. Des salles sont également consacrées aux expositions temporaires.
Le département des Beaux-Arts réunit, entre autres, des peintures de Van Dyck, Jordaens, Ruysdael, le Greco, de Ribera, Tiepolo, Guardi, Fragonard, Chardin, Boucher, Quentin de La Tour, Vouet, Corot et Courbet. Le fonds moderne et contemporain est représenté par Picasso, Picabia, Balthus, Dubuffet, Hélion, Bacon, Miró, Manessier, etc. L'accès au premier étage se fait par un escalier monumental dans un cadre consacré aux célèbres compositions murales de Pierre Puvis de Chavannes<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Le Musée de l'Hôtel de Berny est un musée d'art local et d'histoire régional.
D'[[Style Louis XIII#Architecture|architecture Modèle:Louis XIII]], le bâtiment fut construit en 1634 pour servir d'hôtel des trésoriers de France. Gérard de Berny, sénateur de la Somme, en fut son propriétaire dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il en restaura les façades et y installa ses collections.
Proche de la cathédrale, ce musée de France conserve un exceptionnel ensemble de boiseries, de meubles et d'objets d'art ainsi que les souvenirs (objets et tableaux) de personnalités amiénoises<ref>Modèle:Lien web.</ref> comme Jules Verne, Choderlos de Laclos, Édouard Branly, Jean Baptiste Gresset, Vincent Voiture, Joseph Pinchon ou le Maréchal Leclerc.
En cours de rénovation et de refonte de son projet muséographique, il est actuellement fermé au public.
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- La Maison de Jules Verne, labellisée Maisons des Illustres, est la demeure de Jules Verne, écrivain le plus traduit au monde après Agatha Christie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre 1882 et 1900, il vécut dans cet hôtel particulier du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et y écrit une partie de son œuvre.
La visite propose de pénétrer dans l'univers intime et créatif de l'auteur. Le lieu, en effet, conserve en grande partie son décor d'origine et ouvre la quasi-totalité de ses pièces, du rez-de-chaussée au grenier. Les collections permanentes sont présentées sur deux étages, dans les combles, la tour et le belvédère de la maison : environ Modèle:Unité évoquent la personnalité, les sources d'inspiration et les souvenirs de Jules Verne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des visites costumées, des rencontres littéraires et des conférences thématiques y sont aussi organisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La Maison de la culture d'Amiens (connue localement sous les acronymes MCA et MACU) a été inaugurée le Modèle:Nobr par André Malraux.
Établissement culturel majeur de la région, il dispose de deux salles d'expositions d'art contemporain, le hall Matisse et la salle Giacometti, qui accueillent des expositions de sculptures, photographies, arts plastiques.
- Le Fonds régional d'art contemporain de Picardie (FRAC Picardie), créé en 1983, a pour ambition la promotion de l'art contemporain via notamment des actions de diffusion.
Dès 1985, le FRAC Picardie a spécialisé son action dans le domaine du dessin et de ses dimensions contemporaines. Il s'intéresse aussi au support, sur et hors papier, puisque des artistes travaillent maintenant avec d'autres médiums comme la vidéo. Ce choix lui a permis d'acquérir une notoriété internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des noms majeurs de l'art contemporain figurent dans sa collection comme Basquiat, Dubuffet, Oppenheim, Twombly, Matta, Manessier, etc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 2001, des réflexions sont engagées pour construire un nouveau bâtiment chargé d'accueillir le fonds et ses collections<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Salles de concert
Plusieurs salles de concerts coexistent à Amiens, chacune ayant leurs propres orientations musicales. En voici un aperçu :
- Le Zénith d'Amiens a été inauguré en Modèle:Nobr. D'une capacité de Modèle:Unité, il est l'œuvre de l'architecte italien Massimiliano Fuksas<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Détenteur du label Zénith, cet équipement permet d'accueillir des têtes d'affiches nationales et internationales. L'accessibilité du lieu par autoroute (A16, A29, A1) et les possibilités de stationnements gratuits lui permettent de rayonner de la Belgique à la région parisienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La Mégacité est le parc des congrès et des expositions d'Amiens. Situé à proximité immédiate du Zénith d'Amiens et du stade de la Licorne, il dispose de deux auditoriums de Modèle:Nobr et Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> où des concerts et des spectacles humoristiques sont régulièrement programmés.
- Le cirque Jules-Verne, plus grand cirque en dur de France, dispose d'environ Modèle:Unité depuis sa rénovation en 2003. Il accueille, entre autres événements, des concerts.
- La Maison de la culture d'Amiens propose de nombreux spectacles vivants et des concerts. Elle gère aussi le New Dreams, une salle de Modèle:Unité assises ou Modèle:Unité.
- L'Auditorium Henri-Dutilleux est l'auditorium du Conservatoire à rayonnement régional d'Amiens. Privilégiant la qualité acoustique, il offre Modèle:Unité sur trois niveaux. Il propose essentiellement des concerts de répertoire classique.
- La Lune des Pirates est la scène de musiques actuelles (SMAC) de la ville. Créée en 1987 dans un ancien entrepôt de bananes du quai Bélu, elle a une capacité de Modèle:Unité.
Théâtres
La ville compte plusieurs lieux de diffusion théâtrale. En voici la liste des principaux :
- la Maison de la culture d'Amiens est labellisée scène nationale par le ministère de la Culture. Principal complexe culturel de la ville, sa mission couvre de nombreuses disciplines : théâtre, musique, danse, cinéma et arts plastiques. Elle regroupe notamment deux salles de théâtre : le Grand Théâtre (Modèle:Unité) et le Petit Théâtre (Modèle:Unité) ;
- la Comédie de Picardie (ComDePic) est l'un des principaux théâtres de la ville. Cette scène conventionnée a été créée en 1989 par le conseil régional de Picardie et propose une quinzaine de pièces chaque année. Le théâtre dispose d'une salle à l'italienne de Modèle:Unité et abrite sa propre compagnie ;
- la Maison du Théâtre a été créée en Modèle:Nobr dans le quartier historique de Saint-Leu. Ses activités vont de la création à la diffusion, en passant par la formation théâtrale. Tournée vers le théâtre contemporain, elle héberge des compagnies théâtrales et leurs créations<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le théâtre de marionnettes Chés cabotans d'Amiens, fondé en 1933, est l'héritier des quelque quatre-vingts théâtres de cabotans qui ont fait d'Amiens la capitale française de la marionnette à fils au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis 1997, un théâtre est consacré à Chés cabotans d'Amiens et à Lafleur, son populaire héros. Il est situé au cœur du quartier Saint-Leu.
Centres culturels
En 2014, Amiens Métropole compte Modèle:Unité culturels qui couvrent une bonne partie du territoire métropolitain : six dans différents quartiers d'Amiens, trois dans les communes voisines de Longueau, Camon et Glisy. Ces structures de proximité qui œuvrent dans le domaine de l'art et de la création sont ouvertement orientées « salles de spectacle ». Ouvertes à tous, elles proposent une programmation éclectique : des pièces de théâtre et des concerts, des spectacles jeune public et de danse, des projections de films, des expositions, des rencontres et débats, etc. En 2013, elles ont accueilli Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Voici la liste des centres installés dans les différents quartiers de la ville :
- La Briqueterie, collectif d'associations et d'artistes, est un lieu de création pluridisciplinaire. Elle est installée, depuis 2001, sur le site de l'ancienne caserne militaire Friant dans le quartier Elbeuf<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle accueille et organise dans le cadre de sa programmation des résidences d'artistes, des expositions, des spectacles (théatre, jeune public,...), des projections cinéma, des performances ainsi que des concerts. À cet effet, elle dispose d'une salle pouvant accueillir Modèle:Unité, d'une salle d'exposition, de bureaux et d'ateliers de création.
- le centre culturel Jacques-Tati est implanté au cœur du quartier Pierre-Rollin<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Inauguré en Modèle:Nobr, le théâtre Jacques-Tati compte Modèle:Unité assises<ref>Modèle:Lien web.</ref> et accueille des pièces de théâtre, des spectacles jeune public, des concerts, etc. ;
- le centre culturel Léo-Lagrange se situe dans le quartier Saint-Germain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lieu de diffusion d'expositions, de spectacles (musique, théâtre, danse, cirque) et de rencontres, il dispose d'une salle de Modèle:Unité assises nommée La chapelle ;
- le CSC est installé au cœur du quartier Étouvie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi ses missions figure la diffusion d'expositions et de spectacles. À cet effet, il dispose d'une salle de Modèle:Unité assises ;
- l'Étoile du Sud est implantée dans le quartier Victorine-Autier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce centre culturel est spécialisé dans les cultures urbaines et a la particularité de disposer d'un studio d'enregistrement assisté par ordinateur (MAO) ;
- le Safran est implanté dans le quartier Nord d'Amiens. Cette scène conventionnée « pluridisciplinaire et d'expérimentation » offre une programmation diversifiée<ref>Modèle:Lien web.</ref> : théâtre, spectacles jeune public, danse, expositions. Sa salle de théâtre dite Gérard-Philipe compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Safran accueille également un complexe musical, la Cité Carter, qui dispose de studios de répétition, propose des séances d'enregistrement et organise des concerts de musiques actuelles dans sa salle de Modèle:Unité.
Bibliothèques
Modèle:Article détaillé En 2013, les bibliothèques constituent un réseau de Modèle:Unité répartis sur l'ensemble du territoire de la métropole. Le cœur de ce réseau est la bibliothèque Louis-Aragon, située rue de la République. Édifiée entre 1823 et 1826, c'est l'une des plus anciennes bibliothèques municipales de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle a connu plusieurs campagnes de travaux, notamment entre 1982 et 1993, qui l'ont dotée de nouveaux espaces : deux auditoriums, un espace jeunesse, une médiathèque et une artothèque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'inscription et l'emprunt sont gratuits pour tous les Amiénois dans l'ensemble des bibliothèques. Un bibliobus assurent également la desserte des quartiers et des communes de l'agglomération, ainsi que le portage de documents pour les personnes à mobilité réduite.
Cinémas
En 2017, la ville compte trois cinémas :
- le Cinéma Gaumont Amiens (Modèle:Unité, Modèle:Unité) a été inauguré en Modèle:Nobr. Situé à deux pas de la gare d'Amiens, il dispose notamment d'un grand hall et d'une salle de Modèle:Unité. Un parking de Modèle:Unité est situé sous le cinéma. Il est l'œuvre des architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel et sa décoration intérieure a été confiée à Christian Lacroix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, ce multiplexe a comptabilisé Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, sa fréquentation s'établissait autour de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le Ciné Saint-Leu (1 salle de Modèle:Unité) a été inauguré en Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après la fermeture du cinéma Le Régent situé à proximité de la gare. Cinéma d'Art et Essai, il fait partie des équipements culturels du pôle cathédrale. Sa programmation éclectique offre la possibilité de voir les films en version originale ;
- le Studio Orson Welles (1 salle de Modèle:Unité située au sein de la Maison de la culture d'Amiens). Cinéma d'Art et Essai géré par la MCA, il propose des films d'auteur ainsi que des rétrospectives de grands noms du septième art, anciens ou contemporains<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Amiens et la musique
La ville dispose d'un conservatoire à rayonnement régional, qui succède à l'école de musique d'Amiens. Depuis 1891, il est le siège d'une importante activité musicale, encadrée par Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis 1985, la musique classique est représentée par l'Orchestre de Picardie et son pendant universitaire. On peut également citer l'Harmonie Saint-Pierre, fanfare de Modèle:Unité, devenue institution locale depuis sa création en 1894<ref>Site officiel de l'Harmonie Saint Pierre. Consulté le Modèle:Date-. [5].</ref>. Le chœur et la chorale sont aussi représentés par le Chœur régional de Picardie, le Chœur universitaire et le Chœur de France Picardie.
Créé en 1986, le label français de jazz Label Bleu a son siège dans la ville.
Depuis leur création, les structures La Lune des Pirates (1987) ou la Cité Carter (1994) apportent aussi leur soutien à la scène musicale locale. À titre d'exemple, la Cité Carter produit chaque année une compilation présentant les groupes qui répètent en son sein<ref>Discographie de la Cité Carter sur le site de la ville d'Amiens. Consulté le Modèle:Date-. [6].</ref>.
Dans les années 2000, le vivier du rock amiénois s'organise autour du collectif Amiens Burning<ref>Association Amiens Burning sur le site de la maison des associations d'Amiens Métropole. Consulté le Modèle:Date-. [7].</ref> et voit émerger des groupes tels que The Beyonders, Molly's, Sobo, The Void.
Dans les années 2010, deux chanteurs amiénois sont finalistes de The Voice, populaire télé-crochet de TF1 : Olympe (2013) et MB14 (2016).
En 2018, le groupe Madame Monsieur de l'amiénois Jean-Karl Lucas représente la France au Concours Eurovision de la chanson, avec le titre Mercy.
Actuellement, plusieurs artistes musicaux sont liés à la ville. Ils évoluent dans des styles aussi variés que la chanson française (Albin de la Simone), les musiques du monde (Rokia Traoré), le hip-hop (Disiz, Naza), l'électro (The Name), la pop (Madame Monsieur, The Rabeats, Videoclub), le heavy metal (Anorak, DSK, Vakarm), le rock (Les Fatals Picards, Structures), la fanfare (Zic Zazou, l'Arrach'Fanfarre), le jazz (Rodolphe Lauretta).
Amiens et la littérature
Amiens dans la littérature
- Au début du roman Manon Lescaut de l'Prévost, c'est à Amiens que le chevalier des Grieux fait la connaissance de Manon Lescaut.
- Dans le roman Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, d'Artagnan à la poursuite de Milady de Winter passe par Amiens et y dort à l'auberge du Lys d'or.
Les écrivains amiénois
Au fil des siècles, la ville voit naître des écrivains majeurs<ref>Collectif, « Amiens Ville d’Art et d’Histoire – le guide ». « Vie littéraire à Amiens sous l’ancien Régime » et « La vie littéraire au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », éditions du patrimoine, centre des monuments nationaux, 2007, Modèle:P. et Modèle:P..</ref>.
Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Vincent Voiture, poète et épistolier, est la coqueluche des Précieuses grâce à la fluidité de son style. En 1634, il est élu membre de la première Académie française.
En 1678, Charles du Fresne, sieur du Cange, surnommé « le Varron français », publie son Glossarium en 3 tomes. Ce glossaire de latin médiéval fait encore autorité aujourd'hui.
En 1750, Jean Baptiste Gresset, membre de l'Académie française, dramaturge et poète célébré en son temps fonde l'Académie d'Amiens. Encore active de nos jours, il en demeure le « président perpétuel ».
En 1782, l'Amiénois Choderlos de Laclos met en scène une noblesse dépravée dans son roman Les Liaisons dangereuses. Considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de la littérature du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'ouvrage fait le tour du monde et connaît une adaptation cinématographique oscarisée.
Modèle:Début citation blocMe voilà tout à fait citoyen d'Amiens. Il me semble que j'y suis né. J'y vis très heureux, bien à l'aise pour travailler. Amiens est une ville sage, d'humeur égale, et la société y est aimable et lettrée. On y est près de Paris, assez près pour en avoir les reflets, sans le bruit et l'agitation insupportables.Modèle:Fin citation bloc
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une vie littéraire brillante a cours dans la ville autour de l'Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, de l'historien Albéric de Calonne ou encore de la famille Yvert.
Cependant, le plus illustre personnage de la vie littéraire amiénoise de cette époque reste Jules Verne. Celui-ci anime l'activité intellectuelle de la cité picarde, donnant des bals et des fêtes tandis que sa femme tient un salon réputé.
En 1872, il devient membre de l'Académie d'Amiens avant d'en être élu directeur en 1875 et en 1881. Cette nouvelle fonction lui offre l'occasion de prononcer plusieurs discours de bienvenue, notamment pour l'un de ses amis, le caricaturiste amiénois Gédéon Baril.
En 1875, il prononce un discours intitulé « Une ville idéale : Amiens en Modèle:Nobr » où il se met en scène déambulant dans une ville d'Amiens avant-gardiste. Depuis, la ville a bâti un parcours touristique à partir de ce texte.
Fortement engagé dans la vie locale, Jules Verne est nommé conseiller municipal de la ville de 1888 à 1904 et en fréquente assidûment les lieux culturels (bibliothèque, théâtre, etc.). Il rédige de nombreux rapports sur le théâtre et apporte son soutien à la construction du cirque municipal qui porte aujourd'hui son nom.
Amiens n'apparaît pas explicitement dans ses romans mais on y trouve néanmoins des éléments caractéristiques de la ville comme la cathédrale et le fleuve. C'est le cas pour la ville imaginaire de Ragz dans « Le secret de Wilhem Storitz ». Dans la nouvelle « Une fantaisie du docteur Ox », les habitants de la ville imaginaire de Virgamen, les Virgamenois, font directement référence aux amiénois et à leur caractère jugé prudent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Décédé en son domicile du quartier Henriville en 1905, il marque profondément la ville de sorte qu'aujourd'hui de nombreux lieux, monuments et événements y portent son nom. Il repose au cimetière de La Madeleine.
Modèle:Début citation blocTelle qu'elle est avec son sourire si particulier, combien j’aime la Vierge Dorée, avec son sourire de maîtresse de maison céleste ; combien j’aime son accueil à cette porte de la cathédrale, dans sa parure exquise et simple d’aubépines.Modèle:Fin citation bloc
En 1885, John Ruskin publie La Bible d'Amiens qui est traduite en français, largement annotée et préfacée par Marcel Proust. L'ouvrage consacré à Notre-Dame d'Amiens est l'occasion pour Proust de rappeler son admiration pour l'auteur anglais et la cathédrale d'Amiens.
Modèle:Début citation blocJe voudrais donner au lecteur le désir et le moyen d'aller passer une journée à Amiens en une sorte de pèlerinage ruskinien. Ce n'était pas la peine de commencer par lui demander d'aller à Florence ou à Venise, quand Ruskin a écrit sur Amiens tout un livre.Modèle:Fin citation bloc
Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jules Barni, député de la Somme, agrégé de philosophie et brillant germaniste traduit l'œuvre d'Emmanuel Kant permettant sa diffusion en France.
En 1889, Paul Bourget publie Le Disciple, roman d'analyse considéré comme son œuvre majeure. En 1894, il est élu à l'Académie française.
Né dans le quartier Sainte-Anne en 1885, Roland Dorgelès publie Les Croix de bois en 1919. Écrit d'après ses notes prises au front, le roman remporte le Prix Femina la même année. Pressenti pour l'obtention du Prix Goncourt, il est devancé par À l'ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust, Modèle:Nombre contre 4. En 1929, il devient membre de l'Académie Goncourt avant d'en être élu président de 1954 jusqu'à sa mort en 1973<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est à l'origine de l'expression « drôle de guerre », passée à la postérité.
En 1926, l'Amiénois Henri Deberly, obtient le prix Goncourt avec Le Supplice de Phèdre, un roman inspiré par sa ville.
En 1940, prisonnier de guerre au camp d'Amiens, Léopold Sédar Senghor écrit pour partie les poèmes du recueil Hosties noires qui paraît en 1948.
En 1955, Vladimir Volkoff s'installe à Amiens. En 1982, cet arrière petit-neveu du compositeur Tchaïkovski reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française.
En 1957, en s'évadant de la citadelle de Doullens, Albertine Sarrazin rencontre l'homme de sa vie, l'amiénois Julien Sarrazin, qu'elle épousera un peu plus tard à la mairie de la ville. L'Astragale, roman très autobiographique publié en 1965, raconte son parcours et cette passion amoureuse. En 1977, Modèle:Unité après la mort d'Albertine, Julien Sarrazin se livre à son tour dans le récit autobiographique Contrescarpe.
En 1968, l'édition du Journal de Jean Colin d'Amiens permet de découvrir ce peintre-écrivain décédé en 1959 d'une paralysie générale, à l'âge de trente-deux ans.
En 2011, Grégoire Delacourt évoque ces années d'interne au sein du collège jésuite La Providence d'Amiens dans son premier roman L'Écrivain de la famille.
Au milieu des années 2010, deux jeunes auteurs liés à la ville connaissent un succès public et critique : Édouard Louis et François-Henri Désérable.
Amiens et le cinéma
Plusieurs films ou scènes de films ont pour décor Amiens et ses environs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En voici une liste non exhaustive :
- 1914 : Manon Lescaut d'Herbert Hall Winslow ;
- 1946 : Jéricho d'Henri Calef avec Nadine Alari, Pierre Brasseur et Jacques Charon ;
- 1959 : La Tête contre les murs, film de Georges Franju, avec Pierre Brasseur et Jean-Pierre Mocky ;
- 1970 : Les Clowns de Federico Fellini tourné au Cirque Jules-Verne ;
- 1973 : La Rose de fer de Jean Rollin avec Françoise Pascal, Hugues Quester et Natalie Perrey ;
- 1976 : La Saga des Français : La Rumeur, film de Michel Pamart et Marcel Trillat ;
- 1980 : La Femme enfant, film de Raphaële Billetdoux, avec Klaus Kinski ;
- 1989 : Roselyne et les Lions de Jean-Jacques Beineix, avec Isabelle Pasco est lui aussi tourné au Cirque Jules-Verne ;
- 1991 : Les Équilibristes de Nikos Papatakis, avec Michel Piccoli tourné au Cirque Jules-Verne ;
- 1994 : Sister My Sister de Nancy Meckler avec Julie Walters et Joely Richardson ;
- 1997 : Arlette de Claude Zidi, avec Josiane Balasko et Christophe Lambert ;
- 1999 : Je suis né d'une cigogne, film de Tony Gatlif, avec Romain Duris ;
- 2000 : Elle et lui au Modèle:14e de Sophie Blondy, avec Guillaume Depardieu et Benoît Magimel (Tour Perret)<ref name="St Leu">Quartier Saint-Leu.</ref> ;
- 2000 : Confort moderne de Dominique Choisy ;
- 2002 : Carnages de Delphine Gleize ;
- 2002 : Paris selon Moussa, film de Cheik Doukouré ;
- 2008 : Paul Rondin est…Paul Rondin, court-métrage de Frédéric Vin, avec François Berland ;
- 2008 : Blanche, court-métrage d'Eric Griffon du Bellay, avec Romane Bohringer et Clémence Poésy ;
- 2008 : Louise-Michel, film de Gustave Kervern et Benoît Delépine, avec Yolande Moreau et Benoît Poelvoorde tourné à la Tour Bleue (avant sa destruction), dans le quartier Étouvie ;
- 2008 : Française, film de Souad El-Bouhati, avec Hafsia Herzi ;
- 2009 : Ricky de François Ozon avec Alexandra Lamy ;
- 2010 : Copacabana, film de Marc Fitoussi, avec Isabelle Huppert ;
- 2012 : Les Fraises des bois, film de Dominique Choisy ;
- 2013 : La Tête la première, film d'Amélie Van Elmbt ;
- 2016 : Merci Patron !, film de François Ruffin ;
- 2019 : Jeanne, film de Bruno Dumont.
- 2022 :
Tout fout le camp, film de Sébastien Betbeder.
Clips vidéos
- 2017 : Chanteur malheureux de M. Pokora<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> tourné sur la place René Goblet, la cathédrale et le Jardin de l'Évêché.
- 2018 :Comme un ours d'Alexis HK<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> tourné dans les rues du quartier Saint-Acheul.
En outre, depuis 1980 s'y organise le Festival international du film d'Amiens (FIFAM).
Amiens et la bande dessinée
Centre créatif important du [[Classification des arts#9e art : la bande dessinée|Modèle:9e art]], Amiens voit émerger au début des Modèle:Lnobr une génération d'auteurs de bande dessinée parmi laquelle figurent Régis Hautière (nommé aux Eisner Awards), Pozla (Prix spécial du jury du Festival d'Angoulême), Noredine Allam, Greg Blondin, Damien Cuvillier (Prix coup de cœur à Quai des Bulles), Antoine Dodé (Prix Saint-Michel du public), Fraco, David François, Hardoc, Nicolas Hitori De<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La ville a également vu naître et résider de grands noms de la bande dessinée comme l'amiénois Joseph Pinchon (créateur du personnage de Bécassine), Paul Gillon (Grand prix de la ville d'Angoulême), Philippe Thirault ou Jean-Christophe Menu.
Acteur de cette dynamique autour de la BD, la structure « On a marché sur la bulle » organise les Rendez-vous de la Bande dessinée d'Amiens, l'un des plus grands festivals de bande dessinée en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Active toute l'année sur le territoire, elle gère également un centre de ressources et compte un département éditorial avec les éditions de la Gouttière.
En outre, l'université d'Amiens délivre l'unique diplôme universitaire de « Création de bandes dessinées » en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture régionale
Modèle:Article détaillé Capitale historique de la Picardie, Amiens est le creuset d'une culture régionale forte et ancienne qui s'exprime aussi bien dans le langage que dans les arts, l'architecture, le sport ou les coutumes. Voici un court aperçu de ce patrimoine :
- Chés cabotans d'Amiens ou Les cabotins d'Amiens est un petit théâtre de marionnettes traditionnelles picardes fondé en 1933. Lafleur, le héros, est né vers 1811 à Saint-Leu, il parle exclusivement picard. Habillé traditionnellement d'un costume de laquais (velours rouge coiffé d'un tricorne), Lafleur est gai, dynamique, indépendant et débrouillard ; sa devise est : "bin mier, bin boère, pis n'rin foère!" (Bien manger, bien boire et puis ne rien faire).
- La langue picarde est reconnue langue régionale. Elle est parlée en France dans les régions Picardie et Nord-Pas-de-Calais, et en Belgique dans la Province de Hainaut. Diverses associations œuvrent pour la promotion et le développement de la culture picarde qui s'exprime dans le théâtre, la chanson, le conte mais aussi dans l'écriture : romans, revues, poésie… Depuis 1993, le Conseil régional de Picardie développe au sein de l'« Office Culturel Régional de Picardie » une politique culturelle en faveur de la langue et de la culture picardes. « L'Agence régionale de la langue picarde », créée en 2008, a son siège à Amiens<ref>languepicarde.fr.</ref>. Le Picard est enseigné à l'université d'Amiens.
- Les blasons populaires sont des surnoms ou des sobriquets donnés aux habitants des villes et des villages picards. Ces sobriquets (Modèle:Langue Modèle:Petit en picard), que l'on appelle aussi noms jetés dans le nord de la France, viennent parfois de l'histoire de la ville, parfois d'un jeu verbal, parfois d'une moquerie des travers des habitants. Le sobriquet des habitants d'Amiens est : Chés Maqueus d'gueugues d'Anmien (les mangeurs de noix d'Amiens) en référence à un épisode de l'invasion espagnole. Le Modèle:Date, les armées espagnoles élaborent un stratagème pour s'emparer de la ville : les soldats de Hernàn Tello de Portocarrero, gouverneur de Doullens, déguisés en paysans viennent devant les portes des remparts avec des noix. Les Amiénois affamés ouvrent alors les portes et les espagnols prennent la cité.
Spécialités gastronomiques
Ancienne terre agricole et maraîchère, la ville possède un patrimoine gastronomique riche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Voici un aperçu des spécialités<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes
Récompenses
La ville est régulièrement distinguée par la presse nationale pour sa qualité de vie ainsi que ses innovations économiques et sociales. Elle a également obtenu de nombreux labels. En voici une liste non exhaustive :
Qualité de vie
Économie et innovations
Social
|
Personnalités liées à la commune
Principales personnalités
Sportifs
Autres personnalités liées à la ville
Héraldique, logotype
Le premier blason connu d'Amiens date de 1185, lorsque Philippe Auguste affranchit la ville des comtes de Vermandois et lui donne pour armes « de gueules plain, au chef d'azur semé de fleur de lys d'or ». En 1477, après la reprise de la ville aux Bourguignons par Modèle:Noble, celui-ci autorisa la ville à diaprer son écu<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au fil du temps, et pour rappeler la devise « Un lien puissant m'unit au lys », le diapré prit progressivement l'aspect du lierre, forme connue depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui est celle toujours en vigueur aujourd'hui.
-
Blason attribué par Philippe Auguste (1185) : de gueules plain au chef de France ancienne.
-
au }}Modèle:S mini- siècle
}} : diapré de gueules au chef de France ancienne.
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Blason (à enquerre) attribué par Pierre de La Planche (~1669) : coupé de France ancienne, et de gueules à la « vignette » (lierre) de sable.
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Blason attribué par Charles d'Hozier (~1696) : d'or à un fretté parti d'azur et de gueules, au chef de France moderne.
Armoiries
Logo d'Amiens
image figurant le logo de la ville d'Amiens | En 1991, le conseil municipal présidé par le maire, Gilles de Robien, adopta ce logo, reprenant la fleur de lis et la feuille de lierre présentes sur le blason, placées côte à côte de couleur rouge sur un fond gris ou blanc, selon l'utilisation. |
Philatélie
Un timbre représentant les armoiries de la ville est émis en 1962<ref>Site WikiTimbres : voir en ligne https://www.wikitimbres.fr/timbres/961/amiens . Page consultée le 4 janvier 2022.</ref>, cette émission s'insère dans celle des Armoiries de villes. Son pouvoir d'affranchissement est de Modèle:Unité. Il est émis le Modèle:Nobr et retiré de la vente le Modèle:Nobr. Un premier jour est organisé à Amiens le Modèle:Nobr. Il a été dessiné par Robert Louis. L'artiste Arman a fait un collage d'une planche de ce timbre<ref>Œuvre répertoriée sous le n° APA#8005.62.010 dans les archives Arman à New York.</ref>.
Pour approfondir
Bibliographie
Modèle:Légende plume. Modèle:Colonnes
- Régions, Architecture, Mobilier, Images, Vocabulaires, Collections, Bibliographie, Accès géographiques, Ethnologie, dans les Bases Mérimée, Palissy, Mémoire, ArchiDoc, Commune d'Amiens
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) de la région Hauts-de-France
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Modèle:Début de bloc solidaire Culture
- Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens
- Bibliothèques d'Amiens Métropole
- Centre international Jules Verne
- Cirque Jules-Verne
- Diane et Endymion
- Festival international du film d'Amiens
- La Lune des Pirates
- Maison de Jules Verne
- Maison de la culture d'Amiens
- Musée de l'Hôtel de Berny
- Musée de Picardie
- Rendez-vous de la bande dessinée d'Amiens
- Théâtre de marionnettes Chés Cabotans d'Amiens
- Velours d'Amiens (patrimoine culturel immatériel français)
- Zénith d'Amiens
Modèle:Début de bloc solidaire Économie
Modèle:Début de bloc solidaire Enseignement
- Académie d'Amiens
- Conservatoire à rayonnement régional d'Amiens
- École supérieure d'art et de design d'Amiens
- École supérieure de commerce d'Amiens
- ESIEE Amiens
- Université de Picardie (ou université de Picardie Jules-Verne, UPJV)
Modèle:Début de bloc solidaire Histoire
- Acheuléen
- Ambiens
- Anciens maïeurs d'Amiens
- Modèle:Page h
- Charte d'Amiens
- Diocèse d'Amiens
- Dit d'Amiens
- Histoire d'Amiens
- Liste des comtes d'Amiens
- Liste des évêques d'Amiens
- Liste des vidames d'Amiens
- Opération Jéricho
- Paix d'Amiens
- Samarobriva
- Sayetterie
- Paix d'Amiens (1802)
- Siège d'Amiens (1597)
- Traité d'Amiens (1279)
- Traité d'Amiens (1423)
Modèle:Début de bloc solidaire Parcs et jardins
- Bois Bonvallet
- Cimetière de La Madeleine (Amiens)
- Cimetière Saint-Acheul
- Clos Alexandre (Amiens)
- Hortillonnages d'Amiens
- Jardin archéologique de Saint-Acheul
- Jardin des plantes d'Amiens
- Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
- Parc de l'Evéché d'Amiens
- Parc de la Hotoie
- Parc du château de Montières
- Parc du Grand Marais d'Amiens
- Parc Jean Rostand
- Parc Saint-Pierre (Amiens)
- Square Saint-Denis d'Amiens
- Zoo d'Amiens
Modèle:Début de bloc solidaire Patrimoine architectural
- Château de Montières
- Église du Cœur-Immaculé-de-Marie d'Amiens
- Église du Sacré-Cœur d'Amiens
- Église Saint-Firmin d'Amiens
- Église Saint-Honoré d'Amiens
- Église Saint-Jacques d'Amiens
- Église Saint-Jean-Baptiste d'Amiens
- Église Saint-Léger d'Amiens
- Église Saint-Martin d'Amiens
- Église Saint-Maurice d'Amiens
- Église Saint-Paul d'Amiens
- Église Saint-Pierre d'Amiens
- Église Saint-Roch d'Amiens
- Église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Amiens
- Église Sainte-Marie-Madeleine d'Amiens
- Église Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus d'Amiens
- Liste des monuments historiques d'Amiens
- Liste des œuvres d'art à Amiens
- Palais de justice d'Amiens
Modèle:Fin de bloc solidaire Modèle:Début de bloc solidaire
Politique et administration
- Aire urbaine d'Amiens
- Arrondissement d'Amiens
- Communauté d'agglomération Amiens Métropole
- Liste des communes de la Somme
- Anciennes communes de la Somme
- Somme
- Picardie
Modèle:Début de bloc solidaire Sport
- Amiens Sporting Club Football
- Athlétic Club Amiens Football
- Amiens Métropole Natation
- Coliséum
- Hockey Club Amiens Somme
- Spartiates d'Amiens
- Stade de la Licorne
Modèle:Début de bloc solidaire Transports
- Aéroport d'Amiens - Glisy
- Ametis (réseau de bus)
- Gare d'Amiens
- Gare Saint-Roch
- LGV Paris - Londres par Amiens
- Ligne Roissy - Picardie
- Rocade d'Amiens
- Tramway d'Amiens
- Ancien tramway d'Amiens
- Transports en commun d'Amiens
- Trolleybus d'Amiens
- Vélam (vélos en libre-service)
Modèle:Début de bloc solidaire Médias
Liens externes
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Notes du § Démographie
Insee
- Dossier relatif à la commune (2009), Modèle:Lire en ligne