Albert Gaudry

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Jean Albert Gaudry, né à Saint-Germain-en-Laye le Modèle:Date et mort à Paris le Modèle:Date, est un géologue et paléontologue français.

Biographie

Fichier:Albert Gaudry Bust MNHN - (Front view by Falcoperegrinus - Rear view by Kintaro).jpg
À gauche, le buste d'Albert Gaudry en regard du « troupeau de l'évolution » qu'il avait conçu pour la galerie de Paléontologie, à Paris. À droite, ce même buste photographié de dos, faisant face au « troupeau ».

Formation

Il fait ses études au collège Stanislas de Paris. Son nom est mentionné parmi les personnes invitées par Augustin Cauchy à la Modèle:1e réunion qui a jeté les bases de la fondation de L'Œuvre des Écoles d'Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>, plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il fut même membre de son 1er Conseil général<ref group="n">Modèle:Où</ref> du Modèle:Date-.

Un paléontologue confirmé

À l'âge de 26 ans, il explore Chypre et la Grèce, où il réside de 1855 à 1860. Il étudie les riches dépôts fossilifères de vertébrés de Pikermi où il découvre une faune remarquable, composée de mammifères datant du Miocène et intermédiaire entre les formes européennes, asiatiques et africaines. Il publie en 1862 un rapport sur la géologie de l'île de Chypre, Mémoires de la société géologique de France.

En 1853, toujours à Chypre, il devient l'assistant d'Alcide Dessalines d'Orbigny, le premier titulaire de la chaire de paléontologie au Muséum national d'histoire naturelle, et lui succède à ce poste en 1872. En 1882, il est élu membre de l'Académie des sciences et il préside en 1900 le Modèle:8e international de géologie qui se tient à Paris. Il est également élu membre étranger de la Royal Society en 1895.

Il se distingue plus particulièrement par ses recherches sur les fossiles de mammifères et pour son soutien aux théories de l'évolution. Ses conceptions diffèrent sensiblement de celles de Charles Darwin. Pour Gaudry, Dieu ne détruit pas les espèces, mais les améliore. Il était fidèle au Transformisme publié au Muséum d'histoire naturelle dès 1802 par son illustre prédécesseur, Jean-Baptiste Lamarck, les espèces ne disparaissent pas, elles se transforment sous l'effet des changements de l'environnement et conservent les modifications au fil des générations parce qu'elles leur sont utiles, c'est-à-dire favorables, devenant héréditaires.

Il a cependant également étudié d'autres taxons que les mammifères. Ainsi, il décrivit en 1886<ref>Modèle:Article.</ref> Haptodus baylei (Permien inférieur, France), dont il ne put, à l'époque déterminer les affinités. On sait maintenant qu'il s'agit d'un synapside assez proche des thérapsides<ref>Modèle:Article.</ref>.

La légitimation des études préhistoriques

En 1859, il effectue les premières véritables fouilles dans la carrière de Saint-Acheul, à Amiens, site du Paléolithique inférieur qui donna son nom à une industrie de la préhistoire l'Acheuléen. Le compte rendu de ses recherches devant l’Académie des Sciences de Paris officialise la naissance d’une nouvelle discipline : la Préhistoire.

Honneurs

34 taxons lui sont dédiés<ref name="linneenneLyon">Modèle:Harvsp.</ref>.

Prix Albert Gaudry : fondé en 1910 par un legs d'Albert Gaudry, c'est l'un des deux Grands Prix de la Société Géologique de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Publications

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail