Saint-Germain-en-Laye

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Germain-en-Laye [sɛ̃.ʒɛʁ.mɛ̃.ɑ̃.lɛ] est une commune française située à Modèle:Unité à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Elle a depuis le Modèle:Date- le statut de commune nouvelle à la suite de l’absorption à cette date de la commune de Fourqueux.

L'histoire de la ville de Saint-Germain-en-Laye a été longtemps liée à la présence du château, qui fut une résidence régulière des rois de France dont l'importance diminua néanmoins par suite de l'installation de Louis XIV à Versailles, et à la forêt, ancien domaine de chasse royal. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est le siège d'une sous-préfecture des Yvelines et est devenue une ville résidentielle recherchée, au caractère international marqué<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Ses habitants sont appelés les Saint-Germanois. Il s'agit de la 150e ville la plus peuplée de France métropolitaine.

Saint-Germain-en-Laye est célèbre pour ses châteaux (Château-Vieux, vestiges du Château-Neuf, château d'Hennemont), sa terrasse, sa forêt, ses écoles, ses commerces et ses musées (Musée d'Archéologie nationale, musée du Prieuré, musée Claude-Debussy). Modèle:Sommaire

Géographie

La commune de Saint-Germain-en-Laye, située dans la banlieue ouest de Paris et dans le nord-est du département des Yvelines, est, avec sa forêt domaniale qui lui donne plus de 4 800 hectares, la plus vaste du département (la troisième d'Île-de-France après Fontainebleau et Paris). Elle occupe la majeure partie d'une boucle de la Seine en grande partie couverte par la forêt domaniale du même nom. Le site historique de la ville se trouve dans la partie sud-est de ce territoire, sur le rebord d'un plateau calcaire dominant la Seine de Modèle:Nobr environ et d'où la vue s'étend sur une grande partie de l'ouest parisien.

Modèle:Communes limitrophes

Le territoire communal s'étend sur un plateau limité de façon abrupte vers l'est, culminant à Modèle:Nobr à l'emplacement du château. Le rebord du plateau, matérialisé partiellement par la Terrasse, correspond à la limite intercommunale séparant Saint-Germain du Pecq, située en contrebas en bord de Seine. Le plateau s'abaisse progressivement vers l'ouest à Modèle:Unité en limite de Poissy et vers le nord jusqu'à environ Modèle:Nobr dans la plaine agricole d'Achères. Vers le sud, il est profondément entaillé par la vallée du ru de Buzot, empruntée partiellement par la RN 13 et franchie en viaduc par la ligne de grande ceinture, et remonte nettement en limite de Mareil-Marly et Fourqueux jusqu'à une altitude de Modèle:Unité environ à la colline d'Hennemont.

Hydrographie

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - forêt Cassini.jpg
Saint-Germain-en-Laye et sa forêt dans une boucle de la Seine vers 1780 (carte de Cassini).

On compte un seul cours d'eau dans le territoire communal, il s'agit du ru de Buzot, ruisseau affluant de la Seine de Modèle:Unité de long dont le cours orienté ouest-est traverse la partie sud de la commune<ref>Le ru de Buzot sur le site du Sandre.</ref>. Ce ru est en grande partie canalisé et enterré. Le fond du vallon est emprunté par la déviation de la RN 13.

Fichier:P1030704 Etang du Corra.JPG
Vue sur l'étang du Corra.

La commune n'est pas directement riveraine de la Seine, mais dans sa partie nord nord-est, la limite communale s'approche très près du fleuve. La commune est séparée de ce dernier par une étroite bande rattachée à la commune d'Achères et parfois par d'anciennes îles rattachées administrativement aux communes de la rive droite (Conflans-Sainte-Honorine, Herblay, La Frette-sur-Seine).

Quelques étendues d'eau, issues d'anciennes exploitations sablières, se trouvent dans le nord de la commune, dont l'étang du Corra.

Géologie

Saint-Germain-en-Laye est établi sur un plateau calcaire format une terrasse surplombant la Seine, son sous-sol est constitué d'un empilement de couches sédimentaires de l'ère tertiaire, quasi horizontales, reposant sur une assise de craie de l'ère secondaire, couches entaillées par la vallée de la Seine et celle du ru de Buzot.

Les couches affleurant à Saint-Germain-en-Laye, au niveau de la ville, sont de haut en bas<ref>Carte géologique de la France, feuille Versailles, 1/50 000, BRGM.</ref> :

  • le calcaire de Saint-Ouen du Bartonien inférieur (Marinésien), environ cinq mètres d'épaisseur, affleurant dans le centre de la ville ainsi que vers l'ouest en limite de Poissy,
  • les sables de Beauchamp du Bartonien inférieur (Auversien), présents surtout sous le centre ancien de la ville et la partie nord de la forêt sur environ huit mètres d'épaisseur,
  • le calcaire grossier du Lutétien (environ Modèle:Nobr d'années) d'environ quinze mètres d'épaisseur Cette couche calcaire, qui correspond à la plateforme structurale du Vexin, a été exploitée autrefois comme pierre de taille<ref>Ce calcaire a servi notamment à la construction du mur de soutènement de la Terrasse.</ref> dans de nombreuses carrières, notamment dans les communes limitrophes de Poissy et du Mesnil-le-Roi (Carrières-sous-Bois),
  • une couche d'argile (Yprésien inférieur) surmontant des marnes du Montien,
  • la craie blanche à silex du Campanien (70 à 80 millions d'années, Crétacé). Cette couche très épaisse, qui constitue l'assise géologique du secteur, n'est affleurante qu'à la base du coteau (Le Pecq), largement recouverte par des alluvions modernes.

L'assise de la forêt de Saint-Germain-en-Laye est formée principalement par des terrasses alluviales étagées formées au Quaternaire à l'intérieur d'un méandre de la Seine à la suite des variations du niveau de la Manche au cours des glaciations et déglaciations successives. Elles sont formées d'alluvions (sables et graviers) anciens au sud (terrasse supérieure), sauf vers l'ouest et le nord-ouest en limite de Poissy et Achères où ces alluvions disparaissent pour laisser affleurer les couches de calcaire sous-jacentes, et d'alluvions plus récentes au nord (terrasse inférieure).

Occupation du territoire

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 19 % 914,16
Espace urbain non construit 8 % 408,78
Espace rural ou forestier 73 % 3599,91

Le territoire de la commune est très majoritairement rural (73 %)<ref>Mode d'occupation du sol en 1999, Iaurif.</ref>. L'espace rural correspond en quasi-totalité à l'espace couvert par la forêt de Saint-Germain-en-Laye. S'y ajoute au nord de la forêt, une partie du « parc agricole d'Achères » (qui appartient à la ville de Paris<ref>Débat public Seine-Aval (cf question no 29).</ref>).

L'espace urbain construit représente 19 % du total, soit Modèle:Nobr. Il comprend les zones d'habitation, concentrées dans la partie sud de la commune, soit Modèle:Unité (36 % de l'espace urbain construit), les divers équipements, soit Modèle:Unité (20 %), incluant notamment des surfaces occupées par la station d'épuration « Seine-Aval » du SIAAP (syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne), située dans l'extrême nord du territoire communal, les surfaces affectées au transport, Modèle:Unité (14 %), incluant entre autres les installations ferroviaires de l'ancien triage et du dépôt de locomotives d'Achères, les zones d'activités, Modèle:Unité (7 %), constituée majoritairement de bureaux.

L'habitat occupe pratiquement tout l'espace situé entre la forêt et la limite sud de la commune. Il comprend d'une part le noyau historique dense qui s'est progressivement étendu à partir du château jusqu'au bord de la vallée du ru de Buzot. Celle-ci a été urbanisée plus récemment, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, par de grands immeubles collectifs, puis par des lotissements pavillonnaires. La zone urbanisée rejoint celles du Pecq, de Mareil-Marly et de Fourqueux sans discontinuité. On note également quelques cités isolées dans le nord de la commune, la cité du Grand-Cormier dans un triangle ferroviaire au milieu de la forêt, la cité de la Garenne en face de Conflans-Sainte-Honorine et la cité de Fromainville (au nord de Maisons-Laffitte) qui héberge du personnel de la station d'épuration.

Fichier:Panorama Saint-Germain-en-Laye 001.jpg
Vue panoramique depuis la terrasse du château, en direction de l'est :
à gauche, le viaduc de la ligne RER entre Saint-Germain-en-Laye et Le Vésinet - Le Pecq, plus loin, le pont sur la Seine de l'autoroute A14 et dans le fond la butte-témoin boisée de Cormeilles-en-Parisis ; au centre, le pont Georges-Pompidou au Pecq et, à l'horizon, La Défense ; à droite, à l'horizon, le mont Valérien et les hauteurs de Rueil-Malmaison, La Celle-Saint-Cloud, Louveciennes et Marly-le-Roi dans la forêt de Marly.

Transports et voies de communication

Transports en commun

Les communications avec Paris sont assurées par la ligne de RER A dont la gare de Saint-Germain-en-Laye est le terminus ouest. Elle traverse Paris en passant par Le Vésinet, l'université de Nanterre, le centre d'affaires de la Défense, la place de l'Étoile, les grands magasins, le quartier des Halles, la gare de Lyon, la place de la Nation, puis continue vers Torcy et Marne-la-Vallée - Chessy où est implanté Disneyland Paris. Grâce à une interconnexion, l'autre branche du RER permet de rejoindre Boissy-Saint-Léger (94).

Fichier:Gare de Saint Germain Grande Ceinture - 03-03-06.jpg
La gare de Saint-Germain - Grande-Ceinture.
Fichier:Achères Gare Grand Cormier.jpg
La gare d'Achères-Grand Cormier.

La commune est également traversée d'est en ouest, en plein milieu de la forêt, par la ligne Paris - Rouen - Le Havre qui dessert la gare voyageurs d'Achères - Grand Cormier ainsi que le dépôt d'Achères et les faisceaux de l'ancien triage d'Achères. Cette ligne compte deux embranchements, l'un vers le nord en direction de Pontoise et Cergy, l'autre vers le sud en direction de la gare de Poissy-Grande-Ceinture, désaffectée depuis 1936.

Parmi ces différentes infrastructures terrestres, plusieurs sont classées au regard de la pollution sonore des infrastructures de transports terrestres. C'est notamment le cas de l'autoroute A14 (classée en catégorie 1, la plus élevée, mais l'impact réel est relativement limité pour les riverains, cette autoroute étant souterraine dans la plus grande partie de son trajet dans la commune), des routes nationales N 184 et N 13 (catégorie 2) ainsi que de la ligne ferroviaire Paris-Rouen (catégorie 1)<ref>Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Sud.</ref>,<ref>Cartographie de la pollution sonore, Saint-Germain-en-Laye-Nord.</ref>. La RN 13 est isolée par des murs antibruit continus dans le vallon du ru de Buzot.

RER

La ligne de Paris à Saint-Germain-en-Laye, inaugurée en 1837, est la plus ancienne ligne de chemin de fer ouverte aux voyageurs en France.

Jusqu'en 1838, la ville est desservie grâce à des diligences ("pataches") qui prennent en charge les voyageurs arrivant à la gare du Pecq (au pied du pont du Pecq rive droite), terminus de la ligne Saint-Lazare-Le Pecq, car les trains ne peuvent pas franchir le dénivelé entre Le Pecq et la Terrasse de Saint-Germain.

En 1838, la construction d'une deuxième voie avec un pont ferroviaire et la création d'un train dit « atmosphérique » (abandonné en 1858) permet le prolongement de la ligne jusqu'à Saint-Germain-en-Laye.

Inaugurée en 1972, la ligne Modèle:RER/correspondance est exploitée par la RATP. Elle permet de joindre le centre de la capitale (gare de Châtelet - Les Halles) en 30 minutes, depuis la gare de Saint-Germain-en-Laye, dont elle est le terminus, via La Défense (17 min), avec une fréquence aussi élevée que celle d'une ligne de métro. Cette ligne succède à la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye, dont le tronçon Paris - Le Pecq. La gare d'Achères - Grand-Cormier de la même ligne - mais sur la branche en direction de Poissy au lieu de celle en direction de Saint-Germain-en-Laye - est également située sur le territoire de la ville.

Tram Express Ouest

Rouverte partiellement en 2004, la ligne de la Grande ceinture Ouest (Noisy-le-Roi à Saint-Germain-Grande Ceinture) est peu utilisée car elle constitue un tronçon isolé, la correspondance vers la gare Saint-Lazare à Saint-Nom-la Bretèche apportant peu d'avantages aux voyageurs. À partir du Modèle:Date-, ce tronçon s’est transformé en une ligne de tram-train, la ligne 13 Express du tramway d'Île-de-France. Cette ligne de banlieue à banlieue, sans passer par Paris intra-muros, ouvre le Modèle:Date- et relie la gare de Saint-Germain-en-Laye (RER A) au Sud jusqu'à la gare de Saint-Cyr, en correspondance avec le RER C, le Transilien N et le Transilien U<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est aussi envisagé des travaux pour construire une branche qui reliera la ligne au Nord, passant par Saint-Germaine-Grande Ceinture, à travers Poissy jusqu'à la gare d'Achères-Ville, en correspondance avec le RER A et le Transilien L<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bus

Réseau urbain

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par le réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine depuis Modèle:Date-.

Réseau interurbain

La commune de Saint-Germain-en-Laye est desservie par de nombreuses lignes de bus permettant de se rendre dans de nombreuses communes et pôles important du département tels que Cergy, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Poissy, Versailles : la ligne 259 du réseau de bus RATP, les lignes 1, 42, 50, 59, 67 et 70 du réseau de bus Poissy - Les Mureaux, les lignes 23 et 27 des Courriers de Seine-et-Oise, les lignes 1, 10 et 15 du réseau de bus Saint-Germain Boucles de Seine, les lignes 4 et Express 27 de l'établissement Transdev de Conflans, les lignes et 1 et 2 du réseau de bus Argenteuil - Boucles de Seine, les lignes 14, 511 et 512 de l'établissement Transdev d'Ecquevilly, la ligne 54 du réseau de bus Grand Versailles et la ligne 22 du réseau de bus du Mantois.

La ligne de bus N153 du réseau de Noctilien permet de se rendre à la gare de Paris-Saint-Lazare à raison d'un départ par heure dans chaque sens de circulation de 00 h 30 à 6 h 30.

Infrastructures routières

L'accès routier à Saint-Germain-en-Laye et la circulation dans la ville sont assez difficiles du fait de l'encombrement, notamment en semaine aux heures de pointe, du réseau constitué de rues au tracé étroit et très ancien. Des parcs de stationnement ont été aménagés dans le centre-ville, notamment le parc souterrain du château et celui de la place du Marché-Neuf (mis en service en 2007).

La commune est desservie par deux routes nationales, la RN 13, orientée est-ouest, empruntant une déviation à quatre voies au sud de la ville, qui la relie à Paris d'une part et à Mantes-la-Jolie d'autre part, et la RN 184, orientée nord-sud, qui relie Saint-Germain-en-Laye à Conflans-Sainte-Honorine et à Cergy-Pontoise en traversant la forêt de Saint-Germain-en-Laye. Ces deux axes se croisent par un carrefour dénivelé au Bel-Air.

Pour désengorger la RN 13, un nouvel échangeur sur l'autoroute A14 à Chambourcy est mis en service en Modèle:Date-. Il est accompagné de la mise à 2 × 2 voies de la RN 13 entre Saint-Germain-en-Laye (Le Bel-Air) et le nouvel échangeur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les autoroutes les plus proches sont respectivement l'A 13 accessible par l'échangeur d'Orgeval situé à huit kilomètres environ à l'ouest de la ville et l'A 14 accessible par l'échangeur de Chambourcy situé à un kilomètre environ à l'ouest. L'autoroute A 14 traverse la commune en totalité par un souterrain, situé sous la forêt au nord de l'agglomération, l'échangeur initialement prévu en forêt ayant été supprimé sur décision du président François Mitterrand.

Le tracé retenu pour le bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris écorne légèrement le territoire communal dans sa lisière nord mais évite la traversée de la forêt<ref>Cartes du bouclage de la Francilienne à l'ouest de Paris sur le site de la commission particulière du débat public. Modèle:PDF Le tracé retenu est indiqué en vert.</ref>.

Plusieurs routes départementales relient Saint-Germain-en-Laye aux communes voisines. Ce sont :

Certaines de ces routes départementales sont exclusivement saint-germanoises : c'est le cas de la RD 284 qui relie le carrefour des Loges (RN 184 au nord) à l'échangeur avec la RN 13 au sud de la commune et de la RD 99 qui relie cet échangeur avec la RN 13 à l'entrée de Mareil-Marly.

Climat

Saint-Germain-en-Laye jouit comme toute l'Île-de-France d'un climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est de Modèle:Unité. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec Modèle:Unité et les plus chauds, juillet et août avec Modèle:Unité (moyenne journalière). La moyenne des précipitations annuelles est de Modèle:Nobr<ref>Météo-France - Climatologie.</ref>.

La ville a de tout temps été réputée pour son site bien exposé, dominant la vallée de la Seine, à proximité de la forêt et recevant l'air pur des vents dominants d'ouest. Cela lui a valu son nom révolutionnaire de « Montagne du Bon-Air »<ref>Modèle:Cassini-Ehess.</ref> et son statut de résidence de villégiature.

Urbanisme

Typologie

Saint-Germain-en-Laye est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:05984 Architecture-Service.jpg
Place du Marché-Neuf.

La ville primitive, actuellement le centre-ville, est formée de quatre quartiers délimités par deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre :

  • la rue de Poissy - rue du Vieux-Marché - rue de Paris, qui comme son nom l'indique rejoint d'un côté la route de Poissy traversant la forêt, et de l'autre la route du Pecq et de Paris longeant la Seine ;
  • la rue au Pain - rue Bonnenfant - rue de Mareil qui, comme son nom l'indique, se prolonge par la route de Mareil-Marly.

En 1776, le Vieux Marché a été déplacé le long de la rue de Poissy sur une grande place créée sur l'ancien cimetière : la place du Marché-Neuf. Modèle:…

Logements

Fichier:Hôtel à Saint-Germain-en-Laye.jpg
Immeuble d'habitation dans le centre.
Fichier:Taudis - Slums in an Eighteenth-Century Building.jpg
Intérieur d'un immeuble d'habitation non rénové dans le centre historique (en 2009).
Fichier:00486 couvreur.jpg
Construction d'une maison en bois dans le centre historique (en 2011).

Au recensement de 1999, la ville comptait Modèle:Unité dont Modèle:Unité principales, soit 87,7 %. Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (10,3 %), taux supérieur à la moyenne régionale (8,1 %), la part des résidences secondaires étant infime (0,6 %)<ref>Insee - Logements à Saint-Germain-en-Laye : le parc.</ref>,<ref>Insee - Logements en Île-de-France : le parc Modèle:Lien archive.</ref>.

Près des deux tiers (64,9 %) du parc immobilier datent des années 1949-1989, taux un peu supérieur à la moyenne régionale (57,2 %). Cela reflète le fort développement de la ville dans les années 1960-1980. En revanche, les constructions récentes (de 1990 à 1999) sont moins présentes que dans la moyenne régionale. En 1999, 3,2 % des résidences principales dataient de 1990 ou après contre 9,1 % en Île-de-France, démontrant un fléchissement des constructions depuis 1990.

Les maisons individuelles représentaient seulement 23,4 % contre 76,6 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (26,9 % et 73,1 % respectivement), reflétant une forte densification urbaine.

Les habitations se caractérisent par leur surface importante : les logements de quatre pièces et plus dominent (44,6 %). Suivent les logements de trois pièces (25,8 %), puis 2 pièces (18,6 %). Les petits logements restent assez minoritaires (studios : 11,6 %). Cette structure a peu évolué entre 1990 et 1999, avec toutefois une légère augmentation (+3,3 %) des logements de quatre pièces et plus, principalement au détriment des trois pièces (-4,6 %).

39,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 54,7 % de locataires (respectivement 44,3 % et 51,1 % dans la région)<ref name="Insee occupants">INSEE - Logements à Saint-Germain-en-Laye : les occupants.</ref>,<ref>INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants Modèle:Lien archive.</ref>.

Avec Modèle:Unité HLM<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit 17,4 % du parc en 2018 (contre 26,3 % en moyenne régionale<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la ville est en dessous du seuil de 25 % de logements sociaux imposé par loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU) et modifiée par la «loi Duflot I», mais est exonérée de prélèvement grâce à son statut comme commune nouvelle (après la fusion avec Fourqueux)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La plupart des logements sociaux résultent de l'urbanisation dans les années 1960 du plateau du Bel-Air qui fut l'objet d'une ZUP (zone à urbaniser en priorité).

Le prix de l'immobilier à Saint-Germain-en-Laye est parmi les plus élevés de France, au Modèle:71e des villes les plus chères<ref>Les villes aux prix de vente immobilier les plus hauts, JDB/Management.</ref>. Malgré un ralentissement de la hausse des prix constaté depuis 2006, le prix moyen atteint environ Modèle:Euro le Modèle:Unité en 2007 et peut dépasser les Modèle:Euro pour les biens les mieux placés à proximité du château et de la forêt<ref>La forêt attise les prix, Le Nouvel Observateur, 08/03/2007.</ref>.

Les quartiers moins prisés connaissent toutefois des prix sensiblement inférieurs (à partir de Modèle:Euro le Modèle:Unité dans le quartier du Bel-Air).

Projets d'aménagement

Modèle:…

Toponymie

Saint-Germain est un hagiotoponyme qui trouve son origine dans la construction, par le roi des Francs Modèle:Noble (972-1031), d'un monastère dédié à saint Germain, probablement saint Germain de Paris, fondateur de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui vivait dans les parages au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="D">Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.</ref>.

La localité de Saint-Germain est attestée sous la forme locus beati Germani en 1073, puis Sanctus Germanus en 1124<ref name="Cocheris" />, Sanctus Germanus in Leia dès 1161<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'origine du déterminant complémentaire -en-Laye tient à sa situation dans l'ancienne forêt de Lida<ref>Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St. Germain-en-Laye, Modèle:P..</ref> qui couvrait toute la région. Le nom complet de Saint-Germain-en-Laye peut donc se comprendre comme « Saint-Germain-dans-la-forêt-de-Lida »<ref>Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, éd. SFELT, Paris, 1950.</ref>.

La forêt de Laye, qui est dans le prolongement de celle d'Yveline, commence à être attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme Lida silva dans le Polyptyque d'Irminon<ref>Modèle:Article.</ref>, puis silva cognominata Ledia (« la forêt surnommée Laye ») au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cocheris">Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874.</ref>, chez Helgaud.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montagne-bon-air<ref name="Victor R 1994, Page 241">Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Modèle:P..</ref>.

Histoire

Des origines à la fin du Moyen Âge

Peu de vestiges préhistoriques en dehors de quelques silex taillés trouvés sur le plateau d'Hennemont, dans la forêt de Laye, anciennement Lida, partie nord de la forêt d'Yveline, qui elle-même était la partie nord de l'ancienne forêt des Carnutes ou du diocèse de Chartres.

Une voie gauloise suivait le ru de Buzot et dans la forêt a été trouvé en 1999 une monnaie gauloise intitulée Modèle:Citation.

Une voie romaine montait sur le plateau sur le tracé des rues Schnapper, Bergette et Galliéni, Président-Roosevelt.

Une tradition associe le roi Modèle:Noble au martyre de l'évêque Léger dans la forêt d'Yveline, et à la fondation par celui-ci d'une ou plusieurs chapelles sous le vocable de Saint-Léger en Yveline ou saint Léger en Laye édifiée en 668 par Childéric et dédiée en 678 à Saint-Léger en réparation du martyre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les premiers lieux de peuplement francs attestés se trouvent à Saint-Léger et Feuillancourt. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le vallon du ru de Buzot, où apparaît le domaine de Feuillancourt (Viliolicors, Filioli curtis), lieu de naissance de saint Érembert, futur évêque de Toulouse , qui participe à la christianisation de la région, et où un cimetière mérovingien a été découvert en 1925.

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Sainte-Chapelle01.jpg
La Sainte-Chapelle de saint Louis.

En 845, l'expédition des Vikings menés par Ragnar « aux braies velues » pille les environs avant d'assiéger Paris.

Selon son biographe Helgaud, et selon la charte de son fils Modèle:Noble, le roi Robert le Pieux (996-1031) a fondé entre 996 et 1031 une abbaye (monasterium, abbatiola) dédiée à saint Vincent (patron des vignerons) et à saint Germain de Paris « in silva cognominata Ledia » (« dans la forêt appelée Laye »)<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette fondation a été confirmée et augmentée plusieurs fois<ref name="D"/>,<ref>L'année de 1025 est avancée comme date de fondation dans la monographie communale.</ref>, notamment des dîmes de Triel, des droits sur les vins de Poissy, et de la seigneurie de Charlevanne située entre Rueil et Aupecq, avec sa chaussée qui allait jusqu'à la hauteur où a été construite par la suite le château-neuf et la terrasse de Saint-Germain.

Entre 1031 et 1060, Imbert, évêque de Paris obtient du roi Modèle:Henri Ier des lettres patentes où toute l'origine et les possessions de cette « petite abbaye » (abbatiola) sont rapportées et qui confient son gouvernement spirituel aussi bien que temporel au Chapitre de l'église Notre-Dame; mais celui-ci n'est pas intéressé et la donne avant 1060 à l'abbaye bénédictine de Coulombs (près de Nogent-le-Roi)<ref>Modèle:Article.</ref> qui en fait un prieuré et y envoie peu avant 1090 un premier prieur du nom d'Ulric. Le prieur Robert obtient du roi Louis le Gros (1081-1137) une charte datée de 1124 dans laquelle il donne au prieuré les terres du village près de l'église, et confirme toutes les donations et privilèges antérieurs, notamment la seigneurie temporelle avec haute justice criminelle. Il fit dresser des fourches patibulaires au lieu où la route de Paris bifurque vers Mantes et vers Poissy, près de Saint-Léger où elles resteront jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque de leur déplacement un peu plus loin.

Vers 1124, le roi Modèle:Louis VI le Gros fait construire un palatium, sur l'emplacement de la cour du château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le village commence à se développer au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à côté du prieuré. On connaît le nom des premiers syndics ou procureurs des habitants qui sont nommés par Roger, abbé de Coulombs, entre 1119 et 1174 : Aubry puis son fils Rahier (Racherius). Le procureur fiscal était un sergent de justice, un percepteur domanial qui devait prêter l'hommage lige à l'abbé<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le roi Philippe-Auguste (1179-1223) fait de nombreux séjour à Saint-Germain. En 1180 il nomme le premier concierge du château, et en 1209, il soutient Regnault L'Archer, échanson et écuyer, pour la fondation d'une " Maison Dieu ", c'est-à-dire d'un hôpital, qui sera achevé vers 1225. Il commence, peu avant de mourir en 1223, la construction d'une chapelle castrale dédiée à Notre-Dame.

Blanche de Castille, qui gouverne comme régente de 1226 à 1236, fait ouvrir la route qui traverse en ligne droite la forêt entre Saint-Germain et Poissy où elle donne naissance à son fils, le futur Saint Louis. Arrivée à Saint-Germain, la route bifurque pour devenir la rue principale de la ville, appelée d'un côté rue de Poissy, et de l'autre rue du Pecq, après avoir été la rue du Vieux-Marché.

Modèle:Noble (1226-1270) agrandit le château et fait reconstruire la Sainte Chapelle qui est consacrée en 1238. Cet édifice qui est le premier construit dans le style ogival rayonnant, est attribué à l'architecte de la basilique Saint-Denis ou à Pierre de Montreuil, maître d'œuvre de la Sainte-Chapelle de Paris.

En 1286, sous Modèle:Noble (1285-1314), le village devient une prévôté, premier degré de la justice royale. Par une charte datée du mois de Modèle:Date-, Robert de Meudon se voit donner par le roi un mas (manse, maison) à Saint-Germain-en-Laye ; il y est qualifié de pannetier<ref>Panetier s'écrivait à l'époque également avec deux "n".</ref> du roi Philippe, titre qui lui était déjà donné avec celui de chevalier dans une charte de 1294<ref>Dictionnaire de la noblesse contenant les Généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France.</ref>. Dans une autre charte de l'an 1307, outre la qualité de grand panetier du roi, Robert de Meudon est dit concierge (conservateur) du château de Saint-Germain et de la forêt de Laye. On sait par leurs tombes au prieuré d'Hennemont qu'il eut comme successeurs comme concierge son fils Henri de Meudon (Modèle:Mort en1344) marié à Pernelle de Maussigny, son petit fils Jean de Meudon (Modèle:Mort en1381) marié à Mahaut Flotte de Revel, son arrière petit-fils Modèle:Jean II de Meudon, dit Bureau (Modèle:Mort en1395), dont le fils Charles Bureau fut grand-maître des eaux-et-forêts de France. En 1308, dame Pernelle de Géry, qui avait été demoiselle d'honneur de la reine Isabelle d'Aragon épouse de Philippe le Hardy, puis de la reine Jeanne de Navarre épouse de Modèle:Philippe VI le Bel, donne la maison à Hennemont qui lui avait été donnée avec des terres par Modèle:Philippe III, afin de fonder un prieuré confié à l'Ordre du Val-des-Écoliers, c'est la plus ancienne institution scolaire publique connue Saint-Germain. Elle fait construire en 1304 sur la terre d'Hennemont qu'elle conservait, une église dédiée à la Vierge et à Saint Louis. La chapelle du château d'Hennemont dédiée à Saint Thibault de Marly, abbé des Vaux de Cernay, membre de la famille de Montmorency, fut incorporée à la nouvelle église, et placée par la suite sous le vocable de Modèle:Page h', en souvenir de la bataille remportée en 1304 par Philippe-le-Bel sur les Flamands à Mons-en-Pévèle. Elle avait trois frères bénédictins : Robert abbé de l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Simon prieur de Sainte-Céline de Meaux, et Jean qui devint religieux du nouveau prieuré.

Le Modèle:Date-, lors de la [[chevauchée d'Édouard III (1346)|chevauchée d’Modèle:Édouard III]], pendant la guerre de Cent Ans, le « Prince Noir », fils du roi d'Angleterre Modèle:Noble qui occupe alors Poissy, prend la ville, la pille et la brûle et incendie le château de Saint-Germain-en-Laye qui est détruit, à l'exception de la Sainte Chapelle<ref>Bernard Nabonne, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Vingt ans plus tard, sous Modèle:Noble, il sera reconstruit et transformé en forteresse par l'architecte Raymond du Temple. C'est une époque charnière : jusqu'au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la résidence royale de Saint-Germain était appelée domus (en latin), hostel (en français) ; avec les travaux de Modèle:Charles V, elle est qualifiée de chastel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1390, la forêt, le château et le village sont dévastés par une tempêteModèle:Sfn. Modèle:Citation.

En 1415, le pays est de nouveau pillé ainsi que le château, qui sera finalement occupé par les Anglais de 1417 à 1440.

Modèle:Noble, qui n'aimait guère la campagne et qui avait installé la cour au château de Plessis-lèz-Tours, fait don, en 1482, à Jacques Coitier, son premier médecin, des Modèle:Citation. À la mort du roi, le parlement cassa la donation faite par celui-ci, et rendit à la couronne la propriété aliénée.

De la Renaissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:PlanStGermainenLayeduBocage.jpg
Plan général de Saint-Germain-en-Laye au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle,
par Georges Boissaye du Bocage (Gallica).
Fichier:Saint-Germain-en-Laye château2 dessin.jpg
Le Château Neuf en 1637,
par Auguste Alexandre Guillaumot (Gallica).
Fichier:Saint-Germain-en-Laye - château 1682.jpg
Le Château-Vieux vers 1682.

Avec Modèle:François Ier, qui épouse Claude de France dans la chapelle le Modèle:Date-, ce furent selon les mémoires de Flaurange Modèle:Citation, et le château de Saint-Germain-en-Laye devient la résidence favorite du roi. Le Modèle:Date-, c'est le mariage de Marguerite d'Angoulême et d'Henri d'Albret, puis le Modèle:Date- la naissance de leur fille Jeanne d'Albret.

En 1539, François Ier confie à l'architecte Pierre Chambiges la transformation du château et sa reconstruction dans le style Renaissance tel qu'on le connaît actuellement depuis sa restauration au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Pierre Chambiges édifie également le château de la Muette dans la forêt. Le village, encore très rural, profitant du développement du commerce lié à la cour, s'agrandit et atteint environ Modèle:Unité à la fin de son règne.

Modèle:Noble, né à Saint-Germain-en-Laye le Modèle:Date-, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le Modèle:Date-. Le nouveau roi entreprend la construction de la « Maison du théâtre de la baignerie », connu par la suite sous le nom « château neuf », dont il charge le Modèle:Date- l'architecte Philibert Delorme. Les travaux sont commencés en 1559, mais la construction ne sera terminée que sous le règne d'Modèle:Noble, vers 1600. Modèle:Henri II installe une verrerie dans une maison située à l'angle des actuelles rues Modèle:Henri IV et Saint-Louis, sur une partie de la caserne Grammont, qu'il donne à l'italien Thesco Mutio, avec privilège de produire pour tout le royaume du verre Venise, c'est-à-dire du miroir ; en 1558 il le naturalise, l'anoblit avec ses enfants, et l'agrège à la communauté des gentilshommes verriers. Le monopole de la manufacture de glace sera donné en 1665 par Colbert à Saint-Gobain, mais la verrerie de Saint-Germain est toujours en activité en 1672 et 1776 et donne son nom à la rue de la Verrerie, devenue rue Saint-Louis.

Né à Saint-Germain, Modèle:Noble donne l'Édit de Saint-Germain qui accorde le Modèle:Date- aux protestants la liberté de conscience et une certaine liberté de culte<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, le traité de paix de Saint-Germain-en-Laye met fin à la troisième guerre de religion.

Modèle:Noble est né le Modèle:Date- à Saint-Germain-en-Laye. En 1574, ne se croyant plus en sûreté à Paris, il s'y retire avec sa cour, mais sans sa mère Catherine de Médicis qui ne veut plus y séjourner ; en effet, un devin lui avait prédit en 1571 qu'elle mourrait près de Saint-Germain ; il part alors s'installer à Vincennes où il meurt le Modèle:Date- d'une pleurésie.

En Modèle:Date-, Modèle:Noble convoque à Saint-Germain-en-Laye une assemblée des notables<ref>Aline Karcher, « L'assemblée des notables de Saint-Germain-en-Laye en 1583 », Bibliothèque de l'École des chartes, 1956, Modèle:P..</ref> chargée de vérifier les titres d'exemption et de réprimer les abus dans toutes les élections des pays de taille.

En Modèle:Date-, alors qu'il est en visite à Saint-Germain, Modèle:Henri III faillit être enlevé par la faction de la Ligue catholique et du roi d'Espagne. Cette conspiration fut découverte et échoua<ref>Modèle:Henri III : Roi shakespearien par Pierre Chevallier</ref>,<ref>Notice de la ville et du château de St Germain en Laye.</ref>.

En 1599, Modèle:Noble exempta les habitants de toutes charges, privilège qui dura jusqu'en 1789.

Le roi Modèle:Noble passe son enfance au Château-Vieux de Saint-Germain. Plus tard, c'est au cours d'une partie de chasse, le Modèle:Date-, qu'il découvre le site de Versailles où il se fait construire rapidement un rendez-vous de chasse.

Le Modèle:Date-, le cardinal de Richelieu, premier ministre, loue à Jehan Bachellier une maison rue de la Verrerie (actuelle rue Saint-Louis)<ref>Intermédiaire des chercheurs et des curieux, 1914, LXIX page 71.</ref>, où il séjournera aussi en 1630 et 1642<ref name="hou">Georges Houdard, Les châteaux royaux de Saint-Germain-en-Laye, 1912, page 161.</ref>. Il possède ensuite l'Hôtel de Richelieu qui figure en 1702 sur le plan gravé par Harmanus Van Loon, et en 1704 sur celui de Nicolas de Fer entre les rues de Lorraine et Aux Vaches (rue de la République).

Le Modèle:Date-, Modèle:Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye les lettres patents plaçant le royaume de France sous la protection de la Modèle:Citation ([[Vœu de Louis XIII|Vœu de Modèle:Louis XIII]]).

Le dimanche Modèle:Date-, c'est la naissance très attendue de Louis Dieudonné, futur Modèle:Louis XIV. Modèle:Louis XIII s'éteint au Château-Vieux le Modèle:Date-.

Lors de la Fronde, dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, la reine-mère, Anne d'Autriche, régente et le jeune Modèle:Louis XIV qui n'a que onze ans se réfugient précipitamment au Château-Vieux de Saint-Germain. Il fait très froid, les fenêtres sont vétustes, le château délabré, la reine a beaucoup de mal à obtenir quelques réparations et du bois pour se chauffer, car le trésor est vide.

Le duc de La Vieuville avait été nommé surintendant des finances en 1623, « mais il abusa de sa situation pour se gorger d'or et se mit tout le monde à dos par ses maladresses<ref>Dr Lapierre, Modèle:Opcit.</ref> » et fut révoqué par le roi, puis emprisonné par Richelieu en 1624. Tallemant des Réaux raconte que lorsque La Vieuville sortit de Saint-Germain, on lui fit faire un charivari épouvantable par tous les marmitons pour lui jouer, disait-on, un branle de sortie<ref>Gédéon Tallemant des Réaux, Historiettes, III, Modèle:P. et 1 Modèle:P. Modèle:7e.</ref>. Redevenu surintendant des finances, il meurt en 1653, et son successeur Fouquet se constitue une fortune immense lui permettant de construire le sompteux château de Vaux.

Fichier:James II of England.jpg
Le roi Modèle:Jacques II d'Angleterre.

De 1661 à 1682, le roi Modèle:Noble passe une partie importante de son temps à Saint-Germain-en-Laye. Il fait aménager par André Le Nôtre des jardins à la française et la Grande Terrasse entre 1663 et 1680. Il fit également remodeler ses appartements dans le Château-Vieux par Le Brun et Le Vau. En 1680 commencent les travaux d'agrandissement du château, menés par Jules Hardouin-Mansart, par la construction de cinq pavillons d'angle qui lui donnent, selon certains historiens, un « aspect bizarre et déplaisant<ref>Georges Lacour-Gayet, Le Château de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-Lévy, 1935, Modèle:P..</ref> ». Le bourg se développe à cette époque et sa population atteint Modèle:Unité en 1680<ref>François Boulet, op. cit. Modèle:P..</ref>. Madame de Montespan y fait construire l'« hôpital général royal » ainsi que le couvent des Ursulines. Les nobles font bâtir de nombreux hôtels particuliers dont beaucoup existent encore de nos jours. Il fait également construire le camp militaire Saint-Sébastien dans la plaine alluviale d'Achères.

L'église, brûlée en 1346, rebâtie depuis, réparée par Modèle:Noble, en 1562, agrandie en 1677, s'écroula en 1681. Modèle:Louis XIV ordonna d'en rebâtir une nouvelle, qui fut achevée en 1683.

Le Modèle:Date-, avant même que les travaux d'agrandissement du château de Saint-Germain soient terminés, la Cour part définitivement pour Versailles. Saint-Germain-en-Laye connaît alors une phase de déclin prolongé malgré le séjour du roi de Grande-Bretagne Modèle:Noble, cousin germain de Modèle:Louis XIV, qui vit en exil au château, de 1689 à sa mort en 1701. Sa veuve, Marie de Modène continue à y vivre tandis que son fils, Jacques-Edouard rejoint la Lorraine au décès du Roi-Soleil en 1715. C'est de là qu'il lancera sa première tentative de restauration du trône des Stuart avant de se réfugier en Avignon avec ses partisans, les Jacobites.

En 1698, une tempête s'abat sur Saint Germain et sa régionModèle:Sfn.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Saint-Germain-en-Laye Hôtel de Noailles 2011 12.jpg
Hôtel de Noailles, porte.
Fichier:Saint-Germain-en-Laye Hôtel de Noailles 2011 15.jpg
Hôtel de Noailles, façade.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ducs de Noailles sous gouverneurs de Saint-Germain-en-Laye. De 1701 à 1793, successivement, Annes-Jules, puis Adrien-Morice, son fils et Louis, duc d'Ayen son petit-fils, sont gouverneurs de Saint-Germain<ref>Saint-Germain-en-Laye, ville royale in Connaissance de Paris et de la France, mars/avril 1971.</ref>. Leur demeure, l'hôtel de Noailles, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, avec son parc de Modèle:Unité, est somptueuse.

En 1713, une nouvelle tempête s'abat sur Saint Germain et sa régionModèle:Sfn.

En 1739, une autre tempête dévaste Saint Germain et sa régionModèle:Sfn.

En 1770, le roi crée un Bureau de recommandaresse pour s'occuper de place les enfants chez des nourrices. La Recommandaresse est nommée par le gouverneur sur proposition du Prévôt après enquête et examen du juge. Elle doit tenir quatre registres.

En 1777, le roi Modèle:Noble fait don du Château-Neuf, en mauvais état, à son frère Charles, comte d'Artois, le futur Modèle:Noble. Celui-ci le fait démolir avec l'intention de le reconstruire entièrement.

En Modèle:Date-, un édit de Modèle:Louis XVI qui crée les municipalités, dirigées par un syndic, scinde l'élection de Paris en deux départements ayant pour chefs-lieux Corbeil et Saint-Germain-en-Laye, qui est aussi le siège d'un arrondissement<ref>L'Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, préfecture des Yvelines, août 1977.</ref>.

La Révolution française

Sous la Révolution, la commune connaît un net déclin démographique, perdant un tiers de sa population, tant du fait d'un solde naturel négatif que du départ de nombreux habitants<ref>François Boulet, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Au recensement de 1800 la ville ne compte plus que Modèle:Unité.

En Modèle:Date-, création des quatre-vingt-trois départements. Versailles, qui offre l'avantage de disposer de vastes bâtiments inoccupés, est choisie comme chef-lieu du nouveau département de Seine-et-Oise nouvellement créé, comportant les actuels départements de Seine-Saint-Denis (93), des Hauts-de-Seine (92) et des Yvelines (78). Saint-Germain est le chef-lieu d'un « district » composé de sept cantons et 265 communes et le siège d'un tribunal de première instance (loi du Modèle:Date-). Les districts sont supprimés en 1795 et lors de la création des arrondissements (loi du 28 pluviôse an VIII), Saint-Germain est ramenée au rôle d'un chef-lieu de canton, ce qu'elle restera jusqu'en 1962.

En Modèle:Date-, les élections municipales deviennent doublement censitaires: les femmes ne peuvent plus être électeurs, ni les hommes âgés de moins de vingt-cinq ans qui ne paient pas au moins une contribution d'au moins trois jours de salaire; pour être éligible il faut être imposé au moins de cinquante livres ou un marc d'argent.

Le premier maire, Georges Laurent Caillet, ancien officier de la reine, est élu avec Modèle:Nobr voix sur Modèle:Nobr<ref>Saint-Germain-en-Laye, commune de France (site officiel).</ref>.

En 1793, le maire élu est destitué et remplacé sans élection par Charles Hurand. Le Modèle:Date- devient le Ier jour du second mois de la République, le mot bourgeois est remplacé par celui de citoyen, le port d'un bonnet rouge (bonnet phrygien) devient obligatoire pour siéger au Conseil, le 24 frimaire les conseillers doivent se tutoyerModèle:Sfn.

Le Modèle:Date républicaine, un décret de la Convention rebaptise la ville qui prend le nom de Montagne-du-Bon-Air<ref name=Cassini/> ; Le 18 nivôse an II (Modèle:Date-), la commune de Saint-Léger-en-Laye, qui s'étend dans la vallée du ru de Buzot, au sud de la ville, est absorbée par celle de Saint-Germain-en-Laye<ref>Archives des Yvelines.</ref>.

Le couvent des Récollets, puis le premier étage du château sont transformés en prison où sont enfermés une soixantaine d'accusés en vertu de la loi des suspects, parmi lesquels Rouget de Lisle ; Les instituteurs et les institutrices reçoivent un Catéchisme républicain avec dix commandements, et avec leurs élèves ils doivent prêter serment: " pour la conservation des Lumières, au Progrès de la morale et de la Philosophie (...) de se tenir prêt à combattre les ennemis de la Constitution de l'An II de la République". Les noms sont changés: la rue Saint-Christophe devient rue de la Liberté, la rue des Ursulines devient rue de l'Égalité, la Place royale devient Place de la Révolution, les noms des jours de la semaine sont remplacés, la Halle ouvre désormais le Primidi et le Sextidi au lieu du Lundi et du Jeudi, la semaine de dix jours et la suppression des fêtes religieuses fait perdre aux travailleurs 30 jours de repos payés par an. Les églises sont fermées le 5 frimaire (Modèle:Date-) et tout l'or et l'argent de leurs ornements est envoyé à Paris, le 19 brumaire les statues des saints et de la Vierge doivent être enlevées des façades des immeubles. Les officiers de l'état-civil arrivent à convaincre 14% des parents à faire preuve de civisme en donnant à leurs enfants des noms de fleurs, de vertus, de héros (Marat, Voltaire, Jean-Jacques, Platon)Modèle:Sfn.

La disette s'accroît, tout manque: le blé, la viande, le vin, la chandelle, le bois de chauffage, le savon. La vente des biens nationaux s'accélère, tout est bradé par des fonctionnaires corrompus à des bourgeois spéculateurs et accapareurs, ceux des églises Saint-Léger et des Récollets les démolissent pour revendre les matériaux, Charles Guy, ancien concierge du château, achète le terrain du Boulingrin qu'il revend par lots, Pierre-Antoine Bézuchet, mercier de Paris, achète la totalité du domaine de Noailles, une partie du Château Neuf, l'hôtel d'Harcourt, et l'hospice des vieillards qui sont contraints de vider les lieux; il meurt en 1823 en laissant une fortune de Modèle:UnitéModèle:Sfn.

1795 : Ouverture par Madame Campan de l'Institut National de Saint-Germain, maison d'éducation pour jeunes filles.

Le Modèle:Date-, une tempête dévaste Saint-Germain et sa régionModèle:Sfn.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les quatre quartiers

Fichier:060134 rue saint-germain.jpg
Rue du Vieil-Abrevoir. Quartier II.

Saint-Germain était une ville fermée, on y entrait par sept barrières d'octroi. La ville reste divisée en quatre quartiers séparés par les axes formés d'une part par les rues de Paris et de Poissy, d'autre part les rues de Mareil, au Pain et de Pontoise<ref>Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St. Germain-en-Laye, page 238-240.</ref>.

  • Quartier I. Rue de Paris (côté impair) x rue de Mareil (impairs), place Mareil, rue Voltaire - rue des Ursulines, Cour Larcher, rue Saint-Pierre, ..
  • Quartier II. Rue de Paris (côté pair) x rue au Pain (côté pair) de Pontoise (pair); rue des Coches, rue de la Salle, rue de Pontoise, rue de la Surintendance, place du château, rue du Vieil Abreuvoir, caserne Gramont, place Royale,..
  • Quartier III. Rue au Pain (impair) - de Pontoise (impair) x rue de Poissy (pair) - de Pontoise (impair ); rue des Écuyers, rue des Louviers, passage des Louviers, place du Marché, rue de Noailles,..
  • Quartier IV. Rue de Mareil (pairs) x rue de Poissy (impair) - rue de Pontoise (impairs) ; rue Dans, rue Grande-Fonaine, cour des Syrènes, du Lion d'Argent, des Trois rois.

Il y a en outre plusieurs faubourgs : Saint-Léger, les Feuillantines.

L'école spéciale militaire

Fichier:Chateau saint-germain Napoleon III 05212.jpg
Le château à l'époque de l'École spéciale militaire.

Sous l'Empire, le Château-Vieux est réparé pour y former une école de cavalerie. Il accueille l'« école spéciale militaire de cavalerie » qui est ouverte le Modèle:Date- et fusionnée en 1914 avec l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. En 1811, c'est la création de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur des Loges voulue par Napoléon.

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - La gare001.jpg
La gare vers 1900.

La ville est occupée en 1814 et 1815 par les troupes alliées (russes, prussiennes et britanniques) qui ont vaincu Napoléon. Elle est soumise à des réquisitions et des contributions de guerre et doit loger près de dix mille soldats.

Le chemin de fer

Le Modèle:Date-, première circulation sur la ligne de chemin de fer Paris - Saint-Germain, première ligne ouverte au service des voyageurs en France, qui est en fait limitée au débarcadère du Pecq près du pont sur la Seine. Son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye n'est réalisé qu'en Modèle:Date-  Pour vaincre la dénivellation entre Le Pecq et Saint-Germain, qui impose une rampe atteignant Modèle:Unité, on fait appel au chemin de fer atmosphérique. Le vide est fait dans un tube dans lequel se déplace un piston solidaire du wagon directeur, ce qui permet littéralement d'aspirer le train en haut de la côte. La descente se fait par gravité. L'implantation de la gare sur la place du château bouleverse le jardin créé par Le Notre<ref>La ligne Paris - Saint-Germain dans le réseau de l'Ouest parisien, Actes du colloque tenu le Modèle:1er avril 2006, Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, no 43.</ref>.

Prison militaire

De 1836 à 1855, le château est transformé en pénitencier militaire.

Musée des Antiquités gauloises et romaines

Le Modèle:Date- un décret impérial acte la création dans le château d'un « musée des antiquités celtiques et gallo-romaines » (renommé plus tard « Musée des antiquités nationales », puis récemment « musée d'Archéologie nationale »). À cet effet, le château est classé monument historique le Modèle:Date- et les premiers travaux de rénovation sont engagés par l’architecte Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc. Les premières salles du musée sont inaugurées par Modèle:Noble le Modèle:Date-<ref>Histoire du musée sur le site du musée d'archéologie nationale.</ref>. La restauration entreprise par Millet, outre une profonde restructuration des espaces intérieurs, restitue le château dans son état Renaissance, en détruisant les pavillons ajoutés par Mansart à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les travaux ne s'achèvent qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Guerre de 1870

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la ville de Saint-Germain-en-Laye est occupée par une partie de la brigade des uhlans de la garde prussienne durant 175 jours, du Modèle:Date- au Modèle:Date-. La ville et la population sont à nouveau soumises à de lourdes réquisitions. Saint-Germain a son martyr : le facteur Armand Brare, pris par les Prussiens alors qu'il transportait des dépêches à travers leurs lignes, supplicié à coups de fouet dans la forêt de Saint-Germain, incarcéré à Versailles, il s'évade et est fusillé en février 1871 alors qu'il tentait de traverser la Seine à la nage<ref>Jacques Barreau, Chroniques des Yvelines, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Statue de Thiers001.jpg
Statue de Thiers.
Fichier:Abeille 43 - ST GERMAIN EN LAYE - Le Chateau et la Place - Station des Tramways.jpg
Le tramway au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors qu'il était tracté par de petites locomotives à vapeur.

En 1871, lors de la Commune de Paris, de nombreux Parisiens viennent se réfugier à Saint-Germain dont la population augmente sensiblement.

En 1877, Adolphe Thiers, premier président de la Troisième République, dont la santé déclinait et qui avait l'habitude de fréquenter Saint-Germain-en-Laye, s'installe à l'hôtel du Pavillon Henri IV le Modèle:Date- pour se reposer. Son état de santé s'aggrave brusquement le Modèle:Date- et il meurt le jour même. Une statue de Thiers est érigée en 1880 sur la place du château. Elle sera détruite sous l'Occupation en 1941.

Le Tramway

Le Modèle:Date-, la ligne du tramway Paris - Saint-Germain (PSG) est mise en service. Cette ligne de Modèle:Unité, à traction à vapeur, relie le château à la place de l'Étoile via Rueil-Malmaison et le pont de Neuilly en 1 h 30 environ. La ligne est électrifiée en 1912, avant d'être incorporée en 1921 dans le réseau des STCRP (Société des transports en commun de la région parisienne) dont elle devient la ligne no 58. Ce tramway sera finalement remplacé par des autobus à partir du Modèle:Date-<ref>Claude Wagner, Les Petits Trains et les tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aux années 2000, éditions du Valhermeil, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1896 une nouvelle ligne de tramway relie Saint-Germain à Poissy (Modèle:Unité), ligne transférée en 1911 à la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), puis affermée en 1927 à la SRCRP. Cédée à la Société générale des chemins de fer économiques le Modèle:Date-, la ligne est finalement fermée à l'exploitation le Modèle:Date- de la même année.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1904 est fondé le Stade saint-germanois, club omnisports dont la section football sera à l'origine en 1970 du Paris Saint-Germain Football Club.

Le Modèle:Date-, est mise en service la ligne de la CGB entre Saint-Germain et Meulan. Cette ligne à écartement de Modèle:Unité a fonctionné jusqu'au Modèle:Date-.

Fichier:Plan fortifications place de Paris.JPG
Les défenses du camp retranché de Paris en 1914 (carte postale ancienne allemande).
Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Monument aux morts01.jpg
Le monument aux morts.

Pendant la Première Guerre mondiale, Saint-Germain-en-Laye, bien qu'incluse dans le périmètre du camp retranché de Paris, n'est pas affectée directement par les combats. Le 21 mars 1915, quelques bombes, lancées par des Zeppelins, visant le viaduc de la ligne de Grande ceinture tombent sans provoquer de victimes.

Dès 1914, des trains militaires venant directement du front sont reçus en gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture. En 1917, la gare de triage d'Achères est agrandie pour recevoir les trains de permissionnaires ou de blessés<ref>Jacques Barreau, Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye, Modèle:P..</ref>.

La ville est très affectée par la guerre comme la plupart de communes françaises. Elle perd 720 soldats dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts, soit 3,9 % de sa population de 1914<ref>François Boulet, op. cit. Modèle:P..</ref>. Le monument aux morts, œuvre de l'architecte saint-germanois Jacques Carlu, est inauguré le Modèle:Date-. Financé grâce à une souscription publique, il remplace un premier cénotaphe érigé en 1919.

Le Modèle:Date-, le Traité de Saint-Germain (pendant du traité de Versailles avec l'Allemagne) est signé dans une salle du château. Ce traité établit la paix entre les alliés et l'Autriche et consacre l'effondrement de la monarchie austro-hongroise.

Dans l'Entre-deux-Guerres, de 1922 à 1936, Saint-Germain-en-Laye accueille les courses automobile et motocycliste du « Bol d'or auto » et du « Bol d'or » sur le circuit des Loges, en forêt. En 1926, un accident provoque deux morts. L'année suivante les épreuves sont transférées à Fontainebleau avant de revenir en 1928 sur le circuit dit "de la ville". Les deux courses reprennent après-guerre à Saint-Germain en 1947, 1948 et 1951. Les autres éditions sont organisées -sur trois jours toujours - à l'autodrome de Linas-Montlhéry (jusqu'en 1955 pour les autos et 1960 pour les motos, avant reprise pour ces seules dernières en 1969).

Dans les années 1930, la ville est frappée par la crise économique, le nombre de chômeurs s'accroît sensiblement passant d'une centaine à cinq cents environ en 1932<ref>François Boulet, op. it., Modèle:P..</ref>. Cette crise se produit dans un contexte de crise démographique. Le solde naturel est négatif pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la population stagne, autour de Modèle:Nombre de 1920 à 1940.

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Blockhaus01.jpg
Blockhaus allemand près du château.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est à nouveau occupée par l'armée allemande, du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Au début du mois de Modèle:Date-, c'est l'exode qui vide littéralement la ville : le Modèle:Date-, il ne reste plus que Modèle:Unité<ref>François Boulet, Leçon d'histoire de France, Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Les Presses franciliennes, 2006, Modèle:ISBN Modèle:P..</ref>. Cependant la plupart des fuyards reviennent au cours de l'été. L'état-major du grand quartier général allemand pour la zone occupée s'installe au Pavillon Henri IV, tandis que de nombreux autres services de l'armée d'occupation s'installent en ville. L'emplacement est en effet idéal : proche de Paris, en hauteur, agréable et disposant de nombreuses résidences, dont le quart (500 maisons et immeubles, 276 logements chez des particuliers) seront réquisitionnées pour l'occasion (hôtel Geoffre-de-Chabrignac, lycée de jeunes filles, école Saint-Érembert, école normale de jeunes filles, hôpital, châteaux d'Hennemont et Saint-Léger). Le château est cependant négligé car trop exposé. Mission confiée à son état-major par le colonel général von Rundstedt : préparer l'opération Seelöwe, c'est-à-dire le débarquement allemand en Grande-Bretagne. Saint-Germain-en-Laye devient ensuite le siège de l'Ob West, commandement des forces allemandes de la Norvège à Biarritz.

Les alliés ayant tenté de bombarder le Pavillon Henri IV le Modèle:Date- et détruit à cette occasion tout un quartier du Pecq, l'Occupant lance la construction d'une douzaine bunkers par des ouvriers réquisitionnés pour l'Organisation Todt, en particulier des bunkers enterrés destinés au commandement. C'est de là que le feld-maréchal Gerd von Rundstedt tente, le Modèle:Date-, de s'opposer au Débarquement.

Le plus visible, d'une surface de Modèle:Unité est celui situé dans les jardins du château. Le plus vaste, non visible, se trouve en retrait de la rue Félicien-David : sous deux mètres de béton, comptant Modèle:Nobr sur Modèle:Unité carrés et trois étages, il était le plus moderne et le mieux équipé et ses alentours sécurisés ; von Rundstedt y avait une chambre lambrisée. Les autres bunkers se trouvent au centre de la cité Médicis, 4 et 12 rue Félicien-David, rue Saint-Louis (quartier Gramont), dans le jardin du collège Marcel-Roby (31 rue Alexandre-Dumas), villa David (25 bis rue Alexandre Dumas), au mur des Lion, en contrebas du pavillon Henri IV, au 13 rue des Monts-Grevets (une tourelle de tir) et aux 6 bis, 10 ter et 13 boulevard Victor-Hugo, à l'école Saint-Érembert et dans la forêt. Seize des vingt-deux bunkers sont toujours debout, au milieu d'espaces verts, de bâtiments publics de propriétés privées ; ils sont pour la plupart délabrés et fermés au public, bien que sur l'un d'eux une maison ait été construite<ref>« Les blockhaus et bunkers allemands à Saint-Germain-en-Laye ».</ref>.

En mai et Modèle:Date-, la commune subit de nombreux bombardements alliés. Sont particulièrement visées les infrastructures de transport, le pont du Pecq, tout proche, le viaduc Saint-Léger sur la Grande Ceinture, la gare de Saint-Germain-Grande-Ceinture et surtout les installations du triage d'Achères dans la forêt. Les Alliés ne semblent pas avoir visé le réseau de bunkers du commandement allemand. Les Allemands se replient sans utiliser les nombreuses fortifications qu'ils avaient construites pour se défendre d'une éventuelle attaque et Saint-Germain-en-Laye est libérée le Modèle:Date-.

Après guerre, le Modèle:Date-, le Bol d'Or s'y court pour la première fois depuis 1939. Durant 24 heures, voitures et motos tournent sur un circuit de Modèle:Unité.

En 1954, le Grand quartier général des forces américaines en Europe (United States European Command, USEUCOM) s'installe au Camp des Loges. À cette occasion, un ensemble de 261 logements, appelé « village SHAPE », est construit dans le domaine du château d'Hennemont par l'architecte Jean Dubuisson<ref>Joseph Abram, L'architecture moderne en France, du chaos à la croissance, t. 2, éd. Picard, 1999</ref>. Le Grand quartier général quitte Saint-Germain le Modèle:Date- lorsque le général de Gaulle décide de quitter le commandement intégré de l'OTAN<ref>Jacques Barreau, op. cit., Modèle:P..</ref>.

Dans les années 1950, la route nationale 13 reliant Paris à la Normandie, qui traversait le centre-ville, est déviée par le sud dans le vallon du ru de Buzot. Cette déviation, qui soulève beaucoup de critiques car elle est accusée de séparer la ville en deux, est achevée en 1959.

Le Modèle:Date- est créé l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye<ref>Historique du département des Yvelines sur le site SPLAF.</ref> qui regroupe Modèle:Nobr pour Modèle:Unité, soit environ 15 % de la superficie du département et Modèle:Unité (1999), soit 42 % de sa population.

Dans les années 1960, le musée des Antiquités nationales est totalement rénové à l'initiative d'André Malraux, ministre de la culture.

Le Modèle:Date-, Malraux fait visiter les nouvelles salles au général de Gaulle au cours d'une visite privée et la rénovation complète sera achevée en 1984<ref>Malraux et Saint-Germain-en-Laye par François Boulet, président des Amis du Vieux Saint-Germain.</ref>.

Le Modèle:Date-, c'est la mise en service du RER qui relie directement Saint-Germain-en-Laye au centre de Paris et au-delà à la banlieue sud-est en court-circuitant la gare Saint-Lazare, et en même temps donne un accès direct et rapide, moins de vingt minutes, au pôle d'emplois de La Défense. Ce nouveau service induit une forte augmentation du trafic au cours des années suivantes ainsi que le début d'une mutation démographique de la ville, assortie d'une augmentation des prix de l'immobilier.

L'autoroute A14, inaugurée le Modèle:Date-, traverse la commune en souterrain grâce à un tunnel long de Modèle:Unité (long de Modèle:Unité, le tunnel est complété par des tranchées couvertes de près d'un kilomètre)<ref>Les tunnels de l'A14, SAPN.</ref> passant sous la Terrasse et la forêt. Ce tracé, qui respecte l'environnement naturel et culturel, est le résultat d'un long combat du maire, Michel Péricard, qui convainc le Président de la République, François Mitterrand. Celui-ci décide à l'occasion d'un déplacement sur les lieux le Modèle:Date- de supprimer l'échangeur prévu initialement dans la forêt, et en Modèle:Date-, le tracé est abaissé pour éloigner de la Terrasse le débouché du tunnel.

Le Modèle:Date-, une violente tempête "Lothar" balaye la France. Le parc du château et la forêt sont gravement touchésModèle:Sfn.

Le Modèle:Date-, un accident de manège à la Fête des Loges, faisant deux morts et deux blessés graves, endeuille la commune<ref>Dépêche AFP du samedi 4 août 2007.</ref>.

Fusion avec Fourqueux en 2019

La municipalité annonce fin 2017 le lancement d'une réflexion en vue d'une fusion de Saint-Germain-en-Laye, Fourqueux, Mareil-Marly et l'Étang-la-Ville, qui prendrait la forme d'une commune nouvelle en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Cela permettrait selon la municipalité de mieux influer et répondre aux enjeux induits par la métropole du Grand Paris tout en accentuant la représentativité des communes regroupées au sein de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ce projet, lancé par le maire de la commune de Saint-Germain en Modèle:Date-, suscite la mobilisation d'habitants et associations des autres communes, lesquels réclament l'organisation d'un référendum local<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, la commune de l'Etang-la-Ville décide de se retirer du processus de fusion<ref>Modèle:Article.</ref>. Il en est de même à Mareil-Marly, où, après des élections municipales partielles organisées en Modèle:Date- à la suite de l'explosion de l'équipe municipale élue en 2014, la nouvelle équipe décide de se retirer elle aussi de ce projet de fusion.

Fourqueux reste donc la seule commune envisageant ce projet de fusion.

La tenue simultanée dans les deux villes des conseils municipaux chargés de formaliser la demande de création d'une commune nouvelle qui conserverait la dénomination de Saint-Germain-en-Laye a lieu le Modèle:Date-. Le conseil municipal de Fourqueux se tient dans une ambiance houleuse<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref> et la fusion est votée par 17 voix "Pour", 9 "Contre" et 1 abstention à Fourqueux et à l'unanimité moins trois voix à Saint-Germain-en-Laye<ref>Modèle:Article.</ref>.

C'est ainsi qu'est créée le Modèle:Date- une commune nouvelle absorbant Fourqueux sous le seul nom de Saint-Germain-en-Laye. Fourqueux devient "commune déléguée" <ref>Modèle:Article.</ref>.

L'arrêté de fusion mentionne en annexe le projet de territoire, la charte des services publics et la charte de gouvernance de la commune nouvelle que se sont données les deux communes qui ont décidé de fonctionner sur ces bases.

Les grands événements politiques de Saint-Germain-en-Laye

Les Loges et sa fête

Le nom vient de cabanes de bûcherons ou de charbonniers.

Il y a eu une ancienne chapelle dédiée à Saint-Fiacre qui fut habité par un ermite en 1624. Modèle:Noble en fit don, en 1685, à des religieux de Saint Augustin qui y demeurèrent jusqu'à la Révolution, avec le privilège d'une foire annuelle qui s'est continuée jusqu'à nos jours dans la fête des Loges.

[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] y fonda une Maison d'éducation de la maison d'éducation de demoiselles, succursale d'Écouen. Modèle:Noble, en 1825 la décréta succursale de celle de Saint-Denis.

Politique et administration

La municipalité de Saint-Germain est de création très tardive. Jusqu'en 1758, les habitants étaient administrés par un syndic qu'ils élisaient pour deux ans, comme dans un village de campagne. À la suite d'une contestation qui parvint jusqu'au Conseil du roi, une décision prise en forme d'arrêt de règlement établit un conseil de ville de vingt-cinq membres présidé par un prévôt. L'Édit de 1771 impose à Saint-Germain l'organisation uniforme d'un corps municipal composé d'un maire, de quatre échevins, du procureur du roi, d'un secrétaire greffier et d'un receveur. En 1789 nouvelle organisation, et en 1790 Saint-Germain devient une commune.

Rattachements administratifs et électoraux

Jusqu’à la loi du Modèle:Date-<ref>Journal Officiel, Loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise et de son arrondissement de Versailles, puis devient en 1962 chef-lieu de l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye<ref name="Cassini"/>. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif le Modèle:Date-. La ville demeure le chef-lieu de l'arrondissement. Pour l'élection des députés, la ville fait partie depuis 1988 de la sixième circonscription des Yvelines.

La commune était historiquement le chef-lieu de 1793 à 1967 du canton de Saint-Germain-en-Laye de la Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle devient chef-lieu des cantons de Saint-Germain-en-Laye-Nord et Sud jusqu'en 2014<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Saint-Germain-en-Laye.

Saint-Germain-en-Laye appartient à l'aire urbaine de Paris.

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté d'agglomération Saint-Germain Seine et Forêts créée en 2014 sous le statut de communauté de communes avant de se transformer, l'année suivante, en communauté d'agglomération.

Conformément à la volonté gouvernementale de voir créer des intercommunalités importantes en grande banlieue afin de pouvoir dialoguer avec la métropole du Grand Paris, cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine, dont la ville est désormais membre.

Celle-ci participe également à différents syndicats de communes, tels le SIVOM (syndicat intercommunal à vocation multiple), créé en 1964 et qui, en 2017, regroupe Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou deux syndicats d'assainissement.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Saint-Germain-en-Laye est une ville qui a une longue tradition politique bien ancrée à droite. Le maire Emmanuel Lamy (RPR puis UMP) a succédé à Michel Péricard (RPR) en 1999, au décès de ce dernier, puis il a été élu pour la première fois comme tête de liste en 2001<ref>Résultats élections locales France 2 2001-2008.</ref>. Il est réélu au premier tour en 2008 avec 52,34 % des voix contre 27,66 % pour la liste d'Arnaud Péricard (UMP dissident) et 20 % pour la liste de Pascal Lévêque (PS)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jacques Chirac avec 27,7 %, suivi de Lionel Jospin avec 13,3 %, Jean-Marie Le Pen avec 11,6 %, puis François Bayrou avec 11,5 %, Jean-Pierre Chevènement avec 6,8 %, Alain Madelin avec 6,7 %, Noël Mamère avec 4,8 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 4 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 87,9 % pour Jacques Chirac contre 12,1 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 18,6 %, résultat plus contrasté qu'au niveau national (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)<ref>Scrutin présidentiel de 2002 - Saint-Germain-en-Laye.</ref>.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date-, les Saint-Germanois ont très nettement approuvé la Constitution européenne, avec une majorité de 71,32 % de oui contre 28,68 % de non et un taux d’abstention de 27,57 % (France entière : non à 54,67 % ; oui à 45,33 %). Ces chiffres amplifient la tendance départementale des Yvelines (oui à 59,53 % ; non à 40,47 %) et celle de la région Île-de-France (oui 53,99 % ; non 46,01 %)<ref>Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Saint-Germain-en-Laye.</ref>.

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête avec 45,93 %, suivi par François Bayrou avec 22,80 %, Ségolène Royal avec 18,29 % et Jean-Marie Le Pen avec 6,00 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu Nicolas Sarkozy arriver en tête à une très large majorité de 66,95 % contre 33,05 % pour Ségolène Royal (résultat national : respectivement 53,06 et 46,94 %)<ref>Scrutin présidentiel de 2007 - Saint-Germain-en-Laye.</ref>.

Lors de l'élection présidentielle de 2012, le premier tour voit Nicolas Sarkozy arriver nettement en tête avec 44,78 %, suivi par François Hollande avec 22,52 %, François Bayrou avec 12,12 %, Marine Le Pen avec 9 % et Jean-Luc Mélenchon avec 6,53 %. Les autres candidats ne dépassent pas le seuil des 3 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 62,96 % des voix contre 37,04 % à François Hollande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'élection présidentielle de 2017, François Fillon arrive en tête au premier tour avec 36,87 % des voix, suivi par Emmanuel Macron avec 32,05 %, Jean-Luc Mélenchon avec 11,49 %, Marine Le Pen avec 8,31 % et Benoît Hamon avec 5,65 % des voix. Les autres candidats ne dépassent pas les 4 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron obtient 82,93 % des voix contre 17,07 % pour Marine Le Pen<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Outils de démocratie participative

Sept conseils de quartier sont constitués par la municipalité<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Cœur de ville et quartiers forestiers, Alsace/Péreire, Lycée international, Rotondes-Saint Léger, Sous-préfecture/Pontel, Hôpital, Debussy/Schnapper.

La commune s'est également dotée d'un conseil municipal junior (CMJ) composé de vingt-quatre élèves de CM1 issus des écoles publiques et privées de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fiscalité et budget municipal

Modèle:…

Sécurité

Modèle:…

Labellisations

En 2012, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@@@ », renouvelé en 2013<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Jumelages

Modèle:Jumelages

Saint-Germain-en-Laye poursuit une politique de jumelage<ref>AFCCRE Annuaire des villes jumelles.</ref> active, engagée dès 1975 avec une ville de Franconie, Aschaffenbourg. Une association de soutien a été créée à l'occasion de chaque jumelage.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Niveau d'études en 2009

Modèle:Section à actualiser Le niveau d'éducation à Saint-Germain-en-Laye<ref>INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Saint-Germain-en-Laye.</ref> est élevé, nettement plus que dans le reste du département des Yvelines<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 43,2 %, contre 29,7 % en moyenne yvelinoise, tandis que seulement 10 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 13,6 % au niveau départemental). Entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 20,7 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 38,1 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. En 1999, la ville comptait 6240 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures », soit 20 % de la population totale et plus de 37 % de la population active.

Nationalités en 1999

Modèle:Section à actualiser La population saint-germanoise compte 4,4 % de Français par acquisition et 8,2 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999<ref>Modèle:Lien brisé)</ref>, proportions légèrement inférieures à la moyenne yvelinoise (respectivement 4,9 % et 8,9 %)<ref>INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans les Yvelines.</ref>.

Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus forte proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 4,6 % contre 4,0 % ainsi que des nationalités « autres » (hors Union européenne, hors Maghreb et Turquie), soit 2,2 % contre 1,8 %). Cela reflète la présence dans la commune de cadres internationaux dont les enfants fréquentent le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.

Enseignement

Saint-Germain est une ville scolaire avec au moins quarante établissements d'enseignement primaires et secondaire.

Ils relèvent de l'académie de Versailles. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Saint-Germain-en-Laye<ref>Inspection académique des Yvelines, circonscription de Saint-Germain-en-Laye.</ref>. Les enseignants sont surveillés par l’inspection académique des Yvelines.

Enseignement primaire

L'enseignement primaire est dispensé dans vingt-et-une écoles primaires<ref>Écoles, Inspection académique de Versailles.</ref> (neuf écoles maternelles publiques, trois écoles primaires privées, six écoles élémentaires publiques, une école primaire publique, une école maternelle d'application et quatre écoles élémentaires d'application).

Enseignement secondaire

Fichier:Entrée Institut St Thomas Villeneuve St Germain Laye 3.jpg
Entrée de l'Institut Saint-Thomas de Villeneuve.

La ville possède dix-neuf établissements secondaires, dont huit publics : trois collèges, Les Hauts-Grillets, Marcel-Roby et Claude-Debussy, un collège international, et cinq lycées : un lycée général et technique (lycée Jeanne-d'Albret, incluant des classes préparatoires littéraires, scientifiques et commerciales), deux lycées technologiques (Léonard-de-Vinci<ref>Lycée Léonard de Vinci.</ref> et Jean-Baptiste-Poquelin).

Le lycée international de Saint-Germain-en-Laye, est situé sur la colline d'Hennemont à l'extrémité ouest de la ville, dans un campus comprenant le château d'Hennemont.

Le collège de la Maison d'éducation de la Légion d'honneur<ref>Maison d'éducation des Loges.</ref> est située aux Loges, en plein cœur de la forêt.

Le lycée agricole et horticole de Saint-Germain-Chambourcy est dans la Plaine de la Jonction.

La ville possède neuf établissements secondaires privés. Le plus ancien lycée est l'établissement catholique Saint-Thomas-de Villeneuve, créé en 1700 par Modèle:Noble pour l'instruction des jeunes filles de la cour de Jacques Stuart (1633-1701), réfugié à Saint-Germain ; géré par la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, il est situé à l'hôtel de Soissons, 15 rue des Louviers. Il porte alors le nom de « Pensionnat de la reine ». La chapelle ajoutée en 1786 est due à Antoine-François Peyre. Supprimé à la Révolution, rétabli sous l'Empire, exilé en Angleterre après la suppression des congrégations en 1904, transformé en hôpital militaire pendant la Grande Guerre, l'établissement rouvre en 1941 et devient après la Libération un collège puis un lycée. Il reste un établissement de la Congrégation des Sœurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les autres plus importantes écoles privées sont l'Institut Notre-Dame, fondée par Madame Campan, et l’école Saint-Érembert ; ils sont à la fois école primaire, collège et lycée.

Enseignement supérieur

Elle accueille quelques établissements publics d'enseignement supérieur, tels que l'École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE) de l'académie de Versailles (ancienne école normale d'institutrices, créée en 1913)<ref>IUFM de Versailles.</ref> et les formations médicales au sein du centre hospitalier intercommunal (écoles d'infirmiers, d'aides-soignants, de sages-femmes…). Depuis Modèle:Date-, a ouvert Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, Institut d'études politiques (IEP) interne aux universités de Cergy-Pontoise et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines<ref>Modèle:Article.</ref>. L'IEP de Saint-Germain-en-Laye est installé sur le site universitaire de la rue Pasteur, et partage les locaux avec l'ESPE de l'académie de Versailles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville accueille également Sup de Vente, école consulaire de commerce de la CCI Paris Île-de-France, depuis sa création en 1991.

Manifestations culturelles et festivités

La fête des Loges est une fête foraine importante, issue d'une tradition très ancienne, qui se déroule chaque été dans la forêt près de la maison d'éducation des Loges et attire un public important.

Chaque année depuis 1987 un festival de musique, « l'Estival », est organisé en septembre.

La « Maison des associations saint-germanoises », fondée en 1979 sous le régime de la loi du Modèle:Date-, regroupe non moins de 260 associations locales œuvrant dans des domaines très divers<ref>Maison des associations saint-germanoises.</ref>. Elle organise chaque année une « Expo-Associations » sur la place du Marché-Neuf. Dans le domaine de l'histoire, l'association Les Amis du Vieux Saint-Germain, fondée en 1923 organise diverses activités consacrées à l'histoire locale, conférences, colloques… et publie un « bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain »<ref>Les Amis du Vieux Saint-Germain.</ref>.

Santé

Fichier:Saint-Germain-en-Laye Hôpital, galerie.JPG
Galerie de l'hôpital de Saint-Germain.

Modèle:Article détaillé L'hôpital de Saint-Germain-en-Laye est réuni depuis le Modèle:Date- avec celui de Poissy pour former le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint Germain. Cet ensemble fonctionne sur les deux sites avec 1200 lits et 3000 soignants. La restructuration de l'ensemble est prévue avec la construction d'un nouveau bâtiment à Poissy d'ici à 2019 ; le site de Poissy serait tourné vers les urgences, la chirurgie lourde, l'hospitalisation longue et accueillerait la maternité, tandis que celui de Saint-Germain serait destiné aux hospitalisations de moins d'une journée, aux consultations, à l'hôpital de jour, à la chirurgie ambulatoire et au pôle cancérologie<ref>Poissy-Saint Germain-en-Laye : l'hôpital du futur sur les rails, Les Échos, 6 avril 2016</ref>. Une partie du site de Saint-Germain-en-Laye doit lors de cette restructuration être abandonné par les activités hospitalières et servir à un grand projet urbain mené par la municipalité<ref>Page sur le projet sur le site de la mairie.</ref>.

La ville possède également une clinique privée La clinique Saint-Germain. Ce centre médico-chirurgical, également maternité, est issu du regroupement des cliniques Marie-Thérèse et Louis XIV ; il a été construit en plein centre-ville de Saint-Germain-en-Laye, à côté de l'hôpital. La clinique Saint-Germain est un établissement de santé pluridisciplinaire, un centre de cancérologie, une maternité et un laboratoire d'analyse médicale. L'établissement est accrédité par la Haute Autorité de santé et accueille l'unique maternité de la ville.

Cultes

Fichier:Église Saint-Léger 1776 Saint-Germain-en-Laye.jpg
L'église Saint-Léger en 1776.
Fichier:060186 saint-germain.jpg
Vente d'objets, d'images et de livres religieux dans le centre.

La commune de Saint-Germain-en-Laye, dans le diocèse de Versailles, est desservie par deux paroisses catholiques et de nombreuses chapelles : la paroisse Saint-Germain, dont le siège est l'église Saint-Germain, près du château ; et la paroisse Saint-Léger, dont le siège est l'église Saint-Léger, de loin la paroisse la plus ancienne, et qui dispose d'une église récente construite en 1961 dans la vallée du ru de Buzot ou val Saint-Léger. Ces paroisses sont rattachées au doyenné de Saint-Germain-en-Laye dont dépend l'église Saint-Wandrille-du-Pecq. Les chapelles qui sont desservies sont celle des Franciscaines, la chapelle Sainte-Anne, la chapelle du Carmel, la chapelle des Augustines, la chapelle Saint-Louis de l'Hôpital<ref>Site des paroisses catholiques de Saint-Germain-en-laye.</ref>, les chapelles des instituts (lycées) Saint-Thomas de Villeneuve et Notre-Dame, de l'école Saint-Érembert, de la Maison d'éducation de la légion d'honneur, etc. Dans la forêt il y a plusieurs lieux consacrés à la prière.

Le temple protestant de Saint-Germain-en-Laye est installé au début de l'avenue des Loges, en face de la sortie du Nord du Parc du château. D'abord desservie par le pasteur de Versailles, la communauté réformée de Saint-Germain construisit son temple en 1862, puis essaime des communautés dans les villes voisines. Les Églises réformées du Vésinet, Poissy, Marly-le-Roi, Houilles, Rueil-Malmaison et Mantes-la-Jolie sont ainsi le fruit de l'évangélisation protestante effectuée à partir de Saint-Germain-en-Laye. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

Une église évangélique du mouvement des Assemblées de Dieu est présente depuis les années 1960 sur la commune de Saint-Germain-en-Laye. Elle est actuellement installée rue Bonnemain<ref>http://www.addsaintgermain.com/ Assemblée de Dieu de Saint-Germain-en-Laye</ref>.

La communauté israélite ou juive dispose d'une synagogue qui a été construite impasse Saint-Léger et inaugurée en 1995<ref>Modèle:Article.</ref>.

Médias

Le quotidien Le Parisien consacre, dans ses pages Yvelines, des informations sur la commune. L'hebdomadaire Le Courrier des Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France), qui couvre Saint-Germain-en-Laye et tout le nord-est du département autour de la Seine, a son siège à Versailles (avenue de Sceaux). Il propose une édition chaque semaine pour l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye. Du côté des journaux gratuits, à noter l'hebdomadaire Côté Yvelines (Publihebdos groupe SIPA-Ouest-France!. La mairie édite également un bimensuel, Le Journal de Saint-Germain, lancé par Michel Péricard qui fut autrefois également hebdomadaire. Il est distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la commune, de même que le mensuel Saint-Germain Magazine, qui est diffusé chaque mois à Modèle:Nombre à Saint-Germain-en-Laye mais également dans les villes environnantes.

Sports

Le Paris-Saint-Germain

Modèle:Article détaillé

Fichier:P1070571 Entrainement PSG Stade Georges Lefevre.JPG
Le stade Georges-Lefèvre et une partie du centre d'entraînement du Paris Saint-Germain.

Saint-Germain-en-Laye est connue pour avoir donné son nom au club de football professionnel du Paris Saint-Germain (PSG). Ce club a été créé en 1970 sur la base d'un club amateur saintgermanois plus ancien, qui avait obtenu à l'époque la montée en Modèle:2e.

Devenu un club professionnel, le PSG a obtenu depuis plusieurs championnats et coupes de France. Il s'entraîne au Camp des Loges.

Le hockey sur gazon

Le sport qui est vraiment typique de la ville est le hockey sur gazon, le SGHC a été fondé en 1927, et il a réalisé en 2006 le premier doublé championnat de France masculin - championnat de France féminin depuis plus de 70 ans. En 2007, l'équipe première est à nouveau championne de France, l'équipe féminine vice-championne de France, et les Cadets sont aussi champions de France. À noter que durant la saison 2006, l'équipe masculine a également remporté la Coupe de France. Sa réussite sportive s'étend aussi aux divisions inférieures, qui ont remporté plusieurs championnats de France Cadets et Minimes. Quelques-uns de ces enfants, devenus adultes, sont devenus membres de l'équipe de Modèle:1re Division et des équipes de France.

L'équitation

Avec la succursale de l'École militaire et l'annexe de la Garde républicaine qui sont établis au Quartier Goupil, la forêt domaniale et la proximité de Maisons-Laffitte, Saint-Germain est une ville de chevaux avec plusieurs clubs hippiques privés.

L'escrime

Saint-Germain-en-Laye est la ville du coup de Jarnac, son Cercle d'escrime a formé plusieurs champions de France.

Le collège Marcel-Roby et le lycée Jeanne-d'Albret ont des sections sportives dans des disciplines olympiques, ce qui permet aux futurs sportifs de haut niveau de suivre une scolarité tout en leur permettant de s'entraîner dans leurs équipes de France respectives.

Le golf

Saint-Germain-en-laye dispose d'un terrain de golf offrant deux parcours de 18 et 9 trous respectivement, implanté dans un terrain de Modèle:Nobr dans la partie sud-ouest de la forêt<ref>Golf de Saint-Germain-en-Laye.</ref>.

Le tennis

Saint-Germain a eu pendant plusieurs siècles un jeu de paume qui est l'ancêtre du tennis. Il a été reconverti en théâtre dont s'est occupé Alexande Dumas.

La piscine et la natation

La ville dispose également d'une piscine couverte, avec un bassin olympique de Modèle:Dunité, construite en lisière de forêt en 1970. Cet équipement intercommunal, qui profite également à six communes voisines (Aigremont, Chambourcy, Mareil-Marly, Marly-le-Roi, Le Pecq, Le Vésinet) réalise Modèle:Unité par an<ref>Piscine intercommunale de Saint-Germain-en-Laye.</ref>. Cette piscine accueille des compétitions importantes telles la Coupe de France de natation.

La boxe française et les autres sports de combat

Le Stade Saint-Germanois Judo Club est le premier club de judo de Saint-Germain-en-Laye. Il forme sous la direction de la famille Villemagne, des sportifs qui chaque année sont sur les podiums des compétitions départementales, nationales et internationales.

Le club « Arts martiaux Saint-Germain » regroupe au sein du Ken Shin Kaï divers sports : le kendō et l'iaïdo, et a emmené certains pratiquants en championnats de France et d'Europe. Les autres disciplines du club sont : le kung-fu, le judo, le baby-judo, le karaté-jutsu (enfants), le nihon-tai-jitsu, le SARC (sorte de krav-Maga), l'aïkido et la self-défense.

Économie

Fichier:Caisse Épargne St Germain Laye 2.jpg
Immeuble de la Caisse d'Éparge de Saint-Germain fondée en 1855.

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Saint-Germain-en-Laye au 1 657e rang parmi les Modèle:Unité de plus de Modèle:Nobr en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités et emploi

Saint-Germain-en-Laye est un pôle d'emploi important avec près de Modèle:Unité en 1999 pour une population de Modèle:Unité, soit un emploi pour deux habitants. C'est un pôle tertiaire consacré au commerce, à l'éducation et à l'administration. Le secteur tertiaire représente près de 94 % des emplois, soit 17 890 sur 18 885 (chiffre 1999). Les principales activités pourvoyeuses d'emplois sont les services aux entreprises et aux particuliers (20,7 %), l'administration (17,4 %), la santé (17,2 %), l'éducation (16 %) et le commerce (12,9 %)<ref>Emplois au lieu de travail selon l'activité économique des individus Insee.</ref>.

Le taux de chômage en 2013 était de 9,3 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne des Yvelines (9,9 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et encore plus à la moyenne nationale (10,2 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Galeries Saint-Germain01.jpg
Entrée des Galeries Saint-Germain, rue de la Salle.
Fichier:Saint-Germain-en-Laye 16 rue de Poissy 2011 1.jpg
Fromagerie.
Fichier:060092 Arcades Marché-Neuf.jpg
Un des deux marchés de Saint-Germain, celui du centre.

Commerce

Saint-Germain-en-Laye est considéré comme le « plus grand centre commercial à ciel ouvert de l’ouest parisien » deux marchés, plus de Modèle:Nobr implantés surtout en centre-ville<ref>Présentation des commerces de la Ville, site de la mairie.</ref>. Il n'existe pas dans la commune de grand centre commercial, ni d'hypermarché. L'ancien maire, Michel Péricard, avait tenu à maintenir dans le centre ville dense deux supérettes, un Monoprix et un Supermarché Auchan, et à construire en 1987 une galerie commerçante couverte, les Galeries Saint-Germain.

C'est Modèle:François Ier qui a créé en Modèle:Date- un marché deux jours par semaine (le lundi et le jeudi), et une foire quatre jours par an (le Modèle:Date- pour la Saint-Germain, le Modèle:Date- devenu Modèle:Date-, le 25 devenu 1er dimanche de septembre pour la saint Fiacre, et le 1er décembre). Il a fait construire en 1543 une halle qui donnait place du Vieux-Marché, qui a été reconstruite en 1776 et qui a été démolie pour construire la Poste. La population du bourg s'élève en 1560 à Modèle:Unité habitants et à Modèle:Unité en 1600.

Situé actuellement au centre d'un bassin de population de Modèle:Unité à pouvoir d'achat élevé, et possédant une trentaine d'écoles et de lycées qui attirent chaque jour des milliers de mères de famille, Saint-Germain concentre un grand nombre de professions libérales (médecins, dentiste, avocats,..), de services et de commerces spécialisés.

Ces commerces subissent la concurrence des centres commerciaux extérieurs, notamment la zone commerciale d'Orgeval le long de la route nationale 13. Le projet d'un important centre commercial dénommé Les Terrasses de Poncy<ref>Le projet Les Terrasses de Poncy détaillé.</ref> qui serait implanté dans la commune de Poissy, au carrefour des autoroutes A13, A14, et de la future A104, soulève quelques inquiétudes et l'opposition du conseil municipal de Saint-Germain-en-Laye<ref>Sévère réquisitoire du maire de Saint-Germain contre le PLU de Poissy sur le blog PS-Saint-Germain.</ref>.

Principales entreprises

Fichier:Affiche de la bière Saint-Germain.jpg
Affiche publicitaire de la brasserie Cirier-Pavard, en 1895.

Saint-Germain-en-Laye abrite, entre autres, le siège de Ford France, ceux de la filiale française du groupe Bose, de Pall France et de Cargill France. La société Ford-France s'est installée en juillet 2002 dans le château Saint-Léger (transformé en 1991 par l'architecte Dominique Perrault), ancien siège de l'Irsid, rue de la Croix-de-Fer, avant de fusionner avec Volvo-France et Land-Rover-France au sein de FMC Automobiles SAS<ref>FMC Automobiles SAS sur le site Ford-fr.</ref>.

La ville accueille également des services de la documentation nationale du cadastre. Ce service, qui emploie plus de deux cents salariés, assure la mise à jour des plans cadastraux, leur impression et leur numérisation<ref>Le Journal de Saint-Germain no 517, novembre 2007, Modèle:P..</ref>.

L'usine Seine-Aval, exploitée par le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), occupe Modèle:Unité dans le nord de la boucle de Saint-Germain-en-Laye, en majorité dans le territoire de la commune. Mise en service en 1940 agrandie et modernisée régulièrement, c'est la plus grande station d'épuration d'Europe (environ Modèle:Unité cubes par jour). Une importante unité de dénitrification a été mise en service en 2007<ref>Le Journal de Saint-Germain, no 512, juillet 2007.</ref>. Un débat public a été ouvert au cours du dernier trimestre de 2007 dans le cadre d'un projet de refonte globale de la station destiné à la mettre en conformité avec la Directive européenne cadre sur l’eau<ref>Le site du débat public sur la refonte de la station d'épuration Seine-Aval.</ref>.

Associations

Fichier:060106 ancien baillage.jpg
La Maison des associations établie dans l'ancien bailliage.

La ville est animée par un riche tissu associatif : Modèle:Nobr sont membres de la Maison des Associations Saint-Germanoises. Tous les types d'associations sont représentés : sportives comme le Cercle des Nageurs de l'Ouest, sociales comme Dons Solidaires, loisirs comme le Club de Bridge ou agissant contre les violences faites aux femmes comme Women Safe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Saint-Germain-en-Laye, ville de garnison

Historiquement, Saint-Germain-en-Laye a été une importante ville de garnison et elle compte actuellement plus de Modèle:Nobr. Au Camp des Loges, elle héberge notamment l’état-major du commandement militaire de la Région Terre Île-de-France<ref>Organisation de la Région Terre Île-de-France (RTIDF).</ref>, la direction régionale du génie<ref>Direction régionale du génie de la région-terre Île-de-France.</ref>. Le [[Régiment du train français|Modèle:526e du train]] y tenait garnison jusqu'à sa dissolution, au Modèle:Date-Modèle:Référence nécessaire.

S'y trouve aussi depuis 1966 au quartier Goupil, le centre d'instruction du régiment de cavalerie de la Garde républicaine<ref>Quartier Goupil, Garde républicaine.</ref>.

Il est prévu, dans le cadre du plan de modernisation de la Défense, de transférer au Camp des Loges, le Commissariat de l’armée de terre de Paris en 2009, et la direction régionale du service d’infrastructure de défense Île-de-France (SGA) en 2014<ref>Nouveau déploiement Défense.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Saint-Germain-en-Laye possède un grand nombre de monuments historiques classés ou inscrits<ref>Iaurif - Sites et monuments historiques protégés.</ref>,<ref>Ministère de la culture - Base Mérimée.</ref>. Un secteur sauvegardé de Modèle:Nobr a été défini en 1978 dans le centre historique de la ville<ref>Présentation de la ville, site officiel.</ref>, il a été un des deux premiers de France avec Sarlat.

Patrimoine architectural

Modèle:Article détaillé

Le château, son parc et la terrasse

Le château de Saint-Germain-en-Laye fut l'une des principales résidences des rois de France à partir de Modèle:Noble, jusqu'à Modèle:Noble. L'édifice actuel, de style Renaissance, fut reconstruit sous Modèle:François Ier et restauré sous Modèle:Napoléon III. Il conserve une très belle Sainte-Chapelle (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) de style gothique et un donjon du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il abrite aujourd'hui le musée d'Archéologie nationale.

La terrasse du château construite par Le Nôtre de 1669 à 1674, s'étend en ligne droite sur Modèle:Unité de long sur 30 de large<ref>La Terrasse sur le site de la mairie.</ref>. Elle relie le centre de Saint-Germain au château du Val. Dominant la vallée de la Seine en direction du Pecq, elle offre une vue dégagée sur les tours de La Défense et Paris.

Du Château-Neuf d'Modèle:Henri II et Modèle:Henri IV, détruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le seul vestige notable est l'ancien oratoire du roi, dans lequel serait né selon la tradition le roi Modèle:Louis XIV, qui se trouve inclus aujourd'hui dans le Pavillon Henri IV.

À l'autre extrémité de la Terrasse, dans la forêt, le château du Val, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, construit pour le roi Modèle:Louis XIV au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abrite une résidence de famille de la société d'entraide des membres de la Légion d'honneur<ref>Site du château du val.</ref>.

Dans la ville

Édifices religieux

L'église paroissiale Saint-Germain, qui fait face au château, a été démolie et reconstruite en 1824 par l'architecte Potain, dans un style inspiré des basiliques paléochrétiennes, et fut restaurée par Joseph Nicolle de 1848 à 1854. Sa façade présente un fronton triangulaire supporté par six colonnes toscanes, dont quatre alignées en façade et deux en retour. Dans cette église se trouve le mausolée du roi de Grande-Bretagne, Modèle:Noble, détrôné et exilé lors de la Glorieuse Révolution, qui résida jusqu'à sa mort au château de Saint-Germain.

L'hôpital Saint-Louis, de fondation royale, a été reconstruit en 1883 à l'initiative de la ville par l'architecte Alfred-Nicolas Normand (1822-1909), sa chapelle de style néo-byzantin, a été inscrite en 1997<ref name="IA78000007">Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. La chapelle du couvent des Dames de Saint-Thomas, fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, due à l'architecte Antoine-François Peyre.

Datant de 1893, la chapelle des Franciscaines, située avenue Foch, perdit ses affectataires éponymes en 1994. Bénéficiant d'une restauration en 2015, elle accueillit à nouveau le culte en 2016, d'abord grâce à la présence de l'Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre puis grâce à l'installation de la communauté catholique ukrainienne en 2019. Un office de chants s'y tint lors du matin du noël 2021 qui fut retransmis dans le cadre de l'émission Chrétiens Orientaux (de la série Les Chemins de la foi)<ref>[https://www.france.tv/france-2/chretiens-orientaux-foi-esperances-et-traditions/2971321-noel-ukrainien.html Noël ukrainien, un numéro spécial de l'émission Chrétiens Orientaux, diffusé le samedi 25 décembre 2021</ref>.

Édifices militaires

Les anciennes casernes, en particulier le Pavillon de Gramont, ont été transformées en logements sociaux pour les familles de militaires affectés au Camp des Loges. L'ancien Manège Royal, reconstruit sous Louis-Philippe, a été restauré par la commune qui l'utilise comme salle d'expositions.

Édifices civils

Saint-Germain-en-Laye conserve son ancien baillage avec sa geôle et sa salle d'audience (devenu la Maison des Associations), son ancien hôpital général construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Madame de Montespan (devenu le Musée du Prieuré), quelques hôtels particuliers construits par des familles de la cour aux {{#switch: XVIII

 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, et l'essentiel des rues et des maisons du centre ville.

Les anciens bâtiments des tanneries royales, situés au bord du Rû de Buzot, ont été restaurés et transformés en locaux de bureaux.

Une ancienne dépendance de la Maison Verte, château détruit, est devenue le tribunal d'instance de Saint-Germain-en-Laye.

Modèle:Boîte déroulante/début

  • hôtel d'Aligre, rue de Pologne, traversé par la rue Jadot (plan gravé par Harmanus Van Loon de 1705)
  • hôtel d'Auvergne, 7 rue des Écuyers (plan de 1705) crèche municipale
  • hôtel d'Avaray, 1 rue des Écuyers, coin rue des Louviers (plan de 1705)
  • hôtel de Barbezieux, 42 rue des Ursulines (plan de 1705)
  • hôtel de Bontemps, 9 rue de la Surintendance (plaque)
  • hôtel de Bouillon, rue de la République, coin rue des Bûcherons (plan Nicolas de Fer de 1702)
  • hôtel de la Chancellerie (1547), reconstruit en 1777, 5 rue de Pontoise (plan de 1705), hôtel de ville de 1791 à 1844
  • hôtel de Chaulne, 18 rue de la Salle (plan de 1705)
  • hôtel de Coislin, 3 rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Condé, 24 rue de la Salle (plan de 1705)
  • hôtel de Conti, rue de Paris, coin rue Alexandre Dumas (plan de 1705) démoli en partie en 1767 pour élargir la rue de Paris
  • hôtel de Conti, 14 place du Château (plaque)
  • hôtel de Créquy, rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Créquy, 12 rue de Paris (plaque)
  • hôtel de Duras, 11-13 rue des Écuyers (plaque), coin rue de la République (plan de 1705)
  • hôtel d'Effiat, 4 place de la Paroisse (plan de 1705) disparu
  • hôtel des Fermes du roi, 1 rue de Lorraine (plan de 1705)
  • hôtel de la Feuillade, 10 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
  • hôtel de Fieubert, 2 rue des Ursulines (plaque)
  • hôtel de Furstemberg, 12 rue de la République (plan de 1705)
  • hôtel du Chevalier de Folard, 19 rue Saint-Pierre (plaque)
  • hôtel de Gordes, 24 rue de Lorraine, rue de Noailles (plan de 1705)
  • hôtel de Guesvres, 9-11 rue des Bucherons, coin rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Guise, 30 rue de la Salle, 15 rue des Coches,
  • hôtel d'Harcourt, rue des Ursulines (plaque)
  • hôtel de la Cour de Hollande, rue de Paris (plaque)
  • hôtel de Lauzun, 17-19 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
  • hôtel Legrand
  • hôtel de Longueville, 8-10 rue de la République et Lorraine (plan de 1705)
  • hôtel de Lorges, 25 rue de Lorraine (plan de 1705)
  • hôtel de Lorraine, 24 rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Louvois, 44 rue ds Ursulines (plan Nicolas de Fer de 1702 et 1705)
  • hôtel des Louviers, 3 rue des Louviers
  • hôtel du Luxembourg, rue Saint-Louis (plan de 1705)
  • hôtel dit de Madame de Maintenon, rue du Vieil-Abrevoir (plaque)
  • hôtel du Maine, rue Saint-Louis (plan de 1705)
  • hôtel de Mennevillette, 5 rue des Bûcherons, coin rue de Lorraine (plan de 1705)
  • hôtel de Montausier, 8 rue du Vieil-Abrevoir et rue de l'Aigle d'or (plan de 1705)
  • hôtel de la Motte, 15 rue de la Salle (plan de 1705)
  • hôtel des Mousquetaires, rue des Coches (plaque)
  • hôtel de Noailles, ancien hôtel du gouverneur de Saint-Germain, reste deux pavillons, traversé par la rue de Noailles
  • petit hôtel dit de Noailles (plaque)
  • hôtel de Pouanges, 44 rue des Ursulines (plan Nicolas de Fer de 1702)
  • hôtel de la Religion (Ordre de Malte), rue de Lorraine, rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Reims, 10 rue des Bûcherons, rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de Richelieu, 1 rue des Bûcherons, coin rue de la République (plan de 1705)
  • hôtel de Rochefort
  • hôtel de la Rochefoucauld, 16 rue de Pontoise (plan de 1705) racheté en 1842 pour devenir l'hôtel de ville
  • hôtel de Rohan, 40 rue des Ursulines (plan de 1705)
  • hôtel de Saint-Aignan, 6 rue du Vieil-Abrevoir (plan de 1705)
  • hôtel de Saint-Pouange, 48-50 rue des Ursulines (plan de 1705)
  • hôtel (Colbert) de Seignelay, rue Saint-Louis (plan de 1705)
  • hôtel de Souches, 3 rue des Écuyers (plan de 1705)
  • hôtel de Soubise, 12 place du Château (plaque)
  • hôtel de Stouppe (colonel des gardes suisses), 91 rue de Pologne (plan de 1705)
  • hôtel de la Surintendance, rue de la Surintendance (plan de 1705)
  • hôtel de Tilladet, 5 rue des Louviers (plan de 1705) reconstruit
  • hôtel de Turenne, 5 rue de la Paroisse, rue des Bonsenfants (plan de 1705) dit Hôtel du Prince de Galles
  • hôtel de Vendôme, 25 rue de Pontoise (plan de 1705)
  • hôtel de la Vieuville, 40 rue des Ursulines (plan de 1705)
  • hôtel (Colbert) de Villacerf, rue de la République (plan Nicolas de Fer de 1702)
  • hôtel de Villeroy, 32 rue de la Salle (plan de 1705)
  • hôtel de la Vrillière, rue de la République (plan de 1705) devenu Maison des associations saint-germanoises
  • pavillon d'Angoulême, 6 rue Giraud-Teulon
  • pavillon Henri IV, rue Thiers, vestige de l'ancien Château-Neuf

Modèle:Boîte déroulante/fin

Le cimetière ancien, créé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, abrite de nombreuses tombes de personnalités dont celles du peintre Maurice Denis et du réalisateur Jacques Tati.

Le « Prieuré », ancienne demeure du peintre Maurice Denis, qui abrite depuis 1980 le musée consacré à son œuvre, a été construit pour y installer l'hôpital général royal de Saint-Germain-en-Laye. La chapelle a été décorée par Maurice Denis.

À l'écart du centre-ville, le château d'Hennemont est un édifice en briques et pierres de style néogothique. Il a été construit en 1907 sur le site de l'ancien prieuré d’Hennemont pour le pharmacien Henri Cannone, inventeur de la pastille Valda. Il accueille aujourd'hui le lycée international de Saint-Germain-en-Laye.

Dans la forêt

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Croix de Noailles.jpg
La croix de Noailles.
Fichier:Saint-Germain-en-Laye Pavillon Muette.jpg
Le pavillon de la Muette.

Outre le château du Val et les croix citées plus bas, plusieurs monuments historiques se trouvent dans la forêt.

Le pavillon de la Muette, ancien rendez-vous de chasse, est situé dans le nord de la forêt. Il a été construit par l'architecte Ange-Jacques Gabriel pour le roi Modèle:Noble en 1775 sur les ruines d'un ancien château de Modèle:François Ier. Le pavillon de la Croix de Noailles, ancien rendez-vous de chasse, est également classé monument historique. Il abrite un restaurant italien.

Le couvent des Loges, fondé en 1644 par Anne d'Autriche sur l'emplacement de l'ancien ermitage de saint Fiacre, se trouve au milieu de la forêt. Le site abrite depuis 1811 la maison d'éducation de la Légion d'honneur. Les bâtiments ont été totalement reconstruits au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

La forêt a été progressivement close à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un mur continu en pierres destiné à limiter le braconnage, interrompu par une dizaine de portes monumentales qui étaient fermées la nuit. On peut encore voir dans la commune la porte de Chambourcy et celle des Pétrons.

L'aqueduc de Retz (inscrit monument historique en 1988) est un aqueduc souterrain construit sous Louis XIV pour alimenter le château en eau de sources de la vallée du ru de Buzot. Un regard se trouve dans le domaine du château Saint-Léger (siège de Ford-France).

Le fort Saint-Saturnin fut un ouvrage défensif élevé dans la partie nord-est de la forêt pour l'entrainement des troupes à l'attaque des places fortes. Il fut édifié en 1669 et rasé en 1670-1671. Connu par les sources écrites, il a fait l'objet de fouilles<ref>Sources site de l'Institut national d'archéologie préventive [1].</ref>.

Patrimoine naturel

Modèle:Article détaillé

Fichier:Saint Germain en laye terrasse ss la neige05402.jpg
La terrasse en hiver.

Ancienne résidence royale, la commune de Saint-Germain-en-Laye a hérité de la totalité de la vaste forêt du même nom qui s'étend sur Modèle:Unité au nord et à l'ouest de la ville. C'est une forêt domaniale, propriété de l'État, gérée depuis 1964 par l'ONF peuplée majoritairement de chênes. Elle est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 sur Modèle:Unité<ref>Liste des ZNIEFF en Île-de-France, direction régionale de l'environnement.</ref>,<ref>Inventaire national du patrimoine naturel, ZNIEFF 110001359 - Forêt de Saint-Germain-en-Laye.</ref>. C'est un espace inconstructible, dont le conseil municipal a demandé le classement en forêt de protection pour renforcer sa protection<ref>Le Journal de Saint-Germain, no 487, avril 2006.</ref>. Le parc agricole d'Achères situé au nord de la forêt est également classé en ZNIEFF de type 1 sur Modèle:Nobr.

Le « sentier des Oratoires », long d'environ dix-huit kilomètres, permet de parcourir une grande partie de la forêt et de visiter quatre croix historiques : la Croix Pucelle (1456), la Croix Dauphine (1540), la Croix Saint-Simon (1635) et la Croix de Noailles (1751), ainsi que sept oratoires, dont celui consacré à saint Fiacre dans la clairière des Loges, qui est à l'origine d'une procession qui donna naissance à la fête des Loges<ref>Guide du sentier des Oratoires, Association des amis de la forêt de Saint-Germain et de Marly, 2001.</ref>.

Fichier:Alfred Sisley - The Terrace at Saint-Germain, Spring - Walters 37992.jpg
La Terrasse à Saint-Germain, Printemps (1875) par Alfred Sisley, Walters Art Museum, Baltimore.

Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de Modèle:Nobr, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de Le Notre et d'un jardin à l'anglaise créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer, ils comprennent également la Terrasse. L'ensemble est classé monument historique<ref>Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site des jardiniers-du-patrimoine.</ref>. Ces jardins bénéficient du label « Jardin remarquable de France<ref>Le domaine national de Saint-Germain-en-Laye sur le site du Comité des parcs et jardins de France.</ref> ».

Vigne

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Vigne02.jpg
La vigne en automne. Au fond le Pavillon Henri IV.

La vigne du Pecq et de Saint-Germain, plantée en 2000 en contrebas de la Terrasse, comprend Modèle:Unité de pinot noir. C'est une évocation de l'antique tradition viticole de la région. On en tire un vin rouge, le « vin des grottes », qui n'est pas commercialisé.

La commune a été distinguée au concours des villes et villages fleuris avec trois fleurs<ref>Palmarès du concours des villes et villages fleuris.</ref>.

Musées

Fichier:Venus of Brassempouy.jpg
La Vénus de Brassempouy conservée au Musée d'archéologie nationale.
Fichier:Ancien hôpital Maintenon 05961.jpg
Le « Prieuré » siège du musée consacré à l'œuvre de Maurice Denis et l'école des Nabis.
 | e | er | = 
   {{#switch: XVIII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, notamment des pots à pharmacie inventoriés<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>, certains de céramique ornée, provenant de l'hôpital général du Roi fondé par la marquise de Montespan en 1698. La pharmacie est citée dans un inventaire de 1792<ref name=Roussel>Série apothicaireries hospitalières Modèle:N°, laboratoires Roussel réf. 36-75-11 - P.M. 61 G 181.</ref>.

  • Musée du général Leclerc et de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e division blindée]], quartier de Gramont.

Autres équipements culturels

Plusieurs équipements offrent aux habitants de nombreuses activités dans le domaine culturel :

  • cinq salles de cinéma ;
  • le théâtre Alexandre-Dumas, créé en 1989, situé dans le Jardin des Arts ;
  • le conservatoire Claude-Debussy ;
  • les médiathèques municipales, répartie en deux sites : la médiathèque du jardin des Arts située dans le Jardin des Arts et la médiathèque George-Sand, dans le quartier du Bel-Air ;
  • les ateliers d'art de la ville, proposent des ateliers d'arts plastiques pour enfants et adulte ;
  • l'université libre de Saint-Germain-en-Laye, liée par convention à l’université Paris-Nanterre, propose des activités universitaires pour tous (cycles de conférences, séminaires, etc.) ;
  • la Clef, salle de concert et d'exposition ;
  • le lycée international, un lycée public réputé ;
  • la micro-folie du quartier du Bel Air, ouverte en Modèle:Date-.

Saint-Germain et la cuisine

Fichier:Saint-Germain-en-Laye - Pavillon Henri IV001.jpg
Le Pavillon Henri IV abrite le restaurant où furent inventées les « pommes soufflées ».

Deux recettes classiques sont connues pour être nées à Saint-Germain-en-Laye, au restaurant du Pavillon Modèle:Henri IV :

  • les pommes soufflées, inventées involontairement en 1837, à l'occasion de la réception de la reine Marie-Amélie qui voyageait sur le premier train entre Paris et Le Pecq, à cause du retard du train ;
  • la sauce béarnaise, qui aurait été créée par le chef Collinet en 1844.

« À la Saint-Germain » est une expression qui s'applique à une recette de purée de pois ainsi qu'à diverses garnitures contenant des petits pois.

Cinéma

Parmi les nombreux films tournés en différents lieux de la commune figurent L'assassin est ici de Robert Péguy (1933), Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy (1950), Une fille à croquer de Raoul André (1951), Faites sauter la banque ! de Jean Girault (1964) et Escalier C de Jean-Charles Tacchella (1985)<ref>Lieux de tournage sur L2TC.com.</ref>. En Modèle:Date-, la série Clem est tournée pour sa deuxième saison dans certaines rues de la villeModèle:Référence nécessaire.

En 2015, le film franco-allemand Elle de Paul Verhoeven y est tourné dans une villa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à ville

Rois et famille royale

Fichier:Louis XIII.jpg
Modèle:Louis XIII.

Gouverneurs et officiers des châteaux et domaine de Saint-Germain

Fichier:Louis de Noailles, Duke of Noailles (1713-793), Marshal of France, (École Française).jpg
Louis de Noailles.
  • Robert de Meudon, chevalier, concierge du château, mort en 1320.
  • [[Jean de Givry|Modèle:Jean II de Givry]], dit le Gallois, capitaine de Saint-Germain-en-Laye, gruyer de la forêt de Laye, de Cruye et de Fresne (lettres de Charles VI du Modèle:Date-)<ref>Gustave Dupont-Ferrier, Gallia Regia, ou état des officiers royaux...</ref>.
  • Jean de Calleville<ref>Fils de Philippe de Calleville, seigneur de Douville, de Muchegros, de Romilly, capitaine du Vaudreul en 1377, chambellan du roi, mort en 1399</ref>, capitaine de Rouen, puis de Saint-Germain-en-Laye (1413).
  • Jean de Dunois (1402-1468), compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, capitaine de Saint-Germain-en-Laye.
  • Collard de Calleville, chevalier, ami du roi Charles VI, capitaine gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, et gruyer de la forêt de Laye.
  • Louis de Guyenne (1396-1415) dauphin, est gouverneur de Saint-Germain.
  • Jacques Coitier, premier médecin de Modèle:Louis XI qui le nomme gouverneur de Saint-Germain.
  • Raoul de Lanoy, concierge de Saint-Germain-en-Laye (1498), bailli d'Amiens.
  • Jean de Louan, seigneur d'Arfeuilles, capitaine et gouverneur, grand-maître des Eaux-et-forêts et chasses de Saint-Germain-en-Laye, gouverneur d'Orléans (1498)<ref>Daniel Polluche, Essai historique sur Orléans, Orléans, 1776.</ref>.
  • Guillaume de Montmorency (Modèle:Mort en1531) gouverneur de saint-Germain.
  • Antoine de Buade, comte de Frontenac (1570-1625), premier maître d'hôtel du roi Modèle:Henri IV, capitaine gouverneur des châteaux de Saint-Germain-en-Laye et de La Muette en 1607.
  • Henri de Buade de Frontenac, comte de Palluau (1585-), premier maître d'hôtel, capitaine du château de Saint-Germain-en-Laye l'année de la naissance de Louis de Buade de Frontenac (1622-1698) gouverneur de la Nouvelle-France.
  • Claude de Saint-Simon (1607-1693), seigneur de Vaux, capitaine et gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye et maître particulier des eaux et forêts dudit lieu (brevet Modèle:Date-), grand louvetier de France (brevet du Modèle:Date-). Se démet volontairement de ces charges le Modèle:Date-<ref>Gazette de France, 1768, volume III, page 114.</ref>.
  • René de Longueil (Modèle:Mort en1677), marquis de Maisons, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, de Poissy, de Versailles, et des chasses du roi (1645-1653), surintendant des Finances (1650).
  • Henri de Daillon, duc de Lude, comte de Pontgibault, chevalier des Ordres du roi, grand-maître de l'artillerie de France et surintendant des poudres, colonel du Régiment des fusiliers du roi, lieutenant général (Modèle:Mort en1685), gouverneur des château et ville de Saint-Germain-en-Laye<ref>Mercure gallant 1691.</ref>.
  • Henri de Mornay (1622-1706), marquis de Montchevreuil, gouverneur et capitaine du château de Saint-Germain-en-Laye (provisios Modèle:Date-), ancien gouverneur de Louis de Bourbon, comte de Vermandois, et de Louis-Auguste de Bourbon, duc du Maine, chevalier des Ordres du roi.
  • Léonor de Mornay, dit le Comte de Mornay (Modèle:Mort en1717), lieutenant-général des armées du roi, capitaine et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye, marié en 1696.
  • Anne-Jules de Noailles (1650-1708), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1701.
  • Adrien Maurice de Noailles (1678-1766), maréchal de France, secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1744, capitaine des chasses et gouverneur de Saint-Germain-en-Laye en 1717.
  • Louis de Noailles (1713-1793), maréchal de France, nommé gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye en 1789, il meurt de vieillesse à Saint-Germain-en-Laye le Modèle:Date-.
  • Prince de Poix, pair de France, gouverneur de Saint-Germain-en-Laye 1815<ref>Almanach royal, 1814-1815.</ref>.
  • M. le Comte de Bozon de Périgord (Modèle:Mort en1830), frère du Prince de Talleyrand, est en 1830 gouverneur du château de Saint-Germain-en-Laye<ref>L'Ami de la religion et du roi, 1830.</ref>.

Autres personnalités ayant vécu à Saint-Germain

Fichier:Tombe du Général Roman Sołtyk.jpg
Tombe du général Roman Sołtyk (1791-1845), patriote polonais.
Fichier:Claude Debussy ca 1908, foto av Félix Nadar.jpg
Claude Debussy, photographié par Nadar.
  • Roman Sołtyk (1791-1845), général et patriote polonais, mort en exil à Saint-Germain-en-Laye.
  • Jacques Ignace Hittorff (1792-1867), architecte, habitait 5 rue de la Croix-Boissière (actuelle rue Giraud-Teulon).
  • Adolphe Thiers (1797-1877) premier président de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:République| République }} }}, passa la fin de sa vie à Saint-Germain-en-Laye où il était venu se reposer en Modèle:Date- au Pavillon Modèle:Henri IV. Il y est mort le Modèle:Date-. En 1881, une statue fut érigée sur la place du château pour rendre hommage au « libérateur du territoire ». Elle fut détruite sous l'Occupation en 1941.
  • Alexandre Dumas (1802-1870), écrivain, résida trois ans à Saint-Germain, au début au Pavillon Modèle:Henri IV. C'est à Saint-Germain qu'il écrit certaines de ses œuvres les plus connues comme les Trois Mousquetaires et le Comte de Monte-Cristo, lorsqu'il habitait la villa de Monte-Christo, il s'occupe de transformer l'ancien jeu de paume en théâtre.
  • Jules Xavier de Breuvery (1805-1876), devient en 1835 maire de Saint-Germain-en-Laye. Il a légué une partie de ses découvertes au Musée des Antiquités nationales<ref>Promenades au Musée de Saint-Germain de Gabriel de Mortillet - 1869, Page 119</ref>) et grand voyageur.
  • Johannes de Mare (1806-1889), peintre et graveur néerlandais, y est mort.
  • Gérard de Nerval (1808-1855), poète, passe son enfance entre 1808 et 1814 chez son grand-oncle à Saint-Germain.
  • Félicien David (1810-1876), compositeur de musique.
  • François Bonvin (1817-1887), artiste-peintre.
  • Gabriel de Mortillet (1821-1898), archéologue, préhistorien, maire de Saint-Germain-en-Laye.
  • Jules Cerclier (1823-1897), trompettiste, compositeur, professeur au Conservatoire de Paris, mort en son domicile à Saint-Germain-en-Laye.
  • Ludovic Halévy (1834-1908), a vécu dans une maison, juste sous la terrase du côté de Saint-Wandrille.
  • Salomon Reinach (1858-1932), a vécu avec ses deux frères Joseph et Théodore dans une maison actuellement englobée dans l'École Saint-Érembert, lui-même était archéologue et historien, directeur du musée des Antiquités nationales.
  • Maurice Denis (1870-1943), artiste peintre, chef de file des Nabis, a passé la plus grande partie de sa vie à Saint-Germain. Sa résidence, le « Prieuré » a été transformée en musée.
  • Auguste Germain (1878-1942), poète symboliste.
  • Aimé Edmond Dallemagne (1882-1971), peintre et graveur.
  • Marcel Roby (1884-1944), résistant, professeur du lycée de garçons, arrêté par la Gestapo en 1942, puis déporté au camp de Buchenwald où il est mort le Modèle:Date-<ref>François Boulet, op. cit., Modèle:P..</ref>. Un collège de la ville porte son nom.
  • Louis Bouquet (1885-1952), artiste peintre, vint s'installer en 1914 avec sa jeune épouse à Saint-Germain auprès de son ami Maurice Denis.
  • René Guénon (1886-1951) y fut professeur de philosophie en 1916 et 1917<ref>Jean Robin, René Guénon, témoin de la tradition, Paris, 1978.</ref>.
  • Lily Grosser (1894-1968), philanthrope franco-allemande.
  • Louis-Ferdinand Céline (1894-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye<ref name="Goarvot">Bernard Goarvot, Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides.</ref>.
  • Antonin Artaud (1896-1948), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye<ref>Bernard Goarvot, Arthaud, Bataille, Céline, à Saint-Germain-en-Laye, 2003, éditions Hybrides</ref>.
  • Georges Bataille (1897-1962), écrivain, a vécu à Saint-Germain-en-Laye<ref name="Goarvot"/>.
  • Roger Chastel (1897-1981), peintre de l'École de Paris a vécu et travaillé à Saint-Germain-en-Laye de 1928 jusqu'à sa mort en 1981 (sauf pendant la période de l'Occupation qu'il passa à Cannes).
  • Abbé Pierre de Porcaro (1904-1945), vicaire de Saint-Germain, déporté, mort à Dachau.
  • Jacques Tati (1907-1982) auteur réalisateur de cinéma, comédien, habitait Saint-Germain, son nom a été donné à la salle de cinéma municipale.
  • Jules Monnerot (1909-1995), sociologue, cofondateur en 1939 du Collège de sociologie avec Georges Bataille, militant communiste puis anticommuniste, mort à Saint-Germain-en-Laye.
  • Robert Vignon (1910-1989), né à Constantine (Algérie), premier préfet de Guyane en 1947, mort à Saint-Germain-en-Laye.
  • Anne-Marie Staub (1914-2012), chimiste, retirée et morte à Saint-Germain-en-Laye.
  • Pierre Boutang (1916-1998), philosophe, habitait à Saint-Germain-en-Laye où il prend sa retraite en 1984 et continue son séminaire jusqu'à sa mort.
  • Muriel Byck (1918-1944), résistante anglaise, scolarisée au lycée de jeunes filles de 1926 à 1930.
  • Guy Lefranc (1919-1994), cinéaste français, mort à Saint-Germain-en-Laye.
  • Ladislas Kijno (1921-2012), peintre, mort à Saint-Germain.
  • Jean-Marie Le Pen (1928) y a fait ses études de philosophie<ref>"... que muni de mon premier bac je reprenne la route de Paris, ou plutôt de Saint-Germain-en-Laye, pour y passer mon année de philosophie. (...) Mademoiselle Cerf habitait un appartement sis avenue de la République où elle me louait une petite chambre pour presque rien.(...). J'écoutai avec attention le cours de notre professeur de philosophie, Achille Ouÿ, alors le plus jeune membre de l'institut. C'était un enseignant éminent mais aussi un militant communiste qui portait la marque de son époque. (...)" Mémoires. Fils de la nation, 2018.</ref>.
  • Hassan II (1929-1999), y a vécu en exil au Pavillon Henri IV avant d'être proclamé roi du Maroc en 1961.
  • Jean Ferré (1929-2006), journaliste, fondateur de Radio Courtoisie, mort à Saint-Germain.
  • Gilles Cagnard (1946-2005), musicien et compositeur, directeur du conservatoire de Saint-Germain-en-Laye de 1986 à 2005.
  • Bruno Pradal (1949-1992), acteur français, a vécu à Saint-Germain-en-Laye.
  • Didier Bourdon (né en 1959), comédien, a vécu à Saint-Germain.

Autres personnalités nées à Saint-Germain

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Jumelage

Modèle:SCO-d Ayr (Écosse) depuis le Modèle:Date-.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Abel Goujon, Charles Odiot, Histoire de la ville et du château de St.-Germain-en-Laye , suivie de recherches historiques sur les dix autres communes du canton, imprimerie Abel Goujon, Saint-Germain-en-Laye, 1829 (lire en ligne)
  • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
  • Jacques Barreau, Forêt domaniale Saint-Germain-en-Laye, Alan Sutton, 2004, 127 p. Modèle:ISBN
  • Modèle:Ouvrage.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Ouvrage
  • Frédéric de Gournay, « Saint-Germain-en-Laye, de Robert le Pieux à Louis VI le Gros », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Germain, Modèle:N°, 2009, Modèle:P..
  • Robert Haïat et Jacques Berlie, Au fil des rues de Saint-Germain-en-Laye, Les Presses Franciliennes, 2007, 280 p. Modèle:ISBN
  • Émile de Labédollière, Saint-Germain-en-Laye, sa forêt et ses environs, Éd. du Bastion, 1992, 153 p. (réimpression de l'édition de 1861 par Ehrard)
  • Georges Lacour-Gayet, Le Château de Saint-Germain-en-Laye, Calmann-Lévy, Nouvelle collection historique, 1935, 211 p.
  • Cécile Léon, Le château de Saint-Germain-en-Laye au Moyen Âge. Histoire et évolution architecturale d'une résidence royale, Paris, Les Presses Franciliennes, 2008, 246 p.
  • Bernard Nabonne, Les Grandes Heures de Saint-Germain-en-Laye, Éd. SFELT, Paris, 1950, 250 p.
  • Abbé Pierre Torry, Une paroisse royale. Saint-Germain en Laye, Origine et histoire, Mayenne, Imprimerie Floch, 1927.
  • Gérard Valin, Les Jacobites, la pauté et la Provence, L'Harmattan, 2019
  • Maurice Veillon, La Libération de St-Germain en Laye Modèle:Date-, Ville de Saint-Germain-en-Laye, 1984.
  • Le Patrimoine des communes des Yvelines, Flohic, tome 2, 500 p. Modèle:ISBN
  • Hélène Solignac de Saint-Cernin (dir.), Saint-Germain-en-Laye, ville occupée, 1814-15 et 1870-71, Université libre de Saint-Germain-en-Laye et sa région, 2001.
  • Hélène Solignac de Saint-Cernin (dir.), Ordre et désordres à Saint-Germain-en-Laye au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Université libre de Saint-Germain-en-Laye et sa région, trois tomes, 1996-2000.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article