Benoît Hamon
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien
Benoît Hamon, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Renan (Finistère), est un homme politique français.
Président du Mouvement des Jeunes socialistes de 1993 à 1995, il est député européen entre 2004 et 2009 et porte-parole du Parti socialiste (PS) de 2008 à 2012. Élu député en 2012, il devient membre du gouvernement du Modèle:Date au Modèle:Date, en tant que ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Portant un programme qu'il revendique résolument orienté à gauche, il remporte la primaire citoyenne de 2017 face à Manuel Valls, devenant ainsi le candidat du PS à l'élection présidentielle. Il arrive en cinquième position avec 6,4 % des voix.
Après avoir perdu son siège de député aux élections législatives de 2017, il quitte le PS pour lancer son propre mouvement, Génération·s. La liste qu'il conduit pour cette formation aux élections européennes de 2019 recueille 3,27 % des suffrages exprimés et n'obtient aucun siège. Il annonce alors se mettre en retrait de la vie politique, tout en conservant son siège de conseiller régional d'Île de France.
Situation personnelle
Benoît Hamon naît le Modèle:Date- à Saint-Renan, dans le Finistère<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son père, ingénieur, travaille aux arsenaux de la Direction des constructions navales (DCN) de Brest et sa mère est secrétaire<ref>« Benoît Hamon, Sous les pavés, la grève », Paris Match, 12 août 2009 (consulté le 3 janvier 2013).</ref>,<ref name=frondeur>Michel Revol, « Le frondeur du PS », Le Point, 9 août 2007 (consulté le 19 avril 2011).</ref>.
Il vit ses premières années rue Véronèse à Brest, puis de 1976 à 1980, il emménage avec ses parents à Dakar au Sénégal, où il poursuit sa scolarité du CE2 à la Modèle:5e au cours Sainte-Marie de Hann<ref>« Sur les traces de Benoît Hamon, l'Africain », Le Parisien.fr, 8 février 2011.</ref>, qu'il revint visiter de nombreuses années plus tard<ref name="Slate-Afr">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation. Il repart en Bretagne après le divorce de ses parents.
Inscrit à l'université de Bretagne-Occidentale, il obtient une licence d'histoire après être devenu adhérent de l'UNEF-ID et président du MJS<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il partage pendant cette période un appartement en colocation avec Olivier Faure, autre jeune rocardien, futur Premier secrétaire du Parti socialiste, d'abord à Maisons-Alfort, puis à Paris<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il est lié par un PACS avec Gabrielle Guallar, née de parents danois et catalans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, major de sa promotion de l'IEP de Paris et diplômée du Collège d'Europe à Bruges<ref name="Tésorière" />, responsable des affaires publiques chez LVMH<ref name="Tésorière"/> depuis juillet 2014 après avoir travaillé au Centre National du Cinéma. Ils se rencontrent alors qu'il est député européen et qu'elle travaille pour la Commission européenne, comme spécialiste des réglementations culturelles<ref name="Grépinet">Modèle:Lien web.</ref>. Le couple a deux filles<ref name="PM"/>. Séparant sa vie familiale de la vie politique, elle ne participe pas aux manifestations publiques de Benoît Hamon, qui avait ainsi refusé fin 2016 de participer à l'émission de Karine Le Marchand Une ambition intime pour protéger sa vie privée<ref name="Tésorière">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Qui est Gabrielle Guallar, la compagne de Benoît Hamon ?, LCI.fr, 22 janvier 2017.</ref>. Selon la HATVP, son patrimoine comprend un appartement dans le Finistère, une quote-part de 46 % dans un appartement possédé en indivis avec sa conjointe dans les Hauts-de-Seine et une Opel Corsa de 2006<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Situation professionnelle
Après avoir obtenu une licence d'histoire à l'Université de Bretagne-Occidentale<ref name=frondeur/> en 1991 à l'âge de 24 ans<ref>Benoit Hamon Challenge, 30 janvier 2017</ref>, Benoit Hamon commence sa carrière comme assistant parlementaire du député socialiste de la Gironde Pierre Brana, proche de Michel Rocard<ref name="Bio-Obs"/>. En 1995, il est conseiller pour la jeunesse auprès de Lionel Jospin lors de l'élection présidentielle puis conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes auprès de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité entre 1997 et 1998 et conseiller chargé des affaires politiques, toujours auprès de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité de 1998 à 2000.
De 2001 à 2004, il est directeur du planning stratégique de l'institut de sondages Ipsos<ref name="Jaouën">Modèle:Lien web.</ref> ; entre 2009 et 2012, il codirige une société d'analyse de l'opinion<ref>Mariana Grépinet, « Hamon s'est fait sa place », Paris Match, semaine du 19 au 25 janvier 2017, page 35.</ref> et il est professeur des universités associé et assure un enseignement concernant les organisations internationales et les processus décisionnels dans l'UE à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII.
En septembre 2021, il déclare se retirer de la vie politique nationale pour prendre des responsabilités au sein de Singa, une ONG, tournée « vers l’accueil des réfugiés et des personnes migrantes »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il conserve néanmoins son mandat et son indemnité de conseiller régional et de membre de la commission permanente du conseil régional d'Île-de-France<ref>Noah Moulinet, Benoît Hamon quitte la vie politique mais conserve son titre et son indemnité de conseiller régional, capital.fr, Modèle:1er octobre 2021</ref>.
Parcours politique
Débuts
Il s'engage en politique à Modèle:Unité lors des manifestations estudiantines contre le projet de loi du ministre de l'enseignement Alain Devaquet (hiver 1986-1987)<ref name="Snégaroff"/>. Il milite alors à la section de Brest du PS et au sein du courant rocardien<ref name="Snégaroff"/>. En 1992, il fait campagne avec son courant en faveur du traité de Maastricht<ref name="Snégaroff">Modèle:Lien web.</ref>.
Après le revers sans précédent des Socialistes aux législatives de 1993, Michel Rocard prend la direction du PS avec le soutien de la Gauche socialiste<ref name="PatienteConquête"/>. Manuel Valls, alors secrétaire national du PS à la communication, confie à Benoît Hamon la gestion des moribondes Jeunesses socialistes<ref name="PatienteConquête"/>. S'appuyant sur les étudiants de Bretagne, Nancy et Lyon, Hamon obtient de Rocard l’autonomie du nouveau MJS, qui dispose alors d'instances de direction propres sans tutelle du PS, avec un fichier d’adhérents distinct<ref name="PatienteConquête"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le congrès d’Avignon en novembre 1993 l'élit président du Mouvement des jeunes socialistes. La structure se développe quand la démission de Michel Rocard du poste de premier secrétaire du PS après le revers des élections européennes, rend les clubs Forum inutiles<ref name="PatienteConquête"/>.
Dans le même temps, les proches de Hamon dans le syndicalisme étudiant se rapprochent de la tendance de Pouria Amirshahi pour subtiliser fin 1994 aux proches de Jean-Christophe Cambadélis la direction de l'UNEF-ID<ref name="PatienteConquête"/>. Les jeunes rocardiens proches de Benoît Hamon lancent à Créteil en février 1995 le courant : Nouvelle Gauche, animé notamment par Guillaume Balas, dont le texte fondateur Modèle:Citation met clairement l’accent sur le besoin de renouvellement au PS<ref name="PatienteConquête"/>. Sous la présidence de Benoît Hamon, le MJS serait passé de 500 à Modèle:Unité. Il développe également le mouvement sur le territoire français. Pour devenir président de cette organisation qui vient d'accéder à l'autonomie, il fait passer l'âge limite de 25 à Modèle:Unité, alors qu'il avait Modèle:Unité. Il développe également la pratique des Modèle:Citation dans les meetings<ref name="PM">Mariana Grépinet, « Benoît Hamon, la victoire d'un malin », Paris Match, semaine du 2 au 8 février 2017, pages 24-25.</ref>.
En 1994, il se déclare Modèle:Citation par les révélations de Pierre Péan concernant l'amitié de René Bousquet et François Mitterrand et le passé vichyste de ce dernier<ref name="Itinéraire">Modèle:Lien web.</ref>. Régis Juanico lui succède à la tête du MJS lors de son congrès tenu à Orléans. Il devient délégué national du PS chargé des problèmes de jeunesse (1994)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis conseiller pour la jeunesse auprès de Lionel Jospin lors de l'élection présidentielle de 1995<ref name="Bio-Obs"/>. Il se présente aux élections législatives de 1997 dans la deuxième circonscription du Morbihan (Auray). Au second tour, il est battu par le député sortant, le centriste Aimé Kergueris, qui obtient 54,35 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry<ref name="Bio-Obs"/>, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes de 1997 à 1998, puis comme conseiller chargé des affaires politiques entre 1998 et 2000. Ainsi, l'universitaire Timothée Duverger indique que Modèle:Citation<ref name="DeuxièmeGaucheRadicale"/>.
Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de 2001 à 2008<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parti socialiste et Parlement européen
En 2003, Hamon et Nouvelle Gauche cofondent Modèle:Incise le courant Nouveau Parti socialiste (NPS), dont il devient l'un des porte-parole et qui obtient 17 % des voix des militants au congrès de Dijon<ref name="PatienteConquête"/>. En décembre 2004, Nouvelle Gauche devient Alternative socialiste à la faveur d'un rapprochement avec les proches d'Henri Emmanuelli et grâce à ses relais dans les organisations de jeunesse<ref name="PatienteConquête"/>. En 2005, le NPS éclate à l'occasion du congrès du Mans, où Arnaud Montebourg refuse la motion de synthèse. Dès lors, les choix diffèrent aussi lors de la primaire de 2007, pour laquelle Montebourg et Peillon soutiennent Ségolène Royal, alors que Hamon soutient Laurent Fabius<ref name="PatienteConquête"/>.
Il est député européen de 2004 à 2009, représentant de la circonscription Est. Il est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, vice-président de la délégation pour les relations avec les États-Unis, et membre suppléant de la délégation pour les relations avec Israël. Il retient l'attention par deux rapports parlementaires, sur la révision stratégique du Fonds monétaire international et la révision de la directive sur la fiscalité de l'épargne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est partisan du « non » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe tenu le Modèle:Date- sur le traité de Rome de 2004. Faisant partie de la branche de NPS ayant accepté la synthèse au Congrès du Mans, il est nommé secrétaire national du Parti socialiste, chargé du projet européen. Le 6 novembre 2007, il démissionne de ce poste après la décision du Bureau national de soutenir le traité modificatif européen lors de la procédure d'adoption parlementaire<ref>Modèle:Article</ref>, considérant que cette décision est en contradiction avec la synthèse du congrès du Mans et la campagne présidentielle de Ségolène Royal qui demandait un nouveau référendum.
Après avoir poussé François Hollande à la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2007, il soutient Laurent Fabius<ref>Marion Mourgue, « Arnaud Montebourg / Benoît Hamon, la guerre des frondeurs », Le Figaro Magazine, semaine du 26 août 2016, page 24.</ref>. Il s'abstient de faire la campagne de Ségolène Royal<ref name="PatienteConquête">Modèle:Lien web.</ref>.
En mai et Modèle:Date-, il est le porte-parole du Parti socialiste pour les élections législatives de 2007. En juillet, il fonde avec Noël Mamère l'éphémère cercle de réflexion La Forge. Il se représente en troisième position sur la liste du PS en Île-de-France aux élections européennes du 7 juin 2009 mais n'est pas réélu député européen. Il renoue avec une activité professionnelle en 2009 en travaillant comme consultant au sein d'une petite structure d'analyse de l'opinion, Le Fil<ref name="Jaouën"/>. D'octobre 2008 à septembre 2009, il est membre du conseil d'administration de l'université Paris-VIII, en tant que personnalité extérieure<ref>« Benoît Hamon à Paris VIII », sur contrepoints.org, 10 octobre 2008.</ref>.
Congrès de Reims
Modèle:Article détaillé En 2008, lors du congrès de Reims du PS, il dépose avec Henri Emmanuelli, le Modèle:Date-, une contribution intitulée Reconquêtes<ref>« Reconquêtes », reconquetes.eu.</ref>, au nom du Nouveau Parti socialiste (NPS). Il plaide alors pour en finir avec Modèle:Citation et pour que le PS regarde vers la Modèle:Citation<ref name="PatienteConquête"/>. Toute l'aile gauche du PS se réunit sur la Modèle:Nobr intitulée « Un Monde d'Avance : reconstruire l’espoir à gauche », dont le premier signataire est Benoît Hamon à qui Henri Emmanuelli a cédé la première place<ref name="galaxie"/>. Jean-Luc Mélenchon qualifie alors cette union d'Modèle:Citation<ref>Dépêche AFP, 23 septembre 2008].</ref>.
Candidat au poste de premier secrétaire<ref>« Archives. Parti socialiste », Le Télégramme.com, 21 septembre 2008.</ref> sa motion qu'il conduit arrive en quatrième position avec 18,52 % des suffrages exprimés, derrière la Modèle:Nobr soutenue par Ségolène Royal et Vincent Peillon (29,08 %)<ref name="Hamon2"/>, la motion A conduite par Bertrand Delanoë (25,24 %) et la motion D conduite par Martine Aubry (24,32 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Satisfait du score de sa motion<ref>Modèle:Lien web.</ref> et alors que les signataires issus des courants Trait d'union et Forces militantes décident en majorité de quitter le PS pour fonder le Parti de gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Benoît Hamon précise qu'il ne signera aucune synthèse qui ne refuserait pas explicitement l'alliance du PS avec le centre, et maintient sa candidature au poste de Premier secrétaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Benoît Hamon obtient 22,8 % des voix lors du premier tour du vote pour la fonction de premier secrétaire le Modèle:Nobr et arrive en Modèle:3e, derrière Martine Aubry et Ségolène Royal<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il demande aux militants ayant voté pour lui de voter Modèle:Citation pour Aubry, qui l'emporte de justesse au second tour contre Ségolène Royal <ref name="Hamon2">Modèle:Lien web.</ref>.
À l'issue du congrès de Reims, la motion Un Monde d'Avance est transformée en courant structuré dans les fédérations du Parti socialiste. Ce courant réunit des militants issus de la Gauche socialiste, du Nouveau Monde et du NPS avec Henri Emmanuelli et Pascal Cherki, qui en est le secrétaire général. Le Modèle:Date-, il est nommé porte-parole du parti par la nouvelle première secrétaire Martine Aubry, succédant à Julien Dray<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une de ses premières déclarations proposant de rétablir une Modèle:Citation fait débat dans le monde politique et syndical<ref>« Licenciements : haro sur Hamon », Libération, 10 décembre 2008.</ref>. Il est élu conseiller régional d'Île-de-France lors des élections régionales de 2010, mandat qu'il assume jusqu'en octobre 2014<ref>« Hamon quitte le conseil régional », leparisien.fr, 24 octobre 2014.</ref>.
Il publie en 2011 Tourner la page, livre dans lequel il appelle à une profonde révision du modèle de développement libéral, estimant que la social-démocratie a eu sa part de responsabilité dans celui-ci pendant les années 1990. Il met en avant la nécessité d’une relance du processus de construction de l'union politique européenne et rejette les politiques d’austérité de l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'ouvrage copie textuellement plusieurs auteurs sans les citer<ref>Multiples plagiats dans un livre de Benoît Hamon, buzzfeed.com, 20 janvier 2017.</ref>.
Lors de la primaire citoyenne de 2011 qui se tient peu après, il ne se porte pas candidat et soutient Martine Aubry<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais celle-ci est battue par François Hollande, alors qu'au premier tour Arnaud Montebourg gagne une audience inattendue (17 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>) en profitant de l'absence de candidat de l'aile gauche, avant de se rallier à Hollande<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Hamon s'implante alors à Trappes (Yvelines) aidé par un militant du MJS, Ali Rabeh, qui devint son assistant parlementaire, puis un membre de son cabinet ministériel, élu maire-adjoint en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, avant d'être élu maire en 2020.
Fonctions ministérielles
Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire
Le 16 mai 2012, il est nommé ministre délégué chargé de l'Économie sociale et solidaire auprès de Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur, dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il est remplacé par David Assouline, Guillaume Bachelay et Charlotte Brun au poste de porte-parole du Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à partir de juillet 2012, par le seul David Assouline.
Benoît Hamon est candidat dans la onzième circonscription des Yvelines lors des élections législatives de 2012. Il obtient 45,3 % des suffrages exprimés au premier tour, devant le député sortant (UMP), Jean-Michel Fourgous (34,26 %). Au second tour, il l'emporte avec 55,38 % des voix (Fourgous : 44,62 %)<ref name="ministère">Modèle:Lien web.</ref>. En raison de sa nomination au gouvernement, il laisse son siège à son suppléant Jean-Philippe Mallé.
Modèle:Article détaillé Benoît Hamon prépare et fait adopter la n° 2014-856 du Modèle:Date- relative à l'économie sociale et solidaire<ref>La loi Économie sociale et solidaire, Le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics, 23 juillet 2014</ref>. Elle définit le périmètre de l’ESS en intégrant pour la première fois l’entrepreneuriat social en plus des autres grandes familles qui composent l’ESS : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. La loi propose une série de dispositions destinées à consolider et favoriser le financement et le développement des entreprises de l’économie sociale. Afin de faciliter la reprise en société coopérative et participative, la loi crée la SCOP d’amorçage qui permet aux salariés de reprendre leur entreprise en SCOP en disposant d’une majorité des droits de vote en dépit d’une minorité au capital sur une période transitoire de sept ans. La loi reconnaît les coopératives d’activité et d’emploi, facilite la création des SCIC en augmentant la part pouvant être détenue par les collectivités locales. La loi rend obligatoire la révision coopérative qui vérifie la conformité du fonctionnement des sociétés coopératives avec les principes de gouvernance démocratique qui fondent le mouvement coopératif. La loi, en donnant une définition à la subvention, sécurise le financement des associations et satisfait une demande historique du mouvement associatif<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Complétant la loi du Modèle:Date-, dite Modèle:Citation et visant à lutter contre la désindustrialisation en facilitant la reprise de sites rentables, la loi crée un droit pour les salariés des entreprises de moins de 250 personnes à être informés en cas de cession de leur entreprise pour faciliter les reprises de société par ses salariés sous peine de nullité de la vente, mais cette sanction est censurée en juillet 2015 par le Conseil constitutionnel estimant qu'elle porte une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce droit est modifié dans un sens plus restrictif par la loi Macron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait remplacer la sanction de nullité en cas de défaut d'information des salariés par une amende civile plafonnée à 2 % du prix de vente<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Article détaillé À l'été 2013, il défend et fait voter un projet de loi sur la consommation qui vise à mettre en place des outils économiques pour Modèle:Citation<ref name="PLC"/>. À cette occasion, il défend une plus grande concurrence de la vente des produits d'optique, ce que L'Opinion présente comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La mesure phare du texte est la mise en place dans le droit national d'une action de groupe au civil pour les consommateurs mais contient aussi des articles sur le renforcement de la DGCCRF, la lutte contre le surendettement ainsi qu'une traçabilité renforcée des produits agricoles et agroalimentaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="PLC">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La loi comporte une multitude de dispositions sectorielles. Il s'agit de la loi n° 2014-344 du Modèle:Date- relative à la consommation.
Il figure en mars 2014 sur la liste du maire PS Guy Malandain et est élu conseiller municipal de Trappes et conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il quitte ces mandats en janvier 2016 après avoir été élu conseiller régional<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ministre de l'Éducation nationale
Dès l'automne 2013, il organise avec d'autres ministres, dont Arnaud Montebourg et Manuel Valls, un ensemble d'actions afin d'inciter le président de la République François Hollande à changer de Premier ministre et de politique économique<ref name="HPV"/>. Relayée dès novembre 2013 au sein du cabinet présidentiel par Aquilino Morelle, la recomposition souhaitée a lieu après le revers électoral des municipales en mars 2014. Manuel Valls est nommé à Matignon et Arnaud Montebourg voit son portefeuille ministériel enrichi de l'Économie<ref name="HPV">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Benoît Hamon est nommé ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement de Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant ses Modèle:Unité rue de Grenelle, il choisit de contourner les oppositions aux projets antérieurs de son prédécesseur Vincent Peillon, en autorisant des aménagements à la réforme des rythmes scolaires et en annonçant, le Modèle:Date-, la non-application généralisée de l'ABCD de l'égalité, en lui substituant un programme de formation continue à l'égalité de la totalité des enseignants du premier degré et l'inscription d'un module égalité dans la formation initiale des enseignants, sans pour autant faire taire les critiques.
Sous la menace d'une grève des enseignants, il choisit de repousser la rentrée des élèves du Modèle:1er au Modèle:Nobr. Il négocie le budget triennal de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la période 2014-2017. Le premier budget de l'État reste programmé à la hausse en dépit de la rigueur budgétaire. Il relance le dossier de l'évaluation des élèves, souhaitant limiter le recours à la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite de ses prises de positions avec Arnaud Montebourg, contraires à la ligne du gouvernement, tous deux ainsi que la ministre de la Culture Aurélie Filippetti sont évincés du gouvernement, le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Benoît Hamon est ainsi le seul ministre de l'Éducation nationale de la Modèle:Ve République à ne pas avoir présidé à une rentrée scolaire, hors périodes d'intérim<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Justifiant son renvoi du gouvernement, Benoît Hamon plaide pour un ralentissement dans la réduction des déficits et une relance de la demande en contrepoint de la politique de l'offre choisie par l'exécutif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Retour à la députation
Après son éviction du gouvernement, Benoît Hamon reprend son siège de député. Il siège pour la première fois à l'Assemblée nationale le Modèle:Date- et intègre la commission des Affaires étrangères<ref name="Bio-Obs">Modèle:Lien web.</ref>. Benoît Hamon rejoint alors le groupe des frondeurs<ref name="">Benoît Hamon, le frondeur frondé, Le Point.fr, Michel Revol, publié le 30/03/2017 à 12:57, modifié le 30/03/2017 à 14:15, consulté le 11 avril 2017, http://www.lepoint.fr/politique/benoit-hamon-le-frondeur-fronde-30-03-2017-2115934_20.php</ref>. Il est membre du XV parlementaire de rugby<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Benoît Hamon milite pour une forte intervention de l'État dans l'économie, ainsi que pour des réglementations permettant d'encadrer l'économie. Il propose notamment la nationalisation d'établissements bancaires afin de créer un pôle financier public, et au niveau européen, plaide pour des restrictions au libre-échange<ref>Unmondedavance.eu.</ref>. En 2010, il se prononce en faveur d'un âge de la retraite à partir de Modèle:Unité sans augmentation de la durée de cotisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2014, il est à l'initiative de la résolution en faveur de la reconnaissance de l'État de Palestine qui est votée par les députés le Modèle:Nobr par Modèle:Unité contre 151<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Début 2015, il s'oppose avec d'autres députés au projet de loi Macron, poussant le gouvernement à recourir à l'article 49.3 de la Constitution<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Peu après débute son combat pour que le syndrome d'épuisement professionnel — ou « burnout » — puisse être reconnu comme maladie professionnelle. Il dépose plusieurs amendements à la loi sur le dialogue social pour permettre la reconnaissance des maladies psychiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Puis, en 2016, il dépose, avec Modèle:Unité socialistes une proposition de loi permettant de faciliter la reconnaissance des cas de burnout en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après avoir envisagé de se présenter comme tête de liste régionale en Île-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref> il se désiste au profit de Claude Bartolone. Il est élu conseiller régional sur la liste départementale des Yvelines <ref name="Bio-Obs"/>. Candidat pour prendre la présidence du groupe PS au conseil régional, il est défait par Carlos Da Silva, un proche de Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Benoît Hamon est mis en examen le Modèle:Date- pour Modèle:Citation envers Nicolas Miguet pour un tweet publié pendant cette campagne au cours de laquelle il a qualifié ce soutien de Valérie Pécresse Modèle:Incise d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En décembre 2015, lors de l'examen du projet de réforme constitutionnelle voulue par le président de la République François Hollande, il s'oppose à l'inscription dans la Constitution de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux. Il dépose dans le même temps un amendement dans le cadre de la réforme pour ouvrir le droit de vote des étrangers aux élections locales<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais la réforme est abandonnée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Modèle:1er semestre 2016, opposant à la loi travail, il participe à une motion de censure qui échoue de justesse (Modèle:Nobr sur les Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fin 2016, il est réinvesti par le PS dans la Modèle:11e des Yvelines<ref>Modèle:Article.</ref>.
Candidature à l'élection présidentielle de 2017
Victoire à la primaire citoyenne
Modèle:Article connexe Modèle:Section trop longue
Le Modèle:Date-, il annonce sa candidature à la primaire citoyenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un choix arrêté avec ses proches dès juillet<ref name="Grépinet"/>. Des journalistes interprètent sa candidature comme un placement pour un futur congrès du PS<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que l'éditorialiste du magazine Challenges François Bazin estime que Modèle:Citation Il est d'ailleurs donné nettement battu par les sondages publiés en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, loin derrière Manuel Valls et Arnaud Montebourg<ref>Modèle:Lien web.</ref> et encore, à un degré moindre, début janvier 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Benoît Hamon critique l'absence de volonté de François Hollande pour appliquer ses propres engagements et estime qu'appeler à Modèle:Citation comme le dirait le PS ne peut assurer une victoire du président sortant<ref name="Alliès">Modèle:Lien web.</ref>. Parmi ses propositions figurent la reprise du Modèle:Citation, la mise en œuvre d'un Modèle:Citation et le développement des Modèle:Citation. Fin septembre, il se rend aux États-Unis pour rencontrer le sénateur Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate de 2016, mais aussi des experts et des militants sociaux dans l'optique de renouveler le débat politique en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant ce séjour, il explique ce qui fait partie de son projet, Modèle:Citation Celui-ci est nourri du travail de chercheurs tels la philosophe Chantal Mouffe, les économistes Thomas Piketty et Aurore Lalucq ou la députée européenne Mady Delvaux<ref name="galaxie">Modèle:Lien web.</ref>.
Se démarquant de la droite et du Premier ministre Manuel Valls durant l'été 2016 à propos de la polémique sur le burkini, il reproche à François Hollande la tiédeur de sa position<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Nobr, Benoît Hamon avait souhaité que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Profitant des désistements de François Hollande et de Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il est invité en heure de grande écoute de L'Émission politique sur France 2 le Modèle:Date-<ref name="EPol"/>. Si l'audience est médiocre, il obtient cependant de très bons scores de satisfaction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il y reconnaît assumer Modèle:Citation avec le programme de Jean-Luc Mélenchon mais s'en différencie sur son rapport à l’Union européenne, disant ne pas croire qu’il faille établir Modèle:Citation avec Bruxelles et les partenaires européens : Modèle:Citation et non pas à l’intérieur. Étant persuadé que les évolutions technologiques Modèle:Citation, il est favorable à la mise en place progressive d’un revenu universel d’existence estimant ce virage comme allant vers Modèle:Citation<ref name="EPol"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Souhaitant Modèle:Citation, il veut étendre la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées<ref name="EPol">Modèle:Lien web.</ref>.
Il veut accélérer la transition écologique en allant vers 50 % d’énergies renouvelables dès 2025, avec la création d'emplois correspondante, ainsi que lutter contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens. Opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il veut en Modèle:Citation. Mettant de plus en plus en avant ses propositions écologiques<ref name="vert"/>, il reçoit le soutien de l'ancien ministre de l'Écologie Philippe Martin<ref name="Bretton0117"/>. Sa ligne est ainsi qualifiée de social-écologiste<ref name="Bretton0117">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou d'écosocialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Vu d'abord comme Modèle:Citation, ses thèmes de campagne singuliers (revenu universel, visas humanitaires pour les réfugiés, etc.) forcent ses concurrents à se situer par rapport à son programme, favorisant une dynamique inattendue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du deuxième débat télévisé, Benoît Hamon plaide pour la création d'un visa humanitaire à destination des migrants<ref>Benoît Hamon: "Nous n'avons pas été à la hauteur sur les migrants", BFMTV, 15 janvier 2017</ref>,<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Il est l'objet d'une polémique en décembre 2016 lorsqu'il est invité à réagir à la diffusion d'une séquence d'un reportage de France 2 réalisé en caméra cachée sur un café de la ville de Sevran où les femmes ne seraient pas bienvenues. Refusant d'y voir a priori une influence islamiste, il déclare Modèle:Citation. Quelques semaines plus tard, une contre-enquête du Bondy Blog validée par d'autres médias montre que le bar-PMU en question (dont le patron porte plainte pour diffamation) servait de l'alcool et ne rejetait aucunement les clientes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il reçoit fin décembre le soutien du député européen et ancien syndicaliste CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange Édouard Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis celui d'Olivier Le Bras, ancien délégué FO de l'entreprise bretonne Gad, qui a été l'objet d'un conflit social très médiatisé en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur les questions de sécurité, il veut une loi d’orientation commune à la sécurité intérieure et à la défense, leur budget cumulé devant atteindre 3 % du PIB d’ici à 2022<ref name="Secur"/>. Il entend maintenir l'appartenance de la France au commandement intégré de l'OTAN<ref>Modèle:Lien web.</ref>, estimant que celle-ci est Modèle:Citation, tout en affirmant que Modèle:Citation<ref>« Benoît Hamon et les guerres françaises », interview par Mediapart le 11 janvier 2017, à partir de 13:15.</ref>. Face à la menace terroriste, il plaide pour une meilleure mutualisation des services de renseignement et pour la création d’une agence européenne, mais ne souhaite pas pérenniser l'état d'urgence<ref name="Secur"/>. Il se dit favorable à l'encadrement de la distribution du cannabis<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préférant Modèle:Citation et rétablir une police de proximité<ref name="Secur">Modèle:Lien web.</ref>. Lors du dernier débat télévisé, il est jugé le participant le plus convaincant par l'institut Elabe pour 29 % des sondés, un point devant Arnaud Montebourg et sept devant Manuel Valls, avec un avantage encore plus net chez les sympathisants de gauche à 34 % contre 24 % pour Valls et 23 % pour Montebourg<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il arrive en tête du premier tour de la primaire devant Manuel Valls<ref>« Primaire à gauche : Hamon en tête, second tour périlleux pour Valls », François-Xavier Bourmaud, Le Figaro.fr, 23 janvier 2017.</ref>. Il reçoit alors le soutien d'Arnaud Montebourg<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de Martine Aubry<ref>Modèle:Article.</ref>. Il reçoit également le soutien de Noël Mamère<ref>Modèle:Lien web.</ref> et son orientation écologiste est saluée par Nicolas Hulot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il remporte le second tour de la primaire le Modèle:Date- et devient ainsi le candidat des socialistes à l'élection présidentielle de 2017 devant Manuel Valls (58,69 % des voix contre 41,31 %)<ref>Modèle:Article.</ref>. Il propose immédiatement à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon de travailler à un programme de gouvernement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est officiellement investi le Modèle:Date- lors d'une convention tenue à la Maison de la Mutualité en présence de la Maire de Paris, de Christiane Taubira, d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et deux des principaux animateurs de la campagne de Manuel Valls, les sénateurs Luc Carvounas et Didier Guillaume<ref name="investi"/>. Il donne également la parole à des personnalités non partisanes comme Dominique Méda, Julia Cagé et Patrick Weil<ref name="investi">Modèle:Lien web.</ref>. Avec Benoît Hamon, le PS investit pour la première fois une personnalité de son aile gauche et ayant voté non à l'occasion du référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DésaccordEuropéen">Modèle:Lien web.</ref>.
Campagne présidentielle
Modèle:Article connexe Modèle:Section trop longue
Au moment du premier tour de la primaire, les vainqueurs possibles étaient distancés dans les sondages en cinquième position avec moins de 10 % des voix et Jean-Luc Mélenchon appelait déjà à son retrait<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, la dynamique de Benoît Hamon le replace dans les jours qui suivent son succès entre 16 % et 18 %, devant le candidat de la France insoumise<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il maintient le cap fixé lors de la campagne des primaires, alors que les intentions de départ vers la candidature Macron ne semblent pas massives<ref name="investi"/>. Le Modèle:Nobr, lendemain de sa victoire à la primaire, il est reçu à Matignon par le Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui lui apporte un soutien modéré<ref>Modèle:Article.</ref>. Reçu par le président François Hollande le 4 février suivant, il ne reçoit là aussi qu'un soutien relatif de sa part<ref>Modèle:Article.</ref>. Lors de la convention d'investiture du Modèle:Nobr, il appelle au rassemblement des socialistes<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa campagne présidentielle est codirigée par les députés Mathieu Hanotin et Jean-Marc Germain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il intègre à son équipe de campagne une quarantaine de conseillers, dont l'économiste Thomas Piketty Modèle:Incise, l'ancien procureur de la République de Nice Éric de Montgolfier, le scientifique Jean Jouzel, la philosophe Dominique Méda, le sénateur de Paris David Assouline, la député de Moselle ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti, les deux sœurs Agathe et Julia Cagé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'ancienne secrétaire d'État chargée du Numérique Axelle Lemaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le président du Comptoir de l'Innovation Nicolas Hazard<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour sa campagne, il maintient les principes développés durant la primaire, ce qui lui vaut des défections au sein de l'aile social-libérale du PS<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au premier rang figure la mise en place par étapes d'un revenu universel d'existence. En mars, il modifie son projet de mise en place d'un revenu d'existence. Fusionnant le RSA et la prime d'activité (à la faveur de la mise en place du prélèvement à la source de l'impôt), la première phase de son déploiement dès 2018 ne concernerait plus les personnes éligibles au RSA, mais les salariés gagnant jusqu'à Modèle:Nombre le SMIC<ref name="ess2">Modèle:Lien web.</ref>. De manière dégressive, chaque individu aurait ainsi de Modèle:Unité de revenu universel et encore plus de Modèle:Unité pour un salarié au niveau du SMIC (Modèle:Unité net)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. D'un coût ajusté de Modèle:Unité d'euros, son financement serait abondé par le recyclage d'une partie des dépenses du pacte de responsabilité, la création d’une taxe progressive sur le patrimoine fusionnant la taxe foncière et l’ISF et la cotisation sociale assise sur la valeur ajoutée<ref name="ess2"/>. Les modalités de parvenir à l'objectif d'un revenu de Modèle:Unité par mois pour l'ensemble de la population doivent être définis lors d'une conférence citoyenne en début de mandat<ref name="Snégaroff"/>. Parmi ses priorités figure l'éducation, afin de réduire les inégalités scolaires, qui sont en France les plus fortes parmi les pays de l'OCDE. Il veut limiter strictement le nombre d'enfants par classe en CP, CE1 et CE2, étendre aux lycées la réforme de l'éducation prioritaire et favoriser la mixité sociale<ref name="Snégaroff"/>. Enfin, il souhaite faire adopter par référendum dès juin 2017 le principe du Modèle:Citation par lequel 1 % du collège électoral français peut obtenir la convocation d'un référendum avant la promulgation d’une loi. Afin d'éviter l'influence des lobbies, les Modèle:Unité devront répondre à des critères de représentativité régionale et le référendum devra réunir un seuil minimal de participation. Dans le même temps, il souhaite restreindre l'actuel article 49.3 aux seuls projets de loi de finances<ref name="Snégaroff"/>.
Parmi les autres mesures de son programme, Benoît Hamon propose également une augmentation du Smic, des minima sociaux et du Minimum vieillesse, une nouvelle loi Travail pour remplacer celle de Myriam El Khomri, une augmentation du budget de la recherche et du développement, une taxe sur les robots, une taxe sur les profits des banques, la priorité au « fabriqué en France » en réservant 50 % des marchés publics aux petites et moyennes entreprises françaises, une interdiction des perturbateurs endocriniens, une sortie du nucléaire avant 2040 en « fermant les réacteurs en fin de vie », le droit de vote des étrangers aux élections locales, une loi anticoncentration des médias, le recrutement de Modèle:Unité enseignants en cinq ans et la légalisation de l’usage du cannabis pour les majeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En février 2017, il se rend au Portugal, pays qui s'est doté pour la première fois d'un gouvernement d'union de la gauche dirigé par António Costa associant socialistes, écologistes et communistes dans une optique de sortie de l'austérité. Parallèlement, Hamon négocie un accord programmatique avec l'écologiste Yannick Jadot pour que celui-ci rejoigne sa démarche<ref name="Jadot">Modèle:Lien web.</ref> et débute des discussions avec Jean-Luc Mélenchon, qui se révéleront infructueuses<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, le candidat Europe Écologie Les Verts (EELV) Yannick Jadot annonce son retrait de l'élection présidentielle et son ralliement à Benoît Hamon<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, cet accord est ratifié à 79,53 % par les électeurs de la primaire écologiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Conformément à l'engagement pris lors de la primaire, le Parti radical de gauche soutient Benoît Hamon pour la présidentielle. Sa présidente Sylvia Pinel indique qu'un accord a également été signé pour les prochaines élections législatives<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan européen, Benoît Hamon rejette un repli national, mais veut réorienter le projet européen et de ses institutions. Estimant que l’austérité s’y est imposée comme conséquence d'un déficit démocratique en Europe (la « troïka » de l’Eurogroupe, de la BCE et de la Commission européenne n'étant pas issue du suffrage universel), il propose aux États membres de la zone euro un traité budgétaire qui prévoit la mise en place d’une Assemblée issue des Parlements nationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En déplacement aux Antilles mi-mars, il promet un Modèle:Citation abondé de Modèle:Unité sur le quinquennat pour financer des travaux d’infrastructures, une loi d’indemnisation pour les victimes des insecticides chlordécone et paraquat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans son discours, il met plus en valeur les éléments positifs du mandat de François Hollande de façon à mieux se concilier les soutiens de ses anciens adversaires de la primaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mi-mars, des sondages stagnants le plaçant en quatrième position des candidats et le refus ostensible de son ancien concurrent à la primaire Manuel Valls de le parrainer, le mettent sous pression avant le grand meeting qu'il doit tenir à Bercy le Modèle:Nobr<ref name="Bruckert">Modèle:Lien web.</ref>. Devant une foule de Modèle:Unité, il prononce un discours remarqué Modèle:Incise et inscrit sa campagne dans le prolongement de l’histoire politique de la gauche française, revendiquant, entre hier et aujourd’hui, l’héritage des Modèle:Citation, Modèle:Citation, ou Modèle:Citation. Resté ancré à gauche, il fait néanmoins applaudir l'exécutif pour son action contre le terrorisme<ref name="Bruckert"/>. Dans une allusion au discours du Bourget de François Hollande (Modèle:Citation), il dénonce les Modèle:Citation Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref> au sein d'un discours où Hamon donne également une forte place à l'écologie quand son prédécesseur invoquait lui surtout l'Europe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Alors que Benoît Hamon a semblé en retrait lors du premier débat télévisé entre les cinq principaux candidats<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des sondages placent Jean-Luc Mélenchon, jugé plus offensif et convaincant, devant le candidat socialiste au lendemain du Modèle:Nobr<ref>«Modèle:Lien web.</ref>,<ref name = 19avril>Modèle:Lien web.</ref>. Il fustige Modèle:Citation. « Moi Modèle:Incise je ne jouerai pas l'Europe à la roulette russe »<ref>http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/benoit-hamon-sur-la-russie-moi-je-n-appartiens-pas-a-l-amicale-du-kremlin-936645.html BFMTV Benoît Hamon sur la Russie</ref>.
Avec 6,36 % des suffrages exprimés, il obtient le plus faible score de la gauche socialiste depuis Gaston Defferre à l'élection de 1969 (5,01 %). Sa campagne est décrite comme une Modèle:Citation mettant Modèle:Citation<ref>« Benoît Hamon (PS) : "J’ai échoué à éviter le désastre" », paris-normandie.fr, 23 avril 2017.</ref>, Benoît Hamon admettant lui-même « un désastre », « une défaite morale »<ref>Bastien Bonnefous, « Après la déroute de Hamon, le PS au bord du gouffre », lemonde.fr, 24 avril 2017.</ref>. Pour le second tour opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il appelle Modèle:Citation,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est le Modèle:2e candidat ayant effectué le plus de dépenses de campagne, derrière Emmanuel Macron et devant François Fillon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Défaite aux élections législatives de 2017
Pour les élections législatives, le PS adopte une plate-forme qui ne reprend pas plusieurs des propositions de la campagne présidentielle de Benoît Hamon (revenu universel, hausse du Smic, 49.3 citoyen...)<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Nobr, il annonce le lancement prochain d'un mouvement visant à Modèle:Citation sans pour autant quitter le PS. Opposé à certaines des mesures prioritaires du président Macron comme la remise en cause de l’ISF et du droit du travail, il se place dans une opposition au projet politique d'En marche<ref>Modèle:Lien web.</ref> !
Benoît Hamon est candidat aux élections législatives à sa succession dans les Yvelines. Dans le cadre de la campagne nationale, il soutient plusieurs candidats soutenus par le PCF et EELV, contre des candidats comme Manuel Valls, François de Rugy, Myriam El Khomri et Malek Boutih<ref>Victor Dhollande-Monnier, « Législatives : Benoît Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Manuel Valls », lelab.europe1.fr, 23 mai 2017.</ref>. Avec 22,59 % des suffrages exprimés, il est éliminé dès le premier tour, devancé par la candidate de La République en marche, Nadia Hai (32,98 %), et le candidat Les Républicains et ancien député, Jean-Michel Fourgous (23,09 %)<ref>Yvelines (78) - Modèle:11e circonscription résultats de la circonscription au Modèle:1er tour</ref>.
Départ du Parti socialiste et création de Génération·s
Estimant que le Parti socialiste n'est plus fédérateur, Benoît Hamon annonce le Modèle:Date- son départ du parti et la création d'une nouvelle formation. D'abord appelé Mouvement du Modèle:Date-, son parti est ensuite baptisé Génération·s. Il souhaite une grande réunion de structuration et d’organisation pour l'automne 2017 avant la tenue Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il quitte avec une dizaine d'élus le groupe socialiste du conseil régional d'Île-de-France et annonce la création d'un nouveau groupe rassemblant ceux-ci et les élus écologistes, et composé d'une vingtaine d'élus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Celui-ci porte le nom d'Alternative écologiste et sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des révélations, fin 2017, sur les violences sexuelles à l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) et au Mouvement des jeunes socialistes (MJS), deux organisations dont il a longtemps été militant ou dirigeant, le fragilisent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Échec aux élections européennes de 2019
En Modèle:Date-, Benoît Hamon annonce sa candidature aux élections européennes de 2019 à la tête d'une liste d'« alliance citoyenne »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après que sa « votation citoyenne » a été refusée par les dirigeants de gauche, il refuse de s’allier avec Place publique, qui noue finalement une alliance avec le Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Envisageant un possible résultat décevant aux élections européennes, il annonce vouloir tirer « les leçons d'un deuxième échec majeur au suffrage universel »<ref>Résultats européennes 2019 : la liste de Benoît Hamon ne décroche aucun élu avec 3,3% des suffrages, selon notre estimation Ispos/Sopra Steria, francetvinfo.fr, 26 mai 2019</ref>. Le 26 mai 2019, la liste qu'il conduit arrive en huitième position, avec 3,27 % des suffrages, ce qui ne lui permet pas d'obtenir un siège de député européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Benoît Hamon annonce alors se mettre en retrait de la vie politique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En décembre 2020, le magazine Challenges annonce que Benoît Hamon lance, en partenariat avec la mairie de Trappes, une "école populaire", s'inspirant des centres de formation danois<ref>Modèle:Article</ref>.
En février 2021, il rejoint avec Génération·s la liste EELV de Julien Bayou pour les élections régionales en Ile-de-France<ref>[1]</ref>,<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>. Il est en deuxième position dans les Yvelines<ref name=":1" />.
Retrait de la vie politique
Benoît Hamon annonce en Modèle:Date- qu’il quitte la vie politique pour devenir directeur général d’une ONG de soutien aux migrants, Singa Global. Cependant, il reste conseiller régional en Île-de-France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Positions politiques
L'universitaire Timothée Duverger voit en Benoît Hamon le tenant d'une Modèle:Citation à travers le Modèle:Citation qu'il opère entre Modèle:Citation d'une part, et Modèle:Citation d'autre part, ce qui constitue Modèle:Citation<ref name="DeuxièmeGaucheRadicale">Modèle:Lien web.</ref>. Durant sa campagne présidentielle, les politologues Frédéric Sawicki et Pierre Bréchon présentent Benoît Hamon comme un social-démocrate<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Damon Mayaffre relève que lors de sa campagne de présidentielle, Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Économie
Timothée Duverger relève qu'Modèle:Citation, ce qui montre qu'il Modèle:Citation<ref name="DeuxièmeGaucheRadicale"/>.
Comme François Hollande et Nicolas Sarkozy avant lui, il s'est engagé à respecter l'engagement européen de ne pas dépasser 3 % de déficit annuel en fin de mandat<ref name="orange" />.
Benoît Hamon veut favoriser les produits fabriqués en France et les petites et moyennes entreprises pour lesquelles il souhaite réserver 50 % des marchés publics<ref name="orange" />. Il souhaite également que les entreprises qui créent des emplois soient moins imposées que les autres <ref name="orange" />.
Revenu universel et allocation d'autonomie
Mediapart relève que comme porte-parole du PS et coordinateur de la convention sur l’égalité réelle, il Modèle:Citation<ref name="PatienteConquête"/>
Droits des travailleurs
Il souhaite des nouveaux droits pour les salariés par une meilleure représentation dans les instances de direction, une reconnaissance du burn-out et le droit universel à la formation tout au long de la vie. Partisan de la réduction négociée du temps de travail, il souhaite un droit inconditionnel au temps partiel accompagné d'une compensation salariale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fiscalité
Benoît Hamon veut fusionner, à terme, l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée (CSG) en un impôt unique progressif. Il souhaite aussi fondre l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et la taxe foncière en un impôt unique sur le patrimoine afin de rendre le système fiscal moins complexe et plus redistributif<ref name="Damgé"/>.
Écologie
Répétant Modèle:Citation<ref name="vert">Modèle:Lien web.</ref>, Benoît Hamon place l'écologie au cœur de ses propositions. Sa ligne est qualifiée de social-écologiste<ref name="Bretton0117"/>, lui permet d'enregistrer le soutien de l'écologiste Yannick Jadot<ref name="Jadot"/>. Nicolas Hulot estime que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il veut accélérer la transition écologique en portant à 50 % dès 2025 la part des renouvelables dans la production d'énergie, ainsi que lutter contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens. Il veut en Modèle:Citation et Modèle:Citation.
Transparence de la vie politique
Alors que ses concurrents François Fillon et Marine Le Pen sont impliqués dans des enquêtes judiciaires, il propose en mars la suppression de l'immunité parlementaire<ref>Modèle:Lien web.</ref> après s'être précédemment engagé à interdire les emplois familiaux parmi les collaborateurs parlementaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Faisant de la transparence un axe fort de sa campagne en dévoilant par anticipation son patrimoine et l'identité des personnes qui soutiendraient sa campagne au-delà de Modèle:Unité, il propose d'instaurer l'obligation d'un casier judiciaire vierge pour être candidat à l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de renforcer les pouvoirs de la Commission des comptes de campagne (CNCCFP) et de doubler les peines d'inéligibilité pour infraction au financement des campagnes politiques ainsi que d'obliger les parlementaires à publier un récapitulatif annuels des dépenses synthétiques de l'usage de leur indemnité représentative de frais de mandat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il propose la notion de Modèle:Citation qui prévoit la possible convocation d'un référendum par 1 % du corps électoral pour proposer l'examen d'un projet de loi ou s'opposer à sa promulgation<ref name="orange">Modèle:Article.</ref>.
Libertés publiques et droits individuels
Laïcité et liberté d'expression
Il est fermement attaché à la loi de 1905 dans sa rédaction actuelle et à une Modèle:Citation. Il s'oppose à une extension aux universités de la loi sur les signes religieux dans les écoles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016, il est la cible de critiques pour avoir relativisé l'absence de femmes dans des cafés de certains quartiers, des hommes ayant expliqué dans un reportage de France 2 que les femmes n'avaient pas à se rendre dans les cafés : Modèle:Citation. Benoît Hamon cherche alors une justification historique plus que religieuse à cette misogynie, déclarant : Modèle:Citation. Il reconnaît par la suite une Modèle:Citation, ajoutant : Modèle:Citation<ref>Xavier Frison, « Des cafés interdits aux femmes en France ? Benoît Hamon relativise… », marianne.net, 18 décembre 2016.</ref>,<ref name="Fig">Judith Waintraub et Vincent Nouzille, « L'islamosphère », Le Figaro Magazine, semaine du 6 octobre 2017, pages 50-56.</ref>.
Caroline Fourest estime que Benoît Hamon a beaucoup varié sur l'islamisme, passant de la défense de Ayaan Hirsi Ali en 2008, menacée de mort, au choix en 2017 d'Alexis Bachelay comme porte-parole, l'un des rares élus à avoir participé au dîner de gala annuel du Collectif contre l'islamophobie en France, une association controversée. Benoît Hamon s'est également rendu à une cérémonie des Y'a bon Awards, organisés par Rokhaya Diallo<ref name="Fig"/>.
En 2008, il participe à la campagne de soutien menée par l'essayiste Caroline Fourest à la liberté d’expression pour Ayaan Hirsi Ali, députée néerlandaise d’origine somalienne menacée de mort pour avoir écrit le court-métrage Soumission, réalisé par Théo Van Gogh<ref name="Fourest">Modèle:Lien web.</ref>. Il soumet au Parlement européen le vote d’un fonds pour protéger les personnes menacées de mort en raison de leur liberté d’expression, auquel les députés conservateurs font barrage<ref name="Fourest"/>.
Légalisation du cannabis
Estimant que les politiques de prohibition du cannabis en France ont échoué à interrompre la progression de la consommation du cannabis, il juge Modèle:Citation de nier Modèle:Citation et ajoute que les rivalités entre trafiquants provoquent de nombreux homicides<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Voyant dans l'encadrement de la distribution du cannabis Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il s'appuie sur les exemples du Portugal, du Colorado et le vote en 2017 d'une loi en ce sens au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Droit de la famille
Il est opposé à la GPA<ref>Julia Pascual, « Les opposants de gauche à la GPA tentent de se mobiliser », lemonde.fr, 3 février 2016.</ref>. Le Modèle:Date-, la fondation Terra Nova (proche du PS) publie le texte Mères porteuses : extension du domaine de l'aliénation. Benoît Hamon fait partie du groupe de réflexion à l'origine de ce texte, qui dénonce la proposition d'encadrement législatif de la gestation pour autrui<ref>René Frydman et Olivier Lyon-Caen, Mères porteuses : extension du domaine de l'aliénation, Fondation Terra Nova, 22 novembre 2010.</ref>. Il se dit en revanche favorable à la PMA pour les femmes célibataires et les lesbiennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique internationale
Politique européenne
Benoît Hamon propose donc d’en passer par un traité ad hoc conclu entre les seuls membres de la zone euro afin de fédéraliser la politique économique de la zone euro. L'Eurogroupe serait remplacé par une assemblée parlementaire composée de représentants des parlements nationaux pour 80 % et des députés européens pour 20 %. Un budget de la zone euro serait mis en place, qui serait financé par un impôt sur les sociétés. Il propose désormais de mettre en commun les dettes publiques des États de la zone euro qui dépassent les 60 % du PIB<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il souhaite aller vers la création d’un smic européen et demande une révision de la directive sur les travailleurs détachés « pour que l’UE soit à nouveau synonyme de progrès social », un plan d’investissement européen de Modèle:Unité d’euros, ainsi qu'assouplir la règle des 3 % de déficit maximum<ref name="Damgé"/>. Benoit Hamon est opposé aux traités de libre-échange tels que le CETA.
Politique étrangère
Après l'arrestation de Modèle:Unité russes en mars 2017 après une manifestation contre la corruption<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il s'insurge contre les pratiques de Vladimir Poutine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il condamne la proximité de Marine Le Pen, qu'il dit Modèle:Citation, avec Vladimir Poutine<ref>Modèle:Lien web.</ref> et se démarque de François Fillon ainsi que de Jean-Luc Mélenchon qui est disposé à négocier la révision des frontières orientales avec la Russie, comme le cas de la Crimée. Hamon défend, lui, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il ne souhaite pas le départ de la France du commandement intégré de l’OTAN<ref name="Damgé">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2010, alors porte-parole du PS, il évoque un possible rapprochement avec le Parti socialiste vénézuélien fondé par Hugo Chávez. Cette idée rencontre l'hostilité de l'aile droite du parti dominée par Dominique Strauss-Kahn<ref>Modèle:Article.</ref>.
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Année | Parti | Premier tour | |||
---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | |||
2017 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | 2 291 288 | 6,36 | Modèle:5e |
Élections législatives
Année | Parti | Circonscription | Premier tour | Second tour | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
1997 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | [[Deuxième circonscription du Morbihan|Modèle:2e du Morbihan]] | 10 656 | 20,89 | Modèle:2e | 23 937 | 45,65 | Battu |
2012 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | [[Onzième circonscription des Yvelines|Modèle:11e des Yvelines]] | 16 716 | 45,30 | Modèle:1er | 19 925 | 55,38 | Élu |
2017 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | PS | [[Onzième circonscription des Yvelines|Modèle:11e des Yvelines]] | 7 436 | 22,59 | Modèle:3e |
Élections européennes
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Circonscription | Voix | % | Rang | Sièges obtenus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2019 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| | G•s | France entière | 741 772 | 3,27 | Modèle:8e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Détail des mandats et fonctions
Au niveau national
- 20 juin 2012 - 21 juillet 2012 : député de la [[Onzième circonscription des Yvelines|Modèle:11e des Yvelines]]
- 16 mai 2012 - 31 mars 2014 : ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation
- 2 avril 2014 - 25 août 2014 : ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
- Modèle:Date- - 20 juin 2017 : député de la [[Onzième circonscription des Yvelines|Modèle:11e des Yvelines]]
Au niveau européen
- 20 juillet 2004 - 13 juillet 2009 : député européen
Au niveau local
- 2001 - 2008 : conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge
- avril 2014 - janvier 2016 : conseiller municipal de Trappes
- avril 2014 - janvier 2016 : conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
- Conseiller régional d'Île-de-France : Modèle:Date- - Modèle:Date- depuis le Modèle:Date-
Au Parti socialiste
- 1993 - 1995 : président du Mouvement des jeunes socialistes
- 1994 : délégué national chargé des problèmes de jeunesse
- 2005 - 2007 : secrétaire national, chargé du projet européen
- 2008 - 2012 : porte-parole
Décorations
- Fichier:Palmes academiques Commandeur ribbon.svg Commandeur des Palmes académiques, de facto en tant que ministre de l'Éducation nationale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Article D911-72 du code de l'éducation.</ref>
- Fichier:MEX Order of the Aztec Eagle 3Class BAR.png Commandeur de l'ordre de l'Aigle aztèque (Mexique)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ouvrages
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Modèle:Ouvrage.
- Avec Yannick Jadot et Michel Wieviorka, La politique est à nous, Robert Laffont, 2017.
- Tourner la page, Flammarion, 2017.
- Ce qu'il faut de courage : plaidoyer pour le revenu universel, éditions des Équateurs, 2020.
Préface
- Préface à Modèle:Ouvrage.