Manuel Valls
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Manuel Valls (Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref> ; en catalan : Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en catalan oriental retranscrite selon la norme API.</ref> ; en espagnol : Modèle:MSAPI<ref group=alpha>Prononciation en espagnol standard retranscrite selon la norme API.</ref>), né le Modèle:Date de naissance à Barcelone (Espagne), est un homme d'État français et homme politique espagnol. Il est Premier ministre français du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
Membre du Parti socialiste (PS) jusqu’en 2017, il est maire d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l'Essonne de 2002 à 2012 et de 2017 à 2018.
Candidat malheureux à la primaire citoyenne de 2011, il apporte son soutien à François Hollande. Il est ensuite ministre de l’Intérieur dans les Modèle:Page h', de 2012 à 2014, avant de devenir chef du gouvernement.
Il démissionne à la fin de l’année 2016 de ses fonctions de Premier ministre pour se présenter à la primaire citoyenne de 2017, qu'il perd au second tour face à Benoît Hamon. Lors de l’élection présidentielle de 2017, contrairement à l’engagement qu’il avait pris durant la primaire, il soutient Emmanuel Macron. Réélu député, il quitte ensuite le PS pour s'apparenter au groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale.
En 2018, il annonce son retrait de la vie politique française pour être candidat aux élections municipales de 2019 à Barcelone : sa liste arrive en quatrième position et il est élu conseiller municipal. Par la suite de retour en France, il se présente sans succès aux élections législatives de 2022 des représentants des Français établis hors de France pour la coalition de la majorité présidentielle Ensemble.
Situation personnelle
Famille et origines
Manuel Carlos Valls Galfetti naît le Modèle:Date de naissance<ref name="LePoint">« L'homme qui veut être le Sarko de la gauche », Le Point, Modèle:N°1820, 2 août 2007, Modèle:P..</ref>Modèle:Référence obsolète,<ref>« Valls, la calma sobria », El Pais, 9 octobre 2011.</ref>, dans le quartier d’Horta à Barcelone à la clinique la Ferroviaria, rue Campoamor<ref name="Hennen">Jacques Hennen et Gilles Verdez, Manuel Valls, les secrets d'un destin, Éditions du Moment, 2013, chapitre Modèle:V « Le bébé de la « Ferroviaria » ».</ref>.
Naturalisé français en 1982<ref>« Valls a voulu devenir français après un interrogatoire dans un commissariat », Le Figaro, 12 mars 2015.</ref>, il a bénéficié de la loi organique Modèle:N° du Modèle:Date- qui lève l’empêchement fait aux naturalisés récents (ancien article 128 du code électoral) Modèle:Incise, de briguer un mandat électoral. Il deviendra le premier Premier ministre de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} République à avoir obtenu la nationalité française par naturalisation<ref name="Records"/>.
Il est le fils de Xavier Valls, artiste peintre catalan<ref>On n'est pas couché, 2 décembre 2017</ref> (1923-2006)<ref>Biographie de Xavier Valls, sur le site claude-bernard.com.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, 2003, tome Modèle:II, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref> et de Luisangela Galfetti, originaire du Tessin en Suisse, sœur de l’architecte Aurelio Galfetti<ref>« La famille suisse de Manuel Valls », bilan.ch, Modèle:1er avril 2014.</ref>,<ref>« Manuel Valls, socialiste français, fils de Luisangela », Swissinfo, 14 juillet 2008.</ref>.
Son grand-père paternel, Magí Valls, fonde la « banque Pons i Valls »<ref>Emmanuel Ratier, « Le vrai visage de Manuel Valls », delitdimages.org, 24 avril 2014.</ref>. Collaborateur du journal catalan conservateur et catholique El Matí (1929-1936), il cache des prêtres persécutés par des anarchistes durant la guerre civile<ref>« D'Evry à Matignon le parcours sans faute de Manuel Valls », Challenges, 21 mars 2014.</ref>. Un cousin de son père, Manuel Valls i Gorina, a composé l’hymne du FC Barcelone, dont Manuel Valls est un fervent supporter<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Magazine Modèle:Langue, édition no 89 du 9 septembre 2011.</ref>. Il a une sœur cadette, Giovanna Valls qui a publié en 2015, une autobiographie intitulée Accrochée à la vie. Journal d’une renaissance (aux éditions Jean-Claude Lattès)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son arrière-grand-père paternel, Josep Maria Valls Vicens, aussi banquier, est conseiller municipal de Barcelone et membre de la chambre de commerce<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Manuel Valls parle français, catalan, espagnol et italien<ref>Modèle:Article.</ref>.
Modèle:Refins<ref>Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls, Ed. Facte, 2014, p. 91-94</ref>.
Enfance
Il naît à Barcelone car ses parents, déjà installés en France, ont souhaité que leur fils naisse en Espagne<ref name="LePoint"/>. Manuel est baptisé le Modèle:Date- par le père Ventura dans l’église paroissiale catholique de Horta, son quartier natal à Barcelone<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il grandit avec sa sœur Giovanna dans la maison-atelier familiale du Marais, où ses parents reçoivent intellectuels et artistes comme Vladimir Jankélévitch, Alejo Carpentier ou Hugo Pratt<ref name="Bretton"/>. Son parrain est Carlo Coccioli (1920-2003), écrivain italien, et sa marraine est Maria Buina<ref name="Hennen"/>.
Études
Manuel Valls suit ses études secondaires au lycée Charlemagne, où il obtient son baccalauréat littéraire en 1980 malgré une note de 5/20 à l'écrit de français<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Il effectue son service national dans l’Armée de terre, comme aspirant au [[120e régiment du train|Modèle:120e du train]] de Fontainebleau<ref>Source : son entretien télévisé à la cérémonie du 14 juillet 2012 sur TF1.</ref>.
Il obtient à l’université Panthéon-Sorbonne (Paris 1) une licence d’histoire<ref>« Les diplômes des ministres du gouvernement Valls », e-orientations.com.</ref> en 1986.
Parcours politique
Débuts
Il affirme que la première manifestation à laquelle il a participé fut celle du Modèle:Date- à Barcelone, après la mort de Francisco Franco et avant l'adoption de la Constitution démocratique. Les manifestants réclamaient la liberté des prisonniers politiques du franquisme et une autonomie régionale<ref>Mathieu de Taillac, « La tentation barcelonaise de Manuel Valls », Le Figaro, 11 mai 2018, p. 13.</ref>.
En 1980, à Modèle:Nombre, il adhère au Mouvement des jeunes socialistes pour soutenir Michel Rocard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il entre ensuite dans les réseaux rocardiens de la deuxième gauche, opposés au sein du PS à François Mitterrand. Pendant ses études d’histoire à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (centre Tolbiac)<ref>« Manuel Valls, la relève », linternaute.com.</ref>, il adhère au syndicat étudiant UNEF-ID<ref>Modèle:Lien web</ref> et devient conseiller de Michel Rocard pour les affaires étudiantes. Il ne peut voter lors de l’élection présidentielle de 1981, n’étant pas encore français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin 1980, il rencontre à l’université deux autres rocardiens : Alain Bauer, qui devient plus tard le parrain du deuxième de ses fils, et Stéphane Fouks<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>L'écrivain nationaliste Modèle:Article, décrit la relation entre les deux hommes dans un portrait orienté, signalant leur appartenance commune à la loge « L'infini maçonnique » et l'emploi de Nathalie Soulié, ex-femme de Manuel Valls, comme secrétaire d'AB Associates, société de communications en sécurité fondée par Alain Bauer, de 1994 à 1997.</ref>. En 1985, le trio est parmi les premiers membres des « clubs forums », chargés d’accompagner le projet présidentiel de Rocard. Valls souhaite déjà changer le nom mais aussi l'orientation du PS pour en faire une Modèle:Citation. Cette même année, il quitte la LDH pour protester contre son opposition à l’extradition vers l’Espagne des membres de l’ETA<ref>«Valls et l'ETA, une vieille histoire », in Le Figaro, mardi 6 novembre 2012, Modèle:P..</ref>. De 1983 (il n’est alors pas encore licencié d’histoire) à 1986, il est attaché parlementaire de Robert Chapuis, député de l’Ardèche. En 1988, il succède à Henri Kaminska à la tête du PS d’Argenteuil-Bezons après avoir été élu à Modèle:Nombre au conseil régional d’Île-de-France, dont il devient premier vice-président en 1998. La même année, il intègre le cabinet de Michel Rocard, alors Premier ministre, par l’entremise de Jean-Paul Huchon qui en est le directeur. Adjoint de Guy Carcassonne, il est chargé des relations avec l’Assemblée nationale, puis de la jeunesse et de la vie étudiante<ref name="Mauduit">Manuel Valls, de l'ombre de la MNEF aux coulisses du PS, Mediapart, 18 septembre 2014.</ref>. Il est par ailleurs administrateur de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF) en qualité de représentant du collège étudiant pendant plusieurs années, au moins jusqu’en 1992<ref group="alpha">D'après Laurent Mauduit, il aurait été reconduit au poste d'administrateur environ deux ans de plus, en qualité de personnalité qualifiée. Source : Manuel Valls, de l'ombre de la MNEF aux coulisses du PS, Mediapart, 18 septembre 2014.</ref>.
Par ailleurs, en 1988, Manuel Valls est initié à la franc-maçonnerie par Jean-Pierre Antebi, membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France, cofondateur en 1986 de la loge maçonnique appelée Ni maîtres ni dieux, et trésorier de la LICRA. Il devient membre du GODF le Modèle:Date- et participe dès lors régulièrement aux ateliers de la loge. En 1995, il rejoint la loge L’Infini maçonnique, fondée par son ami Alain Bauer, et où siège déjà son autre ami Stéphane Fouks. En 2005, très occupé par ses fonctions de député-maire, il démissionne du Grand Orient<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De 1991 à 1993, il est délégué interministériel adjoint aux Jeux olympiques d’hiver de 1992 d’Albertville. Il devient ensuite secrétaire national du PS à la communication et premier secrétaire de la fédération du Val-d’Oise, puis chargé de la communication et de la presse au cabinet de Lionel Jospin, Premier ministre, de 1997 à 2002 ; à ce titre, il gère la communication de Lionel Jospin après le Modèle:Date-. Il est adjoint au maire d’Argenteuil de 1989 à 1998, puis conseiller municipal jusqu’en 2001. Aux législatives de 1997 dans la circonscription d’Argenteuil (cinquième circonscription du Val-d’Oise), il cible le communiste Robert Hue plus que le député de droite sortant<ref>Modèle:Lien web</ref>. Valls est devancé par les candidats PCF, RPR et FN et se classe seulement quatrième du premier tour<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Implantation à Évry
Manuel Valls est élu maire d’Évry (Essonne) en Modèle:Date-, puis député de la [[Première circonscription de l'Essonne|Modèle:1re de l’Essonne]] le Modèle:Date-<ref>« Manuel Valls, sécurité intérieure », Le Point, 16 mai 2012.</ref>. Il est réélu aux élections législatives de 2007 avec 60,1 % des voix, puis en 2012, toujours au second tour, avec 65,6 % des voix<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>« Résultats des élections législatives 2012 Essonne - Modèle:1re circonscription », l'Express.</ref>. Refusant de rejoindre le Nouveau Parti socialiste, il donne Modèle:Citation<ref name="GénérationContrariée">Modèle:Lien web.</ref>. Il soutient alors le Premier secrétaire François Hollande, en particulier à l'occasion du congrès de Dijon de 2003 à la suite duquel il devient secrétaire national du PS, chargé de la coordination et de l’organisation<ref name="GénérationContrariée"/>,<ref>L'avenir du PS, reportage de France 3, 9 octobre 2002.</ref>.
Fin 2004, lors du référendum interne du PS sur la constitution européenne, il se prononce pour le non, mais le oui prôné par François Hollande l’emporte avec 59 % de voix. Pendant la campagne référendaire de 2005, Manuel Valls est un des rares nonistes à se prononcer finalement pour le oui, à quelques semaines du vote, avant que le non ne l’emporte, par 54,7 % des suffrages<ref name="GénérationContrariée"/>. Il soutient de nouveau François Hollande lors du congrès du Mans de 2005, avant de rallier Ségolène Royal lors de la primaire présidentielle de 2006<ref name="GénérationContrariée"/>.
En 2008, il est réélu maire d’Évry après que sa liste a remporté 70,28 % des suffrages exprimés (mais avec moins d’un tiers des inscrits en raison d’une forte abstention)<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Référence obsolète. Il renonce à ce mandat en 2012, à la suite de sa nomination au gouvernement.
Son action à la tête de la ville d'Évry est marquée par le triplement des effectifs et l’armement de la police municipale, la généralisation des caméras de surveillance (pour un budget de 3,6 à Modèle:Unité d’euros, selon les sources), l’expulsion de Roms, l’interdiction d’un supermarché Franprix halal dans le quartier des Pyramides, la rénovation dudit quartier des Pyramides et du quartier de Bois-Sauvage, une amélioration de l’entretien des HLM, l’embellissement de la voirie, ou encore le combat contre l’implantation d’un magasin d’usine dans le but de sauver les Modèle:Unité du centre commercial local.
Dans l’ensemble, les élus locaux jugent favorablement son bilan. Danièle Valéro, adjointe aux Affaires scolaires, sous l’étiquette Europe Écologie Les Verts, voit en lui un maire qui Modèle:Citation. Pour Jacques Picard, conseiller régional EELV d’Île-de-France, il est un Modèle:Citation. De son côté, Christian Pigaglio, conseiller municipal PCF, commente : Modèle:Citation<ref name="Graulle"/>. Joseph Nouvellon, élu UMP d’Évry, est plus critique : Modèle:Citation.
Manuel Valls laisse Évry dans une situation financière difficile, malgré une nette augmentation (+ 45,7 %) de la pression fiscale sur les ménages de la commune entre 2001 et 2012 : la facture moyenne des foyers imposables qui frôle les Modèle:Unité annuels en 2013, est devenue l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. En 2006, la Cour des comptes relève que la Ville met à disposition de ses agents 26 véhicules de fonction, alors que seul le directeur général des services est censé en disposer dans une ville de Modèle:Unité comme Évry. À son départ, les dépenses en personnel y sont également plus élevées que la moyenne pour ce type de ville<ref name="Capital">« À Évry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls », Capital, 17 décembre 2013.</ref>.
Primaire présidentielle de 2011
En 2007, il déclare avoir refusé d'entrer au gouvernement Fillon comme le lui proposait, selon lui, Nicolas Sarkozy, tout juste élu président de la République<ref>Stéphane Alliès, « Vidéo du refus de la proposition de Nicolas Sarkozy », mediapart.fr du 22 avril 2009.</ref>. Manuel Valls le justifie par des désaccords de fond avec sa politique économique et un futur destin présidentiel personnel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, Manuel Valls annonce, son intention de se présenter à la primaire citoyenne de 2011 en vue de l’élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien brisé, Le Nouvel Observateur, 16 juin 2009.</ref>. Le Modèle:Date- il crée le club « À gauche besoin d’optimisme », « support juridique et financier » pour se présenter à la primaire socialiste<ref>« Primaires : Valls cherche déjà ses parrainages », Le Figaro, 19 juillet 2010.</ref>. Le Modèle:Date-, il confirme sa candidature à la primaire socialiste<ref>« Manuel Valls, le candidat permanent », France-Soir, 7 juin 2011.</ref>,<ref group="alpha">Laurent Mauduit affirme à ce sujet : Modèle:Citation Source Modèle:Lien web</ref>. Le chercheur Thibaut Rioufreyt relève que Manuel Valls est Modèle:Citation parmi les candidats de la primaire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Au soir du premier tour, le Modèle:Date-, Manuel Valls réalise un score de 5,63 % des voix, derrière Ségolène Royal (6,95 %) et Arnaud Montebourg (17,19 %). Il est ainsi éliminé au premier tour de la primaire. Il rallie François Hollande pour le second tour dès le soir de sa défaite. François Hollande le nomme directeur de la communication pour sa campagne présidentielle de 2012. À ce poste clé, il structure la campagne du candidat socialiste et le met à distance des journalistes, son omniprésence auprès du candidat lui valant le surnom de Modèle:Citation. En 2019, il considère que François Hollande Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ministre de l’Intérieur
Le Modèle:Date-, il est nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault. De ce fait, il démissionne le Modèle:Date- de ses fonctions de maire<ref>« Manuel Valls démissionnera également de la communauté d’agglo d’Évry », lagazette.fr, 25 mai 2012.</ref> mais continue de siéger en tant que conseiller municipal<ref>Valls cède son poste de maire d'Évry, Le Figaro, 3 juin 2012.</ref>,<ref>Fonction pour laquelle il se fait octroyer une indemnité de Modèle:Unité/mois</ref>. En outre, il laisse sa place de député à l'Assemblée nationale à son suppléant, Carlos Da Silva<ref name="corbeil">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Manuel Valls déclare vouloir retrouver le niveau antérieur de naturalisations, autour de 110 000 par an<ref>« Manuel Valls assouplit les critères de naturalisation », Lesechos.fr, 18 octobre 2012.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé, Fabrice Madouas, Valeurs actuelles, 25 octobre 2012.</ref>. Mais en Modèle:Date-, une circulaire entre en vigueur qui ne prévoit pas plus de 30 000 régularisations par an, de plus, en 2012, 36 822 éloignements forcés ont eu lieu soit une hausse de 11,9 % par rapport à 2011<ref>« Valls accueilli à Asnières par une manifestation en faveur des sans-papiers », liberation.fr, 28 janvier 2013.</ref>. En Modèle:Date-, les chiffres publiés indiquent que plus de Modèle:Nombre clandestins sont régularisés durant l’année 2013, soit Modèle:Nombre personnes de plus que sous le précédent gouvernement<ref>« Immigration : en 2013, Valls aura régularisé 10 000 sans-papiers supplémentaires », Jean-Marc Leclerc, lefigaro.fr, 6 novembre 2013.</ref>. Manuel Valls déclare le Modèle:Date- que Modèle:Citation<ref>référence imprécise : émission Dimanche +, Canal+ le Modèle:Date-, à la Modèle:25e.</ref>.
Manuel Valls doit également gérer, en tant que ministre de l’Intérieur, les manifestations contre le mariage entre personnes de même sexe.
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, Manuel Valls publie une circulaire à l’attention des préfets qui détaille les outils juridiques à la disposition des maires et préfets pour interdire le spectacle de Dieudonné. Le Modèle:Date-, le spectacle « Le mur » au Zénith de Nantes Métropole est interdit, sur demande du préfet de Loire-Atlantique<ref name="Le spectacle de Dieudonné interdit au Zénith de Nantes, sur demande du préfet">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, le tribunal administratif de Nantes autorise ce spectacle<ref name="Dieudonné : la justice autorise son spectacle à Nantes">Modèle:Lien web.</ref>, annulant en référé-liberté l’arrêté d’interdiction<ref name="Le spectacle de Dieudonné interdit au Zénith de Nantes, sur demande du préfet" />. Quelques minutes après ce référé, Manuel Valls saisit en appel le Conseil d’État pour contester la décision du tribunal administratif de Nantes<ref name="Dieudonné: Valls saisit le Conseil d'État">Modèle:Lien web.</ref>. Moins de 2 heures après, le Conseil d’État décide d’annuler l’ordonnance du tribunal administratif de Nantes et maintient l’interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes, estimant Modèle:Citation<ref name="Le Conseil d'Etat maintient l'interdiction du spectacle de Dieudonné à Nantes">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le spectacle de Dieudonné interdit par la plus haute juridiction administrative">Modèle:Lien web.</ref>.
Ce bras de fer de Manuel Valls avec Dieudonné s’inscrit dans une lutte de plus grande ampleur contre l’extrême droite radicale, marquée quelques mois plus tôt par la dissolution de l’Œuvre française et des Jeunesses nationalistes à la suite de l’affaire Clément Méric<ref>« Extrême droite : Valls annonce la dissolution de l'Œuvre française et Jeunesses nationalistes », Le Huffington Post, 24 juillet 2013.</ref>,<ref>Stéphane François, « Les nouveaux militants perdus de l’extrême droite radicale ressemblent à leurs grands frères », Slate, 10 avril 2014.</ref>.
Cette mouvance, qui lui reproche la répression policière contre les manifestations opposées au mariage pour tous au printemps 2013<ref name="Sulzer">Alexandre Sulzer, « L'ultra-droite déjà mobilisée contre Valls », L'Express, Modèle:1er avril 2014.</ref>, nourrit en retour une certaine animosité à son égard, comme l’illustre le succès en son sein d’une biographie de l’intéressé publiée par Emmanuel Ratier.
Pour Jacques Hennen, coauteur avec Gilles Verdez d’une autre biographie de Manuel Valls, ce dernier Modèle:Citation<ref name="Sénécat"/>.
De nombreux observateurs le rapprochent de son prédécesseur Nicolas Sarkozy à travers son action, son style et sa popularité<ref name="Schneider"/>, au point de lui donner parfois le surnom de « Sarkozy de gauche »<ref>« Manuel Valls : le « Sarkozy » de gauche », Euronews, 31 mars 2014.</ref>,<ref>« De quoi Manuel Valls est-il le signe ? », Le Monde, 4 avril 2014.</ref>,<ref>« Les propos les plus iconoclastes de Manuel Valls », Slate, 31 mars 2014.</ref>.
David Revault d’Allonnes et Vanessa Schneider, journalistes au Monde, estiment notamment qu’Modèle:Citation. Manuel Valls nie cette ressemblance en mettant en avant ses résultats<ref name="Schneider">« Sarkozy-Valls : vrais semblants », Le Monde, 15 novembre 2013.</ref>.
Premier ministre
Le Modèle:Date-, à la suite de la défaite de la gauche aux élections municipales de 2014, François Hollande le nomme au poste de Premier ministre<ref name="JORFTEXT000028811098">Modèle:Lien web.</ref>. Il devient alors, le deuxième Premier ministre de François Hollande, après Jean-Marc Ayrault. Sa nomination suscite les critiques d’une partie de la gauche qui le considère comme trop à droite, mais aussi de l’opposition, qui estime médiocre son bilan au ministère de l’Intérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La composition de son gouvernement est annoncée les 2 et Modèle:Date-. Son discours de politique générale obtient l’approbation de l’Assemblée nationale le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Manuel Valls fait approuver par l’Assemblée nationale le programme de stabilité budgétaire du gouvernement, malgré l’abstention de 41 députés socialistes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il choque une partie des Socialistes en s'exclamant Modèle:Citation à l’université d’été du Medef<ref name="Bretton"/>. Le Modèle:Date-, Manuel Valls présente la démission de son gouvernement, à la suite d’un désaccord avec ses ministres sur la politique économique à mener avec, notamment, Arnaud Montebourg (ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique) et Benoît Hamon (ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche). Il est néanmoins reconduit dans ses fonctions par le président de la République<ref>« François Hollande demande à Manuel Valls de constituer un nouveau gouvernement », Le Monde, 25 août 2014.</ref>.
Une frange de parlementaires socialistes, surnommés les Modèle:Citation, s’oppose dès lors à sa politique économique et sociale. Manuel Valls utilise alors l’article 49.3 de la Constitution lors de la première lecture du projet de loi Macron à l’Assemblée nationale, ce qui lui permet de faire adopter le projet sans vote<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, quelques jours après une série d’attaques terroristes islamistes, Manuel Valls prononce à l’Assemblée nationale un discours en hommage à leurs victimes, salué par une ovation debout de l’ensemble des députés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Premier ministre déclare notamment que Modèle:Citation et non Modèle:Citation<ref name=MV2>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, il présente un nouveau projet de loi dans le cadre de « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » dont l’innovation principale, selon Anne-Marie Le Pourhiet, consiste à transformer le délit d’opinion, relatif à la loi de 1881 sur la presse, en délit de droit pénal<ref>« Antiracisme : encore une atteinte à l'esprit de Voltaire », lefigaro.fr, 17 avril 2015.</ref>. Juristes et associations, tel Pierre Tartakowsky, président de la Ligue française pour la défense des droits de l’homme et du citoyen<ref>« Un antiracisme autoritaire et paternaliste », humanite.fr, 20 avril 2015.</ref>, expriment leur inquiètude à propos d’une justice expéditive notamment en ce qui concerne la comparution immédiate et les délais de prescription<ref name="Lib">Antiracisme : un plan Valls qui ne fait pas l’union, liberation.fr, 17 avril 2015.</ref>. D’autres points suscitent des remarques plus favorables, particulièrement de la part de Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme<ref name=Lib/>
Il s’oppose de manière prononcée au Front national lors des élections départementales<ref name="BrustierEscalona">Modèle:Chapitre.</ref> et régionales de 2015, appelant à un « front républicain »<ref name="N'écarte plus">Modèle:Lien web.</ref> et même à une fusion des listes PS et Les Républicains entre les deux tours dans le but de tenter d’empêcher le FN de gagner dans un certain nombre de régions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il évoque dans le même temps la possibilité d’une coalition gauche-droite pour l’élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour le chercheur Fabien Escalona, Manuel Valls et ses soutiens, dont Jean-Marie Le Guen, Modèle:Citation<ref name="Escalona2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Manuel Valls choisit d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le projet de loi travail. Lors de la dernière lecture, il refuse l'examen d'un amendement de compromis porté par Olivier Faure sur l'Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article</ref>. Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, avertit les frondeurs que « déposer ou voter une censure contre le gouvernement » serait « une ligne rouge » qui entraînerait leur exclusion du parti à un an des prochaines élections législatives. Dans ce contexte, les frondeurs socialistes ne réussissent qu’à réunir Modèle:Nombre sur les 58 nécessaires pour déposer une motion de censure<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce qui aboutit à l’adoption du texte en Modèle:Date-. Modèle:Refnec. Il est par ailleurs, après son éphémère successeur Bernard Cazeneuve, le Premier ministre ayant eu le plus recours aux ordonnances en rapportant le nombre d'ordonnances au temps passé à Matignon<ref name="MacronChampion">Modèle:Lien web.</ref>.
Au sein du gouvernement, il se trouve en rivalité avec la figure émergente d'Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, bien qu'ils partagent un même positionnement social-libéral : alors que leurs relations se dégradent peu à peu et que leurs cotes de popularité suivent des trajectoires inverses, les médias estiment qu'Emmanuel Macron incarne mieux ces idées désormais et qu'il Modèle:Citation le Premier ministre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Son discours à Colomiers, le Modèle:Date-, lors duquel il se dit Modèle:Citation et clame sa loyauté Modèle:Citation, est perçu comme un premier acte d'émancipation à l'égard de François Hollande<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite de la publication du livre entretien de François Hollande Un président ne devrait pas dire ça..., Manuel Valls critique la manière du président d'incarner Modèle:Citation et indique qu'il se porterait candidat si François Hollande y renonçait<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des études d'opinion lui accordent alors de meilleurs scores que ceux de François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2017<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le journaliste Éric Dupin indique à ce sujet : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette stratégie de distanciation et d'émancipation par rapport à François Hollande semble porter ses fruits dans l'opinion, puisque Manuel Valls redevient en Modèle:Date-, l'un des hommes politiques les plus appréciés<ref>Arthur Berdah, « À 50 % de bonnes opinions, Valls réintègre le Top 5 des politiques préférés », Le Figaro, 8 novembre 2016 (lire en ligne)</ref>. Le Modèle:Date-, François Hollande renonce finalement à se représenter. Selon The Times, cette décision est surtout le résultat d'un Modèle:Citation conduit par Manuel Valls<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Primaire présidentielle de 2017
Modèle:Article connexe Manuel Valls se dit dans un premier temps, défavorable à la tenue d’une primaire présidentielle à gauche de 2017 mais change de position après la décision du conseil national du Parti socialiste d’en organiser une<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce sa candidature aux primaires de la gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017 et indique qu'il quittera ses fonctions de Premier ministre le lendemain. Il sera alors remplacé par Bernard Cazeneuve à ce poste<ref>Modèle:Article</ref> et retrouve son mandat de député le Modèle:Date-<ref name="corbeil" />. Dans l'histoire de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} République, il est le seul Premier ministre à s'être présenté à la place du président sortant<ref name="Records">Modèle:Lien web.</ref>.
Il présente début janvier un projet qu'il inscrit dans la continuité de son action gouvernementale plus lisse que ses propos de campagne passés (maintien de l'impôt sur la fortune et de la durée légale du travail, pas de baisse supplémentaire du coût du travail ni des règles du marché du travail) et même la suppression de l'article 49-3 de la Constitution dont il a pourtant fait usage à plusieurs reprises<ref name="Prog-Valls"/>. Comptant sur une croissance annuelle du PIB de 1,9 %, il entend relâcher l'effort sur les dépenses publiques, qui augmenteraient de 2,5 % par an tout en maintenant le déficit public et en baissant la part des prélèvements obligatoires pour les classes moyennes et populaires. Il promet la création de postes dans la police et la gendarmerie ou encore la baisse du nombre de parlementaires<ref name="Prog-Valls"/>. Désireux d'une Modèle:Citation pour relancer l'Europe, il souhaite une pause dans l'élargissement de l'Union européenne. Il veut créer, adossée à la Constitution, une charte de la laïcité<ref>Au meeting de Valls, on vient applaudir le candidat de la laïcité ferme, buzzfeed.com, 21 janvier 2017, par Assma Maad</ref>. Il entend également imposer un service civique obligatoire de six mois<ref name="Prog-Valls">Modèle:Lien web</ref>. Lors de la campagne de la primaire, il est la cible de deux agressions, la première le Modèle:Nobr à Strasbourg par un jet de farine<ref>Modèle:Lien web</ref> et la seconde le Modèle:Nobr par un jeune homme qui le gifle à Lamballe<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa campagne connait un démarrage difficile et des intentions de vote qui s'érodent notamment face à Arnaud Montebourg et la dynamique de la campagne de Benoît Hamon car s'il est en tête des intentions de vote des sympathisants socialistes, il est moins bien positionné sur les sympathisants de gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>. La candidature de Vincent Peillon le concurrence également<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, à l'issue du Modèle:1er tour, il arrive deuxième derrière Benoît Hamon avec environ 31 % des voix contre 36 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se lance alors dans une campagne plus agressive de second tour refusant de s'engager à soutenir son concurrent s'il l'emportait et Modèle:Citation.
Le Modèle:Date-, à l'issue d'un second tour rassemblant plus de deux millions de votants, il est battu par Benoît Hamon (41,31 % des voix contre 58,69 %)<ref>Modèle:Article</ref>. En dépit de la règle fixée lors des primaires, il refuse d'apporter son parrainage à Benoit Hamon expliquant être en désaccord avec ses propositions<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Haute autorité des primaires dénonce un Modèle:Citation qui Modèle:Citation.
Le 29 mars 2017, invité sur la chaîne BFM TV, il appelle au soutien d'Emmanuel Macron dès le premier tour<ref>Modèle:Article</ref>. Le même jour dans une interview accordée à l'Obs, il se déclare prêt à travailler avec François Fillon dans l'hypothèse de la victoire de ce dernier pour « trouver des compromis avec la droite parlementaire »<ref>Modèle:Article</ref>.
Au lendemain de la qualification d'Emmanuel Macron pour le second tour de la présidentielle, il déclare : Modèle:Citation. N'annonçant pas son départ du PS, il appelle à une exclusion des proches de Hamon ou à une scission : Modèle:Citation.
Retour à l'Assemblée nationale
Modèle:Article connexe Au lendemain de l'élection présidentielle et en vue des élections législatives des 11 et Modèle:Date-, Manuel Valls fait savoir qu'il souhaite obtenir l'investiture de la République en marche pour sa circonscription, deux jours avant la clôture des candidatures, alors même que le mouvement fondé par Emmanuel Macron est réticent à l'égard de cette demande, d'autant que l'ancien Premier ministre n'a pas respecté la procédure d'investiture établie par le mouvement. Au même moment, le Parti socialiste annonce qu'une procédure disciplinaire en vue de son exclusion a été déclenchée le Modèle:Date-, à la suite de son refus de soutenir le candidat officiel du parti à la présidentielle, Benoît Hamon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ayant déjà effectué trois mandats de parlementaires, l'investiture d'En marche lui est refusée mais le parti d'Emmanuel Macron ne lui oppose finalement pas de candidat<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, les soutiens de Manuel Valls doivent affronter des candidats En marche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au premier tour, Benoît Hamon apporte son soutien au candidat PCF Michel Nouaille<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Manuel Valls bénéficie du soutien d’anciens cadres socialistes (Bernard Cazeneuve, Laurence Rossignol, Jean-Yves Le Drian), de Serge Dassault ainsi que des maires des six communes de sa circonscription, dont cinq de droite. Benoît Hamon soutient son adversaire au second tour, Farida Amrani, candidate de La France insoumise<ref>Modèle:Lien web</ref>, à qui il manque en revanche celui du communiste Michel Nouaille<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est réélu député par Modèle:Nombre d'avance (soit 50,3 % des suffrages exprimés), mais son opposante revendique également la victoire et demande un recomptage des voix ; or, seuls les bulletins ou les enveloppes sur lesquels existent des doutes sont conservés selon la loi<ref>Valls réélu en Essonne : que se passe-t-il quand une élection est contestée ?, BFMTV, 19 juin 2017</ref>. Le Modèle:Date-, elle dépose un recours pour invalider le processus électoral dans cette circonscription<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce recours est rejeté par le Conseil constitutionnel, qui constate que le nombre d'irrégularités relevées est inférieur à l'écart de voix entre les deux candidats du second tour, de sorte que le Conseil estime qu'elles ne suffisent pas à l'annuler l'élection<ref group=alpha>Le Conseil constitutionnel relève 66 votes irrégulièrement exprimés dans plusieurs bureaux de vote de la commune d'Évry et d'un bureau de vote de la commune de Corbeil-Essonnes au second tour en raison de différences significatives entre les signatures de candidats identiques d'un tour à l'autre. Cependant, ce nombre reste inférieur à l'écart de voix entre les deux candidats du second tour, de sorte que le Conseil estime que cette irrégularité ne peut conduire à l'annulation du vote</ref>,<ref>Décision n° 2017-5074/5089 AN du 8 décembre 2017</ref>,<ref>Le Conseil constitutionnel valide l’élection de Manuel Valls à Evry, article de Le Monde.fr avec AFP le 8 décembre 2017. Page consultée le 10 décembre 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les accusations de « bourrages d'urne » lancées par son adversaire sont également rejetées<ref>Arthur Berdah, « Législatives : l'Insoumise qui contestait l'élection de Valls déboutée par la justice », lefigaro.fr, 22 juin 2018.</ref>.
Le Modèle:Date-, il annonce son départ du PS et son adhésion au groupe LREM de l'Assemblée nationale comme apparenté<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors que cette adhésion divise le groupe LREM, il bénéficie du soutien déterminant de Richard Ferrand<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ayant suivi le dossier calédonien depuis une vingtaine d'années, il se voit confier par l'Assemblée nationale, début octobre, la présidence d'une mission d'information parlementaire de Modèle:Unité sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, ce qui est à l'origine d'une vive polémique avec Jean-Luc Mélenchon, qui démissionne de cette mission<ref name="MélenchonValls">« À l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon démissionne d'une mission et accuse Valls », leparisien.fr, 6 octobre 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après six mois de législature, Capital relève qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après un an de législature, il est le député du groupe LREM le moins présent aux votes de l'Assemblée (5 % en moyenne)<ref name="TraînentPieds">Modèle:Lien web.</ref>
Candidature infructueuse à la mairie de Barcelone
Dès Modèle:Date-, le parti espagnol de centre droit Ciudadanos propose à Manuel Valls de prendre la tête d'une liste unique de tous les partis anti-indépendantistes à l'occasion des élections municipales de 2019 à Barcelone<ref>Manuel Valls estudia una oferta de Ciudadanos para ser candidato a la alcaldía de Barcelona, ABC, 20 avril 2018.</ref>,<ref>Albert Rivera ve en Manuel Valls el mejor candidato de Ciudadanos a la Alcaldía de Barcelona, El Mundo, 20 avril 2018.</ref>,<ref>Manuel Valls estudia presentarse a la alcaldía de Barcelona por Ciudadanos, El País, 20 avril 2018.</ref>. Néanmoins, le Parti des socialistes de Catalogne refuse, réitérant son soutien à la candidature de Jaume Collboni<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après plusieurs mois de suspense, Manuel Valls annonce le Modèle:Date- sa candidature aux élections municipales<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il indique alors qu'il va démissionner de ses mandats en France<ref>Modèle:Article.</ref>. En démissionnant de son mandat de député, il quitte la présidence de la mission d'information parlementaire relative à la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, deux mois avant ce référendum<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il présente sa démission, qui devient effective le lendemain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait face à plusieurs critiques : l'ancien président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, estime notamment que Valls ne Modèle:Citation la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il annonce avoir obtenu un passeport espagnol<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon la presse espagnole, il a réclamé et obtenu d'un groupe d'hommes d'affaires finançant sa campagne un salaire mensuel net de 20 000 euros<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, il enregistre son parti politique, Barcelona pel Canvi (BCN Canvi)<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, sa liste (Barcelona pel Canvi-Ciutadans) arrive en quatrième position avec 13,2 % des voix et obtient six sièges sur 41<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} https://resultados.eleccioneslocaleseuropeas19.es/#/es/mun/resultados/provincias/barcelona/barcelona</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Manuel Valls est élu conseiller municipal de Barcelone et annonce vouloir poursuivre sa carrière politique dans la ville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans la foulée, il propose le soutien de sa liste à la maire sortante, Ada Colau, soutenue également par le parti de gauche radicale Podemos<ref name="lindependant202211">Modèle:Lien web</ref>, pour éviter que le parti indépendantiste de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) ne prenne la tête de la mairie avec son candidat Ernest Maragall<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, grâce à son soutien et à celui de deux des élus de sa liste, Ada Colau est reconduite pour un second mandat. Deux jours plus tard, Ciudadanos annonce sa rupture avec Manuel Valls (qui reproche à ces derniers leur alliance avec l'extrême droite de Vox) et ses deux alliés indépendants (Celestino Corbacho et Eva Parera) élus sur la liste de Barcelona pel Canvi-Ciutadans, après leur vote pour Ada Colau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après le ralliement de l'un des deux indépendants, Valls ne garde le soutien que d'un seul conseiller<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le tribunal des comptes espagnol, dans un rapport de mars 2021, relève une Modèle:Citation liée à Modèle:Unité de dépenses non déclarées lors de la campagne municipale de Manuel Valls, et en conséquence à un dépassement de 71 % du plafond légal des dépenses<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son parti écope en novembre 2022 d'une amende de 277 000 euros pour le financement illicite de la campagne (dépassement de 71 % du plafond autorisé et non déclaration de près de Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il ne fait pas appel de sa sanction qui est la plus forte infligée à un parti engagé dans ces élections municipales<ref name="lindependant202211" />.
Il démissionne de son mandat de conseiller municipal de Barcelone le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Retour progressif dans le débat public français
Malgré son investissement dans la vie politique barcelonaise, Manuel Valls est régulièrement invité et interrogé dans les médias français, en particulier sur les questions de sécurité et d'islamisme : il est, selon Arrêt sur images, Modèle:Citation<ref name="ASI0321"/>. Avec la publication de Pas une seule goutte de sang français (Grasset, 2021), il annonce vouloir peser dans le débat public à l'approche de l'élection présidentielle<ref name="ASI0321">Modèle:Lien web.</ref>. Pour la linguiste Paola Pietrandrea, spécialiste de l'analyse du discours politique et professeure à l'université de Lille, son recours constant, lors de ses interventions, au champ lexical de la guerre témoigne de sa volonté de se faire Modèle:Citation<ref name="ASI0321"/>.
Au second tour des élections régionales de 2021 en Île-de-France, il appelle à voter pour les listes de droite de la présidente sortante, Valérie Pécresse, face à celles de gauche, qui comprennent La France insoumise, parti que l’ancien Premier ministre critique pour son rapport à « l'islamisme, la laïcité, la lutte contre l'antisémitisme, le soutien aux policiers »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il devient chroniqueur de RMC et BFMTV à la rentrée 2021<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ralliement à Emmanuel Macron
Comme en 2017, il annonce son soutien Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le parti présidentiel LREM rembourse l’ensemble des dettes du micro-parti de Manuel Valls, « À gauche, besoin d’optimisme », fondé lors de sa candidature à la primaire du PS en 2017<ref>Modèle:Lien web</ref> tandis que Manuel Valls souhaiterait, selon RMC, se présenter aux législatives sous l'étiquette LREM pour retrouver le Palais Bourbon qu'il a quitté trois ans auparavant<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de la débâcle historique du Parti socialiste avec un score inférieur à 2 % pour Anne Hidalgo au premier tour du scrutin présidentiel, il qualifie de « déshonneur » l'alliance de son ancien parti avec La France insoumise au sein de la NUPES pour les législatives<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Après la réélection d'Emmanuel Macron, il est investi par LREM dans la cinquième circonscription des Français de l'étranger pour les élections législatives de 2022. Le député LREM sortant Stéphane Vojetta, élu comme suppléant de Samantha Cazebonne en 2017, dénonce un « parachutage » et choisit de maintenir sa candidature<ref>Modèle:Article</ref>. Manuel Valls est finalement éliminé au premier tour<ref name=":0">Modèle:Article</ref>, recueillant 15,8 % des suffrages exprimés, derrière Stéphane Vojetta (25,4 %) et le candidat NUPES Renaud Le Berre (27,2 %)<ref>Modèle:Lien web</ref>, contre lequel il appelle à faire barrage au second tour<ref name=":0" />.
Il supprime son compte Twitter officiel dans la foulée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Une enquête de la police française révèle en janvier 2023 que sa campagne pour la primaire présidentielle de 2017 aurait notamment été financée par une société pétrolière congolaise, Orion Oil, à hauteur de deux millions d'euros<ref>Modèle:Article</ref>.
En avril 2023, il participe avec Jordan Bardella, Thaïs d’Escufon, Marsault, Christine Kelly et des proches d’Éric Zemmour au « Grand débat des valeurs » de l'hebdomadaire d'extrême droite Valeurs actuelles; il partage avec François-Xavier Bellamy son inquiétude d'un effondrement civilisationnel et vilipende « le wokisme »<ref>Modèle:Article</ref>.
Orientations politiques
En 2013, Manuel Valls appelle à Modèle:Citation du gouvernement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir de 2015, il qualifie son action et son positionnement de Modèle:Citation<ref name="Social-réformiste">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou de « réformiste »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le chercheur Fabien Escalona caractérise son positionnement comme Modèle:Citation en 2014, puis comme néoconservateur ou Modèle:Citation, en 2016<ref name="Escalona2016"/>. Son confrère Thibaut Rioufreyt le présente comme un social-libéral de type conservateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pour le chercheur Laurent Bouvet, il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Positions au sein du Parti socialiste
En 2005, pour le référendum sur la Constitution européenne, il défend le « non ». Mais peu avant le référendum interne au PS du Modèle:Date-, où le « oui » l’emporte avec plus de 59 % des voix, il participe, « par discipline », à la campagne du PS pour le « oui »<ref name="Express">« Les habits neufs de Manuel Valls », L'Express, Modèle:Date-.</ref>. Il déclare à cette occasion « j’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il vote avec d’autres élus de gauche « pour » la réforme du titre XV de la constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne lors du Congrès du Parlement français le Modèle:Date-<ref>Congrès du Parlement : séance du lundi Modèle:Date- sur le site assemblee-nationale.fr.</ref>.
Lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, il est l’un des trois députés socialistes à ne pas voter contre la prolongation de l’état d’urgence<ref name="Soudais">Michel Soudais, « Le changement de l’intérieur », Politis, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.
Il est également l’un des seuls socialistes à exiger l’extradition de l'écrivain Cesare Battisti<ref name="Soudais"/>.
Le Modèle:Date-, faisant suite aux contestations des résultats du Congrès de Reims du PS où il soutient Ségolène Royal, il réclame l’arbitrage des tribunaux sur les suspicions de fraude électorale dans les fédérations du Nord et de la Seine-Maritime favorables à Martine Aubry<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Toutefois, revenant le Modèle:Date- sur cette affaire, à la suite de la parution d’Hold up, arnaques et trahisons, une enquête de deux journalistes, il considère qu’« il faut tourner la page »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, la première secrétaire du Parti Martine Aubry fait publier une lettre ouverte<ref>Modèle:Lien web</ref> à Manuel Valls dans les colonnes du journal Le Parisien dans laquelle elle lui écrit : « Si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois en tirer pleinement les conséquences et quitter le Parti socialiste<ref>« Le PS tire à boulets rouges contre Manuel Valls », Le Nouvel Observateur, Modèle:Date-. Le lieutenant de Martine Aubry, Claude Bartolone, déclare alors que la patronne du PS a dit « tout haut ce que pensent de nombreux militants ».</ref> ». Il lui répond le Modèle:Date-<ref>« Valls à Aubry : « Ta conception du parti est très datée » », Nouvelobs.com, Modèle:Date-.</ref> qu’il ne compte pas partir du Parti et précise qu’il a « toujours respecté, quoi qu’[il ait] pu [lui] en coûter », le choix des militants et les règles de vote de son groupe parlementaire dont il est aussi l’un des animateurs<ref>« Manuel Valls réaffirme sa volonté de rester au PS », Le Nouvel Observateur, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Jean-Pierre Thiollet,« PS : Valls Aubry, le duo de trop », France Soir, Modèle:Date-.</ref>.
Plusieurs personnalités du PS comme Gérard Collomb, Jean-Noël Guérini et Jean-Pierre Mignard soutiennent Manuel Valls face à Martine Aubry, en publiant une tribune dans le journal Le Monde<ref>« Plusieurs personnalités du PS soutiennent Manuel Valls face à Martine Aubry », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.
Le Modèle:Date-, Manuel Valls déclare vouloir « déverrouiller les 35 heures », créant une nouvelle fois le trouble au sein du Parti socialiste<ref>Hélène Favier, « Valls veut « déverrouiller les 35 heures » », Europe 1, Modèle:Date-.</ref>.
Classé à l’Modèle:Citation du Parti socialiste<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, il s’inscrit dans la culture et la démarche de la social-démocratie allemande et scandinave. Lui-même s’est, par le passé, défini comme Modèle:Citation ou Modèle:Citation, voire « s’inscrivant dans la lignée de Pierre Mendès France, Michel Rocard et Lionel Jospin » (primaires socialistes de 2011).
Il prône un discours politique « économiquement réaliste » et dénué de « démagogie ». Il se distingue notamment de nombre de ses camarades du PS sur la responsabilité individuelle<ref>Manuel Valls et Françoise Fressoz, « Manuel Valls : il faut rompre « avec la magie du verbe » », Le Monde, Modèle:Date-.</ref> (« Le nouvel espoir que doit porter la gauche, c’est celui de l’auto-réalisation individuelle : permettre à chacun de devenir ce qu’il est<ref>« Retraites : Valls appelle à un « pacte national » », nouvelobs.com, Modèle:Date-.</ref> ») ou le Modèle:Citation. S’estimant « réformiste plutôt que révolutionnaire », il souhaite « concilier la gauche avec la pensée libérale »<ref>« Manuel Valls se verrait bien candidat en 2012 » Modèle:Lien archive, Libération, Modèle:Date-.</ref>.
En ce sens, il rejette le socialisme, le considérant comme un projet politique dépassé : Modèle:Citation blocLe Modèle:Date-, alors qu'il est candidat à la primaire de la gauche, il se déclare prêt à supprimer l'article 49 alinéa 3 de la Constitution auquel il a lui-même eu recours six fois <ref>Aurélien Soucheyre, « Manuel Valls utilisera t-il le 49-3 pour supprimer le 49-3 », L'Humanité, Modèle:Date-.</ref> en tant que premier ministre.
Politique économique et intégration européenne
Lors de la campagne référendaire de 2005, Manuel Valls plaide initialement pour Modèle:Citation<ref name="Monde010914">Modèle:Lien web.</ref> s'engageant pour le rejet du Traité constitutionnel européen dans le cadre du référendum interne du PS (remporté par le « oui ») avant de s'engager pour l'acceptation du traité dans le référendum<ref>Modèle:Lien web.</ref>, finalement rejeté par les Français<ref name="Monde010914"/>.
Ne cachant pas son admiration pour la personnalité du Premier ministre britannique Tony Blair, il plaide à partir de 2007 pour Modèle:Citation<ref name="Monde010914"/>. Depuis, il est couramment présenté comme social-libéral, terme qu’il n’a jamais assumé<ref name="Monde010914"/>,<ref name="PacteTortellinis">Modèle:Lien web.</ref>, lui préférant ceux de Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref name="Social-réformiste"/>. Durant la primaire citoyenne de 2011, il développe un programme économique donnant la priorité à la baisse des déficits au-dessous de 3 % dès 2013 et à celle de la dette publique, prônant d’inscrire dans la Constitution la règle d’or budgétaire, rejetée par son parti. Pour rétablir l’équilibre, il préconise ainsi la hausse des impôts, la remise en cause des 35 heures, et la modération des salaires. Il souhaite également l’instauration de la « TVA sociale », ou Modèle:Citation<ref>Émilie Lévêque et Michel Veron, « Primaire PS : ce qui différencie les candidats », L'Express.fr, 07 octobre 2011.</ref>, visant essentiellement à augmenter la TVA sur nombre de produits de consommation dits de « non première nécessité » en échange d’un allègement des cotisations sociales portant sur les salaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il propose également un « Small Business Act » pour les PME<ref name="comparatifprimaires">« Primaire PS : comparez les propositions des candidats », Le Monde.fr, 4 octobre 2011.</ref>.
Il plaide également pour l’allongement de la durée de cotisations pour fixer l’âge du départ à la retraite et Modèle:Citation En 2010, il s’est déclaré favorable au contrôle de la Commission européenne sur les budgets nationaux, jugeant cela « incontestablement » nécessaire<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Fin 2014, dans un entretien à L’Obs<ref name="Magnaudeix-V">Modèle:Lien web.</ref> puis devant la fondation Jean-Jaurès, Manuel Valls met en cause les limites de la redistribution des richesses et prône le concept de Modèle:Citation théorisé par Jacob Hacker, spécialiste de l’État-providence et directeur de l’institut des études sociales et politiques à l’université américaine Yale. Si cette idée est alors en vogue dans les cercles sociaux-démocrates européens, Manuel Valls est le premier à la défendre en France. Il appelle ainsi à Modèle:Citation, et propose plusieurs mesures en ce sens : un « investissement massif dans l’éducation », une « formation professionnelle tout au long de la vie », avec notamment la création d’un « compte social universel qui rassemblerait, pour chaque individu, l’ensemble des droits portables destinés à sécuriser son parcours professionnel », ou encore l’accès au logement<ref name="Magnaudeix-V"/>.
Dans la lutte prioritaire contre le chômage, Manuel Valls se prononce en faveur d’une politique de création d’emplois. Par exemple, lors de son discours du Modèle:Date-, à Londres, il indique « Ce qui compte, c’est le résultat, ce qui compte c’est l’efficacité, la croissance, la création d’emplois »<ref>Discours de Manuel Valls à Londres, texte sur le site du gouvernement français.</ref>.
Il conduit l’action enjointe au gouvernement, en ce domaine : Modèle:Citation. Au bilan de l’année 2014, l’Insee annonce la destruction, en France, de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il prône l'instauration d'un Modèle:Citation en formant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Monde relève que Manuel Valls Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Questions internationales
Question israélo-palestinienne
En 2003, il cosigne une tribune avec Jean-Luc Mélenchon et Vincent Peillon contre Tariq Ramadan. Les cosignataires reprochent à Tariq Ramadan d’accuser les intellectuels français juifs d’obéir à un nationalisme pro-israélien. Dans la même tribune, les trois hommes formulent le souhait que le Parti socialiste Modèle:Citation. Ils rappellent également qu’ils se sont Modèle:Citation et affirment leur engagement Modèle:Citation<ref name="Tribune">Modèle:Lien web</ref>.
Ses mandats de maire d’Évry et de président de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne sont marqués par un engagement appuyé en faveur de la cause palestinienne jusqu’en 2010. À l’occasion du jumelage de sa ville avec le camp de Khan Younès en 2002, il reçoit Leïla Shahid, alors déléguée de la Palestine en France. En novembre de la même année, il dénonce « la colonisation qui viole le droit international ». Par ailleurs, les « Six heures pour la Palestine » se tiennent chaque année à Évry<ref name="Politis"/>. En 2004, il est l’un des premiers signataires d’un texte qui suscite la polémique au sein du PS, et dont il dit lui-même qu’il porte « un regard sévère sur le gouvernement Sharon »<ref name="Rue89">Modèle:Lien web</ref>. Durant la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]], il est vice-président du groupe d’études à vocation internationale sur les territoires autonomes palestiniens à l’Assemblée nationale. Il en est membre durant la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature]]<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Fiche de Manuel Valls pour la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature, site de l'Assemblée nationale.</ref>,<ref>Composition du groupe d'études à vocation internationale sur les territoires autonomes palestiniens durant la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature, site de l'Assemblée nationale.</ref>.
En 2010, il se montre finalement réticent à soutenir des manifestations pro-palestiniennes dans sa ville. En avril 2011, il interdit un débat soutenu par le collectif Palestine-Évry Essonne qui devait se tenir après la projection du documentaire Gaza-strophe, Palestine à Ris-Orangis. Il explique que ledit collectif aurait des thèses « assez radicales » et estime que les conditions (l’assassinat récent d’une famille israélienne à Gaza) ne se prêtent pas à un tel débat. Il supprime également la subvention que la Ville d’Évry versait à Évry Palestine et cherche à jumeler sa commune à une ville israélienne<ref name="Politis"/>,<ref>« Le débat sur la Palestine interdit », Le Parisien, 19 mars 2011.</ref>. Le Modèle:Date-, interrogé sur I-Télé et Europe 1, il exprime son opposition à la demande de reconnaissance de la Palestine à l’ONU : s’il se dit favorable à la création d’un État palestinien, il juge que les conditions ne sont pas réunies et dénonce, dans les mêmes termes que ceux du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, un acte « unilatéral »<ref name="Politis">Denis Sieffert, « Palestine : la conversion », Politis, Modèle:N°, 22 novembre 2012.</ref>,<ref>« Manuel Valls : « les conditions pour un État palestinien pas réunies (E1) », Europe 1, 25 septembre 2011.</ref>. Si plusieurs observateurs au PS expliquent ce changement par ses ambitions politiques nationales naissantes Modèle:Incise, l’intéressé dément tout revirement<ref name="Monde210516">Modèle:Lien web.</ref>.
En juillet 2014, dans le contexte de l’opération Bordure protectrice, il condamne des débordements autour de certaines synagogues et déclare que la France Modèle:Citation<ref>« Valls ne laissera pas « le conflit israélo-palestinien s'importer en France » », Le Monde, 13 juillet 2014.</ref>. Il ajoute que la position adoptée par la France à cette occasion Modèle:Citation<ref>Manuel Valls : « Une minorité de forces radicales profitent de la situation », Le Parisien, 22 juillet 2014.</ref>. Il déclare par ailleurs qu’Europe Écologie Les Verts et l’extrême-gauche, qui participent aux manifestations soutenant la bande de Gaza, Modèle:Citation<ref name="Figaro">Manifestations autorisées pour Gaza : les élus qui défilent font « une erreur », Le Figaro, 24 juillet 2014.</ref>.
Par ailleurs, il s’oppose au boycott d'Israël, défendu par les militants pro-palestiniens, qu’il qualifie « d’arme indigne » et « d’aberration »<ref name="Bonnefous"/>. Il estime plus globalement que Modèle:Citation<ref name="Le Bars">Stéphanie Le Bars, « L’UOIF dans le collimateur de Manuel Valls au dîner du Crif de Marseille », blog « Digne de foi » de Stéphanie Le Bars, journaliste au Monde, 22 mai 2012.</ref>. Il estime que l’arrêt de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens est un Modèle:Citation<ref name="Monde210516"/>. Lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), en mars 2016, il déclare que l’antisionisme est « tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël »<ref name="Monde210516" />.
Après l’adoption par l’UNESCO, le Modèle:Date-, d’une résolution, votée par la France, protestant contre des travaux entamés par Israël dans la vieille ville de Jérusalem, Manuel Valls déclare le Modèle:Date-, en séance publique à l’Assemblée, que « ce vote n’aurait pas dû avoir lieu ». Denis Sieffert interprète cette déclaration comme un désaveu de François Hollande<ref>Israël-Palestine : Quand Valls désavoue Hollande, Denis Sieffert, Politis, 18 mai 2016.</ref> qui avait réaffirmé quelques jours plus tôt que « rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem<ref>« Résolution de l'Unesco sur Jérusalem : Hollande et Valls prennent leurs distances », Gaël Vaillant, Le JDD, 11 mai 2016.</ref> ».
En 2017, Jean-Luc Mélenchon justifie sa démission d'une mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie présidée par Manuel Valls en l'accusant notamment de Modèle:Citation avec Modèle:Citation<ref name="MélenchonValls"/>.
Il soutient le plan de paix américain de janvier 2020 pour le conflit israélo-palestinien, qu'il présente comme Modèle:Citation ; il appelle alors à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres
Interrogé en Modèle:Date- sur sa participation à une réunion du groupe Bilderberg, il a confirmé avoir été invité à Washington deux ans plus tôt, tout en considérant que ce groupe était encore trop « atlantiste » et devait s’ouvrir au reste du monde. De même, il juge qu’« il faudrait qu’il y ait aussi de grandes organisations de gauche, politiques, sociales », au niveau européen et mondial<ref>Modèle:Article.</ref>.
Alors Premier ministre, il affiche sa proximité avec Matteo Renzi, président du Conseil des ministres italien, tandis que certains observateurs soulignent leurs ressemblances et la convergence de leurs politiques<ref name="PacteTortellinis"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, il se dit opposé à la levée des sanctions contre la Russie<ref name="EmissionPolitique">Modèle:Lien web.</ref>. Il propose de Modèle:Citation dans l’élargissement européen, soutenant que Modèle:Citation, tout en plaidant pour le développement de partenariats avec Ankara<ref name="EmissionPolitique"/>.
À l'occasion des élections au Parlement de Catalogne de 2017, opposé à l'indépendance de la Catalogne, il soutient la liste de Ciudadanos conduite par Inés Arrimadas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sujets de société
Immigration et mixité sociale
Dans Pour en finir avec le vieux socialisme… et être enfin de gauche, il se déclare favorable aux « quotas » d’immigration<ref>Michel Urvoy, « Valls, le social-réaliste qui secoue le PS », Ouest-France, 6 mai 2008.</ref>. Ses déclarations concernant les Roms dans un entretien publié dans Le Figaro le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> ont suscité les critiques d’une partie de la gauche, notamment de la ministre du Logement, Cécile Duflot ; Manuel Valls avait en effet déclaré que les Roms « ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation », et que « les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie »<ref>Manuel Valls et les Roms : l’impossible procès, Le Monde, 8 octobre 2015.</ref>.
En Modèle:Date-, se promenant à Évry et oubliant visiblement qu’il était équipé d’un micro-cravate, il déclare : Modèle:Citation Plus tard, il se justifiera de la sorte : Modèle:Citation.
Il reprend le terme d’« apartheid » en Modèle:Date-, à propos du manque de mixité sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare que le terme est juste « parce que c’est ainsi que le ressentent les habitants des quartiers »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le terme est relayé par une grande partie de la presse, lors de la proposition de mesures, au demeurant, jugées légères, en faveur de la mixité sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, Jean-Luc Mélenchon justifie sa démission d'une mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie présidée par Manuel Valls en rappelant ses propos sur les « white » et les « blancos », et en l'accusant de Modèle:Citation<ref name="MélenchonValls"/>.
Corrida
Arguant de ses racines catalanes, Manuel Valls a souvent confié son attachement à la tauromachie et à la corrida, y compris au plus fort des polémiques ayant suivi l'inscription de la corrida à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, lors de l'émission Au tableau !!!, il réaffirme que la corrida fait partie Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Laïcité et religions
Lors de l'affaire de Creil en 1989, il fait partie des membres du cabinet de Michel Rocard à protester contre l'avis du Conseil d’État autorisant trois collégiennes musulmanes à porter leur foulard dans l’enceinte de l’établissement<ref name="Bretton"/>.
En 2003, il estime dans une tribune qu’il faut Modèle:Citation<ref>« Valls (PS) pour un financement public des mosquées. », Libération, Modèle:Date-.</ref>. Dans La Laïcité en face (2005), il réclame une refonte de la loi de 1905 affirmant que « personne ne veut y toucher, mais elle est contournée en permanence ; chacun cherche un subterfuge pour arriver à ses fins. […] Notre pays ne peut donc échapper à la révision même si ce n’est pas une révision avec un grand R. La loi a d’ailleurs été plusieurs fois modifiée depuis son adoption. La République pourrait s’offrir ainsi un moment symbolique pour donner un souffle nouveau à la laïcité. Il faut une révision publique de l’application de la laïcité qui passe par un débat parlementaire. Voilà un beau moyen de remettre l’idéal laïc au cœur de la société française et d’en faire une valeur partagée »<ref>Bernadette Sauvaget, « La loi de 1905, en toute modestie », Réforme, Modèle:N°, Modèle:Date-.</ref>.
En Modèle:Date-, lors de la cérémonie du Nouvel an juif à la synagogue de la Victoire, il déclare : « Chaque religion a ses rites et ses traditions ; la liberté de croyance, c’est la liberté de porter la kippa, de manger casher, de réaliser la circoncision. »<ref name=Roch>Modèle:Lien web.</ref>. Le grand-rabbin de Paris, Michel Gugenheim, a salué le « sans fautes » du ministre<ref name=Roch/>.
Ses relations se sont tendues avec la communauté catholique, en particulier la frange la plus à droite, du fait de son appréciation des manifestations contre le mariage pour tous, des batailles de chiffres sur le nombre de manifestants et de ses retards à condamner les divers incidents survenus dans des églises en tant que ministre de l’Intérieur. Quant à ses relations avec la communauté musulmane, elles sont mauvaises, malgré sa reconnaissance tardive des actes anti-musulmans, pour plusieurs raisons : son soutien inconditionnel à la directrice de la crèche Baby Loup en conflit avec l’une de ses employées voilées ; son soutien à la loi interdisant le voile intégral dans l’espace public ; son opposition à laisser des femmes voilées accompagner des sorties scolaires ; son appréciation générale du voile islamique Modèle:Incise ; son jugement favorable à l’égard des propositions du Haut Conseil à l’intégration, parmi lesquelles l’interdiction du voile islamique à l’université ; et son désintérêt pour les instances représentatives officielles de l’islam<ref>Stéphanie Le Bars, « Manuel Valls, partisan d'une « laïcité exigeante », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.
En Modèle:Date-, il reprend à son compte l’expression d’Modèle:Citation utilisée par son secrétaire d’État Jean-Marie Le Guen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après l’[[attentat du 14 juillet 2016 à Nice|attentat du Modèle:Date- à Nice]], il déclare qu’il Modèle:Citation, envisageant d’interdire le financement des mosquées par l’étranger Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En août, il soutient les maires ayant pris des arrêtés d'interdiction du port du burkini<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon lui, Modèle:Citation Après la décision du Conseil d'État invalidant certains arrêtés, Manuel Valls écrit qu'elle Modèle:Citation estimant que Modèle:Citation.
Dans le cadre de la polémique sur l'affaire Tariq Ramadan qui met aux prises la rédaction de Charlie Hebdo et le fondateur de Mediapart, Manuel Valls s'en prend violemment à Edwy Plenel (Modèle:Citation)<ref name="gorge">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Débat animé par François Bonnet, Modèle:Lien web, durée Modèle:Heure.</ref>. Pour Plenel, la Une de Charlie Modèle:Citation. Alors qu'en Modèle:Date- Emmanuel Macron s'en prenait à ceux qui prônaient une Modèle:Citation, Manuel Valls lui répond : Modèle:Citation .
Le Modèle:Date-, il appelle à l'interdiction du salafisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lutte contre l'antisémitisme et relations avec la communauté juive
Manuel Valls entretient de bons rapports avec la communauté juive de France et dénonce régulièrement « un antisionisme de façade », prétexte à « un nouvel antisémitisme, souvent virulent, installé au cœur même de nos quartiers », qu’il estime avoir été Modèle:Citation à évoquer. Cet engagement s’est notamment traduit dans son bras de fer avec Dieudonné fin 2013-début 2014<ref name="Bonnefous">Bastien Bonnefous et Stéphanie Le Bars, « Manuel Valls à l'offensive : une affaire de convictions personnelles et d'image », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>,<ref name="Figaro"/>.
En 2003, il cosigne une tribune avec Jean-Luc Mélenchon et Vincent Peillon dans laquelle les trois hommes récusent la participation de Tariq Ramadan au Forum social européen après que ce dernier a accusé les intellectuels juifs français d’obéir à des logiques communautaire ou nationaliste pro-israélienne. Ils estiment alors que l’intellectuel suisse Modèle:Citation<ref name="Tribune"/>.
Le Modèle:Date-, il intervient sur la radio Judaïca de Strasbourg et se voit reprocher la position de la gauche dans ses rapports aux Juifs, à la lutte contre l’antisémitisme, à l’islam et à Israël, ce à quoi il répond : « Je ne parle que pour moi : la lutte contre l’antisémitisme, je dis ça pour des raisons politiques, historiques, ma famille est profondément liée à Vladimir Jankélévitch qui a écrit le plus beau livre qu’on puisse écrire sur l’imprescriptible et la Shoah ; par ma femme (Anne Gravoin), je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël, quand même<ref name="Rue89"/>… ».
D’après Jacques Hennen, coauteur avec Gilles Verdez d’une biographie consacrée à Manuel Valls, ce dernier Modèle:Citation dans le conflit israélo-palestinien. Le journaliste affirme également que rien ne permet d’étayer la thèse soutenue par Emmanuel Ratier, journaliste d’extrême droite, dans une autre biographie de l’intéressé parue en 2014, selon laquelle Manuel Valls aurait changé d’avis sur le sujet à cause de sa deuxième épouse, Anne Gravoin, de confession juive<ref name="Sénécat">Adrien Sénécat, « « Le vrai visage de Manuel Valls », nouveau livre de chevet de la fachosphère », L'Express, Modèle:Date-.</ref>. Emmanuel Ratier précise lui-même n’avoir Modèle:Citation<ref name="VieilleRengaine">Modèle:Lien web.</ref>. Cette thèse, reprise par Roland Dumas lors d’un entretien face à Jean-Jacques Bourdin en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est en vogue au sein de l’extrême droite depuis 2011, et relayée en particulier dans la mouvance constituée par Dieudonné et Alain Soral, ainsi que par l’hebdomadaire Rivarol. Nicolas Lebourg, Valérie Igounet et Jean-Yves Camus, spécialistes de l’extrême droite, y voient un raisonnement typique de la théorie du complot juif, dans la lignée des thèses antisémites d’Édouard Drumont<ref name="VieilleRengaine" />.
Début avril 2012, alors que le ministre de l’Intérieur Claude Guéant interdit à certains prédicateurs islamistes étrangers de se rendre au rassemblement annuel de l’UOIF en raison de leurs propos « appelant à la haine », Manuel Valls est l’un des rares élus, avec le Front national, à s’inquiéter de leur venue en France. Il affirme notamment que, pour Youssef al-Qaradâwî, Modèle:Citation. En mai 2012, une fois devenu ministre de l’Intérieur, il indique qu’il refuserait la présence en France de Modèle:Citation, et estime qu’il « était temps » pour « les organisations qui les invitent » de « changer d’attitude » et de « respecter les lois de la République »<ref name="Le Bars"/>.
En Modèle:Date-, invité comme ministre de l’Intérieur et des Cultes à la cérémonie du Nouvel an juif à la synagogue de la Victoire, il déclare : « Chaque religion a ses rites et ses traditions ; la liberté de croyance, c’est la liberté de porter la kippa, de manger casher, de réaliser la circoncision. »<ref name="Roch" />. Le grand-rabbin de Paris, Michel Gugenheim a salué le « sans fautes » du ministre tandis que le grand-rabbin de France, Gilles Bernheim déclarait : « La confiance débute. Espérons qu’elle soit pérenne »<ref name=Roch/>.
Après les attaques de synagogues à Paris durant l’été 2014, il déclare le Modèle:Date- à la synagogue de la Victoire que « sans les Juifs, la France ne serait pas la France »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette déclaration et celles faites après la prise d’otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes ainsi que celles faites contre le mouvement BDS<ref>Modèle:Lien web.</ref> lui valent une certaine sympathie dans la communauté juive<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, il déclare lors du dîner annuel du CRIF que l’antisionisme est Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses propos sont soutenus par Roger Cukierman, président du CRIF, pour qui Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le journaliste Maurice Szafran, le Premier ministre, tout en étant conscient que Modèle:Citation, dénonce un Modèle:Citation qui touche Modèle:Citation, ce que se refuserait à faire Modèle:Citation par électoralisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’historien Jean-Christophe Attias estime que la déclaration de Manuel Valls est Modèle:Citation : s’il reconnaît que Modèle:Citation, il déplore que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération, met en cause une Modèle:Citation de la part de Manuel Valls à travers Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin Modèle:Date-, interrogé par Christine Angot dans Libération, il réaffirme Modèle:Citation<ref>Manuel Valls par Christine Angot : je ne suis pas romantique, Libération, Modèle:Date-.</ref>
Gestation pour autrui
Le Modèle:Date-, Manuel Valls se dit opposé à la gestation pour autrui (GPA) dans le journal La Croix<ref>Modèle:Lien web.</ref>, alors qu’il déclarait en 2011 au magazine Têtu : « La GPA, si elle est maîtrisée, est acceptable »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cannabis
Le Modèle:Date-, Manuel Valls se déclare « en désaccord total » avec la proposition de dépénalisation ou de légalisation encadrée du cannabis faite par Daniel Vaillant<ref>« Cannabis : Valls en « désaccord total » avec la proposition de Vaillant », nouvelobs.com, Modèle:Date-.</ref>.
Symboles nationaux
Le Modèle:Date-, il vote en faveur de l’amendement instituant le délit d’« outrage au drapeau tricolore et à l’hymne national ». Il s’en explique ainsi : « L’intention est bonne. L’objet difficilement contestable. Il s’agissait de faire passer un message fort, et aussi de montrer qu’au PS on ne laisse pas ce terrain-là à la droite… »<ref>« Le délit d'outrage à « La Marseillaise » laisse la gauche sans voix », Le monde, Modèle:Date-.</ref>.
Statistiques ethniques
Manuel Valls a plusieurs fois défendu la légalisation des statistiques ethniques. En décembre 2009, en tant que député d’opposition, il soutient cette idée à l’issue d’un colloque sur la diversité et annonce qu’il présentera Modèle:Citation, promesse qu’il ne met pas à exécution. En décembre 2012, il se déclare de nouveau ouvert aux statistiques ethniques en tant que ministre de l’Intérieur, ajoutant qu’elles devraient être mises en place Modèle:Citation fixées par le Conseil constitutionnel. En Modèle:Date-, en tant que Premier ministre, il exprime le souhait Modèle:Citation, en l’occurrence contre celles faites aux femmes, en précisant que la lutte contre celles-ci a progressé grâce à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Institutions
Cumul des mandats
En 2013, il dépose un amendement gouvernemental visant à supprimer celui adopté par les députés en commission des lois et qui prévoyait que les députés et sénateurs ne puissent exercer plus de trois mandats successifs<ref name="LimitationMandats">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, il se dit favorable Modèle:Citation<ref name="LimitationMandats"/>.
Monarchie espagnole
Après qu'Ada Colau, maire de Barcelone, a soutenu en Modèle:Date- une tentative d'abolition de la monarchie espagnole, Manuel Valls déclare dans un tweet : Modèle:Citation En 2019, il participe à une manifestation organisée par le Parti populaire et Ciudadanos en faveur de l'unité du royaume d'Espagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Énergie
En 2011, dans son ouvrage L'Énergie du changement, l'abécédaire optimiste (Le Cherche-Midi) qui détaille ses propositions pour la primaire socialiste, Manuel Valls se dit favorable à un Modèle:Citation sur le nucléaire, précisant qu'il devrait Modèle:Citation au début du quinquennat. Il précise que Modèle:Citation, il compte Modèle:Citation. Il propose alors comme objectif Modèle:Citation de Modèle:Citation, de fermer les réacteurs Modèle:Citation, de Modèle:Citation et de Modèle:Citation. Il change d'orientation une fois au gouvernement : en Modèle:Date-, il confirme les propos d'Arnaud Montebourg selon lesquels Modèle:Citation et appelle à Modèle:Citation<ref name="SortieNucléaire">Modèle:Lien web.</ref>. Dans son programme pour la primaire citoyenne de 2017, il propose de Modèle:Citation en fermant ou en prolongeant la vie des centrales Modèle:Citation<ref name="Prog-Valls"/>.
Vie privée
En 1986, Manuel Valls fait la connaissance de Nathalie Soulié, institutrice avec qui il se marie l’année suivante. Quatre enfants naissent de cette union<ref name="PM">Éric Hacquemand et Pauline Lallemand, « Manuel Valls, la Reconquista », Paris Match, semaine du 30 août au Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.
Divorcé depuis, il se remarie en 2010 avec la violoniste Anne Gravoin<ref>« La table de chevet de… Manuel Valls », Les Échos, Modèle:N°, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>,<ref>« Manuel Valls ouvre les fenêtres de la musique », Radio classique, Modèle:Date-.</ref>, son témoin étant Ibrahima Diawadoh N'Jim<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Anne Gravoin est entrée en 2012 dans l’équipe des musiciens de l’émission Chabada présentée par Daniela Lumbroso, dont le mari, Éric Ghebali est un proche de Manuel Valls<ref>Politique et Médias : « Daniela Lumbroso une nouvelle fois épinglée », Puremedias, Modèle:Date-.</ref>.
Le Modèle:Date-, il annonce sa séparation d'avec Anne Gravoin<ref>Modèle:Article.</ref>. Peu après, il annonce avoir pour compagne Olivia Grégoire, députée LREM<ref>http://www.vsd.fr/les-indiscrets/couple-qui-est-olivia-gregoire-la-nouvelle-compagne-de-manuel-valls-25224</ref>. Durant l'été 2018, il rencontre l'Espagnole Susana Gallardo Torrededia, riche héritière de l'industrie pharmaceutiqueModèle:Note, avec laquelle il est désormais en couple<ref>Jean-Dominique Merchet, « Manuel Valls de plus en plus espagnol... pour l’amour et la politique », lopinion.fr, Modèle:Date-.</ref>,<ref name="PM" />. Après avoir officialisé leur relation en Modèle:Date-, Manuel Valls l’épouse le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il se dit agnostique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communication
Dès son mandat de maire d’Évry Modèle:Incise, Manuel Valls accorde une grande importance à la communication politique.
Il cherche par exemple à se montrer très présent dans les médias et à devancer les agendas annoncés. Denis Pingaud estime que Manuel Valls est incontestablement « un bon professionnel de la communication », en ceci qu’il sait parfaitement « organiser, verrouiller et simplifier » celle-ci. Mais il ajoute que « sa façon de communiquer reste assez peu innovante : elle consiste à s’adresser aux Français de façon classique, en allant au 20 heures ou en faisant la une de Paris Match ». Pour Stéphane Rozès, trois mots résument sa méthode : « bonapartisme, volontarisme et présentisme ». « Le bonapartisme, c’est le choix de Manuel Valls de se placer au-dessus du champ de forces politiques, dans un rapport direct aux Français. Le volontarisme, c’est cette centralité qu’il accorde au verbe : pour lui, la communication se confond avec l’action politique, elle n’est pas un élément à part. Quant au présentisme, c’est la volonté qui est la sienne de faire l’actualité du jour et d’imposer son rythme aux médias, ce qui n’est pas sans rappeler Nicolas Sarkozy<ref name="Wieder">Thomas Wieder, « Comment Valls bouscule la communication de Matignon », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. »
Ce rapprochement entre sa méthode de communication et celle du Modèle:23e de la République est courant chez les observateurs de la vie politique, qui relèvent la recherche commune d’une forte visibilité médiatique chez les deux hommes et leur attribution par les sondages d’opinion des mêmes traits de caractère (énergie, dynamisme, volontarisme, autorité). Commentant la présence de Manuel Valls en compagnie de son épouse à la une de Paris Match après sa nomination à Matignon, Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos, affirme : Modèle:Citation Le discours de politique générale de Manuel Valls du Modèle:Date- a notamment présenté plusieurs similitudes avec le discours d’investiture de Nicolas Sarkozy par l’UMP pour l’élection présidentielle de 2007<ref>Sébastien Tronche, « Les similitudes entre le discours de politique générale de Manuel Valls et celui d’investiture de Nicolas Sarkozy en 2007 », Le Lab Europe 1, Modèle:Date-.</ref>.
Selon Envoyé spécial, Manuel Valls a régulièrement commandité des sondages pendant son passage à Matignon pour évaluer ses perspectives politiques et surtout connaître l’image renvoyée par sa personne. Le prix total de ces sondages est inconnu mais la pratique évoque Nicolas Sarkozy, qui avait commandé pour Modèle:Nobr d'euros de sondages sous sa présidence<ref>Modèle:Article.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
Au gouvernement
- 16/05/2012 - 31/03/2014 : ministre de l’Intérieur.
- 31/03/2014 - 06/12/2016 : Premier ministre.
À l’Assemblée nationale
- 18/06/2002 - 21/07/2012 : député, élu dans la [[Première circonscription de l'Essonne|Modèle:1re de l’Essonne]].
- 07/01/2017 - 03/10/2018 : député, élu dans la Modèle:1re de l’Essonne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au niveau local
- 17/03/1986 - 22/03/1992 : conseiller régional d’Île-de-France.
- 11/03/1989 - 18/06/1995 : Modèle:12e au maire d’Argenteuil.
- 18/06/1995 - 31/12/1998 : Modèle:2e au maire d’Argenteuil.
- 23/03/1992 - 15/03/1998 : conseiller régional d’Île-de-France.
- 24/03/1998 - 27/06/2002 : Modèle:1er du conseil régional d'Île-de-France.
- 20/06/2002 - 18/11/2002 : conseiller régional d’Île-de-France.
- 25/03/2001 - 24/05/2012 : maire d’Évry.
- 07/04/2008 - 09/07/2012 : président de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne.
- 24/05/2012 - 03/10/2018 : conseiller municipal d’Évry.
- 09/07/2012 - 03/10/2018 : conseiller communautaire de Grand Paris Sud.
- 15/06/2019 - 30/08/2021 : conseiller municipal de Barcelone.
Au Parti socialiste
- 1993-1994 et 1995-1997 : secrétaire national chargé de la communication.
- 1993-2012 : membre du bureau national et du conseil national.
- 2003-2004 : secrétaire national chargé de la coordination et de l’organisation.
Synthèse des résultats électoraux
Élections législatives
Année | Parti | Circonscription | Modèle:1er | Modèle:2d | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Rang | Voix | % | Issue | ||||
1997 | PS | [[Cinquième circonscription du Val-d'Oise|Modèle:5e du Val d'Oise]] | 6 484 | 17,32 | Modèle:4e | Battu | |||
2002 | rowspan="3" Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | [[Première circonscription de l'Essonne|Modèle:1re de l'Essonne]] | 13 192 | 36,34 | Modèle:1er | 18 177 | 52,97 | Élu | |
2007 | 15 337 | 41,30 | Modèle:1er | 21 523 | 60,12 | Élu | |||
2012 | 16 559 | 48,60 | Modèle:1er | 20 554 | 65,58 | Élu | |||
2017 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | DVG | 7 033 | 25,45 | Modèle:1er | 11 757 | 50,30 | Élu | |
2022 | Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs | | LREM | [[Cinquième circonscription des Français établis hors de France|Modèle:5e des Français établis hors de France]] | 4 024 | 16,17 | Modèle:3e | Battu |
Élections municipales
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
Année | Parti | Commune | Modèle:1er | Sièges obtenus | |||
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Voix | % | Rang | |||||
2019 | Modèle:Infobox Parti politique espagnol/couleurs | | Cs | Barcelone | 99 452 | 13,18 | Modèle:4e | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges |
Distinctions
Décorations
Décorations françaises
En tant que Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant plus de six mois, Manuel Valls est ex officio élevé en 2014 à la dignité de grand-croix dans l'ordre national du Mérite<ref group="alpha">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant création d'un ordre national du Mérite, sur Légifrance.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
De même, en 2016, en tant qu'ancien Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant deux années au moins, Manuel Valls est nommé ex officio au grade de grand officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur<ref group="alpha">Depuis le décret du Modèle:Nobr (Décret no 2008-1202 du Modèle:Date- modifiant le code de la Légion d'honneur et de la médaille militaire, paru au Journal officiel du Modèle:Nobr (texte 1) : Modèle:Citation.</ref>.
Décorations étrangères
De par ses fonctions, Manuel Valls est en 2011 fait commandeur de l'ordre du Ouissam alaouite<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; puis en 2013, il est fait commandeur de l'ordre du Mérite ivoirien<ref>Modèle:Lien web.</ref>, chevalier de l'ordre national du Lion du Sénégal<ref>MANUEL VALLS FAIT CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL DU LION.</ref> et grand-croix de l'ordre du Mérite civil (Espagne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2014, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges au Royaume-Uni<ref>[1].</ref> ; en 2015, grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis en 2016, commandeur de l'ordre national du Mali<ref>[2].</ref> et grand-croix de l'ordre du Mérite (Sénégal)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Prix
En Modèle:Date-, à New York, Manuel Valls reçoit le prix Shofar Voice of Conscience, décerné par l'organisation Elnet (European Leadership Network), dont la section française, présidée par Arie Bensemhoun, œuvre au renforcement des relations bilatérales entre la France et Israël. Le motif de cet honneur est la lutte de Manuel Valls contre le terrorisme et l'antisémitisme<ref>Site d'Elnet France, « Manuel Valls aux États-Unis à l’invitation de FELNET », 15 décembre 2017, en ligne.</ref>.
Dans la fiction
- Dans le téléfilm La Dernière Campagne, sorti en 2013, son rôle est interprété par Pierre Samuel ;
- Dans le roman Soumission de Michel Houellebecq, paru en Modèle:Date-, il reste le Premier ministre de François Hollande jusqu'en 2022 et perd dès le premier tour de l'élection présidentielle. Il s'allie alors à Mohammed Ben Abbes de la Fraternité musulmane, contre Marine Le Pen.
Publications
- La Laïcité en face, entretiens avec Virginie Malabard, éditions Desclée de Brouwer, 2005, Modèle:ISBN
- Les Habits neufs de la gauche, éditions Robert Laffont, 2006
- Pour en finir avec le vieux socialisme… et être enfin de gauche, entretien avec Claude Askolovitch, Robert Laffont, 2008
- La Gauche et le Pouvoir – Modèle:Date- : le débat Jaurès / Clemenceau, avec Gilles Candar, Essais de la Fondation Jean-Jaurès, 2010
- Pouvoir, éditions Stock, 2010. Livre-programme pour l'élection présidentielle de 2012<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Sécurité : la gauche peut tout changer, éditions du Moment, 2011
- L’énergie du changement - Abécédaire optimiste, éditions Eyrolles, 2011, détaille sous forme d’abécédaire son programme de campagne de la primaire citoyenne
- La Laïcité en France, éditions Desclée de Brouwer, 2013
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Barcelona, vuelvo a casa, Espasa, 2018<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
- Pas une goutte de sang français, Grasset, 2021
- Zemmour, l'antirépublicain, L'Observatoire, 2022. Le bandeau porte Face aux dangers de la « contre-histoire », un autre récit est possible. Brûlot contre Éric Zemmour, polémiste et candidat à l'élection présidentielle, avec une critique contre le renoncement de la classe politique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Le courage guidait leurs pas : 12 destins face à l'histoire, Tallandier, 2023. Portraits de personnalités qui l'inspirèrent : Charb, Sébastien Castellion, Georges Clemenceau, Louise Michel, Nadejda et Ossip Mandelstam, André Malraux, Charles de Gaulle, Winston Churchill, Albert Camus, les 343 femmes pour le droit à l'avortement, Willy Brandt, Jean-Marie Tjibaou et Jean Moulin.
Voir aussi
Bibliographie
- Jacques Hennen et Gilles Verdez, Manuel Valls, les secrets d’un destin, éditions du Moment, 2013
- David Revault d’Allonnes et Laurent Borredon, Valls à l’intérieur, éditions Robert Laffont, 2014, Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage