Têtu (magazine)

Têtu est un magazine trimestriel et un site web LGBT+ français créé en 1995 par Didier Lestrade et Pascal Loubet avec le soutien financier de Pierre Bergé.

Il paraît pendant vingt ans (Modèle:Nobr) avant de cesser d'exister en Modèle:Date-. Le magazine est ensuite repris par la start-up française iDyls fin 2015, puis liquidé une deuxième fois en Modèle:Date-. Une seconde reprise, avec une version papier trimestrielle haut de gamme vendue en kiosque et sur abonnement ainsi qu’un nouveau site, a lieu en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Le premier numéro du magazine paraît en Modèle:Date- à l’occasion de la Marche des fiertés parisienne, à l'initiative de Didier Lestrade<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Pascal Loubet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour la première fois, un magazine homosexuel obtient dans ses pages des annonceurs généralistes : couturiers, stylistes, opérateurs de téléphone, fournisseurs d'accès à Internet, parfumeurs, marques d'eau minérale, etc. Deux numéros suivent le premier opus, avant une interruption jusqu'au mois de Modèle:Date-, date à partir de laquelle le magazine sort de manière ininterrompue aux alentours du 20 de chaque mois. Dès la sortie de son premier numéro, Têtu prend le relais du magazine Le Gai Pied, disparu à l'automne 1992 (1979-1992), en devenant très rapidement le magazine référent de la communauté homosexuelle.

À son origine, Têtu s'est défini comme Modèle:Citation, slogan abandonné en 2007. Cependant, son lectorat principalement masculin oriente le magazine vers des couvertures montrant surtout des hommes. Au mois de Modèle:Date-, une nouvelle rubrique consacrée aux femmes apparaît : « Têtue ». Cette rubrique exclusivement lesbienne voit le jour sous la forme d’une section de quatre pages, jusqu’en Modèle:Date-. À cette date, la ligne éditoriale choisie est de faire de Têtu un magazine masculinModèle:Interprétation personnelle. Chaque numéro comprend une rubrique sur le sida nommée « Tétu + » coordonnée par Luc Biecq. Un guide d'information sur le VIH, appelé également « Têtu + », est diffusé tous les deux ans à compter de Modèle:Date- à raison de Modèle:UnitéModèle:Ref nec.

Certaines personnalités choisissent Têtu pour faire leur coming out (le chanteur Emmanuel Moire, l'homme politique Bruno Julliard, le haut-fonctionnaire et ministre Clément Beaune) ou parler pour la première fois en longueur de leur homosexualité ou bisexualité (Franck Riester, Muriel Robin<ref>« Muriel Robin dans Têtu : « Avant, je disais que j’étais bisexuelle, je me suis trompée » , tetu.com, le Modèle:Date-.</ref>), tandis que certains hommes politiques y acceptent les interviews pour montrer leur ouverture d'esprit ou leur solidarité avec la communauté homosexuelle (notamment dans la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits). En Modèle:Date-, Lionel Jospin et Jacques Chirac, candidats à la présidentielle, accordent une interview au magazine : c'est alors la première fois qu’un Premier ministre et un président de la République en exercice répondent aux questions d’un magazine LGBTModèle:Ref nec. Depuis, les principaux candidats aux élections présidentielles de 2007 (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy…) et 2012 (François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, François Bayrou, Eva Joly…) ont répondu aux questions de Têtu.

Au mois de Modèle:Date-, pour la première fois, le magazine choisit de mettre en couverture un père homosexuel tenant son enfant dans les bras<ref>« Un père homosexuel et son bébé en une de Têtu », leparisien.fr, Modèle:Date-.</ref>. Le magazine reste la propriété de Pierre Bergé de 1995 à 2013, date de sa revente à Jean-Jacques Augier.

Le Modèle:Date-, le magazine est placé en redressement judiciaire<ref>« Opération sauvetage pour le magazine gay Têtu », lemonde.fr, Modèle:Date-.</ref>. Les pertes ont atteint 1,1 million d’euros en 2014 et devraient s’élever à Modèle:Unité en 2015<ref>« Têtu placé en redressement judiciaire », 20minutes.fr, Modèle:Date-.</ref>. Le Modèle:Date-, le magazine est placé en liquidation judiciaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'ensemble des actifs incorporels de la société éditrice CPPD sont repris par les propriétaires de la start-up française iDyls, Julien Maquaire et Yannick Le Marre, en Modèle:Date- auprès du tribunal de commerce de Paris. La société iDyls relance la marque Têtu sur internet via le site d'information tetu.com<ref name="lemonde29122015">Modèle:Article.</ref>: le site Internet associé au magazine, disparu fin 2015, est réactivé début 2016. La version papier est relancée dans une nouvelle formule bimestrielle de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref> (ce dernier numéro uniquement en format numérique). Idyls, la société éditrice du nouveau Têtu est placée en liquidation judiciaire en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Renaissance

Le Modèle:Date-, un billet publié sur le site web du magazine annonce que, des investisseurs ayant été trouvés, Modèle:Citation. Romain Burrel, ex-journaliste à Têtu, LCI et aux Inrockuptibles est nommé directeur de la rédaction<ref>Modèle:Article.</ref><ref>Modèle:Article.</ref>. Albin Serviant, Modèle:Citation, président et cofondateur de la French Tech London et ancien proche de François Fillon pour qui il a levé des fonds<ref>Modèle:Lien web</ref>, devient le patron de la SAS Têtu Ventures<ref>Modèle:Article.</ref> . Il finalise une première levée de fonds de Modèle:Unité pour accélérer la diversification en Modèle:Date- avec un collectif d'entrepreneurs dont Hervé Labeille, cofondateur de TÊTU Ventures et Marc-Olivier Fogiel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, le compte Twitter de Têtu annonce le retour d'une version papier du magazine à partir du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Désormais trimestriel, le magazine alterne entre des couvertures avec des anonymes et des personnalités comme Madonna<ref>Modèle:Lien web</ref>, Christiane Taubira<ref>Modèle:Lien web</ref> ou encore le chanteur Mika. En Modèle:Date-, le footballeur et champion du monde Antoine Griezmann pose en couverture du magazine Têtu avec un message Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sous l'impulsion de Romain Burrel, le site d'information TETU.com devient une véritable plateforme d'actualité. Les députés LREM Matthieu Orphelin<ref>Modèle:Lien web</ref> et Raphaël Gérard<ref>Modèle:Lien web</ref> font successivement leur coming out auprès du site de TÊTU. La vidéo fait son apparition sur TETU.com. À l'occasion des élections municipales de 2020, le site TÊTU, en partenariat avec Loopsider, interroge en vidéo tous les candidats à la mairie de Paris sur leurs différentes propositions pour « faire de Paris une ville plus LGBT-friendly »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, un article publié sur le site Internet du magazine annonce le lancement du festival de musique « Paris est Têtu », produit par Decibels Productions<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a lieu le 21 et Modèle:Date- et accueille les artistes Hyphen Hyphen, Jake Shears, Kiddy Smile, Corine, etc. Plus de Modèle:Nombre assistent à la première éditionModèle:Ref nec.

En parallèle, Têtu lance une initiative tournée vers le monde de l'entreprise avec Têtu Connect, un forum media dédié aux sujets d'inclusion et de diversité LGBT en entreprise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Plus de 20 grandes entreprises rejoignent cette initiative, avec des interviews de dirigeants de grands groupes français s'engageant pour la cause<ref>Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, Têtu lance en complément Têtu Campus, le premier forum étudiants dédié à l’entrée dans la vie active des jeunes LGBT<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, Élisabeth Laborde est nommée directrice générale et directrice de la publication du titre<ref>Modèle:Lien web</ref><ref>Modèle:Lien web</ref><ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle annonce son départ du titre en Modèle:Date-<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Le directeur de la rédaction Romain Burrel, et le directeur du marketing Hamid Hassani, continuent à assurer la respectivement la direction de la rédaction et la direction marketing, avec Béatrice Vanniere, éditrice du magazine depuis Modèle:Date-. Albin Serviant, président de TÊTU Ventures et artisan de la relance depuis Modèle:Date-, reprend la direction générale et la direction de la publication qu'il assurait jusqu'en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. A l'été 2021, Romain Burrel quitte la rédaction<ref>Modèle:Lien web</ref>, remplacé par Antoine Patinet. Ce dernier opère des modifications dans la ligne éditoriale du titre, en actant l'ouverture du journal à toute la communauté LGBTQIA+ par, notamment, le changement du logo, inchangé depuis la création du magazine, ainsi qu'une nouvelle formule du trimestriel. Thomas Vampouille prendra sa suite à partir de décembre 2022. Morgan Crochet occupe le poste de rédacteur en chef et la direction générale est confiée à Hamid Hassani<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Ligne éditoriale et finances

Thomas Doustaly a été le rédacteur en chef, puis le directeur de la rédaction de Têtu pendant plus de dix ans. En Modèle:Date-, le magazine subit une crise interne avec le licenciement de plusieurs membres de la rédaction ; la presse s'en est fait écho, dont le site Rue89<ref>Modèle:Lien web.</ref><ref>Modèle:Lien web.</ref> et le journal Le Monde 2<ref>Crise à la rédaction du journal « Têtu », Le Monde (archive payante).</ref>. Finalement, Thomas Doustaly quitte ses fonctions en Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, Pierre Bergé nomme Gilles Wullus rédacteur en chefModèle:Refnec, puis directeur de la rédaction à partir de Modèle:Date-. Journaliste à Libération depuis 1994, il en était le rédacteur en chef Édition quand il a quitté le quotidien en 2007. Dans un contexte de crise de la presse depuis l'automne 2008, il parvient à contenir l'érosion des ventes dans les limites de celle du marché des magazines. En 2011, il inverse la tendance et les ventes progressent de 1,64 %, première année positive depuis 2007<ref>Modèle:Nombre en moyenne par mois en 2011 selon l'OJD OJD Modèle:Lien archive.</ref>.

Une nouvelle formule paraît en Modèle:Date- : le magazine se décompose alors entre un journal principal, axé sur la culture, la mode, le people, les voyages, le lifestyle, la psycho, et un deuxième magazine plus petit, TÊTU News, inséré à l'intérieur centré sur l'actualité LGBT en France et dans le monde et sur les associations LGBT françaisesModèle:Ref nec.

Après le recrutement d'un nouveau directeur artistique en Modèle:Date-, et d'un nouveau directeur délégué, Jean-Marc Gauthier, venu du Lagardère SCA fin Modèle:Date- pour redresser les comptes, le magazine paraît sous une nouvelle formule à partir du Modèle:Date-, entièrement re-designée, enrichie de nouvelle rubriques (sport, cuisine, auto, sexo, Modèle:Nombre, déco), et qui voit l'arrivée de nouveaux chroniqueurs, les écrivains Philippe Besson, par ailleurs animateur de l'émission Paris Dernière, et Abdellah Taïa, prix de Flore 2010. Le format du magazine change et un nouveau cahier central, SO TÊTU remplace l’ancien TÊTU News. SO TÊTU se veut la partie la plus communautaire du magazine, incluant un annuaire des adresses gays et gay-friendly à Paris et en régions, les dossiers sexy et pages associativesModèle:Ref nec.

Plusieurs fois dans l'année, le magazine édite des hors-séries, dont TÊTU Voyage une fois par an, seule publication tourisme dédiée au public homosexuel masculin. Cette nouvelle formule rencontre le succès : le magazine voit ses ventes augmenter de plus de 10 % sur les six premiers numéros selon le journal et selon l'OJDModèle:Ref nec. Du coup, début 2012, le magazine obtient deux nominations (« magazine de l'année », prix de l'innovation) dans le concours organisé chaque année par le Syndicat de la presse magazineModèle:Référence souhaitée.

Néanmoins, en Modèle:Date-, Pierre Bergé met en vente le magazine après une perte de Modèle:Nombre d'euros, pratiquement le double de l'année précédente et cherche un repreneur. Jean-Jacques Augier, homme d'affaires et ancien trésorier de campagne et proche de François Hollande, rachète le titre en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un plan social est alors annoncé. Sur Modèle:Nombre, il prévoit la suppression de 16 postes, dont celui de Jean-Marc GauthierModèle:Ref nec.

Dès Modèle:Date-, le directeur de la rédaction Gilles Wullus est remplacé par Yannick Barbe<ref>Modèle:Lien web</ref>, le cofondateur de Yagg. Anciennement rédacteur en chef adjoint du magazine de 2001 à 2006, rédacteur en chef de 2006 à 2007 puis rédacteur en chef du site internet Yagg jusqu'en 2013, il prend dès lors officiellement la direction de la rédaction du magazine<ref>Yannick Barbe, cofondateur de Yagg, devient directeur de la rédaction de Têtu, « Coulisses » de Yagg.com</ref>.

Les postes sont supprimés essentiellement à la rédaction, à la maquette et dans les services administratifs. Une grève des salariés est observée pendant un jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Autre changement, la liquidation de Têtu.com (et la disparition de Têtue.com, seul site français à destination des lesbiennes), à cause des pertes du site web de Têtu, estimées à Modèle:Unité en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour Pascal Bories, rédacteur en chef du journal en ligne Causeur, la fin du soutien financier de Pierre Bergé s'expliquerait par le fait que celui-ci ayant atteint ses objectifs politiques, « il n’avait plus de raison de porter à bout de bras ce coûteux organe militant »<ref>« De quoi Têtu est-il l’adjectif ? », causeur.fr, Modèle:Date-.</ref>.

La nouvelle formule qui voit le jour en Modèle:Date- prend acte de l'histoire du magazine, et s'oriente Modèle:Citation, sous-titre du numéro. Le magazine renoue avec les interviews politiques poussant le personnel politique à prendre position, ainsi qu'avec la prévention des IST. En revanche, il rompt avec les Modèle:Citation étrangère, marque de fabrique de l'ancienne version du magazine : Modèle:Citation, explique l'éditorial du rédacteur en chef, Adrien Naselli<ref>Modèle:Article</ref>.

En Modèle:Date-, le média renait une nouvelle fois, sous l’impulsion de Romain Burrel<ref>Modèle:Lien web</ref>, ex-journaliste aux inrockuptibles et France Culture, nommé directeur de la rédaction. Le média propose désormais un site web en partie gratuit et une partie payante réservée aux abonnés qui souhaitent lire du contenu à valeur journalistique ajoutée, comme des reportages et des enquêtes<ref>Modèle:Lien web</ref>. L’édition de magazine dans sa version print est également relancée. Le footballeur Antoine Griezmann<ref>Modèle:Lien web</ref>, les popstars Madonna<ref>Modèle:Lien web</ref> ou Mika<ref>Modèle:Lien web</ref> mais également des personnalités politiques comme Christiane Taubira<ref>Modèle:Lien web</ref> font la couverture du magazine. Le magazine renoue avec les reportages, les enquêtes de fond et les grands entretiens. Le secrétaire d’état chargé aux affaires européennes, Clément Beaune fait son coming out dans le magazine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En septembre 2021, après quatre ans à la tête du titre, Romain Burrel quitte la direction de Têtu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Début 2020, l'actionnaire majoritaire et président de Têtu Albin Serviant réalise une levée de fonds d'un million d'euros. En mai 2021, le propriétaire du magazine Têtu annonce avoir bouclé son tour de table et levé 1,4 million d’euros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Diffusion

Le magazine était diffusé à Modèle:Unité en moyenne en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'année précédant sa première disparition. En 2012, il était diffusé à Modèle:Unité. Depuis sa relance en 2018, le titre refuse de déclarer les chiffres de ses ventes magazines.

Rubriques et chroniqueurs notables

• Philippe Besson (jusqu'en 2013)
• Emmanuel Pierrat (chronique juridique, jusqu'en 2013)
• Abdellah Taïa (jusqu'en 2013)
• Bruce Benderson (jusqu'en 2013)
• Luz (illustrateur, jusqu'en 2011)
• Frédéric Mitterrand (jusqu'en 2010)
• Christine Angot (jusqu'en Modèle:Date-)
• Didier Eribon (jusqu'en Modèle:Date-)
• Nina Bouraoui (de 2018 à 2021)

Site internet

Têtu.com, site officiel du magazine, voit le jour en 1997. La première version du site propose seulement des portraits de l'équipe, sondages en ligne, éditos et albums photos. En Modèle:Date-, têtu.com se refond dans une nouvelle version, plus complète, plus axée sur l’actualité. La rédaction web devient un service à part entière. Peu à peu, le magazine et le site vont se redéfinir l'un par rapport à l'autre pour devenir complémentaires.

En Modèle:Date-, têtu.com est relancé, avec un design entièrement neuf et de nouveaux contenus. Le site se décline en deux, l'un à destination des gays, Têtu.com, l'autre à destination des lesbiennes, Têtue.com, seul site web francophone d’actualité 100 % lesbien. Cette nouvelle version est récompensée du prix du meilleur site de magazine pour l'année 2010 par le Syndicat de la presse magazine. Sur Facebook, Têtu se classe premier magazine masculin en nombre de fans<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'issue du rachat du magazine par Jean-Jacques Augier, le site internet du magazine a rejoint la plate-forme du site Yagg fin Modèle:Date-. LGNET, société éditrice de Yagg, et CPPD, qui édite Têtu, ont signé un contrat de prestation rédactionnelle et technique valable jusqu'en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Depuis, tetu.com a retrouvé un site indépendant géré par la rédaction du magazine.

En Modèle:Date-, après la mise en liquidation judiciaire de CPPD<ref>Modèle:Article.</ref>, la société iDyls rachète l'ensemble des actifs incorporels de CPPD dont la marque TÊTU auprès du tribunal de commerce de Paris avant de relancer le site d'information LGBT tetu.com dès le mois de Modèle:Date-<ref name="lemonde29122015" />.

Le Modèle:Date-, Têtu, en difficulté, est mis en liquidation judiciaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, et à la suite de la liquidation du magazine, un nouveau groupe d'investisseurs rachète la marque et ses actifs auprès du tribunal de commerce de Paris afin de relancer le magazine sous une nouvelle forme et développer tout le volet digital de la marque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Diversification

Depuis la reprise de Têtu, Albin Serviant a mis en place une politique de diversification de la marque<ref>Modèle:Lien web</ref> avec un festival, et TÊTU Connect, un forum qui rassemble différents acteurs du monde du travail pour promouvoir les talents LGBT+, aidant notamment les entreprises à développer une culture plus inclusive et célébrer les rôles modèles de la communauté.

Liens externes

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