Frédéric Mitterrand
Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Politicien
Frédéric Mitterrand, né le Modèle:Date de naissance dans le [[16e arrondissement de Paris|Modèle:16e de Paris]], est une personnalité du milieu culturel et un homme politique français.
Il est tour à tour exploitant de cinéma, animateur et producteur de télévision, chroniqueur et écrivain, réalisateur de documentaires et de films, directeur de l'Académie de France à Rome entre 2008 et 2009, puis ministre de la Culture et de la Communication du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref>Ministère de la Culture: F. Mitterrand part à scooter avec une dédicace de Filippetti citant Fuentes - Le Point, 17 mai 2012</ref>,<ref name="europe1"/>. Il est élu à l'Académie des beaux-arts en 2019.
Il est le neveu de François Mitterrand, qui fut président de la République française de 1981 à 1995.
Biographie
Enfance et études
Frédéric Bernard Mitterrand est le fils de Robert Mitterrand (1915-2002), ingénieur polytechnicien et haut fonctionnaire, et d'Édith Cahier (1920-2014), nièce par alliance du cofondateur de La Cagoule, Eugène Deloncle. Il est, par son père, le neveu de François Mitterrand (1916-1996), président de la République française de 1981 à 1995, et de Jacques Mitterrand (1918-2009), général français<ref name="dandy">Un dandy solitaire et brillant - Gérard Lefort, Libération, 24 juin 2009.</ref>.
À douze ans, il apparaît pour la première fois à l'écran, sous le nom de Frédéric Robert, dans le film d'Alex Joffé Fortunat, aux côtés de Michèle Morgan et de Bourvil<ref name="mcc">Frédéric Mitterrand succède à Christine Albanel - Ministère de la Culture et de la Communication, 24 juin 2009.</ref>.
Après avoir suivi des études au lycée Janson-de-Sailly, Frédéric Mitterrand sort licencié d'histoire et de géographie de la faculté de Nanterre puis est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1968<ref name="mcc"/>, dans la section service public<ref name="toucheatout">Un parcours de touche-à-tout - Caroline Andrieu, Thierry Dague, Rosalie Lucas et Charles de Saint-Sauveur, Le Parisien, 25 juin 2009.</ref>. Il se présente au concours de l'ENA et est admissible, mais ne se présente pas à l'oral<ref>Martine Bourrillon, « Frédéric Mitterrand : « Mon nom me procure plus d'inconvénients que d'avantages » », in Télé 7 jours, no 1200 (28 mai au 3 juin 1983) : Modèle:Citation</ref>.
Les cinémas Olympic
À sa sortie de Sciences-Po Paris, il enseigne l'économie, l'histoire et la géographie à l'École active bilingue Jeannine-Manuel de Paris<ref name="toucheatout"/>.
En 1971, il quitte l'enseignement pour diriger la salle de cinéma l'Olympic dans le Modèle:14e, rue Boyer-Barret, qu'il rachète. Il restaure la salle et programme à l'Olympic Palace classiques du cinéma et films indépendants. Il crée rapidement un réseau d'une dizaine de salles Art et Essai, ouvrant l'Olympic-Entrepôt en 1975<ref>Modèle:Lien web</ref>, reprenant le Bilboquet en 1979 sous l'enseigne Olympic Saint-Germain<ref>Modèle:Lien web</ref> et Les 3 Luxembourg de Charles Rochman en 1983, rebaptisé Olympic-Luxembourg<ref>Modèle:Lien web</ref>, et travaillant entre 1980 et 1984 avec Jean-Jacques Schpoliansky au Balzac<ref>Modèle:Lien web Modèle:Pdf</ref>.
En Modèle:Date, fêtant les dix ans de l'Olympic au Palace, il apparaît grimé en Lana Turner sur un trapèze<ref name="nature">La vraie nature de Frédéric M. - François Bazin, Le Nouvel Observateur, semaine du 2 juillet 2009</ref>.
La qualité de ses programmations, alliant les classiques des studios américains et les films égyptiens, les films de Pasolini et de Duras, en fait une figure majeure de l'exploitation parisienne. Il diffuse parmi les premiers les films d'Ingmar Bergman, Kurosawa et Ozu. Mais, mauvais gestionnaire, il accumule les dettes pour quinze ans, et doit abandonner ses salles en 1986<ref name="toucheatout"/>,<ref name="telerama">Frédéric Mitterrand nommé ministre de la Culture - Emmanuelle Anizon, Télérama (article du 27 mars 2004), 24 juin 2009</ref>,<ref name="neveu">Neveu de Tonton cherche papa - Luc Le Vaillant, Libération, 30 novembre 1995</ref>.
Il collabore en 1977 comme critique cinématographique au quotidien J'informe<ref name="dandy"/>, lancé par l'ancien ministre centriste Joseph Fontanet comme un concurrent de droite du Monde, mais qui ne paraît que trois mois. Il n'en soutient pas moins son oncle, François Mitterrand, aux législatives de 1978<ref>Bio-express - Le Parisien, 25 juin 2009</ref>.
Homme de télévision
En 1981, inspiré par la fin d'une histoire amoureuse avec un collaborateur, il réalise son premier long-métrage, Lettres d'amour en Somalie, et publie sous le même titre l'année suivante son adaptation en roman<ref name="telerama"/>.
La même année, il propose une émission de cinéma à TF1, Étoiles et toiles, qu'il anime et produit jusqu'en 1986, et Ciné-Fêtes en 1984. Il poursuit ensuite avec Acteur Studio de 1986 à 1987, Permission de minuit de 1987 à 1988, Destins de 1987 à 1988<ref name="toucheatout"/>.
Remercié par la première chaîne privatisée, il passe sur Antenne 2 en 1988, où il présente Du côté de chez Fred jusqu'en 1991, Étoile Palace en 1990, C'est votre vie en 1993, Les Amants du siècle en 1993 ou encore Caravane de nuit en 1994. Son « bonsoir » et sa voix nasale et nonchalante deviennent célèbres. Recevant un 7 d'or du meilleur animateur pour Du côté de chez Fred qui vient d'être arrêtée par la direction, il pose le trophée à terre en déclarant : « C'est là où se trouve le service public », puis s'en excuse le lendemain<ref name="toucheatout"/>.
Frédéric Mitterrand se passionne également pour les grands personnages historiques et notamment les têtes couronnées : il est ainsi souvent demandé pour commenter des cérémonies royales.
Il poursuit sa collaboration avec France Télévisions avec Ciné-Club (1996), Légendes du siècle (1996-1997), Les Aigles foudroyés (1997), Cercle des arts (1997-1998), Norodom Sihanouk, Roi cinéaste (1997), Mémoires d'exil (1999), Raissa, souvenirs d'un grand amour (2000), Je suis la Folle de Brejnev (2001), et présente une émission d'entretiens sur Match TV, Plaisir de France, de 2001 à 2004.
Il réalise de nombreuses séries documentaires sur les grands destins du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que des films pour le cinéma.
Il endosse aussi des fonctions institutionnelles comme commissaire général de la saison tunisienne en France en 1995 (mission à la suite de laquelle il reçoit la citoyenneté tunisienne<ref name="europe1"/>), de l'année du Maroc en 1999 et de la saison tchèque en 2002. Après avoir présidé la commission Fonds Sud du CNC entre 1998 et 2000, il est nommé en 2000, par la ministre de la Culture Catherine Tasca, à la tête de la commission d'avance sur recettes du cinéma français.
En Modèle:Date, il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur des mains de son père, Robert Mitterrand, dans la chapelle des Petits-Augustins de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris<ref name="nature"/>.
D'Modèle:Date à Modèle:Date<ref>Article sur mediabb.com</ref>, il est directeur général délégué chargé des programmes et de l'antenne de TV5.
De 2005 à 2007, il anime Ça s'est passé comme ça sur la chaîne communautaire homosexuelle Pink TV.
En 2012, à la création de D8, il doit animer une émission culturelle sur la chaîne<ref>Frédéric Mitterrand décroche l'animation d'un magazine sur D8, PureMédias, 20 septembre 2012.</ref> mais le projet est finalement abandonné.
En 2018, Frédéric Mitterrand présente une émission en dix épisodes : Écrivains au péril de la guerre (10X13’) réalisée par Thomas Briat en collaboration avec Antoine de Meaux.
Directeur de la Villa Médicis
Le Modèle:Date, après l'avis positif d'une commission de dix personnalités créée pour l'occasion (la commission Gall)<ref>Villa Médicis : la commission proposera, Albanel choisira - Le Point, 31 mars 2008</ref>, qui avait retenu trois candidats, le président de la République Nicolas Sarkozy choisit Frédéric Mitterrand à la direction de l'Académie de France à Rome, plus connue sous le nom de « Villa Médicis »<ref>Frédéric Mitterrand nommé à la tête de la Villa Médicis - Le Nouvel Observateur, 24 juin 2008</ref>. Il est nommé par un décret du 5 juillet suivant et prend ses fonctions le Modèle:1er septembre<ref>Décret du 5 juillet 2008 portant nomination du directeur de l'Académie de France à Rome - M. Mitterrand (Frédéric) publié au Journal officiel du 8 juillet 2008.</ref>.
Pendant cette période, il négocie avec Laurent Solly du groupe TF1 la coproduction d'une émission mensuelle sur la Villa Médicis<ref>Objections imaginaires de « l'Obs » - Daniel Schneidermann, Libération, 6 juillet 2009</ref> pour la chaîne Odyssée<ref name="libération">Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture - Libération, 23 juin 2009</ref>. Mais il fait rapidement part de l'ennui qu'il ressent à cette fonction, qu'il laisse le temps d'un soir, pour présenter la Nuit des Molières en Modèle:Date<ref name="nature"/>.
Membre du jury du prix Médicis depuis 2007, il s'est mis en disponibilité en Modèle:Date. Selon son président, l'écrivain Michel Braudeau, il en redeviendra membre de droit dès la cessation de ses fonctions ministérielles<ref>Le Monde daté 9 septembre 2009</ref>.
Entre 2008 et sa nomination comme ministre de la Culture et de la Communication, il tient une chronique dans le mensuel Têtu<ref>Frédéric Mitterrand devient ministre de la Culture - Sylvain Zimmermann, Têtu, 23 juin 2009</ref>.
Ministre de la Culture et de la Communication
Fasciné par le général de Gaulle dès son enfance, mais contraint à une Modèle:Citation vis-à-vis de son oncle, François Mitterrand, il est longtemps politiquement inclassable : séduit par la personnalité de Bernard Tapie, il adhère au Mouvement des radicaux de gauche (MRG) en Modèle:Date<ref name="libération"/>, soutient Jacques Chirac à la présidence de la République en 1995 et ne prend pas position lors de l'élection présidentielle de 2007<ref>« Frédéric Mitterrand, portrait d'un ministre de la Culture effacé depuis près d'un an », politique.net, 23 août 2010</ref>.
Le Modèle:Date, Frédéric Mitterrand est nommé ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement Fillon II remanié<ref>Frédéric Mitterrand sur sa nomination à la Culture : “une tâche exaltante” - Le Nouvel Observateur, 23 juin 2009</ref>. Il succède alors à Christine Albanel, affaiblie par la censure partielle de la loi Hadopi contre le piratage sur Internet. Interviewé par France 2, il confirme sa nomination avant qu'elle ne soit annoncée officiellement par le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant. Selon Patrick Buisson, il doit sa nomination à l'intervention de Carla Bruni-Sarkozy auprès de son époux<ref>Patrick Buisson, La Cause du peuple, Perrin, 2016, p.189 et suiv.</ref>.
Un des premiers dossiers qu'il doit gérer est le vote de la loi « Hadopi 2 ».
Le Modèle:Date, il décide la restitution de cinq fragments de peinture murale issus d'un tombeau de prince égyptien de la [[XVIIIe dynastie égyptienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:| }} }} dynastie égyptienne]], achetés par le Louvre mais dont la légalité de la sortie du territoire égyptien était en doute. Il soutient également la proposition de loi en faveur de la restitution des têtes maories.
Il signe le décret no 2009-1393 du Modèle:Date relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la Culture et de la Communication qui réorganise son administration en un secrétariat général et trois directions générales, refonte portée par son prédécesseur, Christine Albanel<ref>Décret no 2009-1393 du 11 novembre 2009 relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la culture et de la communication - Journal officiel de la République française no 0265 du 15 novembre 2009</ref>. [[Fichier:Mélanie Thierry Frédéric Mitterrand.jpg|thumb|left|upright|Avec Mélanie Thierry à la [[37e cérémonie des César|Modèle:37e des César]], en 2012.]] Le Modèle:Date, il est reconduit au poste de ministre de la Culture et de la Communication dans le gouvernement [[Gouvernement François Fillon (3)|François Modèle:Nobr]]<ref>La composition du nouveau gouvernement Fillon,Arnaud Leparmentier, L'Élysée côté jardin - Blog LeMonde.fr, 13 novembre 2010</ref>.
Son refus, comme celui d'autres membres du gouvernement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} France Seen Wary of Interfering in Tunisia Crisis - Steven Erlanger, The New York Times, 16 janvier 2011</ref>, de condamner le régime du président tunisien Ben Ali qui réprime le mouvement populaire de contestation tunisienne en Modèle:Date, est critiqué par le Parti socialiste et Les Verts. Pour lui, Modèle:Citation<ref>Tunisie : PS et Verts condamnent la répression, le gouvernement français embarrassé — Libération, 11 janvier 2011</ref>. Frédéric Mitterrand s'est expliqué en déclarant : Modèle:Citation<ref>Frédéric Mitterrand justifie sa double nationalité tunisienne - Paris Match, 20 janvier 2011</ref>. Il rappelle qu'il a toujours soutenu les artistes tunisiens<ref>Frédéric Mitterrand assure qu'il n'a pas fait de "compromis" avec Ben Ali - Le Point, 20 janvier 2011</ref> Modèle:Incise et qu'il a décoré en Modèle:Date notamment le metteur en scène protestataire Fadhel Jaïbi<ref>Modèle:Lien web</ref>. Frédéric Mitterrand a plus tard présenté ses « regrets » au peuple tunisien dans une lettre qui a été publiée à la fin du mois de janvier 2011 dans un hebdomadaire tunisien<ref>« Frédéric Mitterrand exprime ses "regrets" aux Tunisiens - Le Monde, 23 janvier 2011</ref>. Leïla Ben Ali, la femme de l'ancien président Ben Ali, déclare dans une interview publiée le Modèle:1er juillet 2012 par Le Parisien : Modèle:Citation<ref>« Tunisie. Leïla Ben Ali : « Je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit » - Le Parisien, Modèle:1er juillet 2012</ref>.
En Modèle:Date, Frédéric Mitterrand a retiré Céline du recueil des célébrations nationales après des protestations, notamment celles du président de l'association des Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF), Serge Klarsfeld<ref>Frédéric Mitterrand retire Céline des célébrations nationales - Libération, 21 janvier 2011</ref>. L'année du Mexique en France est également annulée sur fond d'affaire Florence Cassez<ref name="territorial">François Deschamps, « Politiques culturelles : à retenir de 2011 », Lettre d'information du réseau culture - Territorial, no 331, 9 janvier 2012.</ref>.
En Modèle:Date, le Ministère de la Culture lance dans le cadre du forum d'Avignon, le concept de Modèle:Citation devant concurrencer celui de Modèle:Citation. Le même mois, face à l'opposition du personnel des Archives nationales à l'ouverture de la Maison de l'Histoire de France dans l'Hôtel de Soubise, il démet la directrice, Isabelle Neuschwander<ref name=territorial/>.
Alors que le renouvellement du mandat d'Olivier Py, directeur du Odéon-théâtre de l'Europe, était attendu, la décision de Frédéric Mitterrand de nommer, le Modèle:Date Luc Bondy à sa place, est contestée<ref name="test3">Débarqué de l'Odéon, Olivier Py se dit « abasourdi » - Le Monde, 10 avril 2011</ref>. Le metteur en scène est ensuite nommé à la tête du Festival d'Avignon<ref name=territorial/>.
Il a accepté, à l'occasion de la première Fête de la gastronomie française, de participer sur M6 à l'émission de télé-réalité Un dîner presque parfait du Modèle:Date<ref>« Frédéric Mitterrand, candidat d'“Un Dîner presque parfait” sur M6 », AFP, 30 août 2011</ref>.
Il reçoit en 2011 le rapport de Jérôme Bouët sur le partenariat entre l'État et les collectivités dans le domaine culturel, celui de Selles et Riester aboutissant au lancement du Centre national de la Musique, et mandate Hervé-Adrien Metzger, Jean-Louis Martinelli, Bernard Murat et Serge Dorny pour une mission d'étude sur le financement du spectacle vivant, pour lequel Frédéric Mitterrand annonce un plan d'actions de 3,5 M€ en 2012, le 8 juillet 2011 à Avignon. Il propose également 15 mesures en faveur des arts plastiques en octobre 2011 et un plan de développement des scènes de musiques actuelles, lance les Cafés cultures, fait voter la loi sur le prix unique du livre numérique, et défend la réforme de la redevance d'archéologie préventive. Durant l'année 2011, le Conseil de la création artistique et le Conseil national des musiques actuelles (CSMA) sont dissous, tandis que l'Institut français est mis en place pour remplacer Culturesfrance dans un contexte difficile pour le réseau culturel français à l'étranger<ref name=territorial/>.
En 2016, il déclare apporter son soutien à François Hollande pour la prochaine élection présidentielle de 2017<ref>« Frédéric Mitterrand : "Maintenant je soutiens François Hollande" », bfmtv.com, 28 octobre 2016.</ref>.
Carrière à la radio
Il présente une émission littéraire de 1997 à 2006 sur Europe 1, et anime Ça me dit l'après-midi sur France Culture de 2006 à 2008.
À partir du 26 août 2013, il anime Jour de Fred sur France Inter du lundi au jeudi de Modèle:Heure à Modèle:Heure<ref>Frédéric Mitterrand se recycle sur France Inter - Le Figaro, 23 août 2013</ref>. En avril 2014, il annonce l'arrêt de l'émission, qui a perdu 200 000 auditeurs en un an ; Frédéric Mitterrand voit dans ce choix une Modèle:Citation<ref name="leparisien_25/04/2014"/> de la part de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, ce à quoi celle-ci répond : Modèle:Citation<ref name="leparisien_25/04/2014">Mitterrand quitte France Inter et s'en prend à Filippetti - Le Parisien, 25 avril 2014</ref>.
Christian Bourgois éditeur
En avril 2019, Frédéric Mitterrand a remplacé provisoirement Dominique Bourgois dans ses fonctions d'éditrice éditoriale de la maison Christian Bourgois éditeur ; la holding de la famille Mitterrand, présidée par Olivier Mitterrand (le frère de Frédéric) est entrée dans le capital de Christian Bourgois éditeur en janvier 2019, avant d’en prendre le contrôle<ref>"L’arrivée de Frédéric Mitterrand secoue Christian Bourgois éditeur", lemonde.fr, 15 avril 2019.</ref>.
Autres
Académie française
En 2016, il présente sa candidature à l'Académie française, avant de la retirer deux semaines après en faveur d'Andreï Makine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il renouvelle sa candidature en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref> : il obtient 11 suffrages, la majorité mais insuffisamment pour être élu<ref>Modèle:Article.</ref>.
Académie des beaux-arts
Le 5 février 2020, Frédéric Mitterrand est officiellement installé à l'Académie des beaux-arts par son confrère Adrien Goetz, membre de la section des membres libres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Frédéric Mitterrand a été élu membre de l’Académie le 24 avril 2019 dans la section des créations artistiques dans le cinéma et l’audiovisuel au fauteuil précédemment occupé par Jeanne Moreau décédée le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cinéma
En 2016, il est le président du festival du cinéma américain de Deauville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vie privée
Frédéric Mitterrand est ouvertement homosexuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a trois enfants : un fils naturel (né en 1981) et deux fils adoptés en Tunisie (nés en 1989 et 1991, tous deux à Hammamet).
Il annonce être malade en 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Polémiques
Affaire d'abus sexuel sur mineur par Roman Polanski
Modèle:Article détaillé En Modèle:Date, Frédéric Mitterrand apporte son soutien au réalisateur Roman Polanski qui, poursuivi aux États-Unis depuis 1977 pour une affaire de crime sexuel commis sur une fille de treize ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} In Polanski Case, '70s Culture Collides With Today - The New York Times, 10 octobre 2009.</ref> et délit de fuite, est arrêté en Suisse sur mandat d'arrêt américain<ref>« Frédéric Mitterrand : Polanski est "jeté en pâture pour une histoire qui n'a pas de sens" » - Le Point, 27 septembre 2009</ref>. Déclarant, à propos de cette affaire de viol, qu'il s'agissait d'Modèle:Citation, il provoque la colère d'associations de victimes<ref>« Polanski : lettre ouverte à Kouchner et Mitterrand » - Le Nouvel Observateur, 3 octobre 2009.</ref> et des réactions négatives de la part de quelques hommes politiques ainsi que l'incompréhension de la presse étrangère, notamment anglo-saxonne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « World Agenda: France's ire over Roman Polanski triggers old Gallic reflexes » - The Times, 29 septembre 2009.</ref>.
Polémique autour du tourisme sexuel dans La Mauvaise Vie
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, il est accusé par Marine Le Pen sur le plateau de Mots croisés, d'avoir pratiqué le tourisme sexuel et trouvé du plaisir à Modèle:Citation, évoquant son récit La Mauvaise Vie paru en 2005<ref name="arret sur images">« Frédéric Mitterrand rattrapé par sa “mauvaise vie” » - Arrêt sur images, 6 octobre 2009. Modèle:Vid</ref> dans lequel il raconte : « J’ai pris le pli de payer pour des garçons […] Évidemment, j’ai lu ce qu’on a pu écrire sur le commerce des garçons d’ici. […] Je sais ce qu’il y a de vrai. La misère ambiante, le maquereautage généralisé, les montagnes de dollars que ça rapporte quand les gosses n’en retirent que des miettes, la drogue qui fait des ravages, les maladies, les détails sordides de tout ce trafic. Mais cela ne m’empêche pas d’y retourner. Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m’excitent énormément […] [O]n pourrait juger qu'un tel spectacle, abominable d'un point de vue moral, est aussi d'une vulgarité repoussante. Mais il me plaît au-delà du raisonnable […] La profusion de garçons très attrayants et immédiatement disponibles me met dans un état de désir que je n’ai plus besoin de réfréner ou d’occulter. L’argent et le sexe, je suis au cœur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu’on ne me refusera pas » Frédéric Mitterrand, La Mauvaise Vie, 2005<ref>Modèle:Article</ref>.
La polémique médiatique et politique prend rapidement de l'ampleur, le député socialiste Patrick Bloche présentant son récit comme des écrits « insupportables »<ref>La polémique enfle autour du livre de Mitterrand, lefigaro.fr, 8 octobre 2009</ref> et l'accusant de ramener « les homos 10 ans en arrière »<ref>Les pénibles leçons de l'affaire Mitterrand, Jean-Marie Colombani, slate.fr, 11 octobre 2009</ref>. Frédéric Mitterrand doit réfuter le 8 octobre, au journal télévisé de TF1, avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs et condamne avec fermeté tout tourisme sexuel et acte pédophile<ref>Frédéric Mitterrand au 20h de TF1 : « Je condamne la pédophilie, à laquelle je n'ai jamais participé » - 20 minutes, 8 octobre 2009.</ref>. À la suite de ces deux polémiques, il se fait médiatiquement plus discret jusqu'à la fin de l'année 2009<ref>« Mais où est passé Mitterrand ? » - Eric Mandonnet et Ludovic Vigogne, L'Express, 27 janvier 2010.</ref>.
Injure à l'encontre de Frédéric Martel
Le Modèle:Date-, Frédéric Mitterrand est condamné pour injure à Modèle:Nombre de dommages-intérêts en raison des propos qu'il a tenus à l'encontre de l'écrivain et journaliste Frédéric Martel dans son livre La Récréation (TGI de Paris, 17e chambre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cavalier législatif au profit de LVMH
Alors que la construction de l’immeuble de la fondation Louis-Vuitton est mise en difficulté, notamment en raison du fait que le bois de Boulogne n'est pas constructible<ref>Modèle:Lien web</ref>, Frédéric Mitterrand est soupçonné d'avoir fait usage d'un cavalier législatif pour faire valider par la loi sa construction<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date- déjà, des riverains avaient aussi exprimé leur mécontentement face à ce projet, faisant annuler le permis du musée LVMH dont les travaux étaient en cours<ref>Modèle:Lien web</ref>. Afin que la construction de l'oeuvre soit réalisée malgré les interdictions, et dans le cadre de la deuxième lecture d'une proposition de loi sur le livre numérique, Frédéric Mitterrand propose un amendement sans réel rapport avec le livre numérique en faveur de la construction du musée de la fondation, faisant valoir un objectif culturel évident. Le député Nicolas Alfonsi accuse alors directement le ministre de la Culture de faire pression dans une affaire judiciaire en cours avec un amendement sans rapport avec l'objet du texte<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Œuvres
Filmographie
Réalisateur
- 1982 : Lettres d'amour en Somalie (scénariste, réalisateur, narrateur).
- 1984 : Paris vu par... 20 ans après, sketch Rue du Bac (scénariste, réalisateur).
- 1987 : Rapho, histoire d'une famille<ref>Rapho, inventaire d'une maison familiale, in Le Monde, 25 juin 1987</ref>, documentaire coréalisé avec Patrick Jeudy.
- 1995 : Madame Butterfly, adaptation de l'opéra de Giacomo Puccini.
- 2015 : Sans rancune, sans retenue : Conversation avec le Président Valéry Giscard d'Estaing (scénariste, réalisateur narrateur) produit par SK Medias.
- 2016 : La rose de Tirana, sur Géraldine Apponyi (scénariste, réalisateur narrateur) produit par SK Medias en co-production avec Arte France.
- 2017 : Christian Dior, la France (auteur, réalisateur, narrateur).
- 2017 : Le pays de l’innocence, enfance et adolescence de François Mitterrand (scénariste, réalisateur narrateur) produit par SK Medias & LCP-An.
- 2018 : Tlemcen 1937 (scénariste, réalisateur narrateur) produit par SK Medias.
- 2018 : Hollywood, la vie rêvée de Lana Turner (scénariste, réalisateur narrateur) produit par SK Medias.
- 2018 : Trump, le parrain de Manhattan (scénariste, réalisateur narrateur) – entretiens : Gilles Biassette -produit par SK Medias et Morgane Production.
Producteur
- 1987 : Avril brisé de Liria Bégéja
- 2007 : Le Vivarium de Jacques Richard (producteur associé)
Acteur
- 1960 : Fortunat d'Alex Joffé
- 1974 : Dites-le avec des fleurs de Pierre Grimblat
- 1975 : Le Triangle écorché de Pierre Kalfon
- 1979 : La Mémoire courte d'Eduardo de Gregorio
- 1979 : Roberte de Pierre Zucca
- 1981 : Merry-Go-Round de Jacques Rivette
- 1987 : Dorothée Show
Voix off et narration
- 1989 : Linda Lu Baker, album concept avec Dick Rivers (narrateur)
- 1997 : Mon copain Rachid, court métrage de Philippe Barassat (narrateur)
- 2001 : Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (acteur, jouant son propre rôle)
- 2001 : Bécassine et le Trésor viking de Philippe Vidal (voix, présentateur)
- 2003 : Les Clefs de bagnole de Laurent Baffie (voix)
- 2015 : Silex and the City, série de Jul. Il interprète le rôle d'un rabbin préhistorique et le rôle du roi Louis-Silex.
Théâtre
- 2018 : "Bonsoir" seul en scène produit par Quartier Libre Production au Studio Marigny.Pour la première fois, Frédéric Mitterrand raconte et se raconte à travers la lecture de morceaux choisis de ses livres Le Festival de Cannes (2007), Une Adolescence (2015) et Mes regrets sont des remords (2016).
Documentaires
Il réalise trois séries sur la chute des monarchies au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :
- Les Aigles foudroyés, sept épisodes pour un total d'environ neuf heures, diffusé sur la chaîne France 2 en janvier 1997<ref>France 2, dimanche, Modèle:Heure. Les Aigles foudroyés, film en sept parties sur la chute des grands empires. Fred Mitterrand, altesse du docu princier - Anne Boulay, Libération, 18 janvier 1997.</ref> ;
- Mémoires d'exil<ref>Présentation de Mémoires d'Exil - Casadei.</ref>, une série documentaire de six fois Modèle:Unité, coproduction France 2 (1999) ;
- Farah: The Last Empress<ref>Présentation (extrait) de Farah: The Last Empress - YouTube, Modèle:Heure Modèle:Vid.</ref>, documentaire de 2009, Modèle:Heure<ref>Modèle:Fr+en Documentary: FARAH by Frédéric Mitterrand (2009) - Darius Kadivar, The Iranian, 4 août 2009.</ref>.
Il réalise aussi deux séries sur des personnages historiques du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et sur la vie sentimentale des artistes monogames : Étoiles, et Les Amants du siècle. Ces documentaires diffusés par Antenne 2-France 2 ont eu la particularité de se servir de films d'époque pour montrer des moments de la vie privée des familles royales et impériales d'Europe : Nicolas II de Russie se baignant dans une rivière avec son fils, un mariage princier en AutricheModèle:Etc Mitterrand a rédigé deux livres à partir de ces deux séries documentaires.
En 1997, il écrit Norodom Sihanouk, Roi cinéaste<ref>Présentation de Norodom Sihanouk, Roi Cinéaste - Casadei.</ref>, un film documentaire de Modèle:Unité réalisé par Jean-Baptiste Martin - France 2 ;
En 1998, il réalise Fairouz<ref>Fairouz : Un film de Frédéric Mitterrand - Film-documentaire.fr.</ref>, un reportage-documentaire de Modèle:Heure, diffusion Arte.
En 2001, il réalise Je suis la Folle de Brejnev<ref>Présentation de Je suis la Folle de Brejnev - Casadei.</ref>, un film documentaire de Modèle:Unité, coproduction France 3, présenté aux festivals : Films gays et lesbiens de Bruxelles (2003), Films gays et lesbiens de Paris (2003), et au Gay Kitsch de Lille (2003).
En 2006, il réalise la série Un printemps 1956, en deux volets : L'Indépendance du Maroc et L'Indépendance de la Tunisie.
En 2008, pour la collection Empreintes de France 5, il réalise Jean d'Ormesson, la vie ne suffit pas.
En 2017, il écrit et réalise « Christian Dior, La France » (2X90’) diffusé sur France 3 et TV5 Monde.
Il est également l’auteur et le réalisateur du film documentaire « La rose de Tirana » (52’) en co-production avec ARTE France et « Le pays de l’innocence, enfance et adolescence de François Mitterrand » (59’) en co-production avec la chaîne Parlementaire (LCP).
En 2018, il écrit et réalise « Tlemcen 1937 » (52’) en co-production avec la chaîne Histoire.
De plus il écrit et réalise « Hollywood, la vie rêvée de Lana Turner » (90’) un documentaire sur Lana Turner en co-production avec ARTE France.
Avec le journaliste Gilles Biassette, il écrit et réalise Trump, le parrain de Manhattan, diffusé le Modèle:Date- sur France 3<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Livres
- Tous désirs confondus, Actes Sud, 1988, réédition 2009
- Destins d’étoiles - tomes 1, 2, 3, 4 - Fixot, 1991-1992
- Monte Carlo : la légende, Assouline, 1993
- Une saison tunisienne, sous la direction de Frédéric Mitterrand et Soraya Elyes-Ferchichi, Actes Sud, 1995
- L'Ange bleu : un film de Joseph von Sternberg, Plume, 1995
- Madame Butterfly, Plume, 1995
- Les Aigles foudroyés : la fin des Romanov des Habsbourg et des Hohenzollern, Pocket, 1998
- Mémoires d’exil, Robert Laffont, 1999 Modèle:ISBN
- Un jour dans le siècle, Robert Laffont, 2000
- La Mauvaise Vie, Robert Laffont, 2005 Modèle:ISBN
- Lettres d’amour en Somalie, Pocket, septembre 2006
- Maroc, 1900-1960 : un certain regard, avec Abdellah Taïa, Actes Sud, 2007
- Le Festival de Cannes, Robert Laffont, 2007
- Le Désir et la chance, Robert Laffont, 2012 Modèle:ISBN
- La Récréation, Robert Laffont, 2013 Modèle:ISBN<ref>Pour Frédéric Mitterrand, François Fillon est « beau » et Laurent Wauquiez un « allumeur », Le Figaro, 24 octobre 2013.</ref>
- Une adolescence, Robert Laffont, 2015 Modèle:ISBN
- Mes regrets sont des remords, Robert Laffont, 2016 Modèle:ISBN
- Préface à Philippe Pasqua, autoportrait : Entretiens avec Cyr Mald, Éditions Séguier, 2014 Modèle:ISBN
- Le pays de l'innocence : enfance et adolescence de François Mitterrand, Robert Laffont, 2017
- Le duel, Napoléon III et Victor Hugo, XO éditions, 2019
- Une drôle de guerre, Robert Laffont, 2020. Chronique du premier confinement sanitaire français
- Sans rancune et sans retenue : conversation avec le Président Valéry Giscard d'Estaing, XO, 2021
- 1938, l'œil du cyclone, XO, 2022
- Brad, XO, 2023. Essai consacré à Brad Pitt<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Distinctions et récompenses
Décorations
- Modèle:Déco Officier de la Légion d'honneur (2023)<ref>Modèle:Lien web</ref> ; Chevalier (1996)
- Modèle:Déco Officier de l'Ordre national du Mérite
- Fichier:Ordre des Arts et des Lettres Commandeur ribbon.svg Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (ex officio comme ministre de la Culture<ref>Modèle:Lien web</ref>)
- Fichier:BRA Order of the Southern Cross - Grand Cross BAR.png Grand-croix de l'ordre national de la Croix du Sud du Brésil
- Fichier:ROM Order of the Crown of Romania 1881 Comm BAR.svg Commandeur de l'ordre de la Couronne (Roumanie)
- Fichier:Orden of Friendship.png Médaille de l'ordre de l'Amitié (Russie)
- Fichier:MON Ordre du Merite Culturel Officier BAR.svg Officier de l'ordre du Mérite Culturel de la Principauté de Monaco
- Fichier:Order of 7th November 1987.gif Grand officier de l'ordre du 7-Novembre (Tunisie)
- Fichier:TN Order Merit Rib.png Officier de l'ordre national du Mérite (Tunisie).
Prix<ref>« Le parcours de créateur de Frédéric Mitterrand », NouvelObs.com, 9 octobre 2009</ref>
- 1982 : Prix Jean-Louis Bory pour Lettres d'amour en Somalie
- 1987 : Prix œcuménique du festival de Nyons
- 1989 : 7 d'or du meilleur animateur de débats
- 1990 : 7 d'or de la meilleure émission de divertissement pour Carte blanche à Frédéric Mitterrand
- 1990 : Trophée La Lucarne de l'Association des journalistes de la presse hebdomadaire de télévision
- 1997 : Prix Maison de la Presse (catégorie document) pour Les Aigles foudroyés
- 2000 : Prix Oscar-Wilde pour Un jour dans le siècle
- 2003 : Prix Roland-Dorgelès
- 2005 : Prix Le Vaudeville pour La Mauvaise Vie
- 2017 : Prix Jean-Jacques-Rousseau, de l'autobiographie, pour Mes Regrets sont des remords
Notes et références
Bibliographie
- Meurtre à l'Olympic (roman-photo) / texte de Gérard Guégan ; photographie de Maya Sachweh ; avec Frédéric Mitterrand (Georges Ridder), Arielle Dombasle (Marlène Rivaud), Pascal Greggory (Serge Zola), Pascale Richard (Muriel Sony), Raphaël Sorin (Joseph Huysmans), Anne Guégan (Paula Maup) et Alain Massiot (inspecteur de police). In Playboy France, mai 1983, no 114 (vol. 11, no 5), Modèle:P..
Voir aussi
Articles connexes
- Famille Mitterrand
- Liste des ministres français de la Communication
- Liste des ministres français de la Culture
- Ministère français de la Culture et de la Communication