Donald Trump
Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Donald Trump (Modèle:MSAPI)<ref group="alpha" name="prononciation">Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.</ref>, né le Modèle:Date de naissance à New York, est un homme d'affaires milliardaire, animateur, producteur de télévision et homme d'État américain. Membre du Parti républicain, il est le Modèle:45e, du Modèle:Date- au Modèle:Date-.
Fils du promoteur immobilier Fred Trump, il étudie à la Wharton School (Pennsylvanie). En 1971, il prend la direction de l'entreprise familiale, qu'il renomme The Trump Organization. Il se constitue dès lors un empire grâce à des bâtiments prestigieux, à l'instar de la Trump Tower et d'immeubles à l'étranger. Propriétaire de casinos, de résidences de luxe et de terrains de golf, il réalise de nombreux investissements dans d’autres domaines (sports, médias, concours de beautéModèle:Etc.).
Célébrité médiatique dès les Modèle:Nobr, il est très impliqué dans le secteur télévisuel. De 2004 à 2015, il est notamment l'animateur de l'émission de téléréalité Modèle:Langue, qui bat des records d'audiences et dans laquelle il popularise l'expression Modèle:Citation (« You're fired! »).
En politique, il s'affilie à partir de 1987 au Parti républicain, puis deux ans au Parti de la réforme. Après avoir été un opposant résolu au président républicain George W. Bush, sous la présidence duquel il est inscrit au Parti démocrate, il revient au Parti républicain en 2009. Il critique la politique du président démocrate Barack Obama et reprend pendant plusieurs années les rumeurs conspirationnistes sur sa citoyenneté.
Alors que sa campagne n'est à ses débuts pas prise au sérieux par les observateurs, il remporte la désignation du Parti républicain aux primaires présidentielles de 2016. Se présentant comme un adversaire de l'establishment et du politiquement correct, il emploie un ton belliqueux et multiplie les déclarations controversées. Il s'engage notamment à réduire l'immigration. Son discours est alors souvent qualifié de populiste, nationaliste, protectionniste et climatosceptique. Sa victoire à l'élection présidentielle face à la démocrate Hillary Clinton, qui le devance toutefois largement dans le vote populaire, déjoue la quasi-totalité des pronostics.
Pendant son mandat, il signe des décrets restreignant l'immigration Modèle:Incise, procède à une extension du mur à la frontière avec le Mexique, retire son pays des accords de Paris sur le climat et sur le nucléaire iranien, reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, rétablit les relations avec la Corée du Nord, renégocie l'ALENA comme l'ACEUM, et supervise l’accord de paix entre Israël et les Émirats arabes unis. En matière économique, il réduit les prélèvements obligatoires et toutes sortes d'impôts et taxes de manière plus générale, lance une guerre commerciale visant notamment la Chine, et bénéficie de résultats positifs en matière d'emploi et de croissance jusqu'à la crise sanitaire de 2020.
Il marque sa présidence par le renouvellement exceptionnel d'un tiers de la très influente Cour suprême des États-Unis, à laquelle il donne une coloration très conservatrice, et est régulièrement accusé d'entretenir une posture ambigüe vis-à-vis de groupes d'extrême droite violents. Son style de gouvernance inhabituel Modèle:Incise contribue à susciter très fréquemment des polémiques : il entretient ouvertement des relations très hostiles avec la presse, hormis certains médias conservateurs.
Au début de l'Modèle:Nobr, accusé d'avoir abusé de son pouvoir pour faire pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky afin qu'il lui fournisse des informations sur son concurrent à la présidentielle Joe Biden, il subit une première procédure de destitution à la suite de laquelle il est acquitté par le Sénat. Peu après, sa gestion de la pandémie de Covid-19 est très contestée et il retire notamment durant cette période les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Candidat à l’élection présidentielle de 2020, il est battu par Joe Biden. Refusant de concéder sa défaite, il engage des recours juridiques, qui sont quasiment tous rejetés, et retarde la transition présidentielle. Le Modèle:Date-, l’assaut du Capitole par certains de ses partisans notamment venus de l'ultra-droite, qui s'est déroulé après qu'il a tenu un discours incendiaire, est considéré comme une insurrection ou une tentative de coup d'État, ainsi qu'un épisode de violence politique sans précédent dans une démocratie avancée. Fait inédit pour un président américain, une seconde procédure de destitution est alors lancée contre lui, toujours sans succès. Il refuse d'assister à l'investiture de son successeur.
Conservant une influence importante au sein du Parti républicain, il annonce dès Modèle:Date- sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. En parallèle, il connaît de nombreux problèmes judiciaires en raison notamment de son rôle dans l'assaut du Capitole, de ses tentatives d'inverser le résultat de la présidentielle de 2020 et d'accusations diverses de corruption, ainsi que d'agressions sexuelles. Il est en 2023 inculpé à quatre reprises, en particulier pour « complot contre les États-Unis » au niveau fédéral, et pour « fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux » dans l'État de Géorgie.
Origines et jeunesse
Famille
Modèle:Article connexe Donald John Trump (Modèle:MSAPI)<ref group="alpha" name="prononciation"/> naît le Modèle:Date- dans le quartier de Jamaica, dans l'arrondissement du Queens à New York. Il est baptisé et confirmé dans l'église presbytérienne de son quartier<ref name="RELIGION croix">Modèle:Lien web.</ref>. Quatrième d'une famille de cinq enfants, il est le fils de Fred Trump (1905-1999) et de son épouse Mary Anne Trump née MacLeod (1912-2000)<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Il a deux frères et deux sœurs : Maryanne (née en 1937), Fred Jr. (1938-1981), Elizabeth (née en 1942) et Robert (1948-2020). Son frère aîné, Fred Trump Jr., est mort en raison de son alcoolisme, ce qui a poussé Donald Trump à endosser le rôle d'héritier et à s'abstenir de toute consommation d'alcool ou de cigarettes<ref>Modèle:Article.</ref>.
La famille paternelle de Donald Trump est d'origine allemande tandis que sa famille maternelle est originaire d'Écosse. Ses grands-parents paternels venaient de Kallstadt. Frederick Trump, grand-père de Donald Trump, a fait fortune en gérant des restaurants et des pensions dans les villes champignons de Seattle et du Klondike. Fred Trump, père de Donald, né dans le Bronx, fait carrière comme promoteur immobilier sur la côte Est<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="dad">Modèle:Article.</ref> tandis que Mary Anne Trump est née à Tong, sur l'île écossaise de Lewis<ref name="Pilon">Modèle:Article.</ref>. Donald Trump est par ailleurs le neveu du scientifique John George Trump, qui a joué un grand rôle dans le développement de la radiothérapie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Scolarité
Donald Trump grandit dans une maison de style néo-Tudor dans le quartier chic de Jamaica Estates. Il est élève de la Kew-Forest School<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'âge de treize ans Modèle:Incise il est envoyé par ses parents, qui espèrent ainsi canaliser son énergie, à l'École militaire de New York (New York Military Academy, ou NYMA)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Bender7Aug">Modèle:Article.</ref>.
Il est ensuite élève de l'université Fordham, dans le Bronx, à compter d'Modèle:Date- et pendant deux ans. Par la suite, il s'inscrit à la Wharton School de l'université de Pennsylvanie, qui est à l'époque l'un des rares établissements américains à proposer un cursus spécialisé dans l'immobilier<ref name="Blair2005">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="auto">Modèle:Lien web.</ref>. Pendant ses études, il travaille pour l'entreprise familiale, Elizabeth Trump & Son (voir The Trump Organization), qui porte le nom de sa grand-mère paternelle<ref>Modèle:Article.</ref>. Il obtient en mai 1968 un baccalauréat universitaire en économie<ref name="auto" />,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
Trump n'est pas envoyé sous les drapeaux pendant la guerre du Viêt Nam<ref name="defer">Modèle:Article.</ref>. Durant ses études, de 1964 à 1968, il obtient quatre reports d'incorporation<ref>Modèle:Article.</ref>. Puis, après avoir été jugé bon pour le service en 1966, il est réformé en Modèle:Date-<ref name="Whitlock21July">Modèle:Article.</ref>. Dans une interview accordée en 2015, il affirme avoir été réformé en raison d'une épine calcanéenne au talon<ref>Donald Trump Likens His Schooling to Military Service in Book, The New York Times, 8 septembre 2015</ref>. En 1969, il obtient un chiffre élevé à la loterie organisée pour la conscription aux États-Unis, ce qui lui aurait, de toute manière, permis d'échapper au service<ref name="Whitlock21July" />,<ref name="RG">Modèle:Article.</ref>,<ref name="SE">Modèle:Article.</ref>.
Carrière d'homme d'affaires
Immobilier
Débuts
Pendant ses études, Donald Trump travaille pour l'entreprise de son père<ref name="parade">Modèle:Article.</ref>, Elizabeth Trump and Son<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>, qui se spécialise dans la location de logements destinés à la classe moyenne new-yorkaise, dans les arrondissements de Brooklyn, Queens et Staten Island. Toujours pendant ses études, il collabore avec son père pour rouvrir un complexe d'appartements à Cincinnati<ref>Modèle:Article.</ref>.
Au début des années 1970, il devient président de l'entreprise familiale, tandis que son père prend le poste de président du conseil d'administration. Il rebaptise ensuite la société The Trump Organization<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1973, les Trump père et fils sont visés par une enquête du département de la Justice, portant sur des soupçons de discriminations envers les aspirants locataires noirs. L'entreprise Trump signe finalement un accord par lequel elle accepte d'héberger des locataires présentés par la National Urban League<ref name="LookingBack">Modèle:Article.</ref>,<ref name="kranish">Modèle:Article.</ref>.
Un de leurs avocats est alors Roy Cohn<ref name="PolitocoM">Modèle:Article.</ref> qui devient pour Donald Trump un conseiller et un mentor<ref>« The Roots of Trump’s Cruel Populism », Bill Moyers & Michael Winship, Consortiumsnews.com, 16 juin 2016.</ref>. Dans une interview accordée à Newsweek en 1979, Trump dit de lui : Modèle:Citation<ref>‘He Brutalized For You’, Michael Kruse, Politico Magazine, 8 avril 2016</ref>.
Expansion de ses activités
Dans les années 1970, Donald Trump se lance dans une carrière de promoteur immobilier indépendant en se concentrant d'abord sur le marché de Manhattan. Pendant sa campagne présidentielle, il explique avoir commencé avec Modèle:Citation accordé par son père, qu'il a ensuite remboursé à ce dernier avec des intérêts<ref name="small-loan">Modèle:Article.</ref>.
En 1978, il réalise sa première affaire importante en achetant des parts dans le Modèle:Langue à New York. L'hôtel, alors en partie vétuste, est rénové à grands frais, le chantier étant en grande partie financé par un prêt de Modèle:Nobr de dollars négocié par Fred Trump avec le groupe Hyatt. L'établissement rouvre ensuite sous le nom de Modèle:Langue<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="WashingtonPost">Modèle:Article.</ref>.
En 1978, il termine les négociations pour construire la Trump Tower, un gratte-ciel de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr) situé à Midtown<ref>Modèle:Article.</ref>. L'immeuble, achevé en 1983, héberge le penthouse qui sert de résidence principale à Donald Trump, ainsi que le siège social de la Trump Organization<ref name="TrumpTowerResidence">Modèle:Article.</ref>,<ref name="TrumpTowerResidence1">Modèle:Article.</ref> et un studio de télévision. La Trump Tower sert plus tard de décor à l'émission The Apprentice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1986, Trump rénove la patinoire Wollman, célèbre patinoire à ciel ouvert de Central Park dont le chantier de rénovation connaissait des retards désastreux ayant englouti Modèle:Nobr de dollars en six ans. Trump reprend le chantier et termine les travaux en trois mois, en économisant Modèle:Unité sur un budget de Modèle:Nobr<ref name="Bloomberg L.P">Modèle:Article.</ref>. Il y gagne le droit d'attacher son nom aux activités du site<ref name="WollTrump">Site officiel de la Wollman Rink : on remarque en haut à gauche le logo rouge « TRUMP ».</ref>. À partir de 2003, The Trump Organization y obtiendra la concession d'un parc d'attractions saisonnier, les « Modèle:Lien ».
En 1988, Trump acquiert pour Modèle:Nobr de dollars le Plaza Hotel, dont il confie la gestion et la rénovation à son épouse de l'époque, IvanaModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bien qu'importantes, les rentrées d'argent de l'hôtel s'avèrent insuffisantes pour compenser les dettes liées au coût des travaux<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1995, Trump le revend pour Modèle:Nobr de dollars au prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au fil des années, Donald Trump construit ou rachète de nombreux autres bâtiments Modèle:Incise y compris en dehors de New York (Trump World Tower, Trump Building, [[Trump International Hotel and Tower (New York)|Modèle:Langue]], Old Post Office Pavilion, etc.)<ref>« (21 Photos) Liste des plus hauts gratte-ciel de Donald Trump », senepeople.tv, 10 novembre 2016.</ref>.
En 1985, il fait l'acquisition à Palm Beach (Floride) de la résidence de luxe Mar-a-Lago, pour la somme de Modèle:Nobr de dollars à laquelle s'ajoutent Modèle:Nobr de dollars pour le mobilier. Il en fait à la fois sa résidence d'hiver et un club privé dont l'abonnement annuel s'élève à Modèle:Unité. Il achète à la même époque à Palm Beach, en association avec le PDG de Chrysler Lee Iacocca, un immeuble d'appartements qu'il rebaptise Trump Plaza of the Palm BeachesModèle:Sfn.
Il développe progressivement ses activités immobilières en dehors des États-Unis et investit, avec un succès inégal, dans de nombreux pays comme le Canada, Israël, l'Inde, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Panama, le Qatar, la Corée du Sud, l'Uruguay, le Royaume-Uni, l'Irlande, les PhilippinesModèle:Etc.<ref name="Hype">Donald Trump’s Ventures Began With a Lot of Hype. Here’s How They Turned Out., The New York Times, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Donald Trump's Many, Many Business Dealings in 1 Map, Time, Modèle:Date-.</ref>.
Casinos à Atlantic City
Dans les années 1980, Donald Trump investit le secteur des casinos d'Atlantic City, dans le New Jersey. Le groupe Holiday Corp finance la construction par le groupe Trump de l'hôtel-casino Trump Plaza, ouvert en 1984Modèle:Sfn. Trump en gère l'activité Modèle:Citation. Dès la première année, les mauvais résultats de cet établissement entraînent de vives tensions entre Trump et Holiday Corp<ref name="swartz">Modèle:Article.</ref>. Trump fait également l'acquisition à Atlantic City, pour la somme de Modèle:Nobr de dollars, d'un immeuble dont la construction avait été commencée par le groupe Hilton. Le chantier est achevé en 1985, et l'hôtel-casino-marina, dirigé par l'épouse de Donald Trump Ivana, ouvre sous le nom de Trump's Castle (rebaptisé ensuite Modèle:Langue)Modèle:Sfn>.
En 1988, toujours à Atlantic City, Trump achète le casino Taj Mahal, alors en construction<ref>Modèle:Article.</ref>. L'établissement, rebaptisé Trump Taj Mahal, rouvre en Modèle:Date- après un chantier dont le coût s'est élevé à un milliard de dollars, ce qui en fait à l'époque le casino le plus cher jamais construit<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Financé à hauteur de Modèle:Nobr par des junk bonds<ref name=UPI9April/> avec un taux d'intérêt à 14 %, l'établissement dépose le bilan l'année suivante<ref name="abc">Modèle:Article.</ref>. En outre, le Trump Plaza comme le Trump's Castle sont victimes de la concurrence du Trump Taj Mahal, et doivent négocier en 1991 une restructuration financière avec leurs créanciers<ref name="johnston">Modèle:Lien brisé.</ref>.
Le Taj Mahal redresse sa situation en octobre 1991 lorsque Trump cède 50 % de ses parts à ses créanciers, en échange d'une réduction de ses taux d'intérêt et d'un délai pour payer ses dettes<ref name="NYTimes">Modèle:Article.</ref>. Il est également contraint de vendre sa compagnie aérienne Trump Shuttle et son yacht Trump Princess<ref name="UPI9April">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Schneider19May">Modèle:Article.</ref>,<ref name="McQuade16Aug">Modèle:Article.</ref>. L'établissement est racheté en 1996 et réorganisé sous la bannière de Modèle:Langue<ref name=McQuade16Aug/> (rebaptisé ensuite Trump Entertainment Resorts), une filiale que Trump préside de mi-1995 à début 2009, et dont il occupe le poste de PDG de 2000 à 2005<ref name="Tully10Mar">Modèle:Article.</ref>. Trump Entertainment Resorts dépose le bilan en 2004 avec Modèle:Nombre de dettes, puis à nouveau en 2009 avec Modèle:Nobr de dettes. Un nouveau plan de restructuration permet à Donald Trump de conserver 10 % des parts du Trump Taj Mahal et de ses autres casinos<ref name=McQuade16Aug/> : il continue en échange à accorder aux établissements l'utilisation de la marque Trump<ref>Gallagher, Mary Pat, Modèle:Lien brisé, Law.Com, Oct. 8, 2010</ref>.
Le Modèle:Langue est revendu en 2011 au groupe Landry's<ref>Suzette Parmley, Modèle:Lien brisé, Philly.com (The Philadelphia Inquirer), February 15, 2011.</ref>. Victime de la crise du secteur des casinos d'Atlantic City, le Trump Plaza ferme ses portes en septembre 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après des années d'exploitation déficitaire, le Trump Taj Mahal est revendu en Modèle:Date- à Carl Icahn, qui doit le fermer en octobre de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Terrains de golf
La Trump Organization gère plusieurs terrains de golf, aux États-Unis et dans le reste du monde ; le magazine Golfweek recense en 2015 dix-huit terrains possédés ou gérés par le groupe<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour l'année 2015, Trump a déclaré à la commission électorale fédérale un revenu personnel d'environ Modèle:Nobr de dollars lié à ses activités dans le golf<ref>Modèle:Article.</ref>. Donald Trump, lui-même grand amateur de golf, a déclaré que ces investissements représentent la partie de ses affaires à laquelle il est le plus attaché<ref>First Golfer: Donald Trump's relationship with golf has never been more complicated, Golf.com, Modèle:1er août 2017</ref>.
En 2006, Trump fait l'acquisition de Modèle:Nobr à Balmedie dans l'Aberdeenshire, en Écosse. Il y crée un terrain de golf, malgré l'opposition de certains habitants de la région<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, sur une zone pourtant déclarée site d'intérêt scientifique particulier<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette histoire fait en 2011 l'objet du documentaire You've Been Trumped, qui tourne autour du conflit entre Trump et les résidents<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'homme d'affaires promet alors la création de Modèle:Nombre locaux grâce à son terrain, mais en 2016, il reconnaît n'en avoir généré que 200<ref>Modèle:Article.</ref>. En juin 2015, il intente une action en justice pour empêcher la construction d'un parc éolien à proximité de son terrain de golf, mais il est finalement débouté par la Cour suprême du Royaume-Uni<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2012, il acquiert à Miami le Doral Golf Resort & Spa, qu'il rénove et rebaptise Trump National Doral ; ce terrain accueille le WGC-Cadillac Championship, tournoi annuel des World Golf Championships<ref name="Golf">Modèle:Lien web.</ref>. En 2015, il déclare qu'il s'agit de l'une de ses entreprises les plus rentables : le chiffre d'affaires du Trump National Doral est estimé, pour l'année 2014, à Modèle:Nombre de dollars<ref>Modèle:Lien brisé, The Next Miami, 23 juillet 2015</ref>.
En Modèle:Date-, Trump fait l'acquisition du complexe sportif Trump Turnberry, dans l'Ayrshire en Écosse, qui accueille régulièrement l'Open britannique hommes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Après un important chantier de rénovation, le complexe rouvre en juin 2016<ref>Modèle:Article.</ref>.
Autres investissements
Sports
En Modèle:Date-, Trump fait l'acquisition des Generals du New Jersey, une équipe de football américain membre de l'United States Football League (USFL). Trump essaie alors de faire une concurrence directe à la National Football League et de forcer une fusion entre les deux championnats pour augmenter la valeur de ses investissements<ref>Modèle:Article.</ref>. Après la saison de 1985, son équipe fusionne avec l'équipe des Gamblers de Houston, mais connaît d'importants problèmes financiers. L'USFL finit par cesser ses activités en 1986<ref name="Markazi">Modèle:Article.</ref>.
Malgré son échec dans le football américain, Trump continue d'investir dans les sports, notamment dans le golf<ref name=Markazi/>. Il accueille par ailleurs plusieurs matchs de boxe au Trump Plaza d'Atlantic City, parmi lesquels, en 1988, le combat de Michael Spinks contre Mike Tyson, dont il est pendant un temps conseiller financier<ref name=Markazi/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1989 et 1990, Trump donne son nom au Tour de Trump, une course cycliste qu'il voudrait équivalente au Tour de France et au Tour d'Italie. Il abandonne après la seconde édition, du fait des difficultés financières que connaissent alors ses principales entreprises. La course continue pendant plusieurs années sous le nom de Tour DuPont<ref name="Hogan">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2014, il tente sans succès d'acheter l'équipe des Bills de Buffalo après la mort de leur précédent propriétaire, Ralph Wilson<ref name="fewnew">Modèle:Article.</ref>.
Concours de beauté
De 1996 à 2015<ref name="pageantsaleWME">Modèle:Article.</ref>, Trump a été le propriétaire des concours de beauté Miss Univers, Miss USA, et Miss Teen USA<ref>Modèle:Article.</ref>. Insatisfait des conditions de diffusion de ses concours sur CBS, il les transfère en 2002 sur NBC<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 2015, au début de la campagne présidentielle de Trump, NBC et Univision mettent fin à leur relation avec le concours Miss Univers, en raison des propos polémiques tenus par le candidat sur les immigrés clandestins mexicains<ref name="Tadena1">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Trump attaque alors Univision en justice, réclamant Modèle:Nobr de dollars à la chaîne pour rupture de contrat et diffamation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date- de la même année, Trump annonce qu'il est désormais le seul propriétaire de Miss Univers après avoir acheté les parts de NBC, avec laquelle le conflit a été réglé à l'amiable<ref name="Corriston11Sept">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il revend peu après ses parts à William Morris/IMG. Le litige avec Univision est également réglé à l'amiable en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Agence de mannequins
Donald Trump crée en 1999 une agence de mannequins, Trump Model Management, domiciliée dans le quartier de SoHo à Manhattan<ref>Modèle:Article.</ref>. En liaison avec une autre société de son groupe, Trump Management Group LLC, l'agence fait venir après 2000 près de Modèle:Nobr étrangers pour les employer dans l'industrie américaine de la mode<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le courant de l'année 2016, Trump Model Management traverse de graves difficultés, plusieurs mannequins et collaborateurs la quittant au moment de la campagne présidentielle de Donald Trump. La Trump Organization finit par fermer cette filiale en Modèle:Date-<ref>Les mannequins de Trump se défilent, l'agence ferme, 20 Minutes, 11 avril 2017.</ref>.
Transports aériens
En 1989, Trump lance la compagnie aérienne Trump Shuttle, qui propose à ses clients un service de luxe<ref name="bostonglobe">Donald Trump's airline went from opulence in the air to crash landing, The Boston Globe, 27 mai 2016.</ref>. L'entreprise ne parvient cependant pas à devenir bénéficiaire<ref>The Definitive Roundup of Trump’s Scandals and Business Failures, National review, 15 mars 2016</ref>. Dès 1992, il doit revendre cette filiale, en raison notamment des difficultés financières du casino Trump Taj Mahal<ref name="bostonglobe" />. En 2008, la Trump organization s'associe à la compagnie Sentient Flight Group pour proposer un service de jets privés<ref>The Trump Organization Partners with Sentient Flight Group as Official Private Jet Partner, Business Wire, 20 novembre 2008.</ref>.
Université Trump
Modèle:Article détaillé En 2005, Donald Trump crée avec ses associés Michael Sexton et Jonathan Spitalny un institut de formation professionnelle, Trump University LLC, qui propose des cursus dans l'immobilier<ref>Modèle:Article.</ref> facturés entre 1 500 et Modèle:Unité<ref name="vf">Modèle:Article.</ref>,<ref name="nyt511">Modèle:Article.</ref>. L'État de New York lui ayant enjoint de cesser d'utiliser l'appellation Modèle:Citation, la société est rebaptisée en 2010 Trump Entrepreneurial Institute<ref name="AppealsCourt2016" />. Trump est en outre personnellement mis en cause pour n'avoir pas demandé la licence nécessaire à l'ouverture d'une école<ref name="reuters.2014">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2013, l'État de New York lance une procédure en justice en réclamant Modèle:Nobr de dollars à la Trump Entrepreneurial Institute pour publicité mensongère<ref name="AppealsCourt2016">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Deux actions collectives en justice sont parallèlement lancées contre Trump Entrepreneurial Institute par d'anciens étudiants qui estiment avoir été floués<ref name="twofront">Modèle:Article.</ref>. Pendant sa campagne présidentielle, Trump proteste plusieurs fois contre le magistrat chargé des dossiers, le juge Gonzalo P. Curiel, qu'il accuse de partialité en raison de ses origines mexicaines<ref name="RappeportNYT">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Ford">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Finnegan">Modèle:Article.</ref>. Il revient ensuite sur ses déclarations en expliquant que ses doutes sur l'impartialité de Curiel sont dus non pas aux origines de ce dernier, mais à son traitement de l'affaire<ref name="Jackson">Modèle:Article.</ref>,<ref>[full text] Modèle:Article.</ref>.
Le procès de la Trump Entrepreneurial Institute, prévu à San Diego le Modèle:Date-<ref name="trialdate">Modèle:Article.</ref>, est finalement annulé, les parties ayant trouvé un accord à l'amiable dans les trois dossiers peu après la victoire de Trump à l'élection présidentielle. Bien que niant avoir commis un délit quelconque, Trump accepte, pour échapper à un procès qui se serait déroulé avant son investiture à la présidence des États-Unis, de verser Modèle:Nobr de dollars aux Modèle:Nombre et de payer Modèle:Nobr de dollars d'amende pour avoir enfreint les lois sur l'éducation<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. L'accord est trouvé une heure seulement avant l'audience du tribunal qui devait statuer sur une demande de report du procès déposée par Trump<ref>Modèle:Article.</ref>.
Commercialisation du nom et de la marque Trump
L'un des traits les plus connus de Donald Trump, en tant qu'hommes d'affaires, est sa tendance à baptiser ou rebaptiser de son nom la plupart des lieux, entreprises et produits qui lui sont associés<ref name="econ_From" />, et à commercialiser sous cette étiquette les biens et services les plus divers. La marque Trump Modèle:Incise lui rapporte ainsi Modèle:Unité de dollars de redevances pour la période allant de début 2014 à mi-2015<ref name="vsd">Modèle:Lien web.</ref>. En 2011, des experts financiers de Forbes ont évalué la valeur de la marque Trump à Modèle:Nobr de dollars. Trump a contesté cette analyse et affirmé qu'elle en valait treize milliards<ref>Modèle:Article.</ref>.
Faillites
Donald Trump ne s'est jamais déclaré en faillite personnelle, mais six de ses hôtels et casinos ont fait faillite entre 1991 et 2009<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il s'agit du Trump Taj Mahal en 1991 (voir Hard Rock Hotel & Casino Atlantic City), du Modèle:Langue en 1992, du Modèle:Langue en 1992, du Modèle:Langue en 1992, du Modèle:Langue en 2004 et du Trump Entertainment Resorts en 2009<ref name="six">Modèle:Article.</ref>,<ref name="forbes-bankruptcy">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Les entreprises de Donald Trump ont utilisé les dispositions du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites, ce qui leur a permis de continuer leurs activités pendant les négociations. Trump a revendiqué en 2011 avoir joué des possibilités légales en matière de faillite, afin de réduire ses dettes<ref name="publicintegrity1">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
À l'approche de l'élection présidentielle de 2016, le magazine The Economist<ref>America’s best hope - Why we would cast our hypothetical vote for Hillary Clinton, The Economist, 5-11-2017.</ref>, analysant la carrière d'homme d'affaires de Donald Trump, juge que ses résultats ont été globalement médiocres par rapport au reste du secteur immobilier et du marché boursier new-yorkais. Le journal rappelle que les informations sur l'empire financier de Trump sont lacunaires, du fait de son style de management à la fois opaque et très personnel. Il met par ailleurs en doute les capacités de Trump à gérer une organisation plus importante que son groupe<ref name="econ_From">Modèle:Article.</ref>. The Washington Post qualifie la carrière de Donald Trump de mélange de rodomontades, d'échecs et de véritables succès, et souligne que, s'il possède un véritable don en ce qui concerne l'immobilier, ses expériences dans d'autres secteurs ont été moins convaincantes. Le journal conclut que le Modèle:Citation de l'homme d'affaires a consisté en premier lieu à créer une mythologie autour de sa personne et de son nom<ref>Modèle:Article.</ref>.
Fortune personnelle et impôts
La liste Forbes des Américains les plus riches évalue en 1982 le patrimoine personnel de Donald Trump à environ Modèle:Nobr de dollars, en incluant sa part d'héritage de la fortune de son père<ref name=OBrien2005Oct/>. Il est absent de cette liste entre 1990 et 1995 en raison d'importantes pertes financières<ref name="OBrien2005Oct">Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, lors de l'annonce de sa candidature, Trump a publié un document estimant sa fortune à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Article.</ref>, commentant à cette occasion qu'il était Modèle:Citation<ref name="NPR17June">Modèle:Article.</ref>. Forbes a mis en doute ces chiffres, et estimé sa fortune réelle à Modèle:Unité<ref name="Carlyle16June">Modèle:Article.</ref>.
En 2015, les déclarations controversées de Trump sur les immigrés clandestins lui ont fait perdre, selon Forbes, pour environ Modèle:Nobr de dollars de contrats avec des entreprises comme NBCUniversal, Univision Network, ou Macy's<ref name="Carlyle15July">Modèle:Article.</ref>. Sa campagne présidentielle a également eu un impact négatif sur son patrimoine, certains consommateurs ayant boycotté les produits et services de ses sociétés pour marquer leur opposition à sa candidature<ref>Modèle:Article.</ref>. La fréquentation des hôtels et des casinos détenus par Trump a fortement baissé en 2016<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, Forbes estime son patrimoine personnel à Modèle:Unité de dollars et le classe Modèle:324e plus grande fortune mondiale et Modèle:113e fortune américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trump a, de manière répétée, refusé de rendre publique l'intégralité de ses déclarations fiscales<ref name="WSJ19FebTax">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, y compris pendant sa campagne présidentielle de 2016. Il est le premier candidat à l'élection présidentielle américaine à s'y être refusé, depuis Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.
En Modèle:Date-, les médias américains révèlent que Donald Trump a déclaré aux impôts en 1995 avoir perdu Modèle:Nobr de dollars. Causées par les faillites de trois de ses casinos et de sa compagnie aérienne, ainsi que par le rachat hasardeux du Plaza Hotel à Manhattan, ces pertes financières cumulées lui ont permis une déduction fiscale, échelonnée sur une période de dix-huit ans sur ses revenus imposables. Il a pu ainsi réduire fortement, voire annuler, les sommes qu'il devait à l'administration fiscale<ref>Modèle:Article.</ref>. Trump a reconnu la véracité de cette information, mais a refusé d'indiquer quelles années étaient concernées<ref>Modèle:Article.</ref>. Interrogé pendant un débat présidentiel sur la déduction fiscale dont il a bénéficié, il répond que le fait d'avoir eu recours à cette disposition prouve son intelligence<ref>Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, MSNBC publie les deux pages principales de la déclaration de revenus du couple Trump pour l'année 2005. Celles-ci indiquent qu'il a payé Modèle:Nobr de dollars d'impôt fédéral sur le revenu cette année-là, soit un taux effectif de plus de 25 %<ref>Une rare feuille d'impôt de Trump publiée, Europe 1, 15 mars 2017</ref>, en raison de l'application de l'« alternative minimum tax » (impôt minimum de remplacement), visant à empêcher que des contribuables profitent de niches fiscales pour payer peu ou pas d'impôt, et que Donald Trump souhaite faire supprimer<ref>Que nous apprend la fuite de la déclaration d'impôts de Trump datant de 2005 ?, Libération, 15 mars 2017.</ref>. Cette information ne répond toutefois que très partiellement aux interrogations soulevées dans les médias pendant la campagne présidentielle, concernant l'opacité maintenue par Trump sur sa situation fiscale pour Modèle:Nobr consécutives<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le New York Times publie une enquête selon laquelle, loin de la qualité de Modèle:Citation qu'il revendique, Donald Trump aurait tiré le début de sa fortune personnelle de manœuvres d'évasion fiscale initiées par son père. Selon le quotidien, Donald Trump et ses frères et sœurs auraient, depuis leur enfance, bénéficié de versements par l'entremise d'une société écran créée par Fred Trump dans le but de dissimuler au fisc les dons à ses enfants. L'enquête conclut que les sommes versées à Donald Trump par son père, loin de se limiter à un prêt d'un million de dollars pour se lancer en solo, se monteraient à Modèle:Nobr de dollars dont une partie aurait été perçue dans le cadre d'une évasion fiscale. Le service des impôts de l'État de New York annonce l'ouverture d'une enquête. Les faits, s'ils sont établis, ne relèvent pas du pénal en raison de la prescription des faits, mais ils pourraient entraîner une amende au civil<ref>Trump Engaged in Suspect Tax Schemes as he reaped riches from his father, The New York Times, 2 October 2018</ref>,<ref>Donald Trump soupçonné d’évasion fiscale, une enquête ouverte, Le Monde, 3 octobre 2018</ref>.
En 2022, il est condamné à une amende de Modèle:Unité par jour pour ne pas avoir présenté à l'administration fiscale des documents relatifs à une enquête visant le groupe Trump Organization débutée en 2019. Il finira par payer Modèle:Unité d'amende le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Médiatisation et carrière dans les médias
Donald Trump se distingue, en tant qu'homme d'affaires, par une recherche constante de la publicité<ref name="econ_From" /> : sa stratégie de communication se signale en outre par un goût prononcé pour l'hyperbole, qui l'amène à annoncer chacun de ses projets à grand renfort de superlatifs<ref name="Hype" />. Depuis les années 1980, il fait l'objet aux États-Unis d'une forte médiatisation qui lui a permis de devenir une figure très familière du public américain. Les médias s'intéressent à lui dès la première moitié de la décennie : en Modèle:Date-, il fait la couverture du magazine GQ<ref name="newyorker">Donald Trump’s Ghostwriter Tells All, The New Yorker, 25 juillet 2016.</ref>,<ref name="le monde 4971406">Menteur, narcissique, sociopathe : Donald Trump vu par sa plume cachée, Le Monde, 18 juillet 2016.</ref>. En Modèle:Date-, il publie Trump: The Art of the Deal, un livre co-signé avec le journaliste Modèle:Lien, mais dont il n'aurait pas écrit une ligne<ref group="alpha">Schwartz, nègre de Trump pour les besoins de The Art of the Deal, dit avoir rédigé du début à la fin ce livre, dont l'homme d'affaires n'aurait pas écrit une ligne. Ses propos sont confirmés par l'éditeur, qui déclare : Modèle:Citation. Trump fournit quant à lui des réponses contradictoires : Modèle:Citation : Modèle:Cf. Donald Trump’s Ghostwriter Tells All, The New Yorker, 25 juillet 2016.</ref>. L'ouvrage, un mélange d'autobiographies et de conseils pour les affaires, connaît un énorme succès de librairie et reste pendant treize semaines en tête de la liste des livres à succès du New York Times. C'est avec ce livre, dans lequel il vante ses qualités d'homme d'affaires en se présentant comme un modèle de réussite à l'américaine, que Donald Trump devient une célébrité nationale aux États-Unis<ref name="newyorker" />,<ref name="le monde 4971406" />.
Par la suite, sa notoriété lui vaut entre autres de faire des apparitions dans douze longs-métrages de cinéma et quatorze séries télévisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>, généralement dans son propre rôle. On le voit ainsi dans des films comme Maman, j'ai encore raté l'avion ! (1992), Celebrity de Woody Allen en 1998, ou Zoolander (2001), ainsi que dans des épisodes du Prince de Bel-Air (1996), de Sex and the City (1999)Modèle:, etc. Il a également joué un rôle secondaire dans le film Les Chenapans (1994) où il interprète un magnat du pétrole. Ses rôles lui ont permis de devenir membre de la Screen Actors Guild et de recevoir une pension annuelle de plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Fréquemment imité et parodié par les humoristes et caricaturistes américains, il anime par ailleurs pendant un temps sa propre émission de radio, intitulée Trumped!<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Il est en outre souvent comparé à Charles Foster Kane, le personnage principal de Citizen Kane, chef-d'œuvre d'Orson Welles qu'il présente comme son film préféré<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
The Apprentice
Modèle:Article connexe En 2004, Trump devient le producteur exécutif et l'animateur de l'émission de téléréalité The Apprentice, diffusée sur NBC et dans laquelle des candidats s'affrontent pour obtenir un poste de cadre supérieur dans l'une des sociétés du groupe Trump. Les candidats sont tour à tour éliminés du jeu par Donald Trump lui-même, dont la phrase fétiche dans l'émission est Modèle:Citation (Vous êtes viré !). La première année de The Apprentice rapporte à Trump Modèle:Unité par épisode (soit environ Modèle:Unité pour l'ensemble de la saison) mais, du fait du succès de l'émission, il est ensuite payé un million par épisode. L'émission donne également lieu à un spin-off, The Celebrity Apprentice<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle vaut en outre à Trump de recevoir en 2007 son étoile sur le Hollywood Walk of Fame pour sa contribution au divertissement télévisuel<ref name="Trumps_Hollywood_Star">Modèle:Article.</ref>,<ref name="fifteen">Modèle:Article.</ref>. Trump anime quatorze saisons de The Apprentice, de Modèle:Date- à Modèle:Date-. En 2016, son étoile du Hollywood Walk of Fame est vandalisée pendant sa campagne présidentielle<ref name="starvandal">Modèle:Article.</ref>.
World Wrestling Entertainment
À partir de la fin des années 1980, Donald Trump alimente sa notoriété médiatique en s'associant au milieu du catch. Il loue à la Modèle:Langue (WWF) le Trump Plaza d'Atlantic City pour l'organisation de Modèle:Langue le Modèle:Date-, puis pour Modèle:Langue le Modèle:Date-<ref name="rollingstone">Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de ces deux éditions, la réalisation fait des gros plans sur lui au premier rang<ref name="rollingstone" />. Le Trump Taj Mahal à Atlantic City a ainsi accueilli le championnat de la Modèle:Langue, qui appartenait à l'époque à la World Wrestling Entertainment (appelée alors Modèle:Langue)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Trump apparaît en personne dans diverses manifestations de la WWE, notamment en 2007 lors de la WrestleMania 23 pour les besoins d'un match appelé The Battle of the Billionaires (La Bataille des milliardaires). Au cours de cet évènement, il soutient Bobby Lashley tandis que Vince McMahon soutient l'adversaire de ce dernier, Umaga, chacun des deux hommes d'affaires ayant promis de se faire raser le crâne si son champion perdait le match. C'est finalement McMahon qui s'y plie, après la victoire de Lashley<ref>How Donald Trump’s WWE character shaped his political persona, News.com.au, 14 mars 2017.</ref>.
En 2009, Vince McMahon annonce qu'il vend RAW à Donald Trump<ref name="SellingRAW">Modèle:Lien web.</ref> ; ce dernier devient alors propriétaire du spectacle de catch WWE Raw, qu'il rebaptise TRUMP RAW. Cependant, la semaine suivante, McMahon rachète Monday Night Raw le double du prix vendu. En 2013, Trump devient membre du WWE Hall of Fame en reconnaissance de son rôle dans la promotion de la World Wrestling Entertainment<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, Linda McMahon, épouse de Vince McMahon et longtemps directrice de la WWE, verse Modèle:Nobr de dollars à Donald Trump pour sa campagne présidentielle. Elle se voit nommée à la tête de la Small Business Administration (SBA) après sa victoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ascension politique
Premiers engagements
D'abord affilié au Parti démocrate, Donald Trump devient ensuite un fervent partisan du président Ronald Reagan. Il s'engage alors au sein du Parti républicain.
En Modèle:Date-, peu avant la sortie de son autobiographie, il achète dans plusieurs grands journaux une page de publicité pour publier une Modèle:Citation adressée Modèle:Citation, dans laquelle il prône une politique isolationniste pour relancer l'économie des États-Unis<ref>The True Story of Donald Trump’s First Campaign Speech—in 1987, Politico, 5 février 2016</ref>. Dans la foulée du succès de son livre, il songe à se présenter à la présidentielle de 1988 en formant un ticket avec Oprah Winfrey comme candidate à la vice-présidence<ref>Modèle:Lien web.</ref>. George H. W. Bush, vainqueur du scrutin, aurait un temps envisagé de constituer un ticket avec Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par la suite, Trump envisage à plusieurs reprises de se présenter, mais sans aller pour le moment au bout de ses projets de candidature<ref>Was he ever serious? How Trump strung the country along, again, CNN, 17 mai 2011</ref>.
Affiliation au Parti de la réforme
Il quitte le Parti républicain en 1999 et rejoint le Parti de la réforme des États-Unis d'Amérique, fondé par Ross Perot<ref>« Aux États-Unis, le Parti républicain perd de gros noms », Radio Canada, 25 octobre 1999.</ref>. Il cherche à en obtenir l'investiture en vue de l'élection présidentielle de 2000, mais il renonce à son projet de candidature alors qu'il était crédité de 7 % d'intentions de vote au niveau national s'il venait à remporter l'investiture du parti<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="johnson">Modèle:Article.</ref>.
Présidence de George W. Bush
Entre 2001 et 2009, sous la présidence de George W. Bush, il est à nouveau enregistré comme électeur démocrate<ref name="Politifact">Modèle:Lien web.</ref>.
Il se montre critique envers la guerre d'Irak en Modèle:Date-, tout en évoquant les intérêts économiques que les États-Unis peuvent tirer du conflit<ref name="Le Monde Irak guerre">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Jugeant que Saddam Hussein avait au moins le mérite de Modèle:Citation<ref name="Europe 1 Hussein">Les républicains lancent l'opération anti-Trump, Europe 1, 3 mars 2016</ref>, il désavoue publiquement la guerre d'Irak à partir de 2004<ref name="Le Monde Irak guerre" />. Lors de la campagne présidentielle de 2016, malgré la popularité de George W. Bush dans l'électorat républicain, Donald Trump s'oppose aux néoconservateurs et qualifie l'intervention de 2003 de « désastre en matière de politique étrangère », dépeignant plus généralement la présidence Bush comme un échec<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En vue de la présidentielle de 2016, George H. W. Bush déclare voter pour Hillary Clinton tandis que George W. Bush affirme voter blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2005, Donald Trump se définit comme un « mix » de démocrate et de républicain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, il contribue au financement de la campagne pour l'investiture démocrate de Hillary Clinton<ref>Modèle:Article.</ref>. Durant la campagne présidentielle, il déclare que George W. Bush aurait dû être destitué en raison de la guerre en Irak mais, fervent partisan du Parti républicain, soutient John McCain, dont il assure qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Présidence de Barack Obama
En 2009, il s'inscrit au Parti républicain, et s'y réinscrit en 2012 après un interlude de plusieurs années sans affiliation politique<ref name="Politifact" />. En 2015, Donald Trump déclare qu'il Modèle:Citation et explique son tropisme démocrate antérieur par l'influence de la vie à Manhattan, réputée pour être une terre historiquement démocrate<ref name="Politifact" />.
Après avoir envisagé une candidature en tant qu'indépendant à l'élection présidentielle de 2012, il apporte son soutien au candidat républicain Mitt Romney<ref>Modèle:Article.</ref>. Après la réélection de Barack Obama, il appelle à Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des journalistes supposent que Trump a envisagé de se présenter à l'élection présidentielle après le dîner des correspondants de la Maison-Blanche de 2011, durant lequel Barack Obama se moque à plusieurs reprises de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web. En résumé Obama fit diffusé la vidéo de sa naissance, qui ne fut que l'introduction du film Le Roi lion, se moque d'une Maison-Blanche excentrique si Trump est élu et raille ses idées complotistes : « Donald peut désormais se poser les vraies questions, comme : avons-nous truqué le débarquement sur la lune ? Que s'est-il vraiment passé à Roswell ? Et où sont Biggie et Tupac ? ».</ref>.
À partir de 2011, Donald Trump reprend à son compte une théorie selon laquelle Barack Obama ne serait pas né sur le territoire des États-Unis, mais au Kenya, ce qui aurait pour conséquence de le rendre inéligible au poste de président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il déclare aussi que les notes d'Obama étaient insuffisantes pour qu'il intègre la faculté de droit de Harvard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'universitaire Gregory Benedetti juge que le fait d'avoir alimenté cette polémique a alors permis à Trump de devenir Modèle:Citation<ref name="Nébuleuse">Modèle:Article.</ref>. Trump soutient cette théorie du complot pendant cinq ans, au travers notamment de nombreux tweets<ref>Jean-Marie Pottier, « Voici tous les tweets où Trump a mis en doute le lieu de naissance d'Obama », Slate.fr, 16 septembre 2016</ref>. En Modèle:Date-, il déclare qu'Obama est bien né aux États-Unis<ref>« Donald Trump admet que Barack Obama est né en Amérique », La Libre Belgique, 17 septembre 2016</ref>.
Il s'oppose en outre à plusieurs mesures prises par le président Obama, notamment le Patient Protection and Affordable Care Act, ainsi qu'à sa politique migratoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection présidentielle de 2016
Primaires républicaines
Modèle:Article connexe Trump annonce sa candidature aux primaires républicaines le Modèle:Date, avec le [[Make America Great Again|slogan Modèle:Citation]] (« Rendre sa grandeur à l'Amérique ») Modèle:Incise, en se présentant en sauveur d'une Amérique moribonde, minée par la corruption de ses élites et par un système électoral inique<ref>Modèle:Langue.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques jours après l'annonce de sa candidature, alors crédité de moins de 5 % dans les enquêtes d'opinion, il effectue une percée inattendue dans les sondages, même si Jeb Bush reste considéré comme le favori<ref name="Opinion0915">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À partir du mois de Modèle:Date-, les sondages le placent en tête des intentions de vote aux primaires, avec un soutien estimé entre 17 et 40 % à l'échelle nationale<ref>USA Today publie le premier sondage le plaçant en tête de la quinzaine de candidats aux primaires le Modèle:Date-, avec 17 % des intentions de vote. Source : Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant l'été 2015, il figure en tête des personnalités faisant l'objet d'une recherche sur Google et citées sur les réseaux sociaux<ref name="Opinion0915" />. Cet « effet Trump », inattendu, médiatise les primaires : le premier débat entre les candidats républicains, le Modèle:Date, est focalisé sur sa personne et rassemble Modèle:Nobr de téléspectateurs, huit fois plus qu'en 2011<ref name="Opinion0915" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DM0416">Modèle:Article.</ref>. Les doutes sur la pérennité de sa candidature, souvent dédaignée<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>L'édition américaine du Huffington Post décide, le Modèle:Date-, que les articles sur la campagne de Trump, considéré comme une « attraction de foire » (Modèle:Langue), seraient traités dans la section « divertissement » au lieu de « politique », « au côté de Modèle:Lien et des Kardashian », selon le journal. Constatant le maintien de sa popularité et l'accumulation de polémiques le concernant, le journal traite sa campagne normalement à partir du Modèle:Date-. Voir Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>, disparaissent à la fin de l'été 2015<ref name="Opinion0915" />. Cependant, la plupart des commentateurs continuent de prédire sa défaite<ref name="Landy2016">Modèle:Article.</ref>,<ref name="EditoMonde">Modèle:Article.</ref>. Dès sa déclaration de candidature, il se singularise en utilisant Twitter de manière très polémique, notamment pour attaquer, voire insulter, quiconque lui déplaît. Il nomme un directeur des communications pour les réseaux sociaux, Dan Scavino. En Modèle:Date-, le Washington Post recense Modèle:Nobr, groupes, lieux, organisations, institutions, etc., insultés par Trump sur Twitter, parfois à plusieurs reprises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dès le début de sa campagne, il revendique un discours « politiquement incorrect », notamment sur l'immigration. Il soulève une polémique en accusant les immigrés mexicains d'être des Modèle:Citation et des Modèle:Citation que le gouvernement mexicain enverrait Modèle:Citation aux États-Unis et en proposant la construction d'un mur le long de la frontière mexicaine Modèle:Incise, provoque un autre tollé en préconisant Modèle:Citation et se voit globalement reprocher des déclarations jugées sexistes, ou racistes<ref>Les surprenantes solutions de Donald Trump face à l'immigration, L'Obs, 17 août 2015</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Donald Trump veut stopper « l'immigration musulmane » aux États-Unis, Le Monde, 8 décembre 2015</ref>. La campagne de Trump attire rapidement l'attention des médias internationaux, du fait de sa personnalité atypique et de ses déclarations fracassantes : il écrit ainsi sur Twitter que le réchauffement climatique est une invention des Chinois pour miner l'économie américaine, suggère que la journaliste Megyn Kelly s'est montrée agressive avec lui parce qu'elle avait ses règles, ou moque publiquement le handicap d'un autre journaliste dont les questions lui avaient déplu<ref>États-Unis : quand Donald Trump ridiculise le handicap d'un journaliste, Le Point, 16 novembre 2015</ref>.
En Modèle:Date-, après un score jugé décevant lors du caucus de l'Iowa (24,3 % des suffrages), il arrive largement en tête à celles du New Hampshire (35,2 %), de Caroline du Sud (32,5 %) et du Nevada (45,8 %), renforçant ainsi son statut de favori<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lors du Super Tuesday du Modèle:Date-, il conforte son avance en remportant sept des onze États en jeu<ref>Modèle:Article.</ref>. Tandis qu'il est notamment attaqué par Mitt Romney et John McCain, des comités d'action politique lancent une campagne contre lui en diffusant des publicités négatives dont le coût s'élève à plusieurs dizaines de millions de dollars<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marco Rubio, l'un de ses principaux adversaires, se retire de la course le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il reçoit ensuite les soutiens de diverses figures républicaines. Après Sarah Palin en Modèle:Date-, Chris Christie se rallie à Trump<ref>« États-Unis : Sarah Palin, un soutien « sous-estimé » à Donald Trump », Le Monde, 20 janvier 1016.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, suivi de Jeff Sessions Modèle:Incise, de son ancien concurrent Ben Carson, puis de Rudy Giuliani<ref>« New York : Rudy Giuliani soutient Trump », Le Figaro, 7 avril 2016.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans l'histoire récente des primaires pour la présidentielle américaine, Trump fait partie des favoris des sondages ayant le moins dépensé d'argent<ref>Maurin Picard, « États-Unis : Donald Trump lance l'offensive publicitaire », Le Figaro, jeudi 31 décembre 2015, page 5.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la date du Modèle:Date-, il est ainsi, parmi les candidats républicains et démocrates, celui qui a dépensé le plus petit budget de campagne électorale, à savoir Modèle:Nobr de dollars (Modèle:Nobr pour Marco Rubio, Modèle:Nobr pour Bernie Sanders, Modèle:Nobr pour Ted Cruz et Modèle:Nobr pour Hillary Clinton)<ref>« Élections américaines : Trump, mini budget et maxi profit », Le Parisien, 10 mars 2016.</ref>. Il dépense beaucoup dans ses courriers aux électeurs et ses produits dérivés, mais ne commande aucun sondage (alors que Hillary Clinton a dépensé Modèle:Unité dans le domaine pour le seul mois d'Modèle:Date-)<ref name="Financement" /> et dépense très peu en publicité ou en action militante sur le terrain, misant sur de grands meetings et un fort temps d'antenne dans les médias grâce à ses déclarations polémiques<ref name="Télérama2016" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Incise<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il l'emporte dans l'État de New York, avec près de 60 % des voix<ref>« Donald Trump et Hillary Clinton triomphent à New York », Le Figaro, 20 avril 2016.</ref>, devenant ainsi le seul candidat capable de recueillir les Modèle:Nombre nécessaires pour obtenir l'investiture dès le premier tour lors de la convention du Parti républicain en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses deux concurrents encore en lice, Ted Cruz et John Kasich, concluent ensuite un accord prévoyant le retrait de l'un des deux lors de certaines primaires en Modèle:Date- et Modèle:Date- pour éviter une dispersion des voix et faire barrage à Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par contre sa large victoire (53 %) lors de la primaire de l'Indiana, le Modèle:Date- suivant, conduit Cruz et Kasich à suspendre leurs campagnes, assurant ainsi à Trump la nomination<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Reince Priebus, président du Comité national républicain, appelle alors le parti à s'unir derrière lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La quasi totalité des autres participants aux primaires républicaines se rallient ensuite à Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Néanmoins, une cinquantaine de grands donateurs du Parti républicain décident de ne pas lui apporter leur soutien<ref name="Financement">Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, l'ancien président George H. W. Bush ainsi que ses fils, l'ancien président George W. Bush et l'ancien gouverneur de Floride Jeb Bush, font savoir qu'ils ne le soutiendront pas<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il dépasse le nombre de délégués requis pour obtenir l'investiture<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la perspective d'un duel face à Hillary Clinton, une série de sondages le donne alors vainqueur ou à égalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après s'être attaché les services du spin doctor Paul Manafort en Modèle:Date-, il remercie en Modèle:Date- son directeur de campagne, Corey Lewandowski, ce qui témoigne d'une « professionnalisation » de sa campagne selon Reince Priebus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le succès de sa candidature contredit la tactique envisagée par les stratèges du Parti républicain, pour qui les défaites successives de John McCain et Mitt Romney devaient pousser à davantage de modération afin de ne pas s'aliéner l'électorat hispanique, en pleine croissance<ref name="Frankenstein">Modèle:Lien web.</ref>. Soufian Alsabbagh, spécialiste de la droite américaine, estime que Donald Trump incarne l'aboutissement d'un Modèle:Citation du Parti républicain après les candidatures successives de George W. Bush, John McCain et Mitt Romney<ref name="Alsabbagh" />. D'après le politologue Alix Meyer, Modèle:Citation<ref name="Frankenstein" /> ; son confrère Marc Landy évoque quant à lui les profils de William Jennings Bryan en 1896 et de George McGovern en 1972<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il faut remonter à la candidature de Dwight D. Eisenhower en 1952 pour voir un novice en politique remporter l'investiture républicaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Novices">Modèle:Lien web.</ref>. Le politologue Marc Landy souligne que Donald Trump pratique Modèle:Citation, à travers Modèle:Citation<ref name="Landy2016" />, en insultant fréquemment ses adversaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en leur donnant des surnoms (Ted « le menteur », Bush « le mou » ou « le petit » Marco) ou en alimentant des rumeurs à leur sujet comme la participation du père de Ted Cruz à l'assassinat du président Kennedy<ref name="Landy2016" />. En Modèle:Date-, il est accusé d'appeler implicitement au meurtre de Hillary Clinton lors d'un meeting<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, des affrontements entre ses partisans et ses opposants émaillent régulièrement ses meetings<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, alors qu'il est en meeting à Las Vegas, il échappe à une tentative d'assassinat de la part d'un Britannique de Modèle:Nobr qui avait tenté de s'emparer de l'arme d'un agent de service<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Campagne présidentielle
Le Modèle:Date-, Donald Trump annonce que le gouverneur de l'Indiana, Mike Pence, initialement soutien de Ted Cruz, sera son colistier à l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Novices" />. Le « ticket » est officiellement investi par le Parti républicain le Modèle:Date-, lors de la convention de Cleveland. Donald Trump se félicite alors d'avoir obtenu Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref> (plus de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>). De façon inattendue, Ted Cruz, arrivé en deuxième position de la primaire, refuse d'apporter son soutien au candidat républicain et appelle les électeurs américains à voter Modèle:Citation lors de son discours à Cleveland<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans son discours d'investiture comme candidat, il dresse un tableau très sombre des États-Unis<ref name="Anti-Elites" />,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="QuestionsClés">Modèle:Lien web.</ref> et une rhétorique à la fois nationaliste et populiste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La première soirée de la convention est un fort succès d'audience pour les télévisions qui la retransmettent, CNN bénéficiant notamment d'un gain de 200 % par rapport à celle de 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Peu après son investiture, les sondages continuent de donner Trump au coude-à-coude avec la candidate démocrate<ref name="EditoMonde" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> alors que l'un et l'autre souffrent d'une mauvaise image dans l'opinion<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les enquêtes d'opinion du mois d'Modèle:Date- sont défavorables à Trump<ref name="Riennevaplus">Modèle:Lien web.</ref> à qui ils donnent entre 6 et Modèle:Nobr de retard<ref name="NouvelleEquipe">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le même temps, Paul Manafort démissionne de son équipe de campagne en raison de sa mise en cause dans une affaire de corruption en Ukraine. Trump crée alors un poste de « directeur général de campagne » qu'il confie à une personnalité à la fois atypique et controversée, Steve Bannon, responsable du site d'extrême droite Breitbart News<ref>Stephen Bannon, l’étoile noire de Donald Trump, Le Monde, 18 décembre 2016</ref>. Dans le même temps, il promeut Kellyanne Conway, dont le profil est consensuel au sein de l'appareil républicain, à celui de directrice de campagne<ref name="Riennevaplus" />,<ref name="NouvelleEquipe" />. Peu après, il exprime des Modèle:Citation pour ses propos qui ont Modèle:Citation<ref name="Regrets">Modèle:Lien web.</ref> et infléchit pour la première fois une de ses propositions contre l'immigration illégale<ref name="ChangementTon">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, à l'issue d'une visite au Mexique où il s'exprime aux côtés du président Enrique Peña Nieto, il réaffirme sa ligne dure sur l'immigration<ref name="LigneDure">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En parallèle, il tente d'élargir son audience au sein de la communauté afro-américaine, traditionnellement très favorable aux démocrates<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les sondages de Modèle:Date- voient les intentions de vote en sa faveur se rapprocher de celles pour Hillary Clinton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
D'abord en net retard par rapport à Hillary Clinton, le rythme de sa récolte de fonds connaît une brusque hausse à l'été 2016, grâce à un nombre massif de petites donations de quelques dizaines de dollars réalisées en ligne, et tend ainsi à combler l'écart<ref name="CourseDons">Modèle:Lien web.</ref>. Tandis que les banques américaines refusent de lui prêter de l'argent en raison de ses mauvaises relations avec elles en tant qu'entrepreneur, ses plus importants donateurs sont des oligarques russes proches du Kremlin<ref name="WeisbergApplebaum">Modèle:Lien web.</ref>. Les principaux bailleurs de fonds pro-républicains s'abstiennent de le financer et préfèrent soutenir les candidats aux élections législatives à venir<ref name="Picsou" />. Si Donald Trump bénéficie du soutien de la majorité des donateurs de Marco Rubio et surtout de Ted Cruz, ceux de Jeb Bush, John Kasich et Chris Christie financent davantage la campagne de Hillary Clinton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'équipe de Donald Trump diffuse ses premières publicités dans le cadre de l'élection générale en Modèle:Date-, alors que celle de Hillary Clinton y a déjà consacré Modèle:Nobr de dollars et que les deux autres candidats, Jill Stein et Gary Johnson, ont eux aussi réalisé des spots<ref name="Télérama2016">Modèle:Lien web.</ref>. La majeure partie de ses dépenses est alors destinée aux déplacements et aux frais liés aux événements<ref name="Télérama2016" />, tandis que son équipe demeure extrêmement réduite<ref name="Picsou">Modèle:Lien web.</ref>. Il préfère s'assurer une publicité gratuite sur les réseaux sociaux et dans les médias, ou se reposer sur les infrastructures du Parti républicain pour la logistique et la collecte de fonds<ref name="Picsou" />. À la mi-Modèle:Date-, Donald Trump a dépensé Modèle:Unité de dollars en spots télé, alors qu'Hillary Clinton a dépensé Modèle:Unité, et il a levé Modèle:Unité de dollars de fonds, alors qu'Hillary Clinton en a levé Modèle:Unité<ref>« États-Unis : Clinton prend Trump à son propre jeu », Le Point, 29 septembre 2016.</ref>. Il recueille le soutien de seulement Modèle:Nobr, contre plus Modèle:Nobr pour Hillary Clinton, d'après un décompte réalisé par Politico qui estime qu'Modèle:Citation dans la presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Certains observateurs font un rapprochement avec l'élection de 1996 au regard du retard pris très tôt dans les sondages par le candidat républicain Bob Dole et du fait que la plupart des candidats du parti au Congrès pour les élections suivantes considèrent également la présentielle comme perdue d'avance<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Picsou" />.
Le Modèle:Date-, le premier débat télévisé entre les deux candidats semble remporté par Hillary Clinton<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les trois semaines précédant le scrutin, la campagne de Trump se radicalise<ref>Modèle:Lien web.</ref> et il laisse entendre que les élections sont truquées, notamment en raison du parti pris des médias contre lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette attitude lui attire des critiques de la part de Barack Obama<ref>Celui-ci déclare, lors d'un meeting de soutien à son ancienne secrétaire d'État, tenu le Modèle:Date- à Cleveland : « Donald Trump menace d’emprisonner ses opposants politiques. Ou de faire taire les médias. Il salue l’ingérence des Russes dans notre processus électoral, et suggère maintenant que si la campagne ne se déroule pas comme il l’entend, ce n’est pas à cause de ce qu’il a dit, mais parce que l’élection est truquée et que c’est une imposture. Vous savez, certains pays fonctionnent comme ça, et ce sont des tyrannies qui pratiquent l’oppression »</ref>,<ref>Le président estime également que Modèle:Citation.</ref>,<ref name="monde1510">Modèle:Lien web.</ref>.
Communication politique
Modèle:Rédaction section Trump a su utiliser plusieurs stratégies de communication à son avantage lors des élections grâce à une mobilisation particulière au sein de la population américaine. À travers une manifestation émotionnelle à la démographie américaine qui est criblée de marginalisation culturelle et de sensibilité profonde, Donald Trump laisse de côté les normes traditionnelles de la socialisation et rejoint principalement les communautés de la classe ouvrière blanche<ref name=kreiss>Modèle:Article</ref>. Il fait cela en se créant une identité similaire à celle du simple citoyen et en parlant ouvertement de ses opinions par rapport aux différences des races et des ethnicités, tout en justifiant comment cela affecte l’économie. Trump a mis l’accent sur les Américains de la classe ouvrière qui devaient travailler fort, pendant que les bureaucrates et les administrateurs gouvernementaux en profitaient dans leur dos<ref name=kreiss/>. Avec le slogan de « Make America Great Again », Donald Trump a su rallier une partie de la population américaine autour de l’idée qu’un déclin du statut économique et culturel des Américains prenait place et que ce statut devait être récupéré<ref name=kreiss/>.
Différents concepts sont importants à mentionner lorsque l’on regarde les stratégies communicationnelles employées par Trump pour avancer sa campagne électorale. La puissance de l’orateur est d’une importance primordiale lorsque l’on voit comment le charisme d’un leader politique peut être instrumentalisé dans un cadre communicationnel pour avancer un message, développer le support de ce message et le transformer en mobilisation des masses. Ce charisme se manifeste à travers sa promotion de soi dans un profil grandiose et narcissique<ref name=ahmadian>Modèle:Article.</ref>. De plus, par l’utilisation de la rhétorique politique captivante, dans certains cas en employant un ton plus imposant et en ayant souvent une expression dynamique, plusieurs diraient que Donald Trump est un orateur qui sait comment rallier son auditoire<ref name=ahmadian/>. Plusieurs icônes et aspects précis de ces stratégies sont évidents à la suite d’une analyse communicationnelle, comme les stéréotypes qu’il utilise dans le but de créer un vacarme au sein de la population, le recours à la similarité, l’utilisation stratégique du populisme qui est apparent lorsqu’il fait appel au citoyen américain de classe moyenne blanc et son utilisation de termes stratégique comme « eux » et « nous » pour mobiliser ses adhérents<ref>Modèle:Article</ref>. Trump a su utiliser la communication politique à son avantage grâce à l’importance accordée des rôles identitaires, des émotions et des récits puissants du Modèle:45e président des États-Unis<ref name="Mercieca (RSQ)">Modèle:Article</ref>.
Certains effets et leçons sur l’utilisation de la communication politique à travers le monde se doivent d’être mentionnés lorsque l’on analyse la communication de Donald Trump. Premièrement, Trump a démontré l’importance et le pouvoir qui se situent dans la communication politique. À travers des vecteurs communicationnelles, comme sur les réseaux médiatiques aux yeux d’énormément de personnes, directement à un grand public, ou toute autre forme de média contemporain qui touche à d'énormes quantités de personnes, Trump a su rallier le peuple américain autour de son message<ref name=lesson>Modèle:Ouvrage.</ref>. Deuxièmement, la manière dont Trump s’est exprimé lors de cette élection ne se qualifie pas comme étant traditionnellement présidentielle.
Ainsi, le marketing politique et la pression des campagnes de groupes et de mouvements sociaux caractérisent la rhétorique politique qui a su influencer le peuple<ref name=lesson/>. Trump a su instrumentaliser ses stratégies politiques à travers les médias et créer une campagne électorale qui transcende le temps, car elle ouvre la porte à une nouvelle façon de concevoir et de pratiquer la politique et gagner des élections<ref name=lesson/>. Troisièmement, Donald J. Trump est le premier président caractérisé comme un personnage politique qui a su utiliser le côté plus humoristique de la politique à son avantage pour attirer plus d’individus vers lui et créer une relation unique auprès du peuple américain<ref name=lesson/>. Le pouvoir de l’humour dans la persuasion et la rhétorique est important et la manière dont Trump a su créer une forme de politique de divertissement est unique dans l’histoire de la communication politique<ref name=lesson/>.
Dernièrement, l’utilisation de discours extrémistes, violents ou controversés dans le but de pousser des individus déjà inclinés vers l’agressivité incite à développer une relation plus enflammée pour un leader politique<ref name=lesson/>. Trump a donc révolutionné le langage, les symboles et la médiatisation qui seront utilisés à travers la communication politique à l’avenir pour mobiliser un peuple autour d’une avancée idéologique. Enfin, la militarisation de la communication politique est un outil puissant et dangereux lorsque l’on analyse la persuasion des masses et la propagande<ref name="Mercieca (RSQ)" />.
Accusations de sexisme et d'agressions sexuelles
À quelques jours du deuxième débat qui doit opposer Donald Trump à Hillary Clinton, le Washington Post diffuse une vidéo, datant de 2005, dans laquelle on entend Trump Modèle:Incise se vanter de courir les jupons et affirmer à son interlocuteur que « Quand vous êtes une star, [les femmes] vous laissent faire, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, les attraper par la chatte [« Modèle:Langue »], faire ce que vous voulez »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La publication de cette vidéo ayant suscité des réactions outrées jusque dans les rangs du Parti républicain, y compris celle de son colistier Mike Pence, le candidat s'excuse pour ses propos<ref>Modèle:Article.</ref>, qu'il qualifie de Modèle:Citation<ref>Quand Trump parlait d'«attraper les femmes par la chatte», Slate, 8 octobre 2016</ref>.
Dans les jours qui suivent, plusieurs femmes accusent publiquement Donald Trump de leur avoir fait lourdement des avances, voire d'avoir eu à leur égard un comportement relevant de l'agression sexuelle<ref>Donald Trump 'was like an octopus' – several women come forward to claim he touched them inappropriately, Telegraph, 13 octobre 2016</ref>, par exemple en leur imposant des attouchements ou en les embrassant de force<ref>Modèle:Article.</ref>. Le candidat républicain nie s'être comporté de la sorte et riposte à sa façon lors du deuxième débat l'opposant à Hillary Clinton, le Modèle:Date- : il rappelle que des femmes ont accusé le mari de cette dernière, Bill Clinton, de les avoir agressées sexuellement ou violées, et fait venir quatre d'entre elles pour qu'elles assistent au débat<ref>« En plein débat, Trump menace de mettre Clinton en prison », Europe 1, 10 octobre 2016.</ref>. En réaction, le rappeur Will.i.am sort le Modèle:Date- une vidéo satirique intitulée Grab'm by the Pussy (Attrape-les par la chatte<ref name="JournalMontreal">Modèle:Lien web.</ref>) par laquelle il dénonce l'attitude méprisante et les commentaires sexistes de Trump à l'égard des femmes<ref name="NME">Modèle:Article.</ref>.
Contrevérités
Avant de se lancer dans la campagne présidentielle, Donald Trump avait développé dès les années 1980 le concept d'« hyperbole véridique », expliquant dans un de ses ouvrages : « Les gens veulent croire en ce qui est le plus formidable, le plus génial et le plus spectaculaire. J'appelle cela l'hyperbole véridique. C'est une forme innocente d'exagération Modèle:Incise »<ref name="Compagnon">Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la campagne des primaires républicaines, il déclare, au sujet des attentats du 11 septembre 2001 : « J'ai vu, à New Jersey City, des milliers et des milliers de personnes musulmanes acclamer la chute des tours du World Trade Center », mais il n'existe aucune preuve de ces événements, que les autorités du New Jersey ont démentis<ref name="Compagnon" />. Très actif sur Twitter durant la campagne présidentielle, il avance « Blancs tués par des Blancs : 16 %. Blancs tués par des Noirs : 81 % », graphique à l'appui. Il s'appuie sur une source (le « bureau des statistiques du crime de San Francisco ») qui n'existe pas et inverse en fait les chiffres puisque 82,4 % des Blancs assassinés l'ont été par des Blancs et 14,8 % par des Noirs<ref name="san">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il affirme que le « vrai taux de chômage aux États-Unis est de 42 % », en additionnant les « inactifs », mélangeant retraités, pré-retraités, mères au foyer, étudiants et lycéens pour parvenir à ce compte erroné<ref name="san" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Donald Trump explique également que « la croissance américaine n'a jamais été négative » et que le taux de croissance du PIB américain est passé en négatif au premier trimestre 2015 sous la présidence de Barack Obama, ajoutant « que ça ne s'était jamais produit dans l'histoire ». Or la première affirmation est fausse, et pour la deuxième, les médias américains relèvent que cela s'est produit Modèle:Nobr depuis la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="san" />. Il affirme constamment durant la campagne que les élections sont « truquées », développant à ce sujet plusieurs « théories du complot »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après sa victoire grâce à sa majorité au collège électoral, mais avec plus de deux millions de voix de moins qu'Hillary Clinton dans le vote populaire, il écrit sur Twitter : « En plus d'avoir remporté le collège électoral, j'ai gagné le vote populaire si on déduit les millions de gens qui ont voté illégalement », sans avancer la moindre preuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site Politifact trouve dans les déclarations de Donald Trump, pour l'année 2015, 76 % de mensonges complets ou partiels, ce qui le place en tête des personnalités politiques américaines dont les propos sont le plus souvent Modèle:Citation<ref name="Compagnon" />.
Positionnement des médias
Plus de 76 % de la presse américaine soutient Hillary Clinton, contre moins de 5 % pour Donald Trump<ref>Modèle:Article.</ref>. De nombreux titres de presse appelant traditionnellement à voter pour le candidat républicain s'opposent à lui<ref>Modèle:Article.</ref>. En dépit du soutien du New York Post de Rupert Murdoch et de The National Enquirer durant la primaire républicaine, des articles extrêmement négatifs sont publiés quotidiennement sur Donald Trump<ref>Modèle:Article.</ref>.
Durant la campagne, le groupe médiatique de Rupert Murdoch, notamment la chaîne de télévision Fox News, soutient activement la candidature de Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est également le cas du site d'extrême droite Breitbart News, que le directeur Steve Bannon quittera pour diriger la fin de la campagne du candidat républicain, avant de devenir conseiller stratégique à la Maison-Blanche.
Après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle, des médias influents comme The New York Times reconnaissent n'avoir pas su capter la colère d'une partie de l'électorat américain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Paul Krugman, prix Nobel d'économie en 2008, souligne l'ignorance de l'Amérique Modèle:Citation pour l'Amérique Modèle:Citation et Modèle:Langue, l'éditorialiste du Washington Post, paraphrase la thèse de Peter Thiel (investisseur de la Silicon Valley et soutien de Donald Trump) lorsqu'il explique que « les journalistes prennent toujours Trump au pied de la lettre, mais sans le prendre au sérieux » alors que « ses électeurs, en revanche, le prennent au sérieux, mais ne le prennent pas au pied de la lettre » et que donc, « par exemple, quand il propose de construire un mur à la frontière mexicaine, les journalistes exigent des détails, veulent savoir comment il va s'y prendre », alors que ses électeurs « comprennent qu'il ne veut pas vraiment édifier un mur et entendent simplement qu'il propose une politique migratoire plus saine et plus intelligente »<ref>« Qu’ils nous ont trumpés ! », Valeurs Actuelles, 18 novembre 2016.</ref>,<ref>« Après la victoire de Donald Trump, l'heure est au mea culpa dans la presse américaine », Le Figaro, 10 novembre 2016.</ref>.
Victoire sur Hillary Clinton
Le Modèle:Date-, Donald Trump remporte l'élection présidentielle. Il renverse la tendance annoncée en particulier en Floride et en Caroline du Nord, que les sondages avaient majoritairement anticipés comme favorables à Hillary Clinton, ainsi qu'au Michigan, au Wisconsin et en Pennsylvanie, traditionnellement démocrates, et que les enquêteurs prévoyaient également penchant pour le camp démocrate. Ces cinq États lui ont apporté un total de Modèle:Nobr électeurs<ref name="SondagesMédias" />. Son discours protectionniste et hostile à l'immigration clandestine lui permet ainsi de s'imposer dans la Rust Belt, région anciennement industrielle qui a subi de plein fouet les dégâts des délocalisations et des politiques de libre-échange. Il se voit au total attribuer Modèle:Nobr grands électeurs contre Modèle:Nobr à sa rivale. Celle-ci obtient Modèle:Unité de voix (Modèle:Unité de pourcentage) de plus que lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un tel cas de figure, dû au mode de scrutin indirect et à la pratique du winner takes all, s'est présenté seulement quatre fois dans le passé, lors des élections présidentielles de 1824, 1876, 1888 et 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un tel écart en nombre de voix (mais pas en pourcentage) constitue un record historique pour ce système électoral, ce qui réactive les critiques à son égard ainsi que les appels à le réformer<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Donald Trump s'était d'ailleurs opposé à ce système en 2012)<ref name="REFORM">Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump remporte le suffrage des électeurs âgés de plus de Modèle:Nobr (53 %, contre 45 % à Clinton), des électeurs masculins (53 %, contre 41 % à Clinton), des électeurs peu diplômés (51 % des électeurs n'ayant pas dépassé le collège ou le lycée et 53 % des électeurs ayant fréquenté un établissement d'études supérieures, mais sans en être diplômé, contre respectivement 45 % et 43 % à Clinton), des électeurs blancs (58 %, contre 37 % à Clinton) et des électeurs hétérosexuels (48 %, contre 47 % pour Clinton)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Cette victoire fait démentir les projections. Sur un échantillon de Modèle:Nobr publiés entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, seulement 30 ont annoncé Donald Trump en tête<ref name="SondagesMédias">Modèle:Lien web.</ref> ; les derniers publiés annonçaient une avance d'environ Modèle:Unité de pourcentage à Hillary Clinton et une nette victoire pour celle-ci au niveau des grands électeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Tout au long de sa campagne, la plupart des politologues l'avaient donné perdant<ref>Modèle:Article.</ref> et de nombreux commentateurs assurent que sa victoire est improbable voire impossible<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après cette élection, les médias américains, qui soutenaient Hillary Clinton à 75 % et Donald Trump pour moins de 5 %, confessent avoir été incapables de capter le sentiment du pays profond<ref name="Figaro 76">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Telerama 76">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Nouvel Obs mea">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="20161110ARTFIG00149">Modèle:Lien web.</ref>.
La candidate écologiste Jill Stein dépose des demandes de recompte des voix dans trois États où les résultats ont été serrés<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais l'opération confirme la victoire de Trump dans le Wisconsin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est annulée par la justice fédérale dans le Michigan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump devient le président le plus âgé et le plus riche jamais élu par les Américains pour un premier mandat, devant George Washington<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et le seul à accéder à cette fonction sans avoir exercé auparavant un mandat électif et/ou des responsabilités militaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans son livre Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche, paru en janvier 2018, Michael Wolff affirme que Donald Trump ne voulait en réalité pas devenir président et cherchait avant tout à se faire de la publicité, en se présentant à une élection qu'il n'imaginait pas pouvoir gagner<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Période de transition
Le Modèle:Date, alors que Donald Trump se voit attribuer 306 des 538 grands électeurs du collège électoral, désignant le président pour la Maison-Blanche, le Parti républicain est également sur le point de contrôler la Chambre des représentants, le Sénat et donc la Cour suprême<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour le politologue Vincent Michelot, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit de la sixième fois depuis 1900 que les Républicains ont la mainmise sur le Congrès et la Maison-Blanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Contestations contre sa victoire
Alors que son élection est suivie de manifestations dans des grandes villes américaines pour protester contre sa victoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il adopte dans ses premières déclarations un ton ouvert et apaisé, y compris contre d'anciens adversaires qu'il avait durement attaqués au cours de sa campagne, Hillary Clinton en particulier<ref>Modèle:Lien web.</ref> en précisant qu'il ne compte pas Modèle:Citation car Modèle:Citation<ref name="Promesses">Modèle:Lien web.</ref>. Dans la lignée de sa campagne, il continue de s'exprimer sur Twitter sur un ton polémique : il réagit ainsi aux manifestations en affirmant qu'il s'agit de « manifestants professionnels incités par les médias »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais revient sur ses propos en louant la Modèle:Citation des manifestants Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans plusieurs tweets, il raille et contredit le New York Times au sujet du suivi de sa campagne et de la période de transition<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Approches internationales
Il rencontre des hommes d'affaires indiens, ainsi que le président argentin Mauricio Macri et le Premier ministre japonais, Shinzō Abe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Devant l'engagement répété de Donald Trump à se retirer de l'accord de partenariat transpacifique, le président chinois Xi Jinping invite les dirigeants de la zone Asie-Pacifique à soutenir l'accord régional de libre-échange concurrent que son pays leur a proposé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La décision de Donald Trump explique, selon certains médias, la décision de John Key, Premier ministre néo-zélandais et Modèle:Citation de l'accord de partenariat transpacifique, de ne pas se représenter<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peu après, Donald Trump s'entretient avec Tsai Ing-wen, présidente de Taïwan, ce qui constitue une première depuis la rupture des relations diplomatiques entre les deux États en 1979 ; cet échange entraîne une Modèle:Citation du pouvoir chinois, suivie par la réaffirmation par la Maison-Blanche de son soutien à la politique de « la Chine unique »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur Twitter, Donald Trump accuse ensuite la Chine de dévaluer sa monnaie pour mieux concurrencer les entreprises américaines et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, il annonce qu'il renoncera à son salaire de président (Modèle:Unité annuels) et qu'il ne percevra que le dollar symbolique auquel l'oblige la loi<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Il achève la période de transition avec le plus faible taux d'approbation des deux décennies précédentes dans l'opinion publique pour un président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Vincent Michelot souligne Modèle:Citation de la période de transition, menée avec une forte publicité contrairement aux habitudes et en entraînant un retard important dans les nominations : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection par le collège électoral
Le scrutin de la présidentielle étant indirect aux États-Unis, l'élection définitive de Donald Trump n'est effective qu'à l'issue du vote du collège électoral<ref>Trump élu Modèle:45e président des États-Unis : nos réponses à vos questions, Le Monde, 9 novembre 2016.</ref>. Jusqu'à la réunion de celui-ci, le Modèle:Date-, l'identité de nombreux grands électeurs républicains est révélée par des associations anti-Trump et plusieurs d'entre eux sont alors victimes de harcèlement et de menaces de mort afin qu'ils changent leur vote<ref>États-Unis : les grands électeurs, cibles de pressions au moment d'élire Trump, Nouvel Obs</ref>,<ref>Suprun, le grand électeur républicain qui refuse de voter pour Trump, L'Express</ref>. Donald Trump obtient néanmoins le vote de Modèle:Nombre contre 227 à Hillary Clinton<ref>Le collège électoral a voté, Donald Trump sera bien le prochain président américain, Modèle:Nobr.</ref>, deux votes seulement lui faisant défaut contre cinq à sa rivale démocrate<ref>A Historic Number of Electors Defected, and Most Were Supposed to Vote for Clinton, Nytimes</ref>.
Nominations
Modèle:Article détaillé Durant la période de transition, Donald Trump s'entoure d'une équipe de transition et commence à désigner les membres de son futur gouvernement. En se basant sur les nominations connues au Modèle:Date-, le site américain Quartz a calculé que les Modèle:Nobr du futur gouvernement Trump disposaient de Modèle:Nombre de dollars, soit autant que les Modèle:Nobr d'Américains les plus pauvres<ref>Le cabinet de Trump est aussi riche que Modèle:Nobr d’Américains, Le Monde, 22 décembre 2016.</ref>. La nomination de financiers, d'hommes et de femmes d'affaires fortunés à des postes-clés, ainsi que la présence de nombreux lobbyistes au sein de l'équipe de transition sont dénoncées par la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui interpelle le président-élu une lettre datée du Modèle:Date-, l'accusant d'être Modèle:Citation dans sa promesse de ne pas être aux mains des élites en nommant Modèle:Citation. La sénatrice souligne que Modèle:Citation, et appelle Trump à ne pas inclure ces personnes de son équipe<ref>(https://www.letemps.ch/monde/wall-street-place-pions-autour-donald-trump Wall Street place ses pions autour de Donald Trump], Le Temps, 21 novembre 2016</ref>. Lors d'un entretien accordé le Modèle:Date- à la chaîne de télévision CBS, le milliardaire avait expliqué qu'il était difficile de trouver des gens pour travailler avec le gouvernement sans qu'ils aient des liens avec les lobbys, estimant que Washington était, Modèle:Citation, un Modèle:Citation<ref name="Le_Monde_21novembre2016_Wall_Street">Les loups de Wall Street rôdent autour de Donald Trump, Le Monde, 21 novembre 2016.</ref>.
Prises de position
Dans les semaines suivant son élection, il fait en sorte de tenir ses promesses de campagne concernant la préservation d'emplois dans les entreprises manufacturières américaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le 29 novembre 2016, le chauffagiste Carrier, qui prévoyait de délocaliser Modèle:Nombre au Mexique, annonce qu'il va en préserver un millier dans le pays à la suite de négociations avec Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, l'opérateur de téléphonie mobile Sprint Nextel fait savoir qu'il va rapatrier Modèle:Nombre aux États-Unis et remercie Donald Trump pour son implication dans ce projet<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, le groupe automobile Ford, menacé par le président élu d'importantes taxes d'importation, revient sur sa décision de construire une nouvelle usine au Mexique, préférant utiliser une partie des Modèle:Nombre de dollars prévus pour le projet pour le développement d'un site dans le Michigan, durement frappé par la désindustrialisation<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, sous la pression de Donald Trump, les parlementaires républicains renoncent à réduire les pouvoirs du Bureau d'éthique parlementaire, un organisme indépendant chargé d'enquêter sur les violations éthiques des élus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après la décision de Barack Obama d'expulser 35 diplomates russes en raison de l'accusation d'ingérence de la Russie dans la campagne électorale, Donald Trump se montre sceptique et salue « l'intelligence » de Vladimir Poutine, qui a décidé de ne pas lancer de représailles<ref>Piratage pendant l'élection : les représailles d'Obama contre la Russie, Le Point, 29 décembre 2016.</ref>. Sur fond de crainte d'une nouvelle guerre froide, certains observateurs soulignent la volonté de Barack Obama de mettre en difficulté le président élu<ref>Obama et les Russes et la cybersécurité, Le Figaro, 30 décembre 2016.</ref>,<ref>Les sanctions d'Obama contre la Russie placent Trump dans une position délicate, BFM TV.</ref>. Une fois élu, il demande à la Russie Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après son élection, Donald Trump continue de s'exprimer largement sur Twitter, y compris en matière diplomatique. Le Modèle:Date-, l'agence de presse officielle chinoise Xinhua déplore ainsi son Modèle:Citation<ref name="StratégieTwitter">Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir contredit le principe de la Chine unique, ce qui occasionne des tensions avec le régime de Xi Jinping, il finit par le reconnaître lors d'un entretien avec ce dernier en Modèle:Date-, ce qui rassure également le Japon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, soit neuf jours avant l'investiture de Trump, le président mexicain, Enrique Peña Nieto, affirme, comme son prédécesseur Vicente Fox, que son pays ne paiera pas pour le mur promis par Trump lors de sa campagne et dont le coût serait estimé à Modèle:Nobr de dollars. Il se dit néanmoins prêt à mener des négociations ouvertes avec le nouveau président, notamment sur les questions d'immigration<ref>Modèle:Article.</ref>.
Avant et après son élection, des responsables des institutions européennes telles que Donald Tusk (président du Conseil européen), Martin Schulz (président du Parlement européen) ou Pierre Moscovici (commissaire européen) expriment leur défiance à son égard<ref name="BruxellesChoc">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, Donald Trump déclare que l'Union européenne est Modèle:Citation. Il qualifie le Brexit de Modèle:Citation. Il considère que la crise migratoire en Europe et la position de l'Allemagne sur cette question sont à l'origine de leur départ<ref name="20170116ARTFIG00079">Modèle:Article.</ref>.
Trump tient en outre des propos critiques envers l'OTAN, qu'il accuse de n'avoir pas su s'adapter à la menace terroriste. Il regrette par ailleurs que cinq États seulement respectent l'objectif fixé par l'OTAN de consacrer 2 % de son PIB aux dépenses militaires<ref name="20170116ARTFIG00079" />.
Président des États-Unis
Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser
Débuts
Investiture
De nombreux artistes refusent de participer à l'investiture du nouveau chef de l'État les 19 et Modèle:Date-. Le chanteur de country Toby Keith accepte de se produire sur scène, et la jeune lauréate de l'émission America's Got Talent, Jackie Evancho, chante l'hymne national après la prestation de serment.
Donald Trump devient officiellement le [[Liste des présidents des États-Unis|Modèle:45e président des États-Unis]] en prêtant serment au Capitole à Washington, D.C. le Modèle:Date- à Modèle:Heure (soit Modèle:Heure).
Une polémique éclate sur l'importance de la foule présente sur le Mall de Washington, D.C. le jour de son investiture, estimée par de nombreux médias comme étant très inférieure à celle ayant assisté à l'investiture de Barack Obama huit ans plus tôt<ref>Modèle:Lien web.</ref> (les chiffres avancés sont de Modèle:Nombre en 2017 contre Modèle:Unité en 2009)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ce que l'équipe du nouveau président réfute totalement, le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer déclarant : « Ce fut la plus grande foule ayant assisté à une investiture, point barre »<ref name="Conway">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le premier débriefing de Sean Spicer">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Le porte-parole qui amuse par sa mauvaise foi">Modèle:Lien web.</ref> et la conseillère Kellyanne Conway expliquant promouvoir « les faits alternatifs »<ref name="Conway" />.
Dès le lendemain de son investiture, il est confronté à d'importantes manifestations de protestation, principalement féministes<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont la principale, la Marche des femmes sur Washington, D.C., réunit entre Modèle:Unité et un million de personnes. Des manifestations similaires ont lieu dans 400 autres villes américaines et dans Modèle:Nobr, les organisateurs estimant qu'entre deux et trois millions de personnes y ont participé<ref>Women’s March Highlights as Huge Crowds Protest Trump: ‘We’re Not Going Away’, The New York Times, 21 janvier 2017.</ref>,<ref>Des millions de manifestants défient Donald Trump dans la rue, Le Monde, 21 janvier 2017.</ref>. Les investitures de présidents tels que Richard Nixon en 1973, Ronald Reagan en 1981 et George W. Bush en 2001 avaient elles aussi donné lieu à des manifestations, sans toutefois atteindre la même ampleur ; la manifestation précédente la plus importante n'avait ainsi réuni que Modèle:Unité en 1973<ref>Inauguration Protests Largest Since Nixon in 1973, Philadelphia Inquirer, 21 janvier 2001.</ref>,<ref>« Donald Trump bat tous les records d’impopularité à son entrée en fonctions », Le Monde, 20 janvier 2017.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Simultanément, lors de sa visite au quartier général de la CIA, Donald Trump déclare être en guerre contre les journalistes qu'il qualifie d'« êtres humains les plus malhonnêtes sur terre »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Nominations, limogeages et démissions
Les principaux postes mis à part, l'administration de Donald Trump se distingue par un important retard dans la désignation de ses hauts fonctionnaires. En juin 2017, seuls 123 des 558 postes-clés ont été pourvus<ref>Donald Trump Is the Worst Boss in Washington, The New York Times, 9 juin 2017</ref>, la nomination de divers candidats ayant en outre été refusée par le Sénat<ref>La pétaudière du président Trump, Le Monde, 2 août 2017.</ref>. Au bout de deux mois, il faut remonter à George Bush père pour trouver un retard plus important dans la mise en place d'une administration. De nombreuses agences fédérales fonctionnent dès lors au ralenti, avec des dirigeants provisoires voire inexistants<ref name="PeineConstituer">« Pourquoi Donald Trump peine à constituer son équipe », Le Temps, 13 mars 2017.</ref>.
Ce retard inédit résulte de plusieurs causes, à commencer par la lenteur des nominations : en Modèle:Date-, la Maison-Blanche n'avait proposé aucun candidat pour 357 des Modèle:Nobr de haut rang. Selon le New York Times, à cette date Donald Trump n'a annoncé que 38 % de ses choix, contre 78 % pour Barack Obama au même moment. Les observateurs imputent cette lenteur au fait que Trump n'a pas lancé suffisamment tôt le processus de nominations, par manque de préparation<ref name="monde 020817">Entre nominations en retard et limogeages, l’administration Trump paralysée, Le Monde, 2 août 2017.</ref>. Sont également mis en cause sa volonté de réduire l'appareil étatique, et de privilégier certaines agences au détriment d'autres, telles que l'agence pour le développement international et l'agence de l'environnement<ref name="PeineConstituer" />. D'autre part, l'opposition des sénateurs démocrates aux candidats proposés par l'administration Trump est taxée d'« obstructionnisme » par le camp républicain, celui-ci rendant ces derniers responsables de la confirmation, après six mois de présidence, de seulement Modèle:Nobr sur 165 nominations<ref>« Comment les démocrates tentent de bloquer le travail de Trump », franceinfo, 3 février 2017</ref>,<ref>« Donald Trump n'a que quatre ministres en poste », Modèle:Nobr, 3 février 2017.</ref>,<ref>« États-Unis: la bataille pour confirmer le juge Gorsuch sera épique », Challenges, 3 février 2017</ref>. Les sénateurs démocrates justifient cette lenteur par le temps pris par l'examen des conflits d'intérêts potentiels liés aux candidatures des hommes d'affaires désignés par Trump<ref name="monde 020817" />.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, l'entourage proche de Donald Trump à la Maison Blanche connaît douze départs, soit un total inédit sur une telle période. À ceux de Michael T. Flynn et d'Andrew Puzder, viennent s'ajouter d'autres démissions de collaborateurs haut placés, dont fin Modèle:Date- du chef de cabinet de la Maison-Blanche, Reince Priebus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Fin Modèle:Date- également, le directeur de communication, Sean Spicer, est remplacé par Anthony Scaramucci, lui-même contraint à la démission dix jours plus tard. Ces départs et limogeages à répétition s'expliquent pour une bonne partie par l'enquête sur les liens entre son équipe de campagne et la Russie, ainsi que par ses échecs au Congrès et par des rivalités internes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Un nouveau chef de cabinet d’une Maison Blanche chaotique, Les Échos, 31 juillet 2017.</ref>.
Pendant sa première année de présidence, Donald Trump doit remplacer plus du tiers de ses conseillers, ce qui représente un Modèle:Citation sans précédent au sein du gouvernement des États-Unis<ref>Un «turn-over» sans précédent au sein de l'Administration Trump, Le Figaro, 20 janvier 2018</ref>. En Modèle:Date-, la Brookings Institution estime que près de 43 % des postes les plus élevés de l'administration ont fait l'objet de démissions ou de départs forcés depuis l'entrée en fonction de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date- de la même année Modèle:Incise l'administration Trump atteint un taux de 62 % de départs de ses hauts responsables, contre 24 % sous Barack Obama, 33 % sous George W. Bush et 38 % sous Bill Clinton au même stade de leurs mandats respectifs<ref>Donald Trump met fin à sa relation délétère avec le «chief of staff», John Kelly, Le Figaro, 10 décembre 2018</ref>.
Politique intérieure
Économie et social
Modèle:Article connexe Dès sa nomination, il signe un décret fédéral demandant aux agences gouvernementales de limiter les réglementations relatives à l'Obamacare<ref>Modèle:Article.</ref>. Les premiers décrets signés par Donald Trump sont le retrait des États-Unis de l'Accord de partenariat transpacifique (TPP), le gel de l'embauche de fonctionnaires fédéraux, un décret consistant à interdire le financement d'Organisations non gouvernementales internationales qui soutiennent l'avortement<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la relance des projets de construction de deux oléoducs, Keystone XL (du Canada aux États-Unis), qui avait été bloqué par Barack Obama pour des raisons environnementales, et Dakota Access (du Dakota du Nord à l'Illinois), préalablement abandonné en raison de la mobilisation de la tribu Sioux de Standing Rock et des organisations écologiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, le Sénat adopte un important projet de réforme fiscale, destinée à faire baisser les impôts pour les sociétés et les particuliers. Il s'agit de la première grande réforme du mandat présidentiel de Donald Trump Modèle:Incise après l'échec de l'abrogation de l'Obamacare<ref>Succès pour Trump: son projet historique de baisse d'impôts adopté au Sénat, Huffington post, 2 décembre 2017</ref>,<ref>Trump célèbre l'adoption au Sénat de la réforme historique des impôts, Le Point, 2 décembre 2017.</ref>,<ref>Réforme fiscale: pourquoi la victoire politique de Trump pourrait rapidement tourner au vinaigre, Challenges, 2 décembre 2017</ref>. Les opposants à cette baisse massive des impôts jugent qu'elle risque de ne bénéficier qu'aux grandes entreprises et aux plus riches tout en pénalisant sur le long terme les classes moyennes et les plus pauvres. Le New York Times parle ainsi d'un Modèle:Citation : le journal estime que la réforme risque de creuser le déficit des États-Unis de Modèle:Nombre de dollars en dix ans et, en abrogeant certaines des dispositions d'Obamacare, de priver d'assurance santé jusqu'à Modèle:Nobr d'Américains<ref>A Historic Tax Heist, The New York Times, 2 décembre 2017.</ref>.
Donald Trump bénéficie à ses débuts d'une conjoncture économique remarquable. La croissance de l'économie américaine est plus forte que prévu au troisième trimestre 2017, à 3 % en rythme annualisé. Alors qu'il souhaite privilégier les créations d'emplois aux États-Unis, le taux de chômage recule nettement et les indices boursiers sont au plus haut<ref name="tribune">Un an après l'élection de Donald Trump, quel bilan ?, La Tribune, 8 novembre 2017</ref>. Le Dow Jones grimpe de 30 % début 2018 et les salaires des ouvriers progressent pour la première fois depuis longtemps<ref>Olivier O'Mahony, « Trump ne doute de rien », Paris Match, semaine du 18 au 24 janvier 2018, p. 28-37.</ref>. La situation économique favorable se maintient durant l'année 2018 : les entreprises, grandes gagnantes de la réforme fiscale, investissent à un rythme élevé. En Modèle:Date-, le chômage tombe à son plus bas niveau depuis 1969 (3,7 %)<ref>Modèle:Article.</ref>. Trump se targue, en Modèle:Date-, d'avoir créé depuis son élection Modèle:Nombre d'emplois dans le secteur privé. Le nombre d'emplois créés, bien qu'important, est cependant inférieur à celui des 11 derniers mois du mandat de Barack Obama<ref name="tribune" />. Les dépenses publiques et le déficit budgétaire continuent cependant à augmenter et l'investissement immobilier recule<ref>Donald Trump triomphe avec une croissance trimestrielle du PIB de 4,1 %, Le Monde, 27 juillet 2018</ref>. Donald Trump se félicite de ses résultats et déplore que les médias ne leur donnent pas suffisamment d'échos. CNN, tout en reconnaissant le mérite de Donald Trump dans la bonne santé de l'économie, rapporte que les résultats ne profitent pas suffisamment aux classes populaires Modèle:Incise et que l'explosion des déficits publics est porteuse de problèmes futurs<ref>Trump's right: The economy is doing well and he deserves some credit, CNN, 27 juillet 2018</ref>.
Sur le plan international, Donald Trump opère un virage protectionniste. Le Modèle:Date-, il acte le retrait des États-Unis de l'accord de partenariat transpacifique, qu'il qualifie de traité destiné à avantager la Chine. Des commentateurs observent que cet accord de libre-échange avait été au contraire conçu par Barack Obama pour contrebalancer l'influence de Pékin en Asie, et que le retrait américain risque de laisser les mains plus libres à la Chine dans la région<ref>Trump tire un trait sur le TPP, Pékin se frotte les mains, Libération, 24 janvier 2017.</ref>. En 2017, il lance une renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain. Le nouvel accord, entré en vigueur le Modèle:1er octobre 2018, contient notamment des dispositions visant à protéger l'industrie automobile américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, il lance une série de Modèle:Citation qui visent la Chine, mais aussi l'Union européenne et d'autres pays comme le Canada. En janvier, il met en place pour une période de quatre ans des taxes douanières sur les machines à laver et les panneaux solaires, dont la Chine est une grande exportatrice<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En mars, il annonce des taxes de 25 % sur les importations d'acier et de 10 % sur celles d'aluminium<ref>Donald Trump impose des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium, Le Monde, 8 mars 2018</ref>. En désaccord avec cette politique, Gary Cohn, principal conseiller économique du président, donne sa démission<ref>Gary Cohn Resigns as White House Economic Adviser After Losing Tariffs Fight, The Wall Street Journal, 6 mars 2018</ref>. D'autres taxes visant des produits chinois sont introduites dans le courant de l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="beech1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="beech2">Modèle:Lien web.</ref>, tandis que Pékin réplique en taxant des produits américains<ref name="beech1" />,<ref name="beech2" />. La politique commerciale de Trump suscite des tensions avec les alliés des États-Unis : en Modèle:Date-, lors de la clôture du sommet du G7 au Québec, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, déclare que les nouvelles taxes américaines sont Modèle:Citation pour le Canada. Donald Trump annonce alors, par un tweet, qu'il se désolidarise du communiqué commun du G7 qu'il venait pourtant de signer<ref>Trump torpille l'accord final, le G7 vire au fiasco, L'Obs, 10 juin 2018</ref>.
Le chômage continue ensuite à diminuer pour s'établir à 3,6 % en Modèle:Date-, un niveau jamais atteint depuis 1969, principalement en raison du nombre d'embauches dans les secteurs des services aux entreprises, de la santé et de l'assistance sociale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Immigration
Le Modèle:Date-, lors de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste<ref>Modèle:Lien web.</ref>, il signe un décret interdisant l'entrée sur le territoire américain aux réfugiés de toutes nationalités pendant Modèle:Nobr, aux ressortissants irakiens, iraniens, soudanais, libyens, somaliens et yéménites pendant Modèle:Nobr, et indéfiniment aux ressortissants syriens, à l'exception des détenteurs de visa diplomatique et des membres d'institutions internationales. Les pays visés sont tous des pays majoritairement musulmans. Face au tollé, Donald Trump se justifie en expliquant lors d'une conférence de presse qu'il souhaite protéger les Américains des « terroristes islamistes radicaux ». Certains médias observent néanmoins une incohérence dans ces propos puisque l'Arabie saoudite, dont de nombreux ressortissants ont perpétré des attentats sur le sol américain, n'est pas visée par ce décret, probablement pour des raisons économiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans une interview sur une chaîne chrétienne, il souligne par ailleurs que dorénavant, les réfugiés chrétiens et d'autres minorités religieuses au Moyen-Orient, seront privilégiés par rapport aux réfugiés musulmans<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Iran décide d'appliquer le principe de réciprocité et interdit à son tour l'entrée sur son territoire aux ressortissants américains jusqu'à ce que la décision de Trump soit levée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa décision provoque des manifestations sur tout le territoire américain<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des protestations aux quatre coins du monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'État de Washington annonce le Modèle:Date- son intention de porter plainte contre le décret anti-immigration. Plusieurs entreprises dont le siège est situé dans cet État, dont Amazon et Expedia, indiquent qu'elles s'associeront à ce recours devant la cour fédérale de l'État<ref>L’État de Washington porte plainte contre le décret anti-immigration de Donald Trump, Le Monde, 30 janvier 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, Trump limoge la ministre de la Justice par intérim Sally Yates, après qu'elle eut critiqué publiquement le décret anti-immigration et ordonné aux procureurs fédéraux de ne pas le défendre devant les tribunaux<ref>Trump limoge la ministre intérimaire hostile à l’application du décret anti-immigration, Le Monde, 31 janvier 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, un juge fédéral de l'État de Washington rend une décision qui bloque l'exécution du décret anti-immigration sur l'ensemble du territoire américain, afin de permettre l'examen de la plainte déposée par le ministre de la Justice de cet État<ref>La justice américaine bloque le décret anti-immigration de Donald Trump, Le Monde, 4 février 2017.</ref>.
Fin Modèle:Date-, sa volonté de bâtir un mur de protection le long de la frontière terrestre américaine, une promesse lors de sa campagne présidentielle, se heurte à l'opposition du nouveau congrès élu dominé par le Parti démocrate. Cette situation conduit au Modèle:Lien de l'histoire des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres aspects
Le Modèle:Date-, faute de majorité pour faire adopter le texte, Trump est contraint de retirer le projet de loi de réforme de la santé destiné à abroger la législation de protection sociale, dite « Obamacare »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'agissant de la promesse phare de sa campagne, cet échec est considéré de manière unanime comme un grave revers politique par la presse américaine, laquelle parle de « débâcle », d'« humiliation » ou de « preuve d'incompétence »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Modèle:Date-, lors d'un nouveau vote, la Chambre des représentants adopte le projet d'abrogation de l'Obamacare<ref>Modèle:Article.</ref>. Le nouveau projet d'assurance maladie, surnommé Modèle:Citation, est ensuite soumis à l'approbation du Sénat : selon un rapport du bureau du budget du congrès, le texte présenté pourrait priver Modèle:Nobr d'Américains de couverture maladie à l'horizon 2026<ref>Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, deux sénateurs républicains annoncent leur intention de voter contre la nouvelle mouture de Modèle:Citation, rendant impossible une majorité au Congrès pour le projet. Face à ce nouveau revers, Donald Trump renvoie à plus tard la réforme de l'assurance-santé en appelant simplement le Congrès à Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>. Fin Modèle:Date-, une proposition d'abrogation partielle d'Obamacare est rejetée par le Sénat<ref>Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date- et Modèle:Date-, après le passage de l'ouragan Irma sur Porto Rico, Donald Trump fait l'objet de nombreuses critiques en raison de la lenteur des secours apportés à ce territoire américain. Il réagit en dénonçant la gestion de la crise par les autorités locales et en appelant à une réforme des infrastructures de Porto Rico, tout en soulignant que l'aide fédérale apportée à l'île ne serait pas éternelle. Ses déclarations alimentent encore la polémique : la maire de San Juan, notamment, accuse le président d'être Modèle:Citation d'aider la population portoricaine<ref>Donald Trump, sous le feu des critiques, est attendu à Porto Rico, Le Monde, 2 octobre 2017</ref>,<ref>Donald Trump déclare vouloir « faire quelque chose » pour la dette de Porto Rico, Le Monde, 4 octobre 2017.</ref>,<ref>L’aide fédérale à Porto Rico « ne sera pas éternelle », menace Trump sur Twitter, Le Monde, 13 octobre 2017.</ref>.
Par ailleurs, dès les premiers mois de sa présidence, Trump prend un ensemble de mesures importantes sur le plan social et économique : il durcit l'accès des salariés aux comptes de retraite, autorise les entreprises de charbonnage à déverser leurs déchets dans les rivières et à exploiter les parcs naturels, annule l'obligation de déclarer les émissions de méthane, et restreint les fonds alloués aux organismes d'aide à l'avortement<ref>Donald Trump transforme les États-Unis en profondeur pendant que les scandales monopolisent l'attention, Huffington Post, Modèle:1er juin 2017.</ref>.
Dans le courant de sa première année à la Maison-Blanche, Trump nomme à trois fois plus de juges fédéraux que ne l'avait fait Barack Obama dans le même laps de temps. Effectuées à un rythme inhabituellement soutenu, ces nominations concernent des personnalités très conservatrices qui, nommées à vie, sont appelées à avoir une profonde influence sur la législation américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Modèle:Date-, la nomination controversée de Brett Kavanaugh fait basculer la Cour suprême à droite, les juges conservateurs Modèle:Incise y devenant majoritaires<ref>Le juge Kavanaugh scelle l'héritage de Trump à la Cour suprême, Le Figaro, 11 juillet 2018</ref>,<ref>Brett Kavanaugh à la Cour suprême, le passage en force coûteux de Donald Trump, Le Monde, 6 octobre 2018</ref>,<ref>Kavanaugh à la Cour suprême : la victoire des conservateurs, Le Point, 8 octobre 2018</ref>. En Modèle:Date-, six semaines avant les élections, le décès de la juge Ruth Bader Ginsburg laisse un siège vacant à la Cour suprême (qui compte alors Modèle:Nobr conservateurs et Modèle:Nobr démocrates). Pour asseoir durablement la Cour dans le camp conservateur et, selon le New York Times, bénéficier ainsi d'un recours ultime qui lui serait favorable s'il contestait les élections auprès de la Cour, Donald Trump s'empresse de nommer Amy Coney Barrett, juge connue pour ses positions très conservatrices, notamment contre le droit à l'avortement<ref>Modèle:Article</ref>. Ce basculement conduit à l’annulation des arrêts Roe v. Wade et Modèle:Lien<ref name="Backlash">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon les autrices d'un rapport de la Fondation Jean-Jaurès de 2023 sur les droits des femmes, Modèle:Cita : il a réactivé la Modèle:Lien, surnommée Global Gag Rule Modèle:Incise, introduite par Ronald Reagan en 1985 puis successivement abrogée par chaque administration démocrate et remise en place par chaque administration républicaine, qui empêche les organisations étrangères recevant une aide américaine en matière de planification familiale de pratiquer des avortements, de fournir des services de conseils et d’informations pour l’avortement, ou de faire du plaidoyer pour l’accès aux services d’avortement dans leur pays, même en utilisant des fonds non américains. Donald Trump a également mis en place des réglementations mettant en péril la santé des femmes et l’égalité de genre, ou encore supprimé le financement des États-Unis au Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) qui est la plus grande source de fonds pour la planification familiale et les DSSR dans le monde<ref name="Backlash"/>.
Pandémie de Covid-19
À partir du printemps 2020, Donald Trump participe à la gestion de l’épidémie mondiale de Covid-19, qui constitue l'une des plus graves crises sanitaires de l'histoire américaine. Il nomme Mike Pence chef du groupe de travail (« task force ») de la Maison-Blanche sur le coronavirus<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donnant des conférences de presse quotidiennes, il tient des propos déroutants, comme lorsqu'il évoque l'éventualité de remèdes comme l'injection de désinfectant<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Se fiant à l'avis de personnels de santé, y compris de médecins chinois, il pointe la responsabilité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Modèle:Incise et gèle la participation américaine à son financement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Il appelle les Nations unies à Modèle:Citation et blâme le gouvernement chinois pour la propagation mondiale du Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans un premier temps, il refuse de porter un masque en public<ref>Modèle:Lien web</ref>, au contraire de la plupart des autres chefs d’État ; il en utilise un de façon occasionnelle par la suite, notamment après les premières recommandations des autorités sanitaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sans toutefois l'imposer à la population.
Le Modèle:Date-, à un mois de l'élection présidentielle, Donald Trump annonce qu'il a été testé positif au coronavirus Modèle:Incise et qu'il se place en quarantaine à la Maison-Blanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Admis à l’hôpital le lendemain, il sort après trois jours d’hospitalisation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> prétextant être « immunisé », malgré les preuves de recontaminations chez des patients touchés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la suite de ces propos, le réseau social Twitter réduit la visibilité de ses messages afin de limiter la propagation de fausses informations sur le Covid-19.
Le Modèle:Date-, six jours après l’élection présidentielle, le laboratoire allemand BioNTech et son partenaire américain Pfizer annoncent que leur candidat-vaccin contre le Covid est « efficace à 90 % »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le camp du président y voit un succès de Trump, mais la participation de celui-ci est démentie par les deux entreprises, dont le président accuse les dirigeants d'avoir retardé cette annonce pour le faire perdre<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le président Trump semble alors « se désintéresser de la pandémie » selon le journaliste Marc Chalamet<ref>Modèle:Lien web</ref>, annonce que son administration n'ordonnera pas de confinement et menace de ne pas livrer de vaccins à l'État de New York dirigé par le démocrate Andrew Cuomo, l’accusant de ne pas croire à la fiabilité du vaccin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Quelques mois après son départ de la Maison-Blanche, la possibilité d’un accident de laboratoire chinois ayant laissé s'échapper le virus est de nouveau évoquée lorsque Joe Biden demande un rapport sur l'origine du Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette thèse, longtemps qualifiée de « complotiste » par les institutions internationales et les médias traditionnels, était celle de l’administration Trump, qui mettait en cause l'Institut de virologie de Wuhan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Environnement
Le Modèle:Date-, conformément à son programme électoral, il annonce le retrait des États-Unis de l'accord de Paris sur le climat, sans toutefois exclure de réintégrer le processus après renégociation, voire de conclure un « nouvel accord qui protège » les États-Unis<ref name="Le Monde climat">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Climat : Donald Trump annonce le retrait des États-Unis de l’accord de Paris, Le Monde, Modèle:1er juin 2017.</ref>. En outre, il ne prévoit pas de sortie de l'accord avant fin 2020<ref name="Le Monde climat" />. Le retrait formel des États-Unis ne sera possible qu'après le Modèle:Date-, soit au lendemain de l'élection présidentielle<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il justifie sa décision par une volonté de défendre l'économie américaine, en s'appuyant sur des données jugées mal interprétées ou erronées<ref>Retrait américain de l'accord de Paris : les 9 contrevérités de Donald Trump, France TV Info, 2 juin 2017.</ref>. Cette annonce provoque de vives critiques aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Climat : les grands patrons américains choqués et déçus par la décision de Trump, Le Figaro, 2 juin 2017.</ref>,<ref>Les grands patrons américains prêts à défier Donald Trump sur le climat, France TV Info, 2 juin 2017.</ref>,<ref>«Erreur historique» et «honte internationale»: réactions virulentes aux États-Unis après l'annonce de Trump, Libération, 2 juin 2017</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Climat : Pittsburgh exprime dans la rue son "oui" à Paris" et son "non" à Trump, France TV Info, 5 juin 2017.</ref>,<ref name="WeAreStillIn">"We Are Still In", l’initiative des poids lourds de l’économie américaine pour défier Donald Trump sur l’Accord de Paris, Novethic, 6 juin 2017.</ref>. Ce choix est également condamné par la quasi-totalité des dirigeants de la planète<ref>Accord de Paris : la décision de Donald Trump suscite un tollé, Le Point, Modèle:1er juin 2017.</ref>,<ref>« Grave erreur », « faute » : les dirigeants mondiaux sévères après le retrait américain de l’accord de Paris, Le Monde, Modèle:1er juin 2017.</ref>. En Modèle:Date-, les États-Unis confirment leur présence à la conférence de Bonn sur le climat<ref name="Le Monde climat" />.
Après avoir promis durant la campagne électorale que le charbon resterait « roi » aux États-Unis, Donald Trump met fin peu après son élection au « Clean Power Act », un programme visant à inciter les producteurs d’électricité à réduire leurs émissions et à se tourner vers une énergie moins polluante<ref>Modèle:Article.</ref>. Le président prend plusieurs autres décisions favorables au secteur, notamment en nommant un ex-lobbyiste du charbon, Andrew R. Wheeler, à la tête de la Environmental Protection Agency (EPA)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; ou en autorisant les producteurs de charbon à déverser leurs rebuts dans les cours d’eau<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il suspend en début de mandat les subventions fédérales accordées au secteur des énergies renouvelables et, dès Modèle:Date-, adopte des décrets relançant les deux projets d’oléoducs controversés Keystone XL et Dakota Access, auxquels l’administration Obama avait dû renoncer<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le gouvernement américain autorise en 2017 l’abattage de grands prédateurs protégés en Alaska (tels que grizzlis et loups)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et ouvert à l’exploitation pétrolière une zone protégée de cette même région<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il prend aussi des mesures en 2018 pour étendre considérablement le forage en mer dans les eaux américaines. Le département de l'Intérieur propose d'ouvrir presque entièrement le littoral du pays au forage<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le président américain décide en Modèle:Date- de faire réviser le statut des 40 000 monuments nationaux classés au cours des vingt dernières années. En Modèle:Date-, son gouvernement ouvre le Grand Staircase-Escalante et Bears Ears, situés dans l'Utah, à l'exploitation minière et au forage. Le premier monument voit la taille de sa zone protégée être réduite de près de la moitié, quand le second en perd 85 %, ce qui constitue la plus grande élimination d'une surface protégée de l'histoire des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique étrangère
Donald Trump impose rapidement, en politique étrangère, un style particulier et détonnant par rapport aux usages en vigueur. Selon l'universitaire Maya Kandel, l'intention de Donald Trump de Modèle:Citation, Modèle:Citation, s'est traduite par un changement de paradigme associé à Modèle:Citation : Modèle:Citation<ref name="DoctrineTrump">Modèle:Lien web.</ref>.
Outre l'accord de Paris sur le climat et l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Donald Trump annonce le désengagement des États-Unis de plusieurs organes ou programmes emblématiques : l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), et le Pacte mondial pour les réfugiés. Il annonce également le désengagement du financement du Fonds des Nations unies pour la population<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump nomme son conseiller stratégique Steve Bannon au sein du National Security Council, l'organe de décision au cœur du pouvoir pour les questions de sécurité nationale et de politique étrangère<ref>Modèle:Article.</ref>. Bannon, qui a dirigé le site Breitbart News, est notamment réputé être un suprématiste blanc<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fin Modèle:Date-, il effectue sa première tournée diplomatique. Après des étapes en Arabie saoudite et en Israël, il assiste au sommet de l'OTAN puis à celui du G7, où son style et ses déclarations occasionnent des tensions avec les autres dirigeants. La réunion du G7 s'achève sans qu'aucune position commune sur le réchauffement climatique ait pu être trouvée<ref>Sommet de l'Otan et G7 : le style Trump inquiète les Européens, L'Obs, 27 mai 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, il s'exprime à la tribune de l'ONU pour exposer sa vision des relations internationales. Dans un discours d'une virulence inhabituelle pour les lieux, parsemé d'expressions imagées<ref>Donald Trump rabaisse l’ONU, Le Monde, 20 septembre 2017</ref>, il revient notamment sur la crise avec le régime de Pyongyang, en se disant prêt à Modèle:Citation la Corée du Nord en cas d'attaque. Il dénonce également la Modèle:Citation vénézuélienne et déclare que l'accord sur le nucléaire iranien est Modèle:Citation. Outre cette diatribe contre les Modèle:Citation, il souligne que la contribution américaine à l'ONU représente pour les États-Unis un Modèle:Citation et appelle à une réforme de l'institution<ref>À l'ONU, Trump promet de "détruire entièrement" la Corée du Nord si elle persiste, France 24, 19 septembre 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, le Washington Post rapporte que la veille, lors d'une réunion à la Maison-Blanche consacrée à la protection des immigrés provenant d'Haïti, du Salvador et de plusieurs nations africaines, Donald Trump se serait interrogé, en présence de plusieurs sénateurs, sur l'intérêt d'accueillir aux États-Unis autant de gens venus Modèle:Citation, ajoutant que les États-Unis devraient plutôt faire venir davantage d'immigrés de pays comme la Norvège. Lors de cette discussion, il aurait en outre rejeté l'éventualité d'un accord sur la protection des immigrés haïtiens, déclarant : Modèle:Citation<ref>Trump derides protections for immigrants from ‘shithole’ countries, The Washington Post, 12 janvier 2018.</ref>. Le jour même de la publication de l'article du Washington Post, les ambassadeurs du groupe africain aux Nations unies publient un communiqué condamnant les propos attribués à Donald Trump et réclamant des Modèle:Citation et des Modèle:Citation de la part de ce dernier<ref>p Les « pays de merde » réclament des excuses à Donald Trump, Le Monde, 13 janvier 2018</ref>. Les propos rapportés ne sont tout d'abord pas démentis par la Maison-Blanche. Puis le président américain, sans démentir le fond de ses propos, affirme le lendemain dans un tweet ne pas avoir utilisé Modèle:Citation. Les termes prêtés à Trump déclenchent un tollé et une vague d'indignation au niveau mondial : le président américain est accusé non seulement de grossièreté, mais aussi de racisme<ref>« "Pays de merde" : la grossièreté de Donald Trump suscite un tollé », Le Figaro avec AFP et Reuters, 13 janvier 2018.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Trump decries immigrants from 'shithole countries' coming to US », Eli Watkins et Abby Phillip, CNN.com, 12 janvier 2018.</ref>,<ref>« Donald Trump parle de "pays de merde", les dessinateurs de presse lui mettent le nez dedans », francetvinfo.fr, 13 janvier 2018.</ref>.
Arabie saoudite
En Arabie saoudite, première étape en Modèle:Date- de sa tournée diplomatique, il prend des positions à rebours de celles de son prédécesseur, en s'alignant sur la vision saoudienne de la région et en dénonçant le rôle de l'Iran<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il se rend ensuite en Israël où il affirme sa foi en l'alliance israélo-américaine, sans proposer de solution précise pour le conflit israélo-palestinien<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors qu'il s'était engagé durant sa campagne à le réaliser dès le tout début de son mandat, il reporte le transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel Aviv-Jaffa à Jérusalem, réclamé aussi bien par la droite israélienne au pouvoir qu'au sein des conservateurs américains, contre lequel les pays arabes mènent une campagne de lobbying<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Conflit israélo-palestinien
Le Modèle:Date-, revendiquant une nouvelle approche sur le conflit israélo-palestinien, il reconnaît officiellement Jérusalem comme capitale d'Israël et donne l'instruction d'y déplacer l'ambassade américaine<ref>Modèle:Article.</ref>. Sa décision est saluée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui déclare que l'annonce de Trump marque un « jour historique »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le Hamas appelle les pays arabes et musulmans à expulser les ambassadeurs américains de leurs territoires<ref>Modèle:Article.</ref>.
Russie
Donald Trump préconise dès Modèle:Date- une meilleure entente avec la Russie, notamment dans le cadre de la lutte contre l'organisation État islamique<ref>Modèle:Article.</ref>. Les relations americano-russes sont cependant parcourues de périodes de tension, notamment dans le contexte de la guerre en Syrie. En Modèle:Date-, Trump écrit dans un tweet que les relations des États-Unis avec la Russie sont Modèle:Citation, et préconise une meilleure entente entre les deux pays<ref>Trump affirme que les relations avec la Russie sont pires que pendant la Guerre froide, Libération, 11 avril 2018</ref>.
Le Modèle:Date-, il rencontre le président russe Vladimir Poutine lors d’un sommet entre la Russie et les États-Unis à Helsinki. Peu avant, il déplore à nouveau sur Twitter la détérioration des relations russo-américaines et en rejette en partie la faute sur le procureur Robert Mueller, qui vient d'inculper douze membres du renseignement russe dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence de la Russie dans la présidentielle américaine<ref>Vladimir Poutine domine la rencontre d’Helsinki face à Donald Trump, Le Monde, 16 juillet 2018</ref>. Interrogé par les journalistes à Helsinki sur cette affaire, il désavoue ses propres services secrets en déclarant qu'il ne voit pas pourquoi la Russie l'aurait fait. Devant le tollé suscité par sa déclaration, il affirme que sa langue avait fourché et qu'il ne voyait pas de raison Modèle:Citation<ref>Trump accusé d'être trop conciliant avec Poutine, L'Express, 17 juillet 2018</ref>,<ref>Trump se dédit et accuse la Russie d'ingérence dans la présidentielle de 2016, Le Figaro, 18 juillet 2018</ref>.
Iran
Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date-, il concrétise sa promesse électorale aux élections présidentielles américaine de 2016, par le retrait américain de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien (dont l'acronyme anglais est JCPoA). Cette décision est vivement critiquée par les pays signataires de l'accord, mais approuvée par les pays du Moyen-Orient alliés des États-Unis. Le Modèle:Date-, Mike Pompeo, le secrétaire d'État américain, pose douze conditions pour tout nouvel accord avec l'Iran et promet en cas de refus les « sanctions les plus dures de l'Histoire ».
Le Modèle:Date-, après une attaque attribuée à des milices pro-Iran sur l'ambassade américaine en Irak le Modèle:Date-, Donald Trump autorise une attaque visant le général iranien Qassem Soleimani et le tuant.
Corée du Nord
En vue de faire pression sur le régime nord-coréen, en réponse aux essais d'armes nucléaires et à l'usage d'armes balistiques, il annonce en Modèle:Date- l'envoi d'une « armada » vers la péninsule coréenne. La Corée du Nord se dit alors Modèle:Citation et à répondre Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Trump renonce finalement à envoyer un groupe aéronaval en Corée du Nord, constitué du porte-avions Modèle:USS et de son escadre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Début Modèle:Date-, plusieurs escalades verbales dans les relations américano-nord-coréennes font craindre un conflit nucléaire. Cependant, à la surprise générale, le dirigeant nord-coréen propose au président américain une rencontre où seraient notamment négociés les différends liés au nucléaire. Donald Trump accepte l'invitation<ref>Sébastien Falletti, « Le dictateur stratège de Pyongyang brise son isolement », Le Figaro, samedi 10 / dimanche 11 mars 2018, pages 2-3.</ref>. La rencontre est prévue pour le Modèle:Date- à Singapour<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais elle est annulée par Trump en Modèle:Date- en raison du retour de la rhétorique belliqueuse de la Corée du Nord et du rejet par le gouvernement nord-coréen des demandes de dénucléarisation formulées par l'administration américaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Quelques jours plus tard, à la suite d'une déclaration de conciliation de la Corée du Nord, la rencontre est maintenue comme prévu<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette rencontre est saluée par la communauté internationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump continue par la suite à échanger avec Kim Jong-un. Le Modèle:Date-, il pénètre à Panmunjeom aux côtés du dirigeant nord-coréen. Il s'agit d'une première historique, aucun président américain n'étant jusqu'ici entré en Corée du Nord. Les deux dirigeants réaffirment à cette occasion leur volonté de relancer le processus de dénucléarisation du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Mexique
En pleine tension diplomatique entre les États-Unis et le Mexique, il dénonce sur Twitter le déficit commercial américain avec le pays voisin et le refus du gouvernement mexicain de payer le mur de séparation entre les deux pays, suscitant l'annulation de sa rencontre avec le président Peña Nieto<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Mur frontalier : le président mexicain annule sa visite à Washington, Le Point, 26 janvier 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, il signe un décret donnant le coup d'envoi de la construction du mur à la frontière mexicaine qu'il avait promis pendant sa campagne.
Syrie
Le Modèle:Date, à la suite de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun, commis par l'armée syrienne, il fait bombarder la base aérienne d'Al-Chaayrate. Mi-Modèle:Date-, il provoque une polémique en révélant, lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, des informations jugées confidentielles sur les opérations menées par un « pays allié » contre l'organisation État islamique<ref>Quelles informations classifiées Trump a-t-il révélées à la Russie ?, Libération, 16 mai 2017.</ref>. Le Modèle:Date-, le New York Times révèle qu'il s'agissait d'une opération de « hackers israéliens ayant pénétré une petite cellule de terroristes de Daesh en Syrie. C'est grâce à cette infiltration et au partage des informations récoltées que les services de renseignement américains ont appris que le groupe terroriste travaillait à la fabrication d'explosifs capables de tromper les scanners à rayons X des aéroports en les faisant ressembler exactement à des batteries pour ordinateurs portables<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le département de la Sécurité intérieure des États-Unis avait annoncé l'interdiction d'embarquer en cabine des appareils électroniques pour les voyageurs à destination des États-Unis en provenance d'aéroports en Arabie saoudite, en Égypte, aux Émirats arabes unis, en Jordanie, au Koweït, au Maroc, au Qatar et en Turquie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, il crée la surprise Modèle:Incise en annonçant le retrait de Syrie des troupes américaines. Il justifie cette décision par le fait que l'État islamique a été Modèle:Citation, ce qui rend à ses yeux inutile une présence militaire des États-Unis. Ce retrait américain aurait notamment pour conséquence d'abandonner les forces locales à dominante kurde, soutenues par les Occidentaux, mais considérées comme des ennemis par la Turquie, et jouerait également en faveur du régime de Bachar el-Assad<ref>Avec leur départ de Syrie, les États-Unis prennent de court leurs alliés et comblent leurs adversaires, Le Monde, 20 décembre 2018</ref>,<ref>Donald Trump décide de retirer tous ses soldats de Syrie, Le Figaro, 19 décembre 2018.</ref>. Le secrétaire à la Défense, James Mattis, en désaccord avec cette décision, présente sa démission le lendemain<ref>États-Unis : le chef du Pentagone claque la porte après l'annonce de Donald Trump sur le retrait de Syrie, France Télévisions, 21 décembre 2018</ref>.
Le Modèle:Date, il annonce dans une allocution télévisée la mort du chef de l'État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, lors d'une opération militaire menée par des forces spéciales américaines en Syrie : fuyant les militaires, celui-ci est mort en déclenchant sa ceinture d'explosifs, tuant également trois de ses enfants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces conditions font dire à Donald Trump que Modèle:Citation, qu'Modèle:Citation et que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Controverses
Accusations de conflits d'intérêts
L'analyse des déclarations d'actifs de Donald Trump publiée en novembre 2016 par le Washington Post révèle qu'au moins Modèle:Nobr appartenant à Trump ont fait des affaires dans dix-huit pays et territoires à travers l'Amérique du Sud, l'Asie et le Moyen-Orient, certaines dans des pays avec lesquels les États-Unis entretiennent des relations financières ou diplomatiques délicates, comme l'Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis, la Chine, Israël, l'Azerbaïdjan, l'Indonésie ou le Panama.
En dépit du risque important de voir ces liaisons d'affaires devenir autant de sources de conflits d'intérêts, Trump annonce son refus de vendre ses actifs ou de les confier à un gestionnaire indépendant avant d'entrer à la Maison-Blanche, contrairement à la tradition suivie par la plupart des derniers présidents américains, de Reagan à Bush, préférant s'engager à laisser la gestion de ses entreprises à ses enfants et à des cadres<ref>États-Unis. Donald Trump président : des conflits d’intérêts sans précédent, Courrier international, 21 novembre 2016.</ref>.
Cette situation inédite place le conglomérat de Trump dans une position sans précédent dans l'histoire présidentielle américaine, à la fois comme possible voie d'accès pour des intermédiaires en quête des faveurs de la présidence, et comme cible potentielle d'attaques ou de menaces à l'étranger. Pourtant, Donald Trump reconnaît lui-même comme « un petit conflit d'intérêt » le contrat de Modèle:Nobr de dollars conclu en 2014 avec le consortium turc Doğan Holding, devenu depuis un influent soutien du régime répressif d'Ankara. Les conseillers en éthique voient davantage ce contrat comme une source de revenus personnelle qui pourrait exposer Trump à des influences étrangères et faire pencher ses prises de décisions en tant que chef de l'exécutif.
D'autre part, de nombreux projets et biens immobiliers de Trump sont soutenus par des prêts consentis par de grandes banques étrangères, certaines allemandes ou chinoises comme la Bank of China, que Trump a pourtant régulièrement critiquée. Ainsi la Deutsche Bank, qui se trouve être le plus important créancier de Trump, est par ailleurs en cours de négociation pour le règlement éventuel de plusieurs milliards de dollars dans le cadre des abus liés à la crise des subprimes. La négociation de cette sanction est conduite avec le ministère de la Justice, lequel sera dirigé prochainement par des responsables nommés par Donald Trump.
La question des avoirs de Trump à l'étranger reste toujours en suspens, celui-ci ayant refusé d'autoriser l'audit financier de ses investissements ainsi que de fournir certains documents tels que sa déclaration de revenus, qui permettraient une meilleure connaissance de ses comptes à l'étranger<ref>Modèle:Langue, The Washington Post, 20 novembre 2016.</ref>,<ref>Modèle:Langue, The Washington Post, 9 novembre 2016.</ref>.
Le Modèle:Date-, Trump annonce son intention de dissoudre sa fondation pour « éviter ne serait-ce que l'apparence d'un conflit d'intérêt ». Cette annonce n'a pourtant quasiment aucune portée, sa fondation étant déjà de fait inactive par ordre de la justice américaine. D'autre part, une telle décision ne changerait rien aux liens capitalistiques de Trump avec les centaines de sociétés réunies dans son conglomérat, « opaque et non coté »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, Donald Trump annonce les mesures destinées à empêcher d'éventuels conflits d'intérêts, notamment celle de placer la Trump Organization sous le contrôle d'un trust dirigé par deux de ses fils. Walter Shaub, directeur du Bureau pour l'éthique gouvernementale aux États-Unis (U.S. Office of Government Ethics), détaille longuement ce plan lors d'une conférence<ref>Remarks of Office of Government Ethics Director Walter M. Shaub Jr., The New York Times, 11 janvier 2017.</ref>, le jugeant « totalement insuffisant » et déclarant qu'il « ne remplit pas les normes suivies par les personnes qu'il a nommées à son gouvernement, ni par chaque président depuis quatre décennies »<ref>Federal ethics chief blasts Trump’s plan to break from businesses, calling it ‘meaningless’, The Washington Post, 11 janvier 2017.</ref>. Walter Shaub rappelle les recommandations faites à Donald Trump par le bureau : « Il doit céder ses parts. Rien d'autre ne permettra de résoudre ces conflits »<ref>Conflits d’intérêts : les garde-fous de Trump sont insuffisants, juge le chef de l’éthique, Le Monde, 12 janvier 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, le Bureau des marques déposées de l'Administration d'État pour le commerce et l'industrie chinois donne son accord préalable à l'enregistrement de 38 marques déposées liées à Donald Trump, protégeant ainsi les droits de propriété intellectuelle du président américain et de sa famille en Chine. À l'instar du sénateur Ben Cardin, membre de la commission des affaires étrangères du Sénat, de nombreux sénateurs démocrates et des juristes estiment que l'accord de la Chine sur la « marque Trump » peut être considéré comme une forme d'avantage accordé par un gouvernement étranger, ce que la Constitution américaine interdit à un président en exercice<ref>Pékin aime la marque « Trump », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>. En réponse à cette accusation de conflit d'intérêts, le responsable juridique de la Trump Organization déclare que le groupe cherchait à protéger ses droits en Chine depuis une dizaine d'années déjà. Pour autant, la demande d'enregistrement de ces marques commerciales a été déposée en avril 2016 par les avocats de Donald Trump, pour la plupart au nom de « Donald J. Trump »<ref>La Chine donne son feu vert au développement de la marque Trump, Le Figaro, 9 mars 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, les procureurs généraux du Maryland et du District de Columbia déposent plainte contre le président Trump, considérant qu'il est au centre d'une Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une plainte similaire avait été déposée le Modèle:Date- précédent par l'association Modèle:Lien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Modèle:Nobr et représentants démocrates au Congrès déposent une plainte basée sur l'article premier, section 9, clause 8 de la Constitution des États-Unis, dite clause des émoluments étrangers ou clause des titres nobiliaires. Cette clause interdit à toute personne occupant une fonction publique d'« accepter cadeau, émoluments, fonction ou titre de quelque sorte que ce soit d'un roi, prince, ou d'un État étranger » sans l'accord du Congrès. Dans leur plainte, ces élus rappellent que cette clause « a été adoptée pour s'assurer que les dirigeants de notre nation ne seraient pas corrompus par une influence étrangère ou qu'ils ne placeraient pas leurs intérêts financiers particuliers devant l'intérêt national », et que l'absence de coupure nette entre Trump et ses entreprises place celui-ci dans une situation de conflit d'intérêts permanent<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, un tribunal fédéral du Maryland déclare recevable la plainte déposée en juin 2017 par les procureurs généraux du Maryland et du District de Columbia. Dans sa décision, le juge fédéral indique que Modèle:Citation. Il évoque notamment Modèle:Citation. L'instruction de cette plainte pourrait être le début d'un long combat judiciaire, les collectivités démocrates comptant exiger les déclarations fiscales de Donald Trump, qu'il a toujours refusé de rendre publiques<ref>La justice américaine valide une plainte contre Donald Trump pour conflits d’intérêts, Le Monde, 29 mars 2018.</ref>.
Liaisons alléguées
Le Modèle:Date-, le Wall Street Journal affirme que l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels aurait perçu Modèle:Unité juste avant l'élection présidentielle, en échange de son silence concernant une relation sexuelle qu'elle aurait eue avec Donald Trump en 2006, alors que son épouse Melania était enceinte de leur fils Barron. Le Modèle:Date-, l'avocat personnel du président affirme que la somme a bien été versée<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Début Modèle:Date-, l'actrice pornographique porte plainte pour faire invalider la clause de confidentialité liée au versement des Modèle:Unité<ref>Stormy Daniels poursuit Donald Trump pour faire invalider leur clause de confidentialité, Le Figaro, 7 mars 2018</ref>. Les avocats de Trump annoncent à leur tour qu'ils réclameront Modèle:Nobr de dollars à Stormy Daniels pour violation de l'accord<ref>Stormy Daniels doit Modèle:Nobr de dollars à Trump (avocat), Le Figaro, 17 mars 2018</ref>.
Le Modèle:Date-, l'ancienne playmate Karen McDougal porte plainte à son tour pour faire invalider une clause de confidentialité concernant la liaison qu'elle aurait eue avec Donald Trump. L'actrice et mannequin dit avoir perçu Modèle:Unité, dont la moitié aurait été versée à son avocat en accord avec Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, Stormy Daniels accorde à CBS un entretien dans lequel elle raconte en détail sa relation avec Donald Trump, qui lui aurait fait à l'époque miroiter une participation à The Celebrity Apprentice. Elle affirme en outre que l'entourage de Trump l'a menacée pour la dissuader de parler<ref>L’actrice de films pornographiques Stormy Daniels avait « peur » de dévoiler sa relation avec Trump, Le Monde, 26 mars 2018</ref>,<ref>Fessée, menaces, rapport non protégé… Stormy Daniels raconte sa relation avec Donald Trump à la télévision, 20 Minutes, 26 mars 2018</ref>. En Modèle:Date-, elle publie un livre racontant sa version de l'histoire<ref>Stormy Daniels livre des détails intimes sur sa liaison avec Trump, Les Inrockuptibles, 20 septembre 2018</ref>. Donald Trump, de son côté, dément catégoriquement avoir eu une liaison avec l'actrice<ref>Donald Trump dément "fortement et clairement" avoir eu une liaison avec Stormy Daniels, Huffington Post, 26 mars 2018</ref>.
Le Modèle:Date-, Michael Cohen, ancien avocat personnel de Donald Trump, est condamné à trois ans de prison ferme pour avoir, pendant la campagne présidentielle de son client, acheté le silence de Stormy Daniels et de Karen McDougal en versant Modèle:Unité à la première et Modèle:Unité à la seconde<ref>L'ex-avocat de Trump, Michael Cohen, condamné à trois ans de prison ferme, Le Figaro, 12 décembre 2018</ref>.
Rapport avec les médias
À partir des élections de 2016, The Washington Post, The New York Times ainsi que de nombreux commentateurs politiques établissent des parallèles entre l'ascension de Donald Trump et celle d'Adolf Hitler.
Ces critiques soulignent les similitudes des rhétoriques, slogans et méthodes politiques des deux hommes et notent les rapprochements entre les situations historiques, s'inquiétant publiquement du danger qui leur paraît menacer la démocratie américaine<ref>« Des similitudes grandissantes entre Trump et Hitler », lequotidien.com, 8 janvier 2018.</ref>.
Dans une tribune du Monde, l'historien spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale Robert Paxton reconnaît que la tentation peut être forte de qualifier de « fasciste » le président nouvellement élu, du fait de sa personnalité autoritaire et des motifs typiquement fascistes qu'il reprend à son compte : Modèle:Citation. Pour Paxton, toutefois, Modèle:Citation. Il estime que l'étiquette « fasciste » occulte le libertarisme économique et social favorable aux plus riches du régime de Trump, qu'il préfère qualifier de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans Foreign Policy, l'historien et universitaire Eliah Bures rappelle que la plupart des présidents américains ont été qualifiés de fascistes depuis les années 1970, et estime que Donald Trump ne peut être classé dans ce courant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Après son investiture, Donald Trump continue d'utiliser de façon régulière les réseaux sociaux, qui constituent selon lui un moyen de s'adresser directement aux citoyens sans passer par le biais<ref>L'obsession de Trump pour Twitter lasse déjà les Américains, Slate, 8 juin 2017</ref> ou la prétendue censure des médias<ref>Modèle:Article</ref>. Le compte officiel Twitter de la Maison-Blanche et du président américain, @Potus, est administré par son directeur des communications adjoint Dan Scavino. Donald Trump continue néanmoins à communiquer avec son compte Twitter personnel, @RealDonaldTrump, beaucoup plus actif que le compte de la présidence. Il l'utilise de la même manière que pendant sa campagne, notamment pour critiquer les actions de ses opposants et des médias, ainsi que pour rappeler son agenda<ref name="lemonde20170124">Modèle:Article.</ref>. Très réactif sur Twitter, il s'y exprime Modèle:Citation en employant souvent le registre de l'émotionnel, voire de l'invective<ref>«Twitter est devenu aussi indissociable de Donald Trump que sa chevelure et sa cravate», juste un an après son élection, 20 Minutes, 7 novembre 2017.</ref>,<ref>Donald Trump insulte une journaliste "au faible QI", Le Point, 30 juin 2017</ref>,<ref>Donald Trump s’attaque à une figure de la lutte pour les droits civiques, Le Monde, 14 janvier 2017</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les tweets peuvent également avoir une incidence diplomatique : Donald Trump a ainsi provoqué des réactions de la part des autorités chinoises en écrivant de manière très directe son opinion sur la politique commerciale et militaire de la Chine<ref>Modèle:Article.</ref>.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, le Modèle:Lien sur les médias et la politique de l'université Harvard examine ce que les journalistes de dix grands médias ont publié par écrit sur Donald Trump durant les cent premiers jours de sa présidence. De cette étude, il ressort que<ref name="harv">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} News Coverage of Donald Trump’s First 100 Days, couverture journalistique des 100 premiers jours de Donald Trump par sept médias américains et trois européens, shorensteincenter.org, 18 avril 2017.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Aaron Blake, Trump’s media coverage has been 4-to-1 negative — but that isn’t really the point, washingtonpost.com, 19 mai 2017.</ref> :
- Trump domine la couverture médiatique. Il est le sujet de 41 % de toutes les nouvelles (trois fois plus que pour les précédents présidents américains).
- Son aptitude à présider est mise en doute plus souvent en Europe qu'aux États-Unis.
- La couverture journalistique crée un nouveau standard en matière de presse défavorable. Pas un seul media n'est plus positif que négatif.
- Globalement, le ton est négatif dans 80 % des nouvelles (57 % négatif pour George W. Bush, 60 % pour Bill Clinton).
- Le ton négatif s'élève à 93 % pour CNN et NBC, à 91 % pour CBS, à 87 % pour le New York Times, à 83 % pour le Washington Post, à 70 % pour The Wall Street Journal, à 52 % pour Fox News ; en Europe, le ton négatif atteint un record de 98 % pour ARD, de 84 % pour le Financial Times et de 74 % pour la BBC.
- Les trois sujets les moins contestés par les journalistes sont l'économie (54 % de ton négatif), la menace terroriste (70 %) et les autres affaires de politique intérieure (72 %)<ref name="harv" />.
Commentant cette étude, plusieurs médias rappellent qu'une tonalité négative ne signifie pas que le traitement de l'information soit biaisé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} John Kass, Column: Harvard study: Media has been largely negative on Trump, chicagotribune.com, 19 mai 2017.</ref>,<ref>Mark Joyella, Trump's Getting Killed In The Media, But Not Because Of Bias, forbes.com, 19 mai 2017.</ref>. Commentant cette étude, le Washington Post souligne par ailleurs que Modèle:Citation<ref>Trump’s media coverage has been 4-to-1 negative — but that isn’t really the point, The Washington Post, 19 mai 2017.</ref>.
Pendant sa campagne et après son entrée en fonctions, Donald Trump entretient un rapport très conflictuel avec les médias de masse, qu'il accuse de partialité à son encontre. Il déclare avoir Modèle:Citation et va, dans ses tweets et ses diverses interventions, jusqu'à injurier les journalistes dans leur ensemble en les qualifiant d'Modèle:Citation, de Modèle:Citation, Modèle:Citation, Modèle:Citation, etc.<ref name="guerremédias">Donald Trump et les médias, une guerre très rentable, Le Monde, 7 juillet.</ref>. Le Modèle:Date-, trois journalistes de CNN sont contraints à la démission pour avoir publié un article qui comportait des informations inexactes sur les liens entre un membre de l'entourage de Donald Trump et les milieux financiers russes. Le président réagit alors en dénonçant l'ensemble des Modèle:Citation publiées sur son compte par divers grands médias américains<ref>« La démission de trois journalistes de CNN offre une victoire symbolique à Donald Trump », Le Monde, 28 juin 2017.</ref>. Quelques jours plus tard, il retweete un montage vidéo qui le montre frappant à coups de poing un personnage portant le logo de CNN à la place de la tête. La violence des polémiques entre la Maison-Blanche et les médias atteint un niveau inédit, ce que Le Monde résume comme Modèle:Citation. Tout en réagissant régulièrement aux attaques de Trump, y compris par des scoops et des révélations, les médias américains en tirent également un profit économique : la couverture de la présidence Trump par les chaînes de télévision leur permet d'enregistrer des pics d'audience<ref name="guerremédias" />.
Durant l'année 2018, ses rapports continuent à se dégrader avec les grands médias américains qu'il qualifie régulièrement de « fake news », et de Modèle:Citation en réaction aux vives critiques soulevées après sa rencontre avec Vladimir Poutine à Helsinki<ref>Trump calls 'fake news' media 'the real enemy of the people' over Putin summit, ABC News, 19 juillet 2018.</ref>. En Modèle:Date- de cette année, Arthur Gregg Sulzberger, directeur du New York Times, titre qui compte parmi les médias les plus violemment attaqués par Donald Trump<ref>Comment Trump est devenu le meilleur ennemi du New York Times, Les Inrocks, 25 juillet 2018.</ref>, confirme avoir eu un entretien avec le président à la Maison-Blanche, à la demande de ce dernier. Au cours de ces échanges, A. G. Sulzberger dit avoir prévenu le président Modèle:Citation, et l'avoir Modèle:Citation<ref>Le patron du « New York Times » dénonce la « rhétorique anti-presse » de Donald Trump, Le Monde, 29 juillet 2018.</ref>. Le Modèle:Date- suivant, plus de 350 journaux, sites et magazines américains locaux et nationaux, progressistes et conservateurs, publient des éditoriaux pour réaffirmer leur droit d'informer face aux attaques du président, et pour insister sur l'importance de l'indépendance des médias<ref>« Trump n’est pas le premier homme politique à attaquer les médias, mais il est peut-être le plus acharné », Le Monde, 16 août 2018.</ref>.
Selon un sondage universitaire réalisé début 2018 auprès de 170 historiens et politologues, il est classé pire président de l'histoire des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
À l'image de sa campagne présidentielle, son mandat se caractérise par un grand nombre de mensonges et approximations, notamment sur son compte Twitter. Fin Modèle:Date-, en un peu plus de deux ans d'exercice, Modèle:Unité déclarations inexactes sont relevées par le Washington Post<ref>Modèle:Lien web.</ref>, soit une moyenne de 12 « paroles fausses ou trompeuses » par jour. Après trois ans de mandat, le service de vérification des faits du même journal annonce plus de Modèle:Nombre « fausses ou erronés », avec une moyenne en hausse à 22 par jour en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De nombreux observateurs constatent que la présidence de Trump a profondément bouleversé et clivé le monde des médias<ref>Modèle:Article</ref>.
« Russiagate »
Le « Russiagate » a assombri la première partie du mandat du président républicain sans faire émerger de preuves solides de collusion entre la Russie et Donald Trump<ref name="figaro202305">Les faiblesses de l'enquête du FBI sur Trump et la Russie épinglées dans un rapport, lefigaro.fr, 15 mai 2023</ref>.
Le Modèle:Date-, Donald Trump est contraint de forcer son conseiller à la sécurité nationale, Michael T. Flynn, à démissionner. Ce dernier est soupçonné d'avoir menti Modèle:Incise sur la nature de ses conversations téléphoniques de Modèle:Date- avec l'ambassadeur de Russie aux États-Unis<ref>Flynn, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, forcé de démissionner, La Libre Belgique, 13 février 2017.</ref>, et d'être potentiellement vulnérable à un chantage russe<ref>Justice Department warned White House that Flynn could be vulnerable to Russian blackmail, officials say, Adam Entous, Ellen Nakashima & Philip Rucker, The Washington Post, 13 février 2017.</ref>. Le Modèle:Date-, face aux critiques dont il fait l'objet à la suite de révélations de la presse sur ses contacts avec l'ambassadeur de Russie, Jeff Sessions, procureur général des États-Unis, annonce se récuser de toute enquête sur la supposée ingérence russe dans l'élection présidentielle. Un article du New York Times du Modèle:Date- indique qu'avant son élection à la Maison-Blanche, des membres de l'équipe de campagne de Trump, dont Paul Manafort, ont eu des contacts répétés avec de hauts responsables des services de renseignement russes. Selon le quotidien, les services de renseignement américains enquêteraient afin de déterminer si des membres de l'équipe de Donald Trump étaient de connivence avec les Russes pour influer sur le cours de l'élection<ref>La journée de Donald Trump : son équipe de campagne aurait eu des contacts répétés avec le renseignement russe, Le Monde, 15 février 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, Donald Trump limoge le directeur du FBI James Comey, alors chargé de l'enquête sur les éventuelles collusions de son équipe de campagne avec la Russie. Le Modèle:Date-, lors d'une déposition devant la Commission judiciaire du Sénat, James Comey déclare Modèle:Citation et affirme que le président l'a limogé afin de Modèle:Citation sans en apporter de preuves. Les avocats de Donald Trump annoncent porter plainte contre Comey pour divulgation d'informations confidentielles et le président accuse Comey Modèle:Citation. Avant de témoigner à son tour, Jeff Sessions déclare n'avoir pas omis de déclarer une rencontre avec l'ambassadeur russe et dément les allégations de collusion entre Moscou et l'équipe de campagne de Donald Trump, les qualifiant de « mensonge détestable et consternant ».
En Modèle:Date-, à l'issue de deux ans d'enquête, le procureur spécial Robert Mueller indique dans son rapport qu'il n'avait pas trouvé de preuves suffisantes pour mettre un individu de la campagne Trump en accusation pour conspiration, mais qu'il avait bien trouvé une dizaine de cas possibles d'obstructions de la justice<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, l’enquête du procureur spécial John Durham jette de forts doutes sur les accusations de collusion entre Moscou et l'ex-président américain, notamment après l'arrestation et la mise en examen, le Modèle:Date-, d'Igor Danchenko, le principal informateur du « dossier Steele » à l’origine du Russiagate, inculpé de cinq chefs d'accusation de mensonge au FBI. Cet informateur est accusé d'avoir menti et d'avoir tenu ses informations d’un proche des Clinton, Charles Dolan, conseiller en relations publiques de plusieurs campagnes démocrates<ref name="Gyldén202111">Axel Gyldén, Soupçons contre Donald Trump : ce "Russiagate" qui fait pschitt, lexpress.fr, 12 novembre 2021</ref>,<ref name="McCarthy202111">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Andrew C. McCarthy, Arrest illustrates how the Steele dossier was a political dirty trick orchestrated by Hillary Clinton, nypost.com, 4 novembre 2021</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Durham probe: Analyst charged with lying to FBI about Christopher Steele’s Trump-Russia dossier, cnbc.com, 4 novembre 2021</ref>.
Le rapport de John Durham publié en Modèle:Date- met en avant les faiblesses de l'enquête du FBI concernant le Russiagate et constate que la police fédérale a « manqué d'objectivité » dans l'analyse des liens entre Moscou et la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016<ref name="figaro202305"/>.
Conversation controversée avec Zelensky et première procédure de destitution
En Modèle:Date-, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, lance à son encontre une procédure d'impeachment (destitution) après qu'un lanceur d'alerte de la communauté du renseignement des États-Unis a révélé la teneur d'une conversation téléphonique au cours de laquelle le président américain demande au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, de faire déclencher une enquête sur Hunter Biden, fils de Joe Biden, potentiel candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine de 2020.
La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, le met en accusation pour Modèle:Citation et Modèle:Citation, ce qui fait de lui le troisième président américain à être inculpé, après Andrew Johnson et Bill Clinton. À majorité républicaine, le Sénat l'acquitte à l'issue d'un procès de deux semaines, le Modèle:Date-.
Élection présidentielle de 2020
Annonce de candidature
Donald Trump annonce rapidement son intention de se présenter pour un second mandat et dévoile dès Modèle:Date- le slogan qu'il utilisera pour sa campagne : « Keep America great<ref>Modèle:Lien web.</ref>! » (« Gardons sa grandeur à l'Amérique ! »), en résonance avec son slogan de 2016, « Make America Great Again ». Il nomme en outre un directeur de campagne, Brad Parscale, qui a déjà travaillé pour lui lors de la campagne de 2016<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il confirme qu'il souhaite que Mike Pence accomplisse un second mandat comme vice-président<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Investiture républicaine
Il lance officiellement sa campagne présidentielle le Modèle:Date-, depuis Orlando, en Floride, aux côtés de Mike Pence et de Melania Trump<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors des primaires républicaines, il est concurrencé par Bill Weld et Joe Walsh<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte sans difficulté l'ensemble des scrutins organisés (récoltant plus de 90 % des voix) et obtient suffisamment de délégués pour être à nouveau investi comme candidat du Parti républicain dès le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est investi candidat de son parti lors de la convention du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection générale
Comme en 2016, les sondages le montrent largement devancé par son adversaire démocrate dans les intentions de vote au niveau national et dans la plupart des États-clés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La pandémie de Covid-19 le contraint à suspendre sa campagne pendant plusieurs semaines<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors du premier débat télévisé le Modèle:Date- à Cleveland, il fait preuve d'une grande agressivité envers son adversaire démocrate Joe Biden, au point que certains commentateurs américains qualifient la rencontre de « pire débat de l'histoire »<ref>Modèle:Article.</ref>. Donald Trump demande au groupe de miliciens néo-fascistes Proud Boys de se Modèle:Citation, ajoutant qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il menace également de contester devant la Cour suprême une éventuelle défaite<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, un mois avant l'élection présidentielle et quelques jours après une réunion qui provoqua un cluster, Donald Trump, alors âgé de Modèle:Nobr, annonce qu'il est atteint, ainsi que sa femme Melania, par le Covid-19 et se met dans la foulée en quarantaine à la Maison-Blanche, suspendant ainsi ses meetings prévus pour sa campagne. Le médecin personnel du président déclare alors que ce dernier présente seulement de « légers symptômes, mais garde le moral »<ref>Modèle:Article.</ref>. Il reçoit alors un traitement expérimental d’anticorps de synthèse développé par la société Regeneron<ref>Modèle:Article.</ref>. Donald Trump est admis à l'hôpital militaire Walter Reed dans la soirée du Modèle:Date-. Souffrant de « fièvre et de fatigue », le président devrait rester hospitalisé durant « quelques jours par précaution ». Le chef de cabinet de la Maison-Blanche précise que le président continuera à assumer ses fonctions depuis les appartements présidentiels de l'hôpital<ref>Modèle:Article.</ref>. Si Donald Trump était empêché d'exercer ses fonctions, le vice-président Mike Pence le remplacerait temporairement au pouvoir durant son incapacité à gouverner<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il regagne la Maison-Blanche après trois jours d’hospitalisation et défend une nouvelle fois sa gestion critiquée de la pandémie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Guéri de la Covid-19, Donald Trump reprend immédiatement sa campagne et tient une série particulièrement importante de réunions publiques alors que la pandémie n’est pas terminée<ref>Modèle:Article.</ref>. Une étude réalisée par l’université Stanford estime que l’ensemble de ces réunions ont entraîné plus de Modèle:Nombre à la Covid-19 et environ Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Avant l’élection, Donald Trump et le Parti républicain mettent en garde contre le risque de fraudes en faveur de son adversaire en raison du recours historiquement important au vote par correspondance et par anticipation en raison de la pandémie de Covid-19<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au soir du scrutin le Modèle:Date-, comme pronostiqué par le président sortant avant le vote<ref name="Failles" /> et alors que la plupart des sondages prédisent une victoire écrasante de Joe Biden, aucun candidat ne remporte suffisamment de grands électeurs pour être procalmé vainqueur. Il est tout de même annoncé dès le soir de l'élection que Donald Trump a remporté la Floride<ref>Modèle:Lien web.</ref> et l'Ohio<ref>Modèle:Article.</ref>, États traditionnellement les plus disputés lors des dernières élections présidentielles. Cependant, le vote par correspondance et par anticipation ralentissent le processus de dépouillement dans les États où les résultats sont les plus serrés que sont l’Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
Quelques jours plus tard, le Modèle:Date-, les projections de différents médias (CNN<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Fox News<ref>Modèle:Lien web.</ref>, The New York Times<ref>Modèle:Article.</ref>) attribuent au candidat démocrate le Wisconsin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Michigan<ref>Modèle:Lien web.</ref> et enfin la Pennsylvanie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, anciens bastions démocrates que le président sortant était parvenu à faire basculer dans le camp républicain en 2016. Après avoir tenté à deux reprises d'accéder à la Maison-Blanche, Joe Biden, âgé de Modèle:Nobr, est élu Modèle:46e président des États-Unis. Donald Trump entre ainsi dans le cercle très fermé des présidents américains ayant accompli un seul mandat puisque depuis la seconde guerre mondiale, seuls Jimmy Carter et George H. W. Bush ont été battus avant lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient le premier président américain dont la cote de popularité n’a jamais dépassé la barre des 50 % dans les sondages conduits par l’institut Gallup<ref name="ClubBattus">Modèle:Lien web.</ref> , qui a été élu en étant devancé dans le vote populaire et qui a fait l'objet d'une procédure de destitution<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Contestations du résultat
Modèle:Article détaillé Donald Trump refuse de reconnaître sa défaite<ref>Modèle:Lien web</ref>, annonce qu'il a largement gagné l'élection<ref>Modèle:Lien web</ref> et dénonce des fraudes massives, sans apporter d'éléments tangibles à l'appui de ses allégations<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il multiplie les fausses informations, dont beaucoup sont signalées trompeuses par Twitter<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Donald Trump, son équipe de campagne et son avocat personnel Rudy Giuliani entreprennent de nombreux recours judiciaires dans tous les principaux États qui ont scellé sa défaite, mais l'absence de preuve concernant d'éventuelles fraudes provoque l'échec de nombreuses plaintes déposées devant des juges locaux<ref name="Paris">Modèle:Lien web</ref>. Deux semaines après l'annonce de la victoire de Joe Biden, Donald Trump continue à crier à la fraude massive et tente d'intervenir dans les procédures de certification des votes, notamment en faisant pression sur les législateurs républicains du Michigan (un État remporté avec plus de Modèle:Nombre d'avance par Biden)<ref>Modèle:Lien web</ref>(à savoir que Joe Biden a été élu par les grands électeurs le Modèle:Date- puis ce vote a été confirmé par le Congrès le Modèle:Date-), dans l'idée qu'en l'absence de certification, il leur reviendrait de désigner eux-mêmes les grands électeurs, qui pourraient alors voter en faveur de Trump<ref name="Paris" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, alors que la victoire de Joe Biden dans le Michigan est certifiée, l'Administration des services généraux dirigée par Emily Murphy lance la procédure de transition présidentielle qui restait bloquée jusque là<ref>Modèle:Lien web</ref>. Donald Trump lui-même accrédite ces faits, tout en continuant à crier à la fraude massive<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, le collège électoral se réunit et élit Joe Biden à la présidence des États-Unis avec un score final de Modèle:Unité contre 232 pour Donald Trump. La bataille juridique et de communication continue néanmoins : encouragés par Trump, certains sénateurs républicains annoncent qu'ils contesteront le résultat lors du décompte officiel des voix, prévu le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Ceux qui entérinent trop vite la victoire de Biden se voient menacés par Trump<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans toutes ses interventions publiques durant cette période menant à l'assaut du 6 janvier contre le Congrès réuni au Capitole, il répète des centaines de fois qu'il a « obtenu une victoire écrasante », utilise autant de fois les mots rigged (truqué), fraud, et fight, pour « sauver » ou « reprendre » « notre pays »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Bien que Donald Trump ait recueilli sept millions de voix de moins que son adversaire, le système électoral américain est tel qu'il aurait pu être réélu s'il avait « retourné » Modèle:Unité dans quatre États-clés<ref>« Présidentielle américaine : malgré son retard de Modèle:Nobr de voix, Trump aurait pu l’emporter en « retournant » Modèle:Nombre dans quatre États-clés », Le Monde, 4 janvier 2021</ref>. Depuis plusieurs décennies en effet, le système du collège électoral est favorable aux États les moins peuplés, souvent conservateurs : de ce fait, lors des sept dernières élections, les candidats républicains ont remporté trois mandats présidentiels alors qu'ils ont été devancés six fois par les démocrates dans le vote populaire. Selon l'expert électoral Nate Silver, un candidat démocrate doit ainsi obtenir deux à trois points de plus que son adversaire républicain pour obtenir la même chance d'être élu<ref name="Failles">Les failles de la démocratie américaine, épisode 1 : comment le collège électoral profite aux républicains, Le Monde, 12 octobre 2020.</ref>.
Derniers jours de mandat
Invasion du Capitole
Dès Modèle:Date-, Donald Trump, avec de nombreux tweets, convie ses partisans à manifester dans tout le pays et à participer, le Modèle:Date-, à un immense rassemblement devant la Maison-Blanche lorsque se déroule au Capitole l'étape finale du processus électoral 2020 : la certification par le Congrès des votes du collège électoral et la victoire de Joe Biden, afin de la contester. Lors du rassemblement, il déclare notamment à ses milliers de partisans : Modèle:Citation (le mot « pacifiquement » n'étant prononcé qu'une fois en une heure de discours)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Peu après, l’assaut du Capitole par des centaines de ses partisans, considéré comme une insurrection ou une tentative de coup d'État<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, suscite de vives réactions à son encontre dans le pays et à l'international, et des appels à sa destitution. Donald Trump apparaît alors particulièrement isolé, avec la perte de certains soutiens dans le camp républicain et la menace par les démocrates d'une nouvelle procédure de destitution<ref>Modèle:Article</ref>. Certains de ses ministres démissionnent (les secrétaires d'État aux Transports et à l'Éducation, le ministre de la Santé<ref>Modèle:Lien web</ref>), alors que plusieurs démocrates, dont la présidente du Congrès Nancy Pelosi, demandent à Mike Pence d'invoquer le [[Vingt-cinquième amendement de la Constitution des États-Unis|Modèle:25e amendement de la Constitution]] pour déclarer le président Trump inapte à gouverner, ce que celui-ci refuse de faire. Un sondage YouGov indique que, si une majorité d’Américains considère l’attaque comme une menace pour la démocratie, 45 % des électeurs républicains sont favorables à l'initiative<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump publie le lendemain soir une vidéo dans laquelle il condamne l’assaut et les violences. Il prétend qu’il a Modèle:Citation, promet de faire payer Modèle:Citation et appelle ses partisans à Modèle:Citation. Actant sa défaite, mais réitérant ses accusations de fraudes, il affirme avoir voulu Modèle:Citation en usant des moyens légaux pour contester les résultats de l’élection, promet une Modèle:Citation et appelle à Modèle:Citation après la certification du Congrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="JDD calme">Modèle:Lien web.</ref>. Ce revirement brutal, dicté par les circonstances, est destiné à répondre aux critiques venues de son propre camp. Donald Trump tente ainsi de corriger l’impression désastreuse laissée par la vidéo diffusée la veille, dans laquelle il réitérait ses allégations de fraude et d'élection « volée », et invitait les émeutiers à Modèle:Citation, tout en assurant les comprendre et en leur exprimant son affection : Modèle:Citation<ref>Démissions en série aux États-Unis, Donald Trump de plus en plus isolé, Le Monde, 8 janvier 2021.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Éviction des réseaux sociaux
Le Modèle:Date-, Twitter clôture définitivement son compte, qui était suivi par plus de Modèle:Nobr de personnes, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses comptes Facebook et Instagram sont aussi fermés Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Cette décision de la part de réseaux sociaux de clôturer ou suspendre le compte d’un chef d’État en exercice constitue une première mondiale, suscitant un vif débat aux États-Unis et dans le monde<ref name="LeMonde clôture">Modèle:Lien web.</ref>. Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, s’interroge sur Modèle:Citation et sur Modèle:Citation, tandis que le lanceur d’alerte Edward Snowden, fait état d'un Modèle:Citation. À l’inverse, pour une partie de la gauche américaine, cette décision intervient trop tardivement<ref name="LeMonde clôture" />.
Twitch, Snapchat et YouTube ferment également les comptes officiels de Donald Trump pour une durée indéfinie. Le média social chinois TikTok, que l'administration de Donald Trump voulait bannir en Modèle:Date-, supprime des vidéos de discours du président ainsi que certains mots-dièse et des mots-clés se référant au « parti patriotique »<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. De son côté, Shopify retire les ventes des sites officiels de Donald Trump tels que les casquettes Make America Great Again.
Le compte Twitter de Donald Trump est finalement réactivé le Modèle:Date-, après que le nouveau propriétaire de la plateforme, le milliardaire Elon Musk, a réalisé la veille, sur son propre compte Twitter, un sondage intitulé : « Faut-il réintégrer l’ancien président Trump ? »<ref>Modèle:Article</ref>.
Seconde procédure de destitution
À la suite de l'invasion du Capitole, plusieurs parlementaires démocrates envisagent de lancer dès le Modèle:Date- une procédure de destitution à l'encontre de Donald Trump. Si elle aboutissait, cette procédure aurait des conséquences non seulement symboliques, mais pourrait également rendre Donald Trump inéligible et l'empêcher alors de se présenter à l’élection présidentielle de 2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, la Chambre des représentants approuve la mise en accusation de Donald Trump pour Modèle:Citation à Modèle:Nobr (dont 10 Républicains) contre 197<ref name=BBCTI>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Parmi les membres du parti du président qui ont voté pour le destituer se trouvait Liz Cheney, troisième par ordre d'importance parmi les représentants républicains, qui a déclaré à propos de l'émeute : Modèle:Citation<ref name=BBCTI/>. Trump est ainsi le premier président de l'histoire des États-Unis à être mis en accusation à deux reprises<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, l'institut Gallup publie les résultats d'une enquête d'opinion, qui fait état de 34 % d'opinions favorables en sa faveur. Trump n'a jamais dépassé la barre symbolique des 50 % d'intentions favorables pendant son mandat (il était à 49 % avant la pandémie de Covid). C'est le premier président dans cette situation depuis le début des sondages de cet institut en 1938<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Donald Trump sera finalement acquitté par le Sénat le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dernière allocution télévisée à la nation
Le Modèle:Date-, admettant la victoire de Joe Biden, mais refusant de féliciter ce dernier, Donald Trump annonce qu'il quittera la Maison Blanche dans la matinée du Modèle:Date- à bord de Marine One, pour ne pas avoir à croiser Joe Biden et ses équipes, et éviter ainsi toute passation de pouvoir<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des spécialistes constatent des destructions d'archives présidentielles de la part de Trump, ce qu'accréditent des témoignages en interne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, pour la dernière fois, Donald Trump s'adresse à la nation en tant que président en fonction. Dans son discours, il déclare notamment « Alors que je termine mon mandat en tant que Modèle:45e président des États-Unis, je me tiens devant vous vraiment fier de ce que nous avons accompli ensemble. Nous avons fait ce pour quoi nous sommes venus ici et bien plus encore. Cette semaine, nous inaugurons une nouvelle administration et prions pour qu'elle réussisse à assurer la sécurité et la prospérité de l'Amérique ». Puis, Donald Trump salue une dernière fois les Américains avec ces mots : « Je pars de ce lieu majestueux avec un cœur loyal et joyeux, un esprit optimiste et une confiance suprême que pour notre pays et pour nos enfants, le meilleur reste à venir. Être votre président a été le plus grand honneur de toute ma vie. Merci et adieu. Dieu vous bénisse, que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique ». Il ne cite jamais le nom de son successeur dans cette ultime adresse à la nation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les derniers jours de son mandat, Donald Trump propose une liste de cent personnes à gracier. Parmi elles, se trouvent de nombreux proches et collaborateurs de tous ordres : membres de sa famille, hauts fonctionnaires, et rappeurs<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces listes ne seront pas nécessairement validées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, le Modèle:Date-, il gracie Modèle:Nobr, dont Steve Bannon, mais aucune personne de sa famille, ni lui-même<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Départ de la Maison-Blanche
Contrairement à la tradition, Donald Trump n’assiste pas à la prestation de serment de son successeur, une première depuis Andrew Johnson en 1869<ref name="JDD calme" />. Le Modèle:Date-, le président sortant quitte la Maison-Blanche à bord de Marine One en direction de la base aérienne militaire d'Andrews. À son arrivée sur la base, des coups de canon sont tirés, et le président prononce un ultime discours, dans lequel il déclare : « Au revoir nous vous aimons. Nous reviendrons sous une forme ou une autre. Ayez une bonne vie, nous nous reverrons bientôt, adieu ». Le Modèle:45e président des États-Unis décolle ensuite, à Modèle:Heure, pour la dernière fois à bord d'Air Force One, en direction de Palm Beach, en Floride. Donald Trump et son épouse s'installent ensuite dans leur club privé de Mar-a-Lago. Le mandat de Donald Trump s'achève à midi, au moment où Joe Biden prête serment sur la Bible devant le Capitole, et devient officiellement le Modèle:46e président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Poursuites judiciaires postérieures au mandat présidentiel
Acquittement au Sénat
Le Modèle:Date- commence le procès en destitution de Donald Trump au Sénat<ref>Modèle:Lien web</ref>. Comme il ne peut plus être destitué, ayant quitté ses fonctions, une condamnation pourrait lui valoir une interdiction à vie d'exercer tout mandat politique aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les élus démocrates, en s'appuyant sur une série de vidéos, accusent Trump d'être l'Modèle:Citation de l'invasion du Capitole<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les élus républicains rejettent la procédure de destitution au motif qu'il est inconstitutionnel de juger un ancien président, arguant que la destitution ne s'applique qu'aux agents fédéraux en fonction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La défense de Trump est dirigée par les avocats Michael van der Veen, David Schoen et Bruce Castor ; la plaidoirie de Bruce Castor suscite des railleries dans le camp démocrate et la consternation de Trump lui-même<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date-, Donald Trump est acquitté par le Sénat. Cinquante-sept sénateurs votent pour un verdict de culpabilité, dont sept républicains, et Modèle:Nobr, en deçà de dix voix de la majorité des deux tiers requise par la Constitution<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les procédures d'impeachment qu'ont connues les États-Unis, jamais autant de sénateurs du même bord politique que le président n'avaient voté en faveur de sa destitution<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le chef de la minorité républicaine, Mitch McConnell, qui a voté « non coupable », en explique les raisons : il considère que ce n'est pas le rôle du Sénat de destituer un « simple citoyen »<ref name="Carl">Modèle:Lien web</ref> ; en revanche, il juge Donald Trump pleinement responsable du déroulement des évènements, de son mensonge sur la fraude à l'assaut du Modèle:Date-, et indique que c'est à la justice des États-Unis de se saisir de son cas<ref name="Carl" />. De son côté, l'ancien président déclare, dans un communiqué : « Notre mouvement magnifique, historique et patriotique, Make America Great Again, ne fait que commencer »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Enquête parlementaire sur l’assaut du Capitole
Le Modèle:Date-, les procureurs démocrates évoquent une Modèle:Citation à propos des discours préalables à l'invasion du Capitole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les avocats de Trump plaident quant à eux l'inconstitutionnalité de la procédure en raison du départ de celui-ci de la Maison-Blanche<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, la commission parlementaire d'enquête sur l'assaut du Capitole rend ses conclusions et recommande au ministère de la Justice d'engager des poursuites pénales contre Donald Trump pour le rôle qu'il a joué dans cet événement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle estime que l'ex-président américain pourrait être inculpé pour quatre motifs : obstruction d’une procédure officielle, conspiration contre les États-Unis, conspiration en vue de produire de fausses déclarations et incitation ou aide à une insurrection<ref>Modèle:Article</ref>.
Réactivation et nouvelles poursuites judiciaires
Plusieurs poursuites judiciaires sont réactivées à partir du Modèle:Date-, en particulier des accusations de fraude et d'agressions sexuelles. Les affaires en question portent sur le financement de la campagne présidentielle de 2016, les déclarations fiscales de la Trump Organization, ses relations avec l'actrice pornographique Stormy Daniels, et plusieurs accusations d'agression sexuelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, dans une enquête relative à de possibles fraudes fiscales et bancaires, le procureur de Manhattan annonce examiner des documents couvrant 2011 à 2018. Le tout représente plusieurs millions de pages<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans la nuit du Modèle:Date-, le FBI procède à une perquisition à Mar-a-Lago, la résidence de Donald Trump en Floride. Selon le Washington Post, les services secrets cherchaient des documents classés secret défense que l’ancien président est soupçonné avoir conservés après son départ de la Maison-Blanche, violant une loi fédérale sur l’espionnage aux États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Donald Trump annonce lui-même qu’un « raid » mené par les services secrets a eu lieu et dénonce une « persécution politique »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le FBI annonce quelques jours plus tard avoir trouvé des documents secrets dans la résidence de l’ancien chef d’État, dont certains concernent le « président de la République française »<ref>Modèle:Article</ref>. Lors d'une conférence de presse inhabituelle, le ministre de la Justice, Merrick Garland, affirme avoir Modèle:Citation la perquisition ; il condamne les Modèle:Citation de la part des républicains contre son ministère et contre la police fédérale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Trump est inculpé par un grand jury de Manhattan, à New York. Il est accusé d’avoir imputé à des dépenses juridiques une somme de 130 000 dollars versée à Stormy Daniels pour la faire taire sur la relation extra-conjugale qu’il aurait eue avec elle en 2006. Trump aurait donc enfreint la loi électorale en falsifiant cette comptabilité. Il est le premier ancien président américain de l’histoire à faire l’objet d’une poursuite pénale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, formellement mis en état d'arrestation, Donald Trump plaide non-coupable des trente-quatre chefs d'accusation retenus contre lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il dénonce une persécution politique à son encontre à l'approche de l'élection présidentielle de 2024, souligne le fait que le procureur est démocrate et dénonce les faiblesses supposées de son argumentaire juridique<ref>https://www.lefigaro.fr/vox/monde/contre-donald-trump-la-justice-americaine-est-elle-politique-20230331</ref>.
Inculpations liées à ses tentatives de rester au pouvoir
Le Modèle:Date-, le procureur spécial Jack Smith, nommé par le ministère de la Justice, annonce l'inculpation de Donald Trump accusé de « complot contre les États-Unis », pour ce qui est qualifié d'Modèle:Citation en relation avec ses tentatives de conserver le pouvoir après sa défaite lors des élections présidentielles de 2020 et à l'Assaut du Capitole<ref>Modèle:Lien web</ref>. 15 jours plus tard, l'État de Georgie, où la pression de Trump et de ses alliés a été particulièrement forte, l'inculpe ainsi que dix-huit co-accusés pour notamment « fausses déclarations et faux documents, usurpation de fonction publique, faux et usage de faux, pressions sur des témoins....»<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Influence persistante au niveau national
L'ancien président fait sa première grand apparition depuis son départ de la Maison-Blanche le Modèle:Date- en intervenant à la Conservative Political Action Conference, où il évoque la possibilité de briguer de nouveau un second mandat, répétant qu'il pourrait « décider de battre les démocrates une troisième fois »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les analystes estiment alors qu’il est toujours aussi influent au sein du Parti républicain et que sa popularité y est restée intacte malgré les évènements du Capitole de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les enquêtes d'opinion le donnent grand favori en vue des primaires républicaines de 2024<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Joe Biden demande le Modèle:Date- à ce que Donald Trump n'ait pas accès aux notes du renseignement. Si les anciens présidents bénéficient traditionnellement de cet accès, Biden estime que Trump Modèle:Citation. Il déclare : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toujours suspendu de Twitter et Facebook, Trump lance et utilise son blog, baptisé « From The Desk of Donald Trump », dont le fonctionnement est similaire à celui de Twitter, en Modèle:Date- et Modèle:Date-, date à laquelle il le ferme<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au même moment est annoncée la suspension de ses comptes Facebook et Instagram pour deux ans minimum, jusqu’à ce que les « risques pour la sécurité du public aient disparu », ce qui conduit Donald Trump à parler d’« une insulte » faite à ses « Modèle:Nobr d'électeurs » de l'élection présidentielle de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, à Wellington (Ohio), l’ancien président organise un meeting pour la première fois depuis son départ de la Maison-Blanche. Il y dépeint les démocrates comme des « gauchistes radicaux » qui seraient responsables d’une recrudescence des crimes violents, décrit l'administration Biden comme étant « une catastrophe » et réitère ses accusations sans fondement de fraudes lors de l’élection présidentielle de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="guardian 26 juin">Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, alors que les sondages continuent de le donner à égalité avec Joe Biden en cas de candidature à l'élection présidentielle de 2024, Donald Trump annonce le lancement de son propre réseau social, baptisé « Truth Social ». La plateforme appartient au groupe nouvellement créé Trump Media & Technology (TMTG), une structure qui fournit également un service de vidéo à la demande et des podcasts « non-woke »<ref>Modèle:Article</ref>. L'année suivante, le rachat de Twitter par le milliardaire Elon Musk permet son retour sur la plateforme, mais Donald Trump déclare préférer communiquer via son propre réseau social<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Durant la campagne pour les élections de mi-mandat de Modèle:Date-, Donald Trump mobilise intensivement ses partisans lors de grands meetings donnés à travers le pays<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa mésentente avec le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, qui est présenté comme l’un de ses rivaux au sein du Parti républicain, apparaît publiquement<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Campagne pour l'élection présidentielle de 2024
Le Modèle:Date-, Donald Trump annonce officiellement sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 dans un discours prononcé depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Il déclare notamment que « l’Amérique est de retour » et vante la performance réalisée par ses candidats aux élections de mi-mandat, qui se sont déroulées quelques jours plus tôt<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans les semaines qui suivent l’annonce de sa candidature, il reprend les meetings à travers le pays et parvient à récolter des dons importants<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au début du mois de janvier 2023, un premier sondage donne Donald Trump gagnant face à Joe Biden<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mars suivant, alors qu’il devient le premier président américain à être inculpé au pénal par la justice américaine, certains politologues estiment que cette inculpation pourrait tendre à « rassembler davantage autour de la personne Trump ». Sa cote de popularité augmente nettement à la veille de sa comparution devant la justice à Manhattan, en avril 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Positions politiques
Modèle:Article détaillé Donald Trump se définit comme un « républicain conservateur »<ref>Modèle:Article.</ref>, mais les commentateurs et les enquêtes d'opinion indiquent qu'il est beaucoup moins perçu comme un véritable conservateur (true conservative) ou comme une personne religieuse (religious) que les autres personnalités du Parti républicain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il indique être Modèle:Citation, et revendique sa capacité à être Modèle:Citation, ce qui le conduit régulièrement à changer de position<ref name="Flexible">Modèle:Lien web.</ref>.
Il est parfois jugé sans Modèle:Citation<ref name="Affolant">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="MichelotMonde">Modèle:Lien web.</ref> ou Modèle:Citation<ref name="VTournier">Modèle:Lien web.</ref>.
Soufian Alsabbagh le présente comme Modèle:Citation<ref name="Alsabbagh" />. L'historien Serge Berstein estime qu'il Modèle:Citation<ref name="Bernstein">Modèle:Lien web.</ref> ; Soufian Alsabbagh, s'il souligne ses différences avec ces derniers, estime que son électorat partage des Modèle:Citation avec les leurs<ref name="Alsabbagh" />. L'historien Robert Paxton juge qu'il ne représente pas Modèle:Citation<ref name="Paxton">Modèle:Lien web.</ref>. Pour Hadrien Desuin, Trump représente un populisme nouvelle génération : « ultralibéral en économie, il défend un État fort dans les domaines de la défense, de l'immigration et de la politique étrangère ».
Lors de sa campagne électorale de 2016, les idées qu’expriment Trump et son programme recueillent les faveurs et le soutien de mouvements américains d'extrême droite ultranationalistes, racistes et suprémacistes blancs, y compris le Ku Klux Klan<ref>« États-Unis : les âmes noires du Ku Klux Klan », Le Figaro, 16 décembre 2016.</ref>, qui se reconnaissent dans le discours de Trump et considèrent qu'il exprime leurs idées<ref>Modèle:Article.</ref> et le Parti nazi américain<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Peter Holly, « Top Nazi leader: Trump will be a ‘real opportunity’ for white nationalists » , Washington Post, 7 août 2016.</ref>. Pour certains universitaires comme Robert Kagan ou Pierre de Senarclens, il incarne un nouveau fascisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alain Tourigny le qualifie sur le site lenouvelliste.ca d'imprévisible « maître de la planète », risquant de mener celle-ci à la troisième guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'association américaine Southern Poverty Law Center (SPLC), reconnue pour ses travaux d'étude et de surveillance des courants extrémistes, considère que Modèle:Citation, la « droite alternative » regroupant différentes franges du mouvement conservateur américain partageant certaines idéologies, principalement racialistes ou racistes comme le nationalisme blanc ou le suprémacisme, et qui toutes sont hostiles à l'immigration, au multiculturalisme et au « politiquement correct », autant de thèmes utilisés par Trump pour sa campagne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue.</ref>.
Certains analystes le comparent à George Wallace, candidat indépendant à la présidence en 1968<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="InterviewVinel">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Alsabbagh">Modèle:Lien web.</ref>, ou à Andrew Jackson, septième président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Moïsi">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le seul président américain auquel Donald Trump se réfère dans son discours d'investiture par le Parti républicain est Richard Nixon à travers la reprise de son slogan « Law and order » (« La loi et l'ordre »), ce qui est perçu comme un changement important dans un parti habitué à se référer essentiellement à Ronald Reagan, et vise à mettre l'accent sur le thème de la sécurité nationale<ref name="Anti-Elites">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Post-Conservatisme">Modèle:Lien web.</ref>. Bien qu'ayant des idées souvent opposées à celles de Ronald Reagan, tous deux sont parfois comparés car ils ont en commun de venir du milieu du spectacle, de ne pas être pris au sérieux par les élites et les médias lorsqu'ils lancent leur candidature pour la Maison-Blanche, et de susciter une grande incompréhension avec leur élection<ref name="ComparaisonReagan">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AllianceElectorale">Modèle:Lien web.</ref>.
Il reprend par ailleurs des théories du complot sur des sujets divers<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Schneidermann">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Conspiracy Watch le propose comme l’héritier direct du courant pseudo-conservateur analysé par l’historien Richard Hofstadter dans sa célèbre conférence sur le style paranoïaque dans la politique américaine, à savoir un courant extrémiste de droite qui n'avait plus été représenté à ce niveau depuis la candidature de Barry Goldwater en 1964<ref name="ConspisPouvoir">Modèle:Lien web.</ref>. Certains observateurs voient dans sa propension au mensonge une manifestation de l'ère post-vérité, dans la lignée de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le concept d'Modèle:Citation, issu de son ouvrage The Art of the Deal (1987) et né de la plume de son nègre Modèle:Lien, est considéré comme une théorisation de cette technique qu'il a mise en pratique tout au long de sa carrière d'homme d'affaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ses biographes soulignent l'importance dans sa formation idéologique des sermons de Norman Vincent Peale à l'église Collégiale Marble de New York, qu'il n'a jamais cessé de fréquenter depuis son enfance, en particulier dans son rapport à la vérité et à la réussite matérielle<ref name="HydreIdéologique">Modèle:Lien web.</ref>.
Le 24 juin 2022, après l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade garantissant depuis près d'un demi siècle le droit à l'avortement au niveau fédéral, Donald Trump salue dans un communiqué la décision de la Cour Suprême et indique qu'il s'agit là de la « volonté de Dieu »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Synthèse des résultats électoraux
Primaires
Année | Parti | Vote populaire | Délégués | Principal adversaire |
Rang | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | Pourcentage | ||||||
2000 | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | | Réforme | colspan=5 Modèle:NC (abandon) | ||||
2016 | rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | | Républicain | 14 015 993 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Ted Cruz | Modèle:1er |
2020 | 18 159 752 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | William Weld |
Élections générales
Année | Parti | Fonction briguée |
Colistier | Vote populaire | Grands électeurs |
Principal adversaire |
Rang | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | Pourcentage | ||||||||
2016 | rowspan=2 Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | | Républicain | Président | Mike Pence | 62 984 828 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Hillary Clinton | Modèle:1er |
2020 | 74 216 722 | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Modèle:Infobox Parti politique/Sièges | Joe Biden | Modèle:2e |
Vie privée
En 1977, il épouse Ivana Zelníčková, athlète et mannequin tchécoslovaque, qu'il rencontre en 1976 dans le bar Maxwell's Plum<ref name="gold rush">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont ensemble trois enfants : Donald Trump, Jr. (né le Modèle:Date), Ivanka Trump (née le Modèle:Date-) et Eric Trump (né le Modèle:Date-). Ils divorcent en 1992. Donald Jr, Ivanka et Eric occupent tous trois des postes dans l'empire financier de leur père ; Ivanka et Eric quittent par la suite ces fonctions pour travailler à la Maison-Blanche.
Donald Trump dément la rumeur d'une relation qu'il aurait entretenue avec Carla Bruni en 1991<ref>Modèle:Lien web.</ref>, rumeur qu'il aurait lui-même lancée<ref>« États-Unis : Donald Trump a lui-même lancé la rumeur d'une liaison avec Carla Bruni », RTL, 7 avril 2016.</ref>.
Le Modèle:Date-, il épouse l'actrice et présentatrice de télévision Marla Maples, avec qui il a une fille, Tiffany (née le Modèle:Date-). Le couple se sépare en 1997<ref>Modèle:Lien web.</ref> et divorce le Modèle:Date.
Depuis le Modèle:Date-, il est marié à Melania Knauss, mannequin originaire de Slovénie avec laquelle il a un fils, Barron Trump (né le Modèle:Date-).
Par son fils Donald, Jr. et son épouse Vanessa Haydon Trump, il est grand-père de Kai Madison Trump (née le Modèle:Date-), Donald John Trump III (né le Modèle:Date-), Tristan Milos Trump (né le Modèle:Date-), Spencer Frederick Trump (né le Modèle:Date-) et Chloe Sophia Trump (née le Modèle:Date-). Sa fille Ivanka et l'époux de cette dernière, Jared Kushner, lui ont donné trois autres petits-enfants : Arabella Rose Kushner (née le Modèle:Date-), Joseph Frederick Kushner (né le Modèle:Date-) et Theodore James Kushner (né le Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son fils Eric et la femme de celui-ci, Lara Yunaska, lui ont également donné deux autres petits-enfants : Eric "Luke" Trump (né en Modèle:Date-) et Carolina Dorothy Trump (née en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Donald Trump est un protestant presbytérien, et déclare aller à la Collégiale Marble de New York, une des plus anciennes églises des États-Unis, située au cœur de Manhattan, où il a été influencé par son pasteur Norman Vincent Peale, apôtre de la pensée positive<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La pasteure évangélique Paula White est sa conseillère spirituelle personnelle et a dirigé un comité consultatif évangélique à la Maison-Blanche<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Donald et Melania Trump avec leur fils, Barron, lors du roulement des œufs de Pâques de 2017.
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Donald et Melania Trump dans le hall d'entrée de la Maison-Blanche à l’approche de Noël 2018.
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Donald Trump à la Maison-Blanche avec sa fille Ivanka, qui est sa haut conseillère durant sa présidence.
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Donald Trump et sa famille recevant le prince Charles de Galles et son épouse Camilla, en Modèle:Date-.
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Donald Trump avec sa fille Ivanka et son fils Donald Trump, Jr. le Modèle:Date- à Washington, D.C.
Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Famille Trump Modèle:Boîte déroulante/fin
Dans la culture
Très médiatisé aux États-Unis dès les années 1980, Trump est depuis cette époque l'une des figures de la culture populaire américaine.
Lise Wajeman, professeure de littérature comparée, relève peu après l'élection présidentielle de 2016 qu'Modèle:Citation, en particulier chez ses opposants, ce qui répond selon elle Modèle:Citation<ref name="Wajeman2017">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2016 et 2017 s'ouvre aux États-Unis un débat par articles interposés, entre universitaires spécialistes de philosophie et psychologie politique, examinant si Donald Trump, qui avait financé sa propre campagne (magnificence) possède ou non la « magnanimité » (conscience de ses grandes possibilités), vertu par excellence des gouvernants selon Aristote : Le magnificent M. Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; La magnificence et la possible magnanimité de Trump au deuxième abord<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Deux ou trois choses que Trump devrait apprendre d'Aristote<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce dernier article, Peter F. Cannavò clôt le débat en soulignant qu'il ne faut pas confondre conscience de ses propres possibilités, éventuellement grandes, et arrogance.
Les projets, l'action et la manière particulière de s'exprimer de Donald Trump ont causé l'apparition du vocable « trumpisation », qui a donné « trumpiser » et « trumpisme »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a été prononcé pour la première fois en public par l'ancien Premier ministre français Manuel Valls; ce néologisme a été accepté par le Conseil de la langue en Suède (trumpifiering)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2017, le chercheur Vazrick Nazari décerne à un papillon le nom de Neopalpa donaldtrumpi en référence à la chevelure de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Livres
Fiction
Dans le roman American Psycho de Bret Easton Ellis (1991), Donald Trump est cité à plusieurs reprises par le protagoniste Patrick Bateman, qui le considère comme un modèle. A posteriori, des œuvres de fiction uchroniques ou dystopiques sont présentées comme des anticipations de l'élection de Donald Trump, telles que Le Complot contre l'Amérique de Philip Roth (2004) ou Cela ne peut arriver ici de Sinclair Lewis (1935) ; un rapprochement est également fait avec le personnage de Lex Luthor, ennemi de Superman élu président des États-Unis<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans La Parabole des talents, roman dystopique d'Octavia E. Butler publié en 1998, le sénateur Andrew Steele, dont les partisans s'assemblent afin de brûler des sorcières Modèle:Incise, utilise le slogan de Ronald Reagan repris par Donald Trump, « Make America Great Again »<ref name="Wajeman2017" />,<ref name="HuffPost0117">Modèle:Lien web.</ref>. En 2017, La Maison Golden de Salman Rushdie se moque du président sous le personnage de Gary « Green » Gwynplaine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans le roman L'Anomalie d'Hervé Le Tellier (prix Goncourt 2020), Donald Trump est un personnage qu'on devine, et ayant une part importante dans l'histoire, bien que son nom réel ne soit jamais cité (il est toujours désigné comme « le président américain »). Il est décrit dans le roman, comme présentant « une forte ressemblance avec un gros mérou à perruque blonde »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Journalisme
En Modèle:Date-, le journaliste Michael Wolff publie le livre Le Feu et la Fureur : Trump à la Maison-Blanche, qui décrit la première année de présidence de Trump comme particulièrement chaotique. Des témoignages rapportés par l'auteur mettent en doute les capacités intellectuelles de Trump ainsi que son aptitude à gouverner, voire sa santé mentale. Les ventes de l'ouvrage et son audience médiatique relancent le débat sur la question de l'équilibre mental de Donald Trump, ce qui provoque cette réaction de sa part sur Twitter : Modèle:Citation
En Modèle:Date-, le journaliste politique Bob Woodward publie le livre Peur, qui décrit une Maison-Blanche en proie au chaos et un président incompétent et dépassé par sa tâche, auquel son entourage va jusqu'à subtiliser des documents à signer pour l'empêcher de prendre des décisions dangereuses<ref>« C’est un idiot. Il a déraillé » : la Maison Blanche de Trump vue par le journaliste Bob Woodward, Le Monde, 5 septembre 2018</ref>,<ref>La Maison Blanche de Trump, selon Bob Woodward, récit d’une administration à la dérive, Le Monde, 12 septembre 2018</ref>.
Cinéma
Donald Trump a effectué divers caméos dans des œuvres cinématographiques, la plupart du temps en jouant son propre rôle<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Colonnes
Joe Dante, réalisateur de la série Gremlins, s'en est inspiré pour créer le personnage Daniel Clamp dans le film Gremlins 2: La nouvelles génération<ref>Modèle:Article</ref>. Bob Gale, scénariste de la série Retour vers le futur, dit aussi s'être inspiré de lui pour imaginer le personnage de Biff Tannen, devenu milliardaire dans un futur alternatif dans Retour vers le futur 2<ref>Back to the Future Writer: Biff Tannen Is Based on Donald Trump, The Daily Beast, 21 octobre 2015.</ref>. Dans Wonder Woman 1984, le rôle du super-vilain Maxwell Lord est aussi inspiré de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au début d'Ocean's Eleven, Danny Ocean se trouve à Atlantic City et passe un coup de fil devant un hôtel appartenant à Trump (son nom y est affiché avec de grands néons rouges).
En Modèle:Date-, pendant la campagne présidentielle, le cinéaste Michael Moore sort un film intitulé Michael Moore in TrumpLand qui, contrairement à ce que le titre peut laisser entendre, n'est pas une attaque frontale contre Donald Trump, mais un plaidoyer pour Hillary Clinton<ref name="NYTimes1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Point">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Monde">Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, dans un documentaire intitulé Fahrenheit 11/9, il compare Donald Trump à Adolf Hitler<ref>« Michael Moore compare Trump à Hitler dans un nouveau documentaire », Le Figaro, 7 septembre 2018</ref>.
Il est l'un des personnages du film d'animation Royal Corgi (2019).
Télévision
Donald Trump a effectué de nombreux caméos dans des œuvres télévisuelles, en général dans son propre rôle<ref name=":2" /> : Modèle:Colonnes
En 1992, dans l'épisode L'Ange de la série Code Quantum, Donald Trump enfant (joué par Justin Thomson) est transporté avec ses parents par Sam Beckett devenu chauffeur de taxi. En 2000, un épisode des Simpsons, Les Simpson dans 30 ans, prédit son élection comme président des États-Unis : Lisa Simpson lui succède en 2030 après un bilan catastrophique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Interrogé durant la campagne des primaires républicaines de 2016, le scénariste Dan Greaney indique que cette idée Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, Ben Harper et Jack Johnson ont joué avec Toots and the Maytals dans Saturday Night Live (saison 29, épisode 16), un épisode avec Donald Trump comme invité principal<ref name="a." />,<ref name="b." />.
La 2 327e étoile lui est décernée en 2007 sur le Hollywood Walk of Fame, au titre de son émission de téléréalité The Apprentice<ref name="vsd" />. Pour dénoncer la proposition de Trump d'édifier une muraille à la frontière mexicaine, l'artiste urbain Plastic Jesus s'est servi de cette étoile pour une œuvre éphémère, en l'entourant d'un mur fait de planches de bois, haut d'une quinzaine de centimètres et surmonté de fils barbelés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la saison 5 de la série télévisée Scandal, le personnage de Hollis Doyle est inspiré de Donald Trump.
Sa candidature à l'élection présidentielle de 2016 puis sa victoire en font un personnage très récurrent des sketches lors des shows télévisés américains<ref>Modèle:Article.</ref>. Parmi ces nombreuses caricatures, celle du Saturday Night Live portée par Alec Baldwin dans le rôle de Donald Trump rencontre un grand succès aux États-Unis et dans le reste du monde<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, au point que les sketches sur Donald Trump et son entourage (notamment Kellyanne Conway<ref>Modèle:Article.</ref>, Sean Spicer<ref>Modèle:Article.</ref>, Steve Bannon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et le président russe « ami » de Trump Vladimir Poutine<ref>Le sketch hilarant de SNL qui dénonce les liens entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Le Huffington Post.</ref>) font partie des chroniques phares de l'émission<ref>Modèle:Article.</ref>. Donald Trump lui-même a vertement critiqué l'émission à plusieurs reprises sur Twitter<ref>Modèle:Article.</ref>.
L'acteur Brendan Gleeson est le premier acteur à incarner Donald Trump dans une fiction. En Modèle:Date-, le réalisateur Billy Ray adapte les mémoires de James Comey, directeur du FBI dans la mini-série The Comey Rule<ref>The Comey Rule: un Donald Trump de fiction plus vrai que vrai sur Canal +, sur tvmag.lefigaro.fr, consulté le 11 novembre 2020</ref>.
Musique
En 1990, le groupe The Time sort une chanson intitulée Donald Trump (Black Version), écrite par Prince<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2011, le rappeur américain Mac Miller sort le morceau Donald Trump dans lequel il glorifie le mode de vie de l'homme d'affaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date-, quelques heures avant le dernier débat télévisé entre Hillary Clinton et le milliardaire, le rappeur Eminem diffuse avec ses comptes Twitter et Facebook une chanson intitulée Campaign Speech (Discours de campagne) dans laquelle il s'en prend violemment au candidat républicain<ref name="HPQuébec">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Huffington">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="RollingStone">Modèle:Lien web.</ref>.
Il est le premier (et le seul) personnage historique à être interprété à trois reprises dans la web-série de clash musicaux Epic Rap Battles of History, par Peter Shukoff en 2013 puis par Lloyd Ahlquist en 2016 et en 2020.
En 2019, la chanteuse de country Linda Ronstadt compare Donald Trump à Adolf Hitler<ref>« Linda Ronstadt Compares Donald Trump to Adolf Hitler, Says 'If You Read the History, You Won't Be Surprised' », Newsweek, 31 décembre 2019</ref>.
Peinture
En 1989, le peintre Modèle:Lien réalise un portrait de Donald Trump sur commande de ce dernier ; le tableau est exposé à la bibliothèque de Mar-a-Lago, le club privé de Donald Trump à Palm Beach, en Floride<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Lors des primaires républicaines de 2016, l'artiste Modèle:Lien partage sur un réseau social un portrait de Donald Trump intitulé comme son slogan de campagne Make America Great Again, qui le représente nu avec un micropénis, ce qui vaut à l'artiste des menaces de poursuites judiciaires de la part de l'équipe de Donald Trump<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref> et d'être agressée physiquement par un supporteur du candidat républicain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le tableau est ensuite exposé dans une prestigieuse galerie londonienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la même période, l'artiste Mindaugas Bonanu réalise une peinture sur le mur d'un petit restaurant de Vilnius, qui représente un baiser entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur le modèle du célèbre baiser entre Léonid Brejnev et Erich Honecker ; l'œuvre bénéficie d'une large communication virale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Jeu vidéo
Dans Donald Trump's Real Estate Tycoon, un jeu de simulation économique de spéculation immobilière sorti en Modèle:Date-, le but du joueur est de devenir plus riche que Donald Trump. Ce dernier a prêté sa voix aux deux versions du jeu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le jeu Modèle:Langue de Modèle:Langue, sorti sur Steam en Modèle:Date, le joueur incarne un garde du corps devant sauver le candidat à la présidence Ronald Rump de multiples tentatives d'assassinat ; le jeu parodie à l'occasion les thèmes et les événements de la campagne électorale de Trump pour l'élection de 2016<ref name="Mr.President">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="LET">Modèle:Lien web.</ref>.
Bande dessinée
En mars 2018, les Éditions i publient l'album parodique Trump en 100 tweets, dessiné par François Boucq (grand prix de la ville d'Angoulême 1998) et scénarisé par Vanessa Duhamel<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2017, le cartooniste Garry Trudeau (prix Pulitzer 1975) publie une compilation de ses dessins dans la série satirique Doonesbury, dont Trump est un personnage récurrent<ref>Modèle:Article.</ref>. En 2017, Art Spiegelman (prix Pulitzer 1992) dessine pour Resist!, magazine graphique d'opposition à Donald Trump créé par son épouse Françoise Mouly et sa fille Nadja<ref>Modèle:Article.</ref>.
Distinctions et hommages
Distinctions
- 1983 : Tree of Life Award décerné par le Fonds national juif pour ses contributions aux relations entre les États-Unis et Israël.
- 1986 : Modèle:Lien pour célébrer les valeurs « du patriotisme, de la tolérance, de la fraternité et de la diversité ».
- 2007 : étoile sur le Hollywood Walk of Fame.
- 2013 : membre du WWE Hall of Fame.
- 2016 : choisi par le Time pour figurer sur la liste des cent personnes les plus influentes au monde.
- 2016 : personnalité de l'année selon le magazine américain Time, accompagné de la mention « Président des États Divisés d'Amérique »<ref>Modèle:Article.</ref>.
- 2017 : un boulevard Donald Trump est inauguré à Kamza (Albanie)<ref>« Albanie : après des rues Sarkozy et Berlusconi, un boulevard Trump », bfmtv.com, 24 mars 2017.</ref>. Après que Donald Trump eut annoncé que les États-Unis reconnaissaient Jérusalem comme capitale d'Israël, le ministre israélien des Transports annonce que la station de train qui doit être construite près du mur des Lamentations l'année suivante portera le nom du président américain<ref>« Une station de train à Jérusalem portera le nom de Trump », europe1.fr, 27 décembre 2017.</ref>, de même pour un parc situé dans la municipalité de Kiryat-Yam<ref>« Une ville d'Israël baptiste un parc du nom de Donald Trump », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 23 / dimanche 24 décembre 2017, p. 34.</ref>.
Statues
Après son investiture en 2017, le musée de cire Madame Tussauds de Londres lui dédie une statue. Après sa défaite lors de l'élection présidentielle de 2020, elle est actualisée ironiquement avec une version du président en tenue de golf<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au Musée Grévin, autre musée de cire français, une statue a été inaugurée le Modèle:Date, soit un jour avant son investiture<ref>Modèle:Lien web</ref>. À Berlin, le musée Tussaud choisit de représenter le Modèle:Date- la figure en cire de Donald Trump dans une benne à ordures<ref>Modèle:Article.</ref>.
Ouvrages
- Modèle:Ouvrage ; traduction en français : Modèle:Ouvrage Une première édition en français était sortie le 17 avril 1992 sous le titre Modèle:Douteux
- Modèle:Ouvrage ; traduction en français : Modèle:Ouvrage, rééd. Archipel, 2018
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- Modèle:Ouvrage ; traduction en français : Comment devenir riche, François Bourin éditeur, 2005
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- Modèle:Ouvrage ; traduction en français : Penser comme un champion : Guide d'éducation informelle sur l'art de mener sa vie et ses affaires, François Bourin éditeur, 2009
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- Modèle:Ouvrage ; traduction en français : Modèle:Ouvrage
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Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Présidence de Donald Trump
- Trump's Troll Army
- Trump par Trump
- Ère post-vérité
- Un parrain à la Maison Blanche
Bibliographie
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- David Da Silva, Trump et Hollywood, t.2: Le cinéma trumpien, La Madeleine, LettMotif, 2023, 228 p. Modèle:ISBN
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Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie sur le site de la Maison-Blanche
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bureau du Président Donald Trump
- Ce livre permet de se plonger dans les leçons en communication politique que l’on peut tirer de Trump qui transcenderont dans le temps. https://link.springer.com/content/pdf/10.1007/978-3-030-39010-5.pdf