Jeff Sessions

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Jefferson Beauregard Sessions Modèle:III dit Jeff Sessions, né le Modèle:Date de naissance à Selma (Alabama), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est sénateur fédéral de l'Alabama entre 1997 et 2017 puis procureur général des États-Unis dans l'administration du président Donald Trump de 2017 à 2018. Au lendemain des élections de mi-mandat de 2018, à la demande du président, il présente sa démission.

Biographie

Carrière professionnelle

Jeff Sessions est diplômé du Modèle:Lien en 1969 puis obtient un doctorat en droit de l'université de l'Alabama en 1973. Il commence alors sa carrière d'avocat à Russellville puis à Mobile. Parallèlement à ses activités professionnelles, Sessions est réserviste dans l'armée américaine de 1975 à 1985, devenant capitaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De 1975 à 1977, il est assistant du procureur fédéral pour le district sud de l'Alabama. En 1981, le président Ronald Reagan le nomme procureur fédéral pour le district sud de l'Alabama, fonction qu'il occupe pendant Modèle:Nombre<ref name="fast">Modèle:Lien web.</ref>. Il démissionne en effet après l'élection de Bill Clinton<ref name="look back">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1986, il est proposé par Reagan pour devenir juge fédéral de la cour de district du sud de l'Alabama. Face à des accusations de racisme, sa nomination est cependant rejetée par le Sénat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il avait en effet reproché à un avocat blanc de faire « honte à sa race » en défendant des clients noirs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un ancien assistant témoigne également l'avoir entendu dire qu'il trouvait le Ku Klux Klan Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère ; Sessions affirme cependant qu'il s'agissait d'une blague. Certains sénateurs lui reprochent enfin d'avoir poursuivi plusieurs militants des droits civiques, par la suite innocentés<ref name="the fall">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, Sessions est élu procureur général de l'Alabama<ref name="look back"/>, fonction qu'il exerce de Modèle:Date- à Modèle:Date-<ref name="fast"/>. À ce poste, il milite en faveur de la peine de mort, y compris pour les personnes souffrant d'un handicap mental<ref name="civil rights">Modèle:Lien web.</ref>. Il défend le système de financement des écoles en Alabama qui, pour ses détracteurs, alloue deux fois plus de fonds aux écoles des quartiers blancs et riches qu'à celles des quartiers pauvres habités par les minorités<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sénateur des États-Unis

Fichier:Jeff Sessions official portrait.jpg
Jeff Sessions en 2004.

En [[Élections sénatoriales américaines de 1996|Modèle:Date-]], il est élu au Sénat fédéral avec 52,5 % des voix<ref name="ourcampaigns">Modèle:Lien web.</ref> face au démocrate Roger Bedford<ref name="look back"/>. Il succède au démocrate Howell Heflin, qui avait voté contre sa nomination en 1986<ref name="the fall"/> et devient le deuxième candidat républicain élu sénateur d'Alabama depuis la Reconstruction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est réélu avec 58,6 % des suffrages en 2002<ref name="ourcampaigns"/> face à la démocrate Susan Parker<ref name="look back"/>, avec 63,4 % des voix en 2008<ref name="ourcampaigns"/> face à la démocrate Vivian Figures<ref name="look back"/> et avec 97,3 % des suffrages en 2014<ref name="ourcampaigns"/>, sans adversaire démocrate.

Jeff Sessions est l'un des principaux opposants au Congrès à l'immigration illégale et un partisan de la réduction de l'immigration légale. Il a mené la lutte au Sénat contre les lois de 2006 et de 2007 sur la réforme globale de l'immigration et contre la loi de 2013 sur la sécurité frontalière et la modernisation de l'immigration. Il affirme qu'un accès à la citoyenneté pour les immigrants illégaux mine la règle générale, que l'afflux de travailleurs invités et d'immigrants diminue les salaires et augmente le chômage des citoyens américains et que la politique d'immigration actuelle développe une sous-classe dépendante de l'État-providence<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Républicain conservateur du sud, opposant à l'IVG, il soutient les réductions d'impôts et la politique sociale de son parti. Il siège à la Commission judiciaire du Sénat, et se fait remarquer en Modèle:Date- en signant une lettre avec vingt autres républicains demandant que l'administration Obama transfère Umar Farouk Abdulmutallab, le Nigérian ayant tenté de faire exploser un vol le Modèle:Date-, aux mains du Pentagone, considérant qu'il aurait dû être traité comme un Modèle:Citation au lieu d'être inculpé par un procureur fédéral<ref>Modèle:Article.</ref>.

Présidence de Donald Trump

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Jeff Sessions avec Mike Pence lors d'un rassemblement public en soutien à la campagne présidentielle de Donald Trump en Arizona, en 2016.

En Modèle:Date-, il annonce son soutien à Donald Trump pour les primaires présidentielles du Parti républicain de 2016<ref name="first">Modèle:Lien web.</ref>. Il est le premier sénateur à faire ce choix<ref name="first"/>,<ref name="pression">Modèle:Lien web.</ref>. Il participe activement à la campagne du candidat et alimente notamment son projet sur l'immigration<ref name="the fall"/>. Le Modèle:Date-, Trump, nouvellement élu président des États-Unis, le nomme au poste de procureur général des États-Unis<ref name="cabinet">Modèle:Article.</ref>. En Modèle:Date-, plus de Modèle:Unité de droit américains signent une lettre ouverte sommant le Sénat des États-Unis de ne pas confirmer Jeff Sessions<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa nomination est également fortement critiquée par les démocrates, notamment pour ses positions jugées racistes. Durant les auditions, son collègue Cory Booker témoigne contre sa nomination ; une première dans l'histoire du Sénat. Le Modèle:Date-, il est cependant confirmé dans ses fonctions par la chambre haute fédérale avec Modèle:Unité contre 47, seul le démocrate Joe Manchin votant en sa faveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, le Washington Post révèle que Jeff Sessions aurait eu des contacts avec l'ambassadeur russe aux États-Unis à deux reprises en 2016. Ces révélations interviennent dans un climat de suspicions d'ingérences russes dans la campagne présidentielle<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elles poussent Sessions à se récuser officiellement de toute enquête sur la campagne électorale et des ingérences supposées de la Russie dans la campagne<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'époque Sessions affirme qu'il n'avait pas discuté avec les Russes en qualité de responsable de la campagne de Trump mais comme sénateur, et qu'il n'avait pas parlé de la campagne électorale. Le Modèle:Date- un article du Washington Post laisse toutefois entendre que des communications de l'ambassadeur russes interceptées par les services de renseignement américains montreraient que les discussions ont porté sur la campagne électorale, y compris sur des questions politiques importantes pour la Russie<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Jeff Sessions swearing in 01.png
Jeff Sessions prêtant serment aux côtés de son épouse, du président et du vice-président en Modèle:Date-.

Au cours de l'été 2017, Donald Trump exprime fortement son mécontentement à plusieurs reprises envers Jeff Sessions, à qui il reproche notamment sa récusation dans le cadre de l'enquête sur les ingérences russes dans la campagne électorale<ref>Modèle:Article.</ref> ainsi que de ne pas avoir poursuivi Hillary Clinton dans l'affaire des e-mails<ref>Modèle:Article.</ref>. Ces attaques répétées poussent la presse à se poser des questions sur un possible limogeage de Sessions<ref>Modèle:Article.</ref> qui réaffirme pour sa part qu'il n'a nulle intention de démissionner<ref>Modèle:Article.</ref>. En parallèle, des informations attestent que Sessions conserve le soutien du conseiller du président Steve Bannon et d'une frange non négligeable du Parti républicain, dont les membres du Tea Party, en raison des mesures conservatrices prises depuis son accession au poste de procureur général<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il démissionne de son poste le Modèle:Date-, peu de temps après l'annonce des résultats des élections de mi-mandat qui voient les démocrates s'emparer de la majorité à la Chambre des représentants<ref name="pression"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Bien que souvent critiqué par le président, il aura mis en place une large partie de sa politique<ref name="civil rights"/>. À la tête du département de la Justice, Sessions instaure notamment une politique de tolérance zéro en matière d'immigration illégale<ref name="fast"/>,<ref name="the fall"/>,<ref name="civil rights"/>, défendant la politique de séparation des familles<ref name="the fall"/>. Il limite par ailleurs le nombre de demandeurs d'asile<ref name="civil rights"/>. Il revient sur plusieurs positions du gouvernement Obama dont celle de ne pas interférer avec les États légalisant le cannabis (illégal à l'échelle fédérale)<ref name="fast"/> et celle estimant que les personnes transgenres sont protégées dans le domaine de l'emploi par le Civil Rights Act de 1964<ref name="fast"/>,<ref name="the fall"/> (que confirmera la Cour suprême). Son administration défend également en justice de nombreuses lois exigeant la présentation d'un document d'identité pour voter<ref name="the fall"/>.

Jeff Sessions quitte son poste le Modèle:Date-. Après avoir envisagé rejoindre un cabinet d'avocat et fonder un think tank<ref name="the fall"/>, il annonce le lendemain qu'il sera candidat à l'élection pour le poste de sénateur fédéral de l'Alabama, en [[Élections sénatoriales américaines de 2020|Modèle:Date-]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>, son ancien siège détenu par le démocrate Doug Jones<ref name="the fall"/>. En Modèle:Date-, il arrive en deuxième position du premier tour de la primaire républicaine, rassemblant 31,7 % des voix contre 33,4 % pour l'ancien entraîneur de football américain Tommy Tuberville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Durant l'entre-deux-tours, Tommy Tuberville reçoit le soutien de Donald Trump, qui critique Jeff Sessions dans plusieurs tweets. Il se retrouve alors distancé d'environ Modèle:Unité dans les sondages<ref name="the fall"/>. Il est finalement battu par Tuberville, qui reçoit plus de 60 % des suffrages<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Historique électoral

Procurat général de l'Alabama

Résultats pour le poste de procureur général de l'Alabama<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Année Jeff Sessions Démocrate
Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |
1994 56,90 % 43,10 %

Sénat des États-Unis

Résultats pour le poste de sénateur de classe 2 de l'Alabama
Année Jeff Sessions Démocrate Libertarien Indépendant
Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs | Modèle:Infobox Parti politique américain/couleurs |
1996 52,45 % 45,46 % 1,44 % 0,61 %
2002 58,58 % 39,83 % 1,50 % -
2008 63,36 % 36,52 % - -
2014 97,25 % - - -

Notes et références

Modèle:Références

Compléments

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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