Adultère

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Madame reçoit, Rémy Cogghe (1908).

L’adultère (nom masculin) est Modèle:Citation<ref>Définition du Petit Larousse 2006.</ref>,<ref>Modèle:Larousse.</ref>. Couramment, on parle également d’infidélité.

L'adultère suppose donc non seulement une relation extraconjugale, mais aussi que la société et le contexte dans lesquels elle se déroule exige l’exclusivité sexuelle des conjoints.

  • L'homme avec qui une personne, qui n'est pas son conjoint, a des relations sexuelles est appelé amant.
  • La femme avec qui une personne, qui n'est pas son conjoint, a des relations sexuelles est appelée maîtresse ou amante.

Dans certains textes, le mot « adultère » désigne n'importe quelle relation sexuelle hors mariage (donc par exemple entre célibataires), cependant, en français, le terme consacré pour ceci fut fréquemment « fornication » (mot largement tombé en désuétude de nos jours). La confusion est d'autant plus fréquente que dans les pays islamiques qui ont hérité de culture anglo-saxonne (Koweït, Arabie saoudite), les textes locaux en anglais utilisent le mot Modèle:Lang pour désigner à la fois adultère et fornication, et le terme français « adultère » est repris, par proximité, dans les textes français<ref>Modèle:Citation Modèle:Lien archive, information valide le Modèle:Date-.</ref>. Modèle:Refnec.

Il est difficile d'avoir des statistiques précises sur le pourcentage d'hommes et de femmes adultères. En effet, lors des sondages, les hommes ont tendance à exagérer et les femmes à minimiser le nombre de leurs relations adultérines. Gérard Mermet indique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>Modèle:Référence incomplète que, en France, en moyenne, les hommes revendiquent Modèle:Nombre dans leur vie, et pour les femmes 3,4, mais ceci peut prendre en compte les liaisons avant mariage et ne rend donc pas compte strictement de la violation du serment conjugal. Un sondage réalisé en 2005 établissait que 39 % des hommes et 25 % des femmes avaient trompé leur partenaire. Le rapport Hite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> indique qu'aux États-Unis, 70 % des femmes ayant plus de cinq ans de mariage déclarent avoir été infidèles au moins une fois. Ce chiffre est de 92 % pour les hommes.

Selon des études sur les groupes sanguins, confirmées par des tests de paternité résultant de l'étude de l'ADN, on estime qu'environ 4 % des enfants ne sont pas ceux du père de famille<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Évelyne Sullerot<ref>Quels pères, quels fils ?, Modèle:Date-. Synopsis du livre sur le site des éditions Fayard.</ref> donne une estimation qui se monte au double.

Fichier:Jules Arsène Garnier - Le supplice des adultères.jpg
Le supplice des adultères, de Jules-Arsène Garnier.

L'adultère, en tant que violation du devoir de fidélité entre époux, a été et reste considéré, dans de nombreuses civilisations, comme répréhensible.

Fichier:Man and woman undergoing public exposure for adultery in Japan-J. M. W. Silver.jpg
Couple adultère exposé en public, Japon 1860.
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Modèle:Langue, église de la Madeleine.

Ethnologie

Si toutes codifient fortement les relations sexuelles licites et illicites, les différentes sociétés et civilisations traitent très différemment les relations extraconjugales.

Il s'agit bien de relations extraconjugales : celles-ci ne sont constitutives d’adultère (violation du serment de fidélité) que dans les sociétés et les circonstances où elles sont condamnées. Les paragraphes qui suivent montrent que certaines sociétés, non seulement admettent, mais parfois codifient certaines relations extraconjugales.

Infidélités condamnées

Modèle:Incomplet

Pour la plupart des peuples, l'adultère est une faute grave. Ainsi, les Amérindiens Illinois punissaient sévèrement l'adultère féminin : la coupable avait le nez coupé, les cheveux arrachés ou subissait un viol collectif<ref>Gilles Havard et Cécile Vidal, Histoire de l'Amérique française, Flammarion, 2003, Modèle:Nobr.</ref>.

Ailleurs, l'adultère pouvait être un signe de distinction. Dans le peuple Lobis, les jeunes filles étaient libres, voire recherchées si elles tombaient enceintes, puisqu'elles ont démontré leur fécondité.

Autres relations extra-conjugales

Mais certaines relations extra-conjugales, licites dans un peuple donné ou lors de cérémonies, ne peuvent êtres qualifiées d'adultérines.

Ainsi, dans certaines ethnies (où sa virginité est requise jusqu'au mariage), la femme mariée est sexuellement libre (certains Peuls, par exemple les Wodaabes), alors que la virginité de la jeune fille est attentivement contrôlée. On dit que la coutume peule voulait que l'amant recouvre les babouches de l'épouse à la porte de sa case pour signifier sa présence, afin qu'ils ne soient pas dérangés.

Une naissance peut faire l'objet d'un conflit entre le mari et l'amant pour la paternité de l'enfant : le souci de l’homme est surtout de disposer du plus de bras possible pour assurer ses vieux jours<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Hospitalité sexuelle

Les anciens Maninka<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, les Bassari encore récemment, les Bédouins d'Arabie saoudite jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> pouvaient gratifier leur hôtes de passage, outre du gîte et du couvert, d'une femme pour la durée de leur séjour, selon des règles strictes. Ainsi chez les Bédouins, il ne pouvait s'agir d'une fille vierge. L'hospitalité sexuelle pouvait selon le cas concerner une esclave ou une femme de la famille : fille, sœur ou plus rarement épouse du maître de maison.

Le Modèle:Lang hindou montre que l'hospitalité pouvait bien concerner l'épouse : le sage Sudarshana, qui encourageait son épouse à se montrer hospitalière, revient un jour alors que Dharma (la loi morale) a pris l'apparence d'un hôte qui fait l'amour avec elle. Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Sexe rituel et prêt d'épouse

Les Aborigènes d'Australie sanctionnaient en temps normal l'infidélité des époux, mais nombre de situations rituelles ne la prenaient pas en considération :

  • Lors de l'initiation en vue du mariage, la femme était possédée par l'initiateur et par ses accompagnants, ceux-là mêmes qui feraient par la suite l'objet de l'interdit de l'inceste ; en cas de veuvage, cette cérémonie était renouvelée, mais l'époux pouvait aussi prêter sa femme à ses parents classificatoires ;
  • Les femmes étaient utilisées comme messagères (deuil, offre d'accord…) dans d'autres groupes, et ceux-ci devaient sceller leur accord par la possession des messagères : ne pas les prendre était un affront fait au groupe demandeur.

Sans que la question du consentement de l'intéressé(e) se pose, sans que le conjoint soit autorisé à s'en offusquer quant à son épouse, le sexe était donc utilisé comme la matérialisation de l’accomplissement d'un l’accord ou d'un rite<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le prêt d'épouse était également pratiqué à Rome à la fin de la République, pour assurer la survie d'une lignée menacée, pratique qu'on peut rapprocher de celles de la « maison » lévistraussienne.

Espaces de licence

Certaines fêtes ou activités sont également l'occasion ou le prétexte d'une licence sexuelle ; les relations extra-conjugales y sont dès lors admises ou tolérées. Ainsi :

  • Héritier notamment des bacchanales romaines, le carnaval chrétien, fête profondément religieuse dans son fondement, repose sur l'inversion des valeurs (diable, mort…), et offre une soupape de sécurité à une morale très rigide le reste de l'année, spécialement lors du Carême qui le suit. Il pouvait ainsi être l'occasion de rencontres entre des personnes masquées, ignorant ou non qui était leur partenaire, et n'ayant pas à se soucier d'une sanction sociale d'un écart.
  • Pendant les errances des Tupinamba et des Guaranis en quête de la Terre sans mal, les normes sociales étaient suspendues, tant celles concernant les règles matrimoniales que celles prohibant l’Inceste. Cette licence était paradoxalement au service d'une ascèse se traduisant également par des nuits entières de chants et de danses rituelles, ainsi que par l'interdiction de consommer de la viande.
  • Les Guayaki du Paraguay se retrouvaient une fois l'an lors de grands rassemblements dans lesquels hommes et femmes des différents groupes se mêlaient volontiers, que ce soit avec la perspective de contracter un mariage ou sans se préoccuper d'un mariage déjà réalisé.

Cocu

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image de satire de 1815

Un cocu, ou une cocue, désigne le ou la victime de l'adultère<ref>Modèle:Lien web.</ref>, thème souvent utilisé dans le théâtre de vaudeville. L'origine du mot est le coucou, un parasite de couvée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Brantôme s'étonne d'ailleurs de cette appellation, puisque le cocu est au contraire celui dans le nid duquel on vient pondre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Plusieurs clichés permettent de représenter un cocu. Les cornes sont un attribut récurrent en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi que dans nombre de pays en Europe : en Italie, Espagne, au Portugal, en Roumanie, Grèce, Turquie, Hongrie, Serbie, Croatie, Bulgarie, Pologne, République tchèque ou aux Pays-Bas<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est également fréquent de dire que le cocu est le dernier au courant de son état<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Chine, une casquette verte ou un chapeau vert, en raison d'une histoire traditionnelle d'un commerçant cocu<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ainsi qu'une écharpe, en raison d'une ancienne loi qui obligeait les époux et membres masculins des familles de prostituées à s'enrouler la tête dans une écharpe verte, couleur bleu-vert (Modèle:Lang)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, symbolisent cet état.

Dans le langage des fleurs, une rose jaune peut signifier l'infidélité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

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Le Christ et la femme adultère, Lucas Cranach l'Ancien.

Modèle:Section vide ou incomplète

Jusqu'en 1810, très peu de sociétés civiles semblent avoir criminalisé l’adultère masculin, la femme étant traditionnellement considérée comme une ressource et le mariage, un échange de propriété contracté entre hommes Modèle:Référence incomplète. Sur le plan religieux en revanche, l'adultère est condamné dans le judaïsme, le christianisme et l'islam.

Antiquité

Les Athéniens de l'époque classique (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle) quant à eux, punissaient non seulement le couple adultère mais également tous ceux qui, au courant, n'avaient rien fait pour les dénoncer.

Le Code de Hammurabi condamne la femme infidèle à la noyade, comme c'était plus généralement le cas des femmes condamnées par la justice pour non-respect de l'union matrimoniale ou fraude sur les poids des marchandises.

Moyen Âge

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans une société pourtant très religieuse, se développe dans la noblesse la tradition de l'amour courtois. Or, les romans et lais courtois ne portent jamais sur l'amour conjugal, mais presque toujours sur une relation entre amants ; on y apprend souvent par hasard que ceux-ci sont par ailleurs mariés et père ou mère de famille<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Mieux, un jugement célèbre de la Cour d'amour de Marie de Champagne, à qui on demandait en 1174 Modèle:Citation, concluait par la négative ! Au mariage, l'institution sociale et la procréation, à l'adultère le sentiment amoureux et la passion charnelle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Temps modernes

En France, depuis la fin du Moyen Âge, l'État royal récupère à son profit toutes les causes matrimoniales et impose une législation inégalitaire pour la femme adultère (jusqu'à la loi Naquet qui rétablit le divorce pour faute le Modèle:Date et la dépénalisation totale par la [[Loi du 11 juillet 1975|loi du Modèle:Date-]] réformant le divorce en France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>) : la peine de Modèle:Citation<ref>L’Authentique Sed Hodie est un texte romain repris dans le Code Justinien.</ref> qui consiste à enfermer la femme adultère dans un couvent après lui avoir fait subir certains châtiments (crâne rasé, fouet jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle).

Si l'adultère n'est pas passible de la peine de mort en Europe chrétienne, le crime d'honneur y était admis, plus ou moins selon le pays et l'époque. Carlo Gesualdo, prince et compositeur fameux, est aussi resté célèbre pour le massacre de sa première épouse, Maria d'Avalos, et de l'amant de celle-ci, Fabrizio Carafa, en 1590 : il devra seulement quitter Naples pour un temps. Selon Glenn Watkins, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Époque contemporaine

Révolution et Code civil en France

La Révolution française constitue une parenthèse puisqu'elle dépénalise l'adultère<ref>Agnès Walch, Histoire de l’adultère : {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Éd. Perrin, 2009, 420Modèle:Nb p.</ref>.

Le Code civil de 1804 maintient la possibilité de divorcer tout en la limitant fortement par rapport à la Révolution, notamment en ce qui concerne l'adultère du mari : la femme ne pouvait le demander que si le mari avait Modèle:Citation (Modèle:Nobr). En revanche, la femme adultère était soumise à une sanction pénale, pouvant être condamnée à la maison de correction pour une durée de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre (Modèle:Nobr). Les divorcés n'avaient pas le droit de se remarier entre eux (Modèle:Nobr), ni l'adultère avec son complice<ref name="histoire-image">Modèle:Lien web.</ref>.

Le mari qui tuait sa femme et/ou son amant en flagrant délit d'adultère était excusable (Modèle:Citation, Modèle:Nobr du code pénal de 1810).

De même dans le droit germanique, le mari adultère n'est pas puni.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en France

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en littérature, l'adultère est la thématique de certaines œuvres comme Madame Bovary de Flaubert (1857) et Thérèse Raquin de Zola (1867)<ref name="histoire-image" />.

Le code pénal de 1810 mis en place par Napoléon Bonaparte fait de l'adultère de la femme un délit sanctionné par une peine de prison allant de trois mois à deux ans, alors que celui du mari n'est passible que d'une amende<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La loi Naquet du Modèle:Date- rétablit le divorce et définit l’adultère de l’une ou l’autre des personnes mariées une des trois causes permises pour le divorce<ref name="histoire-image" />.

La loi du Modèle:Date- supprime le concept d'interdiction de mariage entre les personnes ayant pratiqué l'adultère<ref name="histoire-image" />.

Depuis les années 1970 en France

En France, l’adultère n’est plus une faute pénale depuis la loi du Modèle:Date-, mais demeure une faute civile. L'adultère n'est depuis lors plus une cause péremptoire de divorce, il appartient au juge de décider, en vertu de sa liberté d'appréciation des faits. Il reste d'ailleurs la première cause de divorce au titre de l'Modèle:Nobr du Code civil français qui dispose que Modèle:Citation. Au terme de l'Modèle:Nobr du Code civil français, le Modèle:Citation pourra être prononcé lorsque l'infidélité de l'un des conjoints devient Modèle:Citation, Modèle:Citation.

La jurisprudence précise que Modèle:Citation (Cour d'appel d'Aix-en-Provence, Modèle:Date- ; dans le même sens, la Cour de cassation, Modèle:2e civile, Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien archive.</ref>). Cependant, elle indique que Modèle:Citation (Cour d'appel de Paris, Modèle:Date- ; dans le même sens, Cour de cassation, Modèle:2e chambre civile, Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien archive.</ref>).

Il faut noter également que jusqu'à loi du Modèle:Date, le droit français faisait une discrimination vis-à-vis des enfants nés d'une relation adultérine : ces enfants (considérés jusqu'ici comme « enfants naturels » au même titre que ceux conçus hors mariage) n'avaient pas les mêmes droits que les enfants nés d'une liaison légitime (dits « enfants légitimes »). Depuis, le législateur français a donné les mêmes droits à tous les enfants, et supprimé toute notion d’« enfant adultérin » dans le Code civil, après l'ordonnance du Modèle:Date-.

Religions

Les religions abrahamiques

Judaïsme

L'adultère masculin et féminin est condamné. Modèle:Citation Modèle:Nobr.

Christianisme

L'adultère est condamné tout aussi formellement dans le Nouveau Testament. En cas de repentance, le pardon de Dieu est permis (voir épisode de La femme adultère : Modèle:Nobr.), le Christ accordant le pardon en demandant à la femme adultère de ne plus pécher, autrement dit la miséricorde et la restauration qui en découle ne sauraient se manifester que par l'abandon de l'esclavage du péché (plusieurs fois condamné par le Christ dans les Évangiles).

Islam

L'islam condamne moralement à la fois l’adultère masculin et féminin. De nos jours, mis à part dans les quelques pays qui ont remis en place la charia, l’adultère est uniquement condamné moralement, c’est-à-dire que les hommes et les femmes qui ont commis l’acte d’adultère peuvent être rejetés par leur communauté et leur famille, mais ne seront pas condamnés légalement.

Droit moderne

Dans le monde

Aux États-Unis, l'adultère est un crime, interdit dans vingt-et-un États (dont celui de New York) et aussi par la législation militaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>L'Modèle:Nobr de l'Modèle:Lang (UCMJ).</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

À Madagascar, l'époux convaincu d’adultère est punissable d'une amende et de trois mois à un an de prison<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au Maroc, l'Modèle:Nobr du code pénal marocain dispose que l'adultère est punissable d'un à deux ans de prison, sur plainte du conjoint offensé<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2018, plus de Modèle:Nombre étaient poursuivies pour adultère selon le rapport annuel du parquet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Algérie, l'article 339 du Code pénal algérien déclare l'illégalité de l’adultère, et toute personne reconnue coupable est passible d'une peine de un an à deux ans d'emprisonnement, mais seulement lorsque le « conjoint offensé » se plaint.

En France

En France, les époux s'engagent à la fidélité lors de la cérémonie officielle de mariage où est prononcée par l'officier d'état civil, la phrase correspondant à l'Modèle:Nobr du Code civil, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour préciser cet engagement, l’Modèle:Nobr du Code civil indique que Modèle:Citation.

L'adultère a été dépénalisé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. À la mi-Modèle:Date-, la Cour de cassation a estimé que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'appréciation de l'adultère peut être différente suivant les cas. Une liaison suivie, une recherche internet, ou une correspondance peuvent selon l'appréciation du juge, être considérés comme une injure et conduire à prononcer un divorce pouvant être au tort de la personne adultère, s'il est considéré que le maintien du lien conjugal n'est plus possible (Modèle:Nobr du Code civil). D'après certains avocats, cela peut conduire dans certains cas au paiement de dommages et intérêts par exemple s'il existe un préjudice. Ce type de condamnation est distinct de la prestation compensatoire (Modèle:Nobr du Code civil).

Citations

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}, Éditions Perrin, 2009 Modèle:ISBN.

Filmographie

  • François Truffaut a réalisé un film sur l'adultère avec La Peau douce (1964) dans lequel Pierre Lachenay, écrivain à succès, trompe sa femme avec Nicole, une hôtesse de l'air, mais multiplie les maladresses, de sorte que sa femme découvre l'adultère et que sa maîtresse refuse de s'installer avec lui. La même année, Jean-Luc Godard représente l'infidélité féminine dans Une femme mariée. Le thème de l'infidélité se retrouve dans d'autres films de Truffaut, par exemple dans Domicile conjugal où Antoine Doinel quitte le domicile conjugal. Éric Rohmer s'est intéressé à l'adultère dans L'Amour l'après-midi (1972) dans lequel Frédéric, un jeune homme marié, est tenté par l'adultère mais se ravise au dernier moment et rentre chez sa femme. En 2012, on retrouve le thème dans Les Infidèles, un film qui analyse l'adultère sous le point de vue de sept réalisateurs différents.
  • Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge, (Modèle:Nobr : Le roi cocu). Le roi Gandolfi (interprété par Michel La Rosa) est confronté à l'adultère de sa reine (interprété par Karine Lima). Cette dernière est séduite par le chevalier Artufeli (interprété par Laurent Artufel).

Articles connexes

Autre

Liens externes

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