Madagascar

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Modèle:Infobox V3/ImageModèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République à régime semi-présidentiel et unitaireGouvernement Ntsay III (intérim)ParlementMalgache et françaisAntananarivo| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Antananarivo5870410,95 %+3| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Colonie de Madagascar et dépendancesModèle:PaysModèle:Date-1817-18971897-19581958-19751975-19921992-2010|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Malgache26955737| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Diminution Modèle:Nombre de dollars<ref name="BanqueMondiale">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Diminution Modèle:Nombre de dollars<ref name="knoema">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Augmentation Modèle:NombreAriary| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Stagnation 0,501<ref name="hdr2021-22">Modèle:HDR</ref>Modèle:Augmentation 0,367<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Augmentation négative 42,6 %<ref name="Gini_BM">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Augmentation négative 0,556<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Diminution 28,0<ref name="IPE2022">Modèle:Ouvrage.</ref>| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:MDG, MG.mg261RM
M (sur certaines plaques)Modèle:Organisation des Nations unies (Modèle:Date-)
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Madagascar (Modèle:En langue), en forme longue république de Madagascar (Modèle:En langue), est un État insulaire situé dans l'Océan Indien et géographiquement rattaché au continent africain, dont il est séparé par le canal du Mozambique. C’est la quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Longue de Modèle:Nombre et large de Modèle:Unité, Madagascar couvre une superficie de Modèle:Unité. Sa capitale est Antananarivo<ref name=":3">Antanana = « ville », arivo = « mille », qui fait référence aux milliers de soldats de la reine régente Modèle:Souverain2.</ref> et le pays a pour monnaie l'ariary. Ses habitants, les Malgaches, sont un peuple associant un mélange de populations d'origines austronésiennes et est-africaines, mais parlant une langue malayo-polynésienne : le malgache. Le pays est entouré par d'autres îles et archipels : les Mascareignes (dont La Réunion et Maurice), les Comores (dont Mayotte) et les Seychelles.

Durant la majeure partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'île est administrée par le royaume de Madagascar, cette administration s'exerce dans le cadre du protectorat français de Madagascar après 1883, à la suite de la première expédition de Madagascar. Considérant que le protectorat est peu appliqué par le gouvernement malgache, la France organise une deuxième expédition militaire à partir de 1895. Les établissements français de Diego-Suarez, de Nosy Be et de l'Île Sainte-Marie sont rattachés au protectorat le Modèle:Date-. Les troubles consécutifs à l'intervention militaire française conduiront, en 1897, à la fin de l'autonomie malgache, à l'annexion de l'île par la France et à la réunion de l'ancien protectorat et d'autres territoires français au sein de la colonie de Madagascar et dépendances. Le premier gouvernement autonome malgache revoit le jour le Modèle:Date- lorsque la république de Madagascar est proclamée sur le territoire de l'ancien protectorat (territoire de l'ancien Royaume mérina et des anciens établissements français de Diego-Suarez, de Nosy Be et de l'île Sainte-Marie) tout en restant membre de la Communauté française. En 1960, la République malgache accède à l'indépendance, ce qui fait du pays l'un des premiers à devenir souverain dans cette zone de l'océan Indien.

Le pays est divisé en six anciennes provinces (faritany) historiques, de même nom que celui de leurs capitales : Antananarivo (ou Tananarive), Antsiranana (ou Diego-Suarez), Fianarantsoa, Majunga (ou Mahajanga), Tamatave (ou Toamasina) et Toliara (ou Tuléar).

Durant vingt siècles, Madagascar a été façonnée par des peuples venant d'horizons divers (Afrique, Sud-Est asiatique (Indonésie), Proche-Orient, EuropeModèle:, etc.) pour créer la société pluriculturelle malgache actuelle. Ce pays de plus de Modèle:Nobr d’habitants est très diversifié sur le plan culturel et compte Modèle:Nobr distinctes (foko = « groupe », « tribu », « caste »), ou nations autochtones, parlant chacune un dialecte malgache, ainsi que trois minorités arrivées au cours des trois derniers siècles, les Karanes, les Sinoas et les Vazahas.

Madagascar appartient au groupe des pays les moins avancés selon l'ONU<ref> Modèle:Lien web. </ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Article détaillé

Toponymie

L'île de Madagascar est nommée de bien des façons au cours des siècles par les différents peuples qui l'ont visitée : on lit chez les navigateurs les noms de Ménouthias (dans la Géographie de Ptolémée, mais il n'est pas sûr qu'il désigne bien cette île), Phébol, Qanbalû (par les Arabes), Bukini (en swahili), Wakwak (pour certains peuples malgaches), Cerné, Malichu ou Madeigester, sans qu'il soit toujours certain que tous ces témoignages se rapportent bien à la même île<ref name = "institutions.ville-geneve.ch">Modèle:Lien web. </ref>.

Le nom arabe de Madagascar est « Modèle:Lang » (homonyme d'une montagne africaine, peut-être le Kilimandjaro et non de la lune - qamar - comme souvent affirmé), qui a peut-être désigné toutes les îles situées sous le nuage de Magellan avant d'être finalement réservé aux îles Comores (« Modèle:Lang »)<ref name="Ķomr">Modèle:Article.</ref>. Quant aux Portugais, ils la baptisent brièvement São Lourenço<ref name="Ķomr"/>.

Le terme Modèle:Citation est d'origine européenne et semble être une translittération de l'arabe بالإيطالية soit malay-jazayra, Modèle:Citation (les Arabes ayant remarqué la parenté linguistique entre Malgaches et Malais, avec qui ils commerçaient). Ce mot a d'ailleurs également eu des traductions latines en malai insula, abrégé en malains[h]u puis Malichu, forme que l'on retrouve sur certaines cartes de la Renaissance<ref name="institutions.ville-geneve.ch"/>. Certaines sources suggèrent que ce serait également l'étymologie de Modèle:Lang, qui pourrait être apparenté à khmer (même si khmers et malais sont des peuples bien distincts)<ref name="Ķomr"/>.

Situation, délimitation

Situé dans la partie sud-ouest de l’océan Indien, au sud de l’équateur et traversé par le tropique du Capricorne, Madagascar est la quatrième plus grande île du monde en superficie (Modèle:Unité)<ref name="instat">Modèle:Lien brisé.</ref> après le Groenland, la Nouvelle-Guinée et Bornéo. Elle fait partie de l'Afrique, le canal du Mozambique, d'une largeur d'environ Modèle:Unité, la séparant de l'Afrique de l'Est continentale.

La Grande Île, parfois appelée « l’île Rouge » en référence à la latérite qui colore ses plateaux, s’étire sur Modèle:Unité du nord au sud et Modèle:Unité d'est en ouest avec un maximum à Modèle:Unité. Elle est entourée de l'archipel des Comores (Modèle:Unité au nord-ouest), des Seychelles (Modèle:Unité au nord), de La Réunion (Modèle:Unité à l’est), de l'île Maurice (Modèle:Unité à l’est), du Mozambique (Modèle:Unité à l'ouest) et est ceinturé par les Îles Éparses de l'océan Indien (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Europa).

Relief

Le relief divise le pays en trois bandes : à l'est, une étroite bande de falaises s’aplanit brusquement en une mince plaine côtière bordée par l’océan Indien ; des hauts plateaux au centre, enfin à l'ouest, une zone plus large et plus étalée, occupée par des plaines alluvionnaires à faible déclivité jusqu’au canal du Mozambique.

Les hauts plateaux centraux dans le sens nord-sud ont une altitude oscillant entre Modèle:Unité et couvrent 60 % de l'île ; ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest. Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana, qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de Modèle:Unité d'altitude, le Maromokotro), au centre le massif volcanique de l'Ankaratra avec Modèle:Unité d'altitude au Tsiafajavona et au sud l'Andringitra, qui culmine au pic Boby à Modèle:Unité.

Fichier:Amber Mountain National Park Panther Chameleon - panoramio.jpg
Un caméléon panthère dans le Parc national de la Montagne d'Ambre.

Outre ces ensembles montagneux majeurs, on distingue aussi au nord, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest du Maromokotro, dans la région Diana, la chaîne Tsiafapandroaka, dont l'altitude moyenne est de Modèle:Unité. Toujours dans la même région, on trouve la chaîne de l'Andrafiamena, qui culmine à une altitude de Modèle:Unité. Elle fait partie de l'aire protégée Andrafiamena-Andavakoera. Au sud-ouest, répartie sur les régions Menabe et Atsimo-Andrefana, se situe la chaîne de Makay, d'une longueur de Modèle:Unité sur Modèle:Unité de large et culminant à environ Modèle:Unité d'altitude. Très sauvage, sillonné de nombreux canyons, cet ensemble montagneux est encore peu connu du grand tourisme. Plus au sud, dans la région d'Ihorombe, se dresse le massif de l'Isalo, très original par son relief ruiniforme et ses canyons, et qui, pour ces raisons, a fait l'objet d'un parc national<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son altitude atteint Modèle:Unité au Mitsinjoroy<ref>Dictionnaire malgache - (Monde malgache) - Site Internet: http://mondemalgache.org/bins/teny2</ref>. Au sud et sud-est, en se dirigeant vers la côte orientale, on rencontre les monts de l'Ivakoany, qui s'élèvent à Modèle:Unité. De là partent vers le nord les monts Kalambatritra (Modèle:Unité) qui séparent la vallée de l'Onilahy (qui coule vers le canal du Mozambique) de celle de l'Ionaivo (qui coule vers le nord pour se jeter dans la Mananara)<ref>Dandouau, André, Géographie de Madagascar, 1922.</ref>.

La côte orientale est bordée de lagons abrités par une barrière de corail. La côte nord-ouest (sur le canal du Mozambique) comporte de nombreuses îles dont celles de Nosy Be et Nosy Mitsio.

Hydrographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pont Loky RN5 a -Route vers Vohemar- - Madagascar.jpg
Le fleuve Loky pendant la saison sèche

Le pays dispose d'un large réseau hydrographique répartis sur cinq bassins versants<ref>Modèle:Permalien</ref>.

Le bassin Est accueille les fleuves Faraony, Mangoro, Manampatrana, Mananara, tandis que coté Ouest on trouve les fleuves Betsiboka Mangoky, Tsiribihina, Fiherena.

Dans la partie Nord il y a les fleuves : Sambirano, Mahavavy, Loky, Besokatra, Irodo, Saharenana, Bemarivo, Lokoho.

L’Alaotra (Modèle:Unité) est le plus vaste des cinq grands lacs de Madagascar.

Géologie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Laurasia-Gondwana-fr.svg
Carte des terres émergées au Trias, montrant deux supercontinents, la Laurasia et le Gondwana.
Fichier:100 global.png
Mouvements continentaux dans le cadre de la tectonique des plaques.
Fichier:Isalo National Park 03.jpg
Parc national de l'Isalo.

La tectonique des plaques montre qu'au Permo-Trias (Modèle:Nombre), Madagascar, l’Afrique, l’Inde, l’Australie, l’Antarctique et l’Amérique du Sud étaient réunis en un supercontinent appelé Gondwana. Il y a Modèle:Nobr d’années, le Gondwana s'est disloqué pour former les cinq continents : à une première phase de rifting qui a commencé au Permo-Trias, suit une phase d’ouverture océanique du Jurassique moyen au Crétacé supérieur (Modèle:Nombre) avec la formation des bassins de Somalie au nord et de Mozambique au sud, relié par la ride de Davie entraînant la plaque Indo-Malgache vers le sud<ref>Raillard, S., 1990. Les marges de l’Afrique de l’Est et les zones de fractures associées : chaîne de Davie et ride du Mozambique. Thèse, Université de Pierre-et-Marie Curie, Paris, France, 234Modèle:Nb p.</ref>. L’extension de la dorsale centrale indienne il y a Modèle:Nobr d'années sépare l’Inde de Madagascar avec un épisode de compression le long de la ride de Davie alors exhumée. Au cours de cette océanisation, l'Inde opère une remontée du sud au nord vers l'Asie, il y a entre Modèle:Nombre d'années, à une vitesse estimée d'environ Modèle:Unité, ce qui aboutit à une collision avec l'ancienne plaque eurasienne (l'ancien Tibet), provoquant la surrection de l'Himalaya et l'expulsion du bloc indochinois vers le sud-est<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L'amincissement lithosphérique et la remontée asthénosphérique à la hauteur de Madagascar suggèrent que l'île est soumise à une extension E-W depuis le Miocène, contemporaine et de direction parallèle à l’ouverture du rift Est-Africain. Ainsi, le rifting afromalgache qui se développe actuellement témoigne de la reprise, depuis le Néogène, du démantèlement du Gondwana<ref>Modèle:Article.</ref>.

Cette origine permet d’expliquer l’existence d’une faune et d’une flore communes à Madagascar et au sud des continents africain, asiatique et américain, ainsi que des profils géologiques très proches.

Néanmoins, l'isolement de Madagascar au cours des temps géologiques a fait évoluer la faune et la flore de façon unique. On trouve donc sur la Grande Île des espèces particulières qui n'existent nulle part ailleurs (endémiques), dont les lémuriens sont un exemple célèbre (bien qu'on puisse en trouver sur l'archipel des Comores). D'un point de vue géologique, on retrouve dans la structure de la Grande Île toutes les périodes de l’histoire de la planète.

Le point culminant de Madagascar est le Maromokotro dans le massif du Tsaratanana dans le massif volcanique nord, qui culmine à Modèle:Unité d’altitude.

Du fait de son relief, Madagascar réunit une véritable mosaïque de paysages. L’île est faite de contrastes entre le bush du grand Sud, les forêts humides de l’est, les hauts plateaux granitiques du centre, parfois surmontés de massifs volcaniques et les savanes des collines sédimentaires de l’ouest.

L'île de Madagascar bien que faisant partie de l'Afrique, est parfois surnommée Modèle:Citation<ref>Voix en Provenance du Village Modèle:Pdf.</ref>.

Climat

Madagascar est découpé en cinq zones climatiques :

  • au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson, période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type tropical et les températures varient de Modèle:Tmp ;
  • sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat tropical humide et la côte rectiligne est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones tropicaux dévastateurs, entre les mois de janvier et mars ;
  • la grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes. Les températures y varient de Modèle:Tmp ;
  • au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de Modèle:Unité. Le climat peut être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes, avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de Modèle:Tmp ;
  • l’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies sont rares. L’amplitude thermique est très élevée allant de Modèle:Tmp. Le climat est de type subdésertique.

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson. Il existe deux saisons : la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril, et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.

Dans le passé, d'importantes variations climatiques et environnementales (Modèle:Citation) semblent avoir touché certaines parties de la grande île<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dewar RE, Richard AF (2007) Modèle:Langue. Modèle:Langue.</ref>, qui pourraient expliquer le Modèle:Citation de certaines espèces de lémuriens (microcèbes)<ref name="Genin2011">Modèle:Article.</ref>.

Madagascar est particulièrement exposée au changement climatique<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'île a en effet été classée septième pays le plus affecté par le changement climatique en 2017 par le Modèle:Lang. Dans une étude publiée par le WWF en Modèle:Date-, l’ONG écrivait que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fin janvier 2022, la tempête Ana provoque la mort de Modèle:Nobr et le déplacement de Modèle:Nombre ayant perdu leur maison<ref>News et AFP, le 31 janvier 2022</ref>.

Milieu naturel

Fichier:Fianarantsoa-people.jpg
La déforestation et la dégradation environnementale causent l'érosion des sols, elle-même facteur de disettes.
Fichier:Ground chameleon.jpg
Madagascar abrite une des faunes endémiques les plus riches au monde, en voie rapide de régression.

Très étirée entre l'équateur et le tropique du Capricorne, l’originalité de Madagascar réside dans son extrême diversité : la variété du relief et du climat a favorisé la biodiversité d’une flore et d’une faune caractérisées par un important taux d’endémisme, bien que l'île n’abrite plus qu’une partie de sa forêt primaire.

Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur (ravinala), allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d'arbres géants. À l'intérieur, au nord, des cuvettes fertiles ; au sud, une brousse d'épineux ; au centre, des montagnes.

Fichier:Rizière Nosimbary AntsirananaII madagascar.jpg
Rizière Nosimbary à Mahavanona (Province d'Antsiranana)

En 2003, le Président Marc Ravalomanana a annoncé qu’il triplerait la superficie des aires protégées de l’île pour atteindre six millions d’hectares. En Modèle:Date-, le pays a créé un million d’hectares d’aires protégées nouvelles. En 2007, plus d’un million d’hectares supplémentaires (soit un total de Modèle:Nobr d’hectares) incluant :

  • le corridor biologique / corridor forestier « Fandriana-Vondrozo » ;
  • le complexe de lacs, rivières et forêts des zones humides de Mahavavy-Kinkony (côte nord-ouest) dans le District de Mitsinjo (Sud-est) et incluant le second lac le plus grand du pays, à environ Modèle:Unité de Mahajanga. Bien qu'abritant l’industrie sucrière Sirama, ce complexe reste d'une extrême richesse en biodiversité et associe la rivière de Mahavavy, le lac Kinkony, la forêt de Tsiombikibo, la baie de Boeny Aranta et les mangroves littorales. Sur Modèle:Nobr de poissons, cinq sont endémiques ; sur Modèle:Nobr de reptiles, 12 sont endémiques ; sur Modèle:Nobr d’oiseaux, 57 sont terrestres dont Modèle:Nobr et 76 sont aquatiques dont 23 sont endémiques ; quatre lémuriens, un rongeur et un carnivore bénéficient aussi de protection ;
  • la forêt sèche centrale du Menabe (sud-ouest de l'île).

Faune, flore et biodiversité

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lemur Catta02.jpg
Lémur catta, parc national de l'Isalo.
Fichier:MadagascarBiodiversityNoaaNasaCBC.jpg
Carte (modélisation) de la répartition de la biodiversité sur l'île.
Fichier:Traveler's palm (421282562).jpg
Le Ravinala, endémique de Madagascar.

Madagascar est isolée de l'Afrique continentale et de l'Asie depuis plus de Modèle:Nobr d'années et a développé une flore et une faune distinctives, avec plus de 90 % de ses espèces endémiques à la nation insulaire<ref>Modèle:Article.</ref>. La biodiversité de l'île est fortement menacée<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'isolement biogéographique de Madagascar, la variété des climats et des reliefs ont favorisé le développement d'une faune et d'une flore uniques au monde, en partie endémiques (dont l’Hapalémur gris du lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux). On découvre encore de nouvelles espèces dans le pays ; en Modèle:Nobr, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ce sont ainsi Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr qui ont été découvertes sur l’île, soit plus de Modèle:Nobr espèces animales et végétales au total. Parmi elles figurent le plus petit primate du monde, un lémurien de dix centimètre (Microcebus berthae) ou encore un caméléon au museau inhabituellement long (Calumma crypticum)<ref>De nouvelles espèces animales étonnantes découvertes à Madagascar ; Info rédaction Maxiscience, Modèle:Date-.</ref>. Dans les espèces végétales remarquables, on peut citer le Baobab amoureux. Un grand nombre de ces espèces, animales ou végétales, ont été nommées avec l'épithète spécifique Modèle:Page h'. Un genre d'archées et un genre de serpents ont également été nommés en référence à Madagascar : Madagascarchaea et Madagascarophis.

Cette biodiversité est cependant très fragilisée par le développement de l'agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent de façon intense la culture sur brûlis. Modèle:Article détaillé

Madagascar a perdu 44 % de sa couverture forestière depuis les Modèle:Lnobr. Entre Modèle:Unité de forêts sont détruits chaque année<ref>À Madagascar, les lémuriens et leur forêt menacés par le braconnage, Le Monde, Modèle:Date-</ref>.

La faune marine est également très riche, bien qu'encore mal connue.

L'avifaune de Madagascar comprend Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr : voir la liste des espèces d'oiseaux de Madagascar. Les amphibiens de Madagascar comportent Modèle:Nobr dont Modèle:Nobr : voir la liste des amphibiens de Madagascar.

96 % des espèces de lémuriens sont considérées comme étant menacées d’extinction. D’ici à 2070, 95 % de l’habitat des lémuriens pourraient être détruits du fait de la déforestation et du réchauffement climatique<ref>Les lémuriens de Madagascar menacés de disparition à cause du réchauffement, Le Monde, Modèle:Date-.</ref>.

Histoire

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Origines de la population malgache actuelle

Les découvertes archéologiques permettent d'envisager une première présence de l'espèce humaine à Madagascar il y a au moins Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article. </ref>. Ce sont des traces d'actes de boucherie sur un oiseau géant, l’æpyornis, espèce aujourd'hui disparue.

L'origine de la population malgache actuelle est diverse et discutée. Les Malgaches sont tantôt considérés comme majoritairement d'ascendance austronésienne (comme leurs langues) tantôt, compte tenu de la proximité de l'Afrique (Modèle:Unité des côtes de Madagascar), comme majoritairement Africains. Des origines indiennes, mélanésiennes ou même phéniciennes ont été aussi proposées<ref> Modèle:Article</ref>.

Une grande étude pan-génomique (le projet MAGE, Madagascar Génétique et Ethnolinguistique<ref>Modèle:Lien web</ref>) a été lancé sur tout le territoire malgache. Cette étude a montré en 2018 que chaque Malgache est le fruit d'un ancien métissage entre des populations de langue austronésienne et de populations de langue bantoue<ref name="pmid28716916">Modèle:Article</ref>. Les proportions de chromosomes Y d'origine africaine réservés apparaissent comme plus communs que ceux d'origine asiatique orientale (70,7 % contre 20,7 %). Cependant, les lignées d'ADNmt, transmises de mère à enfant, ont des proportions inverses (42,4 % d'origine africaine contre 50,1 % d'origine asiatique)<ref name="pmid28716916" />.

Fichier:Map of the Southern Bantoid languages.svg
Carte des langues apparentées a la famille des langues bantoues
Fichier:Langues austronésiennes.png
Carte de l'expansion des austronésiens.
Fichier:Urville-Viti-ship.jpg
Waka, « canoë à balancier » austronésien qui a donné au malgache le mot vahoaka (le « peuple », du proto-austronésien *va-waka, « ceux des canoës », « peuple de la mer ».
Fichier:COLLECTIE TROPENMUSEUM Reliëf op de Borobudur TMnr 20025669.jpg
Bas-relief du temple de Borobudur (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) dans le centre de Java en Indonésie, montrant un bateau à balancier typique de la technologie navale austronésienne.
Fichier:COLLECTIE TROPENMUSEUM Dajak mannen hakken een boom om Borneo. TMnr 60045266.jpg
Vaγimba, « ceux de la forêt » en proto-barito du Sud-Est (ancienne langue austronésienne dont la branche moderne dite « barito oriental » regroupe le malgache et des langues parlées par des peuples Dayaks du bord du fleuve Barito à Bornéo (Kalimantan du Sud) : ma'anyan, dusun deyah, dusun malang, dusun witu et paku).

Les nombreuses recherches pluridisciplinaires récentes — archéologiques<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, linguistiques<ref name=dahl>Modèle:Harvsp </ref>,<ref name=adelaar>Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name=simon>Modèle:Harvsp.</ref> et historiques<ref name="verin">Modèle:Harvsp.</ref> — confirment ce mélange<ref>Patrice Rabe, Quotidien Midi Madagasikara, édition du Modèle:Date-.</ref> :

  • génétiquement, un vieux Modèle:Lien commun et unique au monde a été décelé au sein de différentes ethnies malgaches distantes géographiquement et endogames historiquement tels que les Vézos et les Mérinas<ref name=ricaut>Modèle:Harvsp.</ref> (cette altération du « motif polynésien » d'origine, commune et propre aux Malgaches, a été baptisé « motif malgache » par les chercheurs en génétique) ;
  • linguistiquement, le lexique du malgache est composé de 90 % de vocabulaire austronésien. La langue malgache est une langue issue du proto-austronésien, appartenant à la branche proto-malayo-polynésienne (proto-MP) et à la sous-branche proto-Sud-Est Barito (proto-SEB) qui partage ces mêmes bases anciennes communes avec les langues dayak actuelles du groupe barito de Bornéo du Sud telles que le ma'anyan, dusun deyah, dusun malang, dusun witu et paku actuels<ref name=dahl/>,<ref name=adelaar/>,<ref name=simon/> ;
  • il existe néanmoins de nombreux superstrats bantous swahilis dans la langue proto-austronésienne des Vazimbas, notamment le vocabulaire domestique et agraire (exemples : le bœuf - omby - du swahili ngumbe, l'oignon - tongolo - du swahili kitungu, la marmite malgache - nongo - vient du swahili nungu) ;
  • sur le plan morphologique, enfin, l'origine Sud-Est asiatique des Malgaches explique des caractéristiques décelées en 1940 par le professeur Albert Ratsimamanga<ref>Albert Rakoto Ratsimamanga, Tache pigmentaire héréditaire et origine des malgaches, Paris : librairie, 1940 In : « Revue anthropologique », (Modèle:50e, janvier-Modèle:Date-) Modèle:N°.</ref>, notamment le pli épicanthal de la paupière supérieur présent chez certains Malgaches ;
  • la culture malgache porte des éléments communs aux Austronésiens, des îles du Pacifique à l'Indonésie, et jusqu'à la Nouvelle-Zélande et les Philippines : coutumes anciennes (comme celle d'ensevelir les défunts dans une pirogue au fond de la mer ou d'un lac), agriculture ancienne (la culture du taro - saonjo, de la banane - akondro, de la noix de coco - voanio et de la canne à sucre - fary qui est originaire de Nouvelle-Guinée), l'architecture traditionnelle (maison levu végétale à base carrée sur pilotis), la musique (les instruments comme la conque marine antsiva, le tambour de cérémonie hazolahy, le xylophone atranatrana, la flûte sodina ou encore la cithare valiha) et la danse (notamment la « danse des oiseaux » que l'on retrouve à la fois au centre et dans le Sud)<ref group="Note">Pour l'historien Edouard Ralaimihoatra, ces Autronésiens qu'il appelle de manière globale les Vazimba Modèle:Incise ont « apporté dans l'île le fond de la langue malgache et des techniques d'origine indonésienne, pirogues à balanciers, rizières inondées, cases en bois équarris ou en branchage construites sur pilotis, villages édifiés sur les hauteurs entourés de fossésModèle:, etc. Ce fond a reçu des apports résultant d'échanges humains entre l'Afrique et Madagascar, grâce à la navigation arabe entre les côtes de l'Arabie, de l'Afrique de l'Est et de la Grande Île (Ralaimihoatra E., « Les Primitifs malgaches ou Vazimba », in Histoire de Madagascar).</ref>.

L'arrivée des populations austronésiennes a suscité de nombreuses études. Des simulations sur ordinateur de la navigation entre l'Indonésie et Madagascar permettent de comprendre les itinéraires possibles qui ont amené à la colonisation de Madagascar par des Austronésiens à partir du début de notre ère. Les Maldives, et dans une moindre mesure les Chagos voisines, étaient une escale probable sur la route de Madagascar, aussi bien depuis Sumatra que depuis le sud de l'Inde et Sri Lanka, où des marins et marchands javanais et malais se rendaient pour le commerce<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Scott M. Fitzpatrick et Richard Callaghan (2008), « Modèle:Lang (Geoffrey Richard Clark, Sue O'Connor et Bryan Foss Leach éds.), Modèle:Lang, Canberra, Modèle:P..</ref>. Quant à la cause de la venue de ces Austronésiens, l’histoire de l'océan Indien du début du premier millénaire de notre ère est encore très mal connue. On peut seulement supposer que l’île de Madagascar joua un rôle important dans le commerce, notamment celui des épices<ref>épices.</ref>, entre l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient, directement ou via les côtes africaines. Il se peut notamment que ces vahoaka ntaolo aient en particulier recherché du bois solide pour construire leurs pirogues, tel le lakana ou le vintana (un nom que l'on trouve encore aujourd'hui dans le vinta, homonyme contemporains des Vezo).

Les Vazimbas et les Vezos

Modèle:Article détaillé Au début du peuplement humain, appelé « période paléomalgache », les Ntaolo semblent s'être divisés en deux grands ensembles selon leurs choix de subsistance : les Vazimbas (de *ba/va-yimba-« ceux de la forêt », de *yimba-« forêt » en proto Sud-Est Barito (SEB), aujourd'hui barimba ou orang rimba en malais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) qui s'installèrent Modèle:Incise dans les forêts de l'intérieur, et les Vézos (de *ba/va/be/ve-jau, « ceux de la côte » en proto-Malayo-Javanais, qui a aussi donné veju en bugis, bejau en malais et bajo en javanais<ref>Modèle:Harvsp.</ref>) qui restèrent sur la côte Ouest. Le qualificatif Vazimba désignait donc à l'origine les Ntaolo chasseurs et/ou cueilleurs qui décidèrent de s'établir « dans la forêt », notamment dans les forêts des hauts plateaux centraux de la Grande Île et celles de la côte Est et Sud-Est<ref group="Note">Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale merina, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient désignées comme Vazimbas. Comme la plupart des Austronésiens, les chefs Ntaolo (Vazimbas et Vezos) de Madagascar avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues et de les enfouir dans des lacs artificiels (Vazimbas de l'intérieur) ou dans la mer (Vezos des côtes)</ref>, tandis que les Vezo étaient les Ntaolo pêcheurs qui restèrent sur les côtes de l'Ouest et du Sud (probablement les côtes du premier débarquement)<ref name=simon/>.

Le mot vazimba est un qualificatif austronésien désignant les « habitants de la forêt » d'une manière générale (y compris les Austronésiens eux-mêmes qui s'installèrent dans les forêts), il n'est pas exclu que d'autres hominidés vazimba aborigènes, de type homme de Florès par exemple, aient habité dans les forêts de Madagascar des dizaines Modèle:Incise de milliers d'années avant l'arrivée des vazimba austronésiens. Quelques-uns ont peut-être encore existé à l'arrivée des vahoaka ntaolo austronésiens au premier millénaire avant notre ère. Ceci pourrait expliquer le mythe des « petits hommes/nains primaires de la forêt » que les vahoaka ntaolo austronésiens Modèle:Incise auraient rencontrés et assimilés (ou peut-être anéantis) à leur arrivée. Seules l'archéologie et la génétique pourraient apporter des preuves à l'appui de ce mythe. Il n'est pas à exclure non plus que le mythe des « vazimba-petits hommes/nains » ait été emmené par les Austronésiens à partir des îles où ils habitaient auparavant, auquel cas ce mythe pourrait effectivement concerner les hominidés de type « Florès » ou Négrito (orang asli en malais). Ces derniers, de petite taille, ont en effet habité les forêts des îles de la Sonde bien avant l'arrivée sur place des Austronésiens, et y sont considérés comme étant les peuples aborigènes. On sait par exemple que le mythe de l'ogre « Trimo be - mangeur d'enfant » est un conte emmené par les Austronésiens et parle en fait du tigre (de * (t)rimu, « tigre » en proto-MP) qui habite les forêts des îles de la Sonde. Le mythe des « petits nains vazimba » pourrait avoir subi un voyage similaire.

Immigrations néo-austronésiennes, bantoues, perses et arabes (700-1600)

Dès le milieu du premier millénaire jusqu'à 1600 environ, l'ile accueillit des immigrants moyen-orientaux (Perses shirazi, Arabes omanites, Juifs arabisés), africains (Bantous) et orientaux (Indiens gujaratis, Malais, Javanais, Bugis et Orang Laut), voire européens (Portugais), qui s'intégrèrent et s'acculturèrent à la société Vezo et Vazimba, souvent par alliance matrimoniale.

Les apports culturels, politiques et technologiques seront à l'origine des grands bouleversements du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui conduiront à l'époque féodale malgache.

Les clans néo-austronésiens<ref name=adelaar/> (Malais, Javanais, Bugis, Toraja et Orang Laut), quant à eux, historiquement et globalement Modèle:Incise dénommés les Hova (de uwa-« homme du peuple », « roturier » en vieux bugis<ref>uwa-« homme du peuple », « roturier » en vieux bugis.</ref>), ont, selon les traditions orales<ref>Modèle:Cf. par exemple : Ramilison E., Andriantomara-Andriamamilazabe : loharanon'ny andriana nanjaka teto Imerina, Antananarivo, Imprimerie luthérienne.</ref>, débarqué au Nord et à l'Est de l'île. Selon l'observation des linguistes au sujet des emprunts aux vieux malais (sanskritisé), vieux javanais (sanskritisé) et vieux bugi du Moyen Âge dans le fonds de vocabulaire proto-austronésien (proto-SEB) originel, les premières vagues hova sont arrivées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au plus tôt<ref name=dahl/>,<ref name=adelaar/>.

Diplomates, officiers, savants, commerçants ou simples soldats, certains alliés aux marins Orang Laut ou Talaut (Antalaotra en malgache), ces hova étaient probablement issus des thalassocraties indonésiennes. Leurs chefs, connus sous le nom des diana ou andriana ou raondriana (de (ra)hadyan-« seigneur » en vieux javanais<ref>(ra)hadyan-« seigneur » en vieux javanais.</ref>, aujourd'hui raden et qu'on retrouve également encore dans le titre de noblesse andi(an) chez les Bugis), se sont, pour la plupart, alliés aux clans vazimba :

  • au nord-ouest dans la région de l'actuel Ankoala (du malais/de l'indonésien kuala-« estuaire ») où les hova Orang Laut (Antalaotra en malgache) avaient probablement établi leur base pour les actions dans l'océan Indien ;
  • sur la côte Est (Betsimisaraka) où les chefs hova étaient également appelés Filo be ;
  • au sud-est où les dynaties hova Zafiraminia et Zafikazimambo notamment qui fondèrent les royaumes Antaisaka, Antaimoro, AntambahoakaModèle:Etc. ;
  • à l'ouest : la dynastie Maroserana(na) qui fonda le royaume sakalava est elle-même issue des Zafiraminia de la côte Est ;
  • au centre où les alliances répétées des chefs (andriana) des hova (tels qu'Andrianerinerina et Andriantomara et leurs descendants) avec les chefs des clans vazimba (tels que Rafandrana et, plus tard, Rabiby et leurs descendants) durant tout le début du second millénaire fut à l'origine du Royaume Merina (fondé à Ambohidrabiby par la dynastie de Ralambo) ainsi que du royaume Betsileo.

Le Modèle:Date-, le portugais Diogo Dias fut le premier Européen à apercevoir Madagascar, qu'il appela l'île São Lourenço.

Époque ancienne : naissance des ethnies et royaumes (1600-1895)

Modèle:Article détaillé

Fichier:COLLECTIE TROPENMUSEUM De Batang Rawas bij Bingin-Telok TMnr 3219-14.jpg
Village austronesien avec levu sur piloti (*levu-« maisons » en proto-austronésien qui a donné en malgache an-devu –« à la maison ») : tous les villages des ntaolo vazimba et vezo de Madagascar étaient probablement similaires au premier millénaire. On retrouve d'ailleurs encore ce modèle aujourd'hui sur toutes les côtes de la Grande Île et dans les zones intérieures reculées (forêtsModèle:Etc.).
Fichier:Sánchez Cerro.jpg
Le général péruvien Luis Miguel Sánchez Cerro, président du Pérou à deux reprises entre 1930 et 1933, descendait en partie d'esclaves malgaches amenés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À l'intérieur des terres, les luttes pour l'hégémonie des différents clans néo-Vazimba des hauts plateaux centraux (que les autres clans néo-Vezo des côtes appelaient sans distinction les Hova) aboutirent à la naissance des royaumes et/ou ethnies Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka, Tsimihety et Bara.

Sur les côtes, l'intégration des nouveaux immigrés orientaux, moyen-orientaux et africains donnèrent naissance aux royaumes et/ou ethnies néo-Vezo : Antakarana, Boina, Menabe (réunis plus tard en Sakalaves) et Vézos (côte Ouest), Mahafaly et Antandroy (Sud), Antesaka, Antambahoaka, Antemoro, Antaifasy, Antanala, Betsimisaraka (côte Est).

La naissance de ces grands royaumes « post-Vazimba »/ « post-Vezo » modifièrent essentiellement la structure politique de l'ancien monde des clans néo-Vazimba et néo-Vezo, mais la grande majorité des anciennes catégories demeurèrent intactes au sein de ces nouveaux royaumes : la langue commune, les coutumes, les traditions, le sacré, l'économie, l'art des anciens demeurèrent préservés dans leur grande majorité, avec des variations de forme selon les régions.

Aujourd'hui, la population de Madagascar peut être considérée comme le produit d'un brassage entre les premiers occupants vahoaka ntaolo austronésiens (Vazimba et Vezo) et, ceux arrivés plus tardivement (Hova néo-Austronésiens, Perses, Arabes, Africains et Européens).

Génétiquement, le patrimoine austronésien originel est plus ou moins bien réparti dans toute l'île. Les chercheurs ont notamment remarqué la présence, partout, du « motif polynésien »<ref>Modèle:Harvsp </ref>,<ref name=ricaut/>,<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, un vieux marqueur caractéristique des populations austronésiennes datant d'avant les grandes immigrations vers les îles polynésiennes et mélanésiennes, (Modèle:Circa 500 Modèle:Av JC au plus tard). Ceci supposerait un foyer de départ commun entre les ancêtres des Polynésiens actuels (partis vers les îles Pacifiques à l'est) et des vahoaka ntaolo (partis vers l'ouest jusqu'à Madagascar) vers (ou avant) 500 Modèle:Av JC

Phénotypiquement, c'est parmi les populations des hautes terres (Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka), plus endogames, que le phénotype austronésien mongoloïde est le plus prégnant. On remarque également parfois le phénotype austronésien australoïde et austronésien négrito partout à Madagascar (y compris sur les hauts plateaux). Contrairement au phénotype bantou, le phénotype austronésien « négrito » se caractérise notamment par sa petite taille.

Les populations locales ont également souffert, comme de nombreux pays africains, de la traite des esclaves. Ainsi, par exemple, des esclaves malgaches ont été amenés par les Européens dans la vice-royauté du Pérou, en Amérique du Sud, et se sont installés principalement sur la côte nord du pays, dans la région de Piura<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existe même au Pérou un lieu baptisé « Ferme Malakasy », qui date de l'époque à laquelle les Malgaches ont été exploités dans la culture des champs, et qui évoque le nom de leur pays d'origine, tout comme il est prononcé dans leur propre langue. Actuellement au Pérou, les descendants de ces esclaves sont connus comme « Mangaches », une corruption de la langue au fil du temps. Ces descendants des Malgaches ont encore conservé dans de nombreux cas, les caractéristiques d'origine afro-indonésien. Leur intégration au Pérou a été si forte qu'ils ont contribué à la culture de ce pays par la création de formes musicales telles que tondero<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont même eu une influence dans le domaine politique puisque l'ancien président péruvien Luis Miguel Sánchez Cerro, qui a gouverné ce pays dans la troisième décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, était un « Mangache »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque coloniale (1895-1960)

Modèle:Article détaillé Jean Laborde est nommé premier consul de France à Madagascar le 12 avril 1862, sous le Second Empire, c'est-à-dire avant la colonisation à proprement parler. Il est le précepteur du futur roi Modèle:Souverain2, mais aussi le confident des missionnaires, l'initiateur de l'industrie malgache et l'amant de la reine Ranavalona Ire.

La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec le partage de l'Afrique entre les empires coloniaux européens à la conférence de Berlin (1884-1885), sonne le glas de l'expansion et de l'indépendance du Royaume de Madagascar. Les politiciens malgaches jouaient jusqu'alors sur les rivalités des puissances coloniales pour conserver leur souveraineté. Le traité de Berlin attribue l'île à la France (position stratégique face aux Anglais, dans l’océan Indien). La France signe alors un traité avec le Royaume de Madagascar qui repose sur l'ambiguïté de la langue malgache et qui ne donne théoriquement aucun droit à la République française sur le Royaume de Madagascar. Mais, au fil des incidents diplomatiques, la France mène une politique de plus en plus intrusive<ref>« Les Français ont en grande partie mis fin aux tentatives des dirigeants malgaches de diminuer l’influence étrangère », traduction de Claire Guehennoc in wildmadagascar.</ref>, puis entreprend la conquête de l'île.

Fichier:TaroAKL.jpg
Le taro (saonjo) qui est, selon un très vieux proverbe malgache « l'ainé du riz » (Modèle:Lang) constitue la base alimentaire de tous les Austronésiens, notamment des anciens Ntaolo Vazimba et Vezo.

Conquête française

La résistance est massive, l'armée malgache parvient à repousser les premières vagues d'invasion en 1883, mais les combats décisifs suivront. Ils sont connus sous le nom de « deuxième guerre franco-malgache »<ref name="29mars2017_www.humanite.fr">Modèle:Lien web.</ref>.

Lorsque le gouvernement français envoie une armée de conscrits mal préparés qui progresse très lentement, les maladies font des ravages dans leurs rangs. Finalement, au premier coup de canon sur la capitale Antananarivo, la [[Ranavalona III|reine Modèle:Souverain-]] fait hisser le drapeau blancModèle:Refnec. Contrairement à un récit forgé par les autorités, puis diffusé dans l'enseignement, les Malgaches sont vaincus facilement. Les ennemis principaux ne sont ni les monarques ou chefs indigènes, ni les sultans marchands d'esclaves, mais le climat et les maladies<ref name="2014_O._Le_Cour_Grandmaison">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Quand la campagne de Madagascar se termine en 1895, l'armée française recense Modèle:Nobr et Modèle:Nobr au cours des combats, et Modèle:Nombre de maladies (paludisme, dysenterie...), soit près de 30 % de pertes sur un effectif total de Modèle:Nombre<ref name="2014_O._Le_Cour_Grandmaison" />.

Fichier:COLLECTIE TROPENMUSEUM Kleurenlitho getiteld Katafalk van het hoofd van Longpoetih TMnr 5795-29.jpg
Pirogue-sarcophage de Dayak d'Indonésie : une sépulture qui rappelle les traditions orales témoignant que les anciens Vazimba ensevelissaient leurs morts dans des pirogues-sarcophages, sous la mer ou sous un lac.

Administration française

La conquête est suivie de dix ans de guerre civile larvée, due à l'insurrection des Menalamba. L'insurrection est née parmi le peuple Sakalaves et s'est rapidement étendue à la capitale Tananarive et ailleurs. Cette insurrection est en opposition à la colonisation française et à la classe politique merina convertie au protestantisme. Les rebelles n'avaient pas pour objectif de restaurer la reine et étaient opposés au christianisme et au système de travail forcé qui existait dans le royaume Merina. Les rebelles étaient en grande partie constitués de paysans et d’esclaves en fuite<ref>Modèle:Article</ref>. La « pacification » conduite par l'administration française dure plus de quinze ans, en réponse aux guérillas rurales dispersées dans le pays. Au total, cette guerre civile et la répression de cette résistance à la conquête coloniale fait entre Modèle:Nombre malgaches, selon les sources<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="29mars2017_www.humanite.fr" />.

Madagascar sera sous administration française du Modèle:Date- au Modèle:Date-.

Fichier:Suling.jpg
La flûte suling indonésienne, cousine de la sodina.

Le général Joseph Gallieni, nommé gouverneur général de Madagascar (1896-1905), contribue à pacifier l'île, non sans mesures répressives. Selon ce dernier, l'action militaire devait être accompagnée d'une aide aux peuples colonisés dans différents domaines, comme l'administration, l'économie et l'enseignement. Elle nécessitait un contact permanent avec les habitants ainsi qu'une parfaite connaissance du pays et de ses langues. Le Modèle:Date-, l'administration française abolit l'esclavage (il s'agissait d'un esclavage inter-malgache). Trentinian, Joffre et Lyautey servirent à Madagascar sous les ordres de Galliéni.

Durant l'été 1897 a lieu le massacre d’Ambiky<ref>Paul Vigné d'Octon « Le Massacre d’Ambiky en 1897 ».</ref>,<ref>Jean Grave, La colonisation, suivi de Paul Vigné d'Octon, Le Massacre d’Ambiky, Éditions du Sextant, 2019, Modèle:Nb p.</ref> cité par Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme, comme un des exemples de la violence de la conquête coloniale.

Sous l'impulsion de Galliéni, de nombreuses infrastructures sont mises en place : premier chemin de fer Tananarive-Tamatave (achevé en 1903), achèvement du chemin de fer de Madagascar<ref>Modèle:Lien web.</ref>, développement rapide du réseau routier (1905 à 1935), Institut Pasteur, écoles. Toutes les écoles établies avant l'ère coloniale sont fermées et l’obligation pour les indigènes de parler le français est instaurée.

En 1907, pour la première fois depuis un siècle, les exportations malgaches sont supérieures aux importations : les planteurs et l'administration coloniale s'enrichissent, d'immenses concessions minières et forestières sont accordées à de grosses sociétés. Les chefs indigènes loyaux envers l'administration française se voient également accorder une partie des terres et certains jeunes Malgaches vont étudier en France, contribuant à faire connaître Madagascar. Le travail forcé est instauré en faveur des compagnies françaises et les paysans se voient incités, à travers l'impôt, à se salarier (notamment dans les concessions coloniales) au détriment des petites exploitations individuelles<ref name="29mars2017_www.humanite.fr" />.

Madagascar est avec Modèle:Nombre l'une des colonies françaises à mobiliser le plus de soldats par rapport à sa population durant la Première Guerre mondiale<ref name="Zancarini2">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La période coloniale est toutefois accompagnée de mouvements de lutte pour l'indépendance : les Menalamba, les Vy Vato Sakelika, le Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM). En 1927, d’importantes manifestations sont organisées à Antananarivo, notamment à l'initiative du militant communiste François Vittori, emprisonné à la suite de cette action<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Modèle:Lnobr voient le mouvement anti-colonial malgache gagner encore en dynamisme. Le syndicalisme malgache commence à apparaître dans la clandestinité et le Parti communiste de la région de Madagascar se constitue. Mais dès 1939, toutes les organisations sont dissoutes par l’administration de la colonie, qui opte pour le régime de Vichy. Le MDRM est lui accusé par le régime colonial d'être à l'origine de l'insurrection de 1947 et sera poursuivi par de violentes répressions<ref name="29mars2017_www.humanite.fr" />.

La répression menée contre la résistance des malgaches à la colonisation aurait fait entre 1897 et 1947 plus de cent mille morts pour une population de trois millions d'habitants à l'époque<ref>Voir Madagascar Réalités et RésistancesModèle:Pdf, Modèle:P., Afaspa, Jean-Claude Rebeherifara (sociologue, enseignant-chercheur).</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un projet nazi est resté dans les cartons : c'est le « Plan Madagascar » visant à déporter quatre millions de Juifs d'Allemagne, de ses pays alliés et de ses territoires conquis, à Madagascar, alors colonie française du régime de Vichy.

Fichier:Joueurs de valiha des Philippines et de Madagascar.jpg
Joueurs de valiha des Philippines et de Madagascar.

À partir de mai 1942, craignant que le gouvernement de Philippe Pétain n'ouvre les ports malgaches aux sous-marins allemands ou à la marine impériale japonaise, l'Empire britannique mène l'opération Ironclad et prend progressivement possession des points stratégiques de l'île. Lorsque les Français libres arrivent en janvier 1943, le contrôle de ces points devient l'objet de tensions entre le général de Gaulle et le gouvernement britannique.

Après-guerre

Le retour des combattants malgaches enrôlés durant la Seconde Guerre mondiale, les discriminations du régime de l'indigénat et les conditions de vie misérables des autochtones favorisent le militantisme des mouvements anti-colonialistes aspirant à l'indépendance et créent les conditions d'une insurrection.

L'insurrection malgache débute en mars 1947, entraînant une répression sanglante par l'armée française, qui fait plusieurs dizaines de milliers de morts, les chiffres oscillant, selon les sources, entre une dizaine de milliers et 89 000 d'après Jacques Tronchon<ref>Jacques Tronchon est l'auteur de L’insurrection malgache.</ref>. La répression s'accompagne d'exécutions sommaires, de tortures, de regroupements forcés et d'incendies de villages. L'armée française expérimente la « guerre psychologique » : des suspects sont jetés, vivants, depuis des avions afin de terroriser les villageois dans les régions d’opération<ref name="29mars2017_www.humanite.fr" />.

Territoire d'outre-mer de 1946 à 1958, Madagascar obtient un premier niveau d'autonomie le Modèle:Date-, en tant que République autonome malgache au sein de la Communauté. Le 14 octobre, Philibert Tsiranana devient président du Conseil de gouvernement avant d'être élu premier président de la République le Modèle:Date-.

Indépendance et Première République (1960-1975)

Modèle:Article détaillé L'île accède à l'indépendance le Modèle:Date- mais la Première République malgache reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante, en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces, et quitte le pouvoir en 1972.

Fichier:Philibert Tsiranana 1962.jpg
Philibert Tsiranana, premier président malgache.

Il donne les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa qui décide d'organiser un référendum afin d'officialiser son pouvoir pour une période transitoire. Le référendum l'ayant plébiscité, il crée un gouvernement d'union nationale, qu'il dirige jusqu'en 1975, avant de passer le flambeau au populaire colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava. Ce dernier est assassiné au bout d'une semaine, le 11 février 1975 à Modèle:Heures. Après l'assassinat du général Ratsimandrava, Madagascar est dirigé par un Comité national de direction militaire présidé par le général Andriamahazo.

Le 14 juin 1975, Didier Ratsiraka est nommé chef de l'État et du gouvernement. Le Comité national de direction militaire est alors remplacé par un Comité national de la révolution.

État socialiste et Deuxième République (1975-1991)

Modèle:Article détaillé

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Didier RATSIRAKA

La deuxième république malgache est apparentée à un État communiste, même si la propriété privée n’y est pas abolie, et que la religion n’y est pas persécutée. Comme le régime cubain, elle contrôle tous les échanges avec l’extérieur, se dote en mars 1976 d’un parti unique, l’« Avant-Garde de la Révolution malgache » (AREMA), et s’appuie sur le bloc de l'Est pour subsister. Pour commencer, le capitaine de frégate Didier Ratsiraka organise le 21 décembre 1975 un référendum pour approuver la Charte de la Révolution socialiste et la nouvelle constitution. Le 30 décembre 1975, Didier Ratsiraka proclame la République démocratique malgache. Par la suite, il devient l’un des militants actifs du non-alignement. En 1976, le gouvernement achève l’expulsion de l'armée française et ferme les ambassades et consulats. Ratsiraka instaure le franc malgache (FMG) et délaisse le franc CFA. Dix ans plus tard, vers la fin des années 1980, on parle d’« échec de l’expérience socialiste » car le régime de Didier Ratsiraka ne parvient pas à améliorer les conditions de vie et l’opposition s'amplifie. Au début des années 1990, la fin du soutien du bloc de l’Est oblige le régime à autoriser des investisseurs privés à opérer dans le pays. Les disettes provoquent des manifestations populaires qui sont réprimées par l’armée au prix de nombreuses victimes<ref group="Note">En 1991, Albert Zafy, à la tête des partisans du changement, engage une marche massive sur chaque ministère d’État de la capitale. Les manifestants destituent le ministre en place de son siège et installent le leur. Mais, arrivés à la résidence du président Ratsiraka, ils se heurtent à trois barrages militaires de la garde. Au franchissement du troisième barrage, la garde « spéciale » présidentielle ouvre le feu sur la foule. Dans la panique, survolés par des hélicoptères, des manifestants périssent sous les balles. D’autres sont victimes des mines préventives installées dans les rizières alentour.</ref>.

Après-socialisme et Troisième République (1991-2010)

Modèle:Section à recycler Modèle:Article détaillé

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Albert Zafy

1991-1996 : présidence Albert Zafy

La Convention du Modèle:Date- est adoptée pour mettre fin aux émeutes dans le pays. Elle officialise une transition démocratique et libérale conduite par Albert Zafy, lequel dirige la Haute Autorité de l’État, tandis que Didier Ratsiraka demeure symboliquement président de la République. Après une brève période transitoire, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum et Albert Zafy, candidat de l’opposition, est élu à la présidence en 1993. C’est le début d’un libéralisme économique et politique sans précédent, mais la croissance promise et tant attendue n’est pas plus au rendez-vous. Le président fait appel le Modèle:Date- à un référendum constitutionnel afin de donner le pouvoir au président de la République de nommer le Premier ministre et ainsi de destituer Francisque Ravony, soutenu par les députés de la majorité. C’est le début d’une guerre ouverte entre le président et les députés, laquelle se soldera par le vote en Modèle:Date- de la destitution du président. Le Premier ministre Norbert Ratsirahonana devient chef de l’État par intérim en attendant les nouvelles élections.

1997-2001 : présidence Didier Ratsiraka

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Didier Ratsiraka en 1997.

L’amiral Didier Ratsiraka, rentré quelques mois plus tôt de son exil en France<ref>Modèle:Lien web</ref>, est réélu au Modèle:2e de l’élection présidentielle face à Zafy<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu’en 2001 avec 4,3 % de croissance annuelle moyenne.

2002-2009 : présidence Marc Ravalomanana

2001

Le maire de la capitale, Marc Ravalomanana, arrive en tête de l'élection présidentielle de Modèle:Date-. Un second tour est prévu mais celui-ci revendique la victoire dès le premier tour sur la base des résultats publiés par son propre quartier général à Ankorondrano (quartier de Tananarive). Ravalomanana dénonce une fraude électorale massive et décide d'acculer ainsi le gouvernement Ratsiraka. Le président Didier Ratsiraka tente de reprendre la main en modifiant les membres de la Haute Cour Constitutionnelle, chargée de proclamer les résultats électoraux à Madagascar. Le candidat Ravalomanana réclame la confrontation des procès-verbaux en sa possession et les procès-verbaux officiels. Le gouvernement refuse une telle méthode jugée « illégale » mais exhorte les opposants à participer au second tour.

2002

Marc Ravalomanana est élu président de la République et nomme plus tard Jacques Sylla, Premier ministre. La capitale étant acquise à la cause de l'ancien maire, Didier Ratsiraka décide de délocaliser le siège du gouvernement à Toamasina, son fief et principal port de l'île situé dans l'est. Le gouvernement érige des barrages routiers pour paralyser et asphyxier la capitale, ce qui finit par paralyser tout le pays.

À l'invitation de l'Union Africaine et du président du Sénégal Abdoulaye Wade, les deux parties protagonistes se réunissent à Dakar et signent des accords en Modèle:Date- qui prévoient notamment un nouveau décompte des voix, l'organisation d'un référendum (à la place d'un second tour) si la majorité absolue n'était pas obtenue et l'instauration d'un gouvernement d'union nationale dirigé par M. Ravalomanana. Ces accords ne seront pas respectés par les deux parties qui camperont sur leur position, une fois rentrées au pays. Ravalomanana ne relâche pas la pression et finit par obtenir l'annulation de la nomination de la nouvelle Haute Cour constitutionnelle en raison d'un vice de forme, la cour précédente, reconduite dans ses fonctions, se charge de procéder à la publication des résultats des élections.

En Modèle:Date-, Marc Ravalomanana est déclaré vainqueur dès le premier tour avec plus de 51 % des voix. Il est investi dans ses fonctions de président de la République une semaine plus tard. Il confirme Jacques Sylla au poste de Premier ministre. Il décide de faire appel aux réservistes de l'armée pour lancer des expéditions contre les troupes fidèles à Didier Ratsiraka et pour « libérer » les provinces des barrages. Les deux camps s'affrontent désormais militairement. En Modèle:Date-, Toamasina, la dernière province où le camp Ratsiraka s'est retranché est tombée entre les mains de Ravalomanana. Didier Ratsiraka prend la fuite avec ses fidèles à bord d'un avion à destination de la France. Les pays occidentaux, les États-Unis en tête, et la France en dernier, reconnaissent la victoire de Ravalomanana. Cependant, l'Union africaine, l'ONU et les bailleurs de fonds ne reconnaissent le gouvernement de Marc Ravalomanana qu'en Modèle:Date-, à la suite des élections législatives remportées par son parti.

À la fin de son premier mandat, le président Marc Ravalomanana élabore sa vision « Madagascar Naturellement » et met en œuvre le Madagascar Action Plan (MAP), un nouveau programme de développement pour Modèle:Nobr<ref>Politique générale de l'État 2006.</ref>.

2006

En Modèle:Date-, le président Marc Ravalomanana est réélu dès le premier tour avec 56 % des voix pour un second mandat de Modèle:Nobr, avec comme principal objectif la réalisation du MAP<ref>Politique générale de l'État 2007 et 2008.</ref>,<ref>www.ufctogo.com.</ref>.

2007

En Modèle:Date-, Marc Ravalomanana fait modifier par voie référendaire la Constitution dans un sens qui renforce les pouvoirs présidentiels en permettant les ordonnances « en cas d’urgence et de catastrophe ». Cette révision introduit en outre l’anglais comme troisième langue officielle, modifie la structure administrative en remplaçant les six provinces autonomes par 22 régions et supprime le caractère laïc de l’État malgache<ref name="rfi2007" />.

L’opposition voit dans cette révision des risques de dérive autocratique tandis que l’Église catholique malgache critique sévèrement l’organisation du référendum, et pointe « le pouvoir exorbitant » accordé au président. Les autorités épiscopales catholiques craignent que le président Ravalomanana, qui est vice-président de la puissante Église réformée de Madagascar<ref>La FJKM, Modèle:Lang (Église de Jésus-Christ à Madagascar).</ref>, interfère directement dans les activités religieuses<ref name="rfi2007" />.

2008
Fichier:Marc Ravalomanana.jpg
Marc Ravalomanana

Au fil des années, les partis d'opposition accusent le gouvernement de paralyser les entreprises locales comme la Savonnerie tropicale<ref group="Note">La Savonnerie tropicale est une entreprise alimentant pour beaucoup les mouvements politiques - Article de Madagascar Tribune - Édition du Modèle:Date- - Citron Plus contre Savonnerie Tropicale / CONECS.</ref>,<ref group="Note">Modèle:Citation, André Ramaroson, PDG de Savonnerie tropicale sur l’Express de Madagascar, édition du Modèle:Date-.</ref>, la société le Quartz<ref>Article de Midi Madagasikara édition du Modèle:Date-.</ref>. Le gouvernement ne serait pas neutre vis-à-vis des diverses concurrences entre entreprises, qui devraient ne compter que sur elles-mêmes pour assurer leur gestion. Marc Ravalomanana est également pointé du doigt par l'opposition pour avoir « éliminé » les entrepreneurs malgaches performants, accaparé leurs affaires pour se placer lui-même dans tous les secteurs économiques bénéficiaires<ref group="Note">Modèle:Citation, Jeannot Ramambazafy – Journaliste - madagate.com.</ref>.

Le problème principal est que des luttes intestines incessantes conjuguées à l'âge de la majorité des élites négligeant leur succession ont creusé un vide politique et amené un cruel défaut d'émulation.

Le processus électoral est également fortement décrié par les opposants, qui voudraient lui apporter de fortes améliorations afin d'éviter les troubles lors de chaque élection présidentielle<ref>Amnesty International amnestyinternational.be.</ref>.

En août 2008, le gouvernement Ravalomanana mène un bras de fer intense avec la commune urbaine d'Antananarivo dirigée par le maire révolté de la capitale Andry Rajoelina. Depuis l'accession de ce dernier à ce poste, se sont succédé la confiscation des recettes de la commune par le Trésor<ref>Article de Iloniaina Alain dans l'Express de Madagascar, édition du Modèle:Date-.</ref>, le retrait à la commune de la gestion de la gare routière d'Ampasapito, le retrait de la gestion de l'assainissement de la capitale<ref>Article de Manjaka Hery dans Modèle:Lang, édition du Modèle:Date-.</ref> ; on a constaté d'autre part l'absence de travaux sérieux de la part de la mairie et la dégradation flagrante de la ville.

En Modèle:Date-, le président malgache cède une licence d'exploitation de Modèle:Nombre d'hectares de terres Modèle:Incise pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans à la multinationale sud-coréenne Daewoo Logistics dans le but d’approvisionner la Corée du Sud notamment en maïs<ref>MADAGASCAR. Daewoo gagne le gros lot, in Courrier Internantional, Modèle:Date-, article en ligne.</ref>. L'information est dévoilée en novembre à la suite de sa publication dans le Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Song Jung-a, Christian Oliver, Tom Burgis, Modèle:Lang, in Modèle:Lang ft.com article en ligne.</ref> relayé par d'autres médias du monde et sème la panique du peuple dans la capitale, ainsi que la colère et la peur de « l'envahisseur », contribuant à porter au pouvoir Andry Rajoelina qui dénonce l'accord comme anticonstitutionnel en Modèle:Date-<ref>Habibou Bangré, Le clan Ravalomanana privé de sortie, in Jeune Afrique, Modèle:Date- article en ligne.</ref>.

En décembre 2008, le ministre de la Communication de Marc Ravalomanana ferme la chaîne de télévision Viva du maire de Tananarive – ce dernier, Andry Rajoelina, ayant diffusé un reportage sur l'ancien président Ratsiraka (acte interdit par les lois sur les médias et n'ayant pas eu l'autorisation du ministère de la Télécommunication)<ref>Article du quotidien La vérité sur laverite.mg - Modèle:Date- (Fermeture de TV Viva).</ref>. S'ensuivent protestations et manifestations.

Crise politique de 2009

Modèle:Article détaillé

Fichier:Andry Rajoelina greeting crowd.jpg
Andry Rajoelina

À la suite de la fermeture de la chaîne de télévision Viva de l'opposant Andry Rajoelina, de violentes manifestations et émeutes secouent la capitale. Le Modèle:Date-, lors l'assaut du palais d'État d'Ambohitsorohitra par la foule, la garde présidentielle ouvre le feu, tuant Modèle:Nobr et en blessant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, des militaires mutins soutiens d'Andry Rajoelina parviennent à prendre de force le palais. Marc Ravalomanana se voit contraint à la démission de son poste de président de la République, à transférer le pouvoir à un conseil militaire, et doit fuir en Afrique du Sud<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces changements sont considérés par l'ensemble de la communauté internationale comme un putsch que la France est la première à condamner<ref>Modèle:Lien web.</ref>. S'ensuit une période de bras de fer politique et militaire entre les prétendants, soutenus par les armées, régulière pour l'un, mutine pour l'autre.

Marc Ravalomanana, Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Albert Zafy se rencontrent finalement en Modèle:Date-, en présence des représentants de l'Union africaine (UA), des Nations unies (ONU), de l'Organisation internationale de la Francophonie et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), pour des pourparlers qui conduisent aux accords de Maputo, nom de la capitale du Mozambique. Le Modèle:Date-, Andry Rajoelina dénonce ces accords de Maputo, change de premier ministre et décide de faire précéder les élections législatives à venir d'un référendum sur une nouvelle constitution. Le référendum a lieu finalement en Modèle:Date-<ref name="constitution2010" />.

Quatrième République (depuis 2010)

Par référendum du Modèle:Date- au suffrage universel direct, la population se positionne par oui ou non sur le changement de la constitution<ref name="constitution2010">Modèle:Lien web.</ref>. Cette nouvelle constitution est proclamée le Modèle:Date- de la même année, et fait entrer le pays dans sa {{#ifeq:république | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:république| république }} }}.

Le régime semi-présidentiel de la constitution de la Troisième République révisée en 2007<ref name="constitution2007" /> est remplacé par un régime semi-parlementaire, selon la constitution 2010<ref name="constitution2010" /> : « Modèle:Nobr : Le président de la République nomme le Premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale ».

Fichier:Hery Rajaonarimampianina 2014.jpg
Hery Rajaonarimampianina.

En Modèle:Date-, furent organisées conjointement l'élection présidentielle et l'élection législative à Madagascar. Hery Rajaonarimampianina est élu premier président de la Quatrième République, en éliminant son adversaire au second tour Jean-Louis Robinson. Il est investi et prête serment à Mahamasina le Modèle:Date-. Jean-Omer Beriziky est encore le chef du gouvernement jusqu'au Modèle:Date-, ou il est remplacé par le gouvernement Roger Kolo. Nouveau changement le Modèle:Date-, où Jean Ravelonarivo devient chef du gouvernement. Olivier Mahafaly Solonandrasana le remplace le Modèle:Date-, mais pour calmer le pays en proie aux émeutes, il est contraint à la démission et remplacé par Christian Ntsay le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>. Les élections de Modèle:Date portent au pouvoir pour Modèle:Nobr Andry Rajoelina<ref name="19janvier2019_www.rfi.fr" />. Celui-ci remporte également les [[Élections législatives malgaches de 2019|élections législatives de Modèle:Date-]] et obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le 12 octobre 2023, le président malgache Andry Rajoelina a été destitué par le Parlement à la suite d’une motion de censure déposée par l’opposition et adoptée par 151 voix contre 105. La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, est investie présidente par intérim<ref>https://www.afrik.com/madagascar-rajoelina-destitue-razanamahasoa-presidente-par-interim-et-l-election-fixee-au-16-novembre-2023</ref>.

Politique et administration

Institutions

Modèle:Article détaillé

Madagascar est une république à régime semi-présidentiel multipartite, où le président est le chef d'État et le Premier ministre le chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement<ref>Modèle:Lien web</ref> tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et les deux chambres du Parlement : l'Assemblée nationale et le Sénat. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.

Le chef de l'État actuel est Andry Rajoelina élu au suffrage universel direct le Modèle:Date-, pour un mandat de Modèle:Nobr reconductible une fois<ref name="constitution2010" />. Il devient le deuxième président élu de la {{#ifeq:République | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:République| République }} }} de Madagascar et succède à l'intérim du Premier ministre Christian Ntsay qui est reconduit dans sa fonction par le nouveau président<ref name="Ntsay-reconduit" />. La passation de pouvoir a eu lieu le Modèle:Date-<ref name="19janvier2019_www.rfi.fr" />.

Subdivisions

Modèle:Article détaillé Six provinces sont créées en 1959, au moment de l’indépendance du pays, et nommées en fonction de leur capitale. Elles sont scindées en 22 régions en 2004<ref name="constitution2007an" /> puis en Modèle:Nobr en 2021<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « » [archive], sur Orange actu Madagascar, 11 août 2021 (consulté le 15 août 2021). </ref>. La révision 2007 de la constitution de 1992 supprime l’autonomie de ces provinces<ref name="constitution2007an">Modèle:Lien web.</ref>. L’article 143 de la constitution de 2010 institue que Modèle:Citation<ref name="constitution2010hcc">Modèle:Lien web.</ref>.

Les nouveaux découpages régionaux et les anciennes provinces
Nouvelles régions Anciennes provinces
Diana (1), Sava (2) Antsiranana
(Diégo-Suarez)
Itasy (3), Analamanga (4), Vakinankaratra (5), Bongolava (6)
Antananarivo
(Tananarive)
Sofia (7), Boeny (8), Betsiboka (9), Melaky (10) Majunga
(Mahajanga)
Alaotra-Mangoro (11), Atsinanana (12), Analanjirofo (13) Tamatave
(Toamasina)
Amoron'i Mania (14), Haute Matsiatra (15), Vatovavy (16), Fitovinany (17), Atsimo-Atsinanana (18), Ihorombe (19)
Fianarantsoa
Menabe (20), Atsimo-Andrefana (21), Androy (22), Anôsy (23) Toliara
(Tuléar)
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Carte des régions de Madagascar.

Population et société

Démographie

Fichier:Enfants Malgaches.jpg
Enfants malgaches.

Ethnicité

Modèle:Article détaillé La population malgache est majoritairement d'origine austronésienne et mélanésienne (Modèle:Cf. « Histoire » plus haut). Les différentes vagues successives de populations venant de tout le pourtour de l'océan Indien se sont ensuite greffées sur ce fonds commun et, dans chaque région, le mariage des nouveaux arrivants avec les premiers habitants austronésiens (Vazimbas et Vézos) aboutit à la diversité actuelle. Malgré les différences visibles phénotypiquement, la génétique montre que le fonds austronésien est communément partagé à des degrés variables selon les régions<ref name=ricaut/>et il est également culturellement très prégnant (langue commune, traditions culinaires communes telles que le riz au bœuf ou le riz au poisson, polyphonie et signature rythmique communes en musiqueModèle:Etc.)

Statistiques

Modèle:Article détaillé La population, qui était de l'ordre de trois millions de personnes sous le régime colonial, dépasse Modèle:Nobr de personnes au début des années 2020.

Émigration et diaspora

Des années 1880 aux années 1970, l'émigration reste faible. Elle est liée, dans le contexte colonial, à des études poursuivies par des enfants de la bourgeoisie malgache - qui choisissent souvent de revenir au pays où les attendent de belles situations - ou à des carrières militaires. Elle se développe ensuite à partir de l’arrivée au pouvoir de Didier Ratsiraka en 1975, la dégradation des conditions d'enseignement et de l'économie du pays conduisant les étudiants à quitter le pays plus nombreux et surtout à se fixer durablement en France<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Depuis le début des années 1990, les flux migratoires croissent régulièrement. On estimait le nombre de migrants malgaches dans le monde à en 1990 à Modèle:Nombre et en 2015 à Modèle:Nombre<ref name=UMR>Modèle:Lien web</ref>. Les Malgaches migrent majoritairement vers l'Europe. Environ neuf migrants sur dix vivent en Europe et 85 % en France<ref name=UMR/>. Modèle:Article détaillé

La diaspora malgache est en lien fort avec Madagascar. Elle est regroupée en plus de Modèle:Nobr rien qu'en France, et elle transfère chaque année quelque Modèle:Nobr d'euros vers Madagascar<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Société

Diversité ethnique

S'il est vrai que l'on compte Modèle:Nobr à Madagascar<ref>Modèle:Lien web</ref>, la diversité n'y est pas pour autant de type ethnique mais bien plutôt d'ordre géographique, politique ou économique. L'amalgame des peuples d'Orient, d'Asie du Sud-Est, d'Afrique et d'Arabie se retrouve en chaque groupe, du nord au sud. Tous les clans ont une culture originelle commune.

Un autre point de vue est à affirmer, parce que, en revanche, il existe une énorme différence à Madagascar entre les ethnies (et pas les tribus) Ambaniandro (littéralement ceux qui sont nés sous le jour) essentiellement représentés par le groupe Mérina et les ethnies dites « côtières » (essentiellement d'origines bantous).

Si, comme dans toute société, la mixité ethnique existe et se développe dans le cadre du concept de « fihavanana » (un esprit de consensus particulier) et par les influences « occidentales » et du développement des échanges mondiaux (par la jeunesse malgache), il persiste une sorte de racisme latent, imperceptible aux « vahiny » (les invités, les visiteurs), issu de la grande histoire et des fondements de la civilisation malgache, et en particulier des guerres de conquête entre les rois et reines Mérina (des hauts plateaux malgaches) et principalement les Sakalava de la côte ouest de Madagascar<ref>Le royaume HOVA et l'Histoire Malgache, par Dureau Reydellet aux éditions La Varangue Modèle:ISBN.</ref>. Ce racisme existe également envers les « Mérinas » et de la part des sujets de certains royaumes « Sakalaves » (les « Vézos » et les « Boina » en particulier)Modèle:Référence nécessaire.

Les différences culturelles sont marquées entre les peuples côtiers et ceux des hauts plateaux, même si le culte des ancêtres est partout répandu et que l'espoir d'une « vie » meilleure après la mort (le paradis) rend globalement le peuple malgache assez fataliste face aux aléas de la vie terrestre.

Fichier:Map of Madagascar-1839.jpg
Les ethnies sur une carte de 1839.
Berceaux provinciaux des ethnies
Ethnies Berceau provincial
Antakarana, Sakalava Antsiranana
Sakalava, Vezo, Tsimihety Mahajanga
Betsimisaraka, Sihanaka, Bezanozanos Toamasina
Merina Antananarivo
Betsileo, Antaifasy, Antambahoaka, Antemoro, Antaisaka, Tanala Fianarantsoa
Sakalava, Mahafaly, Antandroy, Antanosy, Bara, Vezo Toliara
Les Modèle:Nobr ethnies de Madagascar

Modèle:Colonnes

La musique et la comédie, en particulier, expriment profondément ces différences entre ces deux (ou quatre) mondes qui caractérisent MadagascarModèle:Référence nécessaire.

Parmi les Arabes, bien peu ont fait souche, et la plupart sont retournés vers ZanzibarModèle:Référence nécessaire.

Outre les Modèle:Nobr, certaines communautés d'origines diverses issues d'une immigration récente (à partir des Modèle:Lnobr) se sont installées sur l'île. Il s'agit notamment :

  • des Comoriens, vivant principalement dans les provinces d'Antsiranana et Majunga ;
  • de la communauté européenne (« Vazaha »), descendants de colons ou expatriés installés sur l'île depuis l'indépendance ;
  • de la communauté chinoise d'origine cantonaise (« Sinoa»), pour la plupart commerçants de détail et alimentaire ;
  • de la communauté indo-pakistanaise (« Karana »), propriétaires de magasins particuliers et de bijouteries.

Famille

La première définition de la famille malgache est un cercle très large, par rapport à la notion de famille européenne moderne. Si la lignée génétique est définie jusqu'aux arrière-arrière-grands-parents, la famille débute à ce point connu. Et le mariage devient difficile entre neveux, nièces... D'où la notion importante « être de la même razana » (ancêtre, lieu d'enterrement...).

La deuxième définition est la famille par consentement mutuel, formée par des liens d'entraide très sérieux renforcés par la confiance réciproque éprouvée. Comme le lien sanguin est inexistant, le mariage est possible.

La troisième définition est le lien historique vécu. Par exemple, une haie de plantes qui a servi (autrefois) de cache contre l'ennemi, un animal qui incarne les ancêtres ou le contraire, alors ces espèces d'êtres vivants sont masina (adorés) ou ne peuvent être utilisés ni tués ni mangés : fady (interdit ou tabou).

Mariage

La loi Modèle:N°- 022 relative au mariage et aux régimes matrimoniaux fixe l'âge matrimonial à Modèle:Nobr.

Le mariage dans le grand cercle familial est considéré comme un inceste, c'est un tabou.

Il est toujours défini par la procréation du couple, que les procréateurs vivent ensemble ou chacun de leur côté, le plus souvent près des parents.

L'âge de la procréation est encore majoritairement très jeune, entre Modèle:Nombre pour 40 % des naissances en 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les relations se créent avec les proches de la famille ou de connaissance d'enfance.

Une fille ayant déjà accouché, même mineure, sera considérée comme adulte responsable. La formule de courtoisie « la maman de… » lui est attribuée. Elle est considérée alors libre sexuellement aux yeux de la société.

Sexualité

Modèle:Section à sourcer Le viol est réprimé socialement, et les responsables d'un viol sont considérés comme étant atteints d'une maladie psychiatrique. L'inceste est considéré comme une malédiction. La mise à l'écart de la vie sociale est automatique.

La jeune fille n'a pas d'âge minimum pour avoir des relations sexuelles, d'où l'expression mbola tsy mahasaky lehilahy (« ne supporte toujours pas les hommes »). Madagascar a signé de multiples conventions de protection de l'enfance.

Depuis 2007, notamment d'après la loi no 2007 022 du 20 août 2007 relative au mariage et aux régimes matrimoniaux (Journal officiel de la République de Madagascar no 3 163 du 28/01/08, Modèle:P.), en son article 3, « L’âge matrimonial est fixé à Modèle:Nobr. Toutefois, avant cet âge et pour des motifs graves, sans préjudice des poursuites pénales relatives aux infractions aux mœurs, le président du Tribunal de première instance peut autoriser le mariage, à la demande du père et de la mère ou de la personne qui exerce l’autorité sur l'enfant et avec leur consentement exprès ainsi que de celui-ci. Le consentement doit être donné devant le président du Tribunal de première instance et constaté dans la décision judiciaire autorisant le mariage ».

La première relation sexuelle, à la nubilité, est un critère de jugement familial et social. Pour toute jeune fille non indépendante, une première relation sexuelle est une honte qui peut la pousser vers la prostitution occasionnelle sans le soutien moral, financier des proches ou du père de son enfant éventuel. La prolifération du tourisme sexuel par sa réputation lucrative est la cause, ou la conséquence, de ces phénomènes échos de la pauvreté sociale : éducation, économie<ref>La tribune de Diego et du Nord de Madagascar : Débat à Ambanja : « Une chance contre la violence », Écrit par Rédaction Catégorie : Brèves Publication : Modèle:Date-.</ref>Modèle:Référence non conforme.

L'homosexualité n'est pas admise mais tolérée dans la société malgache, beaucoup de parents malgaches renient cependant leur enfant à partir du moment où ils apprennent son homosexualité. Il subsiste un rejet social.

Modèle:Article détaillé

Langues

Modèle:Article détaillé Le malgache est la langue nationale de Madagascar mais chaque région a aussi sa propre langue maternelle. Le français est la deuxième langue officielle, parlée par environ 26,5 % de la population, soit Modèle:Nombre de personnes sur Modèle:Nombre d'habitants en 2022<ref name="OIF">Estimation des populations francophones dans le monde en 2022, Richard Marcoux, Organisation internationale de la Francophonie</ref>. Selon les statistiques de l'académie malgache, dans tout Madagascar en 2012, 0,57 % du peuple malgache parlait uniquement le français, 15,87 % le pratiquait occasionnellement et 83,61 % ne comprenait que le malgache<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'anglais aussi fut langue officielle de 2007 à 2010<ref name="constitution2007">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="rfi2007">Modèle:Article.</ref>. Cependant, la nouvelle Constitution de novembre 2010 ne mentionne que le malgache (langue nationale) et le français comme langues officielles, l'anglais ayant disparu du texte<ref name="constitution2010hcc_art4">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire Linguistiquement, le malgache se rattache à la famille austronésienne. Le malgache appartient donc au groupe malayo-polynésien de type occidental.

Modèle:Référence nécessaire

Francophonie

Madagascar est aussi membre de l'Organisation internationale de la francophonie.

Les régions de Analamanga, Atsinanana et de Menabe font partie de l'Association internationale des régions francophones<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de l'Association internationale des maires francophones (AIMF).

Éducation

Modèle:Article détaillé En 2013 environ 35 % de la population adulte est analphabète<ref name="UNICEF-Madagascar-Statistics">Modèle:Lien web.</ref>. Le taux d'alphabétisation des jeunes hommes est très légèrement supérieur à celui des jeunes femmes<ref name="UNICEF-Madagascar-Statistics" />. Les investissements publics pour l'éducation correspondent à 10,7 % des dépenses gouvernementales dans la période de 2009-2016<ref name="United-Nations-Development-Programme">Modèle:Lien web.</ref>. La part réservée à l'enseignement supérieur dans le budget public de l'éducation a dégringolé de 32 % au début des années 1990 à environ 13 % en 2000<ref>Geo no 403 de Modèle:Date- Modèle:P..</ref>. Modèle:Refnec Même si c'est largement au-dessus du SMIC local, qui est de Modèle:Unité par mois<ref>Modèle:Lien web</ref> (soit plus de Modèle:Nobr), la profession reste sous-payée. Les dépenses courantes pour l'enseignement primaire sont d'environ Modèle:Nobr américains (parité de pouvoir d'achat) par élève<ref name="United-Nations-Development-Programme" />.

Système éducatif malgache

Depuis 1972, l'enseignement national à Madagascar se dissocie du programme de la France d'où la distinction entre statuts national et international. Deux classes d'écoles apparaissent : les écoles malgaches « d'État » et les écoles françaises « diplomatiques ».

Le malgache devient la langue officielle dans toutes les écoles et les administrations. Le français devient la première langue enseignée et l'anglais la deuxième. Cette révolution intellectuelle n'a pu bénéficier d'aucune année préparatoire. Aucun programme de création du vivier professoral n'a été prévu. Des bacheliers sont recrutés par différents corps de l'armée, avec « discipline et patrie », avant de devenir des professeurs contractuels durant une année scolaire maximum.

Au début des Modèle:Lnobr, des écoles primaires privées fleurissent ici et là, revendiquant le modèle français d'enseignement. Cela constitue un espoir de se projeter vers l'Europe, pour des parents prêts à se sacrifier dans le paiement de droits de scolarité (écolage) exorbitants pour la majorité des ménages. En 2008, ces écoles se sont multipliées dans beaucoup de villes.

Centres universitaires nationaux et écoles internationales

Modèle:Loupe Chacune des capitales des six provinces dispose de son université : l'université d'Antananarivo, l'université d’Antsiranana, l'université de Fianarantsoa, l'université de Mahajanga, l'université de Toamasina et l'université de Toliara.

Il existe aussi d'autres écoles d'enseignement supérieur :

On trouve également diverses écoles internationales, dont des établissements financés par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) dépendant du ministère français de l'Éducation nationale. L'AEFE compte une vingtaine d'établissements homologués dans le pays<ref> Modèle:Lien web</ref>.

En 2022, Madagascar est classé en Modèle:106e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Famine et paludisme, deux menaces en suspens

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Consultation gratuite auprès d'un médecin itinérant.
  • Famines, épidémies : les grands fléaux qui déciment certaines autres régions d'Afrique ne frappent pas Madagascar avec la même fréquence ni la même ampleur catastrophiques. Mais l'équilibre y reste précaire. Si la pluie tant attendue au début de l'été ne tombe pas, les maigres réserves sont vite épuisées. Le sud est toujours la région la plus menacée par la sécheresse, qui y est appelée kéré. La zone critique se situe aux environs d'Ambovombe (région Androy).
  • Autre mal endémique : le paludisme. On parle d'une recrudescence alarmante de la maladie et on en attribue la cause à une résistance des plasmodiums à la chloroquine, ce qui ferait échec à la prise classique de quinine ou de nivaquineModèle:Référence nécessaire.
  • Sida : le taux de prévalence du VIH est relativement bas à Madagascar ; cependant, entre 2003 et 2013, l'épidémie est passée de « naissante » à « concentrée » au niveau de certains groupes de la population (principalement les hommes ayant des rapports homosexuels, les professionnelles du sexe et les utilisateurs de drogues injectables)<ref name="onusida2013">Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • Syphilis : forte prévalence des infections sexuellement transmissibles classiques : Modèle:Nobr enceinte Modèle:Nobr et Modèle:Nobr du sexe Modèle:Nobr sont positives à la syphilis<ref name="onusida2013" />.
  • Peste : maladie endémique, le pays abrite quelques foyers de peste qui apparaissent chaque année autour de la saison des pluies. Madagascar est l'un des pays les plus touchés par cette maladie dans le monde<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Cysticercose : prévalence de la cysticercose active pouvait estimée en 2003 à environ 10 %, qui plaçait donc Madagascar parmi les pays les plus touchés dans le monde<ref>Modèle:Pdf.</ref>Modèle:Référence non conforme.
  • Lèpre : elle a touché longtemps une grande partie de la population (la Fondation Raoul-Follereau a été impliqué dans son éradication) ; Madagascar est l'un des cinq pays d'Afrique les plus touchés<ref name=":3" />.

Religion

Modèle:Article détaillé Environ 40 % des Malgaches sont chrétiens<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref> (divisés presque également entre protestants et catholiques) et près de 50 % pratiquent toujours la religion traditionnelle, qui tend à souligner les liens entre les vivants et les morts.

Outre le culte des ancêtres, d'autres religions orientales sont également présentes sur l'île. L'islam a d'abord été apporté sur l'île au Moyen Âge par les Arabes et les commerçants somaliens musulmans qui ont créé plusieurs écoles islamiques le long de la côte orientaleModèle:Référence souhaitée. Bien que l'astrologie islamique se soit propagée à travers l'île, la religion islamique a d'abord échoué son implantation, sauf dans une poignée de localités côtières du sud-est avant de connaître ces dernières années une expansion dans toute l'îleModèle:Référence nécessaire. Modèle:Quand, les musulmans représentent une minorité de la population malgache (15 %)<ref>La religion musulmane, une force tranquille à Madagascar, Agence Anadolu, Modèle:Date-.</ref>,<ref>[1]</ref> et sont largement concentrés dans les provinces du nord-ouest de Mahajanga et d'Antsiranana (Diego Suarez). Les musulmans sont divisés entre des ethnies malgaches, indo-pakistanaises et comoriennes. Plus récemment, l'hindouisme a été introduit à Madagascar à travers des personnes qui immigrèrent de la région du Kâthiâwar en Inde vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La plupart des Indiens de Madagascar parlent gujarati ou hindiModèle:Référence nécessaire.

Le temple hindou se trouve actuellement à IvandryModèle:Référence nécessaire.

Un animisme est aussi présent dans certaines ethnies du sud de l'île.

Pauvreté

La pauvreté frappe 92 % de la population en 2017Modèle:Référence nécessaire. Selon la Banque mondiale, 75 % de la population vivait toujours sous le seuil international de pauvreté à 1,90 dollar par jour en 2019 — un taux nettement supérieur à la moyenne régionale de 41 %<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le pays occupe la quatrième place mondiale en termes de malnutrition chronique. Près d’un enfant de moins de Modèle:Nobr sur deux souffre d’un retard de croissance. En outre, Madagascar compte parmi les cinq pays où l’accès à l’eau est le plus difficile pour la population. Douze millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, selon l’ONG WaterAid<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>.

En ce sens, l'ONG La Source Jeune<ref>Modèle:Lien web</ref> permet de venir en aide aux malgaches en leur permettant de construire des puits et d'en faire bénéficier les populations locales. Les forages ont lieu dans les zones les plus reculées où l'accès à l'eau potable est l'un des problèmes majeurs.

Plus d’un million de personnes se trouvent en 2021 en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud de Madagascar<ref>Modèle:Article</ref>.

Économie

Fichier:GDP per capita development of Madagascar.svg
Évolution du PIB réel par habitant de Madagascar.

Modèle:Article détailléLa création de l'euro favorise la vigueur de la monnaie malgache maintenue indépendante par rapport à la devise de l'ancienne métropole coloniale (le franc français), face au monopole du dollar américain de référence, auparavant fort.

En Modèle:Date-, l'ariary remplace le franc malgache (FMG) comme monnaie à Madagascar. À partir de cette date, un double étiquetage est appliqué dans les commerces et sur les marchés jusqu'au basculement officiel, le Modèle:Date-. Depuis cette date, seul l'ariary a cours officiel dans le pays (Modèle:Nobr = Modèle:Nombre).

La corruption est élevée dans les administrations du pays. Le Centre de recherches et de publications sur les relations entre le tiers-monde et l’Europe (Cetim) dénonce ainsi le « pillage » des ressources naturelles malgaches, notamment par les concessions minières et les trafiquants de bois précieux. Les zones franches sont également sources d’immenses profits pour les entreprises, aux dépens des salariés, souvent privés de tout droit<ref name=":2" />.

Système des banques

Modèle:Article détaillé En 1889, naît la première banque de MadagascarModèle:Référence nécessaire.

Le système bancaire de Madagascar est entièrement privatisé depuis 1998-1999. Le pays abrite une banque centrale et plusieurs banques primaires et institutions de microfinance.

Mandats postaux

Une minorité reçoit des revenus périodiques mensuels de l'extérieur de la part d'un membre de la famille. La somme est évaluée à Modèle:Unité nets en moyenne par famille.

Exportation

  • 1950, riz de luxe<ref name="riz">Monopole de l'État.</ref>, café, cacao, poivre, tapioca<ref>Utile pour ralentir l'effet néfaste de la dysenterie dans le pays (épidémie en 1999).</ref>, pierres précieuses<ref name="riz" /> (bijoux), pierres semi-précieuses, uranium (Modèle:Nombre de 1950 à 2008 exploité par la France), or (exploité par la France), bauxite (industries), cobalt.
  • 1975, pétrole exploité par la société Amoco (États-Unis). Abandon en raison du manque de rentabilité ;
  • 1975-1990, période marxiste, économie au ralenti tournée vers le bloc de l'Est ;
  • 1990-2002, vanille<ref name="riz" /> gousse (Modèle:1er producteur en qualité), début de l'exploitation industrielle intensive de la mer par l'UE<ref>Union européenne menée par les navires de pêche France-Espagne, port d'Antsiranana.</ref>, tentative d'exportation de la viande de zébu malgache<ref>Année de la crise de la vache folle.</ref>. Exportation de crevettes d'élevage par des Malgaches d'origines française et indo-pakistanaise (premières créations d'emploi dans l'industrie de la crevette) ;
  • 2002-2008, reprise de l'exploitation :
    • du pétrole, cette fois-ci par la Texaco, favorisé par la hausse du prix du baril, donc le retour à la rentabilité des gisements de Madagascar,
    • de l'uranium par la société Areva,
    • de l'ilménite par la société anglo-australienne Rio Tinto<ref name="enfant">Libération, « Alternatives internationales », septembre 2009, no 44 par Emmanuel Blivet.</ref>,
    • du nickel par Dynatec et Arcelor.
    • 2009 : Madagascar devient producteur de niobium<ref>Magazine Diplomatie no 38 du samedi Modèle:Date-.</ref> métal de transition qui permit le vol Modèle:Nobr ;
  • entre 2008 et 2009, Madagascar a exporté environ Modèle:Unité de litchi vers l'Europe<ref>[2].</ref>Modèle:Référence non conforme ;
  • montant total des exportations : Modèle:Nombre de dollars en 2009<ref name="cia" />.

Importation

De riz depuis :

  • 1978 de Chine ;
  • 1998 du Pakistan, de l'Inde, de la farine de blé de France ;
  • 1980 début avec la Chine de la provende<ref name="nourr">Nourriture pour animaux.</ref> pour bétail ;
  • 2004 d'Asie ;
  • montant total des importations : Modèle:Nombre de dollars en 2009.

Depuis 2015, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de Madagascar et la plus grande source d'importations, selon les Douanes malgaches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ressources en exploitation

C'est l'[[OMNIS|Modèle:Abréviation discrète]], une agence du ministère de l’Énergie qui est chargée de l'exploration et de la gestion des ressources minières et en hydrocarbures malgaches

  • 1980 : découverte d'uranium dans le sous-sol de Madagascar<ref>secret et monopole inter-État (Exportateur-Importateur).</ref>
  • 1995 : découverte de pétrole Modèle:Lang (sous-marin) au large de Fort-Dauphin
  • 2008 : début d'exploitation de pétrole Modèle:Lang (souterrain)

Grandes entreprises étrangères implantées

Enjeux pétroliers

Sur l’ensemble du territoire malgache, Modèle:Nobr d’exploration pétrolière à terre et 264 en mer sont recensés<ref name="Enjeux pétroliers">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Quand, Madagascar compte Modèle:Nobr pétrolières en concurrence dont Modèle:Lang (Royaume-Uni), Modèle:Lang (Royaume-Uni), Tullow Madagascar (Royaume-Uni), Amicoh (Royaume-Uni), Modèle:Lang (Inde), Niko Ressources (Inde), Modèle:Lang (Inde), Exxon Mobil (États-Unis), Total (France), Candax (Canada), Sunpec (Chine), Roc Oil (Australie) et Sapetro (Nigeria). Parmi ces entreprises, on comptera deux entreprises malgaches, Modèle:Lang et Petromad.

Transports

Modèle:Article détaillé Madagascar dispose de Modèle:Unité de voies ferrées et d'environ Modèle:Unité de routes dont Modèle:Unité goudronnées.

Elle possède Modèle:Nobr à liaisons commerciales régulières (Antananarivo-Ivato, Nosy Be Fascène, Toamasina, Tolagnaro, Toliara, Mahajanga Amborovy, Antsiranana Arrachart, Maorantsetra, Morondava, Sambava et Sainte-Marie).

80 % du trafic maritime de marchandises à l'international est assuré par le port de Toamasina (Tamatave).

Énergie

En 2019, seuls 15 % des habitants disposent de l'électricité. Ce taux n'a pas évolué depuis huit ans. La plupart des personnes s'éclairent à la bougie ou à la lampe à pétrole<ref>Modèle:Article.</ref>

En 2011, la production d’électricité du pays atteint Modèle:Nombre et est issue à<ref name="« énergeek »">F. El-Kommos, Le mix électrique de Madagascar, site L’énergeek, le Modèle:Date-, Modèle:Consulté le.</ref> :

En 2001, les énergies renouvelables représentaient 63 % de la production totale d’électricité. Le potentiel de développement de l’hydroélectricité est par ailleurs élevé, le pays n’en exploitant que Modèle:Unité alors que la ressource totale est estimée à Modèle:Nombre<ref name="« énergeek »" />. L'énergie solaire photovoltaïque représente aussi un fort potentiel en raison du bon ensoleillement disponible et de la possibilité de construire des petites unités de production non connectées au réseau électrique<ref>Ouvrage : l'énergie solaire après Fukushima, la nouvelle donne, Medicilline, 2011, Louis Boisgibault, Modèle:ISBN.</ref>.

Économie informelle

L'économie informelle échappe à l'évaluation nationale du PIB. Cette classification vient du fait que les revenus financiers produits en monnaies fiduciaires, sont friables et sans traçabilité. Pourtant ce sont des devises monnayables à l'international mais de sources non vérifiables, donc non comptabilisée comme indice de croissance du pays, en l'absence de contrôle imposé par l'État<ref group="Note">Auparavant, avant 1994 toute devise étrangère devait être déclarée à l'entrée sur le territoire malgache avant de pouvoir être utilisée, avec obligation d'échange dans une banque malgache avec justificatif. Les devises non échangées en ressortent avec le justificatif initial et celui de la banque.</ref>. Cette manne fait vivre un peu plus de 30 % de la population mais la valeur de la monnaie nationale s'en retrouve lourdement affectée auprès des organisations de valorisation économique, comme le FMI.

Tourisme

Modèle:Article détaillé En 1984, le gouvernement malgache a décidé d'élargir l'ouverture du pays au tourisme. Madagascar possède des potentialités très importantes pour le développement du tourisme, mais ce secteur est encore en lente progression. Les parcs nationaux, comme ceux du Tsingy de Bemaraha, d'Andasibe-Mantadia, d'Isalo, de Ranomafana ou d'Ankarana constituent des destinations prisées pour les visiteurs internationaux qui veulent découvrir la faune et la flore unique de l'île. Le nombre de touristes internationaux fluctue en fonction des conjonctures ; ainsi, après la crise politique de 2009, il a fortement chuté. Le record annuel d'entrée de touristes à avoir visité le pays est de un peu moins de Modèle:Nombre en 2016, ce qui a généré l'entrée de Modèle:Nobr de dollars en devise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En Modèle:Date-, la fermeture des frontières à suite de la pandémie de Covid-19 a également fortement affecté le secteur touristique malgache durant les deux années qui ont suivi<ref>Modèle:Article</ref>. Depuis le levée des restrictions en Modèle:Date-, on observe une timide repise de l'activité : entre janvier et novembre de cette même année Modèle:Unité ont visité l'île<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Malgré son haut potentiel touristique, le tourisme à Madagascar est sous-développé. Les attractions touristiques malgaches incluent ses plages et sa biodiversité<ref name="Newsome63">Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant les Modèle:Lnobr, le tourisme était le deuxième revenu d'exportation du pays et lui rapporta près de Modèle:Nobr de dollars. Le nombre de touristes visitant le pays ne cesse d'augmenter depuis les Modèle:Lnobr, malgré des baisses ponctuelles dues aux instabilités politiques, et devrait atteindre Modèle:Nombre en 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La grande majorité des touristes sont français ; cela s'explique par les liens historiques et linguistiques qu'ont les deux pays.

Marché local

Fichier:Primeur local.jpg
Vente de primeurs.

Privée de comptabilité officielle, la production rurale écoulée ne laisse aucun indice économique. Ce secteur englobe l'élevage bovin, la culture du riz, la pêche artisanaleModèle:Etc. Des ONG achètent des productions artisanales pour les vendre en France et réinvestir les gains dans l'éducation et l'économie malgaches<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Main-d'œuvre locale

Le salaire moyen mensuel par habitant à Madagascar compte parmi les plus bas du monde. En 2022, il était estimé à environ Modèle:Nobr par mois<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le gouvernement et la patronat malgache ont fixés le salaire minimum mensuel à Modèle:Unité soit environ Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accaparement des terres

Modèle:Section à sourcer Madagascar occupe le premier rang dans le classement des pays africains par rapport à la superficie des terres cédées aux investisseurs étrangers avec Modèle:Nombre d'hectares de terres agricoles cédées<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’engouement pour les terres se poursuit dans le cadre d’autres projets agricoles ou miniers, et la transparence fait parfois défaut<ref name="DS">Modèle:Lien web.</ref>.

Daewoo, entreprise coréenne, avait obtenu un bail pour l’exploitation de plus d’un million d’hectares de surfaces agricoles en 2009<ref name="DS" />, en échange de la promesse d’infrastructures et d’emplois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette zone était aussi grande que la moitié des biens arables du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce bail arrêté après le coup d'état de 2009, qui a conduit au départ forcé du président Marc Ravalomanana<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Unité de terres à Madagascar avaient été loués à une société indienne, Varun International, pour cultiver du riz pour la consommation en Inde<ref name="DF">Modèle:Lien web.</ref>. Cela a été annulé par le nouveau gouvernement<ref name="DF" />.

L’achat des terres agricoles par de nouveaux investisseurs non occidentaux en pays tropicaux est habituellement présenté comme un accaparement inédit des terres paysannes.

La situation est souvent celle-ci : les investisseurs arrivés de longue date dans ces pays contrôlent la production, les filières et la commercialisation des denrées, sans avoir besoin d’endosser de nombreux aspects du « mic-mac » de la gestion des exploitations et la responsabilité éthique des revenus de misère de la main d’œuvre.

La terre reste nominalement propriété des paysans locaux mais la production et les valeurs ajoutées sont la propriété de fait des investisseurs étrangers et de quelques cooptés locaux. Ces derniers sont tenus par une corruption de longue date à laquelle aucun nouvel arrivant ne peut se soustraire. Il s’agit de situations acquises durant la période coloniale et consolidées pendant les cinquante années qui ont suivi.

Les investisseurs des pays émergents n’ont pas ces avantages d’antériorité de présence. Ils doivent payer au prix fort la terre, prendre en charge les investissements de terrain, gérer les aléas des facteurs de production, faire face directement aux conflits sociaux éventuels, payer plus cher la main d’œuvre et faire sur-enchère sur des décideurs déjà corrompus.

Les aspects de la contre-attaque des premiers arrivants sont multiformes : pression directe sur les État producteurs et indirecte par des institutions internationales pour annuler des contrats, faux semblants humanistes souvent repris sincèrement par les citoyens des pays développés, manipulation de la société civile organisée urbaine des pays sous-développés (presse locale et ONG locales corrompuesModèle:Etc.).

Parfois aussi, des efforts sous forme d'opportunités immédiates mais aux bénéfices incertains à long terme, sont consentis à la paysannerie locale. À titre d’exemple, la flambée multifactorielle des prix de la vanille a introduit une concurrence qui a rapidement amélioré les revenus paysans des Malgaches mais également fragilisé la position monopolistique des importateurs traditionnels. Le fonds Danone, le Suisse Firmenich et l’Américain Mars ont mis Modèle:Nobr d’euros sur la table en 2018 pour différents pays producteurs. À Madagascar, ils aideront Modèle:Nombre en contrepartie de l’asservissement de leur production à leur filière pendant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Commerce en ligne

Depuis l'amélioration significative des offres de connexion à Internet, le commerce en ligne a connu un développement timide mais constant. En 2017, un internaute malgache sur dix déclare avoir déjà effectué un achat en ligne. Les produits les plus achetés sur Internet concernent la haute technologie et le prêt-à-porter, ces deux catégories rassemblant à elles seules près de 50 % des ventes en ligne. Les freins majeurs au développement du commerce en ligne à Madagascar sont le manque de confiance dans l'économie numérique et les problèmes de paiement en ligne. C'est ainsi que la majorité des achats en ligne sont payés en espèces à la livraison. Malgré tout, plus d'un non-consommateur sur deux affirme être prêt à acheter sur Internet<ref>Modèle:Article.</ref>.

Culture et patrimoine

Modèle:Article détaillé

Arts visuels et plastiques

L'art malgache est toujours vivant, mais une certaine standardisation gagne l'artisanat qui devient un produit de consommation et perd donc beaucoup de sa naïveté créatrice.

Le bois

Fichier:Litho dentelle en palissandre de Jean Chrysostome (Madagascar).jpg
Litho dentelle en palissandre de Jean Chrysostome.

L'art malgache du bois s'enracine dans les traditions des peuples de la forêt. Ébène, bois de rose, palissandre, espèces connues et inconnues ont fourni le matériau principal à l'architecture jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, aux sculptures ornant les tombeaux, dans le sud, au pays mahafaly, au bois de lit taillé aux ciseaux dans la région d'Antananarivo ou à la marqueterie d'Ambositra. Les masques sculptés dans le palissandre massif ou le bois de rose sont introuvables maintenant. Ils représentaient les différents types morphologiques des clans et des tribus. Cet art a disparu. On trouve encore des masques mahafalys dans le sud mais ils se rapprochent plus de l'art africain (ils sont creux et peints). Les boîtes à miel en forme de zébu ou les boîtes en bois vieilli aux dessins géométriques ont également presque disparu. Les motifs géométriques employés dans tout l'artisanat malgache (bois ou orfèvrerie) se réfèrent à un langage de signes dont la signification est perdue. Si on ne compte plus de sculptures de masques, des artisans exposent encore des personnages en bois peint, habillés de tissus colorés et qui représentent différentes activités de la vie quotidienne. De jolies boîtes en bois de rose sont décorées de marqueterie naïve.

Le lamba

Cette pièce de tissu est incontestablement le produit artisanal malgache le plus original. Il est partie intégrante de la civilisation de l'île. Le lamba simple recouvre les épaules des femmes des hauts plateaux, il est en coton blanc ou tissé de soie sauvage d'andibe (une araignée qui confectionne des toiles géantes et dont la soie rappelle celle des vers européens). Le lamba plus large et bordé de rayures de couleurs sert de nappe de fête, dans la région des hauts plateaux. On le trouve décoré de broderies naïves. Le lambamena, c'est-à-dire linceul, en soie grège, est le plus solide pour résister à l'humidité des tombeaux. Mais il peut être aussi utilisé comme tentures ou tapisseries.

Les pierres

Madagascar abonde en gemmes semi-précieuses très variées. On les trouve facilement au zoma (marché) d'Antananarivo, polies en « œufs » ou en « boules ». Les pierres les plus belles sont le béryl, l'améthyste, l'aigue-marine. Ces pierres semi-précieuses sont utilisées pour la fabrication de jeux de solitaire.

Musique

Modèle:Article détaillé Les Malgaches sont connus pour leur créativité et la musique est un domaine dans lequel celle-ci est peut-être la plus flagranteModèle:Référence nécessaire. Bien que géographiquement éloigné des circuits internationaux, Madagascar commence à bénéficier d'une audience internationale pour la qualité de sa musique et de ses musiciens, tant sur le plan traditionnel (Modèle:Lang ou musique du monde) que moderne (jazz, [[Ethno-jazz|Modèle:Lang]], gospel, rock, metal, hip-hop, soul, variété)Modèle:Référence nécessaire.

Musique traditionnelle (musique du monde)

Historiquement, la musique traditionnelle (Modèle:Quand musique du monde ou Modèle:Lang) malgache a bénéficié d'une publicité internationale par le biais des grands ambassadeurs du passé, citons pour exemple : Rakoto Frah (hira gasy), Mama SanaModèle:Etc. C'est le type de pulse rythmique qui donne son nom au genre, bien que la signature rythmique soit commune du nord au sud de Madagascar : il s'agit des 12/8 et 6/4, tels les variantes de Salegy et le Hira gasy.

Modèle:Quand, de nombreux ambassadeurs de la musique traditionnelle malgache, musiciens et leaders internationalement reconnus résident à l'étranger. Ils contribuent au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde. C'est le cas par exemple de : Régis Gizavo (accordéon et chant, musique du Sud), D'Gary (guitare et chant, musique du Sud), Erick Manana (guitare et chant, hira gasy), Justin Vali (valiha et chant, hira gasy), Kilema (marovany et chant, musique du Sud)Modèle:Etc.

Opéra Hira Gasy
Fichier:RAHOLIARISOA MPIHIRA GASY.jpg
Emeline Raholiarisoa, une des principales artistes d'opéra Hira Gasy de Tarika Ramilison Fenoarivo, en tenue de scène, portant une robe de style victorien.

Modèle:Article détaillé Un opéra unique, au monde, le Hira Gasy (Modèle:Référence nécessaire), rassemble un public immense à Madagascar. Ses origines remonteraient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le roi Andrianampoinimerina sollicita les troupes de paysans-artistes pour accompagner par des spectacles les travaux d'édifications de grandes rizières. Les artistes furent alors élevés au titre de mpihiran'ny andriana (« les artistes royaux »).

Puis, lorsque le royaume de Madagascar commença des relations intenses avec l'Angleterre, les troupes de mpihira gasy s'équipèrent d'instruments européens (trompettes, violons, tambours), et de costumes inspirés de ceux venus d'Angleterre : robes victoriennes pour les femmes, tenues semi-militaires pour les hommes.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'opéra Hira Gasy compte plusieurs centaines de troupes de paysans Modèle:Incise. La télévision, la radio, et l'Internet relayant les spectacles qui, pour la plupart sont donnés en milieu rural, en particulier durant les cérémonies de famadihana.

Cet art connaît même un rayonnement international. À l'initiative d'un pôle culturel allant des Seychelles au Canada en passant par l'Europe et les Antilles, une initiative est en cours en vue de faire inscrire l'opéra Hira Gasy sur le liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.

Musique classique

Modèle:Article détaillé Modèle:Quand, Madagascar voit se former de nombreux académies, instituts, et orchestres tels l'OCPAA (Orchestre Philharmonique d'Analamanga) associé avec l'Orchestre des Jeunes récemment créé, le Jejy Music Institute, l'Anglican Music Institute (AMI), Laka association, Maestria, Harmonia Rajaofetra, le Chœur Artistique et Symphonique de Tananarive, la Camerata de Madagascar.

Compositeurs classiques

Le compositeur français Raymond Loucheur (1899-1979) a écrit en 1946 une Rhapsodie malgache<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui utilise des thèmes folkloriques.

Musique actuelle

Modèle:Article détaillé

Musique improvisée (jazz, Modèle:Lang, blues)

Parmi toutes les musiques modernes pratiquées par les artistes à Madagascar, la musique improvisée (jazz, [[Ethno-jazz|Modèle:Lang]], blues) est pour l'instant la seule à bénéficier d'un festival annuel internationalement reconnu et primé : le « Madajazzcar » Modèle:Incise qui s'est vu décerner le label international « Djangodor - Trophées internationaux du Jazz ».

Par ailleurs, de nombreux musiciens malgaches de jazz résidant à l'étranger se réclament aussi de la tradition malgache : ils contribuent ainsi au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde. C'est le cas, par exemple, des musiciens comme Jeannot et Lalao Rabeson (piano et chant, jazz), Nivo et Serge Rahoerson (piano et chant, jazz), Tony Rabeson (batteur de jazz) et Arly Rajaobelina (piano, jazz), Sylvain Marc (basse, jazz et variété), Julio Rakotonanahary (basse et vocal), Solorazaf (guitare et vocal), Nicolas Vatomanga ou encore Charles Kely (guitare et vocal).

Musique de variété

La musique de variété malgache s'est fait connaître internationalement Modèle:Incise par le groupe Les Surfs, longtemps au top du hit-parade français. Les Mahaleo et Erick Manana peuvent aussi être intégrés car leur musique fait aussi appel aux autres genres (folkModèle:Etc.).

Gastronomie

Modèle:Loupe

Fichier:Misao.JPG
Misao.

À la base, la cuisine malgache est une base asiatique avec des influences indiennes, arabes et africaines, constitué essentiellement de riz, de bananes, de noix de coco, de fruits de mer, de poissons, de viande de zébu et de tomate. Le plat principal est souvent accompagné du « romazava », sorte de soupe d'herbes aromatiques appelées brèdes.

Du petit déjeuner au dîner, le riz (dont la culture occupe 55 % des terres cultivées) est l'aliment de base de la cuisine malgache. Il est cuit la plupart du temps à l'eau ; on le sert en premier et on y mélange, selon son goût, les autres préparations.

Un repas typiquement malgache se présente sous la forme d'un plat unique. Traditionnel, le romazava, une sorte de ragoût à base de viande de porc ou de zébu, cuit avec des brèdes et du gingembre ; ou encore le ravitoto, composé de viande de porc et de morceaux de gras, mijoté avec des feuilles de manioc pilées et relevé avec un zeste de pulpe de coco. Les achards, légumes macérés dans de l'huile, du vinaigre et du curry, et le piment, très fort, sont toujours servis à part.

Fichier:Tsaramaso sy henakisoa.jpg
Tsaramaso sy henakisoa accompagné de riz

Sinon, il existe d'autres plats typiques, tels les sambosa (des beignets à forme triangulaire : samoussa), crevettes chinoises ; le rogay (rougail) qui est une préparation à base de tomate et d'oignons qui peut accompagner n'importe quel plat, le sakay (piment) ; le misao, un plat chinois (mian : pates - chao : sauté ou mine-sao) malgachisé, recette à base de nouilles chinoises, champignons noirs, omelette, viande hachée, carottes et haricots émincés, petit pois et sauce de soja, ou le Tsaramaso sy Henakisoa.

De manière générale, aucun plat n'est servi épicé. En revanche, un petit plat de sakay (piment) est présent à chaque repas et permet à chacun d'ajuster la saveur de son repas à sa guise.

Le tout peut être arrosé de vin malgache rouge, rosé ou blanc. Moelleux, il se boit facilement.

Les poissons d'eau douce (brochets, carpes, truites) et de mer (requins, thons, espadons) tiennent également une bonne place dans la cuisine mais c'est la langouste qui reste un des aliments privilégiés de Madagascar. De goût différent selon la région où elle est pêchée, on l'apprécie de préférence grillée et arrosée de jus de citron vert.

Tous les fruits et légumes d'Europe poussent à Madagascar, à l'exception de la cerise, et les fruits tropicaux tels que bananes, mangues, grenadilles ou fruits de la passion y abondent.

On déguste aussi un foie gras, de bonne qualité, produit sur place de façon tout à fait artisanale.

La cuisine malgache regroupe aussi une variété de mets sucrés. Parmi ceux-ci, il y existe plusieurs variations de beignets, aussi communément appelé mofo : des Modèle:Lien et des ramanonaka (fait à partir de farine de riz et d'œuf) que l'on mange au déjeuner, du mofo akondro (beignets de bananes), des mokary (composé de farine de riz et de lait de coco)Modèle:Etc. Il ne faut pas oublier le koba, un dessert traditionnel de Madagascar confectionné à l'aide de cacahuètes broyées et de sucre roux. Ce mets est enveloppé dans des feuilles de bananes, pour ensuite être bouilli pour une durée de Modèle:Nombre.

Coutumes

Le famadihana (sur les hauts plateaux centraux)

Vieille tradition austronésienne que l'on retrouve encore dans certaines îles d'Indonésie (Bornéo et Bangka notamment), le famadihana est un rituel d'exhumation des morts propre surtout aux peuples des hauts plateaux, notamment les mérinas<ref>Modèle:Article.</ref>, et qui se raréfie du fait de la christianisation. Quand le devin en donne le signal, le clan familial décide de commencer la cérémonie dite du Famadihana (« retournement des morts »). Exhumé quelques années après le décès, le défunt est d'abord porté en procession avec un cortège de musiciens, puis les ossements, après une toilette rituelle, sont enveloppés dans des lambas traditionnellement en soie naturelle(lambamena) . La fête marque le retour définitif des ancêtres (les razana) parmi leurs descendants dont ils deviendront les protecteurs. Il s'agit bien d'une fête : la liesse est de règle, les pleurs et les lamentations sont proscrites. Le repas traditionnel à cette fête est le vary be menaka, du riz avec de la viande grasse (avec beaucoup de graisse, parfois on ajoute de la viande de porc à la viande de zébu). La famille organisatrice peut même préparer des tenues spéciales pour bien marquer la fête. Cette coutume n'est propre qu'à certaines tribus de Madagascar et est aussi une occasion de rassembler la grande famille et une occasion de voir qui sont les personnes qui préservent leur relation avec cette grande famille (ayant répondu à l'invitation et apporté une contribution habituellement financière).

Les fady

La vie en société est régie par les fady (interdits instaurés par les ancêtres).

À Madagascar, les fady peuvent concerner une région entière, des lieux particuliers, des familles ou une personne<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Quelques exemples des fady :

- Il est interdit de pointer du doigt les baleines<ref>Modèle:Article</ref>.

- Ne pas tuer, ni manger des dauphins.

- Ne jamais donner de coups de pied au mur au risque d'entraîner la mort de sa grand-mère maternelle ou paternelle.

- Ne pas travailler la terre le jour du mardi.

Les fady sont des moyens utilisés par les aînés pour apprendre aux plus jeunes le savoir-vivre et l'art de se comporter en société<ref>Modèle:Lien web</ref>. Et ils ont aussi des vertus dans la protection de l'environnement.

Fêtes et jours fériés

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
Modèle:Date- Jour de l'an Taom-baovao Le premier jour de la nouvelle année est férié à Madagascar.
Lundi suivant Pâques Lundi de Pâques Alatsinain'ny Paska Pâques est le premier dimanche qui suit la première pleine lune après le Modèle:Date-.
29 mars Commémoration des martyrs de l'insurrection de 1947. Martioran'ny tolona tamin'ny 1947 Commémoration des martyrs de l'insurrection qui a débuté le Modèle:Date- et noyée dans le sang par l'armée coloniale française : Modèle:Nombre selon le commandant des troupes françaises de l'époque (Général Garbay).
Modèle:Date- Fête du Travail Fetin'ny asa Traditionnellement le jour de nombreuses manifestations syndicales et politiques à Madagascar.
Modèle:1er chawal Fête de la rupture du jeûne ou la petite fête Aïd el-Fitr Marque la fin du ramadan.
Jeudi, Modèle:Nobr après Pâques Ascension Andro niakarana Jésus, ayant rassemblé ses disciples, rejoint son Père aux cieux.
Lundi suivant le septième dimanche après Pâques Lundi de Pentecôte Alatsinain'ny Pentekosta Descente du Saint-Esprit parmi les apôtres.
26 juin Fête nationale Fetim-pirenena Commémoration de la signature de l'acte d'Indépendance de l'île, de la colonisation française, le Modèle:Date-.
10 dhou al-hijja La grande fête ou fête du sacrifice Aïd al-Adha Commémore le sacrifice du prophète Abraham.
15 août Assomption Asompsiona Transport au ciel de la Vierge Marie.
Modèle:Date- Toussaint Fetin'ny olo-masina Fête de tous les saints.
25 décembre Noël Krismasy / Noely Naissance de Jésus-Christ.

Données statistiques

Modèle:Colonnes

Migration

Nombres de passeports à l'émigration par année :

Ville 2007 2008 2009 2010
Antsiranana 200 Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC
Mahajanga 190 Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC
Toamasia 234 Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC
Antananarivo 3 000 Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC
Toliara 20 Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC
Fianarantsoa Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC Modèle:NC

Association internationale et partenaire local

Année Pays Nom Association Partenaire local Financement cumulé moyenne Modèle:Nobr (€<ref group=".">Modèle:Unité ~ Modèle:Nombre~ Modèle:Nombre malgaches.</ref>) Intérêts Zone d'actions
1976
1962
ONU
États-Unis
UNICEF
USAID
Gouvernement
Communauté
250 000 (2010/02)<ref name="France">Modèle:Lien web.</ref>
2 962 970 (2010/03)<ref>Modèle:Lien web</ref>
Hôpitaux-Pharmacies
Écoles-Produits alimentaires
Habitats-Nature
tout le pays
1991 France Aide et Action<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> 896 000 Écoles-Produits alimentaires tout le pays
1996 France Partage<ref>[3].</ref>Modèle:Référence non conforme ASA<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:Abréviation discrète Écoles
Terres agricoles
autour d'Antananarivo
1863 Suisse Croix-Rouge Croix-Rouge Malagasy<ref>[4].</ref>Modèle:Référence non conforme 100 000 (2010/02)<ref name="France" />
250 000 (2009/07)
70 000 (2009/12)<ref group=".">Don de l'ambassade de France au resto du cœur Madagascar à Antananarivo.</ref>
Hôpitaux-Pharmacies
Urgences humanitaires
tout le pays
& océan Indien
* France Français du Monde - ADFE<ref>Modèle:Lien brisé OU http://www.assemblee-afe.fr/</ref> Ambassade France
Autres écoles privées
malgaches
Ecolages scolaires annuels<ref group=".">par élève à statut externe du primaire au lycée, Modèle:Lien brisé.</ref>
Variant de Modèle:Nombre
+ Subvention État français
Écoles françaises<ref group=".">à caractère consulaire et coopération gouvernement république française et malgache de 1972 à 1988 avec uniquement des professeurs de l'éducation nationale française nommés au journal officiel.</ref>
homologuées France
gestion et création
tout le pays
1984 France CIRAD<ref>Modèle:Lien brisé ou http://www.cirad.mg/?pg1=presentation</ref> Ambassade France
Ministère agriculture Malgache
* Industrialisation
Commercialisation
Biologique
autour d'Antananarivo
2008 France SIF - Secours Islamique France<ref>[5].</ref>Modèle:Référence non conforme ONU - ONG locales Modèle:Abréviation discrète Sécurité alimentaire
Eau-assainissement
Enfance
Tananarive et Androy
2010 Suisse Puits en Madagascar<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> * Modèle:Abréviation discrète Construction de Puits Tout le pays
1976 Italie PAM Gouvernement 300 000 (2010/02) Programme alimentaire Antananarivo/Toliara/Toamasina/Fianarantsoa<ref name="France" />
* France GRET<ref>[6].</ref>Modèle:Référence non conforme GRET-ONG<ref>[7].</ref>Modèle:Référence non conforme 280 000 (2010/02)<ref name="France" /> Terres agricoles Centre et Sud du Pays
2007 France Grandir Ailleurs OSCAPE * Éducation, économie Antsirabe

Modèle:Références

Association locale et ressource extérieure

Les Organisations paysannes faitières : RESEAU SOA, CPM, KOLOHARENA, FIFATA, FEKRITAMA, FENAM (Filière Apiculture) en collaboration avec le Tranoben'ny Tantsaha (chambre d'Agriculture à Madagascar). Source FIDA.

Création Association Financier extérieur Nature de l'aide intérêts Siège
1974 SAF-FJKM<ref>[8].</ref>Modèle:Référence non conforme Alliance ICCO<ref name="ICCO">[9].</ref>Modèle:Référence non conforme
UNDP
UNAIDS
Modèle:Lang
APPEL
UNICEF
UE
Modèle:Lang
Modèle:Lang
Presbyterian Church États-Unis
* Développement humain Antananarivo
1989 Association Akamasoa
du Père Pedro Opeka<ref name="AkamasoaRA2012">Modèle:Lien web.</ref>
Union européenne
France
* Aide d'urgence
Lutte contre la pauvreté
Éducation
Santé
Antananarivo (Andralanitra)
1999 ZOMARÉ<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> Armor Cuisine (Paris-Bobigny)
Frame Acime<ref>[10].</ref>Modèle:Référence non conforme
Conseil général du Finistère
Produits alimentaires
Fiduciaire
École de Musique Antsiranana (Diego-Suarez)

Codes

Madagascar a pour codes : Modèle:Colonnes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

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Modèle:Fin de colonnes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail