1992

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Modèle:Semi-protection longue Modèle:Homonymie-nombre/contenu Modèle:Années

L'année 1992 est une année bissextile qui commence un mercredi.

En bref

Chronologie territoriale

Monde

Afrique

Fichier:An election official in Dembi Dolo, in Welega, explains procedures as voters register for district and regional elections, June, 1992.jpg
Démocratisation de l'Afrique : élections locales en juin à Dembi Dolo, Éthiopie.
Fichier:Canadian Military in Somalia 1992.jpg
9 décembre : Restore Hope. Troupes canadiennes en Somalie.
Algérie<ref>Modèle:Lien web</ref>
  • 3 janvier : manifestation de Modèle:Nombre à Alger à l'appel du FFS pour "sauver la démocratie" face à la possible victoire du FIS et à la possibilité d'un putsch militaire.
  • 11 janvier : Le président Chadli, lors d'une intervention télévisée annonce sa démission de la présidence de la république, ainsi que la dissolution du parlement. Le second tour des législatives est reporté (il n'aura en fait jamais lieu). Des unités blindées se déploient dans l’ensemble des grandes villes du pays. Dans une allocution télévisée, le président Chadli Bendjedid annonce sa démission, ainsi que la dissolution de l’Assemblée nationale populaire. Cette décision instaure un vide constitutionnel dans le pays. Début officiel de la "Décennie noire", guerre civile qui causera la mort de centaines de milliers de personnes.
  • 14 janvier : le Haut conseil de sécurité (organe gouvernemental), réunissant les généraux de l'ANP, décide d’instaurer un Haut Comité d'État à la suite de la démission du président Chadli. Il comblera le vide institutionnel constaté après la démission du président et la dissolution du parlement. Mohamed Boudiaf, opposant politique en exil, est rappelé par les militaires pour assurer la présidence du HCE.
  • 19 janvier : premier attentat contre les forces de sécurité dans l'algérois. 1 militaire et 2 gendarmes tués.
  • 20 janvier : loi interdisant les rassemblements autour des lieux de culte. Affrontements sanglants autour des mosquées sur l’ensemble du territoire national. L'armée tire sur la foule en plusieurs points du pays, faisant une centaine de morts.
  • 22 janvier : Modèle:Nombre du Front islamique du salut (FIS), dont de nombreux élus, sont arrêtés par les services de sécurité. Des mesures sont prises les jours et semaines suivantes contre les rassemblements et propagandes islamistes, accentuant les émeutes et la violence répressive du régime militaire.
  • 8 février : soulèvement populaire de la cité de Batna dénonçant la répression du mouvement islamiste. Les forces de l'ordre et l'armée encerclent la ville et ouvrent le feu sur les émeutiers. Près de Modèle:Nombre sont tuées et plus d'une centaine blessées.
  • 9 février : l'état d'urgence est décrété pour Modèle:Nombre.
  • 10 - 16 février : Série d'attaques de groupes armés visant les forces de sécurité : 7 policiers, 2 gendarmes et Modèle:Nombre tués.
  • 4 mars : dissolution du Front Islamique du Salut par la Cour Suprême d'Alger.
  • 21 - 22 mai : premières opérations de ratissage de l'armée contre les maquis à Lakhdaria. Modèle:Nombre sont mobilisés.
  • Juin : Création du Groupe Islamique Armé. L'organisation se lance dans une guerre totale contre les forces de sécurité et, plus globalement, contre la population algérienne, soupçonnée de soutenir l'État. Le GIA sera l’auteur de terribles massacres contre les civils durant la décennie noire.
  • 29 juin : assassinat de Mohamed Boudiaf par un membre du GIS, unité d’élite de la gendarmerie.
  • 26 août : attentat à la bombe à l'aéroport d'Alger : Modèle:Nombre et Modèle:Nombre.
  • 30 septembre : le gouvernement militaire algérien publie un décret législatif sur la lutte contre la subversion et le terrorisme. Renforcement des pouvoirs des services de sécurité, instauration de camps de détention dans le sud du pays, création de cours de justice antiterroristes.
  • 5 décembre : instauration du couvre feu dans la wilaya d'Alger.
    • Près d'un millier de personnes (militaires, civils, terroristes) tués depuis janvier.

Amérique

Modèle:Article détaillé

Asie

Asie centrale et Caucase

  • Les dernières troupes de l’ancienne Union soviétique (environ Modèle:Nombre) quittent la Mongolie à la fin de l’année.
  • Modèle:Date-- Le conflit en Ossétie du Nord de 1992 est un conflit ethnique entre Ossètes et Ingouches sur le territoire du district de Prigorodny (république d'Ossétie-du-Nord-Alanie).

Proche-Orient

Modèle:Article connexe

  • 26 août : résolution 773<ref>doc.diplomatie.gouv.fr</ref>. Une commission de l’ONU établit une délimitation de la frontière du Koweït avec l’Irak, qui prive ce dernier de tout accès maritime. Bagdad proteste.
  • 27 août : Une nouvelle zone d’exclusion aérienne est créée au sud de l’Irak afin de protéger les populations chiites<ref>Chronologie (Le Monde diplomatique)</ref>.
  • 6 septembre : Rashid al-Suhl organise les premières élections législatives au Liban depuis 1972. Elles sont boycottées dans les secteurs chrétiens, mais le Hezbollah et Amal entrent au Parlement.
  • Octobre : l’impasse des négociations de Washington relance la violence, menée par les mouvements islamistes. Les maisons des suspects d’attentats sont détruites au missile anti-char par les Israéliens.
  • 12 novembre : le gouvernement Rafiq Hariri est investi au Liban.
  • 17 décembre : le gouvernement Rabin déporte hors des territoires occupés plus de 400 Palestiniens accusés d’être des activistes islamistes<ref>A/49/172</ref>. Ils sont envoyés au Liban, qui refuse de les accueillir et se retrouvent dans un no man’s land entre les zones des deux armées. L’action israélienne est condamnée par le Conseil de sécurité.
  • L’Irak se lance dans un vaste programme de reconstruction de l’infrastructure du pays. Saddam Hussein multiplie les dépenses somptuaires, telles la construction de palais présidentiels. Un nouveau réseau de canaux est creusé dans le sud. L’opposition politique est inexistante (assassinat de religieux chiites, fuite de dirigeants à l’étranger) et le blocus renforce le régime en plaçant les populations dans un état de dépendance et de malnutrition.
  • Liban : l’État cherche à démanteler les cultures de drogues. L’économie est au plus bas. La monnaie nationale continue de perdre de sa valeur tandis que la reconstruction immobilière reste à faire. En mai, la livre libanaise s’effondre (un dollar pour Modèle:Nombre).

Europe

Europe occidentale

Modèle:Article détaillé

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4 octobre : catastrophe aérienne aux Pays-Bas.

Europe orientale

Fichier:Evstafiev-bosnia-cello.jpg
6 avril : guerre de Bosnie-Herzégovine
  • Affrontements intercommunautaires en ex-Yougoslavie. Environ 100 000 réfugiés fuient le pays pour la Hongrie dont le gouvernement fait appel à l’aide occidentale.
  • Retrait des garnisons soviétiques en Pologne (1992-1993).
  • En Tchécoslovaquie, la campagne de privatisation par distribution gratuite de coupons prend son essor grâce à la publicité massive orchestrée par des fonds d’investissements liés aux banques et autres organismes financiers. Ces fonds vendent leurs actions contre des coupons qu’ils utilisent pour acheter des actions des entreprises d’État transformées en sociétés anonymes ; ils promettent de racheter leurs propres actions à des prix au moins dix fois supérieurs au montant versé initialement par le public—ce qui explique son engouement (82 % des adultes tchèques détiennent des coupons). Lors de la première vague, 42 % des actifs sont privatisés de cette façon, alors que l’État conserve une bonne part de son capital. Certaines entreprises d’État tombent sous le contrôle de capitaux étrangers (Skoda par exemple, rachetée par Volkswagen). Mais la majorité dépendent d’un groupe de Fonds d’investissement, les uns contrôlés par des particuliers, la plupart par les cinq grandes banques tchèques, elles-mêmes contrôlées en partie par l’organisme public chargé de la privatisation. Il en résulte un système pyramidal fragile et instable, car les Fonds d’investissement, qui doivent verser des dividendes, allègent leurs portefeuilles en vendant des actions. Une nouvelle privatisation, « silencieuse » peut alors débuter, visant à restructurer l’économie pour la rendre plus performante.

Communauté des États indépendants

  • Inflation vertigineuse (souvent plus de 1000 % de hausse des prix par an entre 1992 et 1994). Les pouvoirs publics ne maîtrisent plus la masse monétaire. En Russie, après avoir renvoyé Gaïdar, Boris Eltsine mène une politique louvoyante. Une stricte maîtrise de la masse monétaire risque de mettre en faillite de nombreuses entreprises non rentables ou insolvables et de jeter à la rue des millions de chômeurs. De peur du chaos, le gouvernement préfère laisser les firmes opérer entre elles diverses formes de troc ou bénéficier de crédits bancaires constamment renouvelés. L’État lui-même entretient le mécanisme inflationniste par son lourd déficit budgétaire : Malgré la réduction des dépenses publiques (armée, éducation, santé), ces annulations de crédits ne compensent pas les mauvaises rentrées d’impôts (aucune réforme fiscale n’est adoptée). L’État russe n’a pas les moyens de mettre en œuvre une politique de croissance et de développement.

Océanie et Pacifique

Distinctions internationales

Prix Nobel

Les lauréats du Prix Nobel en 1992 sont :

Autres prix

Fondations en 1992

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Naissances en 1992

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Décès en 1992

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Marlene Dietrich.
Fichier:Menachem Begin, Andrews AFB, 1978.JPG
Menahem Begin
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Michel Berger

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Personnalités majeures décédées en 1992

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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