Angola

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Coord

Modèle:Infobox V3/Début

Modèle:Infobox/Image double

Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau finModèle:Infobox V3/Séparateur

Modèle:Infobox V3/ImageModèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République à régime présidentielJoão LourençoAssemblée nationalePortugais
Tchokwé
Kikongo
Kimbundu
Umbundu
Oshiwambo (Kwanyama)
NganguelaLuanda| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Luanda1246700négligeable+ 1| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Drapeau Afrique occidentale portugaiseModèle:Pays<ref name="info-angola.ao">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Angolais35981281| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Unité de dollars américainsKwanza| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Diminution 0,586<ref name="hdr2021-22">Modèle:HDR</ref>Modèle:Diminution 0,407<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Augmentation négative 51,3 %<ref name="Gini_BM">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Stagnation 0,537<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Augmentation 30,5<ref name="IPE2022">Modèle:Ouvrage.</ref>| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:AGO, AO.ao244Modèle:DrapeauONU Modèle:- Modèle:DrapeauUAModèle:-Modèle:Drapeau OPEP
Fichier:Logo Afrikanische Entwicklungsbank.svg BAD
CPLP
CGGModèle:-CEEACModèle:-SADCModèle:-APOModèle:-FPEG (observateur)Modèle:-CIRGLModèle:-ZPCASModèle:-CICIBA| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}Modèle:Infobox V3/Fin

L’Angola (en forme longue : la république d'Angola ; en portugais : Modèle:Lang) est un État du Sud-Ouest de l'Afrique, limitrophe de la république démocratique du Congo au Nord et au Nord-Est, de la République du Congo au Nord-Ouest (par l'enclave du Cabinda), de la Zambie à l'est-sud-est et de la Namibie au sud.

Le territoire est colonisé par le Portugal en 1575 et gouverné alternativement, au cours de quatre siècles, comme colonie, province ultramarine et État de l'Empire colonial portugais. En 1961 éclate une guerre d'indépendance, qui oppose la puissance coloniale à plusieurs groupes armés anticolonialistes. Le pays obtient son indépendance en 1975, en tant que république communiste à parti unique sous l'égide du Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA). Une guerre civile éclate immédiatement après, comme partie de la guerre froide, entre le gouvernement du MPLA et les autres groupes armés rivaux de la guerre d'indépendance, notamment l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA). Bien que le multipartisme soit instauré en 1992 et que la guerre civile soit terminée en 2002, le MPLA reste toujours le parti dominant, malgré le changement de son idéologie du communisme au socialisme démocratique.

Le pays est un quadrilatère situé entre l’Afrique centrale francophone et l’Afrique australe anglophone. Il est le deuxième pays lusophone par son étendue et le deuxième par sa population. En tant qu'ancienne colonie portugaise, il est membre de la communauté des pays de langue portugaise.

Toponymie et anciens noms

Le nom Angola vient du portugais Angola, lui-même emprunt du mot kimbundu ngola, titre porté dès le XIVe siècle par le souverain du royaume Ndongo. Les colons portugais, alliés du Ngola dans la lutte contre des seigneurs locaux, nommèrent ce pays ainsi en son honneur<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Avant l'arrivée des Portugais en 1480, la contrée était appelée Ndongo. Elle avait porté auparavant le nom Ambonde, et ses habitants étaient appelés Ambonds (on trouve également les graphies Abondos ou Abundos)<ref name=":0" />.

Histoire

Modèle:Article détaillé La Côte d'Angole a été, avec la Côte de Guinée et le Mozambique, une des trois principales régions de départ du commerce triangulaire, qui emmenait des esclaves vers l'Amérique. Après des années de guérilla contre la métropole coloniale, l’Angola est devenu indépendant en 1975, comme État communiste appelé république populaire d'Angola. Le Modèle:Date-, jour de l'indépendance, Agostinho Neto devient le premier chef de l'État. À sa mort en 1979, José Eduardo dos Santos prend le pouvoir, même si une guerre civile limite de fait son contrôle sur le pays.

Cette guerre civile va durer vingt-cinq ans. Les forces de l'UNITA Modèle:Incise et du FNLA (Front national de libération de l'Angola) affrontent le MPLA d'Agostinho Neto, soutenu par Cuba. Cette guerre, attisée par le contexte de la guerre froide et par les rivalités autour des ressources minières du pays, fait environ Modèle:Nobr de morts et laisse des millions de mines anti-personnels, qui tuent encore<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après le cessez-le-feu de 1992, le MPLA remporte toutes les élections ; Dos Santos reste ainsi président de l'Angola sans discontinuer pendant Modèle:Nombre. Les identités sociales ethniques se maintiennent, mais, depuis la paix, un sentiment national s'est développé.

Des élections générales se tiennent le Modèle:Date-. Ces élections se déroulent dans le contexte de l'annonce par le président lui-même de sa renonciation au pouvoir. La victoire du MPLA lors de ces élections amène à la présidence son successeur désigné, João Lourenço, en septembre de la même année<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="LMaout2017">Modèle:Article.</ref>.

En Modèle:Date-, le président de la République João Lourenço est élu chef du parti MPLA, à la suite de la décision de José Eduardo dos Santos de prendre sa retraite<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique

Modèle:Article détaillé

Depuis l'indépendance, c'est le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) qui est au pouvoir. Les années de guerre civile, jusqu'au cessez-le-feu de 1992, n'ont pas été favorables à une ouverture du régime, appuyé par Cuba et par l'URSS (Union des républiques socialistes soviétiques). Après la fin de cette guerre civile, mais aussi après l’effondrement du Bloc de l'Est (fin des années 1980 et début des années 1990) et celui, en 1991, du régime d’apartheid en Afrique du Sud (qui soutenait les opposants au MPLA<ref>Modèle:Article.</ref>), une évolution vers un régime un peu plus démocratique s'est amorcée. Les premières élections générales démocratiques et pluripartites ont eu lieu en Angola les 29 et Modèle:Date-. José Eduardo dos Santos et le MPLA, de même qu'Isaías Samakuva, successeur de Jonas Savimbi à la tête de l’UNITA, ont renoncé à la lutte armée et se montrent désormais favorables à un processus démocratique. Aux élections de 2017, les deux principaux partis dans l'opposition, l’Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita) et la CASA-CE, ont obtenu respectivement 24,04 % et 8,56 % des voix exprimées. Le MPLA a récolté plus de 64 % des suffrages exprimés<ref name=LMaout2017 />.

Pour autant, le maintien au pouvoir depuis 1975 de ce parti, la mainmise de son dirigeant sur le pays, son contrôle de la magistrature et de la presse, et les intimidations en direction des opposants limitent le fonctionnement démocratique<ref>Modèle:Article.</ref>. Les équipes dirigeantes contrôlent également les ressources naturelles du pays, notamment le pétrole, et les principales entreprises. Cette mainmise était le fait de José Eduardo dos Santos et de sa famille, notamment de sa fille Isabel dos Santos et de son frère José Filomena dos Santos. José Eduardo dos Santos Modèle:Citation<ref name="LMjanvier2020">Modèle:Article.</ref>.

Depuis l'avènement de João Lourenço, le pouvoir du clan familial dos Santos est remis en cause. Un effort anti-corruption doit être mené, mais des caciques du parti MPLA tiennent encore l'essentiel des manettes<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=LMjanvier2020 />.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:FLII Angola.png
L'Angola avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 8.35, le classant Modèle:23e sur Modèle:Nombre<ref name="FLII_Supplementary">Modèle:Article.</ref>.

La superficie de l'Angola est de Modèle:Unité. Sa densité de population est de Modèle:Unité. Ses frontières terrestres mesurent Modèle:Unité (celle avec la république démocratique du Congo mesure Modèle:Unité ; avec la NamibieModèle:Unité ; avec la ZambieModèle:Unité ; avec la république du CongoModèle:Unité – cette dernière borde l'enclave de Cabinda, séparée du reste du pays par le couloir de Moanda, à l'embouchure du fleuve Congo, où la république démocratique du Congo possède un accès maritime). Le littoral de l'Angola s'étend sur Modèle:Unité.

Relief

Deux régions s’opposent sur le plan orographique. Un relief varié s’élève en gradins (revers de plateau) depuis la plaine côtière (Modèle:Unité maximum de large) vers des plateaux et massifs intérieurs. Le point culminant, à Modèle:Unité, est le Môco<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L’ensemble le plus massif est le plateau angolais qui déborde à l’est les frontières de l’État. L'altitude moyenne y est de Modèle:Unité. À l’est se trouve le bassin de très grands fleuves tributaires de l’océan Indien. Le plateau est situé directement sur le bouclier granitique qui contient très peu de structure sédimentaire.

Climat

Situé entre le tropique du Capricorne et l’équateur, l'Angola est le pays africain le plus étendu au sud du Sahara après la République démocratique du Congo. L'Angola connaît de fortes variations de températures. Plus on avance vers le nord, plus les précipitations sont importantes. Au nord, le climat est tropical humide, avec une saison sèche qui s'étend de juin à septembre et au cours de laquelle le ciel est très voilé ; les Angolais parlent « d’hivernage ». Avec l'altitude, dans l'intérieur des terres, les températures sont différentes de celles de la côte, et sont différentes d'une région à une autre.

Plus on avance vers le tropique du Capricorne, plus le climat est désertique ; le désert de Namibie est l’un des plus anciens et des plus secs au monde. Ce n’est pas un désert de sable mais d’ergs. L’orographie, ici le plateau de climat tempéré, modifie ces données<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le long de la côte passe le courant de Benguela. Depuis la côte Angola-Namibie, un brouillard se dessine au-dessus de la mer quand la plage elle-même est dégagée. La côte est ainsi très sèche. La présence du plateau suscite des précipitations au sud, dans la région de Huambo. Les plaines côtières sont relativement sèches et reçoivent annuellement environ Modèle:Unité de précipitations. Le climat est particulièrement humide dans l’enclave équatoriale de Cabinda. Les plateaux reçoivent Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Subdivisions

Modèle:Article détaillé

Fichier:Angola Provinces numbered 300px.png
Carte des subdivisions numérotées de l'Angola.

L'Angola est divisé en dix-huit provinces. Modèle:Colonnes

Économie

Modèle:Article détaillé

La république d'Angola est un producteur de matières premières, notamment des hydrocarbures et des pierres précieuses.

Son PIB par habitant était de Modèle:Unité en 2016 selon le FMI<ref>Présentation de l’Angola, sur France diplomatie, consulté le Modèle:Date-.</ref>. En 2022, l'Angola est classé en Modèle:127e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les années de fortes croissances économiques se sont aussi accompagnées d'un élargissement de la fracture sociale : « Entre 2003 et 2008, lorsque le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 17 % en moyenne, les inégalités dans la distribution du revenu se sont accentuées avec l’accumulation de très grandes fortunes appartenant à une petite élite politique et entrepreneuriale. Il y a donc eu croissance sans développement », selon Alves Rocha, directeur du Centre d’études et investigation scientifique de l’université catholique de Luanda<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Angola est à la huitième place au palmarès des producteurs OPEP pendant la décennie 2010, derrière l'Arabie saoudite et l'Irak, l'Iran et les Émirats, mais aussi le Koweït, le Nigeria et le Venezuela. Il est le deuxième producteur africain après le Nigeria. Le pétrole fournit à l'État angolais 70 % de ses revenus<ref name="lemonde20181121">En Angola, le gouvernement déclare la guerre au marché noir, lemonde.fr, Modèle:Date-.</ref>.

Le marché noir est important et, en 2018, pourrait représenter 90 % de l’activité économique du pays<ref name="lemonde20181121" />.

Comme le reste de l’Afrique australe, le pays est exposé depuis plusieurs années à des épisodes de sécheresse qui affectent la production agricole et menacent la sécurité alimentaire des populations. Les petits éleveurs sont en outre chassés de leurs terres par les grands propriétaires et se retrouvent dans une situation de grande pauvreté, exposés à la faim et aux maladies (en étant souvent contraints de se nourrir de plantes sauvages)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Lwena Moxico-Angola.jpg
Centre de formation dans la province de Moxico<ref>Bénéficiant du fonds de la campagne « Ta journée pour l'Afrique » de l'organisation humanitaire allemande Aktion Tagwerk.</ref>.

Le dernier recensement du pays a eu lieu en Modèle:Date- (il n'y en avait pas eu depuis 1970). Les résultats définitifs ont été publiés en Modèle:Date-. Selon ces données, la population de l'Angola est de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité et Modèle:Unité, soit Modèle:Unité pour Modèle:Unité. Avec Modèle:Unité, on compte 26,9 % de la population du pays résidant dans la province de Luanda<ref name="KVDSPQ">Modèle:Lien web.</ref>.

En 2014, toujours selon les résultats du recensement de Modèle:Date-, la pyramide des âges comprend 47,2 % de Modèle:Unité ; 50,3 % de Modèle:Unité et 2,3 % de plus de Modèle:Unité. 65 % de la population a moins de Modèle:Unité<ref name="KVDSPQ" />.

Les groupes ethniques les plus importants sont les Ovimbundu (37 % de la population), les Ambundu (25 %) et les Bakongo (13 %). On compte également 2 % de métis, Modèle:Nombre (2012)<ref>Tom Phillips, « Chinese 'gangsters' repatriated from Angola » (version archivée), telegraph.co.uk, Modèle:Date-.</ref>, et environ Modèle:Nombre (2013)<ref>Rita Siza, « José Eduardo dos Santos diz que trabalhadores portugueses são bem-vindos em Angola » (version archivée), publico.pt, Modèle:Date-.</ref>.

Éducation

Une minorité importante de la population adulte se constitue d'analphabètes<ref name="Unicef">Modèle:Lien web.</ref>.

Le recensement de Modèle:Date- annonce que 66 % des plus de Modèle:Unité sait lire et écrire et que 48 % de la population de plus de Modèle:Unité n'a aucun diplôme<ref name="KVDSPQ" />.

15 % des dépenses du gouvernement du pays de la période 1998-2007 étaient destinées à l'éducation<ref name="Unicef" />. Le pays est confronté au défi de l'enseignement supérieur<ref>Geo, no 403, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>.

Langues

Modèle:Article détaillé La Constitution du Modèle:Date- a été révisée le Modèle:Date-, le Modèle:Date-, le Modèle:Date- (loi de Modèle:Date-, pluralisme), le Modèle:Date- en Modèle:Date- ainsi que le Modèle:Date-. Jusqu'à la dernière version, les constitutions ne contenaient pas de disposition à caractère linguistique. Le portugais était la langue officielle de facto, puisqu’il n’était proclamé dans aucun texte juridique. Dans les lois ordinaires, quelques-unes contiennent une ou quelques rares dispositions d'ordre linguistique, que ce soit au sujet du portugais ou des langues nationales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Dès la proclamation de l’indépendance, les dirigeants politiques angolais ont privilégié la langue qui leur paraissait la seule immédiatement disponible et opérationnelle : la langue du colonisateur, le portugais. Ce n'est qu'en 2010 que la Constitution du Modèle:Date- a inclus des dispositions d'ordre linguistique. En effet, l'article 19 de la Constitution proclame pour la première fois que le portugais est la langue officielle de la république d'Angola.

Selon les données du recensement de Modèle:Date-, 71 % des Angolais utilisent le portugais comme première ou deuxième langue<ref name="KVDSPQ" />. Le portugais d'Angola est proche du portugais du Portugal, mais présente des caractéristiques propres aussi bien dans le vocabulaire et la syntaxe que dans la prononciation.

Six langues bantoues ont le statut de langue nationale<ref name="Forum">http://poing.me/layar/Colombia/brochuranoCrop.pdf</ref> : umbundu (23 %), kikongo (8 %), kimbundu (8 %), tchokwé (7 %), nganguela (3 %) et kwanyama (2 %)<ref name="KVDSPQ" />,<ref name="Forum" />,<ref name="info-angola.ao" />. Au total, Modèle:Unité bantoues sont parlées comme langue maternelle ou seconde langue par les Angolais<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Forum" />. Le lingala est aussi présent depuis les années 1970 avec les quelque Modèle:Unité de l'ethnie kongo qui ont fui du nord-ouest de l'Angola à la suite de la répression coloniale, réponse à l'insurrection anti-coloniale de l'UPA, en 1961, et qui se sont installés en république démocratique du Congo (ancien Zaïre). Surtout dans la région de Kinshasa, ces Angolais ont très souvent abandonné leur langue d'origine, le kikongo, pour passer au lingala, et en retournant en Angola ils ont « importé » cette langue. Il y a déjà une génération d'enfants, et de jeunes de plus de Modèle:Unité, qui sont nés lingalophones en Angola sans avoir jamais été au Zaïre ou au Congo<ref>Angolan People + United States Committee for Refugees and Immigrants, World Refugee Survey 2008 - Angola Modèle:Lien archive, Modèle:Date-.</ref>.

Religions

Modèle:Article détaillé

La religion principale en Angola est le christianisme<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Angola</ref>, dont près des trois-quarts de la population du pays sont adeptes<ref name=":1">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fátima Viegas : Modèle:Lang (1975 - 2008). Ministério da Cultura / Instituto Nacional para os Assuntos Religiosos, Luanda, 2008</ref>. On dénombre environ Modèle:Unité ou organisations / institutions religieuses officiellement reconnues<ref name=":1" />. 41,1 %<ref name="25février2020_www.cia.gov">Modèle:Lien web.</ref> à 60 %<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de la population angolaise est constituée par les membres de l'Église catholique introduite par les Portugais dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Environ un quart appartient aux Églises protestantes fondées pendant la période coloniale, aux {{#switch: XX

 | e | er | = 
   {{#switch: XX
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, surtout à l'Église évangélique congrégationnelle, concentrée dans le Plateau Central et les villes côtières avoisinantes, à l'Église méthodiste dont le fief est une région allant de Luanda jusqu'à Malange, ainsi que l'Église baptiste au Nord-Ouest, mais aussi les Églises luthériennes et reformées<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. À ces Églises chrétiennes « traditionnelles » s'ajoutent les adventistes, les néo-apostoliques mais à partir de l'indépendance, souvent sous influence brésilienne, surtout de nombreuses communautés pentecôtistes ou semblables (y compris les Témoins de Jéhovah), qui surgissent en général dans les grandes villes. Il y a encore deux Églises chrétiennes-syncrétiques, l'Église kimbanguiste dont le centre se trouve en république démocratique du Congo, et l'Église tocoïste que s'est formée en Angola, toutes les deux des créations datant du temps colonial. Une proportion faible de la population, certainement inférieure à 5 %, se dit croyante d'une religion « animiste », mais un certain nombre de chrétiens, plus spécialement en milieu rural, maintient des croyances et pratiques « traditionnelles ». La proportion des musulmans, tous sunnites, est inférieure à 1 %. Il s'agit principalement d'immigrés de l'Afrique de l'Ouest.

Culture

Modèle:Article détaillé

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
Modèle:Date- Nouvel An Modèle:Lang
Modèle:Date- Jours des martyrs de la répression coloniale Modèle:Lang
Modèle:Date- Jour de Luanda Modèle:Lang Seulement à Luanda
Modèle:Date- Début de la lutte armée Modèle:Lang
Modèle:Date- Jour de la Femme africaine Modèle:Lang
Modèle:Date- Fête de la Victoire Modèle:Lang
Modèle:Date- Jour de la paix et de la réconciliation nationale Modèle:Lang
Vendredi saint Modèle:Lang
Modèle:Date- Fête du Travail Modèle:Lang
Modèle:Date- Fête de l'Afrique Modèle:Lang Le jour de la fondation en 1963 de l'Organisation de l'unité africaine
Modèle:Date- Fête des Enfants Modèle:Lang
Modèle:Date- Anniversaire du Président Neto Modèle:Lang Agostinho Neto est le fondateur de la république d'Angola
Modèle:Date- Jour des Morts Modèle:Lang
Modèle:Date- Fête de l'Indépendance Modèle:Lang Fête nationale
Modèle:Date- Noël Modèle:Lang

Lorsqu'un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant est chômé.

Sport

L'équipe d'Angola de football se qualifie pour la première fois de son histoire pour les phases finales de la Coupe du monde en 2006 en Allemagne. Elle y sera éliminée dès le premier tour, après un match serré contre le Portugal (défaite 0-1) et deux matchs nuls contre le Mexique (0-0) et l'Iran (1-1).

Le lundi Modèle:Date-, l'Angola est désigné pour organiser la Coupe d'Afrique des nations de football en 2010.

Du 20 au Modèle:Date-, l'Angola a organisé [[Championnat du monde A de rink hockey masculin 2013|la Modèle:41e du championnat du monde de rink hockey]] à Luanda et Namibe.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, l'Angola organise la CAN 2016 de handball féminin à Luanda où l'équipe d'Angola, onze fois vainqueur de l'épreuve et organisateur, est l'un des pays favoris à la victoire finale.

Codes

L'Angola a pour codes :

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail