Mexique

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox V3/Début

Modèle:Infobox/Image double

Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau finModèle:Infobox V3/Séparateur

Modèle:Infobox V3/ImageModèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République représentative, démocratique, laïque et fédérale<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>art. 40 de la Constitution mexicaine de 1917</ref> à régime présidentielAndrés Manuel López ObradorCongrès de l'UnionAucune. L'espagnol, Modèle:Nobr autochtones et la langue des signes mexicaine ont le statut de « langues nationales »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>Mexico| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Guadalajara (Mexico n'a pas le statut de ville mais celui d'entité fédérative, moins peuplée que la Zone métropolitaine de la vallée de Mexico située principalement dans l'État de Mexico.)19643752,5 %-5 à -8| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Fichier:Flag of Spain (1785-1873 and 1875-1931).svg EspagneModèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Proclamación de la Independencia Mexicana en 1813 - Eduardo Cázares, Diario Cultura, 6 novembre 2015.</ref>,<ref>6 de Noviembre: Declaración de la Independencia de México - Expresión Fovissste.</ref>
Modèle:Date-
Modèle:Date-|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Mexicain, Mexicaine129150971| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Augmentation Modèle:Unité de $
+ 2,15 %Modèle:Augmentation Modèle:Unité de $
+ 8,40 %Modèle:Augmentation Modèle:Unité
+ 1,25 %Modèle:Augmentation Modèle:Unité
+ 7,44 %Modèle:Diminution positive 4 % de la pop.active
- 1,11 %Nominale :
Modèle:Augmentation négative Modèle:Unité de MX$
+ 8,14 %
Relative :
Modèle:Augmentation négative 58,401 % du PIB
+ 1,34 %Peso mexicain| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Augmentation 0,758<ref name="hdr2021-22">Modèle:HDR</ref>Modèle:Augmentation 0,621<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Diminution positive 45,4 %<ref name="Gini_BM">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Diminution positive 0,309<ref name="hdr2021-22" />Modèle:Augmentation 45,5<ref name="IPE2022">Modèle:Ouvrage.</ref>| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixte Modèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:MEX, MX.mx52G24Modèle:-OEIModèle:-G20Modèle:-GGGIModèle:-CDModèle:-G15| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}Modèle:Infobox V3/Fin

Le Mexique, officiellement et en forme longue les États-Unis mexicains<ref>Modèle:Lien web.</ref> (en espagnol : Modèle:Lang et Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web.</ref>), est un pays situé dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord. Délimité à l'est-sud-est par le Guatemala et le Belize, et au nord-nord-ouest par les États-Unis d'Amérique, il est bordé à l'est par le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes et au sud-ouest par l'océan Pacifique. Il se classe au quatorzième rang mondial par sa superficie avoisinant deux millions de kilomètres carrés.

La présence humaine au Mexique remonte à plus de Modèle:Unité avant le présent<ref>[1]</ref>,<ref>[2].</ref>,<ref>Loredana E. Mirambell - Instituto Nacional Antropología e Historia ([INAH) - Rancho "La Amapola" Modèle:ISBN.</ref>. Après des millénaires de développement culturel apparaissent les cultures mésoaméricaines, aridaméricaines et oasisaméricaines. Diverses civilisations fleurissent ; les Olmèques, les Toltèques, les Zapotèques, les Mayas et les Aztèques. Certaines d'entre elles ont déjà disparu avant l'arrivée des Espagnols. En 1521, l'Espagne conquiert et colonise le territoire depuis Mexico-Tenochtitlan, qui devient la capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne.

En 1810, la révolte des Espagnols nés au Mexique partisans de Modèle:Souverain2 (Grito de Dolores) menée par Miguel Hidalgo contre le gouvernement imposé à l'Espagne par Modèle:Souverain marque le début d'un processus menant à la guerre d'indépendance contre l'Espagne. Les insurgés déclarent la séparation en 1813 pour établir un nouveau pays souverain avant d'en sortir victorieux en 1821. Le pays connaît ensuite un demi-siècle d'instabilité politique et financière, caractérisé par divers conflits dont une tentative de reconquête par l'Espagne en 1829, un blocus naval français connu sous le nom de guerre des Pâtisseries entre 1838 et 1839, une guerre contre les États-Unis entre 1846 et 1848 aboutissant à la perte de la moitié du territoire du pays, une guerre civile pour séculariser le pays entre 1857 et 1861, une intervention française entre 1861 et 1867, deux républiques fédérales, une république unitaire et deux empires.

Durant l'administration du président Porfirio Díaz, héritière d'un pays exsangue, le pays connaît une période de modernisation et de croissance économique importante. Díaz est renversé par la révolution et quitta le pays en 1911. La guerre civile entre factions révolutionnaires culmine avec la proclamation de la constitution de 1917 et la mise en place du système politique actuel ; bien que, entre 1930 et 2000, le pays vive sous un régime autoritaire, une lente transition démocratique inachevée est mise en œuvre entre 1977 et 1997<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. Le pays connaît des périodes de grande prospérité dans les années 1950-1960 et des crises économiques dévastatrices dans les années 1980-1990.

Politiquement, le Mexique est une république fédérale, composée de trente-deux entités fédératives dont trente et une ont le statut d'État, Mexico ayant un statut spécial (qui lui permet une autonomie accrue comparable à celle d'un État) car abritant la capitale politique du pays<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 10 diferencias entre DF y CDMX que debes saber - El Financiero, 29 janvier 2016.</ref>. L'Indice de démocratie marque une lente dégradation de la situation depuis 2006 : encore classé démocratie imparfaite en 2020 le Mexique est passé au statut de régime hybride en 2021<ref>[3] </ref>.

Avec une population estimée en 2020 à Modèle:Nombre d'habitants, le Mexique se classe ainsi au dixième rang mondial des pays les plus peuplés<ref name="DOFGOBMX" />. Plus de 99 % des Mexicains parlent l'espagnol mexicain (soit comme langue maternelle ou langue seconde), et plus de Modèle:Nobr (environ 6 %) parlent une langue autochtone dont moins de 1 % était monolingue<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; la loi mexicaine les reconnaît comme langues nationales depuis 2003, mais aucune ne possède le statut de langue officielle. Le Mexique est donc le pays le plus peuplé du monde hispanophone.

Le Mexique fait partie des vingt premières puissances économiques mondiales (quinzième avec un PIB nominal de Modèle:Unité de dollars en 2017)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mesuré en parité de pouvoir d'achat, son PIB arrive à la onzième place, derrière la France (dixième)<ref name="IMF" />. En 2019, le Mexique est le douzième plus grand producteur de pétrole au monde et le premier producteur d'argent. Puissance émergente, puissance moyenne à l'échelle mondiale et puissance régionale en Amérique latine, le Mexique est le premier pays d'Amérique latine à avoir rejoint l'OCDE. Classé parmi les nouveaux pays industrialisés<ref name="GEOSCOPIES" />, il s'agit, selon la Banque mondiale, d'un pays à revenu intermédiaire supérieur. Son économie est fortement liée à celle des États-Unis, par son appartenance à l'ALENA jusqu’en 2018 et le nouvel ACEUM (T-MEC en espagnol) après 2018. En 2018, le Mexique est la deuxième destination touristique des Amériques<ref> [4] </ref> et la première, devant les États-Unis, en 2021<ref>[5] </ref>.

Il est l'un des dix-sept pays mégadivers de la planète (il abrite de 10 à 12 % de la biodiversité mondiale et comprend plus de douze mille espèces endémiques), il compte 33 sites culturels ou naturels inscrits par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité. L'indice de développement humain du Mexique s'élève à 0,758 en 2021, à la [[Liste des pays par IDH|Modèle:86e mondiale]], devant le Brésil (0,754) et derrière l'Iran (0,774), la Chine (0,768) et Cuba (0,764)<ref name="hdr2021-22" />. En 1990, cet indice ne s'élevait qu'à 0,662. En 2022, le Mexique est classé en Modèle:58e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Mexique est également membre d'institutions internationales telles que l'ONU, l'OMC et le G20.

Modèle:Sommaire

Toponymie

Modèle:Article détaillé

Fichier:CodexMendoza01.jpg
Mythe de la fondation de Mexico-Tenochtitlan (Codex Mendoza).

Dès avant l'indépendance de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, il fut décidé que le pays prendrait le nom de sa capitale, Mexico. L'utilisation de ce toponyme remonte à la fin de l'époque préhispanique (post classique tardif), chez les Nahuas (et plus particulièrement les autochtones de la cité, les Mexicas). Il était alors accolé au toponyme Tenochtitlan.

Le jésuite et historien Francisco Javier Clavijero soutient dans ses écrits qu'il dérive du mot nahuatl Mexitl ou Mexitli, un nom secret de Huitzilopochtli, la divinité tutélaire des Mexicas<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Manuel Aguilar-Moreno, Handbook to Life in the Aztec World, Oxford University Press, 2007 Modèle:ISBN, Modèle:Lire en ligne, Modèle:P. Modèle:Pdf.</ref>.

Selon cette théorie, « Mexico » signifie « lieu [où vit] Mēxitli ou Mēxtli » ou « lieu où est construit le temple de Mexitli », en référence au Templo Mayor. Cette thèse était aussi partagée par Juan de Torquemada. Toutefois, Torquemada ajoute que Mexitli viendrait des mots metl (« agave ») et xictli (« nombril »). Selon cette version, Mexico signifierait mot pour mot « lieu dans le nombril d'agave » ; cette interprétation est aussi soutenue par le franciscain Motolinia. D'autres historiens, comme Bernardino de Sahagún, José de Acosta et Diego Durán, avancent dans leurs travaux que « Mexico » vient de Mecitl ou Mexi, qui était le nom d'un chef et prêtre qui guida les premiers Nahuas émigrés de la mythique Aztlan, dits Mexicas, et par conséquent, ce mot signifierait « peuple de Mexi ».

Alfonso Caso, a suggéré que Mexico viendrait des mots metztli (« Lune »), xictli (« nombril », « centre », « milieu », « fils »), et du suffixe locatif -co. Par conséquent Mexico signifierait « lieu au milieu de la Lune » ou « lieu au centre du lac de la Lune », en faisant allusion au lac Texcoco au milieu duquel a été construite la ville de Mexico. Cette version est fondée sur une légende aztèque qui raconte que lorsque les Mexicas arrivèrent pour la première fois au lac de Texcoco, ils y virent la Lune qui s'y reflétait.

Le nom de la ville fut translittéré en espagnol (Modèle:Lang) avec la valeur phonétique du x de l'espagnol médiéval, qui représentait la consonne fricative post-alvéolaire voisée /Modèle:MAPI/, représenté par un j, évolua vers la consonne fricative vélaire sourde /Modèle:MAPI/ durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Évolution de la prononciation du « x » - Real Academia Española.</ref>, qui conduisit à l'utilisation de la variante Méjico dans beaucoup de publications, en Espagne le plus souvent, tandis qu'au Mexique, Modèle:Lang est restée la graphie préférée. Il y a quelques années, l’Académie royale espagnole, l'institution régulant la langue espagnole, statua que la graphie recommandée en espagnol serait Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Real Academia Española - Diccionario panhispánico de dudas.</ref>, et la majorité des publications dans tous les pays hispanophones adhèrent aujourd'hui à la nouvelle norme, même si la variante désuète se rencontre parfois<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Mexico » - Merriam-Webster's Online Dictionary.</ref>.
En français, le x de Mexico et de Mexique ne représente ni le son originel ni le son actuel, mais la double consonne /Modèle:MAPI/.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Époque préhispanique

Modèle:Article détaillé Le territoire a été découvert et habité par des groupes de chasseurs-cueilleurs nomades il y a environ Modèle:Nombre.

Pendant plusieurs milliers d'années, les habitants de cette région d'Amérique pratiquèrent la chasse et la cueillette jusqu'à la découverte de l'agriculture.

À Guilá Naquitz, ont été mis au jour les restes les plus anciens de la domestication de la courge et de la calebasse, qui datent du [[IXe millénaire av. J.-C.|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:|  }} }} millénaire av. J.-C.]]<ref>Casas y Caballero, 1995: 38.</ref>, mais l'agriculture s'est développée de façon précoce dans des sites comme la vallée de Tehuacán où la domestication du maïs a eu lieu aux alentours du [[Ve millénaire av. J.-C.|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} millénaire av. J.-C.]] Dès lors des groupes humains de cette région deviennent de plus en plus dépendants des produits agricoles, et ce jusqu'à l'apparition de hameaux agricoles et jusqu'à la dépendance totale qui a lieu durant la période classique<ref>Márquez Morfín y Hernández Espinoza, 2005: 14.</ref>. Tandis que l'agriculture prospère en Mésoamérique, les peuples au nord (Chichimèques) restent encore dépendants de la chasse et la cueillette.

L'histoire préhispanique de ce qui est actuellement le nord du Mexique est mal connue car les peuples qui occupèrent la région avaient une culture matérielle limitée. Ces peuples nomades qui habitaient les déserts, le littoral et les montagnes au nord de la Mésoamérique, ne partageaient pas la même culture. Le site de la grotte de la Perra (Tamaulipas) a connu l'invention de l'agriculture et connu la présence humaine à partir de Modèle:Unité Il y a des traces de peuples nomades dans les sites tels que la grotte de la Candelaria (Coahuila, Modèle:Unité)<ref>Aveleyra, 1956.</ref> ou Modèle:Lien (Basse-Californie du Sud)<ref>Fujita, 2006 : Modèle:Pp..</ref>. On trouve également en Basse-Californie les peintures rupestres de la Sierra de San Francisco dont la fonction continue jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, lorsque les derniers autochtones disparaissent de la région.

Fichier:Codex Magliabechiano (141 cropped).jpg
Sacrifice humain aztèque.

Plusieurs auteurs<ref>Par exemple, López Austin et López Luján, 2001.</ref> prennent comme marqueur du début de la civilisation mésoaméricaine la controversée<ref>Christian Duverger (2007) dit que l'on ne peut considérer comme une preuve solide les découvertes douteuses de Charles Brush à Puerto Marqués. Christine Niederberger (2005) affirme que les restes grossiers de la céramique Pox ne peuvent être considérer comme authentique céramique.</ref> Modèle:Lien de Puerto Marqués, datée vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle<ref>Cfr. Grove, 1970 : 13 ; Pompa y Padilla, Talavera y Jiménez, : 17.Modèle:Pas clair.</ref> Cette céramique mésoaméricaine pourrait avoir pour origine le contact entre la côte sud-américaine du Pacifique et l'occident de la Mésoamérique. Les nouvelles avancées techniques se diffusent dans toute la région si bien que, des siècles après, on produit une céramique dans d'autres hameaux du préclassique ancien (2 500-1 500 av. J.-C.) comme Chupícuaro et Tlatilco. Durant le préclassique moyen (Modèle:-s mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle), la culture olmèque se diffuse dans toute la Mésoamérique<ref>La datation est de Pool (2007: 10). Diehl (2004: 9) considère que l'essor remonterait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. Après le déclin olmèque, l'essor simultané de plusieurs peuples a lieu. Par exemple la culture des tombes à puits de probable influence sud-américaine<ref>Kubler, 1984: 191.</ref>, la culture épi-olmèque à Tres Zapotes, l'épanouissement d'Izapa et le développement du compte long<ref>Des auteurs comme Michael D. Coe (1994) signalent que la présence de dates en compte long sur des pièces de la culture epi-olmèque montrent que ce système calendaire n'est pas une création maya.Modèle:Référence insuffisante.</ref>.

À la fin de cette étape, Teotihuacan devient la ville la plus importante de la vallée de Mexico. Durant le Classique ancien (Modèle:S mini-/Modèle:S mini-/Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), l'influence de Teotihuacán se fait sentir dans toute la Mésoamérique, appuyée par son pouvoir politique et commercial<ref>Childs Rattray, 1997: 73.</ref>. Elle avait d'importants alliés, comme Monte Albán dans les vallées centrales d'Oaxaca.

La civilisation mésoaméricaine s'étend plus au nord vers des sites comme Modèle:Lien. En retour, des influences culturelles arrivent du nord, visibles dans la culture huastèque. La période classique est également l'époque de consolidation de la civilisation maya dans la péninsule du Yucatán et des hautes terres du Chiapas.

D'un autre côté, dans les vallées et les montagnes du nord de la Sierra Madre occidentale, se développe la culture Paquimé, résultat de la consolidation de l'agriculture dans le nord-est et l'échange entre la Mésoamérique et l'Oasisamérique.

Entre les {{#switch: XII

 | e | er | = 
   {{#switch: XII
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, le centre du Mexique est dominé par Tula, la capitale des Toltèques. La ville a établi des liens très forts avec plusieurs régions de Mésoamérique, mais particulièrement avec la péninsule du Yucatán, où se trouve la ville maya de Chichén Itzá. Au même moment, dans ce qui est actuellement l'État d'Oaxaca de Juárez, les Mixtèques commencent un processus expansionniste qui les mène à occuper les vallées centrales où vivaient les Zapotèques. En 1325, les Mexicas fondent Mexico-Tenochtitlan, la capitale de l'État le plus vaste qu'a connu la Mésoamérique, qui rivalisait seul avec les Tarasques de Tzintzuntzan.

Époque coloniale

Fichier:Matanza de Cholula - Lienzo de Tlaxcala.jpg
Le massacre de Cholula, d'après le Lienzo de Tlaxcala.

En 1519, les conquistadors, alliés à de nombreuses tribus ennemies des Aztèques dont les Tlaxcaltèques et conduits par Hernán Cortés, contribuent à la conquête de l'empire aztèque, aidés en cela par la supériorité et la qualité de leurs armes et de leurs tactiques de combat, mais aussi la supériorité numérique de leurs alliés indigènes. Le Modèle:Date-, la fin du siège de Tenochtitlan signe la victoire des Espagnols et la fin de l'empire aztèque.

Cortés se lance alors dans la conquête d'un vaste empire colonial qui deviendra la Nouvelle-Espagne. Le territoire s'étendra jusqu'à une importante partie du sud des actuels États-Unis (notamment la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique et le Texas). Les principales villes mexicaines sont alors créées : Mexico (sur les ruines de Tenochtitlán), Guadalajara, Puebla et Monterrey.

En même temps que la colonisation espagnole, des missionnaires arrivent dans le pays pour évangéliser les populations indigènes. Parmi ces évangélisateurs, Bartolomé de las Casas se distingue par son désir de protéger les populations indigènes.

Dès 1535, l’administration de la Nouvelle-Espagne est confiée à un vice-roi. Le premier sera Antonio de Mendoza, nommé par Charles Quint<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pendant cette période, l’Espagne s'est enrichie grâce à la découverte et à l'exploitation des mines d'argent mexicaines, parmi les plus riches du monde, dont le produit transite via Anvers, première place financière mondiale, pour permettre d'importer des biens de l'Inde, où les marchands sont friands d'argent-métal. Les espagnols implantent aussi la culture de la canne à sucre et du café, alors que sur le plan humain, la population amérindienne chuta de 80 %, à cause principalement des épidémies. On estime qu'avant l'arrivée des Espagnols, le Mexique central comptait Modèle:Nobr d'habitants. Il en restait un million vers 1650<ref>Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de poche, 1993 Modèle:ISBN, Modèle:P.489.</ref>.

Les trois siècles de colonisation espagnole (1521 - 1821) coïncident avec la création du Mexique en tant que nation latine, hispanique, catholique et métisse telle que nous le connaissons aujourd’hui<ref>Oscar Mazin, L'Amérique espagnole. {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:|  }} }}-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles, Les Belles Lettres, 2009, Modèle:P..</ref>. L'architecture, la gastronomie, les fêtes mexicaines et la structure familiale sont encore aujourd'hui largement influencées par ces trois siècles de domination espagnoleModèle:Référence nécessaire.

Après les très nombreuses destructions résultant de la colonisation du Mexique, une forme d'art colonial s'est développé à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et ce pour plusieurs raisons : contexte humaniste européen et développement des cabinets de curiosités, propagande religieuse, développement d'une élite métisse, explosion d'un commerce intercontinental, etc. Ce phénomène a en outre permis la conservation et la diffusion de nombreuses techniques précolombiennes uniques au monde, comme l'art de la laque mexicaine (technique de collage très différente de la laque asiatique), du papier d'amate ou celui de la mosaïque de plumes, d'une extraordinaire virtuosité au vu des moyens à la disposition des artisans précolombiensModèle:Référence nécessaire. De ces très nombreux ouvrages envoyés en Europe pour la délectation des princes et collectionneurs, très peu sont parvenus jusqu'à nous. Quatre tableaux de mosaïques de plumes sont aujourd'hui conservés en France, dont deux datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Le Triptyque de la crucifixion, conservé au Musée national de la Renaissance à Écouen (Val d'Oise)<ref>« Le triptyque aztèque de la Crucifixion », ouvrage collectif, sous la direction de Alain Erlande-Brandenburg, Cahier du musée national de la Renaissance, no 4, Éditions RMN, 2004.</ref>, et la Messe de Saint-Grégoire, conservée au Musée des Jacobins d'Auch (Gers)<ref>Pascal Mongne, « La Messe de Saint-Grégoire du Musée des Jacobins d'Auch, une mosaïque de plumes mexicaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », in Revue du Louvre, no 5/6, Paris, 1994.</ref>.

Les populations indigènes ne furent pas entièrement soumises du fait de la chute de l'empire aztèque, d'autres ne firent que changer de maîtres, les talxcaltèques alliés des espagnols furent mieux traités et jouirent tout au long de la colonie de privilèges tels que pouvoir monter à cheval. Des nobles indigènes partirent pour l'Espagne où leurs descendants vivent toujours. De très nombreuses révoltes locales eurent lieu durant les trois siècles de la période coloniale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Indépendance

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé

Fichier:Mexico's Territorial Evolution.png
Évolution territoriale du Mexique

L'un de précurseurs de l'indépendance du Mexique est Melchor de Talamantes mort emprisonné dans la forteresse de San Juan de Ulúa en 1809. Il est l'auteur de textes où sont exposées les raisons qui devaient, selon lui, amener le pays à son émancipation de la couronne espagnole.

Dans la nuit du 15 au Modèle:Date-, depuis ce qui est aujourd'hui la ville de Dolores Hidalgo, dans le Guanajuato, un Espagnol né au Mexique, le curé Miguel Hidalgo, aujourd’hui héros national, lève, au cri de Modèle:Citation (c'est-à-dire celui de Joseph Bonaparte, au pouvoir depuis l'invasion de l'Espagne par les Français<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Errónea la fecha de la Independencia - El Universal, 16 avril 2010.</ref>), une armée hétéroclite et indisciplinée de villageois et d'indigènes pour le rétablissement de Ferdinand VII et contre les juntes espagnoles au service des Français.

Il commence avec succès, mais échoue au Monte de las Cruces, dans sa tentative de prendre Mexico, et sera exécuté en 1811.

Les créoles, descendants d'Européens, le plus souvent d'Espagnols, mais nés hors de la métropole espagnole au nombre d'un million en Nouvelle-Espagne devenue l'actuel Mexique, sont à la tête des métis et des mulâtres (qui ensemble sont Modèle:Unité) et des indigènes (Modèle:Unité) qui forment la majeure partie des six millions de la population d'alors, mais sont tenus à l'écart du pouvoir politique et économique, les fonctions les plus prestigieuses et lucratives étant réservées aux Espagnols dont le nombre n'était que de Modèle:Unité (peninsulares, nés dans la métropole, que les créoles nomment aussi gachupines).

Si le Grito de Dolores est à l'origine du processus d'indépendance du pays, il n'est cependant pas un appel à l'indépendance, mais bien une réaction à la destitution de Ferdinand VII par les Français<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le premier acte d'indépendance est proclamé par le congrès de Chilpancingo<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, inspiré principalement par les écrits de José María Morelos, et a été signé le Modèle:Date-<ref name="www.biblioteca.tv">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Acta Solemne de la Declaración de Independencia de la América Septentrional.</ref>. Il a été rédigé par Carlos María de Bustamante et Andrés Quintana Roo, et a été intitulé Acte solennel de la déclaration d'indépendance de l'Amérique septentrionale<ref name=www.biblioteca.tv/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé.</ref>.

L’Acte de l’Indépendance de l'Empire mexicain sera finalement signé le Modèle:Date-.

L'Espagne ne reconnaîtra l'indépendance du Mexique que le Modèle:Date-.

Parmi les éléments déclencheurs du mouvement indépendantiste, figurent la conquête et l’occupation française de l’Espagne, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par les troupes de Napoléon et le rejet par les créoles de la Nouvelle-Espagne de la Constitution de Cadix jugée par eux anticléricale et trop libérale.

Avec l'indépendance, les Espagnols nés au Mexique purent devenir les maîtres du pays en accédant à toutes les fonctions auparavant réservées aux Espagnols nés en métropole qui furent expulsés en 1829, exception faite de ceux dont les capitaux étaient investis dans les mines et l'agriculture. Néanmoins, bien qu'indépendant, le Mexique demeure fragmenté, entre les nobles, les pauvres, le clergé et les différends caudillos<ref name=":1" />.

En 1821 l'empire est proclamé avec Agustín de Iturbide. Le Modèle:Date-, le Mexique se dote de la nouvelle Constitution fédérale des États-Unis mexicains (Modèle:Langue), adoptant pour son gouvernement la forme de république représentative populaire fédérale.

De l'indépendance à la consolidation républicaine

Intervention espagnole de 1829

Les troupes espagnoles débarquent près de Tampico en mars 1829, dans une ultime tentative de reconquête du pays, et sont repoussées par les troupes du général Antonio López de Santa Anna. Celui-ci acquiert un immense prestige par sa victoire, et devient le « Héros de Tampico »<ref>Enrique Serna - Santa Anna - El seductor de la Patria- México - 1999 - Modèle:ISBN.</ref>.

Guerre des Pâtisseries

Modèle:Article détaillé

En raison des dégâts causés lors des troubles publics liés au chaos de la situation politique dans les années qui suivirent l'indépendance<ref name="Marley">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Marley, Wars of the Americas: A Chronology of Armed Conflict in the New World, 1492 to the Present, ABC-CLIO, 1998, Modèle:P..</ref>, des commerçants français déposèrent des réclamations au baron Deffaudis, ambassadeur français à Mexico ; parmi eux, un pâtissier du nom de Remontel réclama la somme exorbitante de Modèle:Unité en dédommagement du préjudice causé par des officiers à son établissement de Tacubaya (selon les sources, ayant profité d'émeutes pour partir sans payer leurs pâtisseries en 1832, d'où le surnom ironique donné ensuite au conflit par les Mexicains<ref name="INEHRM">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Elsa Aguilar Casas, Modèle:Lien brisé, site de l'INEHRM (Instituto Nacional de Estudios Históricos de las Revoluciones de México).</ref>, ou ayant occasionné des dégâts à sa boutique en 1828<ref name="SEDENA">Modèle:Lien brisé, SEDENA (Secretaría de la Defensa Nacional).</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Juan Sosa Esquivel, La real historia de México, vol. 3, Instituto de Investigaciones Históricas, Universidad Autónoma de Tamaulipas, 2002, Modèle:P..</ref>). En 1837, le ministre mexicain des affaires extérieures, Luis G. Cuevas, répondit que le gouvernement n’était pas dans l'obligation d'indemniser ces pertes, étant donné qu'elles étaient la conséquence d'un mouvement révolutionnaire<ref name="SEDENA" />. Le 6 février 1838 (ou le 21 mars, selon d'autres sources)<ref name="Marley" />, une flotte de 26 navires de guerre français arriva au large de Veracruz et le gouvernement de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] réclama une somme totale de Modèle:Unité<ref name="INEHRM" />, équivalant à l'époque à Modèle:Nobr de francs or<ref>T.V. Buttrey & Clyde Hubbard : A guide book of mexican coins 1822 to date Modèle:ISBN indique : 1 peso or = Modèle:Unité au titre de .875 soit Modèle:Unité d'or pur : calcul 1 franc-or équivaut à Modèle:Unité d'or pur / 600000 pesos = Modèle:Unité d'or pur divisés par Modèle:Unité (poids d'or de Modèle:Nobr or)= Modèle:Unité or</ref> en réparation des pertes subies par ses sujets. Le 27 novembre, les Français bombardèrent la forteresse de San Juan de Ulúa<ref name="SEDENA" />.

Les Français obtinrent des garanties quant au paiement de cette somme et se retirèrent après onze mois de blocus du port de Veracruz. Cela occasionna pour le trésor mexicain une perte, calculée par le Journal des Débats, de Modèle:Unité soit Modèle:Nobr de francs or<ref>Vicente Riva Palacio, Mexico a través de los Siglos, tome IV, Modèle:P.436, Editorial Cumbre Mexico, 1979 (reprint).</ref>.

Guerre américano-mexicaine

Modèle:Article détaillé

Fichier:Mexico nebel.jpg
Prise de Mexico par les troupes américaines.

En 1836, le Texas proclame son indépendance du Mexique. Il sera annexé plus tard par les États-Unis en 1845. En fait, le Texas décide de rejoindre les États-Unis, mais cela violait le traité de Velasco, signé en 1836, qui spécifiait qu'après l'indépendance le Texas ne pouvait rejoindre l'Union Américaine. En 1846, le Mexique revendique le territoire compris entre le rio Bravo et le rio Nueces. En effet, la limite de la province texane était le rio Nueces situé à Modèle:Unité au nord du rio Bravo. Dès lors, la guerre éclate entre le Mexique et les États-Unis et durera de 1846 à 1848.

Les troupes américaines envahissent le pays et l’occupent de 1847 à 1848. Après la bataille de Chapultepec, le 14 septembre 1847, les troupes américaines hissent le drapeau américain sur le Palais National : la ville de Mexico est occupée. Sous le contrôle de Winfield Scott, ses troupes exécutent de nombreux soldats d'origine irlandaise du bataillon Saint Patrick, déserteurs de l’US Army, qui collaboraient avec la résistance mexicaine face à l’occupant<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La guerre se termine par la signature en 1848 du traité de Guadalupe Hidalgo, par lequel le Mexique reconnaît le rio Bravo comme sa frontière avec le Texas. De plus, le Mexique cède plus de 40 % de son territoire aux États-Unis, soit près de Modèle:Unité. Les États de Californie, Nouveau-Mexique, Arizona, Nevada, Utah, la majeure partie du Colorado et le sud-ouest du Wyoming représentent les territoires que les États-Unis ont annexés à la suite de la guerre américano-mexicaine. En 1857 est promulguée la Constitution qui règle les institutions politiques mexicaines jusqu'en 1917Modèle:Référence nécessaire.

Guerre de Réforme

Modèle:Article détaillé

Intervention française

Modèle:Article détaillé

Fichier:Photography of Execution of Maximilian I of Mexico, Miramón and Mejía — 1867.jpg
Exécution de Maximilien<ref>André Castelot, Maximilien et Charlotte du Mexique : La tragédie de l'ambition, Librairie académique Perrin, Paris, 1977 Modèle:ISBN, photographie Modèle:P..</ref> (à droite sur la photographie) de Miramón (au centre) et de Mejía. Cette photographie est visible au Musée de la Dynastie à Bruxelles.

En 1861, le gouvernement de Juárez décide la suspension du paiement de sa dette extérieure. La France, l’un des créanciers du Mexique, invoque le motif des dettes pour y intervenir militairement avec l’appui de l'ancienne puissance coloniale l’Espagne et de l’Angleterre. Profitant de la guerre civile qui déchire et absorbe les ressources du voisin du Nord, Napoléon III, avec la bénédiction du pape, pensait établir au Mexique un empire « latin » et catholique qui contrebalancerait le pouvoir grandissant des Américains. Des forces maritimes de ces trois pays débarquent à Veracruz, les Espagnols en Modèle:Date-, les Anglais et les Français en Modèle:Date-<ref>Alain Gouttman, La guerre du Mexique, Perrin, 2011, Modèle:P..</ref>. Après des négociations, le gouvernement mexicain arrive à obtenir des Anglais et des Espagnols leur retrait (Convention de Soledad). La France continue donc seule cette expédition visant à établir un empire catholique et ami au Mexique.

Hormis la première bataille de Puebla, gagnée par les forces libérales sous le commandement d’Ignacio Zaragoza, la campagne militaire française est un succès. La Légion étrangère s'y illustra lors du combat du 30 avril 1863 non loin du Cerro del Chiquihuite, à Camarón, rebaptisée plus tard Villa Tejeda (dite Camerone en français). Devant l’avancée des forces ennemies appuyées par les conservateurs, le gouvernement de Juárez est contraint de s'éloigner à San Luis Potosí le 31 mai 1863 puis finalement à Paso del Norte (devenue depuis Ciudad Juárez) près de la frontière avec les États-Unis. En juin 1863, Mexico tombe sous le contrôle des forces de Napoléon III et de celles des conservateurs mexicains. Le 10 juillet, une Assemblée des Notables à Mexico nomme Maximilien d’Autriche empereur. Il était un des frères de Modèle:Souverain2, empereur d'Autriche. Prince bien intentionné, il déçut souvent les conservateurs par ses idées modernes et libérales, allant jusqu'à demander à Juárez de gouverner avec lui, mais cet Habsbourg imbu d'étiquette commit des maladresses irréparables qui hâtèrent sa chute. Le pays resta peu sûr pour l'envahisseur, une guérilla féroce ne lui laissa aucun repos et épuisa ses forces et son moral, d'autre part les bandits pullulèrent, ce qui ne fit qu'aggraver la situation<ref>[6]</ref>,<ref>[7]</ref>.

Dès la fin de la guerre de sécession en 1865, Juárez trouve auprès des États-Unis, en échange de promesses de concessions sur le territoire mexicain (isthme de Tehuantepec), un soutien en armes et en hommes, ainsi que diplomatique (doctrine Monroe). Ce nouvel appui, les succès militaires des républicains, et surtout les menaces de guerre en Europe, forcèrent les troupes françaises à se retirer. L'intervention au Mexique fut un grand échec pour Napoléon III. Le second empire mexicain durera jusqu’en 1867. L’empereur Maximilien est exécuté à Santiago de Querétaro. Durant toute cette période, Benito Juárez n'abandonna jamais le territoire national et continua d'exercer sa fonction de président de la République.

Porfiriat

Fichier:Porfirio diaz002.jpg
Porfirio Diaz.

Modèle:Article détaillé

Héros de la guerre contre le Second Empire français, Porfirio Díaz devient président du Mexique en 1876. Il hérite d'un pays exsangue, qui depuis 1810 a connu de longues périodes d'instabilité tant économique que politique, des guerres civiles, des interventions étrangères, la perte de la moitié de son territoire.

Après avoir été élu en 1871, Benito Juarez s’éteint en 1872, pavant ainsi la voie pour l’élection de Diaz<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Sa présidence dure jusqu'en 1911. Les lois de 1884 et 1896 permettent aux étrangers de posséder le sous-sol, dans le but d'attirer les investisseurs. Ces derniers ont, par conséquent, la prépondérance totale dans les infrastructures (chemins de fer, ports, télégraphes et téléphones), les mines, le pétrole, le textile, les plantations, l'industrie. Pendant cette période, Diaz applique la Constitution fédérale des États Unis mexicains (1857), dont l'une des conséquences est la concentration des terres aux mains d'une minorité d'investisseurs et de propriétaires terriens. Il entreprend de moderniser le pays au nom du positivisme.

Pour la première fois de l'histoire du pays le banditisme a quasiment disparu, les ex-bandits devenant pour la plupart d'entre eux, membres du Modèle:Lien créé en 1861 par Benito Juárez, les Modèle:Citation usent de l'article 28 de la loi du 25 février 1862 et dont l'usage continuera bien après la révolution de 1910, qui leur donne la possibilité d'abattre les détenus qui tentent de fuir. Les victimes, dont le nombre est estimé pour cette période à 10 000 furent principalement des délinquants de droit commun<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Officiellement, Díaz est réélu à chaque élection mais les dysfonctionnements du vote et le mécontentement d'une partie de la bourgeoisie, dont l'un des chefs de file est Aquiles Serdán, les villageois dépossédés des terres collectives et dont la Constitution de 1857 ne reconnaît pas de statut légal (l'exemple type en est Emiliano Zapata), la classe moyenne instruite et désireuse d'accéder au pouvoir et d'obtenir des postes gouvernementaux, la Panique bancaire américaine de 1907, la baisse de moitié des cours de l'argent-métal, la stagnation des salaires réels et une période de sécheresse sont parmi les éléments déclencheurs de la Révolution mexicaine. Madero reprendra habilement le vieux slogan de Díaz, Modèle:Citation, pour sa campagne politique. Díaz est l'auteur de la phrase Modèle:Citation (1878)<ref>Benjamín Ayala Velásquez, El Sol de Michoacán, 24 août 2009</ref>,<ref>Rafael Candela Salinas, El Sol de Zacatecas, 25 juillet 2009.</ref>.

Révolution de 1910

Modèle:Article détaillé

Fichier:Emiliano Zapata en la ciudad de Cuernavaca.jpg
Emiliano Zapata.

Porfirio Díaz, au pouvoir depuis une trentaine d'années, voulait se présenter à l’élection présidentielle de 1910, de même que Francisco I. Madero. Díaz fit emprisonner Madero puis le relâcha. Lors de ces élections, Díaz sortit victorieux tandis que Madero ne recueillit que quelques centaines de voix à travers tout le pays.

En mai 1911, après la prise de Ciudad Juárez par les troupes d'un ancien bandit, Pancho Villa, recruté par Madero en échange du pardon de ses crimes et d'un grade de colonel dans l'armée fédérale en cas de victoire, Díaz, qui voulait éviter une guerre civile, préféra partir en exil en France.

La révolution dégénéra alors en une lutte pour le pouvoir entre révolutionnaires. Le président Madero (révolutionnaire) fut assassiné par Victoriano Huerta (réactionnaire), lui-même chassé par les troupes de Pancho Villa. Zapata fut assassiné en 1919, Venustiano Carranza, le commanditaire de l'assassinat de Zapata, en 1920, et Francisco Villa en 1923, sur ordre d'Álvaro Obregón.

La révolution se terminera officiellement en 1917, date de la nouvelle constitution mexicaine, mais la violence dura jusqu’aux années 1930 (assassinat d'Álvaro Obregón par un fanatique catholique en 1928). Une autre vague de violence suit l'application des mesures de laïcisation contenues dans la Constitution de 1917 et appliquées par le gouvernement dès 1926 : c'est la guerre des Cristeros.

1930-2000 et la domination du PRI

L'après-révolution

À la mort d'Obregon, Plutarco Elías Calles devient le Jefe máximo de la Revolución (Chef suprême de la Révolution). En mars 1929, il fonde le Parti national révolutionnaire dans le but de contrôler et de surveiller les divers courants politiques et se nomme lui-même à la tête de ce parti. Dans le but d'éviter des conflits entre militaires, il fait nommer président de la République un civil, Emilio Portes Gil, pour la période de 1928 à 1930. Calles dut lutter contre une conjuration de militaires obregonistes (« plan de Hermosillo ») écartés du pouvoir et menés par Modèle:Lien.

Les années 1930 furent marquées par la présidence autoritaire de Lázaro Cárdenas de 1934 à 1940 titulaire du prix Lénine pour la paix qui se proposait de faire du Mexique un pays socialiste par des nationalisations, l'institution d'un plan sexennal imité de l'URSS, puis l'expropriation (nationalisation) pétrolière en 1938, Cárdenas profitant de la baisse du prix du pétrole et de difficultés économiques des compagnies pétrolières étrangères en majorité anglo-néerlandaises et américaines alors au bord de la faillite.Modèle:Référence nécessaire.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé À la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, dont les pétroliers Potrero del Llano (1941) et Faja de Oro (1941) en mai 1942, le gouvernement du général Manuel Ávila Camacho déclara la guerre le Modèle:Date- à l'Allemagne, à l'Italie et au Japon.

L'escadrille mexicaine no 201, composée d'avions P-47, participa à la guerre contre le Japon et fut envoyée aux Philippines.

Des Mexicains participèrent aussi au débarquement du 6 juin 1944. L'un des plus connus est le pilote de chasse Luis Pérez Gómez abattu le 19 juin 1944. Il repose au cimetière du village de Sassy<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Un héroe mexicanos en tierras europeas - Esmas.com, 16 juin 2004.</ref>.

D'autres participèrent sous l'uniforme américain à la bataille des Ardennes. Parmi eux, le sergent Modèle:Lien qui reçut les plus hautes distinctions militaires des États-Unis pour ses faits d'armes (Medal of Honor et Purple Heart), notamment la neutralisation à lui seul lors d'un combat de plus de cent soldats ennemis.

À noter également que le Mexique fut le seul pays au monde qui protesta officiellement devant la Société des Nations (discours d'Modèle:Lien du 19 mars 1938 contre l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. En commémoration une place de Vienne porte le nom de Modèle:Lien.

Domination du PRI

Le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), membre de l'Internationale socialiste, prit son nom actuel en 1946 et dirigea le pays sans interruption jusqu’en 2000, date de la victoire du démocrate chrétien Vicente Fox, candidat du Parti action nationale (PAN) (voir la Liste des chefs d'État du Mexique).

En octobre 1968, l’armée ouvre le feu sur des étudiants d’extrême gauche (voir Massacre de Tlatelolco). Plus de trois cents manifestants sont tués et des centaines disparaissent<ref>Modèle:Article.</ref>. Les autorités, poussées dans une paranoïa anticommuniste par la CIA américaine, entendaient en finir avec un mouvement où elles voyaient une subversion orchestrée depuis Moscou et La Havane. Alors que la presse mexicaine s'en tient à la version du pouvoir sur de prétendus « affrontements » entre manifestants et soldats, il faut attendre les années 1970 pour que soit admis que les étudiants n'étaient pas armés<ref>Le massacre de Mexico en 1968, symbole de l'impunité, Le Monde, 02 octobre 2008.</ref>.

De 1960 à 1980, le revenu moyen des Mexicains a presque doublé. Si l’économie avait continué à croître à ce rythme, les Mexicains auraient de nos jours un niveau de vie comparable à celui des Européens<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans les années 1980, le président Miguel de la Madrid impulse une libéralisation de l'économie qui touche plus particulièrement les paysans : les subventions au secteur agricole sont réduites (les aides à la production du café sont quant à elles supprimées), la libéralisation du commerce provoque une hausse des importations qui coule la production locale et la suppression d’importants combinats agricoles font perdre beaucoup d’emplois ruraux. Par ailleurs, le gouvernement libéralise les flux de capitaux, privatise des entreprises publiques et abandonne les politiques industrielles et de développement. Les années 1980 sont considérées comme une « décennie perdue », avec une baisse du revenu par habitant. En 1992, la Constitution est modifiée de façon à autoriser la vente des terres communales<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, entre alternances politiques et violences liées à la drogue

En 2000 Vicente Fox est élu président, mettant fin à Modèle:Nobr de domination politique du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI).

Modèle:Article détaillé En 2006, Felipe Calderón (PAN) est le président du Mexique après avoir recueilli 35,88 % des suffrages à l’élection présidentielle du 2 juillet 2006 contre 35,31 % pour Andrés Manuel López Obrador (PRD) et 22,27 % pour Roberto Madrazo (PRI)Modèle:Référence nécessaire. Il engage une guerre contre les cartels de la drogue qui déstabilise les cartels de la drogue et cause plus de Modèle:Nombre et disparus en quelques années.

En juillet 2012, le PRI revient au pouvoir avec la victoire d'Enrique Peña Nieto aux élections présidentielles. Avec près de 38 % des suffrages, il devance le candidat du PRD Andrés Manuel López Obrador (31 %), ainsi que la démocrate centriste Josefina Vazquez Mota du Parti d'action nationale (PAN ; près de 25 %). En juillet 2018, le Mouvement de régénération nationale (Morena) accède pour la première fois au pouvoir avec l'élection d'Andrés Manuel López Obrador (53 % des suffrages)<ref>Frédéric Saliba, « Au Mexique, la gauche d’AMLO triomphe », Le Monde, 2 juillet 2018.</ref>.

Politique

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser Le Mexique est une république fédérale composée de [[États du Mexique|Modèle:Nobr]]. Son régime politique est de type présidentiel. La séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) est garantie par la Constitution de 1917.

Pouvoir exécutif

Fichier:Presidente Electo Andrés Manuel López Obrador (croppeda).jpg
Andrés Manuel López Obrador, président du Mexique depuis décembre 2018.

Le chef de l’exécutif est le président des États-Unis mexicains, élu pour une période de six ans, non renouvelable, au suffrage universel direct à un seul tour et à la majorité relative. Il n’y a pas de Premier ministre. Le président nomme et révoque les ministres, le procureur général, les ambassadeurs et les consuls généraux. En cas de démission ou de décès, le Congrès désigne un président provisoire, intérimaire ou de substitution selon le cas. Le président peut émettre des décrets dans le domaine économique et financier grâce aux pouvoirs que lui délègue le Congrès<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis le Modèle:Date-, le président du Mexique est Andrés Manuel López Obrador.

Pouvoir législatif

Le Congrès est divisé en deux chambres :

En effet, le PAN était devenuModèle:Quand la première force politique à la Chambre des députés avec Modèle:Nobr, suivi par le PRD avec Modèle:Nobr, et en Modèle:3e par le PRI avec seulement Modèle:Nobr. Néanmoins, le PAN sans majorité absolue à la Chambre des députés a dû obtenir l’appui de l’opposition pour faire voter une loiModèle:Référence nécessaire

Depuis 1997, le Congrès joue un plus grand rôle puisque l’opposition obtint plus de sièges grâce à la désignation de Modèle:Nobr de députés élus à la proportionnelle.

Entités fédératives

Modèle:Article détaillé Modèle:Carte cliquable du Mexique Constitutionnellement le Mexique est composé de 32 entités fédératives ayant toutes leur propre constitution<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Constitución de 1917 - 2017 - Site officiel.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Régimen constitucional de las entidades federativas - Pedro Antonio Enríquez Soto, UNAM Modèle:Pdf.</ref>, dont 31 sont des États ; l'ex Distrito Federal (district fédéral), devenu « [[Mexico|Modèle:Lang]] », est la Modèle:32e fédérative du pays, sans avoir le statut d'État ni celui de ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Colonnes

Femmes en politique

En 2018, l’élection d’Andrés Manuel López Obrador a contribué à une forte féminisation du personnel politique. Ainsi, le gouvernement, qui ne comptait que quatre femmes sur trente membres sous la présidence d’Enrique Peña Nieto, est dorénavant paritaire pour la première fois au Mexique. D'autre part, la Chambre des députés comporte désormais Modèle:Nobr sur ses Modèle:Nobr ; elles étaient 114 dix ans auparavant. Quant à la chambre haute, elle compte Modèle:Nobr et Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Mexico topographic map-blank.svg
Carte topographique du Mexique.

Le Mexique est un pays situé en Amérique du Nord. Il partage des frontières terrestres avec les États-Unis d'Amérique (Modèle:Unité) au nord-nord-ouest et avec le Belize (Modèle:Unité) et le Guatemala (Modèle:Unité) à l'est-sud-est<ref>INEGI. Voir notamment : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Referencias geográficas y extensión territorial de México (Modèle:P.) Modèle:Pdf, Anuario estadístico y geográfico por entidad federativa 2013 (Modèle:P.) Modèle:Pdf, et México de un vistazo 2009 (Modèle:P.) Modèle:Pdf.</ref>.

Il possède de nombreuses façades maritimes (Modèle:Unité) notamment avec l’océan Pacifique au sud et au sud-ouest, le golfe de Californie (Modèle:Unité) au nord-ouest, la mer des Caraïbes à l'est et le golfe du Mexique à l'est-nord-est (Modèle:Unité)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} INEGI, Anuario estadístico y geográfico por entidad federativa 2013 (Modèle:P.) Modèle:Pdf.</ref>.

La superficie totale du pays est de Modèle:Unité dont Modèle:Unité d’îles ; les îles mexicaines se situent dans l’océan Pacifique (dont la plus grande est l'Île Cedros), le golfe de Californie (dont les plus grandes sont les îles Tiburón et Ángel de la Guarda), la mer des Caraïbes (dont la plus grande est Cozumel) et le golfe du Mexique<ref name="superficie">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} INEGI, Extensión territorial de México.</ref>.

La superficie maritime totale du Mexique est de Modèle:Unité (Modèle:Unité dans l'océan Pacifique et Modèle:Unité dans le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes)<ref name="superficie" />,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} INEGI, Estadísticas a propósito del día mundial del medio ambiente, Modèle:P. Modèle:Pdf.</ref>. Elle se subdivise en une mer territoriale, qui s'étend sur Modèle:Nobr (Modèle:Unité) autour des côtes, une zone contiguë, qui s'étend sur 24 milles marins autour des côtes (Modèle:Unité) et une zone économique exclusive (ZEE) qui s’étend sur 200 milles marins (Modèle:Unité) autour des côtes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Delimitación de espacios marítimos - Miguel Ángel Bustamante Martínez et Héctor Maldonado Clemente, Revista de información y de análisis, no 19, 2002, INEGI Modèle:Pdf.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Agenda estadística de los Estados Unidos Mexicanos, edición 2001 - INEGI (Modèle:Pp.) Modèle:Pdf.</ref>.

On trouve aussi de nombreux volcans. Le pic d'Orizaba culmine à Modèle:Unité, tandis que le point le moins élevé est la Laguna Salada qui se trouve à Modèle:Nobr en dessous du niveau de la mer. Le pays est sujet aux tremblements de terre, parfois très violents. Modèle:Article détaillé Parmi les ressources naturelles, on trouve l'argent, le cuivre, le gaz naturel, l’or, le pétrole, le plomb et le zinc.

Relief

Fichier:La Concordia observando al pico de Orizaba.JPG
Pic d'Orizaba.

Le Mexique est traversé par deux principales chaînes de montagne : la sierra Madre occidentale et la sierra Madre orientale. La sierra Madre occidentale à l’ouest est le prolongement de la sierra Nevada de Californie et la sierra Madre orientale à l’est est le prolongement des montagnes Rocheuses du Nouveau-Mexique et du Texas. Entre les deux principales chaînes de montagnes se trouve le plateau mexicain. La cordillère Néovolcanique marque la limite sud des sierras Madres occidentale et orientale. Le Mexique compte également d’autres chaînes de montagne moins importantes comme la chaîne californienne, la sierra Madre del Sur, la sierra Madre de Oaxaca, la sierra Madre de Chiapas, et la Meseta Central de Chiapas.

Le point culminant du pays est le Pic d'Orizaba, qui se dresse à Modèle:Unité.

Principales chaînes de montagne et plateau principal

  • La cordillère Néovolcanique est une ceinture de Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de large qui s’étend de l’océan Pacifique jusqu’au golfe du Mexique. La cordillère commence au sud du Río Grande de Santiago et continue jusqu’à l'État de Colima où elle se dirige ensuite vers l’est en suivant le Modèle:19e pour finir au centre de l’État de Veracruz. La région est caractérisée par une activité sismique importante et compte les sommets volcaniques les plus hauts. La cordillère possède trois sommets dépassant les Modèle:Unité d’altitude : le pic d'Orizaba (Pico de Orizaba ou Citlatépetl) qui est le troisième plus haut sommet d’Amérique du Nord, le Popocatepetl et l’Iztaccíhuatl qui sont tous deux près de Mexico. La cordillère Néovolcanique est considérée comme la division géologique entre l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale.
  • La sierra Madre occidentale s’étend sur Modèle:Unité à Modèle:Unité au sud de la frontière avec les États-Unis et rejoint la cordillère Néovolcanique après le Rio Santiago. La cordillère Néovolcanique traverse le centre du Mexique d’est en ouest. Au nord, la sierra Madre occidentale est située à environ Modèle:Unité des côtes occidentales mais à proximité de la cordillère Néovolcanique elle n’est plus qu’à Modèle:Unité de la côte pacifique. La sierra Madre occidentale s’élève à environ Modèle:Unité d’altitude avec des sommets atteignant Modèle:Unité.
  • La sierra Madre orientale commence à la frontière entre le Texas et le Mexique et continue sur Modèle:Unité pour atteindre le Cofre de Perote, un des sommets principaux de la cordillère Néovolcanique. Comme pour la sierra Madre occidentale, la sierra Madre orientale se rapproche progressivement des côtes en se rapprochant de l’extrémité sud. En effet, elle ne se situe plus alors qu’à Modèle:Unité du golfe du Mexique. La sierra Madre orientale s’élève à environ Modèle:Unité d’altitude avec des sommets atteignant Modèle:Unité.
  • Le plateau mexicain s’étend lui aussi de la frontière avec les États-Unis jusqu’à la cordillère Néovolcanique et occupe une vaste superficie entre les sierras Madres occidentale et orientale. Le plateau fut divisé par le passé entre la Mesa del Norte et la Mesa Centra, néanmoins aujourd’hui les géographes considèrent ces deux parties comme appartenant au même plateau.

Cours d’eau

Fichier:Riogrande.jpg
Le Río Bravo, ou Río Grande.

Modèle:Référence nécessaire

Le Mexique possède peu de cours d’eau navigables.

Le Río Grande est appelé « Río Bravo del Norte » par les Mexicains.

Climat

Le Tropique du Cancer divise le pays en deux zones, l'une tempérée (climat subtropical humide) et l'autre au climat tropical. Le climat varie avec l’altitude. Les tierras calientes (terres chaudes), comprenant les plaines côtières, s’élèvent jusqu’à environ Modèle:Unité. Au nord du Modèle:24e, les températures sont plus froides pendant les mois d’hiver, tandis qu’au sud, elles restent constantes le long de l’année. Elles varient néanmoins en fonction de l’altitude.

Zones au sud du Modèle:27e

Les pluies varient beaucoup selon la situation géographique et les saisons. Aride ou semi-aride en Basse Californie, le Nord-Ouest de l’État de Sonora, les plateaux du Nord et une partie des plateaux du Sud. Il pleut dans ces régions en moyenne entre 300 et Modèle:Unité par an. Dans les plateaux du Sud et notamment les régions les plus peuplées (comme Mexico et Guadalajara), il pleut en moyenne entre 600 et Modèle:Unité. Les basses terres le long du golfe du Mexique reçoivent plus de Modèle:Unité de pluies à l’année. La région au sud-est de Tabasco reçoit approximativement Modèle:Unité de pluies à l’année. Il neige occasionnellement sur certains des plateaux du nord et des hauts sommets de la Sierra Madre occidentale et de la Sierra Madre orientale.

Saison humide ou saison des pluies

Le Mexique connaît une saison humide (ou saison des pluies) et une saison sèche marquées. La saison des pluies dure, dans la majeure partie du pays, de juin à mi-octobre. Il pleut nettement moins le reste de l’année. Février et juillet sont respectivement le mois le plus sec et le plus humide. Par exemple, la ville de Mexico reçoit environ Modèle:Nobr de pluies en février et Modèle:Unité en juillet. Les régions côtières, et spécialement celle du golfe du Mexique reçoivent leurs précipitations maximales en septembre. Tabasco enregistre plus de Modèle:Unité de pluies pendant ce mois.

Une petite partie de la côte nord-ouest du Mexique autour de la ville de Tijuana possède un climat méditerranéen avec des brumes importantes et une saison des pluies en hiver.

Ouragans

Le Mexique est situé dans la ceinture des ouragans et toutes les régions côtières sont susceptibles de subir une de ces tempêtes de juin à novembre. Les ouragans de la côte Pacifique sont moins fréquents et souvent moins violents que ceux qui affectent la côte est du pays. Plusieurs ouragans frappent chaque année les côtes du golfe du Mexique et de la mer des Caraïbes, avec des vents violents qui peuvent dépasser les Modèle:Unité, mettent en péril la vie des habitants et provoquent des dégâts importants aux hôtels et habitations de la régionModèle:Référence nécessaire.

Environnement

Fichier:FLII Mexico.png
Le Mexique avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 6.82, le classant Modèle:63e sur Modèle:Nobr<ref name="FLII_Supplementary">Modèle:Article.</ref>.

Le Mexique est un des pays au monde à utiliser les plus fortes concentrations de pesticides<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est aussi l'un des plus touchés par la déforestation, avec Modèle:Unité de forêts et de jungle disparaissant chaque année selon les données officielles<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Mexique est le pays d'Amérique latine où les niveaux de pollution de l'air sont les plus élevés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Biodiversité

Modèle:Mettre à jour Modèle:Article connexe

Fichier:Kaimanfische (Lepisosteus).jpg
Un Lepisosteus, une des espèces endémiques du Mexique.
Fichier:Standing jaguar.jpg
Un jaguar, un mammifère présent au Mexique.

Le Mexique est un des dix-sept pays mégadivers identifiés en juillet 2000 par le programme des Nations unies pour l'environnement<ref name="australianGop">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biodiversity Theme Report - Modèle:Dr Jann Williams, RMIT University, publié par CSIRO pour le Department of the Environment and Heritage, 2001 Modèle:ISBN (voir archive).</ref>. Avec Modèle:Unité différentes, le Mexique héberge 10 à 12 % de la biodiversité mondiale<ref name="SEMARNAT">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Mexique est le premier pays en nombre d'espèces de reptiles avec Modèle:Nobr connues, second en nombre d'espèces de mammifères avec Modèle:Nobr, le quatrième en nombre d'espèces d'amphibiens avec Modèle:Nobr et quatrième en nombre d'espèces de plantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce pays compte quelque Modèle:Nombre d'oiseaux, dont 101 endémiques<ref name="AVIBASE">Modèle:Lien web.</ref>. Le Mexique est également considéré comme le second pays en écosystèmes et le quatrième en nombre total d'espèces<ref name="SNIB" />. Près de Modèle:Unité sont protégées par la législation mexicaine<ref name="SNIB">Modèle:Lien web.</ref>. Le gouvernement mexicain a créé le Sistema Nacional de Información acerca de la Biodiversidad, qui se charge d'étudier et de promouvoir l'utilisation substantielle des écosystèmes.

Au Mexique, Modèle:Unité sont considérés comme des zones naturelles protégées. Trente-quatre réserves de biosphère (écosystèmes inaltérés), soixante-quatre parcs nationaux, quatre monuments naturels, vingt-six aires pour protéger la flore et la faune, quatre zones pour la protection naturelle et dix-sept sanctuaires (zone comportant une diversité riche en espèces)<ref name="SEMARNAT" />.

La biodiversité est cependant menacée au Mexique à cause de la déforestation, en particulier dans les forêts tropicales humides<ref>Modèle:Lien brisé - Henri Puig, 2001.</ref>.

Économie

Modèle:Article détaillé

Agrégats macroéconomiques

Modèle:Article connexe

Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) :

En 2018, 48 % de la population vit dans la pauvreté et 1 % des plus riches concentrent 36 % de la richesse nationale<ref>https://www.cetri.be/IMG/pdf/amlo.pdf.</ref>. Plus de trois millions d'enfants sont contraints de travailler en raison de la pauvreté de leur famille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La corruption représente un défi majeur pour l’économie mexicaine : d'après des études de la Banque mondiale, la corruption politique et économique pourrait représenter 9% du PIB<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Quelque 60 % des actifs travaillent dans l'économie informelle, et 15 % aux États-Unis. Ces derniers absorbent 80 % des exportations mexicaines, ce qui place le pays latino-américain dans une situation de dépendance extrême qui le contraint bien souvent à accepter les exigences de Washington<ref>Qui décide vraiment au Mexique ?, Luis Alberto Reygada, Le Monde diplomatique, janvier 2020.</ref>.

Pétrole et gaz naturel

  • Pétrole : les champs pétrolifères se situent principalement dans les États de Veracruz, de Tabasco, de Chiapas et de Campeche (70 % de l’exploitation nationale). Depuis le gouvernement du président Lázaro Cárdenas qui décida la nationalisation du pétrole, la compagnie d’État Pemex a le monopole de l’exploitation, production, transport et commercialisation du pétrole sur le territoire mexicain. Le Mexique est le 13e producteur mondial de pétrole et le 12e exportateur en 2020. La quasi-totalité des exportations de pétrole mexicain se font en direction des États-Unis dont il est le troisième fournisseur. Néanmoins, le déclin du principal gisement, Cantarell, laisse présager une baisse de la production du pays dans les années à venir, ce qui inquiète beaucoup le gouvernementModèle:Référence nécessaire.
  • Gaz naturel : Pemex possède uniquement le monopole de l’exploitation et de la production de gaz naturel au Mexique. En effet, depuis 1995 le gouvernement a autorisé l’investissement privé dans le transport, la distribution et le stockage de gaz naturelModèle:Référence nécessaire.

Même si le pétrole ne représente aujourd’hui qu’une partie des exportations mexicaines, les ressources financières dégagées par Pemex financent 30 % du budget de l’État. Cette situation a permis aux Mexicains de bénéficier d’une certaine clémence fiscale. En effet, le Mexique est le pays de l’OCDE et de toute l’Amérique latine dont le ratio recette fiscale / PIB est le plus faible (entre 15 et 17 % contre une moyenne de 30 % pour les pays de l’OCDE)Modèle:Référence nécessaire.

Secteur primaire

Fichier:Tequila-barrel.JPG
Barils de tequila.

Le secteur primaire représente 4 % du PIB et emploie 18 % de la population active.

  • Mines : le Mexique produit de nombreux métaux, principalement de l’argent, dont il est en 2014 le premier producteur mondial<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Pêche et faune marine.

Secteur secondaire

L’industrie représente 26,5 % du PIB (2004) et emploie 24 % de la population active.

  • Industrie lourde : dans des secteurs comme le ciment, le verre et l’acier. Le Mexique compte de nombreux groupes dont quelques-uns ont une dimension internationale : Cemex, Vitro, Grupo Alfa, Metalsa, Tamsa.
  • NTIC : le secteur des nouvelles technologies connaît un fort développement au Mexique et en particulier dans la région de Guadalajara. Devenue la vitrine du Mexique en tant que ville des nouvelles technologies, Guadalajara est considérée comme la Silicon Valley mexicaine. Les groupes comme IBM, Hitachi, HP, Intel ou Siemens investissent massivement dans la région.

Secteur tertiaire

Fichier:Acapulco,guerrero.jpg
Une plage d'Acapulco (Guerrero).

Modèle:Section à recycler

Le secteur tertiaire représente 69,5 % du PIB et emploie 58 % de la population activeModèle:Référence nécessaire.

Le Modèle:Date-, le Mexique a annoncé un plan d'investissement de Modèle:Nobr de dollars en coopération avec le secteur privé pour stimuler l'économie touchée par la pandémie de COVID-19 grâce à des projets d'infrastructure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis la signature de l’ALENA

Fichier:Banco de México Bicentenario.jpg
L'édifice de la Banque du Mexique.

Modèle:Section à sourcer Modèle:Section à actualiser En Modèle:Date-, le Mexique, le Canada et les États-Unis signent l’Accord de libre échange d’Amérique du Nord (ALENA) créant ainsi la plus vaste zone de libre-échange du monde. L’ALENA a fortement transformé le Mexique qui passa d’une politique économique marquée par son fort protectionnisme à une politique économique basée sur le libre-échange et l’insertion dans l’économie mondiale. L’année même de la mise en application de l’ALENA, le Mexique connut une grave crise économique marquée par une forte dévaluation du peso. Les raisons de cette crises sont multiples : adaptation imposée du tissu économique à ce nouvel environnement économique, politique monétaire.

En 2008, la dette extérieure ne représentait plus que 8 % du PIB contre 50 % en 1993. Le pourcentage de la dette publique en dollars a baissé de 95 % à 63 % en 2008.

Depuis 1994, l'économie mexicaine s’est remise de la crise économique. Les exportations ont connu une croissance très importante, notamment en direction des États-Unis et du Canada. Les maquiladoras ou zones franches sont un des éléments importants de ce succès. Aujourd’hui, le Mexique représente 50 % des importations et exportations d’Amérique latine et est devenu la Modèle:8e commerciale du monde. Le PIB mexicain en valeur est le plus élevé d’Amérique latine, devant le Brésil et l’Argentine et la Modèle:11e économique selon ce même critère. Les cinq principaux pays investisseurs au Mexique sont par ordre décroissant les États-Unis, l'Espagne, le Canada, les Pays-Bas et la Suisse.

En 2000, le Mexique connut sa première alternance politique depuis plus de Modèle:Nobr avec l’arrivée au pouvoir de Vicente Fox. Ce dernier continua la politique économique de ses prédécesseurs avec une politique budgétaire et monétaire rigoureuse. L’inflation a fortement baissé et les finances publiques ont été fortement améliorées notamment grâce à la hausse du prix du pétrole dont le Mexique est le Modèle:5e exportateur mondialModèle:Référence nécessaire. La dette publique ne représente plus aujourd’hui que 23,5 % du PIB et la dette extérieure mexicaine a été classée par Standard & Poor’s BBB soit le niveau le plus haut jamais atteint par le Mexique et la meilleure notation des grandes économies d’Amérique latine.

Afin de diversifier les débouchés des exportations mexicaines (dont plus de 80 % sont faites avec les États-Unis et le Canada), le Mexique a signé un grand nombre de traités de libre-échange, notamment avec l’Union européenne, le Japon, Israël. Il existe aussi un traité de libre-échange avec les pays de l'AELE entré en vigueur en 2001.

Entre 2001 et 2003, le Mexique connut une croissance économique médiocre (-0,3 % en 2001, +0,9 % en 2002 et +1,4 % en 2003). En effet, la Chine est devenue une concurrente importante du Mexique, le salaire dans les ateliers chinois étant en moyenne quatre fois moins élevé qu’au Mexique. Le Mexique doit donc adapter son modèle économique à cette nouvelle situation internationale, notamment à travers des réformes structurelles qui se font très lentement.

Depuis 2004, la croissance économique s’est fortement accélérée : +4,3 % en 2004 et +3,8 % en 2005 (estimations), de nombreuses entreprises revenant au Mexique après être parties en Asie. Néanmoins, pour que cette reprise puisse être durable et que le Mexique puisse remplir les objectifs du millénaire dans la lutte contre la pauvreté qui touche encore 40 % de la population, d’importantes réformes structurelles doivent être entreprises.

Las remesas, ces remises ou transferts de fonds de la part des émigrés mexicains pour leurs familles qui sont restées au Mexique ont représenté en 2005 un record de plus de Modèle:Nobr de dollars. Cela est l’équivalent de la moitié de la valeur des exportations pétrolières du pays, qui représentent à leur tour moins de 10 % des exportations totales de biens, au contraire des décennies précédentes où les exportations pétrolières prévalaient dans la balance courante. Cette formidable manne est supérieure aux investissements étrangers au Mexique et permet d’améliorer la situation économique de nombreuses familles rurales.

La corruption représente un défi majeur pour l’économie mexicaine : d'après des études de la Banque mondiale, la corruption politique et économique pourrait représenter 9 % du PIB<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. En dépit de l’augmentation du PIB (2,1 % en moyenne entre 2012 et 2014), les revenus des ménages ont baissé de 3,5 % au cours de cette période. Une grande partie des richesses produites étant captées par les grandes fortunes. Selon l’organisation Oxfam, les quatre plus grandes fortunes représentent en 2017 9,5 % du PIB mexicain, contre 2 % en 2002<ref name=":0" />.

Le Modèle:Date-, un nouvel accord commercial est signé entre le Mexique et les États-Unis, remplaçant l'ALENA<ref>Modèle:Article.</ref>.

Démographie et urbanisme

Transition démographique

Modèle:Article détaillé Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser

Fichier:México - Tasa de crecimiento natural.png
Taux d'excédent naturel
Fichier:México-Población total.png
Population mexicaine

Pendant tout le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population du Mexique a seulement doublé. Cette tendance continuera pendant les deux premières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1920, on assiste à une perte de deux millions d’habitants qui peut s’expliquer par la Révolution mexicaine entre 1910 et 1920<ref>Carte de la répartition des populations au Mexique - Tirée de Géographie universelle - Vidal de la Blache et Gallois - T14 de Sorre Max aux éditions Armand Colin, 1928, Carto-mondo.fr.</ref>.

Le taux de croissance de la population s’est fortement accéléré entre 1930 et 1980, avec des chiffres supérieurs à 3 %. La population mexicaine doublait tous les vingt ans et à ce rythme on estimait que le Mexique compterait Modèle:Nobr d'habitants en 2000. Le gouvernement fédéral créa alors le Conseil national de la population, CONAPO, avec pour mission d’établir des politiques de contrôle de la natalité et réaliser des études sur la population du pays. Ces mesures furent positives et le taux de croissance de la population baissa jusqu’à 1,6 % sur la période 1995-2000. Les projections de la CONAPO évaluent la population mexicaine, à la mi-2019, à Modèle:Nombre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CONAPO (Consejo Nacional de Población), Modèle:Lien brisé.</ref>.

L'espérance de vie est passée de Modèle:Nobr en 1895, à Modèle:Unité en 2005. On estime donc que le Mexique est rentré dans la dernière phase de transition démographique.

Taux d'excédent naturel total de la population (chiffres 2005) :

Le solde migratoire est traditionnellement négatif et s’élève à plus de Modèle:Unité par an. Les États-Unis restent la première destination.

Même si aujourd’hui le Mexique a une population jeune (seulement 5,6 % de la population a plus de Modèle:Nobr), le vieillissement de la population a commencé et s’accélérera dans les prochaines années<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Vive México un acelerado envejecimiento: INEGI - El Economista, 30 septembre 2013.</ref>.

Exode rural et urbanisation

Modèle:Article détaillé

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, près de 90 % de la population vivait dans les zones rurales. Lors du recensement de 1960 la population urbaine devient majoritaire pour la première fois avec 50,6 % de la population mexicaine vivant dans les villes et grandes agglomérations. Le nombre de personnes qui habitait dans leur État natal était en 1895 de 96,6 % alors qu’en 1950 plus de 80 % des Mexicains habitaient dans un autre État que celui où ils sont nés. À travers ces chiffres on peut se rendre compte du phénomène de développement industriel des moyennes et grandes agglomérations mexicaines et l’exode rural qui y est lié. Aujourd’hui les Mexicains continuent à être très mobiles à l’intérieur du pays notamment entre les différentes agglomérations. Néanmoins, on peut considérer que l’exode rural massif des décennies précédentes fait partie du passé.

Les entités fédératives qui concentrent la plus grande partie de la population mexicaine sont Mexico, l'État de Mexico, Jalisco, Nuevo León, Puebla et Veracruz.

L'aire urbaine de Mexico, avec plus de Modèle:Unité d'habitants, se classe deuxième au rang mondial fin 2012, après celle de Tokyo (Modèle:Unité d'habitants) et devant Séoul (Modèle:Unité d'habitants)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Guadalajara et Monterrey sont respectivement les deuxième et troisième grandes villes du pays avec chacune plus de trois millions d’habitants.

Indigènes et émigration mexicaine

Modèle:Section à actualiser Modèle:Article détaillé

Principaux groupes autochtones au Mexique
Groupe Population
Nahuas 2 445 969
Mayas (Yucatèques) 1 475 575
Zapotèques 777 253
Mixtèques 726 601
Otomis 646 875
Totonaques 411 266
Tzotzils 406 962
Tzeltal 384 074
Mazahuas 326 660
Mazatèques 305 836
Source : CDI (2000)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien brisé</ref>

Le Mexique, avec environ Modèle:Nobr d'habitants en 2020, est le pays hispanophone le plus peuplé, largement devant l'Espagne, et le troisième pays le plus peuplé du continent américain après les États-Unis et le Brésil. Au niveau mondial c’est le dixième pays le plus peuplé après la Chine, l'Inde, les États-Unis, l'Indonésie, le Brésil, le Pakistan, le Nigeria, le Bangladesh et la Russie.

La population qui parle les langues indigènes (unique critère retenu par l’INEGI pour désigner la population indigène) passa de 17 % en 1895 à seulement 7 % en 2000. Néanmoins en nombre absolu elle a crû en passant d'un million en 1895 à sept millions en 2000. Les spécialistes<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> s'accordent pour dire qu’il y a plutôt Modèle:Unité d’indigènes qui parlent ou non une langue indigène au Mexique. Jusqu'en 1980, les populations indigènes émigraient en direction des métropoles régionales proches de leur lieu de naissance, mais, à partir des années 1990, l'émigration indigène se fit massivement en direction des États-Unis. Les salaires plus élevés aux États-Unis alimentaient inlassablement le flux de l'émigration. Les États-Unis ont entrepris de renforcer leur frontière avec le Mexique et des murs sur la frontière ont été installés en différents endroits à partir de 1996.

Les États-Unis sont le pays où vivent le plus de Mexicains après le Mexique. Il se dit que Los Angeles, la plus grande ville de Californie est aussi la deuxième ville mexicaine pour ce qui est de la population car le nombre d'immigrés et de descendants de Mexicains dépasse largement les quatre millions de personnes qui vivent à Guadalajara, seconde métropole mexicaine. La présence des Mexicains de l’autre côté du Río Grande commence lors de l’annexion par les États-Unis d’immenses territoires mexicains. Ainsi un certain nombre de Mexicains se trouvèrent de facto en territoire américain mais gardèrent leurs coutumes et leur langue. L’État du Nouveau-Mexique illustre bien cela. À ce nombre, il faut ajouter le nombre important de braceros qui partirent vivre aux États-Unis, parfois temporairement grâce à un accord laboral entre les gouvernements de Washington et de Mexico. Les dernières crises économiques du Mexique ont favorisé l’émigration vers le nord et on estime qu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle près de Modèle:Nobr de Mexicains ou descendants de Mexicains vivent aux États-Unis. La grande partie de ceux-ci se situe en Californie, au Texas et au Nouveau-Mexique. On compte aussi de nombreux citoyens mexicains dans l'Union européenne, surtout en Espagne et en Allemagne. La Suisse compte de nombreux binationaux qui occupent souvent des postes de haute qualification professionnelle.

Langues

Modèle:Article détaillé

Principales langues autochtones en 2015<ref>Modèle:Lang, INEGI, Encuesta Intercensal de 2015.</ref>
Mapa de lenguas de México
Langue Pers.
Nahuatl 1 725 620
Maya yucatèque 859 607
Tseltal 556 720
Mixtèque 517 665
Tzotzil 487 898
Zapotèque 479 474
Otomi 307 928
Totonaque 267 635
Mazatèque 239 078
Ch'ol 251 809
Huastèque 173 765

La Loi générale des droits linguistiques des peuples autochtones de 2003 concède le statut de « langue nationale » à l'espagnol et aux langues autochtones. Même s'il n'existe pas de déclaration constitutionnelle qui fasse de l'espagnol la langue officielle, c'est celle-ci qui est utilisée pour tous les documents officiels et est parlée par plus de 99 % des Mexicains. Selon le recensement de 2015 au Mexique, les langues autochtones sont parlées par Modèle:Nombre de Modèle:Nobr et plus, soit plus de 6 % des Mexicains ; parmi ceux-ci, 12,32 % ne parlent pas l'espagnol<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, soit moins de 1 % de la population totale. Aussi, avec les échanges très importants avec les États-Unis, environ 5 % des Mexicains parleraient couramment l'Anglais en seconde, ou troisième langue.

Les deux langues autochtones les plus parlées sont :

D'autres langues mayas sont également parlées : le tzotzil, le tseltal et le ch'ol avec quelques centaines de milliers de locuteurs chacune, essentiellement dans le Chiapas. Ces langues sont apparentées aux différents dialectes du maya classique oriental que l'on retrouve sur les monuments et codex de la civilisation maya.

L'origine des langues autochtones remonte à plus de cinq millénaires. De l'époque dite classique (entre 300 et 800 ap. J.-C.) à la conquête espagnole, certaines de ces langues (en particulier le maya classique oriental et le nahuatl) furent écrites sur des bâtiments, de la poterie et des codex, grâce à un système d'écriture hiéroglyphique. Ces langues ont eu une grande importance tout au long de l'histoire et la culture mexicaine. Ainsi, le nom du pays pourrait trouver son origine dans la langue nahuatl.

De nombreux mots espagnols sont d'origine amérindienne, par exemple<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Entrées « Modèle:Lang », « Modèle:Lang et Modèle:Lang » du Modèle:Lang publié par l'Académie espagnole.</ref> :

sans compter les nombreux produits de l'échange colombien.

De fortes communautés anglophones représentent 50 % de la population de villes telles que San Miguel de Allende, Chapala et Taxco.

Chipilo, une ville de l'État de Puebla, est peuplée de descendants de vénitiens où Modèle:Unité y parlent toujours le vénitien.

Les mennonites des États de Chihuahua, Zacatecas et Durango parlent encore le bas saxon. Ils sont 75 000 si l'on y ajoute ceux des communautés de Tamaulipas et de Campeche.


Religion

Modèle:Article détaillé

Religion au Mexique (2014)<ref name="pewreport2014">Modèle:Lien web, Modèle:Pp..</ref>
Religion Pourcentage
Catholicisme 81 %
Protestantisme 9 %
Sans religion 7 %
Autres 3 %

Le Mexique est un pays laïque. Les Mexicains sont très majoritairement catholiques.

Le syncrétisme entre les traditions religieuses européennes et préhispaniques indigènes (et, dans une moindre mesure, africaines) y est fréquent, surtout dans les populations rurales<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il se manifeste notamment dans le culte très populaire de Notre-Dame de Guadalupe (qui est le plus répandu au Mexique)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, celui de la Santa Muerte, les traditions du jour des morts, la santeria (qui n'est pas traditionnelle au Mexique mais d'introduction récente par des émigrés cubains) et dans les rituels de nombreux groupes d'origine indigène<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Alejandro Jiménez Arrazquito, Erika Mercado Sánchez et Mario Alberto Trueba Marcos, Diseño de una serie de documentales sobre las expresiones del sincretismo religioso en las festividades de Semana Santa, Santo Patrono, Todos Santos y Navidad, en comunidades indígenas de México; y la producción de uno de ellos, Capítulo III : Expresiones del sincretismo religioso en la muerte nahuatl, parties 3 à 6, mémoire sous la direction de José Cisneros Espinosa, Universidad de las Américas Puebla, Escuela de Ciencias Sociales, Departamento de Ciencias de la Comunicación, 2003.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} JBL, Sincretismo cultural y religioso en las celebraciones del 25 de diciembre y fin de año en México, INAH, 24 décembre 2010.</ref>,<ref>On peut citer, en particulier, le syncrétisme religieux des Tzotzils, qui a fait l’objet de nombreuses publications (voir notamment Formas y procesos de sincretismo entre los Tzotziles et La cosmovisión de los pueblos indígenas actuales).</ref>.

La politique anticléricale, due à la Constitution de 1917, a pris fin en 1991 avec l’adoption d’amendements constitutionnels qui accordent un statut légal aux institutions religieuses et autorisent notamment l’organisation d’écoles paroissiales.

Éducation

Modèle:Article détaillé Modèle:À sourcer Modèle:Référence nécessaire Aujourd’hui la grande majorité des indigènes sont bilingues (12 % des hommes et près de 21 % des femmes ne parlant pas espagnol en 2005)<ref>Alain Musset, Le Mexique, PUF, coll. Que sais-je ?, Modèle:2e éd. 2010.</ref>.

En 1970, le Mexique fut le deuxième pays au monde (après l'Australie) à mettre en place un système d’enseignement à distance. Les écoles qui utilisent ce système sont appelées télécollèges. La diffusion de ce système s’étend aussi à certains pays d’Amérique centrale, à la Colombie et même à certains États du Sud des États-Unis.

Les trois universités publiques mexicaines les plus connues sont l’université nationale autonome du Mexique (UNAM) fondée en 1551, l'université autonome métropolitaine (UAM) et l’Institut polytechnique national (IPN) qui ont un grand prestige dans toute l’Amérique latine. Les quatre principales universités privées de reconnaissance internationale sont l’Institut technologique d’études supérieures de Monterrey (ITESM) qui est souvent désigné comme le TEC de Monterrey, l’Institut technologique autonome de Mexico (ITAM), l’université Anáhuac (ANAHUAC) et son réseau d'universités affiliées (Espagne, Italie, et Chili) et l'université ibéro-américaine. Ces universités ont connu une croissance importante et ont su nouer des partenariats avec des universités étrangères prestigieuses.

Architecture

Architecture moderne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)

L'architecture au Mexique a joué un rôle crucial dans le développement social de la population mexicaine. En effet, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le peuple voyait en l'architecture moderne un tremplin vers le progrès, de plus grands droits et libertés. De plus, la neutralité du pays lors de la Seconde Guerre mondiale lui a permis de continuer à développer son architecture, contrairement à la majorité des pays européens.

Par ailleurs, le travail de Luis Barragán est aujourd'hui grandement représentatif de l'architecture mexicaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ses constructions "émotionnelles" se trouvent pour la plupart en banlieue de Mexico. La symbiose entre l'architecture moderne du Style international et des caractéristiques ancestrales de l'architecture mexicaine est l'un de ses concepts revendiqués, tout en prenant en compte les rites et habitudes des mexicains, démontré par exemple par la large utilisation de la cour entourée de murs aveugles ou bien la présence de pièces tournées vers l'intérieur de la maison.

Système de santé

L'Modèle:Lien qui est l'organe étatique chargé de la santé publique est particulièrement affecté par la corruption et le sous-investissement. La crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19 en 2020 a mis en exergue ces problèmes. Le gouvernement mexicain reconnait un « désastre », faisant état de graves irrégularités dans l’achat de fournitures et de médicaments, des professionnels sans formation adéquate, de nouveaux hôpitaux jamais achevés, des patients abandonnés à la mort faute de soins. Devant l’urgence, des hôpitaux militaires ont été réquisitionnés, tandis que les autorités ont fait appel à des médecins cubains pour assurer le fonctionnement de certaines unités de soins intensifs dans les zones les plus touchées<ref name=":68">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans les régions concernées par les séismes de 2017, des hôpitaux sont restés en ruine, les budgets alloués à leur reconstruction s'étant évaporés. Au début du mois de mars 2020, le président Andrés Manuel López Obrador, en fonction depuis décembre 2018, a lancé de graves accusations contre ses prédécesseurs, en évoquant « des politiciens qui vendaient des médicaments ou protégeaient les distributeurs », multipliant par dix le prix de certains produits<ref name=":68" />.

Le système d’achat public de médicaments a été réorganisé en 2019 et les accords avec les fournisseurs suspectés de corruption suspendus, mais ces mesures ont favorisé des pénuries de traitements vitaux, certains distributeurs jouant la carte du boycott. Le système de santé a par ailleurs connu une privatisation rampante : l’investissement privé dans le secteur de la santé s’est envolé, tandis que le Mexique consacre à présent moins de 6 % de son PIB aux dépenses de santé. Pour Hugo López-Gatell Ramírez, responsable de la lutte contre le Covid-19, « contrairement à ce que suggérait l’optimisme des administrations précédentes, notre système a accumulé au cours des trois ou quatre dernières décennies un énorme retard sur des aspects fondamentaux pour garantir le droit à la protection de la santé »<ref name=":68" />.

L’avortement est interdit dans la plupart des États du Mexique, hormis à Mexico depuis 2007 et dans l’État de Oaxaca depuis 2019. Ailleurs, une femme qui avorte peut risquer plusieurs années de prison<ref>Modèle:Article.</ref>. Les femmes vivant dans des états où l'avortement est criminalisé peuvent avoir recours à un juge afin que leur demande soit réexaminée. Le juge peut donner l'ordre que l'avortement soit pratiqué<ref>Modèle:Article.</ref>.

Forces armées

Modèle:Section à actualiser Les effectifs totaux des forces armées sont estimés en 2008 à Modèle:Nombre et femmes :

Les forces armées dépendent du Secrétaire de la défense nationale pour les armées de terre et de l'air, La marine dépendant elle du secrétaire de la marine.

Le président de la République en est le chef suprême<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mexico Military Strength - Global Firepower.</ref>.

Criminalité

Le Mexique compte parmi les pays ayant un taux d'homicides volontaires les plus élevés du monde<ref>Mexique : Modèle:Nombre en cinq ans - Blog de Paulo Antonio Paranagua, Le Monde, 22 août 2012.</ref>. En 2017, le pays est considéré comme le deuxième pays le plus meurtrier au monde par l'International Institute for Strategic Studies (IISS), avec Modèle:Unité commis pendant l'année 2016<ref name="TDG">Le Mexique, Modèle:2e pays le plus meurtrier au monde - Tribune de Genève, 10 mai 2017.</ref>. Les enlèvements n'ont cessé d'augmenter depuis les années 1980<ref>Enlèvements, la hantise du Mexique - Tristan Delamotte, Le Parisien, 30 janvier 2013.</ref> (Modèle:Unité recensés par le gouvernement en 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>). Chaque jour, 1 200 Mexicaines sont agressées et sept sont assassinées<ref>Agressée par quatre hommes, une athlète mexicaine témoigne… et se fait insulter - Frédéric Saliba, Le Monde, 30 décembre 2016.</ref>.

Lutte contre la criminalité

Modèle:Article détaillé

Fichier:Detenciones Michoacán.jpg
Arrestations par l'armée mexicaine dans le Michoacán, en 2007.

L'histoire du crime organisé remonte à la fin des années 1960. Pendant la guerre du Vietnam, le Mexique est devenu le premier fournisseur de l'armée américaine pour les substances tirées de l'opium et utilisées en pharmacie. Cette situation a ouvert la voie à la naissance aux États-Unis d'un marché clandestin de la drogue. Dans les années 1980-1990, les cartels de Colombie ont donné un rôle important au Mexique, devenu la route empruntée le plus souvent pour envoyer la drogue aux États-Unis. Peu à peu, les cartels mexicains ont pris leur indépendance des gangs colombiens et sont devenus particulièrement puissants<ref name="guerreéco">Modèle:Lien web.</ref>.

La lutte contre les activités des narcotrafiquants constitue une préoccupation majeure au Mexique. Le président Felipe Calderón, au pouvoir entre 2006 et 2012, avait décidé d'engager les forces militaires dans le combat contre les cartels de la drogue et a défini le combat contre ces gangs comme l'une des priorités de son administration. Cependant, le bilan de Calderón a été mitigé. Entre 2007 et 2011, les violences liées aux narco-trafiquants ont fait plus de Modèle:Unité au Mexique<ref name="LeMonde_1632615">Modèle:Lien web.</ref>, notamment dans les villes du nord du pays. L'Institut national de statistiques et géographie avance des chiffres bien plus élevés en 2012 : Modèle:Nombre ont été enregistrés en 2011 et pour les années 2007-2011, le total s'élèverait à 95 632 assassinats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, le nombre de morts dues à la décision en 2006 de Felipe Calderón de « militariser » la réponse des autorités s'élève à plus de Modèle:Nombre, sans compter les dizaines de milliers de disparus<ref name="guerreéco" />.

En 2013, durant la présidence de Peña Nieto, le Mexique a enregistré une baisse de 17 % du nombre d'assassinats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Entre décembre 2012 et avril 2013, les homicides ont baissé de 18 %, ce qui représente Modèle:Nombre en moins sur cette période<ref name="La_Presse_ 201305" />. Les six premiers mois du mandat de Nieto ont ainsi été marqués par une baisse de près de 20 % des décès liés au crime organisé<ref name="La_Presse_ 201305">Modèle:Lien web.</ref>. Le 22 août 2014, le président met sur pied une nouvelle gendarmerie nationale dont les missions sont principalement axées sur la répression des bandes criminelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'est aussi illustré par un fait d'envergure : l'arrestation en 2013 de Miguel Treviño, le chef des Zetas, le gang le plus puissant et le plus violent du Mexique<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville de Ciudad Juárez, après être devenue la capitale mondiale du crime, a enregistré en 2011 une baisse de près de 60 % de son nombre d'homicides<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré ces efforts, le Mexique a connu selon l'IISS une augmentation de 11 % des homicides entre 2015 et 2016<ref name="TDG" />. Selon les chiffres officiels, l'année 2017 est la plus meurtrière en deux décennies avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon des statistiques portant sur l'année 2017, 75 % des homicides au Mexique seraient imputables au crime organisé<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 75% de los homicidios en 2017, a manos del crimen organizado: ONG - David Saúl Vela, El Financiero, 24 janvier 2018.</ref>.

Certains experts estiment que Modèle:Citation. Selon Ricardo Ravelo, les parrains mafieux et les grands barons contrôleraient plus de 70 % des Modèle:Unité du pays<ref name="LeMonde_1632615" />. En réalité, s'il est vrai que certains cartels disposent d'une influence sur le pouvoir politique, les chiffres révèlent que la situation n'est pas aussi simpliste<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les chiffres montrent ainsi que l’activité mafieuse ne pèse pas très lourd sur le dynamisme économique du Mexique, pesant à peine 2 % du PIB du pays. Le plus grand pays hispanophone de la planète dispose en effet de bien d'autres atouts pour être indépendant des simples revenus du trafic. L'économie du Mexique est la quatorzième plus importante de la planète : le pays est premier producteur mondial d’argent, le septième de pétrole, le quatrième de gaz, le dixième d’or et est classé parmi les plus grands producteurs mondiaux de l'alimentaire (café, sucre, maïs, etc.).

Le Mexique enregistre Modèle:Nombre assassinats en 2018, soit un nouveau record. Cette augmentation du nombre d'assassinats est due à des politiques sécuritaires défaillantes et des inégalités croissantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce record est à nouveau battu en 2019 avec Modèle:Nombre homicides dont Modèle:Nombre « féminicides ». De plus, près de Modèle:Nombre ont disparu au Mexique en 2019 et n'ont pas été retrouvées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mexico’s homicide count in 2019 among its highest, washingtonpost.com, 21 janvier 2020.</ref>.

Prévu pour 170 000 détenus, le système pénitentiaire mexicain en accueille près de 210 000 en 2020. Au total, 63 % des prisons ne respectent pas les normes d’hygiène, selon la Commission mexicaine des droits de l’homme<ref>Modèle:Article.</ref>.

En juillet 2021, le président Andrés Manuel López Obrador alloue Modèle:Nobr de pesos (environ Modèle:Nombre de dollars américains) de crédits supplémentaires à la Garde nationale du Mexique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ¡PURA BILLETIZA!, notiver.com.mx, 28 juillet 2012</ref>.

En Modèle:Nobr de gouvernement Obrador, le nombre total des morts violentes s'élève à 127 162, dont 3 612 féminicides, le bilan étant de 2 670 pour le mois de juin 2022 et de 2 679 pour juillet 2022. Malgré cela, il s'agit du mois de juillet le moins violent des cinq dernières années<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gobierno de AMLO suma 127,162 muertes violentas en 44 meses, politica.expansion.mx, 19 août 2022</ref>. En mars 2021, le chef du commandement nord des États-Unis, Glen VanHerck, estime que 30 à 35 % du territoire mexicain sont contrôlés par les cartels<ref>Frédéric Saliba, Le Mexique sous l’emprise tentaculaire de la mafiocratie, lemonde.fr, 16 juillet 2021</ref>.

Corruption

Modèle:Article détaillé

Médias

Modèle:Article connexe Modèle:...

Culture

Modèle:Article détaillé

Cinéma

Modèle:Article détaillé Fernando de Fuentes. Il fut un pionnier du cinéma parlant et réalisa trois des plus grands classiques du cinéma mexicain : El compadre Mendoza (1934), Vámonos con Pancho Villa (1936) et Allá en el Rancho Grande (1936). Lupita Tovar se fera remarquer dans le film Drácula en 1931.

Le cinéma mexicain est marqué, dans les années 1950 et 1960, par le réalisateur Ismael Rodriguez, surnommé le « cinéaste du peuple mexicain », et par ses acteurs fétiches María Félix, Pedro Infante et Luis Aguilar, ainsi que par les films du réalisateur espagnol Luis Buñuel avec son acteur favori Claudio Brook.

Depuis les années 1990, le cinéma mexicain est représenté par des réalisateurs reconnus internationalement comme Alejandro González Iñárritu (Birdman, The Revenant), Alfonso Cuarón (Gravity, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban) ou Guillermo del Toro (La Forme de l'eau, Pacific Rim).

Sport

Fichier:Azteca entrance.jpg
Le stade Azteca, sixième plus grand stade dans le monde, accueille l'équipe du Mexique de football.

Modèle:Article détaillé

Les sports dans lesquels les Mexicains connaissant un relatif succès international sont la boxe et le football. Ce sont les sports les plus populaires du pays.

Le Mexique a accueilli les Jeux olympiques d'été de 1968, ainsi que deux coupes du monde de football, en 1970 et en 1986.

Le sport national est un sport équestre appelé « Modèle:Lang », Modèle:Référence nécessaire juste après vient le baseball sur la côte atlantiqueModèle:Référence nécessaire. Les principales équipes de football sont Tigres UANL, Club América, Club de Fútbol Monterrey, Club Deportivo Guadalajara, Cruz Azul Fútbol Club, Club Universidad Nacional, Club de Fútbol Atlas et Deportivo Toluca Fútbol Club.

Gastronomie

Fichier:Tacos 2.jpg
Le taco est un en-cas omniprésent dans le pays.

Modèle:Article détaillé La cuisine mexicaine a été mise en 2010 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel. Celle-ci est en fait constituée par une multitude de cuisines régionales qui sont très riches en subtilité et raffinement, très variées, et qui utilisent un grand nombre d’ingrédients.

Son origine date de la conquête espagnole, même si elle a de nombreuses influences indigènes. D’un côté, le maïs, les piments, les haricots noirs, les courges, l’avocat, la patate douce, les tomates, le cacao, la vanille, la dinde et de nombreux fruits et condiments originaires du nouveau monde. De l’autre côté, les Espagnols introduisirent les viandes des animaux domestiqués dans l’ancien monde tels que le porc, le bœuf et le poulet, mais aussi le poivre en grains, le sucre, le lait et ses dérivés, le blé, et le riz, les agrumes et une multitude d’ingrédients qui forment aujourd’hui une part importante de l’alimentation des Mexicains. De cette fusion naissent le guacamole, le pozole, le mole et les tamales dans leurs formes actuelles, le chocolat, un grand répertoire de grignotages mexicains (antojitos).

La nixtamalisation du maïs et le broyage sur molcajete (mortier traditionnel) et metate ont fait place à des procédés industriels modernes. L'atole est à base de Maïzena et sa variante, le champurrado, qui lui est un atole à base de maïs ne sont pas des boissons mais se consomment au petit-déjeuner et le soir. On trouve des boissons alcoolisées régionales telles que le rompope. Il existe une confiture de lait de chèvre, la cajeta. Les flans à la vanille et au caramel y sont très populaires.

Le Mexique produit de nombreux spiritueux dont la tequila faite à partir de la distillation de l’agave bleue. 50 % de la production de tequila est exporté vers les États-Unis. La tequila possède une AOC et ne peut provenir que d’une région formée de 181 communes réparties sur cinq États (dont 125 dans l’État de Jalisco)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Consejo Regulador del Tequila, A.C. (CRT).</ref>.

Les mexicains sont en 2012 les plus gros consommateurs d'œufs (consommés principalement au petit-déjeuner) par personne au monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} México es el Modèle:1er consumidor de huevo en el mundo - Instituto Nacional Avícola</ref>.

Arts

Le Museo de Arte Popular (MAP) consacré à l'art populaire mexicain a ouvert ses portes en 2006. Il est installé dans un immeuble Art déco qui a été construit en 1928 pour héberger la caserne des pompiers. Très endommagé par le tremblement de terre de 1985, le bâtiment a été abandonné durant plus de dix ans. Restauré, il abrite aujourd'hui une collection d'artisanat. Plus de mille pièces, réparties sur trois étages : les animaux fantastiques fabriqués en papier mâché ou en bois (alebrijes), des ex-voto des masques, des costumes et des vêtements brodés et les mille représentations de la mort à la mexicaine.

Quelques personnalités :

  • Luis Barragán : architecte mondialement reconnu, notamment à travers le prix Pritzker qu’il obtient en 1980, il donne corps au mouvement moderne dans l’architecture mexicaine.
  • José Clemente Orozco : peintre muraliste dont les réalisations ornent bon nombre de bâtiments mexicains des plus illustres et dont les thèmes sont généralement l’histoire mexicaine.
  • Frida Kahlo, née de père allemand, ses peintures font de nombreuses références aux cultures indigènes du pays. Son style est un mélange de réalisme, symbolisme et surréalisme. Elle fut l’épouse de Diego Rivera. Communiste convaincue, elle hébergea Léon Trotski lors de son exil au Mexique.
  • Diego Rivera : un des leaders du mouvement muraliste et cubiste du Mexique. Communiste convaincu et peintre officiel du gouvernement, il voit dans les grandes fresques murales un art au service du peuple, qui lui raconte son histoire<ref>Andrea Kettenmann, Rivera, Taschen, 2006, Modèle:P..</ref>.
  • Ignacio Barrios : un des peintres les plus importants du Mexique connu surtout pour ses paysages.
  • David Alfaro Siqueiros : peintre, muraliste, militaire et activiste communiste
  • Carmen Parra est une artiste peintre mexicaine
  • Juan Soriano était un sculpteur et un peintre mexicain.

Musique

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à sourcer

Fichier:Mexican Dancers 3 (4390314751).jpg
Modèle:Quoi

Le terme de mariachi désigne tout à la fois un type de formation musicale originaire du Mexique, puis le style de musique associé, et une culture musicale. Un groupe de mariachis est constitué d'au moins deux violons, deux trompettes, un joueur de guitare espagnole, un vihuela et d’un guitarrón. Certaines formations comportent plusieurs dizaines de musiciens. Les mariachis sont originaires de l’État de Jalisco.

De nombreux groupes ou musiciens américains ont été influencés par la musique mexicaine : Flaco Jimenez, Los Lobos

Des styles musicaux et danses populaires sont la banda (Nord) et la salsa (reste du pays).

Chaque région possède sa musique au même titre que sa cuisine et son artisanat.

Cinq d'entre elles se distinguent par la richesse et la variété de leur répertoire populaire :

  • Le son jalisciense, originaire de la province de Jalisco, est connu en dehors du Mexique. Il évoque les groupes de mariachis, avec leurs costumes charro boutonnés d'argent et leurs trompettes éclatantes (au propre et au figuré). En fait, cet instrument est d’un apport assez récent. L'instrumentation comprend également des violons, la guitarra de golpe, la petite vihuela à quatre cordes (4 à 6 cordes suivant les régions) et le guitarrón — guitare de basse à quatre cordes.
  • Le son de tierra caliente (terre chaude), du Michoacán, est le précurseur du son jalisciense. Rythme, instrumentation et thèmes sont semblables. Le Jalisco et le Michoacán, contigus, ne formaient sans doute qu'un même ensemble culturel. L'élément caractéristique de beaucoup de ces « sones » est constitué par une grande harpe rustique dont la caisse de résonance sert de tambour, ce qui donne un accompagnement rythmé et fort aux lignes mélodiques des violons, vihuelas et guitarras de golpe.
  • Le son guerrerense se distingue des autres « sones » par l'adjonctionragés au large des côtes du Guerrero. Ces chants, variantes du « son », portent le nom de chilenas. Le gusto, autre variante, est caractéristique de la région côtière où, lors des fiestas, les danseurs frappent en cadence le sol d'une estrade surélevée, ou artesa.
  • Le son jarocho, originaire de la côte de Veracruz est la plus riche, la plus répandue de toutes les formes de musique populaire mexicaine. Le mélange de sang africain des habitants de cette région transparaît dans ses rythmes complexes d'origine espagnole. Les poètes du son jarocho sont avant tout des improvisateurs et de nouveaux couplets modernisent sans cesse les chansons traditionnelles.
  • Le son huasteco et la danse régionale appelée huapango dérivent du fandango espagnol. Les rythmes vifs de la jarana et la huapanguera à huit cordes accompagnent un zapateado rapide, dansé sur une plateforme de bois surélevée qui résonne comme un tambour sous les pieds des danseurs<ref>Musiques, danses mexicaines - Revemexicain.com.</ref>.

Quelques personnalités mexicaines

Modèle:Catégorie détaillée Modèle:Colonnes

  • Canelo Álvarez (1990), de son vrai nom Santos Saúl Álvarez Barragán, dit El Canelo, est un boxeur mexicain plusieurs fois champion du monde WBC, WBA, WBO et IBF.

Jours fériés et fêtes

Fichier:Catrina-sculpture.jpg
La Catrina Statuette inspirée par le dessin de Posada.

Modèle:Article détaillé Jours fériés officiels

Autres fêtes

Tourisme

Modèle:Article détaillé Le tourisme au Mexique est une activité importante, aussi bien pour les Mexicains qui choisissent d'y passer leurs vacances, que pour les étrangers qui viennent y faire un séjour. Le Mexique est un pays de hauts plateaux enserrés entre deux chaînes montagneuses (Sierra Madre occidentale et orientale) qui s’abaissent vers d’étroites plaines côtières à l’est et à l’ouest. Ces deux chaînes de montagnes se rejoignent au sud-est du pays où elles forment la Sierra Madre du sud. Au nord-ouest, la Basse-Californie est une longue et étroite péninsule qui s’étend sur Modèle:Unité et prolonge la Sierra Nevada américaine.

Patrimoine mondial

Modèle:Article détaillé Sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO

Modèle:Colonnes

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Encyclopédies
Ouvrages généraux
Géographie
Histoire
Vice-Royaume de la Nouvelle-Espagne
Révolution mexicaine
Économie
Autres sujets

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail