Amérique latine
Modèle:Ne pas confondre Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Subdivision administrative
L’Amérique latine (en espagnol et en Modèle:Lang-pt) est généralement définie comme la partie de l'Amérique dans laquelle les pays ont pour langue officielle des langues romanes, c'est-à-dire dérivées du latin (espagnol, portugais et français).
L'Amérique latine englobe ainsi potentiellement l'Amérique hispanique, certaines îles des Caraïbes, ainsi que la quasi-totalité de l'Amérique du Sud et de l'Amérique centrale. Cependant, bien que le français soit une langue romane, les territoires ayant comme langue officielle le français ne sont pas toujours retenus pour définir l'Amérique latine<ref name="Colburn">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Latin America, J. Pearsall Ed., The New Oxford Dictionary of English, 2001. Oxford, Royaume-Uni: Oxford University Press, Modèle:P. : Modèle:Citation)</ref>. Cette dernière est souvent considérée comme formée des seuls pays indépendants dont les langues officielles sont l'espagnol ou le portugais : l'Ibéro-Amérique. Pour ce qui est du Belize, d'Haïti, des Antilles françaises, et de la Guyane française, ils ne sont pas toujours pris en compte, tandis que les territoires francophones d'Amérique du Nord (Québec, Nouveau-Brunswick ou Saint-Pierre-et-Miquelon notamment) sont généralement exclus de la notion.
À l'instar de l'Amérique du Nord, la population d'Amérique latine est ethniquement diversifiée, mêlant descendants des peuples amérindiens, des colonisateurs européens, des esclaves d'origine africaine et des immigrants plus récents, Italiens, Allemands, Libanais, Syriens, Japonais, etc. selon les régions. La religion prédominante en Amérique latine est le christianisme, historiquement le catholicisme<ref>Modèle:Lien web.</ref>, concurrencé aujourd'hui par les églises évangéliques. Les religions amérindiennes et les religions afro-américaines continuent à être suivies par une partie de ces communautés.
L'Amérique latine a une superficie d'environ Modèle:Unité, soit plus de 3,9 % de la surface de la Terre, et 13,5 % de sa surface émergée. En 2019, sa population est estimée à plus de Modèle:Nombre d'habitants<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Origine de l'expression
Étymologie et apparition de l’idée d’Amérique latine
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
L'expression « Amérique latine » a été utilisée pour la première fois par le poète colombien José María Torres Caicedo en 1856<ref name="Geours8" /> et par le socialiste chilien Francisco Bilbao, tous deux proches de Lamennais<ref>Vicente Romero, « Du nominal “latin” pour l’Autre Amérique. Notes sur la naissance et le sens du nom « Amérique latine » autour des années 1850 », Histoire et Sociétés de l'Amérique latine, Modèle:N°, premier semestre 1998, Modèle:P. – 86</ref>.
Le concept d'une Amérique catholique et latine s’opposant à une Amérique anglo-saxonne et protestante a été repris par l’entourage de Napoléon III<ref name="Geours8">Yves Saint-Geours, « L'Amérique latine est le laboratoire du monde », dans L'Histoire, Modèle:N°, juillet-août 2007, Modèle:P..</ref>. En 1861, c’est au nom de la défense de ces pays « latins », considérés comme culturellement proches de la France, que l'empereur envoie une expédition du Mexique<ref>J. F. Bosher, The Gaullist Attack on Canada, 1967-1997, McGill-Queen's Press - MQUP, 2000, Modèle:P..</ref> dans un contexte de pan-latinisme<ref>Vicente Romero, « Du nominal “latin” (…) », article cité.</ref>.
Le développement de l'expression « Amérique latine » est donc lié aux visées coloniales de Napoléon III dans cette région, aux alentours de 1860, lors de l'aventure mexicaine. C'est le Français Michel Chevalier qui mit alors en avant un concept de « pan-latinité » destiné à promouvoir les ambitions françaises en opposant les régions de langue romane (espagnol, portugais, et français) dans les Amériques, aux régions de langue anglaise<ref>Modèle:Ouvrage, Modèle:P..</ref>. Cette sorte d'« ingérence » est toujours combattue, au nom des droits de la mère patrie, par Madrid, où le concept d'Amérique latine n'a toujours pas droit de cité, mais où prévaut au contraire le concept d'hispanité<ref>Alain Rouquié, Amérique latine : Introduction à l'Extrême-Occident.</ref>. Les Espagnols ont toujours préféré les expressions Hispanoamérica ou encore Iberoamérica pour la désigner<ref name="Geours8" />. Plus récemment, les géographes utilisent l'expression « Extrême-Occident » pour parler de l'Amérique latine<ref name="Geours9">Yves Saint-Geours, « L'Amérique latine est le laboratoire du monde », dans L'Histoire, Modèle:N°, juillet-août 2007, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Pdf Alain Rouquié, Amérique Latine. Introduction à l'Extrême-Occident. Paris, Édit. du Seuil, 1987, 439 pages</ref>. L'Académie française définit l’Amérique latine comme « l'ensemble des pays d'Amérique anciennement colonisés par l'Espagne et par le Portugal »<ref>Dictionnaire de l'Académie française, article « Latin », sur atilf.atilf.fr. Consulté le 21 août 2013.</ref>.
Différentes approches possibles
La définition la plus fréquente de l'Amérique latine retient en pratique les dix-huit pays indépendants de l'« Amérique hispanique », dont la langue officielle principale est l'espagnol, en y ajoutant le Brésil, dont la langue officielle est le portugais ; Haïti y est parfois inclus si on considère que le français, par son caractère de langue romane, pourrait justifier d'inclure cet État dans l'Amérique latine. L'expression, sans définition ni périmètre universellement admis, peut par exemple aujourd'hui désigner :
- selon un critère linguistique, l’ensemble des pays du continent américain où l’on parle l’espagnol, le portugais ou le français<ref name="gilbert" />. L’Amérique latine comprend donc la majeure partie de l'Amérique du Sud, de l’Amérique centrale et une partie de l’Amérique du Nord : le Mexique<ref>Le Nouveau-Mexique, comme le Texas, l'Arizona, le Colorado, la Floride, ou la Californie, ne sont pas considérés comme faisant partie de l'Amérique latine, du fait de leur appartenance aux États-Unis (voir à ce sujet Modèle:Harvsp)</ref>. Le Canada français (Québec et le Nouveau-Brunsiwck principalement), même si l'on y parle une langue romane, le français, n'est pas considéré comme appartenant à l'Amérique latine, du fait de son intégration depuis longtemps au Canada, à l'instar des anciens territoires espagnols que sont la Floride, la CalifornieModèle:Etc.<ref>(voir à ce sujet Modèle:Harvsp), et ceci bien que près de 30 % des Californiens soient hispanophones.</ref>. Victor Armony, professeur de sociologie à l'université de Québec à Montréal, plutôt que parler de Latins du Nord ou d'Amérique latine préfère évoquer Modèle:Cita<ref>Modèle:Article</ref>. Les autres territoires américains de langue française (que cela soit Saint-Pierre-Et-Miquelon, la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélémy ou la Guyane, qui sont encore des territoires français ou bien Haïti) ne sont généralement pas inclus non plus dans la notion<ref>Modèle:Article</ref>.
- selon un critère géographique et culturel, tout l’espace compris de la Mexamerica au Nord, à la Terre de Feu au sud et comprenant, le Mexique, l’Amérique centrale, les Caraïbes, les pays traversés par la cordillère des Andes : le Venezuela, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l'Argentine, les pays du Cône Sud (Argentine, Chili et Uruguay) et le Brésil. Ce vaste ensemble de Modèle:Nombre de km2 et de plus de Modèle:Nombre d’habitants connaît de profondes disparités mais trouve son identité dans des histoires coloniales et des conquêtes d’indépendances similaires, des modes d’occupation de l’espace et des rapports sociaux comparables<ref>Claude Bataillon, Jean-Paul Deler, Hervé Théry,Géographie universelle, vol. 3, Amérique latine, chapitre 1, « Ce que latine veut dire », 1991.</ref> ;
- selon un critère géopolitique, une « représentation […] qui va à l’encontre de la division classique et géologique du continent en trois parties », un ensemble que l’on peut opposer à l’Amérique du Nord anglo-saxonne<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Définition de l'Amérique latine
Histoire et périmètre de l'Amérique latine
Modèle:Article détaillé Modèle:Article connexe
L'expression « Amérique latine » peut être diversement comprise, même si la définition du périmètre correspondant n'est pas toujours précise, on considère assez généralement que l'Amérique latine est constituée de Modèle:Nombre<ref name="gilbert">Alan Gilbert, Latin America, Routledge, 1990, carte précédant la page 1</ref>, listés ci-dessous, sans y inclure systématiquement Porto Rico, « associé » aux États-Unis, Haïti, pays indépendant parlant une langue romane, ni les Antilles et la Guyane françaises. Toutefois, une définition restreignant l'Amérique latine aux pays issus de la colonisation ibérique la rend synonyme du terme d'Ibero-Amérique : il peut sembler logique de les différencier.
L’effondrement de l’Empire espagnol après 1808 donne naissance au même moment, après une quinzaine d'années de guerres de libération, à de nouveaux pays qui font appel à la Bourse de Londres pour financer leur industrie minière<ref>"Simón Bolívar: A Life", par John Lynch, page 206, 2007 [1]</ref> et la moderniser, mais leurs destins divergent ensuite, le rêve de Simón Bolívar d'une grande fédération ne se réalisant pas.
D'autre part, l’examen attentif de l’histoire et de la culture de l’Amérique latine montre que cette dernière ne constitue pas un ensemble culturellement homogène : l’expression « Amérique latine » efface le passé précolombien de la région, pour ne s'attacher qu'à la langue des colonisateurs. Une définition souvent rencontrée, fait ainsi de l'Amérique latine l'addition des Modèle:Nombre indépendants de langue espagnole d'un côté (« l'Amérique espagnole »), du Brésil (de langue portugaise) et Haïti de l'autre<ref>Stuart B. Schwartz, Early Latin America: a history of colonial Spanish America and Brazil, Cambridge University Press, 1983</ref>.
Cette définition de l'Amérique latine est cohérente avec le concept du « partage du monde » signé en 1494 par l'Espagne (alors Castille) et le Portugal lors du Traité de Tordesillas<ref>Peter John Bakewell, A history of Latin America: empires and sequels, 1450-1930, Wiley-Blackwell, 1997, Modèle:P..</ref>, établi pour définir le partage du Nouveau Monde — considéré comme terra nullius — entre les deux puissances coloniales émergentes, avec pour ligne de partage un méridien nord-sud localisé à 370 lieues (Modèle:Unité) à l'ouest des îles du Cap-Vert, méridien qui se situerait aujourd'hui à 46° 37' ouest.
Pays inclus dans l'Amérique latine
Pays et territoires parfois inclus dans l'Amérique latine
Pays | Population | Superficie | Capitale | Plus grande ville | Chef d’État |
---|---|---|---|---|---|
Modèle:Pays<ref>Pays de langue française, définition de l'Amérique latine donnée par la Real Academia Española, sur buscon.rae.es (consulté le 12 mars 2010).</ref>Modèle:Refins | Modèle:Nombre | 27 750 km2 | Port-au-Prince | Port-au-Prince | vacant |
Modèle:Pays<ref>Le Belize est notamment comptabilisé dans les pays d'Amérique latine dans les publications suivantes : Nouvelles migrations latino-américaines en Europe (Modèle:P.), Atlas élémentaire du monde rural latino-américain (Modèle:P.), Géographie de L'Amérique Latine ([https://books.google.fr/books?id=XOSNpOUKL8kC&pg=PA280&dq=%22belize%22 Modèle:P.).</ref> | 398 000 | 22 966 km2 | Belmopan | Belize City | Froyla Tzalam |
Liste des zones concernées par fuseaux horaires
UTC−8
UTC−7
- Modèle:Pays :
- Basse-Californie du Sud*
- Chihuahua*
- Nayarit* (en majeure partie)
- Sinaloa*
- Sonora
UTC−6
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays :
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- Modèle:Pays :
- Modèle:Pays
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- Modèle:Pays* (tous les États et districts non mentionnés ci-dessus)
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- Modèle:Pays (sauf les îles Galápagos)
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UTC−4
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays :
- Amazonas (à l'exception de l'extrême sud-ouest)
- Mato Grosso**
- Mato Grosso do Sul**
- Pará (ouest)
- Rondônia
- Roraima
- Modèle:Pays (horaire d'hiver)
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays**
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays
- Modèle:Saint-Vincent-et-les Grenadines
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays (depuis le Modèle:Date à 3:00<ref>Modèle:Lien web.</ref>)
UTC−3
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays :
- Modèle:Pays
- Régions d'Arica et Parinacota jusqu'à Aysén
- Région de Magallanes et de l'Anctartique chilien
- Modèle:Pays :
- Modèle:Pays
- Modèle:Pays**
UTC−2
Économie
La situation de l'économie des pays d'Amérique latine est très variable d'un pays à l'autre, tant au niveau du PIB, des partenaires commerciaux, de l'inflation, de la pauvreté/richesse, des produits exportés, etc.
Les quatre plus grandes économies quant au PIB sont le Brésil, le Mexique, l'Argentine et la Colombie<ref>Selon WORLD ECONOMIC OUTLOOK Database, avril 2006 (FMI)</ref>.
Les pays latinos-américains suivent entre les années 1960 et 1980 une politique d'industrialisation par substitution aux importations. À partir des années 1980, la politique monétaire de l’administration Reagan à Washington se traduit par une forte hausse des taux d’intérêts des États-Unis et le dollar est réévalué de 50 %. Cette politique génère notamment une explosion de la dette des pays d'Amérique latine, ceux-ci utilisant généralement le dollar pour rembourser les sommes dues. Ces pays s'orientent alors vers le « consensus de Washington » prôné par la Banque mondiale, le FMI et le Trésor américain, mais cette nouvelle politique économique échoue largement en Amérique latine. L'accès aux marchés financiers se fait au prix de fortes poussées d’inflation, de chutes des salaires réels et d’une aggravation de la pauvreté et des inégalités. La croissance économique ralentit à 1,5% par an en moyenne pendant les années 1980<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
L’Amérique latine a enregistré des progrès considérables au cours des dernières années. Ce continent, très riche en ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, a connu une croissance vigoureuse pendant les années 2000. De nombreux pays de la région ont en outre tenté de conjuguer le dynamisme économique avec une plus grande équité à travers de nouvelles politiques sociales. Les pays d’Amérique latine n’ont pas échappé aux effets de la crise économique globale, mais ils y font face avec plus de succès que lors de crises précédentes, grâce à l’amélioration de la gestion macroéconomique et à la réduction de la vulnérabilité financière.
Cependant, des défis importants demeurent pour la région. Dans un environnement international instable, elle devra surmonter des obstacles tels que la faible productivité, le niveau relativement bas de l’épargne et de l’investissement domestiques, les fortes inégalités spatiales et sociales ou l’insuffisance des efforts sur le plan de la recherche et de l’innovation, pour s’installer dans un sentier de croissance et développement durable<ref>Voir Les enjeux du développement en Amérique latine - Dynamiques socioéconomiques et politiques publiques, AFD mars 2011</ref>. Le système fiscal reste particulièrement archaïque, les pauvres étant souvent taxés au même taux que les riches. Même les gouvernements de gauche au pouvoir dans la plupart des pays entre 2000 et 2014 n'ont engagé que des réformes très modérées en matière fiscale<ref name=":1" />.
L'OCDE souligne en 2020 qu'en Amérique latine, « la classe moyenne est vulnérable parce qu'elle a des emplois de mauvaise qualité, généralement informels, et une protection sociale insuffisante, un faible revenu souvent instable, ce qui l'expose au risque de tomber dans la pauvreté »<ref>En Colombie, le peuple ne veut plus du tandem Duque-Uribe, Diego Calmard, Slate, 4 janvier 2020</ref>.
Agriculture
Les pays d'Amérique latine n'ont pour la plupart jamais mené à bien de réforme agraire, notamment en raison de la faiblesse des appareils étatiques, incapables d’imposer des réformes aux élites traditionnelles. Au cours du XXe siècle, les tentatives sont rares, et seuls le Mexique sous la présidence de Lázaro Cárdenas (1934-1940), le Chili à partir de 1962, et le Pérou de Juan Velasco, (1968-1975) conduisent réellement des réformes. En Colombie, les deux présidents qui s’y essaieront (Alfonso López Pumarejo, 1934-1938, et Carlos Lleras Restrepo, 1966-1970) verront leurs projets étouffés par la coalition de circonstance des deux grands partis, libéral et conservateur. Les États-Unis ont également orchestré des coups d’État contre Jacobo Arbenz au Guatemala en 1954 et Juan Bosch en République dominicaine en 1965, notamment pour faire échouer leurs projets de réforme<ref name=":1" />.
Les quatre pays avec la plus forte agriculture d'Amérique du Sud sont Brésil, Argentine, Chili et Colombie.
Actuellement :
- Le Brésil est le premier producteur mondial de canne à sucre, soja, café, orange, guarana, açaí et noix du Brésil ; est l'un des cinq plus grands producteurs de maïs, papaye, tabac, ananas, banane, coton, haricot, noix de coco, pastèque et citron ; et est l'un des 10 plus grands producteurs au monde de cacao, noix de cajou, avocat, kaki, mangue, goyave , riz, sorgho et tomate ;
- L'Argentine est l'un des cinq plus grands producteurs au monde de soja, maïs, graines de tournesol, citron et poire, l'un des 10 plus grands producteurs au monde de orge, raisin, artichaut, tabac et coton, et l'un des 15 plus grands producteurs au monde de blé, canne à sucre, sorgho et pamplemousse ;
- Le Chili est l'un des 5 plus grands producteurs mondiaux de cerise et canneberge, et l'un des 10 plus grands producteurs mondiaux de raisin, pomme, kiwi, pêche, prune et noisette, en se concentrant sur l'exportation de fruits de grande valeur ;
- La Colombie est l'un des cinq plus grands producteurs au monde de café, avocat et huile de palme, et l'un des 10 plus grands producteurs au monde de canne à sucre, banane, ananas et cacao ;
- Pérou est l'un des 5 plus grands producteurs de avocat, myrtille, artichaut et asperge, l'un des 10 plus grands producteurs au monde de café et cacao, l'un des les 15 plus grands producteurs au monde de pomme de terre et ananas, et a également une production considérable de raisin, canne à sucre, riz, banane, maïs et manioc ; son agriculture est considérablement diversifiée ;
- L'agriculture du Paraguay se développe actuellement, étant actuellement le Modèle:6e producteur mondial de soja et entrant dans la liste des 20 plus grands producteurs de maïs et canne à sucre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En Amérique centrale, les éléments suivants se démarquent:
- Guatemala, l'un des 10 plus grands producteurs au monde de café, canne à sucre, melon et caoutchouc naturel, et l'un des 15 plus grands producteurs mondiaux de banane et huile de palme ;
- Le Honduras, qui est l'un des 5 plus grands producteurs de café au monde, et l'un des 10 plus grands producteurs mondiaux d'huile de palme ;
- Le Costa Rica, qui est le premier producteur mondial d'ananas ;
- La République dominicaine, qui est l'un des cinq principaux producteurs mondiaux de papaye et d'avocat, et l'un des dix plus grands producteurs mondiaux de cacao<ref>Modèle:Lien web.</ref>..
Mexique est le plus grand producteur mondial de avocat, l'un des 5 premiers producteurs mondiaux de piment, citron, orange, mangue, papaye, citrouille et asperge, et l'un des 10 plus grands producteurs mondiaux de canne à sucre, maïs, sorgho, haricot, tomate, noix de coco, ananas, melon et myrtille<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Brésil est le premier exportateur mondial de viande de poulet: Modèle:Nombre de tonnes en 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pays est le détenteur du deuxième plus grand troupeau de bovins du monde, 22,2% du cheptel mondial. Le pays était le deuxième producteur de viande bovine en 2019, responsable de 15,4% de la production mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'était aussi le Modèle:3e producteur mondial de lait en 2018. Cette année, le pays a produit Modèle:Nombre de litres<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, le Brésil était le Modèle:4e producteur de porc au monde, avec près de Modèle:Nombre de tonnes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2018, l'Argentine était le Modèle:4e producteur mondial de bœuf, avec une production de Modèle:Nombre de tonnes (derrière seulement les États-Unis, le Brésil et la Chine). Uruguay est également un important producteur de viande. En 2018, elle a produit 589 mille tonnes de viande bovine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la production de viande de poulet, le Mexique fait partie des 10 plus grands producteurs au monde, l'Argentine, parmi les 15 plus grands, et le Pérou et la Colombie parmi les 20 plus grands. Dans la production de bœuf, le Mexique est l'un des 10 plus gros producteurs au monde et la Colombie est l'un des 20 plus grands. Dans la production de porc, le Mexique fait partie des 15 plus grands producteurs au monde. Dans la production de miel, l'Argentine est parmi les 5 plus grands producteurs au monde, le Mexique parmi les 10 plus grands et le Brésil parmi les 15 plus grands. Pour ce qui est de la production de lait de vache, le Mexique fait partie des 15 plus grands producteurs au monde et l'Argentine parmi les 20 plus grands<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chili contribue à environ un tiers de la production mondiale de cuivre. En 2018, Pérou était le deuxième producteur mondial de argent et cuivre et le sixième producteur de or (les 3 métaux qui génèrent le plus de valeur), en plus d'être le Modèle:3e producteur au monde de zinc et étain et Modèle:4e de plomb. Le Brésil est le deuxième exportateur mondial de minerai de fer, possède 98% des réserves connues de niobium dans le monde et est l'un des 5 plus grands producteurs mondiaux de bauxite, manganèse et étain. Bolivie est le cinquième producteur de étain, le septième producteur argent et le huitième producteur de zinc au monde<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Mexique est le plus grand producteur d'argent au monde, représentant près de 23% de la production mondiale, produisant plus de Modèle:Nombre d'onces en 2019. Il possède également d'importantes mines de cuivre et de zinc et produit une quantité importante d'or<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la production de pétrole, le Brésil était le Modèle:10e producteur mondial de pétrole en 2019, avec Modèle:Nombre de barils / jour. Le Mexique était le Modèle:12e avec Modèle:Nombre de barils / jour, le Venezuela était le Modèle:21e avec 877 mille barils / jour, la Colombie au Modèle:22e avec 886 mille barils / jour, l'Équateur au Modèle:28e avec 531 mille barils / jour et l'Argentine Modèle:29e avec 507 mille barils / jour. Comme le Venezuela et l'Équateur consomment peu de pétrole et exportent l'essentiel de leur production, ils font partie de l'OPEP. Le Venezuela a connu une forte baisse de sa production après 2015 (où il a produit Modèle:Nombre de barils / jour), tombant en 2016 à Modèle:Nombre, en 2017 à Modèle:Nombre, en 2018 à 1,4 million et en 2019 à 877 mille, en raison du manque d'investissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la production de gaz naturel, en 2018, l'Argentine a produit 1524 bcf (milliards de pieds cubes), le Mexique en a produit 999, le Venezuela 946, le Brésil 877, la Bolivie 617, le Pérou 451, la Colombie 379<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Brésil est le pays avec l'énergie la plus propre au monde. La majorité de son énergie électrique provient de sources renouvelables (principalement l'énergie hydroélectrique et la biomasse), et le pays a un énorme potentiel pour l'énergie éolienne (qui fournit déjà 10% de l'énergie du pays, plus le potentiel de supplanter facilement l'énergie hydroélectrique ) et l'énergie solaire (qui n'est pas encore pleinement développée dans le monde, mais le pays a le meilleur taux d'irradiation solaire au monde, ayant le potentiel d'être l'une des principales sources d'énergie). Le Brésil est l'un des principaux producteurs mondiaux d'énergie hydroélectrique. En 2019, le Brésil comptait 217 centrales hydroélectriques en exploitation, d'une capacité installée de Modèle:Unité, soit 60,16% de la production d'énergie du pays. Dans la production totale d'électricité, en 2019, le Brésil a atteint Modèle:Unité de capacité installée, plus de 75% à partir de sources renouvelables (la majorité, hydroélectrique)<ref name="bzf" />,<ref>Brasil alcança 170 mil megawatts de capacidade instalada em 2019</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le potentiel éolien du Brésil est évalué, en 2019, à Modèle:Unité (ceci, uniquement à terre), suffisamment d'énergie pour répondre à trois fois la demande actuelle du pays ; il est surtout localisé dans le nord-est et le sud<ref name="GWR">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En février 2021, selon l'ONS, la capacité totale installée était de Modèle:Unité, avec un facteur de capacité moyen de 58%<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que le facteur de capacité de production éolienne moyenne mondiale est de 24,7%, il existe des zones dans le nord du Brésil, en particulier dans l'État de Bahia, où certains parcs éoliens enregistrent des facteurs de capacité moyens supérieurs à 60%<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; le facteur de capacité moyen dans la région du Nord-Est est de 45% sur la côte et de 49% à l'intérieur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2019, l'énergie éolienne représentait 9% de l'énergie produite dans le pays<ref name="bzf">Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, le Brésil était le Modèle:8e pays au monde quant à la puissance éolienne installée (Modèle:Unité)<ref name="Double">RENEWABLE CAPACITY STATISTICS 2021</ref>. En mai 2021, selon l'ONS, la capacité totale installée du solaire photovoltaïque était de Modèle:Unité, avec un facteur de capacité moyen de 23%. Certains des États brésiliens les plus irradiés sont Minas Gerais, Bahia et Goiás, qui ont en effet des records mondiaux d'irradiation. En 2019, l'énergie solaire représentait 1,27% de l'énergie produite dans le pays<ref name="bzf" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, le Brésil était le Modèle:14e pays au monde quant à la puissance solaire installée (Modèle:Unité). En 2020, le Brésil était le Modèle:2e pays au monde en matière de production d'énergie grâce à la biomasse (production d'énergie à partir de biocarburants solides et de déchets renouvelables), avec Modèle:Unité installés<ref name="Double"/>.
À propos de industrie, 80% de la fabrication de la région d'Amérique latine incombe à l'Argentine, au Brésil et au Mexique. La Banque mondiale répertorie chaque année les principaux pays manufacturiers par valeur totale de fabrication. Selon la liste de 2019, le Brésil possède la treizième industrie la plus précieuse au monde (Modèle:Nombre de dollars), le Venezuela le trentième (Modèle:Nombre de dollars, cependant, qui dépendent du pétrole pour obtenir cette valeur), l'Argentine le 31 le plus grand (Modèle:Nombre de dollars), la Colombie le 46 plus grand (Modèle:Nombre de dollars), le Pérou le 50 (Modèle:Nombre de dollars) et le Chili le 51 le plus grand (Modèle:Nombre)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Brésil possède le troisième plus grand secteur manufacturier des Amériques. Les industries du Brésil vont de l'automobile, de l'acier et de la pétrochimie aux ordinateurs, avions (Embraer), produits alimentaires, pharmaceutiques, chaussures, métallurgie et biens de consommation durables. Dans l'industrie alimentaire, en 2019, le Brésil était le deuxième exportateur d'aliments transformés au monde. En 2016, le pays était le Modèle:2e producteur de pâte au monde et le Modèle:8e producteur de papier. Dans l'industrie de la chaussure, en 2019, le Brésil se classait au Modèle:4e rang des producteurs mondiaux. En 2019, le pays était le Modèle:8e producteur de véhicules et le Modèle:9e producteur d'acier au monde. En 2018, l'industrie chimique brésilienne était la Modèle:8e au monde ; dans l'industrie textile, le Brésil, bien qu'il figurait parmi les 5 plus grands producteurs mondiaux en 2013, est très peu intégré dans le commerce mondial<ref>https://www2.deloitte.com/content/dam/Deloitte/global/Documents/About-Deloitte/gx-gbc-latin-america-economic-outlook-july-2015.pdf</ref>.
Tourisme
Dans la liste des destinations touristiques mondiales, en 2018, le Mexique était le septième pays le plus visité au monde, avec Modèle:Nombre de touristes internationaux (et un revenu de Modèle:Nombre de dollars EU), dont une bonne partie par frontière avec les États-Unis. Argentine était le Modèle:47e pays le plus visité, avec Modèle:Nombre de touristes (et des revenus de Modèle:Nombre de dollars EU); Brésil était le Modèle:48e pays le plus visité avec Modèle:Nombre de touristes (et des revenus de Modèle:Nombre de dollars EU); République dominicaine à la Modèle:49e place avec Modèle:Nombre de touristes (et des revenus de Modèle:Nombre de dollars EU); Chili à la Modèle:53e place avec Modèle:Nombre de touristes (et un revenu de Modèle:Nombre de dollars EU); Pérou en Modèle:60e position avec Modèle:Nombre de touristes (et un revenu de Modèle:Nombre de dollars EU); Colombie Modèle:65e avec Modèle:Nombre de touristes (et des revenus de Modèle:Nombre de dollars EU); Uruguay Modèle:69e avec Modèle:Nombre de touristes (et un revenu de Modèle:Nombre de dollars EU); Costa Rica Modèle:74e avec Modèle:Nombre de touristes (et des revenus de Modèle:Nombre de dollars). Notez que le nombre de touristes ne reflète pas toujours le montant monétaire que le pays tire du tourisme. Certains pays pratiquent un tourisme de niveau supérieur, obtenant plus d'avantages<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Infrastructure
Le transport en Amérique du Sud se fait essentiellement en utilisant le mode routier. C'est le mode de transport le plus développé de la région. Il existe également un nombre considérable d'infrastructure tels que les ports et aéroports. Le secteur ferroviaire et fluvial, bien qu'il ait du potentiel, est généralement traité de manière secondaire.
Le Brésil compte plus de 1,7 million de km de routes. Parmi celles-ci, Modèle:Unité sont revêtus et environ Modèle:Unité sont des routes à voies rapides. Les deux autoroutes les plus importantes du pays sont BR-101 et BR-116<ref name="abzqbe">Modèle:Lien web.</ref>. L'Argentine compte plus de Modèle:Unité de routes, dont environ Modèle:Unité sont revêtus et environ Modèle:Unité sont des voies rapides. Les trois autoroutes les plus importantes du pays sont Route 9, Route 7 et Route 14<ref name="abzqbe" /> . La Colombie compte environ Modèle:Unité de routes et environ Modèle:Unité sont des voies rapides<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Chili compte environ Modèle:Unité de routes, dont Modèle:Unité revêtus, et environ Modèle:Unité sont des voies rapides. L'autoroute la plus importante du pays est la Chili Route 5 (Route panaméricaine)<ref>Lettre Caminera 2017</ref>. Ces Modèle:Nombre sont ceux qui ont la meilleure infrastructure routière et le plus grand nombre d'autoroutes à double voie. Le réseau routier mexicain s'étend sur Modèle:Unité, dont Modèle:Unité sont revêtus. Parmi celles-ci, Modèle:Unité sont des autoroutes à plusieurs voies : Modèle:Unité sont des autoroutes à quatre voies et le reste compte 6 voies ou plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En raison des Cordillère des Andes, Rivière Amazone et Forêt amazonienne, il y a toujours eu des difficultés à mettre en place des autoroutes transcontinentales ou biocéaniques. Pratiquement, la seule route qui existait était celle qui reliait le Brésil à Buenos Aires, en Argentine et plus tard à Santiago, au Chili. Cependant, ces dernières années, grâce à l'effort combiné des pays, de nouvelles routes ont commencé à émerger, comme le Brésil-Pérou (Pacific Highway) et une nouvelle autoroute entre le Brésil, le Paraguay, le nord de l'Argentine et le nord du Chili (Corridor biocéanique).
Il y a plus de 2 000 aéroports au Brésil. Le pays possède le deuxième plus grand nombre d'aéroports au monde, derrière les États-Unis seulement. Aéroport international de São Paulo, situé dans la région métropolitaine de São Paulo, est le plus grand et le plus fréquenté du pays - l'aéroport relie São Paulo à pratiquement toutes les grandes villes du monde. Le Brésil compte 44 aéroports internationaux, tels que ceux de Rio de Janeiro, Brasília, Belo Horizonte, Porto Alegre, Florianópolis, Cuiabá, Salvador, Recife, Fortaleza, Belém et Manaus, entre autres. L'Argentine possède d'importants aéroports internationaux tels que Buenos Aires, Córdoba, Bariloche, Mendoza, Salta, Puerto Iguazú, Neuquén et Usuhaia, entre autres. Le Chili possède d'importants aéroports internationaux tels que Santiago, Antofagasta, Puerto Montt, Punta Arenas et Iquique, entre autres. La Colombie possède d'importants aéroports internationaux tels que Bogotá, Medellín, Carthagène, Cali et Barranquilla, entre autres. Le Pérou possède d'importants aéroports internationaux tels que Lima, Cuzco et Arequipa. Les autres aéroports importants sont ceux des capitales de l'Uruguay (Montevideo), du Paraguay (Asunción), Bolivie (La Paz) et Équateur (Quito). Les 10 aéroports les plus fréquentés d'Amérique du Sud en 2017 étaient: São Paulo-Guarulhos (Brésil), Bogotá (Colombie), São Paulo-Congonhas (Brésil), Santiago (Chili), Lima (Pérou), Brasilia (Brésil), Rio de Janeiro. (Brésil), Buenos Aires-Aeroparque (Argentine), Buenos Aires-Ezeiza (Argentine) et Minas Gerais (Brésil)<ref name="adfza">Modèle:Lien web.</ref>.
Il y a 1 834 aéroports au Mexique, le troisième plus grand nombre d'aéroports par pays dans le monde. Les sept plus grands aéroports - qui absorbent 90% des voyages aériens - sont (par ordre de trafic aérien): Mexico, Cancún, Guadalajara, Monterrey, Tijuana, Acapulco, et Puerto Vallarta. Compte tenu de toute l'Amérique latine, les 10 aéroports les plus fréquentés en 2017 étaient: Mexico (Mexique), São Paulo-Guarulhos (Brésil), Bogotá (Colombie), Cancun (Mexique), São Paulo-Congonhas (Brésil), Santiago (Chili), Lima (Pérou), Brasilia (Brésil), Rio de Janeiro (Brésil) et Tocumen (Panama)<ref name="adfza" />.
À propos de ports, le Brésil possède certains des ports les plus fréquentés d'Amérique du Sud, tels que Port de Santos, Port de Rio de Janeiro, Port de Paranaguá, Port d'Itajaí, Port de Rio Grande, Port de São Francisco do Sul et Port de Suape. L'Argentine a des ports tels que Port de Buenos Aires et Port de Rosario. Le Chili possède d'importants ports à Valparaíso, Caldera, Mejillones, Antofagasta, Iquique, Arica et Puerto Montt. La Colombie possède des ports importants tels que Buenaventura, Cartagena Container Terminal et Puerto Bolivar. Le Pérou possède des ports importants à Callao, Ilo et Matarani. Les 15 ports les plus actifs d'Amérique du Sud sont : Port de Santos (Brésil), Port de Bahía de Cartagena (Colombie), Callao (Pérou), Guayaquil (Équateur), Buenos Aires (Argentine), San Antonio (Chili), Buenaventura (Colombie), Itajaí (Brésil), Valparaíso (Chili), Montevideo (Uruguay), Paranaguá (Brésil), Rio Grande (Brésil), São Francisco do Sul (Brésil), Manaus (Brésil) et Coronel (Chili)<ref name="azmmms">Modèle:Lien web.</ref>.
Les quatre principaux ports maritimes concentrant environ 60% du trafic de marchandises au Mexique sont Altamira et Veracruz dans le Golfe du Mexique et Manzanillo et Lázaro Cárdenas dans l'océan Pacifique. Compte tenu de toute l'Amérique latine, les 10 plus grands ports en termes de mouvement sont : Colón (Panama), Santos (Brésil), Manzanillo (Mexique), Bahía de Cartagena (Colombie), Pacífico (Panama), Callao (Pérou), Guayaquil (Équateur), Buenos Aires (Argentine), San Antonio (Chili) et Buenaventura (Colombie)<ref name="azmmms" />.
Le réseau ferroviaire brésilien a une extension d'environ Modèle:Unité. Il est essentiellement utilisé pour transporter des minerais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le rail argentin , avec Modèle:Unité de voies, était l'un des plus importants au monde et continue d'être le plus étendu d'Amérique latine. Il en est venu à disposer d'environ Modèle:Unité de rails, mais le soulèvement des voies et l'accent mis sur le transport automobile l'ont progressivement réduit. Il a quatre sentiers différents et des connexions internationales avec le Paraguay, la Bolivie, le Chili, le Brésil et l'Uruguay. Le Chili compte près de Modèle:Unité de voies ferrées, avec des liaisons vers l'Argentine, la Bolivie et le Pérou. La Colombie ne compte qu'environ Modèle:Unité de voies ferrées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Parmi les principales voies navigables brésiliennes, deux se distinguent: Hidrovia Paraná-Tietê (qui a une longueur de Modèle:Unité, 1 600 sur le fleuve Paraná et Modèle:Unité sur le fleuve Tietê, drainant la production agricole des États du Mato Grosso, du Mato Grosso do Sul, de Goiás et d'une partie de Rondônia, Tocantins et Minas General) et Hidrovia do Solimões-Amazonas (il comporte deux tronçons: Solimões, qui s'étend de Tabatinga à Manaus, avec environ Modèle:Unité, et Amazonas, qui s'étend de Manaus à Belém, avec Modèle:Unité. Le transport quasi intégral de passagers depuis la plaine amazonienne se fait par cette voie fluviale, en plus de pratiquement tout le transport de marchandises qui est dirigé vers les grands centres régionaux de Belém et Manaus). Au Brésil, ce transport est encore sous-utilisé: les tronçons fluviaux les plus importants, d'un point de vue économique, se trouvent dans le sud-est et le sud du pays. Sa pleine utilisation dépend toujours de la construction d'écluses, de grands travaux de dragage et, principalement, de ports permettant une intégration intermodale. En Argentine, le réseau de voies navigables est composé des fleuves La Plata, Paraná, Paraguay et Uruguay. Les principaux ports fluviaux sont Zárate et Campana. Le port de Buenos Aires est historiquement le premier en importance individuelle, mais la zone connue sous le nom de Up-River, qui s'étend le long de Modèle:Unité de la partie Santa Fé du fleuve Paraná, rassemble 17 ports qui concentrent 50% des exportations totales de le pays.
Croissance économique
Dans ce domaine, l'Amérique latine présente de forts contrastes. La région a connu un recul significatif de la pauvreté (le taux le plus bas depuis trente ans)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une explosion de la classe moyenne (la proportion de Latino-Américains vivant avec moins de quatre dollars par jour est passée de plus de 40 % en 2000 à moins de 30 % en 2010)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré ces résultats positifs, un tiers de la population de la région est encore menacée par la pauvreté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains pays demeurent plus fragiles économiquement alors que d'autres connaissent un développement très rapide qui s'accompagne d'une croissance économique particulièrement dynamique, comme le Pérou, ou près de Modèle:Nombre de dollars d'investissements sont attendus d'ici à 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'exemple de la Colombie est encore plus frappant : 6,4 % de croissance en moyenne en 2013, soit l'un des plus importants taux de croissance du monde, derrière la Chine, le seul pays à avoir fait mieux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'Amérique du Sud est, avec le Moyen-Orient, le continent qui possède les plus grandes réserves de pétrole de la planète<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, le Venezuela est la première puissance pétrolière au monde, avec des réserves absolues estimées à Modèle:Nombre de barils, soit plus que n'importe quel autre pays. Les poids lourds de l'économie, le Brésil et le Mexique, font tous les deux figure de géants sur la scène internationale : en effet, le Brésil est la Modèle:7e économique mondiale accompagné dans le top 15 du Mexique (Modèle:14e). Mesurée en parité de pouvoir d'achat, l'économie mexicaine a récemment devancée l'Italie pour occuper désormais la Modèle:10e<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Entre 2014 et 2020, l'Amérique latine a connu son plus faible taux de croissance moyen depuis 1950 : 0,5 %. Alors que la population continue d’augmenter, la richesse par habitant a reculé de 4 % entre 2014 et 2019. La pauvreté et les inégalités augmentent et les classes moyennes apparues au cours des années 2000 voient leur niveau de vie baisser<ref name="www.monde-diplomatique.fr_mars2020">Modèle:Lien web.</ref>.
Néanmoins, force est de constater un regain soudain des investissements directs étrangers (IDE) depuis la fin de la pandémie <ref>Modèle:Url=https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/BX.KLT.DINV.WD.GD.ZS?end=2021&locations=ZJ&start=1970&view=chart</ref> +32% entre 2020 et 2021 selon la Banque Mondiale]). Ceci s'explique aussi bien par le contexte international (retour de la guerre en Europe, sortie de la pandémie, découplage de l'Occident) que par des facteurs internes à la région (forte richesse en matière premières, virage progressiste dans plusieurs pays, rapprochement entre les leaders régionaux et la Chine ...).
Démographie
Importance de la population
Les pays d'Amérique latine sont peuplés de façon bien différentes, en particulier en ce qui concerne l'importance de la population de chaque pays. Ainsi le Brésil a Modèle:Nombre d'habitants et le Mexique compte un peu plus de Modèle:Nombre d'habitants, alors que l'Uruguay compte moins de Modèle:Nombre d'habitants. Deux pays possèdent plus de Modèle:Nombre d'habitants, deux plus de Modèle:Nombre, quatre autres entre Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, cinq pays comptent entre Modèle:Nombre d'habitants.
Origines de la population
La population d'Amérique latine est également remarquable par la diversité de ses origines ethniques, car le continent - où l'homme est apparu beaucoup plus tardivement que sur la plupart des autres continents - a vu arriver successivement plusieurs vagues de peuplement d'origines diverses.
Populations amérindiennes
La population amérindienne est issue de peuplements pré-coloniaux. Ces populations amérindiennes, originaires d'Asie, ont été décimées au moment de la conquête espagnole, en particulier au Mexique, au contact des maladies venues d'Europe (telles que la variole), auxquelles elles n'ont pu opposer aucune défense naturelle. Indépendamment de la maladie, la conquête elle-même et l'exploitation de la population par les Espagnols et les Portugais ont décimé la population : l'estimation la plus élevée<ref>Eduardo Galeano, Open Veins of Latin America</ref> de la mortalité provoquée par l'exploitation des mines de Potosi est de Modèle:Nombre d'Amérindiens, notamment en raison de l'utilisation du mercure pour extraire l'argent des mines. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population amérindienne est la majorité seulement en Bolivie (55 % de la population). Elle est très importante au Pérou, avec 45 % de la population, Guatemala 47 %, et en Équateur (25 %), mais est très minoritaire au Mexique (12 %, soit de l'ordre de Modèle:Nombre d'habitants) et en le reste d'Amérique centrale, ou encore plus petite au Venezuela (5 % de la population) et en Colombie (3 % de la population).
Populations d'origine européenne
Elle est au départ essentiellement d'origine portugaise au Brésil ou espagnole ailleurs. Des vagues d'immigration ultérieures sont venues ensuite : par exemple l'immigration italienne en Argentine.
Les latino-américains de type caucasien sont les descendants de fondateurs européens venus en Amérique durant les périodes coloniales et post-indépendantes. Ils sont principalement originaires d'Espagne, d'Allemagne, d'Italie et du Portugal. Bien que minoritaire au regard des Modèle:Nombre d'Allemands<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou des Modèle:Nombre d'Italiens du Brésil<ref>Modèle:Lien web.</ref>, on estime à pas moins d'un million la communauté de Français ou de descendants de Français dans les pays latino-américains.
Les personnes d'ascendance européenne constituent le groupe ethnique le plus important en Amérique latine, et, avec les personnes d'ascendance partiellement européenne, elles constituent jusqu'à 80% de la population de certains pays, voire plus<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pays comptant la plus forte proportion de population d'origine européenne sont l'Uruguay (80 %), Costa Rica (64 %), l´Argentine (60 %) et Puerto Rico (54 %). Au Chili, les habitants d'origine européenne représentent 45 %. Viennent ensuite le Brésil (41 %), Cuba (36 %) et Venezuela (31 %). En Colombie les blancs atteignent un cinquième de la population (20 %). Dans les pays comme le République dominicaine, Mexique, Pérou et Nicaragua environ 15-16 % de la population est criollo ou blanche, principalement d'origine espagnole. Au Panama, Guatemala, au Salvador, en Équateur et en Bolivie entre 8 et 11 %. Au Haïti est 5 %. Le pays avec la plus petite population d'origine européenne est le Honduras (4 % de la population).
Populations d'origine africaine
L'arrivée de ces populations en Amérique latine est due à l'esclavage. En effet, la résistance « insuffisante » des populations locales, en particulier face aux maladies importées de l'Ancien monde, a poussé les exploitants français, espagnols et portugais à faire venir une population d'esclaves, plus résistante, venue d'Afrique.
Populations métisses
Les habitants d'Amérique latine sont issus d'une variété d’ascendance et le continent est composé de divers groupes ethniques. Il est possible de décomposer les populations métissées en plusieurs catégories : les mestizos ou castizos (populations d'ascendance européenne et amérindienne), les mulatos (ascendance européenne et africaine) ou encore les zambos, un terme utilisé dans les anciens empires coloniaux portugais et espagnol pour désigner les enfants nés de parents indiens et africains<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Société
Développement
Dans les communautés andines d’Amérique latine, la notion de développement est définie par l’expression sumak kawsay, qui, en quechua, signifie « buen vivir », « bien vivre » ou « douceur de vivre » en français. Ancré dans les cultures et les visions du monde des groupes autochtones, ce concept intègre les critiques occidentales des modèles dominants du développement pour proposer un autre paradigme fondé sur l’harmonie entre les êtres humains, ainsi qu’entre les êtres humains et leur environnement naturel. Le sumak kawsay propose donc une autre notion du développement et est inscrit dans la Constitution de l’Équateur et de la BolivieModèle:Sfn.
Dans sa version récente, la Constitution de l’Équateur s’inspire de ce concept et fait référence à une « nouvelle forme de coexistence citoyenne, dans la diversité et en harmonie avec la nature, pour atteindre le bien vivre, le sumak kawsay ». La Constitution repose sur la reconnaissance du « droit de la population à vivre dans un environnement sain et écologiquement équilibré qui garantit la durabilité et le bien vivre (sumak kawsay) ». Elle stipule en outre qu’il est de la responsabilité de l’État de « promouvoir la création et la production de connaissances, soutenir la recherche scientifique et technologique et valoriser les sagesses ancestrales pour parvenir ainsi au bien vivre (sumak kawsay) »<ref>Voir les articles Modèle:N° et Modèle:N° de la Constitution de l’Équateur : Art. 14 - Se reconoce el derecho de la población a vivir en un ambiente sano y ecológicamente equilibrado, que garantice la sostenibilidad y el buen vivir, sumak kawsay ; Art. 387.- Será responsabilidad del Estado: […] 2. Promover la generación y producción de conocimiento, fomentar la investigación científica y tecnológica, y potenciar los saberes ancestrales, para así contribuir a la realización del buen vivir, al sumak kawsay.</ref>.
Violence
L'Amérique latine est cinq fois plus touchée par les homicides que les autres continents<ref name="Le Monde3">« Amérique latine : cinq fois plus de meurtres qu'en moyenne dans le monde », dans Le Monde du 08-10-2008, Modèle:Lire en ligne.</ref>. La moyenne annuelle des meurtres s'établit à 27 pour Modèle:Nombre, alors que la moyenne mondiale est de 5 pour 100 000<ref name="Le Monde3" />. Cette vague de criminalité touche de nombreux pays d'Amérique latine (supérieur à 80 pour Modèle:Nombre par an). La violence est particulièrement urbaine<ref name="dabene">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Outre cette criminalité ardente, de petites délinquances sont en hausse, donnant un sentiment d'insécurité aux classes moyennes (incivilités, vols à la tire, cambriolages, vols de voiture, etc.)<ref name="dabene" />.
L'Amérique latine connaît une forte violence à l'encontre des femmes. En effet, 50 % des femmes sont maltraitées, dans la sphère intime, au point de vue physique et/ou psychologique. Ces femmes connaissent des formes de violences, bien divers, individuelle et quotidiennes, et dépasse régulièrement le cadre domestique. Les femmes sont les victimes préférées d'une violence sociale généralisée<ref name="dabene" />.
Inégalités
L'ensemble de l'Amérique latine et des Caraïbes demeure l’une des régions où les inégalités de revenus sont les plus marquées, et ce, en dépit de la forte croissance économique et de l’amélioration des indicateurs sociaux que l’on observe depuis les années 2010Modèle:Sfn. En effet en Amérique latine, 40 % des ménages les plus pauvres perçoivent 15 % des revenus totaux, là où 10 % des plus riches détiennent 30 % des revenus totaux.Modèle:Refnec
On retrouve ces inégalités à différentes échelles : infra nationale, infra régionale et locale.
Les inégalités touchent principalement les groupes sociaux minoritaires tels que les femmes, les enfants de moins de Modèle:Nombre et les populations d'origine africaines et sont la source des violences sociales qui sévissent en Amérique latine<ref name="dabene" />.
Des disparités au sein des grandes métropoles sont visibles entre quartiers riches et quartiers pauvres. Ces différents quartiers sont généralement coupés par des murs physiques ou naturels (forêts, manque d'infrastructures pour rejoindre le centre-ville, etc.)<ref>Photographie de Mexico, par Oscar Ruiz, 2013.</ref>.
Ces inégalités s'expliquent en partie par un système fiscal très avantageux pour les plus fortunés : peu de prélèvement sur la fortune ou la propriété et des impôts sur les biens et les services (qui touchent indistinctement riches et pauvres) cinq à six fois supérieurs aux impôts sur le revenu<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies indique que : Modèle:Citation bloc
D'après la Cepalc (Nations unies), le coefficient de Gini (qui mesure les disparités de revenus) ne baisse que de 3 % après impôts en Amérique latine contre 17 % dans les pays de l'OCDE. D'après une étude de l'OCDE sur l'Amérique latine, « Les faibles recettes des impôts sur les revenus, les profits et le capital s'expliquent en partie par les généreuses exemptions et les hauts dégrèvements octroyés, ainsi que par l'évasion fiscale des contribuables les plus riches ». Les fraudes fiscales représentent Modèle:Nombre de dollars par an, soit 6,3 % du PIB<ref name=":0" />.
Religion
Modèle:Article détaillé Le catholicisme est majoritaire dans la plupart des pays d'Amérique latine. Toutefois, le protestantisme (principalement évangélique) connaît depuis plusieurs années une forte croissance.
Part des religions dans les pays d'Amérique latine (2014)<ref name="pewreport2014">Modèle:Ouvrage.</ref>
Pays | Catholicisme (%) |
Protestantisme (%) |
Sans religion (%) |
Autres religions (%) |
---|---|---|---|---|
Modèle:Pays | 89 | 8 | 1 | 2 |
Modèle:Pays | 76 | 17 | 4 | 3 |
Modèle:Pays | 81 | 9 | 7 | 4 |
Modèle:Pays | 79 | 13 | 5 | 3 |
Modèle:Pays | 77 | 16 | 4 | 3 |
Modèle:Pays | 70 | 19 | 7 | 4 |
Modèle:Pays | 71 | 15 | 11 | 3 |
Modèle:Pays | 79 | 13 | 6 | 2 |
Modèle:Pays | 73 | 17 | 7 | 4 |
Modèle:Pays | 62 | 25 | 9 | 4 |
Modèle:Pays | 61 | 26 | 8 | 5 |
Modèle:Pays | 57 | 23 | 18 | 2 |
Modèle:Pays | 64 | 17 | 16 | 3 |
Modèle:Pays | 48 | 39 | 9 | 4 |
Modèle:Pays | 46 | 41 | 10 | 2 |
Modèle:Pays | 51 | 38 | 8 | 3 |
Modèle:Pays | 49 | 36 | 12 | 3 |
Modèle:Pays | 42 | 15 | 37 | 6 |
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
Articles
Articles connexes
- Amérique anglo-saxonne
- Amérique hispanique
- Ibéro-Amérique
- Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes, organisme de l'ONU qui publie des statistiques sur l'économie et la pauvreté dans la zone.
- Organisation des États américains
- Amérindiens dans la société latino-américaine au XXe siècle
- Modèle:Lien
- Chroniqueur des Indes, Conseil des Indes