Oxford University Press

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Modèle:Infobox Maison d'édition

L’Modèle:Lang (OUP ou OxUP, littéralement : « Presses universitaires d'Oxford ») est une maison d'édition universitaire britannique de renom.

Elle est la plus importante maison d'édition universitaire du monde, compte parmi les vingt-cinq premiers groupes éditoriaux internationaux et est le second plus ancien éditeur indépendant encore en activité après Modèle:Lang<ref>Modèle:Article.</ref>.

Surnommée Modèle:Citation étrangère depuis plus de Modèle:Unité, ou plus communément, depuis 1945, par l'acronyme « OUP », elle constitue un département de l'université d'Oxford, dirigé par un groupe de quinze chercheurs diplômés d'Oxford tous désignés par le vice-chancelier de l'université, et que l'on appelle des Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère). Ce conseil d'administration est coordonné par un Modèle:Citation (Modèle:Citation étrangère), [[Directeur général|Modèle:Lang]], qui est le principal représentant de l'OUP face aux autres corporations de l'université. L'université d'Oxford utilise ce système (ou du moins un système similaire) pour superviser la Modèle:Lang depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Carter137">Modèle:Harvsp.</ref>.

Ses publications se déclinent sous deux labels : « Modèle:Lang » pour la majeure partie du catalogue, et « Modèle:Lang », pour certains ouvrages de prestige.

Elle publie de nombreux ouvrages de référence dont l’Modèle:Lang, l’Modèle:Lang, l'Modèle:Lang, le [[Concise Oxford English Dictionary|Modèle:Lang]], les Modèle:Lang et le Modèle:Lang.

Historique

Débuts

Oxford ouvre dès 1478<ref>Ce qui n'est pas sans créer une polémique entre les « oxfordiens » et les « cambridgiens » : mais si l'OUP se considère comme étant la première à avoir imprimé des ouvrages savants, la Modèle:Lang, elle, fut bien la première à être homologuée officiellement « éditeur ».</ref> une imprimerie, fondée par l'imprimeur d'incunables Theodoric Rood, d'origine germanique, et par le libraire-papetier anglais Thomas Hunt<ref>« Royaume-Uni » (Julian Roberts) in Dictionnaire encyclopédique du Livre, Cercle de la Librairie, 2003, Modèle:Pp..</ref>. Le premier livre à sortir des presses est le Modèle:Lang de Rufin d'Aquilée. Après une faillite en 1486, une nouvelle imprimerie ouvre vers 1518, concurrencée par celle de Cambridge, cette dernière se voyant accorder dès 1534 par charte royale le droit d'imprimer sous son nom des ouvrages savants destinés aux étudiants. Cependant, ce n'est qu'en 1583 que Cambridge commence réellement à produire des ouvrages, suivi en 1586 par Oxford qui en confie l'impression à Joseph Barnes. Depuis lors, Modèle:Lang n'a eu de cesse d'imprimer des ouvrages.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : William Laud et John Fell

Fichier:Archbishop Laud.jpg
Portrait de William Laud.

Vers 1630, l'archevêque de Cantorbéry, William Laud, souhaite notamment réorganiser l'OUP pour lui donner un véritable statut de maison d'édition. Il demande au roi [[Charles Ier d'Angleterre|Charles Modèle:1er]] une aide publique qui permette de rivaliser avec les libraires et imprimeurs auxquels le Roi accordaient un privilège d'édition. En 1634, elle fut enfin autorisée à être l’une des deux Modèle:Lang, avec la Modèle:Lang. C'est aussi Laud qui dotera The Press d'un conseil d'administration, un superviseur nommé Modèle:Lang chargé du contrôle qualité, des commandes de papier à l'impression, en passant par le respect de la charte typographique. Durant la Première Révolution anglaise, après avoir tenté de réformer l’Église, Laud fut exécuté (1645) sur ordre du parlement et sans avoir pu obtenir la grâce du roi, mais plus tard Oxford demeura un bastion royaliste face au républicain Cromwell. Ce n'est qu'en 1660 avec la restauration de la monarchie que Modèle:Lang reprendra véritablement ses publications.

Le premier Modèle:Citation étrangère fut en définitive John Fell (1625-1686) : il considérait William Laud comme un martyr et était décidé à poursuivre son œuvre. Il émancipa Modèle:Lang des Modèle:Citation étrangère, la corporation du livre établie à Londres, implanta une nouvelle imprimerie, importa des fontes et des matrices typographiques depuis les Pays-Bas et convia des typographes hollandais à créer des polices de caractères spécifiques. En 1675, il lance la maison dans la production d'un almanach (Modèle:Lang) en grand format, qui ne cessera de paraître jusqu'à nos jours. Le catalogue ne cesse de s'étoffer, comptant plus de Modèle:Nombre. Avec Fell, Modèle:Lang est entré dans le cercle des grandes maisons d’édition britanniques lorsque lui fut accordé le droit de publier la Bible du roi Jacques, une version de la Bible en anglais commandée par l’Église d’Angleterre sur ordre du roi [[Jacques VI d'Écosse et Ier d'Angleterre|Modèle:Souverain-]] ; ce privilège lui permit de se diversifier au-delà des impressions académiques et pédagogiques dont elle était coutumière. Les dernières années de la vie de Fell furent occupées par d'incessants conflits avec les fameux Modèle:Lang, dont Thomas Guy, qui récupérèrent leurs privilèges commerciaux sur les ventes de la Bible du roi Jacques.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Lang et Blackstone

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Le premier logo de l'OUP.

L’œuvre de Fell fut poursuivie par le philosophe Henry Aldrich, nommé Modèle:Lang, et qui mit fin dès 1691 aux conflits avec les Modèle:Lang : dès lors, l'Modèle:Lang put jouir d'une certaine indépendance et s'assumer comme une véritable maison d'édition.

En 1713, Aldrich installa l'OUP dans le tout nouveau bâtiment construit par Nicholas Hawksmoor, Modèle:Lang, nommé ainsi en l'honneur d'Edward Hyde (1er comte de Clarendon) qui fut chancelier de l'université. Ces prestigieux bureaux servirent jusqu'en 1830.

D'une manière générale, alors que la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est marqué par une expansion du commerce du livre, l'OUP ne produit pas d'ouvrages remarquables, mis à part peut-être une édition complète des œuvres de Shakespeare (Thomas Hanmer, Modèle:Nombre). Ce relatif affadissement des productions n'est pas étranger à la nature de Thomas Hearne, nommé Modèle:Lang, par ailleurs plus préoccupé d'antiquités que d'édition universitaire.

La maison est quasiment sauvée par l'un de ses délégués, William Blackstone : en 1757, profitant d'un changement de direction à la tête de l'université, il entame un audit de l'OUP que le nouveau chancelier, Thomas Randolph, ignore totalement. En 1760, à la suite d'une action en justice, Blackstone oblige l'université à entamer les réformes. Fort du Modèle:Lang votée en 1709 et qui établit le copyright sur les publications en faveur de la maison d'édition et de l'auteur, Blackstone permet à l'OUP d'engranger enfin de substantiels revenus.

Dès 1776, la Guerre d'indépendance américaine prive l'OUP d'importantes ressources liés au commerce des bibles, exportées vers le Nouveau monde depuis presque deux siècles. Au sein du conseil d'administration, chacun des 48 délégués s'engagea alors à offrir une participation financière, le capital constitué donnant lieu à rémunération sur les bénéfices futurs, ce qui permit l’établissement d'un fonds de roulement. Par ailleurs, le catalogue se développe grâce aux publications de nombreux chercheurs issus de l'université mais aussi de travaux d'origine européenne comme ceux d'Immanuel Bekker ou de Karl Wilhelm Dindorf, invités par le délégué Thomas Gaisford qui exerça cette fonction pendant près de Modèle:Nombre. Le volume d'affaire est tel que les locaux deviennent trop petits et deux nouveaux bureaux sont ouverts non loin du Clarendon Building.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Price et Cannan

Fichier:Oxford University Press.jpg
Le siège d'Modèle:Lang sur Modèle:Lang (Oxford) construit en 1830.

Qualifiée Modèle:Citation<ref>Modèle:Cf. P. Sutcliffe (2002), Modèle:Pp..</ref>, les délégués de la vénérable maison anglaise n'étaient, jusqu'en 1830, connus que de trop peu d'étudiants et de lecteurs en général. Le fonds se développe encore trop lentement, on continue à éditer des bibles, des auteurs classiques à raison de cinq ou six titres par an, et l'arrivée des presses mécanisées en Angleterre vers 1840 ne change rien à l'atonie qui semble régner dans les bureaux.

En 1837, l'arrivée de Modèle:Lien (1896-1872) en tant que responsable de l'imprimerie allait considérablement transformer les choses : bien qu'il échoua à imposer le papier de Chine qui fut plus tard l'une des marques de fabrique de la maison (et des plus secrète), il permit l'acquisition d'un papetier alors en faillite, assurant ainsi un approvisionnement continu, et s'ouvrit aux créations du mouvement préraphaélite et à des artistes comme William Holman Hunt, faisant appel à une nouvelle génération de graveurs comme Mary Byfield<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeremy Maas, Modèle:Lang (Modèle:Lang, 1974).</ref>. En 1865, un mathématicien vient le voir et doit lui-même payer l'impression de son livre : [[Les Aventures d'Alice au pays des merveilles|Modèle:Lang]] sort des presses sous le nom de Lewis Carroll. Un autre mathématicien, Modèle:Lien, recruté en 1868 comme surintendant, signe un accord de diffusion avec l'éditeur Alexander Macmillan, ce qui donne à l'OUP une visibilité accrue sur le marché. Avec lui, Price lance Modèle:Lang (1866), une collection de classiques à bas prix, accentuant ainsi la popularisation de la maison. Par ailleurs le Modèle:Lang est réformé, les fonctions ne sont plus « perpétuelles » mais révocables et limitées dans le temps, de nouveaux visages, plus jeunes, siègent désormais au conseil d'administration, apportant avec eux de nouvelles idées. Ainsi, en 1875, les ouvrages de Max Müller portant sur l'étude des religions orientales<ref>En particulier la série Modèle:Lang parue en France sous le titre Essai de mythologie comparée (A. Durand, 1859).</ref>, sortent des presses et connaissent rapidement un franc succès.

En 1880, l'accord avec Macmillan arrivait à son terme et ne fut pas renouvelé. Entretemps, l'OUP avait ouvert des stocks à Londres pour entreposer ses bibles. Le responsable s'appelait Henry Frowde, qui, pour beaucoup d'historiens et des témoins de l'époque, fut un personnage énigmatique. Venu du marché du livre et non du sérail oxfordien, il entreprit pourtant de développer la marque aux États-Unis puisqu'il fit ouvrir un bureau à New York en 1896. La politique éditoriale et commerciale menée par Price transforma considérablement l'OUP. Le catalogue prit une réelle envergure, éditant par exemple en 1873, l'ouvrage majeur du physicien James Maxwell, Modèle:Lang<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Texte disponible sur Wikisource.</ref> qui eut une influence considérable sur Einstein et toute la physique européenne. Surtout, en 1879, Price prit la décision de lancer le projet d'un nouveau dictionnaire d'anglais qui allait devenir un ouvrage de référence, une sorte de « bible » pour tous les anglophones.

Modèle:Lang

Baptisé « Modèle:Lang », ce projet devient rapidement un enjeu de portée nationale, voire nationaliste, à l'instar des dictionnaires français parus quelques années plus tôt sous le Second Empire<ref>Voir entre autres le Bescherelle et son Dictionnaire national.</ref>. Sa rédaction fut confiée au lexicographe James Murray et la première édition parut en 1884. Quarante-quatre ans plus tard, la première édition était enfin achevée que le coût total avoisinait les Modèle:Unité<ref>Soit Modèle:Unité de l'époque.</ref>, une fortune.

En 1897, est nommé un nouveau responsable, Charles Cannan, qui doit justement faire face à l'augmentation des coûts de production qui commencent à peser sur les comptes de l'OUP. L'université le charge de les apurer, du moins, de les limiter. Cannan entreprend alors de développer de nouvelles collections afin de générer de nouvelles ventes. Cette croissance par la production de nouveautés est la marque d'une politique éditoriale assez innovante pour l'époque. C'est lui qui nomme Henry Frowde à la tête des finances et du développement de la société.

Cannan et Frawde se lancent dans les économies d'échelle : en 1906, l'éditeur Modèle:Lang, avec son fonds composé de livres petits formats de grands auteurs, est racheté, et la même année, une coentreprise est négociée avec Hodder & Stoughton, spécialisé dans la jeunesse et la médecine. En 1913, Cannan recrute Humphrey S. Milford pour remplacer Frawde, parti à la retraite, et lui confie le bureau londonien. Désormais à la tête de près de Modèle:Nombre, Cannan envisage l'édition de livres universitaires et d'usuels lexicographiques comme une source de revenus hautement rentable. À la veille du premier conflit mondial, l'OUP enregistre ses premiers bénéfices substantiels.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Expansion internationale

Fichier:Faisalabad D-Ground Oxford.jpg
Librairie à Faisalabad (2010).

L'essentiel de son développement actuel, l'OUP le doit sans aucun doute à l'établissement de ses représentations à l'étranger, une politique expansionniste amorcée dès 1906 et maintenue de nos jours dans la plupart des pays. Cette année-là, Humphrey S. Milford via Hodder and Stoughton établit un bureau de représentation exclusif en Inde.

Le conflit mondial de 1914-1918 ne semble pas avoir affecté la production outre mesure, si ce n'est qu'en 1917, le trafic maritime devient peu sûr du fait des attaques allemandes sur les navires au départ des ports anglais. D'autre part, une grande partie du personnel est mobilisé sur le front et nombreux sont ceux qui n'en reviendront pas. Les résultats de l'année 1917-1918 seront particulièrement désastreux. Dans les Modèle:Nobr, l'OUP, en plus de trois nouveaux bureaux au Royaume-Uni, ouvre des filiales à Leipzig, Toronto, Melbourne, Le Cap, Bombay, Calcutta, Madras et Shanghai. Avec la crise de 1929, l'Inde devient la principale source de profits. En 1928 et 1936, la branche américaine de l'OUP basée à New York demeura la première maison d'édition universitaire du pays.

En 1941, l'OUP imprime pour participer à l'effort de guerre un manuel de cryptologie destiné aux communications navales alliées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang.</ref>. En 1951, l’Oxford Atlas devient le produit phare de la maison qui compte un important département cartographique. Dès 1989, l'OUP s'ouvre à la PAO : les années qui suivent voient fermer l'imprimerie typographique. En 2000, est lancé le service Modèle:Lang, permettant aux lecteurs de consulter le thesaurus linguistique directement sur internet. En 2004, c'est le lancement de l’Modèle:Lang qui comprend soixante volumes dont une version consultable en ligne.

L'OUP est aujourd'hui présente dans plus de cinquante pays : elle est la plus importante maison d'édition universitaire du monde.

Collections et ouvrages importants

Dictionnaires

Apprentissage de la langue anglaise

Histoire (collections)

Indologie

Littérature classique

Musicologie

Revues scientifiques spécialisées

L'OUP publie de nombreuses revues scientifiques dans des domaines tels que la médecine, la physique et la biologie, comme le Modèle:Lang.

Polémique

En 2015, l'Modèle:Lang a déclenché une polémique en encourageant ses auteurs à bannir des mots comme « cochon » ou « saucisse », de livres pour enfants, afin de ne pas froisser la communauté juive ou musulmane, ce qui a provoqué l'indignation de plusieurs députés du Royaume-Uni<ref>Grande-Bretagne : Une maison d'édition recommande de bannir cochons et saucisses des livres pour enfants - 20 minutes/Agence France-Presse, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Grande-Bretagne : tollé après les recommandations de bannir cochons et saucisses des livres pour enfants - Huffington Post/Agence France-Presse, Modèle:Date-.</ref>.

Usages typographiques

En anglais, il est possible d’utiliser une virgule avant le dernier terme d'une énumération : par exemple, « du jambon, des chips et des œufs » peut être écrit « Modèle:Lang ». Dans ce cas, la virgule avant « Modèle:Lang » est appelée Modèle:Citation étrangère (virgule d’Oxford) en raison de son utilisation systématisée dans les ouvrages publiés par l'Modèle:Lang. Cette virgule peut aussi être nommée Modèle:Citation étrangère en référence à la Modèle:Lang ; le terme générique est « Modèle:Lang »<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. L. Trask, Modèle:Lang, Modèle:Lang, 1997 Modèle:Isbn, Modèle:P..</ref> ou « Modèle:Lang ».

Bibliographie

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

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