Bangladesh

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

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Modèle:Infobox V3/ImageModèle:Infobox V3/Séparateur Modèle:Infobox V3/Image{{#if:République unitaire parlementaire<ref>Modèle:Lien web</ref>Mohammad ShahabuddinJatiya SangsadBengaliDacca| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Dacca1475709,6 %+6| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:PaysModèle:PAK-d PakistanModèle:Date-
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Le Bangladesh (Modèle:API-fr<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; Modèle:Lang-bn  {{#ifeq:1|0|/ˈbaŋlad̪eʃ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}, littéralement « le pays du Bengale »), en forme longue la république populaire du Bangladesh (en bengali Modèle:Lang, Modèle:Lang), est un pays du sous-continent indien. Situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde, il a une petite frontière commune avec la Birmanie.

Les frontières de la région qui constitue aujourd'hui le Bangladesh résultent de la partition des Indes en 1947, quand le pays devint la partie orientale du Dominion du Pakistan, devenu en 1956 la république islamique du Pakistan. Le lien entre les deux parties du Pakistan, fondé sur leur religion majoritaire commune, l'islam, s'est révélé fragile face aux Modèle:Unité qui les séparaient. Soumis à une discrimination politique et linguistique — l'ourdou étant proclamé langue officielle du Pakistan — ainsi qu'à une négligence économique de la part du pouvoir aux mains du Pakistan occidental, les Bengalis du Pakistan oriental déclarent l'indépendance en 1971, appuyés par l'Inde et l'URSS. Un conflit d'une grande violence s'ensuit, faisant entre trois cent mille et trois millions de morts, dix millions de réfugiés et au moins Modèle:Nombre avérés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Malgré sa libération, le Bangladesh voit son développement marqué par des troubles politiques, avec quatorze chefs de gouvernement et au moins quatre coups d'État dans les années qui suivent.

Avec Modèle:Unité en 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Bangladesh est l'un des pays du monde dont la population est la plus dense. Géographiquement, l'essentiel du Bangladesh est occupé par le delta du Gange avec une superficie totale de Modèle:Unité. C'est une plaine fertile mais sujette aux cyclones tropicaux et inondations des moussons.

Le gouvernement est une démocratie parlementaire. Il est membre de l'Organisation des Nations unies, du Commonwealth depuis 1972<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bangladesh, Commonwealth Secretariat.</ref>, de l'ASACR, du BIMSTEC, de l'OCI, et du D-8.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Le Bangladesh est situé dans le delta plat et bas formé par la confluence du Gange et du Brahmapoutre. Ce dernier est appelé Jamuna dès son entrée en territoire bangladais, et le premier devient la Padma dès qu'il rencontre la Jamuna peu avant Dacca. La Meghna, quant à elle, rejoint la Padma en aval de la capitale du pays. Les alluvions déposées par ces fleuves créent des plaines comptées parmi les plus fertiles du monde. Le Bangladesh a 58 cours d'eau de part et d'autre de ses frontières internationales, ce qui cause des problèmes politiques liés à l'eau particulièrement difficiles à résoudre ; il partage également des zones ripariennes avec l'Inde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Trans-boundary rivers ; Banglapedia.</ref>.

La plus grande partie du Bangladesh est à moins de Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer<ref name="ali">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. Ali ; Vulnerability of Bangladesh to climate change and sea level rise through tropical cyclones and storm surges ; Water, Air and Soil Pollution ; 92 (1-2) ; pages 171-179 ; 1996.</ref> et environ 10 % du territoire est situé en dessous du niveau de la mer<ref name="muhith">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. M. A. Muhith ; Bangladesh: Emergence of a Nation ; University Press Limited ; Dhaka ; 1992.</ref>. 80 % des précipitations tombent pendant les cinq mois de la mousson (de juin à octobre), alors que 20 % seulement des terres sont protégées des inondations et équipées de drainage et d'irrigation. Seulement quatre étendues sont situées en dehors du delta : les collines de Sylhet, la région montagneuse de Madhupur, la région vallonnée des Chittagong Hill Tracts et la zone de Barind<ref name="muhith" />.

Fichier:Goalundo -1 (10).jpg
Rajbari.
Fichier:Bangladesh-sat.jpg
Le Bangladesh et la basse vallée du Brahmapoutre.

Il est estimé qu'environ 50 % de la superficie du pays serait inondée si le niveau de la mer augmentait d'un mètre<ref name="ali" />. L'endroit le plus élevé du pays - Modèle:Unité - est dans la chaîne des monts Mowdok, dans les Chittagong Hill Tracts du sud-est du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jonathan de Ferranti ; Modèle:Lang ; 21 juillet 2006.</ref>. La plus grande partie de la côte maritime est constituée de jungle marécageuse, les Sundarbans, la plus grande forêt de mangrove du monde, abritant de nombreuses et diverses espèces de faune et flore, notamment le tigre du Bengale. En 1997, cette région est déclarée en danger<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sundarban wildlife sanctuaries Bangladesh ; Modèle:Lang ; IUCN ; 1997.</ref>. Cox's Bazar, au sud de la ville de Chittagong dans l'extrême sud-est du pays, possède une plage ininterrompue de Modèle:Unité de long, la plus longue du monde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} World's longest beach hidden in Bangladesh ; The Sydney Morning Herald ; 31 janvier 2007.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nadeem Qadir ; Cox's Bazar, Bangladesh - the World's Longest Beach ; thingsasian.com ; 2 novembre 2003.</ref>.

Situé de part et d'autre du tropique du Cancer, le Bangladesh a un climat de type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} CHRONOLOGY-Bangladesh's deadly storms ; Reuters ; 18 novembre 2007.</ref>, les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Le phénomène d'inondation est accentué par la déforestation des pentes de l'Himalaya, par la forme en entonnoir du golfe du Bengale, par le relief de plaine du pays, par l'hydrographie du pays (plus de 90 % du pays est occupé par un delta) et par le réchauffement climatique. À cela s'ajoutent les effets de la déforestation, la dégradation des sols et l'érosion<ref>Gilles Saussier ; Bangladesh, terre mouvante ; Le Monde diplomatique ; décembre 1998.</ref>,<ref>Au Bangladesh, l’érosion fluviale perturbe l’économie ; IRIN - Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires ; Nations unies ; 26 septembre 2007.</ref>.

En 1970, le cyclone de Bhola fait Modèle:Nombre<ref name="France24">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, sur le seul îlot vaseux d'Urir Char, quatre mille des cinq mille habitants ont été tués par un violent raz de marée.

En 1991, un cyclone a tué plus de Modèle:Nombre<ref name="France24" />.

En 1998, le Bangladesh a connu de graves inondations<ref>RAPPORT SPÉCIAL - MISSION FAO/PAM D’ÉVALUATION DES RÉCOLTES ET DES DISPONIBILITÉS ALIMENTAIRES AU BANGLADESH ; Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture ; 13 novembre 1998.</ref>. Mille personnes sont mortes et Modèle:Nobr se sont retrouvées sans abri, 130 000 animaux d'élevage sont morts, Modèle:Unité de terre furent détruits et Modèle:Unité de routes sévèrement endommagées ou complètement détruites. 66 % du pays était sous l'eau. L'inondation fut particulièrement dévastatrice cette année-là à cause des moussons particulièrement intenses et d'un dégel particulièrement abondant dans les Himalayas.

Le Modèle:Date-, le cyclone Sidr a provoqué la mort de Modèle:Nombre et Modèle:Unité de dollars de dégâts<ref name="France24" />.

En raison du réchauffement climatique, le Bangladesh pourrait perdre 20 % de son territoire sous l'effet de la montée des eaux. En 2050, les « réfugiés climatiques » pourraient être Modèle:Nombre dans le pays<ref>Modèle:Article.</ref>.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Fichier:MauryanBalaramaCoin3rd-2ndCenturyCE.jpg
Karshapana, monnaie en argent datant de la dynastie Maurya (British Museum).
Fichier:Kan-terra-cota-18.jpg
Détail du mur du temple de Kantanagar.
Fichier:Lalbagh Fort2008c.jpg
Le fort de Lalbagh, à Dacca.
Fichier:Bengal gazetteer 1907-9.jpg
Carte du Bengale oriental en 1907-1909, sous domination britannique.

Il existe des vestiges d'une civilisation datant d'il y a quatre mille ans dans la région du Bengale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} G. Bharadwai ; The Ancient Period ; dans R.C. Majumdar ; History of Bengal ; B.R. Publishing Corp. ; 2003.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 4,000-year old settlement unearthed in Bangladesh ; Xinhua ; 12 mars 2006.</ref>, alors peuplée de Dravidiens, Tibéto-Birmans et Austro-Asiatiques. L'origine exacte du mot « Bangla » ou « Bengal » est inconnue, quoiqu'on les pense dérivés de « Bang », le nom d'une tribu parlant le dravidien et installée dans la région aux environs de -1000<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} James Heitzman et Robert L. Worden ; Early History, 1000 B.C.-A.D. 1202 ; dans A Country Study: Bangladesh ; Library of Congress, Federal Research Division ; 1989.</ref>.

Le royaume de Modèle:Lien est formé au plus tôt au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, après l'arrivée des Indo-Aryens ; ce royaume s'unira avec le Bihar sous les empires Magadha et Maurya. Le Bengale devient plus tard partie de l'empire Gupta des Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècles. Après sa dissolution un Bengali appelé Modèle:Lien fonde un empire riche mais de courte vie ; il est considéré comme le premier roi indépendant de l'histoire du Bangladesh. Après une période d'anarchie, la dynastie bouddhiste Pala règne sur la région pendant quatre siècles, suivis d'un règne plus court de la dynastie Sena hindoue. L'islam est introduit au Bengale au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par des missionnaires soufis ; d'amples conquêtes musulmanes contribuent à le propager dans la région<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Référence incomplète .</ref>. Un général turc, Bakhtiyar Khalji, bat Lakshman Sen de la dynastie Sen et conquiert de grandes étendues du Bengale. La région est dominée par des dynasties de sultans et des seigneurs féodaux pendant plusieurs siècles. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Empire moghol contrôle le Bengale et Dacca devient un centre provincial important de l'administration moghole.

Les commerçants européens arrivent vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, leur influence grandissant peu à peu jusqu'à ce que la Compagnie britannique des Indes orientales arrive à contrôler le Bengale à la suite de la bataille de Plassey en 1757<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} C. Baxter ; Bangladesh, From a Nation to a State ; Westview Press ; 1997 ; Modèle:ISBN. Dorénavant Baxter.</ref>. Peu après, démarre la terrible famine au Bengale de 1770, dans la zone où combat la compagnie anglaise, ce qui déclenche une grave crise financière et provoque une série de faillites en Europe.

La rébellion sanglante de 1857, connue sous le nom de révolte des cipayes, aboutit à un transfert du pouvoir à la Couronne, avec un vice-roi à la tête de l'administration<ref>Baxter, pages 30-32.</ref>. Pendant la période coloniale la famine est récurrente dans tout le sous-continent indien ; la Grande famine bengale de 1943 fera jusqu'à Modèle:Nombre de morts<ref name="amartya sen">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Référence incomplète.</ref>.

Entre 1905 et 1911, il y eut une tentative avortée de diviser la province du Bengale en deux zones, avec Dhaka capitale de la zone orientale<ref>Baxter, pages 39-40.</ref>. Quand l'Inde est divisée en 1947, le Bengale est également divisé pour des raisons religieuses ; la partie occidentale est donnée à l'Inde et la partie orientale devient une province du Pakistan appelée Bengale oriental (plus tard renommée Pakistan oriental), avec sa capitale à Dhaka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} L. Collins et D. Lapierre ; Freedom at Midnight ; Modèle:18e ; Vikas Publishers ; New Delhi ; 1986 ; Modèle:ISBN.</ref>.

En 1950, les réformes territoriales aboutissent à l'abolition du système féodal zamindari<ref>Baxter, page 72.</ref>. Toutefois, malgré le poids économique et démographique de l'est, le gouvernement et les forces militaires pakistanaises furent largement dominés par la haute société de l'ouest. Le Mouvement pour la Langue de 1952 est le premier signe de tension entre les deux parties du Pakistan<ref>Baxter, pages 62-63.</ref>. L'insatisfaction à l'égard du gouvernement sur les problèmes économiques et culturels augmente dans la décennie qui suit, pendant laquelle la Ligue Awami émerge comme voix politique de la population bengalophone. Elle agit pour l'autonomie dans les années 1960. En 1966, son président, Sheikh Mujibur Rahman, est emprisonné ; il est libéré en 1969 après une insurrection populaire.

En 1970, un énorme cyclone appelé Bhola dévaste la côte du Pakistan oriental ; le gouvernement réagit lentement. La colère de la population bengalie grandit quand Sheikh Mujibur Rahman, dont la Ligue Awami avait obtenu la majorité au Parlement aux élections de la même année<ref>Baxter, pages 78-79.</ref>, est empêché d'entrer en fonction. Après avoir mis en scène des pourparlers avec Mujibur, le président Muhammad Yahya Khan le fait arrêter la nuit du 25 mars 1971 et lance l'Opération Searchlight<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Siddiq Salik ; Witness to Surrender ; Oxford University Press ; 1978 ; Modèle:ISBN.</ref>, une attaque militaire soutenue sur le Pakistan oriental. Les méthodes employées furent très sanglantes ; la violence de la guerre provoqua la mort de nombreux civils<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Case Study: Genocide in Bangladesh, 1971 ; Gendercide Watch.</ref>. Parmi les cibles les plus importantes, on trouve des intellectuels et des hindous ; environ dix millions de réfugiés s'enfuient en Inde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. LaPorte ; Pakistan in 1971: The Disintegration of a Nation ; Asian Survey ; 12 (2) ; 1972 ; pages 97-108.</ref>. Les estimations du nombre de morts vont jusqu'à Modèle:Nombre de personnes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Matthew White ; Death Tolls for the Major Wars and Atrocities of the Twentieth Century: Bangladesh ; novembre 2005.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Bangali Genocide, 1971 ; Virtual Bangladesh.</ref>.

La plupart des dirigeants de la Ligue Awami quittent le pays et installent un gouvernement en exil à Calcutta, en Inde. La guerre de libération du Bangladesh dure neuf mois. La guérilla menée par les Mukti Bahini (Freedom Fighters) et les troupes bengalies sont finalement aidés par les Forces armées indiennes en décembre 1971, lors de la Troisième guerre indo-pakistanaise. Sous le commandement du lieutenant général Modèle:Lien, l'armée de terre indienne remporte une victoire décisive sur les Pakistanais le 16 décembre, prenant plus de 90 000 prisonniers de guerre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S. Burke ; The Postwar Diplomacy of the Indo-Pakistani War of 1971 ; Asian Survey ; 13 (11) ; 1973 ; pages 1036-1049.</ref>.

Après son indépendance, le Bangladesh devient une démocratie parlementaire avec Mujibur comme Premier ministre. Aux élections parlementaires de 1973, la Ligue Awami remporte la majorité absolue. Une famine touche le pays en 1973 et 1974<ref name="amartya sen" />. Début 1975, se met en place un gouvernement socialiste à parti unique dirigé par Mujibur et le Modèle:Lien. Le 15 août 1975, Mujibur et sa famille sont assassinés par des officiers militaires<ref name="mascarenhas">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. Mascarenhas, Bangladesh: À Legacy of Blood, Holder & Stoughton, Londres, 1986, Modèle:ISBN.</ref>. Pendant la guerre, se produisent des violences sexuelles à très grande échelle.

Une série de coups d'État et contre-coups-d'État dans les trois mois suivants culmine avec l'arrivée au pouvoir du général Ziaur Rahman (« Zia »), qui réinstalle le système politique précédent, avec plusieurs partis, et fonde le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Zia est assassiné en 1981 par des militaires<ref name="mascarenhas" />. Le chef d'État suivant est le général Hossain Mohammad Ershad, qui accède au pouvoir par un coup d'État sanglant en 1982 et y reste jusqu'en 1990 quand il est forcé à démissionner sous la pression de donateurs occidentaux à la suite d'un changement majeur en politique internationale après la fin de la Guerre froide et des dictateurs communistes. Depuis lors, le Bangladesh est à nouveau une démocratie parlementaire. La veuve de Zia, Khaleda Zia, mène le BNP à une victoire parlementaire aux élections générales de 1991 et devient la première femme Premier ministre dans l'histoire du pays. Toutefois, la Ligue Awami, dirigée par Sheikh Hasina, l'une des filles de Mujib ayant survécu à l'assassinat, prend le pouvoir aux élections suivantes en 1996. Elle perd en faveur du BNP en 2001.

Le 11 janvier 2007, à la suite de graves violences, un gouvernement par intérim est mis en place pour organiser les élections. Le pays souffre d'une corruption intense<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Waliur Rahman, « Bangladesh tops most corrupt list », BBC News, 18 octobre 2005.</ref>, du désordre et de la violence politique. Supprimer la corruption à tous les niveaux de l'État est la priorité du nouveau gouvernement. Ainsi, beaucoup de personnalités politiques, de fonctionnaires et de membres des partis politiques ont été arrêtés pour corruption.

À partir de 2015, le pays voit surgir une recrudescence de crimes et d'attentats islamistes<ref>Modèle:Article.</ref>. Pour essayer d'y mettre un terme, le premier ministre Sheikh Hasina a demandé à la cour suprême de mettre à l'examen la constitutionnalité du statut de religion officielle octroyé à l'islam en 1988<ref>Le Bangladesh pourrait abandonner l'islam comme religion d'État, Ian Hamel, Le Point, 9 mars 2016.</ref>.

Politique

Modèle:Article détaillé

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Manifestations de la place Shahbag en 2013.

Gouvernement

Le Bangladesh est une démocratie parlementaire<ref>Constitution du Bangladesh.</ref>. Les élections sont ouvertes à tout citoyen au-dessus de Modèle:Nombre et sont tenues tous les cinq ans pour le parlement monocaméral de Modèle:Nombre élus de circonscriptions électorales à un membre ainsi que Modèle:Nombre réservés aux femmes répartis à la proportionnelle. Le Premier ministre, en tant que chef du gouvernement, choisit son cabinet. Le Premier ministre est formellement choisi par le président, mais doit également être un membre du Parlement doté de la confiance d'une majorité des autres membres. Le président est le chef d'État, un poste largement honorifique, et est élu par le Parlement<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Background Note: Bangladesh ; Bureau of South and Central Asian Affairs ; U.S. Department of State ; mai 2007.</ref>. Le bâtiment du Parlement, situé à Dacca, est appelé Jatiya Sangsad et fut créé par l'architecte Louis Kahn.

Les pouvoirs du président ont toutefois été élargis pendant le gouvernement intérimaire : il est responsable des élections et du transfert du pouvoir. Les membres de ce gouvernement se doivent d'être non-partisans et ont trois mois pour faire leur travail. Cette situation transitoire est une innovation du Bangladesh, introduite lors des élections de 1991 puis institutionnalisée en 1996 par le treizième amendement à la constitution<ref name="amendments">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Constitutional Amendments ; Asiatic Society of Bangladesh.</ref>.

La Constitution du Bangladesh fut rédigée en 1972 et a eu quatorze amendements, le cinquième a été jugée illégal en 2005 car contraire à la laïcité et la suspension de ce verdict a pris fin le 3 janvier 2010<ref name="amendments" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'organisation judiciaire la plus importante est la Cour suprême, dont les juges sont choisis par le président. Les institutions judiciaires et policières sont faibles<ref>Le Bangladesh aujourd'hui (synthèse seulement ; version complète en anglais ici) ; Rapport Asie no 121 ; International Crisis Group ; 23 octobre 2006.</ref>. La séparation des pouvoirs, judiciaire et exécutif, est finalement mise en œuvre le Modèle:1er novembre 2007. Les lois sont basées en partie sur la common law anglaise, mais les lois sur la famille, dont le mariage et l'héritage, sont régies par des documents religieux et diffèrent donc selon la communauté religieuse.

Les deux principaux partis politiques sont le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), la Ligue Awami (AL). Le BNP est dirigé par Khaleda Zia et trouve des alliés parmi des partis islamistes, dont Bangladesh Jamaat-e-Islami et Islami Okiya Jot, tandis que la Ligue Awami de Sheikh Hasina est alignée sur les partis de gauche et sécularistes. Hasina et Zia sont des rivales de longue date ayant dominé la vie politique bangladaise depuis plus de vingt ans ; les deux sont femmes et parentes d'un chef du mouvement d'indépendance. Un autre parti politique d'importance est le Parti Jatiya (JP), avec à sa tête l'ancien chef militaire Ershad. La rivalité BNP-AL a été et reste vive et ponctuée de manifestations, protestations, violences et assassinats. La politique en milieu étudiant est particulièrement forte dans le pays, legs de l'époque du mouvement de libération. Presque tous les partis ont des branches universitaires très actives, et des étudiants ont été élus au Parlement.

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Jatiyo Sangsad Bhaban (le Parlement).

Deux partis radicaux islamistes, Jagrata Muslim Janata Bangladesh (JMJB) et Jama'atul Mujahideen Bangladesh (JMB), furent bannis en février 2005. Des attentats à la bombe survenus depuis 1999 ont été attribués à ces groupes, et des centaines de leurs membres soupçonnés ont été détenus lors de plusieurs opérations de sécurité, y compris les deux chefs de parti en 2006. Le premier cas d'attentat-suicide au Bangladesh eut lieu en novembre 2005.

Les élections prévues en 2006 ont été reportées sine die et la loi martiale instaurée en janvier 2007. Le gouvernement intérimaire de Fakhruddin Ahmed veut réviser la liste des votants et agir contre la corruption. Il pense tenir de nouvelles élections en 2008, mais un manque de coordination entre la commission électorale et le gouvernement, ainsi que leurs activités récentes, ont créé une incertitude autour des élections. Les deux candidates principales, Khaleda Zia et Sheikh Hasina Wajed, sont inculpées de crimes concernant la corruption.

Les forces militaires du Bangladesh manifestent également l'intention d'exercer une action politique dans le pays, essayant de changer la constitution pour permettre une participation des militaires à la vie politique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bangladesh to have own brand of democracy, Army chief says ; The Daily Star ; vol. 5, no 1009.</ref>. Elles aident le gouvernement intérimaire dans la lutte contre la corruption. Elles imposent également une censure sur les médias nationaux, obligeant à fermer ou empêchant de travailler les chaînes de télévision privées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sabir Mustafa ; Bangladesh stuck in political limbo ; BBC News ; 3 septembre 2007.</ref>.

Le Bangladesh est membre du Commonwealth depuis son indépendance. Il a été admis aux Nations unies en 1974. Le Bangladesh est aussi membre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Relations internationales et forces militaires

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RAB (Rapid Action Battalion).

Modèle:Article détaillé Le Bangladesh suit une politique modérée de relations internationales mettant l'accent sur la diplomatie multinationale, particulièrement au sein des Nations unies. Le pays a rejoint le Commonwealth et l'ONU en 1972, et a depuis servi deux fois au Conseil de sécurité (en 1978-1979 et 2000-2001). Dans les années 1980, le Bangladesh a tenu un rôle important dans la fondation de l'Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), pour développer ses liens avec d'autres pays du sous-continent indien. Depuis la fondation de l'association en 1985 un Bangladais a occupé le poste de secrétaire général deux fois.

Ses relations internationales les plus importantes et complexes sont celles avec l'Inde et le Pakistan. Ces relations sont influencées par les liens historiques et culturels partagés et forment une composante importante du discours politique intérieur actuel. Il commence également à développer ses liens avec la Chine, économiquement et militairement.

Ses relations avec l'Inde commencèrent positivement du fait de l'aide apportée par ce pays dans la guerre d'indépendance et pendant la reconstruction. Au fil des années, les relations entre les deux pays ont changé pour plusieurs raisons. Une source majeure de tensions est le barrage de Farakka, construit par l'Inde en 1975, à Modèle:Unité de la frontière avec le Bangladesh ; ce barrage dévie beaucoup de l'eau nécessaire aux Bangladais et a un impact négatif sur l'écosystème de la région<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} M. M. Ali ; India's Major Gains and Losses in World Affairs ; The Washington Post ; mars 1997 ; page 25.</ref>. L'Inde a exprimé son inquiétude pour les séparatistes hostiles à l'Inde et les militants extrémistes islamistes qui se cacheraient le long de la frontière indo-bangladaise de Modèle:Unité, ainsi que les immigrants clandestins ; l'Inde est en train de construire une barrière le long de presque toute la frontière<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Tim Sullivan ; India quietly ringing Bangladesh with barbed-wire, cutting off former neighbors ; Associated Press ; International New York Times ; 25 juin 2007.</ref>. Toutefois, lors de la réunion annuelle de 2007 de l'ASACR, les deux pays se sont engagés à coopérer sur des problèmes de sécurité, d'économie et ceux liés à leur frontière commune<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Smruti S. Pattanaik ; India-Bangladesh Relations after the Foreign Secretary Level Talks ; Modèle:Lang ; 17 juillet 2007.</ref>.

L'armée de terre compte environ Modèle:Nombre, l'armée de l'air 7 000 et la marine 14 950<ref>Voir pour les différentes données page 95 in International Security and the United States: An Encyclopedia, Karl R. DeRouen & Paul Bellamy, Greenwood, 2008.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bangladesh Navy.</ref>. En plus de leur rôle traditionnel de défense, les forces militaires sont appelées à rendre service aux autorités civiles lors de catastrophes naturelles, ainsi que pendant des périodes d'instabilité politique. En outre, une force paramilitaire composée d'environ Modèle:Nombre, les Bangladesh Rifles, assure le contrôle des frontières<ref>Voir page 95 in International Security and the United States: An Encyclopedia, Karl R. DeRouen & Paul Bellamy, Greenwood, 2008.</ref>. Le Bangladesh n'est pas en guerre mais a contribué à la coalition combattant dans la première Guerre du Golfe en apportant Modèle:Nombre, et est l'un des premiers pays participant aux forces de maintien de paix de l'ONU partout dans le monde<ref>[1][2]</ref>. En mai 2007, le Bangladesh avait des forces déployées en République démocratique du Congo, au Liberia, au Soudan, au Timor oriental et en Côte d'Ivoire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf UN Missions Summary (by country) ; Monthly Summary of Contributors of Military and Civilian Police Personnel, Department of Peacekeeping Operations ; Nations unies ; 31 mai 2007.</ref>.

Subdivisions

Modèle:Article détaillé

Fichier:BD Map admin.svg
Districts du Bangladesh.

Le Bangladesh est organisé en divisions (bibhags, বিভাগ), districts (zila ou jela, জেলা), upazila ou thana (les gouvernements successifs renomment les unités par l'un ou l'autre terme), parishad et villages.

Les huit divisions sont, du nord au sud, Rangpur, Mymensingh, Rajshahi, Sylhet, Dhaka, Khulna, Barisal et Chittagong, chacune nommée d'après leur capitale<ref name="CIA">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Humandatas - Bangladesh population 2022</ref>. Il existe 64 districts et 482 upazilas.

Les divisions sont subdivisées en districts (zila) ; il y en a 64, chacun subdivisé en upazila (sous-districts) ou thana (commissariats). La région de chaque thana, sauf celles en ville, est divisée en plusieurs unions, dont chacune représente plusieurs villages. En ville, les thana sont divisées en wards, elles-mêmes divisées en mahallas. Il n'y a pas d'élus au niveau des divisions, des districts ou des upazila ; l'administration est assurée par des fonctionnaires. Des élections directes sont organisées pour chaque union ou ward pour élire un président et quelques membres. En 1997, un acte parlementaire réserve trois sièges sur douze à des femmes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Local Government Act, no 20, 1997.</ref>. Dacca est la capitale du pays et la plus grande ville, les autres grandes villes sont Chittagong, Khulnâ, Râjshâhî et Barisal. Ces métropoles ont des maires élus, alors que les autres villes ont à leur tête des présidents. Les maires et les présidents sont élus pour une durée de cinq ans.

Ville
 
Division<ref name="world gazetteer">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bangladesh: largest cities and towns and statistics of their population ; world-gazetteer.com.</ref>
 
Population
ville<ref name="world gazetteer" />
Population
métropole<ref name="world gazetteer" />
Dacca Dhaka Modèle:Smn Modèle:Smn
Chittagong Chittagong Modèle:Smn Modèle:Smn
Khulnâ Khulna Modèle:Smn Modèle:Smn
Râjshâhî Rajshahi Modèle:Smn Modèle:Smn
Sylhet Sylhet Modèle:Smn Modèle:Smn
Barisal Barisal Modèle:Smn Modèle:Smn
Comilla Chittagong Modèle:Smn Modèle:Smn
Tongi Dhaka Modèle:Smn Modèle:Smn
Mymensingh Mymensingh Modèle:Smn Modèle:Smn
Rangpur Rangpur Modèle:Smn Modèle:Smn
Narshingdi Dhaka Modèle:Smn Modèle:Smn
Bogra Rajshahi Modèle:Smn Modèle:Smn
Jessore Khulna Modèle:Smn Modèle:Smn

Économie

Fichier:GDP per capita development in Bangladesh.svg
Évolution du PIB réel par habitant de Bangladesh.
Fichier:Cycle rickshaw wallah in Dhaka.jpg
Conducteur de rickshaw.
Fichier:Rice Field.jpg
Agriculteur dans une rizière.

Modèle:Article détaillé

Son RNB par habitant en 2007 était de Modèle:Unité (en parité de pouvoir d'achat), comparé à la moyenne mondiale d'environ Modèle:Unité<ref name="CIA" />. Mais le pays a toutefois fait des progrès dans les domaines de l'alphabétisation, de la disparité entre les sexes à l'école, et de la réduction de l'expansion démographique<ref name="world bank"> Modèle:Lien web </ref>. En 2022, le Bangladesh est classé en Modèle:102e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le jute fut la base de l'économie du Bangladesh pendant longtemps. Sa part dans l'exportation du produit vit son apogée lors de la Seconde Guerre mondiale et la fin des années 1940, oscillant autour de 80 % du marché<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jute ; Banglapedia.</ref> ; dans les années 1970, le jute comptait encore pour environ 70 % des exportations du pays. La popularité croissante des produits en polypropylène a réduit l'importance du jute dans l'économie du Bangladesh. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on cultive énormément de riz (chal), de thé (cha), et de moutarde. Les deux-tiers des Bangladais sont agriculteurs, mais plus des trois-quarts des exportations du Bangladesh viennent de l'industrie textile<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui commence à susciter l'intérêt d'investisseurs étrangers dans les années 1980 en raison de la main-d'œuvre bon marché et au bas coût de la conversion de devises. Avec Modèle:Nombre qui génèrent Modèle:Nobr de dollars par an, ce qui représente 80 % des exportations du pays et en fait en 2012 le deuxième exportateur mondial de vêtements derrière la Chine<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le Bangladesh emploie dans le secteur du textile environ quatre millions de personnes, dont 85 % de femmes, parfois mineures<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une grande partie des gains en devises étrangères provient des versements d'expatriés. L'agriculture, quant à elle, occupe environ 67 % du territoire, le riz étant la culture principale, occupant 75 % des terres agricoles du pays.

Parmi les obstacles à la croissance, on trouve les cyclones et inondations fréquents, l'inefficacité des entreprises d'État, la mauvaise gestion des installations portuaires, l'augmentation de la main-d'œuvre dépassant le nombre d'emplois, l'usage inefficace des ressources d'énergie (dont le gaz naturel), l'insuffisance de l'alimentation électrique, la lenteur de la mise en œuvre des réformes économiques, les conflits politiques et la corruption. Selon la Banque mondiale, « parmi les obstacles les plus importants à la croissance, on trouve la mauvaise gouvernance et la faiblesse des institutions publiques »<ref name="world bank" />.

Malgré ces obstacles, le pays connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990<ref>Voir Modèle:Lien brisé sur le site du Ministère des Finances - pour les données sur la période 1990-2000 se reporter page 39 in Agriculture, Trade, and the WTO in South Asia, Merlinda D. Ingco, World Bank Publications, 2003.</ref>. Il a vu une expansion de sa classe moyenne, et son secteur des services est également en train de se développer. En décembre 2005, quatre ans après son rapport sur les économies BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), Goldman Sachs cite le Bangladesh comme l'un des Onze prochains (littéralement « onze prochains »), avec l'Égypte, l'Indonésie, le Pakistan et sept autres pays. Le Bangladesh a connu une croissance en investissement direct à l'étranger. Plusieurs multinationales, dont Tata Group et Unocal Corporation, y ont beaucoup investi, dans le secteur du gaz naturel en priorité. En décembre 2005, la Banque du Bangladesh prévoit une croissance du PIB de 6,5 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Annual report 2005-2006 ; Bangladesh Bank.</ref>.

Un contributeur significatif au développement de l'économie est la propagation massive du microcrédit de Muhammad Yunus (qui se vit décerner le prix Nobel de la paix en 2006 pour cette idée), à travers le Grameen Bank. À la fin des années 1990, la banque en question avait Modèle:Nombre de membres, et il y avait Modèle:Nombre de membres d'organisations similaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mark Schreiner ; A Cost-Effectiveness Analysis of the Grameen Bank of Bangladesh ; Development Policy Review 21 (3) ; 2003 ; pages 357-382.</ref>.

Pour améliorer la croissance économique, le gouvernement a instauré plusieurs zones de traitement d'exportations afin d'attirer les investissements étrangers. Ils sont gérés par le Bangladesh Export Processing Zone Authority.

Le Bangladesh possède le plus grand centre commercial de l'Asie du Sud-est, Bashundhara City, qui se trouve à Dhaka. Créé le 6 août 2004, il contient Modèle:Nobr, dont 2 souterrains, pour Modèle:Unité, le dernier étage étant occupé par une centaine de cafétérias, un parc à thème et cinq salles de cinéma.

Une partie importante de l'économie repose sur l'industrie textile. De nombreuses multinationales occidentales font appel à de la mains d’œuvre au Bangladesh, celle-ci étant l'une des moins chères au monde : Modèle:Unité par mois contre 150 ou 200 en Chine<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Quatre jours suffisent au PDG de l'une des cinq premières marques mondiales du secteur du textile pour gagner ce qu'une ouvrière de la confection bangladaise gagnera au cours de sa vie<ref>Modèle:Article.</ref>. Les accidents mortels sont nombreux. Le plus important, en avril 2013, provoque la mort d'au moins Modèle:Nombre lors de l'effondrement de leur usine<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Confédération syndicale internationale cite en 2018 le Bangladesh parmi les pays où les droits des travailleurs sont les moins respectés. Elle indique que Modèle:Citation<ref>https://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/ituc-global-rights-index-2018-fr-final-2.pdf</ref>. Des licenciements massifs de travailleurs grévistes se produisent aussi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé

Fichier:Life expectancy development in Bangladesh.svg
Évolution de l'espérance de vie au Bangladesh

En 2020, la population est estimée à Modèle:Nombre<ref name="CIA" />. Selon le dernier recensement effectué en 2011, la population du Bangladesh est estimée à Modèle:Nombre, dont 74 980 386 sont des hommes et 74 791 978, des femmes<ref name="pop">Modèle:Lien web.</ref>. En 2013, la population est d'environ 156 595 000<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il s'agit du huitième pays le plus peuplé au monde<ref>Liste des pays par population</ref> et l'un des plus denses. Hormis les très petites villes-État tels que Singapour, Bahreïn ou Monaco, le Bangladesh est le pays le plus densément peuplé au monde<ref>Modèle:Lien web </ref>. Le pays, avec plus de Modèle:Nombre au km2, peut être comparé à l'île indonésienne de Java ou à l'État indien du Bihar, qui ont une densité de population similaire. Avec 67% du territoire occupé par l'agriculture, la densité peut atteindre Modèle:Nombre.

Fichier:Dhaka street crowds.jpg
Dacca est une mégapole avec une population d'environ Modèle:Nobr d'habitants.

Le taux de croissance démographique de la population bangladaise a été l'un des plus élevés au monde dans les années 1960 et 1970 et a ainsi entraîné un triplement de la population entre 1960 et 2000<ref>Voir page 81 in The Demographic Struggle for Power: The Political Economy of Demographic Engineering in the Modern World, Milica Zarkovic Bookman, Routledge, 1997.</ref>. En 1961, le Bangladesh comptait un peu plus de Modèle:Nombre d'habitants, et en 1981, un peu moins de Modèle:Nombre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Population, Banglapedia. Consulté le 25 janvier 2008.</ref>. Dans les années 1980-1985, la promotion du contrôle des naissances permit de ralentir le taux de croissance<ref>Voir pages 224-26 in Reproductive Rights and Wrongs: The Global Politics of Population Control, Betsy Hartmann, South End Press, 1995.</ref>. Le taux de fécondité est de Modèle:Nombre par femme en 2012<ref name="CIA" />, alors qu'il était de 6,6 dans les années 1970<ref>Modèle:Lien web</ref>. 34,6 % des Bangladais ont moins de Modèle:Nobr, 61,4 % entre 15 et Modèle:Nobr et 4 % Modèle:Nobr ou plus<ref name="CIA" />. L'espérance de vie est de Modèle:Nobr pour les hommes et de Modèle:Nobr pour les femmes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La quasi-totalité des habitants du Bangladesh sont des Bengalis (98 % de la population)<ref>Voir Modèle:Lien web.</ref>. Les minorités sont des peuples à majorité musulmane non bengalis venus d'Inde (principalement du Bihar). Il y a treize tribus habitant les Chittagong Hill Tracts, dont les plus nombreux sont les Chakmas. La région est source de tensions interethniques depuis la fondation du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} M. Rashiduzzaman ; Bangladesh's Chittagong Hill Tracts Peace Accord: Institutional Features and Strategic Concerns ; Asian Survey 38 (7) ; 1998 ; pages 653-670.</ref>. En dehors des Hill Tracts, les groupes ethniques les plus importants sont les Santals et les Garos. On trouve également des Kaibartta, Mundas, Oraons et Zomis. Le trafic d'êtres humains est un problème récurrent au Bangladesh<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf R. Gazi, Z.H. Chowdhury, E. Chowdhury, F. Ahmed et S. Begum ; Trafficking of Women and Children in Bangladesh, Modèle:Lang No. 11, ICDDR, B.</ref> et l'immigration clandestine reste une cause de tension entre le Bangladesh, la Birmanie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Pdf Amnesty International.</ref> et l'Inde<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} India, Bangladesh to boost trade ; BBC News ; 21 mars 2006.</ref>.

La grande majorité de la population parle le bengali – langue officielle du pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Constitution du Bangladesh, Partie I, Article 5.</ref>, langue indo-aryenne d'origine sanskrite avec son propre alphabet. L'anglais est toutefois accepté dans les tâches administratives et dans le système éducatif et utilisé comme seconde langue parmi les membres des classes haute et moyenne<ref name="english">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S.M. Mehdi Hasan ; Modèle:Lang.</ref>.

Les niveaux de santé et d'éducation se sont récemment améliorés, le taux de pauvreté diminuant un peu. La plus grande partie des Bangladais sont ruraux, pratiquant l'agriculture de subsistance. Les problèmes de santé abondent, allant de la contamination de l'eau à la présence d'arsenic dans les eaux souterraines<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} R. Nickson, J. McArthur, W. Burgess, K.M. Ahmed, P. Ravenscroft et M. Rahman ; Arsenic poisoning of Bangladesh groundwater ; Nature, 6700 ; 1998 ; page 338.</ref> et les maladies telles que le paludisme, la leptospirose, et la dengue. En 2019, le taux d'alphabétisation des adultes de plus de Modèle:Nobr est d'environ 75 %, 72 % pour les femmes et 77 % pour les hommes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce taux a augmenté depuis le lancement de plusieurs programmes d'alphabétisation ; parmi les plus performants on trouve Modèle:Lang (FFE)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} A. Ahmed, C. del Niño ; Modèle:Lang ; FCND DP ; no 138 ; International Food Policy Research Institute.</ref> et un programme de bourses pour femmes aux niveaux primaire et secondaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} S. Khandker, M. Pitt, N. Fuwa ; Subsidy to Promote Girls’ Modèle:Lang ; Banque mondiale ; 2003.</ref>.

Pour désigner la population totale du Bangladesh, à savoir les Bengalis et les autres, on parle de Bangladais.

Culture

Modèle:Article détaillé

Fichier:Laddu.JPG
Laddu.

Nouvel État pour une nation ancienne, le Bangladesh a une culture comprenant des éléments nouveaux et anciens. La langue bengalie possède un riche héritage littéraire que le Bangladesh partage avec l'État indien du Bengale-Occidental. Le texte littéraire le plus ancien connu en bengali est la Modèle:Lien, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La littérature bengalie au Moyen Âge était constituée soit de textes religieux (les Modèle:Lien), soit d'adaptations d'autres langues (Alaol) ; elle ne commencera à se développer qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Parmi ses maîtres, on trouve les poètes Rabindranath Tagore et Kazi Nazrul Islam. Le Bangladesh a également une longue tradition de littérature folklorique, dont des œuvres comme la Maimansingha Gitika, la Thakurmar Jhuli ou les contes ayant trait au Gopal Bhar.

La musique traditionnelle est basée sur la voix (Baniprodhan), avec peu d'accompagnement instrumental. La tradition Bâul est un héritage unique. Il existe des traditions régionales, dont les gombhira, Modèle:Lien et bhawaiya sont les plus connues. La musique folklorique du pays est souvent accompagnée de l'ektara, un instrument à une seule corde. On trouve également parmi les instruments de musique la dotâr, le dohol, la flûte et la tabla. Il y a aussi des influences de la musique classique hindoustani. La danse puise aussi dans les traditions folkloriques, particulièrement tribales, ainsi que la tradition indienne plus large.

Fichier:Festival of sacred bath (Baruni snan- in Bengali) in Bangladesh.jpg
Festival hindou.

Le Bangladesh produit environ 80 films par an. On publie environ 200 journaux quotidiens au Bangladesh, ainsi que Modèle:Unité. Le nombre de lecteurs est toutefois assez bas, environ 15 % de la population<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les Bangladais écoutent une grande variété de programmes radio locaux et nationaux de Bangladesh Betar, ainsi que le service en bengali de la BBC et de Voice of America. Il y a une chaîne de télévision d'État et, ces dernières années, on voit une augmentation du nombre de chaînes privées.

La tradition culinaire du Bangladesh a des liens très forts avec la cuisine de l'Inde et du Moyen-Orient. Le riz et le curry sont les ingrédients de base, et les Bangladais font des friandises de produits laitiers (parmi les plus connues, on trouve les rôshogolla, chômchôm et kalojam).

Le sari est le vêtement le plus commun du pays parmi la population féminine. Le salwar kameez est également très répandu spécialement chez les jeunes femmes et, dans les grandes villes, on voit également des femmes vêtues à l'occidentale. Les vêtements occidentaux sont mieux acceptés chez les hommes. Ceux-ci peuvent également porter la kurta et le pajama ensemble, souvent pour des occasions religieuses. Le lungi est lui aussi prisé.

Le cricket et le football sont les sports les plus populaires du pays. En 2000, l'équipe du Bangladesh de cricket obtient le statut de test cricket et peut alors jouer des matchs contre les autres équipes les plus importantes du Conseil international du cricket. Parmi les autres sports les plus pratiqués, on trouve le football, le hockey sur gazon, le tennis, le badminton, le handball, le volley-ball, le jeu d'échecs, le carrom et le kabaddi. Le Bangladesh Sports Control Board régit vingt-neuf associations sportives.

Langues

Modèle:Article détaillé Le nombre de langues correspond approximativement aux ethnies présentes répertoriées sur le territoire (Groupes ethniques au Bangladesh ou plutôt Modèle:Lien) et aux langues importées.

Religions

Modèle:Section à actualiser

Fichier:Saying Juma Namaz (Friday prayer for Muslims), Dhaka, Bangladesh NK.JPG
Salat à Dacca.

Selon les estimations officielles, Modèle:Nombre de personnes sont musulmanes, soit 89,7 % de la population nationale<ref name="bbeis">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} nnBangladesh Bureau of Educational Information and Statistics.</ref>. Environ 96 % sont sunnites, un peu plus de 3 % chiites (les Biharis sont en majorité chiites) et le reste ahmadis. Contrairement au Pakistan, qui ne considère pas les ahmadis comme des Musulmans, les ahmadis ne sont pas persécutés au Bangladesh, et dans les statistiques, ils figurent comme un groupe apparentés aux Musulmans, avec les Baha'is. Le Bangladesh a la troisième plus grande majorité musulmane du monde après l'Indonésie et le Pakistan. En Modèle:Date-, le général Ershad a imposé l'islam comme religion d'État. Un jugement de la Haute cour de 2010 a réintroduit l'interdiction des partis politiques religieux qui figurait dans la Constitution d'origine de 1971. L'hindouisme est la deuxième religion majeure représentant 9,2 % de la population<ref name="bbeis" />. Cependant, les Hindous du Bangladesh se déclarent souvent sous-évalués dans les chiffres officiels communiqués par l'état Bangladais, et souvent, ils revendiquent entre 11 % et 15 % d'Hindous dans la population.

Fichier:Binot Bibi mosque in Old Dhaka.JPG
La mosquée Binat Bibi, plus ancienne mosquée de Dacca, construite en 1454.

Le folklore et les traditions, ainsi que nombre de monuments architecturaux sont un héritage de la religion hindoue, qui était majoritaire avant 1600.

Modèle:Référence nécessaire

Les bouddhistes, chrétiens (ces derniers étant surtout catholiques avec huit diocèses) et les animistes constituent le reste de la population. En 1947, la population non musulmane constituait environ 30 % de la population du Pakistan oriental (futur Bangladesh). Les bouddhistes seraient 900 000 au Bangladesh selon un recensement de 2011 (environ 0,6 % de la population)<ref name="census11">Modèle:Lien web</ref>. On retrouve surtout les Bouddhistes dans la région de Chittagong.

Les chrétiens comptent pour 0,4 % de la population du pays selon le recensement de 2011, soit environ Modèle:Nombre<ref name="census11" />.

Le Bangladesh compte onze jours fériés répartis sur les calendriers grégorien, musulman et bengali. Les deux aïd, Aïd el-Fitr et Aïd al-Adha, sont les fêtes islamiques les plus grandes de l'année. Le jour précédant Aïd el-Fitr, appelé Châd Rat (« la nuit de la lune »), est fêté avec pétards et feux d'artifice. Le Bangladesh étant un pays à majorité musulmane, les autres fêtes de cette religion sont également très importantes. Parmi les principales fêtes hindoues, on trouve le Durgā pūjā et la Sarasvati puja. Le Vesak, marquant la naissance de Siddhartha Gautama, est l'une des fêtes bouddhistes les plus populaires. Les chrétiens du pays fêtent Noël (appelé Bôŗodin, ou « grand jour » en bengali). Les fêtes profanes les plus importantes sont Pohela Baishakh, le Jour de l'an bengali, marquant le début du calendrier bengali, le Nobanno, le festival de Poush, et les fêtes nationales telles que Shohid Dibosh.

Classements internationaux


Modèle:Lien web </ref>

    • Indice d'inégalité des genres en 2021 : 0,530, Modèle:131e mondial<ref name="hdr2021-22" />.

Codes

Le Bangladesh a pour codes :

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail