Parti révolutionnaire institutionnel
Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox Parti politique Modèle:Infobox Parti politique/Représentation Modèle:Infobox modulaire/Fin
Le Parti révolutionnaire institutionnel ou PRI (en espagnol Modèle:Lang) est une des principales forces politiques du Mexique. Il est né en 1929 sous l'impulsion du général Calles.
Il est membre de l'Internationale socialiste et membre fondateur de la COPPPAL.
Originellement nationaliste et de gauche, le PRI se tourne vers le centre droit à partir des années 1980<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Parti national révolutionnaire
Le Modèle:Date, à l'initiative du général Plutarco Elías Calles, plusieurs organisations nationales, étatiques et locales issues de la révolution de 1910 (dont les communistes de la CGT) fusionnent pour fonder le Parti national révolutionnaire (PNR)Modèle:Note. Un décret obligea alors tous les fonctionnaires gouvernementaux à cotiser à ce parti, ce qui lui assura une aisance financière et un statut semi-officielModèle:Note.
Parti de la révolution mexicaine
Le Modèle:Date, le président Lázaro Cárdenas déclare formellement la création de l'Assemblée nationale constitutive du Parti de la révolution mexicaine (Modèle:Lang - PRM) qui succède au PNR. Le plus dynamique des secteurs était le secteur ouvrier intégré par la CTM fondée par Lázaro Cárdenas, la CROM (Modèle:Lang), les communistes de la CGTModèle:Note ainsi que par les syndicats de mineurs-métallurgistes et d'électriciens. La Confédération nationale paysanne (Modèle:Lang - CNC) créée en août 1938 représentait le secteur agricole. Les forces armées sont elles aussi intégrées au PRM. Elles en sortiront en 1940.
Le président Lázaro Cárdenas qui milita dans l'aile gauche du PRI reçut en 1955 le prix Staline pour la paix.
Son président pour la période 1939-1940, le général Heriberto Jara Corona, reçut le prix Staline pour la paix en 1950.
Le manifeste daté du Modèle:Date du président Lázaro Cárdenas lors de la transformation du PNR en PRM<ref>Modèle:Lien web - Site officiel (voir archive)</ref> indique : Modèle:Citation bloc
Création du PRI
Modèle:À compléter Enfin en janvier 1946, la seconde grande convention du Parti de la révolution mexicaine donne naissance au Parti révolutionnaire institutionnel (PRI).
Dans les années 1960, un rapport de la police secrète (dont les archives ont été partiellement ouvertes en 2000) décrit la doctrine que doit suivre le PRI dans ses relations avec les médias : Modèle:Citation<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>.
Pour Mario Vargas Llosa, l’hégémonie quasi-absolue du PRI sur les institutions mexicaines constitue une Modèle:Citation<ref name=":0" />.
En 1988, Cuauhtémoc Cárdenas, contestant l'orientation droitière de la direction du parti, se porte candidat à l'élection présidentielle. Le soir du scrutin, alors qu'il bénéficiait d'une confortable avance tant dans les sondages pré-électoraux que sortis des urnes, le système de comptage « tombe en panne ». Lorsque les résultats sont finalement publiés, son adversaire Carlos Salinas de Gortari, candidat officiel du PRI, est annoncé victorieux. En 1994, le candidat du PRI Luis Donaldo Colosio menace de rompre avec la ligne de son prédécesseur, mais est assassiné<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Parenthèse entre 2000 et 2012
Après Modèle:Nombre à la tête du pays, le PRI perd l'élection présidentielle du Modèle:Date au profit du candidat du Parti action nationale (PAN), Vicente Fox. Le nouveau pouvoir, qui avait promis pendant la campagne d'ouvrir les archives de l’État sur certains faits criminels imputés au PRI, pactise finalement avec ce dernier. Le PRI négocie son soutien à certaines réformes en échange de l'impunité<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2012, le PRI gagne l'élection présidentielle avec son candidat Enrique Peña Nieto, profitant de l'échec du PAN en matière de lutte contre la criminalité et des faibles performances économiques du pays sous sa présidence<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>.
Le PRI s'écroule lors des élections de 2018. Son score à l’élection présidentielle tombe à 17 %, contre 39 % six ans plus tôt. Il ne conserve que 8 % des sièges à la Chambre basse et 17 % au Sénat (contre 40 % dans les deux chambres auparavant). La multiplication des scandales de corruption ont joué un rôle important dans sa chute de popularité<ref name=":1" />.
Scissions internes à l'origine de nouveaux partis
Affaires judiciaires récentes concernant des personnalités appartenant au PRI
En dépit des efforts de « régénération » qu'entendait soutenir le PRI après son passage dans l'opposition, entre 2000 et 2012, une série de scandales éclabousse l’administration du président Peña Nieto<ref name="Le Monde">Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, l’ex-gouverneur de Veracruz Javier Duarte, autrefois désigné comme l'incarnation de cette régénération, est arrêté au Guatemala après six mois de fuite accusé d'avoir détourné des centaines de millions de dollars par l'intermédiaire d’entreprises fantômes qui bénéficiaient de contrats publics. L'accusation éprouve des difficultés a réunir des preuves opposables devant un tribunal<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref> {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Congelan los procesos penales contra Javier Duarte en Veracruz : [1].</ref>.
L'ex-gouverneur de l'État de Chihuahua, César Duarte Jáquez, est en cavale depuis Modèle:Date-<ref name="Le Monde"/> ; quant au gouverneur de Quintana Roo, Roberto Borge Angulo, il est également inculpé pour corruption en juin 2017 après avoir été capturé au Panama.
L'ex-gouverneur de l'État de Tamaulipas Modèle:Lien (qui était en fuite depuis 2012) a été capturé le Modèle:Date- à Florence et emprisonné au Mexique, puis extradé aux États-Unis le Modèle:Date-, faisant l'objet d'accusations de corruption, d'extorsion, de fraudes, de blanchiment et de liens avec le crime organisé (son procès est prévu pour 2020 et devrait se tenir à Brownsville).
Modèle:Lien, et qui fut secrétaire générale du gouvernement du Tamaulipas (Modèle:N° de l'État) durant la gouvernance de Yarrington, puis procureure générale de cet État, a fait l'objet de sanctions par le pouvoir judiciaire fédéral le Modèle:Date- pour obstruction à la justice dans les affaires concernant l'ex-gouverneur de l'état de Chiapas Juan Sabines Guerrero et celles concernant l'ex procureur général de la Modèle:Lien Modèle:Lien, alors qu'elle occupait le poste de présidente de la commission fédérale de gouvernance<ref>[2]</ref>,<ref>[3]</ref>.
Le cartel dirigé par le narcotrafiquant Joaquín Guzmán aurait versé des pots-de-vin à tous les échelons gouvernementaux sous le PRI, dont Modèle:Nombre de dollars au président Pena Nieto<ref name=":1" />.
Idéologie
Le PRI se présente dans sa déclaration de principes comme un parti « nationaliste, démocratique et populaire »<ref>[4]</ref>.
Affiliations internationales
Le PRI est membre de plein droit de l'Internationale socialiste et de la COPPPAL. En juin 2014, le PRI a organisé le Conseil mondial de l'Internationale socialiste qui s'est tenu à Mexico<ref>[5] </ref>,<ref>[6]</ref>,<ref>[7] </ref>,<ref>[8] </ref>.
Dirigeants
Présidents du Mexique issus du PRI
- 1928-1930 : Emilio Portes Gil (PNR)
- 1930-1932 : Pascual Ortiz Rubio (PNR)
- 1932-1934 : Abelardo L. Rodríguez (PNR)
- 1934-1940 : Lázaro Cárdenas (PRM)
- 1940-1946 : Manuel Ávila Camacho
- 1946-1952 : Miguel Alemán Valdés
- 1952-1958 : Adolfo Ruiz Cortines
- 1958-1964 : Adolfo López Mateos
- 1964-1970 : Gustavo Díaz Ordaz
- 1970-1976 : Luis Echevarría Álvarez
- 1976-1982 : José López Portillo y Pacheco
- 1982-1988 : Miguel de la Madrid Hurtado
- 1988-1994 : Carlos Salinas de Gortari
- 1994-2000 : Ernesto Zedillo Ponce de León
- 2012-2018 : Enrique Peña Nieto
Présidents du PNR, PRM et PRI
N° | Portrait | Président | Durée |
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1 | Manuel Pérez Treviño | Modèle:Date - Modèle:Date | |
2 | Basilio Vadillo | Modèle:Date - Modèle:Date | |
3 | Emilio Portes Gil | Modèle:Date - Modèle:Date | |
4 | Lázaro Cárdenas | Modèle:Date - Modèle:Date | |
5 | Manuel Pérez Treviño | Modèle:Date - Modèle:Date | |
6 | Melchor Ortega Camarena | Modèle:Date - Modèle:Date | |
7 | Carlos Riva Palacio | Modèle:Date - Modèle:Date | |
8 | Matías Ramos | Modèle:Date - Modèle:Date | |
9 | Emilio Portes Gil | Modèle:Date - Modèle:Date | |
10 | Silvano Barba González | Modèle:Date - Modèle:Date |
N° | Portrait | Président | Durée |
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10 | Silvano Barba González | Modèle:Date - Modèle:Date | |
11 | Luis I. Rodríguez | Modèle:Date - Modèle:Date | |
12 | Heriberto Jara Corona | Modèle:Date - Modèle:Date | |
13 | Florencio Padilla | Modèle:Date - Modèle:Date |
Références
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire militaire du Mexique pendant la Seconde Guerre mondiale
- Liste des chefs d'État du Mexique
- Politique au Mexique
- Partis politiques mexicains
- Liste des partis sociaux-démocrates
- Internationale socialiste
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Modèle:Site officiel
- Statuts du PRI adoptés le Modèle:Date- [9]
- Politique et buts : [10]