Medal of Honor
Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Langue du titre Modèle:Infobox Médaille militaire
La Modèle:Langue (« médaille d'honneur » ou « médaille de l'honneur ») est la plus haute distinction militaire des États-Unis. Il en existe trois versions différentes : celle de l'Modèle:Langue, celle de l'Modèle:Langue (aussi décernée pour les militaires issus du Corps des Marines et les garde-côtes) et celle de l'Modèle:Langue. Le ruban de la médaille est identique dans les trois versions.
La médaille récompense des membres de l'armée américaine qui se sont distingués en mettant leur vie en péril au profit de l'intérêt général, en accomplissant un acte d'héroïsme ou de bravoure exceptionnel au combat<ref name="regulations">Modèle:Lien web.</ref>. Cet acte doit être tel que son inaccomplissement n'aurait pu être reproché à l'intéressé.
La médaille est parfois nommée par erreur « médaille d'honneur du Congrès » parce que le président des États-Unis remet la récompense au nom du Congrès<ref name="smith">Modèle:Lien web.</ref>.
La médaille est remise en main propre par le président si celui qui doit la recevoir est toujours vivant. Si ce dernier est mort, elle est donnée à la famille à titre posthume. Le statut de la médaille est protégé par les lois américaines<ref name="law">Modèle:Lien web.</ref>.
La médaille est l'une des deux seules décorations décernées aux membres des forces armées américaines qui se portent en cravate et la seule des deux qui leur soit réservée.
L'autre décoration est la Modèle:Langue (« Légion du mérite ») dont les récipiendaires étrangers ont le Modèle:Langue porté en cravate. Les militaires américains recevant la Modèle:Langue sont récompensés par le Modèle:Langue dont la médaille est suspendue à un ruban épinglé au torse<ref name="neckorderLOM">Modèle:Lien web.</ref>.
Origine
Le premier système officiel pour récompenser des actes d’héroïsme de soldats américains est établi le Modèle:Date par Modèle:Langue lorsque celui-ci crée le Modèle:Langue (Badge du mérite militaire). Ce badge est censé reconnaître « toute action méritante en combat ». Il s’agit de la première récompense militaire américaine en combat et de la seconde récompense américaine militaire après la médaille Modèle:Langue<ref name="regulations"/>,<ref name="merit">Modèle:Lien web.</ref>.
Bien que le badge du mérite tombe en désuétude après la guerre d'indépendance des États-Unis, le concept de récompense des soldats américains ayant fait preuve d’héroïsme au combat devient une tradition. En 1847, lors de la guerre américano-mexicaine, un Modèle:Langue (« certificat du Mérite ») est créé pour les soldats qui se sont distingués lors des combats. Ce certificat gagne ensuite le statut de médaille sous le nom de « Modèle:Langue »<ref name="meritmedal">Modèle:Lien web.</ref>.
Au début de la guerre de Sécession, l’idée d’une médaille pour récompenser la valeur individuelle des soldats est proposée par Modèle:Langue à Modèle:Langue qui est alors le général en chef de l’armée américaine. Modèle:Langue n’approuve pas l’idée, mais la médaille est néanmoins utilisée dans l'Modèle:Langue. La résolution publique 82 créant cette médaille pour la Modèle:Langue est ainsi signée et transposée en loi par le président Modèle:Langue le Modèle:Date<ref name="valorhonor">Modèle:Lien web.</ref>. La médaille peut à cette époque « être accordée aux marins, aux officiers de la marine, aux soldats au sol et aux Modèle:Langue qui se sont distingués par leur bravoure et par leurs qualités de marins en temps de guerre<ref name="pbs">Modèle:Lien web.</ref> ».
Le Secrétaire de la Navy Modèle:Langue dirige les travaux du Modèle:Langue qui doit concevoir l'aspect de la nouvelle décoration<ref name="typessecnav">Modèle:Lien web.</ref>. Peu de temps après, une résolution au nom de l’armée est transposée en loi le Modèle:Date. Cette résolution crée le concept de la Modèle:Langue. La version de la Modèle:Langue est rapidement rattachée à ce concept devant récompenser à l’époque « les sous-officiers et les simples soldats qui se sont distingués par leur bravoure au combat et pour leurs qualités de soldats en temps d’insurrection<ref name="valorhonor"/>,<ref name="pbs" /> ».
Procédure
La voie la plus courante pour attribuer à un soldat la médaille consiste à le faire proposer par un membre hiérarchique de la chaîne de commandement. Cette proposition doit ensuite être confirmée par tous les niveaux hiérarchiques de cette chaîne. L’autre voie (plus rare) est que la demande soit faite par un membre du Congrès (souvent à la demande d’une tierce personne). Cette demande doit ensuite être acceptée par un acte du Congrès. Dans tous les cas, la médaille est remise par le président des États-Unis au nom du Congrès.
Évolution des critères
Un an après la transposition en loi de la résolution publique 82 par Modèle:Langue le Modèle:Date, une résolution similaire passe au niveau de l’armée. Durant la guerre de Sécession, six soldats ayant piraté une locomotive de l’armée confédérée lors du raid d'Andrews sont les premiers bénéficiaires de la récompense. Vu que seuls les militaires peuvent recevoir cette récompense, le chef du raid James J. Andrews, un civil, ne sera jamais récompensé. Les confédérés l'ont par ailleurs pendu pour espionnage. En 1891, la médaille est remise pour la première fois à un officier de l'armée de terre. Il faut ensuite attendre 1915 pour qu'un officier de la Modèle:Langue reçoive également cette médaille. Beaucoup de médailles sont à l’origine offertes aux soldats ayant sauvé un drapeau pas seulement par patriotisme mais parce que le drapeau sert alors de moyen de communication important sur les champs de bataille. Les critères de récompenses se durcissent dès la fin de la Première Guerre mondiale et après la Seconde Guerre mondiale beaucoup de soldats reçoivent à la place d'autres médailles comme la Modèle:Langue ou la Modèle:Langue.
Durant la guerre de Sécession, le secrétaire à la Guerre des États-Unis Modèle:Langue promet la médaille à tous les soldats du Modèle:27e d’infanterie du Modèle:Langue qui restent dans l’armée au-delà de la durée légale d’engagement. Beaucoup de ces soldats restent quelques jours en plus avant de quitter l’armée mais à cause de la confusion, Modèle:Langue est forcé de récompenser les 864 hommes du régiment<ref name="27thMaine">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1916, un comité élu par le pouvoir législatif et composé de cinq généraux de l’armée réétudie chaque attribution de médaille jusqu’alors. Ce comité recommande de retirer 911 médailles. Ce sont les médailles des 864 soldats du Modèle:27e, des 29 gardes funéraires d'Modèle:Langue, de six civils dont la docteure Mary Edwards Walker (la seule femme ayant reçu cet honneur), Modèle:Langue et de douze autres bénéficiaires dont l’action semble manquer de bravoure. La médaille de Modèle:Langue lui sera néanmoins rendue à titre posthume en 1977 par le président Modèle:Langue<ref name="27thMaine" />. Celle de Modèle:Langue lui sera également rendue en 1989<ref name="restorations">Modèle:Lien web.</ref>.
Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Modèle:Langue offre beaucoup de médailles pour faits de bravoure en temps de paix. Ainsi, sept marins du navire Modèle:USS reçoivent la médaille à la suite de l'explosion d'une chaudière le Modèle:Date. En 1901, Modèle:Langue reçoit la médaille pour avoir sauvé de la noyade le cuisinier Ishi Tomizi du navire Modèle:USS. Après la Première Guerre mondiale Modèle:Langue et Modèle:Langue reçoivent la médaille pour leur exploration du pôle Nord<ref name="floyd">Modèle:Lien web.</ref>. En 1923, Modèle:Langue reçoit la médaille pour avoir sauvé une femme des flammes dans le Modèle:Langue de Yokohama au Japon à la suite du tremblement de terre de Kanto de 1923<ref name="ryan">Modèle:Lien web.</ref>.
Entre 1919 et 1942, la Modèle:Langue emploie deux versions distinctes de la Modèle:Langue, une pour des actes de bravoure au combat et une autre pour les actes de bravoure hors combat. La médaille gagnée au combat se nomme alors Modèle:Langue d’après le nom du joailler américain, Tiffany & Co., réalisant cette médaille. Cette médaille spécifique sort en 1919 mais reste rare et impopulaire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Barrett Tillman, Modèle:Langue, Éditions Modèle:Langue, Washington, 2003, Modèle:P..</ref>. En réponse à cette impopularité, la Modèle:Langue recommence à offrir une seule médaille, attribuée uniquement pour des actions héroïques<ref name="tiffany">Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, la médaille est seulement offerte pour des faits de bravoure exceptionnels lors de combats sous le feu de l’ennemi. À cause de ce durcissement des critères, plus de 60 % des médailles à partir de ce moment sont offertes à titre posthume<ref name="mohstats">Modèle:Lien web.</ref>. Le capitaine Modèle:Langue est une exception car celui-ci survécut lors de l’incident du USS Liberty sous le feu ami des Israéliens<ref name="Liberty1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Liberty2">Modèle:Lien web.</ref>.
Controverse
Pour son acte de bravoure, durant la Première guerre mondiale, le caporal afro-américain Freddie Stowers fut décoré, à titre posthume, de la Medal of Honor. Il est le seul Afro-Américain à avoir reçu cette haute distinction. Cependant, celle-ci ne lui fut accordée qu'en 1991.
Une étude de 1993, demandée par l’armée, conclut à une discrimination raciale et religieuse systématique dans les récompenses offertes lors de la Seconde Guerre mondiale<ref name="African">Modèle:Lien web.</ref>. Aucune médaille n’avait été attribuée à un soldat afro-américain durant cette guerre. Après révision de tous les dossiers archivés, l’étude recommande de remplacer certaines médailles (Modèle:Langue) remises à des afro-américains par la médaille d’honneur. Le Modèle:Date, le président Modèle:Langue offre la médaille à sept vétérans afro-américains de la Seconde Guerre mondiale. Le vétéran Modèle:Langue décédé en 2010 <ref name="African"/>. En 2001, une étude similaire datant de 1998 offre 21 nouvelles médailles à des Asiatiques américains dont 20 membres d’origine japonaise du [[442 RCT|Modèle:442e]] dont le sénateur Modèle:Langue<ref name="Asian"/>. Le [[442 RCT|Modèle:442e]], qui est composé du Modèle:100e d'infanterie, comptabilise ainsi à lui seul un total de 21 médailles d'honneur. En 2005, le président Modèle:Langue récompense le vétéran juif Modèle:Langue et survivant de l’Holocauste après que son dossier a été également réétudié par un comité de l'armée<ref name="Asian">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Tiborrubin">Modèle:Lien web.</ref>.
Aspect
L’apparence de la médaille évolue depuis sa création en 1862. La version actuelle de l’armée de terre représente une étoile dorée entourée d’une couronne surmontée d’un aigle sur une barre où il est inscrit « Modèle:Langue ». La médaille est attachée par un crochet à une cravate de soie bleue d’environ Modèle:Unité de large et de Modèle:Unité de long<ref name="regulations"/>,<ref name="versions">Modèle:Lien web.</ref>.
Il existe néanmoins trois versions différentes : celle de l’Armée de terre (Modèle:Langue), celle de la marine (Modèle:Langue) et celle de l’armée de l’air (Modèle:Langue). Puisque le corps des Modèle:Langue fait administrativement partie de l’Modèle:Langue, il utilise la médaille de la Modèle:Langue. Avant la création de la version de l’Modèle:Langue en 1965, cette armée utilisait la même médaille que celle de l’armée de terre<ref name="typessecnav" />.
En 1963, la médaille pour les garde-côtes des États-Unis est séparée de celle de la Modèle:Langue mais personne ne l’a reçue depuis sa création et aucune forme spécifique n’existe en 2007. En effet, les garde-côtes font partie intégrante de la Modèle:Langue en temps de guerre et ils reçoivent dès lors la médaille de la Modèle:Langue. Le seul membre des garde-côtes ayant reçu la médaille de la Modèle:Langue est le première classe Modèle:Langue qui est récompensé pour son action lors de la bataille navale de Guadalcanal<ref name="cmohsfaq">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="cgmunro">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le cas rarissime (19 au total jusqu’au début 2012<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Double Recipients - Congressional Medal of Honor Society.</ref>) où un soldat est récompensé de plus d’une médaille, les lois spécifient qu’un élément approprié doit être centré sur le ruban. Cet élément représente des feuilles de chêne dans l’Modèle:Langue et dans l’Modèle:Langue alors que l’élément de l’Modèle:Langue représente des étoiles dorées<ref name="double">Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:Medal of Honor ribbon.svg
Un ruban bleu portant cinq étoiles blanches disposées en forme de M est utilisé pour remplacer la médaille lorsque la personne ne porte pas l’uniforme de cérémonie. Ce ruban étoilé est accroché à l'uniforme au-dessus des autres décorations et centré par rapport à elles. Ce ruban se porte aussi en supplément à la médaille tenue au niveau du cou<ref name="typessecnav"/>. Une rosette bleue ornée d'étoiles est destinée à être portée avec des vêtements civils (pour d'autres décorations, c'est habituellement une broche qui est portée).
Drapeau
Le Modèle:Date, la loi publique 107-248 est votée et modifie le Code des États-Unis (titre 36 - paragraphe 903) en autorisant le drapeau de la Modèle:Langue à être offert aux récipiendaires de la décoration<ref name="flaglaw">Modèle:Lien web.</ref>.
La conception du drapeau repose sur un projet imaginé par le premier sergent Modèle:Langue des forces spéciales de l’armée de terre<ref name="Kendall">Modèle:Lien web.</ref>. Le drapeau bleu de Modèle:Langue qui est décoré de treize étoiles blanches porte le texte « Modèle:Langue ». Le drapeau finalement retenu ne porte aucun texte et son contour est doré. Les treize étoiles sont disposées en trois chevrons pointe en haut dont deux comportent cinq étoiles et dont un en a trois<ref name="regulations"/>. Le drapeau n’a pas de proportions particulières<ref name="flag">Modèle:Lien web.</ref>.
Le premier médaillé à recevoir le drapeau en même temps que la médaille est Modèle:Langue<ref name="smithflag">Modèle:Lien web.</ref>.
Récipiendaires
Début Modèle:Date-, Modèle:Nombre médailles avaient été attribuées<ref name="currentstats">Modèle:Lien web.</ref>. Dix-neuf personnes ont reçu à deux reprises la médaille dont quatorze pour deux actions différentes et cinq pour une même action récompensée une fois par la Modèle:Langue et une fois par l’armée de terre. Depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, 853 médailles ont été remises, dont 527 à titre posthume<ref name="mohstats"/>.
Service | Nombre |
---|---|
Army | 2457 |
Navy | 748 |
Marine Corps | 300 |
Air Force | 19 |
Coast Guard | 1 |
Total | 3525 |
La première médaille d’honneur est attribuée au simple soldat Modèle:Langue durant la guerre de Sécession pour son rôle dans le raid d'Andrews. William Harvey Carney fut le premier afro-américain à mériter la médaille d'honneur mais Robert Blake fut le premier décoré (1900 et 1864 respectivement). En 2011, la seule femme ayant reçu la médaille est toujours Mary Edwards Walker qui la reçut également lors de la guerre de Sécession. Mary Edwards Walker n'étant pas membre de l'armée au moment de son action, la médaille lui est retirée en 1917. Néanmoins, la médaille lui est rendue à titre posthume en 1977 par Modèle:Langue<ref name="walker">Modèle:Lien web.</ref>.
Bien que les lois actuelles datant de 1918 imposent l’appartenance à l’armée américaine au moment de l'action pour recevoir la médaille, il existe quelques exceptions. Par exemple l’aviateur Modèle:Langue, qui est alors un membre réserviste de l’armée de l’air, réalise son action héroïque lorsqu’il est pilote dans le civil. Une médaille d’honneur est également offerte au monument du soldat inconnu britannique le Modèle:Date par le général Pershing. Réciproquement, le monument du soldat inconnu américain est récompensé par la croix de Victoria qui est la plus haute distinction britannique.
À part ces quelques exceptions, seuls les soldats de l’armée américaine peuvent être récompensés par cette médaille pour leurs actions de bravoure au combat. Toutefois le fait d’avoir la nationalité américaine n’est pas un prérequis. 61 Canadiens appartenant à l’armée américaine ont ainsi reçu cette médaille, en majorité durant la guerre de Sécession. Depuis 1900, seuls quatre soldats canadiens membres de l’armée américaine ont reçu la médaille<ref name="cbc">Modèle:Lien web.</ref>. Durant la guerre du Viêt Nam, Modèle:Langue fut le seul soldat de nationalité canadienne à recevoir la médaille<ref name="vwam">Modèle:Lien web.</ref>.
Guerre de Sécession | 1 522 | Guerres indiennes | 426 |
Expédition coréenne (1871) | 15 | Guerre hispano-américaine | 110 |
Guerre civile de Samoa | 4 | Guerre philippino-américaine | 86 |
Révolte des Boxers | 59 | Expédition de Pancho Villa | 56 |
Haïti (1915–1934) | 8 | République dominicaine | 3 |
Première Guerre mondiale | 124 | Nicaragua | 2 |
Seconde Guerre mondiale | 464 | Guerre de Corée | 132 |
Guerre du Viêt Nam | 246 | Bataille de Mogadiscio | 2 |
Guerre d'Irak | 4 | Seconde guerre d'Afghanistan | 13 |
Paix | 193 | Non classés ou inconnus | 9 |
La médaille n’est décernée que dix-huit fois depuis le retrait américain du Viêt Nam en 1973, et toutes à titre posthume sauf celles attribuées au sergent Salvatore Giunta<ref name="smith" />,<ref name="smithflag" />,<ref name="Somalia">Modèle:Lien web.</ref>, au sergent Leroy Petry et au caporal Kyle Carpenter. Les deux premières récompensent le sergent première classe Modèle:Langue et le sergent chef Gary Gordon, membres de la Delta Force, qui défendirent le Modèle:Date un officier pilote, le CWO Michael Durant, membre du 160th SOAR (A), cloué au sol à la suite de l’écrasement de son hélicoptère (un MH-60K) Modèle:Langue sous les tirs ennemis durant la bataille de Mogadiscio en Somalie.
La suivante récompense le sergent première classe Modèle:Langue qui défendit en Irak le Modèle:Date- une station médicale pleine de soldats américains blessés et avec deux pelotons seulement, parvint à tuer cinquante attaquants irakiens près de l’aéroport international de Bagdad<ref name="iraq1">Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, le président Modèle:Langue récompense le caporal Modèle:Langue qui se coucha sur une grenade qui allait exploser durant un combat en Irak à la frontière syrienne le Modèle:Date, en vue de protéger plusieurs de ses compagnons<ref name="iraq2">Modèle:Lien web.</ref>. Récompense également accordée au maître Modèle:Langue, membre des Modèle:Langue, qui se coucha lui aussi sur une grenade lors d'un accrochage dans le secteur d'Ar Ramadi (Irak) le Modèle:Date, pour sauver deux de ses compagnons.
Le Modèle:Date, le lieutenant de Vaisseau Modèle:Langue reçoit également à titre posthume la médaille pour ses actions du Modèle:Date en Afghanistan dans les montagnes de l’Hindou Kouch<ref name="navytimes">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, la récompense est délivrée au soldat première classe Modèle:Langue, tombé le Modèle:Date à Adhamiyah, au nord-est de Bagdad, en se jetant sur une grenade pour protéger 4 hommes de sa section.
Le Modèle:Date, le sergent Salvatore Giunta, originaire de l’Iowa, a reçu la médaille d’honneur en récompense après un acte héroïque en Afghanistan, lors d’une embuscade des Talibans le Modèle:Date. Il a ainsi sauvé deux de ses camarades. C’est la première fois depuis la guerre du Viêt Nam que cette distinction est remise à un soldat encore vivant.[source?]
Le Modèle:Date, et pour la deuxième fois depuis la guerre du Vietnam, un autre soldat, le sergent Leroy Petry, s’est vu remettre, de son vivant, la Medal of Honor. Membre du [[75e régiment de Rangers (États-Unis)|Modèle:75e de Rangers]], ce sous-officier originaire de Santa Fe (Nouveau-Mexique), s’est illustré le Modèle:Date- lors d’un assaut contre un compound où s’étaient réfugiés 40 insurgés, dans la province de Paktia, en Afghanistan. Ce père de quatre enfants, bientôt âgé de 32 ans, s’est saisi, ce jour-là, d’une grenade lancée par l’ennemi et tombée près de ses hommes. Déjà blessé par balles aux jambes, la munition a explosé juste au moment où il venait de la jeter. Le sergent Petri a eu sa main arrachée et le corps criblé d’éclats. Malgré ses blessures, il a continué à combattre et son action a permis de sauver la vie à deux de ses camarades<ref name="opex360">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
Depuis, dix autres soldats américains reçurent également la Medal of Honor pour leurs actions en Afghanistan. Deux Marines, Kyle Carpenter et Dakota Meyer ; six G.I.s, Ty Carter, Ryan M. Pitts, Clinton Romesha, William D. Swenson, Kyle White et Jared C. Monti ; ainsi que le béret vert Robert James Miller ; ces deux derniers soldats furent décorés à titre posthume. Le Modèle:Date-, le capitaine d'origine française Florent Groberg plaque un kamikaze au sol avant que ce dernier ne fasse détoner sa ceinture d'explosifs. Quatre soldats américains sont tués et Groberg survivra malgré la perte d'une jambe.
Le dernier récipiendaire est le sergent major Thomas Payne, qui s'est vu remettre de son vivant la Medal of Honor le Modèle:Date.
Privilèges
La médaille d’honneur confère des privilèges aux bénéficiaires aussi bien par tradition que par la loi. Par tradition, tous les autres soldats, y compris les officiers de rang supérieur, saluent le porteur de la médaille. Les officiers ne saluent pas vraiment la personne mais leur geste s'adresse plutôt à la médaille et parfois le salut se prolonge vers le porteur. La loi donne également plusieurs avantages aux porteurs de la médaille<ref name="benefits">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="benefits2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="benefits3">Modèle:Lien web.</ref> :
- chaque porteur peut demander que son nom soit ajouté à la liste des médaillés (Modèle:Langue). Cela lui permet de recevoir une pension de plus de Modèle:Unité par mois. Cette pension est indexée sur le coût de la vie ;
- chaque porteur inscrit sur la liste peut recevoir un uniforme supplémentaire ;
- chaque porteur reçoit des droits spéciaux pour le transport aérien ;
- chaque porteur reçoit des cartes d’identification spécifiques et à des coûts privilégiés ;
- leurs enfants sont admissibles dans les académies militaires américaines et ne sont pas gênés par les quotas d’entrée dans ces institutions ;
- chaque porteur reçoit une augmentation de 10 % sur sa retraite normale ;
- les porteurs récompensés après le Modèle:Date- et les porteurs toujours en vie à cette date reçoivent en plus le drapeau de la médaille d’honneur.
Protection légale
Jusqu'à la fin 2006, la décoration fut la seule protégée par une loi fédérale contre l’imitation et la vente privée. Cette protection est depuis étendue à d’autres décorations<ref name="s1998track">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis lors, toute revendication verbale, écrite ou physique infondée d'une récompense ou décoration que seuls les militaires ou vétérans autorisés sont en droit de porter est une infraction fédérale. Le détournement de cette médaille (fabrication ou port non autorisé par exemple), est punissable d’une amende et d’un emprisonnement (Code 18-704) qui doivent être plus sévères que pour les autres médailles<ref name="law" />. Après la transformation de l'aspect en 1903, un brevet est déposé pour empêcher légalement toute reproduction. À l’expiration du brevet, le gouvernement fédéral promulgue une loi rendant illégal la production, le port ou la distribution de la Médaille d’honneur sans autorisation. Les contrevenants sont systématiquement poursuivis, notamment grâce à la vigilance de plusieurs associations de vétérans et de compagnies privées<ref name="phony">Modèle:Lien web.</ref>.
Exemples d'application de la loi
Modèle:Langue, un ancien fabricant de la médaille d’honneur, reçoit une amende en 1996 pour avoir vendu 300 fausses médailles au prix unitaire de 75 dollars<ref name="hli2">Modèle:Lien web.</ref>.
Un habitant de Modèle:Langue en Floride est accusé en 1996 de porter une médaille qu’il ne mérite pas. Au lieu de passer six mois en prison, le juge fédéral le condamne à un an de conditionnelle et l’oblige à écrire une lettre d’excuses aux 171 porteurs de la médaille toujours en vie à l’époque. La lettre est même publiée dans un journal local<ref name="stern">Modèle:Lien web.</ref>.
En 2003, Modèle:Langue et Modèle:Langue sont inculpés pour avoir revendu les médailles du soldat Modèle:Langue (action dans la guerre hispano-américaine) et du sergent Modèle:Langue (action dans la guerre de Sécession) à un agent du FBI<ref name="blume">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Langue, un homme d’affaires canadien<ref name="edward2">Modèle:Lien web.</ref>, plaide coupable et est emprisonné<ref name="edward">Modèle:Lien web.</ref>.
Autres décorations aux États-Unis
Ces décorations importantes portant parfois un nom similaire à la médaille d’honneur n'y sont pas liées et les critères d’attribution sont différents.
- Modèle:Langue : décoration chez les garde-côtes américains,
- Modèle:Langue : décoration pour des aumôniers,
- Modèle:Langue : décoration pour des astronautes,
- Médaille présidentielle de la Liberté : la plus importante récompense civile,
- Médaille d'or du Congrès.
Plusieurs décorations protégées par la loi portent parfois également le nom de Modèle:Langue. La Modèle:Langue, établie par le congrès en 2001, est « la plus haute récompense nationale récompensant la valeur d’un officier de sécurité civile<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ».
Culture populaire
- Medal of honor est une série de jeux vidéo se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale.
- Dans la série américaine NCIS : Semper Fi (S02E07), un récipiendaire de la médaille d'honneur se rend au NCIS afin d'être jugé pour meurtre. Les marines le saluent à chaque fois qu'ils voient la médaille.
- Dans le film Karaté Kid, Le moment de vérité", le jeune Daniel LaRusso, découvre que son maître (Kesuke Miyagi) possède une médaille « pour service rendu » dit-il (à 1h 32min 16s).
- Dans le film Forrest Gump, le lieutenant Dan interpelle ce dernier lorsqu’il sort des studios où il était interviewé avec John Lennon, et lui demande (rhétorique) « alors ils t’ont donné, la médaille d’honneur du congrès ». Dans plusieurs scènes, on peut voir distinctement qu’il s’agit bien de la «Medal of Honor», sans doute décernée à Forrest pour avoir sauvé plusieurs de ses compagnons d’armes au Vietnam, au péril de sa vie.
Annexes
Article connexe
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la CMOHS
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site de la CMH