Croix de Victoria
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Médaille militaire
La croix de Victoria (en anglais, la « Victoria Cross ») est la distinction militaire suprême de l'armée britannique et du Commonwealth. Instituée le Modèle:Date par un arrêt royal de la reine Victoria pour récompenser les actes de bravoure pendant la guerre de Crimée, la croix de Victoria vise à ne récompenser que les prouesses militaires accomplies face à l'ennemi en temps de guerre. Elle doit être attribuée de la manière la plus « démocratique » possible en ne prenant en compte ni le grade, ni la religion, ni l'origine ethnique ou la condition sociale du récipiendaire.
La reine insista sur le fait que cette décoration exceptionnelle ne fût en aucune manière un ordre, contrairement à celui de la Jarretière ou du Bain, et ne fût donc point accompagnée d'un titre nobiliaire et ne comprît aucune hiérarchie honorifique en son sein. Aux dires de sa créatrice, elle aurait été la plus prisée des décorations parmi tous les membres, officiers ou simples soldats, des unités tant navales que militaires. Dès 1858, un décret royal inclut les marins ayant pu, par leur seul courage, sauver un navire. Ainsi elle fut aussi accordée dans de rares cas en hommage à d'autres gestes courageux.
Cette décoration en bronze, en forme de croix, porte l'écusson royal et les mots « FOR VALOUR ». Le ruban est rouge pourpre et les récipiendaires peuvent faire suivre leur nom des initiales « VC ». La croix de Victoria canadienne, créée en 1993 est identique à la croix originale, sauf pour l'inscription « PRO VALORE » en latin. Les gouvernements d'Australie et de Nouvelle-Zélande ont également institué leur croix de Victoria, respectivement la croix de Victoria australienne en 1991 et la croix de Victoria néo-zélandaise en 1999.
Historique
Origine
En 1854, après quarante ans de paix, la Grande-Bretagne fut entraînée dans une grande guerre contre la Russie. La guerre de Crimée fut l'une des premières guerres avec des rapports modernes, et les dépêches de William Howard Russell décrivaient de nombreux actes de bravoure qui ne furent pas récompensés<ref name=Ashcroft> Préface de Modèle:Harvsp</ref>.
Avant la guerre de Crimée, il n'y avait pas de système officiel et standardisé pour la reconnaissance et la récompense des actes de bravoure au sein de l'armée britannique. Les officiers étaient susceptibles d'être récompensés par un bas grade dans l'ordre du Bain et par une promotion par brevet tandis qu'une citation militaire (« Modèle:Lang ») pouvait être attribuée pour des actes moins remarquables. Cette structure était très limitée ; en pratique, les récompenses de l'ordre du Bain étaient réservées aux officiers dits « Modèle:Lang » (équivalents des officiers supérieurs de l'armée française)<ref>Avant-propos du décret : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Et, alors, la troisième classe de Notre « très honorable ordre du Bain » est limitée, sauf dans de très rares cas, aux grades supérieurs des deux services, et l'octroi de médailles, tant dans notre marine et notre armée de terre, n'est octroyée que pour un long service ou une conduite méritoire, plutôt que pour un acte de bravoure au combat face à l'ennemi.</ref>, et les citations militaires se limitaient globalement à ceux qui étaient subordonnés immédiats des commandants du champ de bataille, généralement des membres de l'équipe de commandementModèle:Sfn.
D'autres pays européens disposaient de récompenses qui ne discriminaient pas selon la classe ou le rang : la France décernait la Légion d'honneur depuis [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] et les Pays-Bas l'ordre militaire de Guillaume. Le besoin d'une nouvelle décoration pour reconnaître le courage d'un homme indépendamment de la durée ou du mérite de son service se faisait sentir parmi le peuple britannique et à la Cour royale. La reine Victoria émit donc un mandat signé de sa main le Modèle:Date<ref name=Ashcroft/>,<ref name=GazetteOriginalWarrant>Modèle:London Gazette</ref> (publié le Modèle:Date- de la même année dans la London Gazette) qui créa officiellement la croix de Victoria. Le document fut antidaté de 1854 afin de pouvoir récompenser des actes de bravoure effectués pendant la guerre de CriméeModèle:Sfn.
La reine avait demandé au ministère de la Guerre de concevoir une nouvelle médaille qui ne reconnaîtrait pas la naissance ou la classe sociale. Elle devait être une décoration simple qui serait très prisée et recherchée parmi les militaires en activité<ref name=vvaa>Modèle:Lien web</ref>. Pour maintenir cette simplicité, la reine Victoria refusa que la récompense fût nommée « ordre militaire de Victoria » (« Modèle:Lang »), préférant la simple appellation « croix de Victoria » (« Modèle:Lang »). Le mandat original formulait que la croix ne devait être décernée qu'aux soldats qui avaient servi en présence de l'ennemi et qui avaient fait preuve de courage ou de dévouement<ref>Décret original, clause 5 : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lang
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Cinquièmement. Il est décrété que la Croix ne peut être attribuée qu'à ces officiers et soldats qui Nous ont servi en présence de l'ennemi, et qui ont alors effectué un acte de grande bravoure ou de dévouement envers leur pays.</ref>. La première cérémonie de remise eut lieu le Modèle:Date : la reine investit alors soixante-deux des Modèle:Nobr (soldats de la guerre de Crimée) à Hyde Park<ref name=Ashcroft/>. Modèle:Lien fut le premier récipiendaire.
Il était initialement prévu que les croix de Victoria fussent fabriquées à partir du bronze des tubes (cascabels) de deux canons pris aux Russes lors du siège de Sébastopol<ref name="beharry359">Modèle:Harvsp</ref>,<ref name="Navalmuseum">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Hancocks">Modèle:Lien brisé</ref>. L'historien John Glanfield a prouvé depuis, grâce à l'utilisation de rayons X sur des anciennes croix, que leur métal provenait en réalité de pistolets chinois, et n'avait donc pas d'origines russes<ref name=Glanfield>Modèle:Article</ref>,<ref name=Navalmuseum/>,<ref name=Hancocks/>. Une autre théorie affirme que les pistolets étaient à l'origine des armes chinoises, mais que les Russes s’en seraient emparé et les auraient réutilisés à Sébastopol. On pensait aussi que certaines médailles fabriquées pendant la Première Guerre mondiale étaient composées de métal extrait de différentes armes chinoises prises pendant la révolte des Boxers (postérieure à la guerre de Crimée), bien que l'on ait recommencé à utiliser le métal originel après la guerre. D'autres pièces de métal ont été probablement utilisées entre 1942 et 1945 pour fabriquer cinq croix de Victoria de la Seconde Guerre mondiale, car le métal de Sébastopol venait à manquer<ref name=Glanfield/>.
Les canons en question sont exposés au Modèle:Lien, situé à Woolwich. La portion restante du seul tube qui nous soit parvenu, pesant 358 oz (Modèle:Unité), est stockée dans une cave gardée par le Modèle:Nobr du Modèle:Lien à Modèle:Lien. Il ne peut être retiré qu'en présence de gardes armés. On a estimé Modèle:Nobr le nombre de croix de Victoria fabricables à partir de cette source. Une seule entreprise d'orfèvres, Modèle:Lien à Londres, est chargée de la production de chaque croix décernée depuis sa création<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Évolution de la croix de Victoria
Cette médaille est abandonnée au Canada en 1972 quand on institue des décorations canadiennes pour bravoure. Toutefois, en Modèle:Date, le gouvernement conservateur de Brian Mulroney demande au directeur adjoint de la Chancellerie des ordres et décorations du Canada d'en examiner la réinstitution.
En 2005, l'ancien brigadier-général Pierre Senécal a proposé de remplacer la Victoria Cross par la croix de Vimy en souvenir de la bataille de la crête de ce nom au cours de laquelle près de quatre mille soldats canadiens périrent en 1917.
En Ouganda, une croix semblable, la Victorious Cross (VC), a été créée par Idi Amin Dada dans le but de copier la croix de Victoria.
Description
La croix de Victoria est une croix pattée de bronze de Modèle:Unité de hauteur et de Modèle:Unité de largeur, représentant la couronne de saint Édouard surmontée d'un lion, avec l'inscription « FOR VALOUR » (« Pour bravoure »)<ref name="DR clause 1">Décret royal original, clause 1 : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Firstly. It is ordained that the distinction shall be styled and designated "The Victoria Cross", and shall consist of a Maltese cross of bronze, with our Royal crest in the centre, and underneath with an escroll bearing the inscription "For Valour".
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Premièrement. Il est décrété que la distinction doit porter le titre de « croix de Victoria », et se compose d'une croix de Malte de bronze, avec notre Timbre royal dans le centre, et au-dessous, une couronne portant l'inscription « Pour la valeur ».</ref>. À l'origine, l'inscription était « FOR THE BRAVE » (« Pour les courageux »), jusqu'à ce qu'elle fût modifiée sur recommandation de la reine Victoria, qui rappela que tous les hommes engagés dans une bataille font preuve de courage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive</ref>. La croix, la barre à laquelle elle est suspendue et le ruban pèsent environ Modèle:Unité.
La croix est suspendue par un anneau à une barre ornée de feuilles de laurier, à travers laquelle passe le ruban. Le revers de la barre de suspension est gravé du nom du récipiendaire, de son grade et du nom de son unité<ref name="veterans vietnam">Modèle:Lien web</ref>. Le revers de la médaille comporte un panneau circulaire sur lequel est gravée la date de l'acte pour lequel la croix a été attribuée<ref name="veterans vietnam" />.
La clause no 1 du décret original (1856) précise que la « croix de Victoria est composée d'une croix de Malte de bronze »<ref name="DR clause 1" />. Néanmoins, elle a toujours été une croix pattée, et la différence d'avec le mandat n'a jamais été corrigée.
Le ruban est rouge, entre le rouge cramoisi et le violet et il mesure Modèle:Unité de large. La spécification originale des récompenses déclare que le ruban doit être rouge pour les récipiendaires appartenant à l'armée de terre et bleu pour ceux de la marine<ref name="DR clause 2">Décret royal original, clause 2 : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Secondly. It is ordained that the Cross shall be suspended from the left breast by a blue riband for the Navy, and by a red riband for the Army.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Deuxièmement. Il est décrété que la croix est suspendue à partir de la poitrine de gauche par un ruban bleu pour la Marine, et par un ruban rouge pour l'Armée.</ref>. Toutefois, le ruban bleu foncé fut aboli peu après la création de la Royal Air Force le Modèle:Date. Le Modèle:Date, le roi Modèle:Souverain2 a signé un mandat et déclaré que tous les bénéficiaires recevraient désormais un ruban rouge et que les bénéficiaires en vie de la version navale étaient tenus d'échanger leur ruban pour la nouvelle couleur. Bien que les décrets de la British Army établissent que la couleur du ruban doit être rouge, celle-ci est définie par la plupart des commentateurs comme étant cramoisie ou couleur « vin rouge »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Processus de remise
La croix de Victoria est décernée pour : « acte de courage remarquable, acte audacieux ou éminent de bravoure, sacrifice ou dévouement ultime au devoir, en présence de l'ennemi » (Modèle:Lang)<ref name="Ministère de la Défense">Modèle:Lien web</ref>.
Une recommandation pour la croix de Victoria est normalement faite par un officier au niveau du régiment, ou équivalent. Elle doit être appuyée par trois témoins, bien que cela ait parfois été omis<ref name="Crook ch 18">Modèle:Harvsp</ref>. La recommandation passe ensuite par la hiérarchie militaire jusqu'à ce qu'elle atteigne le secrétaire d'État à la Défense (Modèle:Lang). Elle est ensuite déposée devant le monarque qui approuve la nomination avec sa signature.
Les citations à la croix de Victoria sont toujours publiées dans la London Gazette, à la seule exception de celle attribuée au soldat inconnu américain en 1921<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le décret royal de 1856 relatif à la croix de Victoria ne fait pas état de dispositions spécifiques quant à savoir qui devait remettre les médailles aux récipiendaires. La reine Victoria a indiqué qu'elle souhaitait décerner les médailles en personne (elle en a remis 185 sur les Modèle:Nobr au cours de son règne). En incluant les Modèle:Nobr médailles remises lors d'un défilé à Hyde Park le Modèle:Date par Victoria, près de Modèle:Nobr de Victoria ont été personnellement remises au destinataire par le monarque britannique régnant. Près de trois cents croix ont été remises par un membre de la famille royale ou par un dignitaire civil ou militaire. Enfin, environ Modèle:Nobr ont été soit transmises au récipiendaire ou à leurs proches parents par courrier recommandé, soit les détails de leur remise ne sont pas connusModèle:Sfn.
Le décret royal original ne contenait pas de clause spécifique sur les distinctions à titre posthume, bien que la politique officielle fût de ne pas attribuer les croix à titre posthume. Entre la révolte des Cipayes et 1897, avec le début de la guerre des Boers, les noms de six officiers et soldats ont été publiés dans la London Gazette avec une note indiquant qu'ils auraient reçu la croix de Victoria s'ils avaient survécu. Trois avis ont été publiés en Modèle:Date- et en Modèle:Date- pour bravoure durant la guerre des Boers. Dans un renversement partiel de la politique originale, six croix de Victoria à titre posthume, tous pour l'Afrique du Sud, dont les trois officiers et hommes mentionnés dans les avis en 1900 et 1901, ont été décernées le Modèle:Date. Cinq ans plus tard, en 1907, la politique à titre posthume a été complètement inversée et les médailles ont été envoyées aux proches des six officiers et soldats précédemment cités<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:London Gazette</ref>. Le décret royal de la croix de Victoria n'a pas été modifié pour permettre explicitement la remise de récompenses à titre posthume jusqu'en 1920, mais un quart de toutes les récompenses pour la Première Guerre mondiale l'ont été à titre posthumeModèle:Sfn,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:London Gazette</ref>. Bien que le décret de 1920 ait prévu des récompenses pour les femmes qui servent dans les forces armées, aucune femme n'a jamais obtenu de croix de Victoria.
Dans le cas d'un acte de bravoure accompli par un escadron, l'équipage d'un navire ou un détachement de soldats (comme les marines), dans laquelle tous les hommes sont considérés comme tout aussi braves et dignes de la croix de Victoria, une élection a lieu. Les officiers sélectionnent un officier, les sous-officiers sélectionnent un sous-officier et les simples soldats ou marins choisissent deux des leurs<ref>Décret royal original, clause 13 : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Thirteenthly. It is ordained that in the event of a gallant and daring act having been performed by a squadron, ship's company, or detached body of seamen and marines not under fifty in number, or by a brigade, regiment, troop or company in which the admiral, general, or other officer commanding such forces may deem that all are equally brave and distinguished, and that no special selection can be made by them, then is such case the admiral, general, or other officer commanding, may direct that for any such body of seamen or marines, or for every troop or company of soldiers, one officer shall be selected by the officers engaged for the Decoration, and in like manner one petty officer or non-commissioned officer shall be selected by the petty officers and non-commissioned officers engaged, and two seamen or private soldiers or marines shall be selected by the seamen, or private soldiers, or marines engaged, respectively for the Decoration, and the names of those selected shall be transmitted by the senior officers in command of the Naval force, brigade, regiment, troop, or company, to the admiral or general officer commanding, who shall in due manner confer the Decoration as if the acts were done under his own eye.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Treizièmement. Il est décrété que dans le cas d'un acte brave et audacieux ayant été effectué par un escadron, une compagnie navale, ou un organisme indépendant de marins ou de Marines ne comptant pas plus de cinquante hommes, ou par une brigade, un régiment, une troupe ou une compagnie dans laquelle l'amiral, le général, ou un autre officier commandant de telles forces jugent que tous sont tout aussi braves et distingués, et qu'aucune sélection spéciale ne peut être faite parmi eux, alors, dans un tel cas, l'amiral, le général ou l'autre officier commandant, peut demander que pour tout corps de marins ou de marines, ou pour toute troupe ou compagnie de soldats, un officier doit être choisi par les officiers engagés pour la décoration, et de même, un sous-officier est choisi par les sous-officiers engagés, et deux matelots, soldats ou Marines sont choisis par les autres marins, soldats ou marines, engagés respectivement pour la décoration, et les noms de ceux qui ont été ainsi sélectionnés sont transmis par les officiers supérieurs commandant les forces navales, la brigade, le régiment, la troupe ou la compagnie en question, à l'amiral ou au commandant général, qui, doit comprendre la situation comme si les actes de bravoure avaient été accomplis sous ses yeux.</ref>. Sur les 46 croix de Victoria qui ont été attribuées après un scrutin, 29 de ces croix l'ont été au cours de la révolte des Cipayes. Quatre croix ont été octroyées à la Modèle:Nobr de la Royal Horse Artillery, pour la bataille de Sanna's Post (ou Korn Spruit) le Modèle:Date pendant la deuxième guerre des Boers. Les dernières distinctions pour l'armée de terre remises après un vote ont été les six croix de Victoria décernées aux fusiliers de Lancastre (Lancashire Fusiliers) du Royal Regiment of Fusiliers à W Beach pendant le débarquement à Gallipoli, le Modèle:Date, bien que trois de ces récompenses n'ait pas été publiées au Journal officiel qu'en 1917. Les sept dernières récompenses remises après un scrutin ont été les seuls prix votés dans la marine, avec trois récompenses pour deux Q-Ships en 1917 et quatre pour le raid sur Zeebruges (Zeebrugge Raid) en 1918. Il n'y a pas eu d'autres récompenses collectives depuis 1918<ref name="Crook ch 18" />.
Entre 1858 et 1881, la croix de Victoria a pu être accordée pour les mesures prises « dans des circonstances de danger extrême » (Modèle:Lang), pas forcément face à l'ennemi<ref>Amendement du Modèle:Date- : {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Subject to the rules and ordinances already made, on Officers and Men of Her Majesty's Naval and Military Services, who may perform acts of conspicuous courage and bravery under circumstances of extreme danger, such as the occurrence of a fire on board ship, or the foundering of a vessel at sea, or under any of the other circumstance in which, through the courage and devotion displayed, life or public property may be saved.
{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sous réserve des règles et ordonnances déjà faites, les hauts fonctionnaires et les hommes de la Marine de Sa Majesté et des services militaires, qui ont pu accomplir des actes de courage remarquables dans des circonstances de danger extrême, telles que la survenue d'un incendie à bord d'un navire, ou le naufrage d'un navire en mer, ou dans chacune des autres circonstances au cours desquelles, par leur courage et leur dévouement affiché, la vie ou la propriété publique ont pu être sauvées.</ref>. Six ont été décernées au cours de cette période, et cinq d'entre elles pour un seul incident pendant l'expédition aux îles Andaman (Andaman Islands Expedition) en 1867<ref name="BWM">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien archive</ref>. En 1881, les critères ont changé à nouveau et la croix de Victoria ne fut attribuée que pour les actes de bravoure en présence de l'ennemi<ref name="BWM" />. Pour cette raison, il a été suggéré par de nombreux historiens, dont Lord Ashcroft, que la nature changeante des guerres se traduira par moins d'attribution de croix de Victoria. La prévalence des techniques de combat éloignées ont induit une baisse de la possibilité de mener des actes de bravoure. Depuis 1940, les militaires s'étant distingués pour acte de bravoure en l'absence de l'ennemi ont reçu la croix de George, qui vient immédiatement après la croix de Victoria de l'ordre de préséance.
Distinctions coloniales
La croix de Victoria a été étendue aux troupes coloniales en 1867. L'extension a été faite à la suite d'une recommandation pour acte de bravoure concernant le major Charles Heaphy, soldat colonial, pour son action lors des guerres maories en Nouvelle-Zélande en 1864<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a opéré sous commandement britannique et la croix lui a été décernée en 1867. Plus tard cette année, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a assumé la responsabilité complète des opérations, mais aucune nouvelle recommandation pour la croix de Victoria n'a été émise pour les troupes locales s'étant distinguées dans l'action<ref name="Abbott & Tamplin">Modèle:Harvsp</ref>. Après les actes de bravoure accomplis par trois soldats néo-zélandais en Modèle:Date- et Modèle:Date- pendant les guerres maories, un ordre en conseil du Modèle:Date- a créé une « décoration séparée » pour les membres des forces locales, décernée sans autorisation du secrétaire d'État aux colonies<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bien que le gouverneur s'est vu reproché d'avoir abusé de son autorité, le décret a été ratifié par la reine. Le titre « décoration séparée » (Distinctive Decoration) a été plus tard remplacé par le titre croix de la Nouvelle-Zélande (New Zealand Cross)<ref name="Abbott & Tamplin" />.
La question de savoir si les nominations pourraient être faites pour les troupes coloniales qui ne servaient pas sous le commandement des troupes britanniques n'a pas été posée en Nouvelle-Zélande, mais en 1881, elle a été posée en Afrique du Sud. Le chirurgien John McCrea, un officier des forces armées sud-africaines a été recommandé pour acte de bravoure au cours d'un épisode d'hostilités qui n'avait pas été approuvé par le gouvernement britannique. Il a reçu la croix de Victoria et le principe a été élargi : le comportement courageux pouvait être récompensé indépendamment de toute considération politique concernant les opérations militaires. Plus récemment, quatre soldats australiens ont reçu la croix de Victoria au cours de la guerre du Viêt Nam, bien que la Grande-Bretagne n'ait pas été impliquée dans le conflit<ref name="Crook ch 19">Modèle:Harvsp</ref>.
Les troupes indiennes ne sont à l'origine pas éligibles pour la croix de Victoria, étant déjà admissibles pour l'ordre du Mérite indien depuis 1837, la plus ancienne récompense britannique pour la bravoure en général. Lorsque la croix de Victoria est créée en 1856, les troupes indiennes sont encore contrôlées par la Compagnie anglaise des Indes orientales et ne relèvent pas du contrôle de la Couronne jusqu'en 1860. Les officiers européens et les hommes servant dans la Compagnie des Indes n'étant pas admissibles à l'ordre du Mérite indien, la croix de Victoria a été étendue pour les inclure en Modèle:Date-. Ce n'est qu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que les demandes des troupes indiennes à recevoir la croix de Victoria s'intensifient. Elles sont devenues éligibles à ce prix en 1911. Les premières croix remises aux troupes indiennes sont parues dans la London Gazette le Modèle:Date- pour Modèle:Lien et Modèle:Lien. Negi a reçu avec la croix de Victoria des mains du roi George V lors d'une visite des troupes en France. La cérémonie a eu lieu le Modèle:Date- et il est l'un des très rares soldats ayant reçu son prix avant sa parution dans la London Gazette<ref name="Crook ch 11">Modèle:Harvsp</ref>.
Parmi les populations autochtones des colonies, neuf Indiens sont décorés de la croix de Victoria durant la Première Guerre mondiale -dont deux, Modèle:Lien et Modèle:Lien, à titre posthume- et dix-huit durant la Seconde Guerre mondiale, dont huit posthume. Deux Népalais en sont décorés durant la Première Guerre mondiale, et neuf durant la Seconde Guerre mondiale dont trois -Modèle:Lien, Modèle:Lien et Modèle:Lien- à titre posthume. Ces Népalais sont tous de la brigade de Gurkhas. Le seul autre autochtone des colonies britanniques à être décoré de la croix de Victoria est le caporal fidjien Sefanaia Sukanaivalu, à titre posthume durant la Seconde Guerre mondiale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "List of the recipients of the Victoria Cross from the institution of the distinction in 1856 to 1946", Archives nationales</ref>.
Distinctions séparées du Commonwealth
À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, plusieurs pays du Commonwealth ont adopté leurs propres systèmes d'honneurs, distinct du système britannique des distinctions honorifiques. Cela a commencé avec l'indépendance de l'Inde en 1947, lorsque les nouveaux pays de l'Inde et le Pakistan ont présenté leurs propres systèmes de distinctions. La croix de Victoria a été remplacée respectivement par la Param Vir Chakra (PVC) et Nishan-e-Haider (NH), bien que les nouveaux pays aient continué d'autoriser les récipiendaires des distinctions britanniques à porter leurs récompenses lors des cérémonies officielles. Plusieurs soldats et officiers pakistanais étaient autorisés à porter à la fois les médailles britanniques et celles acquises plus tard lors des Modèle:Page h'.
Trois royaumes du Commonwealth, l'Australie, le Canada et la Nouvelle-Zélande, ont chacun créé leurs propres décorations pour récompenser la bravoure et le courage, remplaçant ainsi les décorations britanniques, telles que la croix militaire ou la croix de Victoria, par les leurs. Cependant, la plupart des pays du Commonwealth reconnaissent toujours la croix de Victoria comme leur plus haute décoration pour acte de bravoure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:London Gazette</ref>.
L'Australie est le premier Royaume du Commonwealth à créer sa propre croix de Victoria, le Modèle:Date. Même si c'est une organisation séparée, son aspect est identique à son homologue britannique<ref name="VC Australie">Modèle:Lien web</ref>. Le Canada a suivi le mouvement quand, en 1993, la reine Modèle:Souverain- a signé des lettres patentes créant la croix de Victoria canadienne, qui est également similaire à la version britannique, à l'exception que la devise « FOR VALOUR » a été remplacée par son équivalent latin « PRO VALORE ». Cette langue a été choisie de manière à ne favoriser ni le français, ni l'anglais, les deux langues officielles du Canada<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Vid Modèle:Lien web</ref>. La Nouvelle-Zélande a été le troisième pays à adapter la croix de Victoria à son propre système de distinctions honorifiques. Alors que la Nouvelle-Zélande et l'Australie ont techniquement des croix de Victoria distinctes, la médaille est identique à la croix britannique, y compris le fait d'être fabriquées du même métal issu de la guerre de Crimée que la croix de Victoria britannique<ref>Modèle:Lien brisé</ref>,<ref name="VC Australie" />. La croix de Victoria canadienne est également fabriquée avec le métal des canons, additionné avec du cuivre et d'autres métaux venus de toutes les régions du Canada<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Depuis Modèle:Date-, seules deux des croix de Victoria distinctes ont été attribuées. Willie Apiata reçut la croix de Victoria néo-zélandaise le Modèle:Date, pour ses actes lors de la guerre d'Afghanistan en 2004. Mark Donaldson a reçu la croix de Victoria australienne le Modèle:Date pour des actes lors de l'Modèle:Opération, opération australienne durant la guerre en Afghanistan<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une version canadienne devait initialement être attribué au soldat inconnu, lors de l'inauguration du nouveau monument du mémorial de Vimy (en France), le Modèle:Date, date célébrant le Modèle:90e de la bataille de la crête de Vimy, mais la pression des organisations des anciens combattants a causé l'abandon du projet<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Privilèges accordés par la croix
Rente
Le mandat initial indiquait que les sous-officiers et les soldats ou marins inscrits au registre de La croix de Victoria avaient droit à une rente de Modèle:Nobr par an . En 1898, la reine Victoria a élevé la pension à Modèle:Nobr pour ceux qui ne pouvaient pas gagner leur vie, que ce soit à cause de la âge ou d'une infirmité. Aujourd'hui, les titulaires de la croix de Victoria ou de la croix de George ont droit à une rente dont le montant est déterminé par le gouvernement. Depuis 2015, la rente versée par le gouvernement britannique est de Modèle:Unité par an<ref>Modèle:Lien web</ref>. Et exonéré d'impôt pour les contribuables britanniques par Modèle:Nobr de la loi de 2003 sur l'impôt sur le revenu (gains et pensions), ainsi que les pensions ou rentes provenant d'autres récompenses pour bravoure<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au Canada, en vertu de la Gallantry Awards Order , les membres des Forces canadiennes ou les personnes qui se sont enrôlées dans les forces britanniques avant le Modèle:Date- alors qu'elles étaient domiciliées au Canada ou à Terre-Neuve reçoivent Modèle:Unité canadiens par an<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jusqu'en Modèle:Date-, le montant était de Modèle:Unité australiens par an. Depuis lors, ce montant a été augmenté chaque année conformément à l'indice australien des prix à la consommation<ref>Australian Veteran's Entitlement Act 1986, Clause 103, "Victoria Cross allowance granted to a veteran under this section is payable at the rate of A$3,230 per year. The amount fixed by this subsection is indexed annually in line with CPI increases." (accessdate=30 June 2007).</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Annulation
Le mandat royal original comportait une clause d'expulsion qui permettait d'effacer le nom d'un bénéficiaire du registre officiel dans certaines circonstances totalement déshonorantes et d'annuler sa pension<ref> Original Warrant Clause 15: Modèle:Lang</ref>. Huit ont été confisquées entre 1861 et 1908. Le pouvoir d'annuler et de restaurer les récompenses est toujours inclus dans le mandat de la croix de Victoria<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Récipiendaires
Les premiers récipiendaires remontent à la fin de la guerre de Crimée. Un total de Modèle:Unité de Victoria ont été décernées depuis 1856 à Modèle:Unité.
Le plus grand nombre de croix de Victoria attribuées pour des actions sur une seule journée a été de vingt-quatre, le Modèle:Date, lors du siège de Lucknow durant la révolte des Cipayes et le plus grand nombre obtenu pour une seule action a été de onze lors de la bataille de Rorke's Drift, le Modèle:Date, pendant la guerre anglo-zouloue. Le record pour le nombre de croix de Victoria décernées lors d'un seul conflit a été de Modèle:Nobr de la Première Guerre mondiale. Il ne reste que sept titulaires de la croix de Victoria en vieModèle:Quand : trois Britanniques, un Australien et trois Gurkhas ; trois d'entre eux pour leurs exploits au cours de la Seconde Guerre mondiale. En outre, un Néo-Zélandais détient la croix de Victoria néo-zélandaise et un Australien détient la croix de Victoria australienne. Le Modèle:Date, huit des neuf titulaires survivants de la croix de Victoria ont assisté à la cérémonie du Modèle:150e du souvenir à l'abbaye de Westminster.
En 1921, la croix de Victoria a été décernée au soldat inconnu américain de la Première Guerre mondiale (le soldat inconnu britannique s'est vu réciproquement attribuer la Medal of Honor américaine). En 1856, la reine Victoria a remis une croix de Victoria à l'hôpital militaire de Netley. Lorsque l'hôpital a été démoli en 1966, la croix, connue comme « The Netley VC », a été récupérée et est désormais exposée dans le Army Medical Services Museum de Modèle:Lien, près de Aldershot.
Cas particuliers
Trois personnes ont obtenu la croix de Victoria deux fois – ils sont alors autorisés à porter la croix et sa barrette : Noel Chavasse et Arthur Martin-Leake, deux médecins britanniques du Royal Army Medical Corps, pour le sauvetage de blessés sous le feu ennemi, et le Néo-Zélandais Charles Upham, un fantassin, pour ses actions au combat. Upham reste le seul soldat combattant à avoir reçu la croix de Victoria et la barrette.
Un Irlandais, le chirurgien général William Manley, reste le seul bénéficiaire de la croix de Victoria et de la croix de fer allemande : la VC lui a été décernée pour son action durant l'invasion de Waikato lors des guerres maories, en Nouvelle-Zélande le Modèle:Date, tandis que la croix de fer lui a été décernée pour avoir soigné les blessés pendant la guerre franco-allemande de 1870-1871.
Le lieutenant-colonel John Dimmer est le premier militaire à recevoir, en 1914, une croix militaire et une croix de Victoria.
Le lieutenant d'aviation néo-zélandais Lloyd Trigg, est le seul militaire à s'être vu attribuer une croix de Victoria uniquement sur des preuves fournies par l'ennemi, pour une action dans laquelle il n'y avait pas de témoins alliés survivants. La recommandation a été faite par le capitaine de l'U-Boot allemand U-468, coulé par les avions de Trigg. Le lieutenant commander Gerard Roope a également reçu une croix de Victoria sur la recommandation de l'ennemi, le capitaine de l'Admiral Hipper, mais il a par ailleurs bénéficié de nombreux témoignages de rescapés alliés pour corroborer ses actions.
Distinctions récentes
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la croix de Victoria originale a été attribué quinze fois : quatre pour la guerre de Corée (1950-1953), une dans la confrontation indonésio-malaisienne en 1965, quatre à des Australiens ayant pris part à la guerre du Viêt Nam (1959-1975), deux au cours la guerre des Malouines en 1982, une pour la guerre en Irak en 2004, et trois pour les guerres en Afghanistan en 2006 et 2013. La croix de Victoria néo-zélandaise a été décernée une fois, pour des actions en Afghanistan en 2004, et remise en 2007. La croix de Victoria australienne a été décernée une fois, pour des actions en Afghanistan en 2008, et remise en 2009.
Les trois croix décernées au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au personnel militaire britannique l'ont été pour des actions dans les guerres en Afghanistan et en Irak. Le Modèle:Date, le caporal (alors soldat) Johnson Beharry du Modèle:1er du Princess of Wales's Royal Regiment (régiment royal de la Princesse de Galles) est devenu le premier récipiendaire de la croix de Victoria depuis le sergent Ian McKay en 1982. La deuxième a été attribuée à titre posthume le Modèle:Date- au caporal Bryan Budd du Modèle:Lien. Elle lui a été attribuée pour deux actes distincts de inspirational leadership and the greatest valour (« une capacité d’entraînement exemplaire et la plus grande bravoure ») qui ont conduit à la mort, lors des actions contre les talibans en Afghanistan en juillet et en Modèle:Date-. La distinction la plus récente de la croix de Victoria est le Modèle:Date, quand le sergent (alors caporal) Joshua Leakey du Modèle:1er du Régiment parachutiste l'a reçu pour son courage en Afghanistan.
Récipiendaires par nationalité
Sauf mention contraire, les noms et statistiques des récipiendaires de la croix de Victoria proviennent du site des archives nationales britanniques<ref>Il est à noter que seuls Modèle:Unité sont listés dans les bases de données, sur les Modèle:Unité total.</ref>.
Britanniques
Plus de Modèle:Nobr ont reçu la croix de Victoria<ref>La liste n'est pas exhaustive, en raison du manque d'informations disponibles.</ref>, dont plus de Modèle:Nobr, Modèle:Nobr et Modèle:Nobr.
Irlandais
La croix de Victoria a été remise à Modèle:Nobr des forces armées nés en Irlande, de confession catholique ou protestante, et ayant servi sous commandement britannique avant son indépendance en 1921.
Trente croix ont été décernées pour des actions au cours de la guerre de Crimée (1853-1856), Modèle:Nobr la révolte des Cipayes, Modèle:Nobr les campagnes militaires de l'Empire britannique entre 1857 et 1914, Modèle:Nobr des actions au cours de la Première Guerre mondiale et Modèle:Nobr la Seconde Guerre mondiale.
Australiens
La croix de Victoria originale a été décernée à Modèle:Unité australiens, dont Modèle:Nobr l'ont reçue pour leurs actions en tant que membres des forces armées australiennes, et les cinq autres pour leurs actions sous commandement sud-africain ou britannique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La majorité des distinctions ont été décernées pour des actions au cours de la Première Guerre mondiale, soit soixante-quatre médailles, dont neuf l'ont été pour des actions lors de la bataille de Gallipoli (1915-1916). Vingt médailles ont été décernées pour des actions au cours de la Seconde Guerre mondiale, six au cours de la Seconde Guerre des Boers (1899-1902), quatre lors de la guerre du Viêt Nam (1959-1975) et deux lors de la guerre civile russe (1917)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Vingt-huit Australiens ont reçu la croix de Victoria à titre posthume. Soixante-et-une croix de Victoria sont exposées à l'Australian War Memorial, dont les neuf de la bataille de Gallipoli<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La croix de Victoria australienne a été décernée une fois depuis sa création en 1991 au soldat Mark Donaldson, membre de l'Modèle:Lien (forces spéciales australiennes) pour ses actions sous le feu ennemi au cours de la guerre en Afghanistan en 2008. En tant que distinction séparée, il n'est pas inclus dans la liste des récipiendaires australiens.
Canadiens
La croix de Victoria a été décernée à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> (dont des Canadiens intégrés aux forces armées d'autres pays du Commonwealth et certains étrangers servant dans des unités canadiennes) depuis sa création peu après la guerre de Crimée et 1993, date à laquelle la croix de Victoria canadienne a été créée. Cependant, aucun Canadien n'a reçu la croix de Victoria depuis 1945.
La majorité des médailles ont été remises pour des actions au cours de la Première Guerre mondiale, soit Modèle:Unité, alors que seize ont été décernées pour des actions au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les huit autres croix ont été décernées pour des actions lors de la bataille de Balaklava (1854), de la révolte des Cipayes (1857-1858), ou de la seconde guerre des Boers (1899-1902)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux individus ont mérité La croix de Victoria sans tuer ni blesser personne : dans les années 1860, le soldat Timothy O'Hea a sauvé huit cents immigrants allemands lors d'un feu ferroviaire à Danville au Québec, ainsi que le capitaine Modèle:Lien du The Royal Hamilton Light Infantry durant le débarquement de Dieppe en 1942. De plus, le lieutenant Alexander Roberts Dunn, a reçu la croix de Victoria pour son héroïsme au cours de la charge de la brigade légère lors de la bataille de Balaklava (1854).
Le dernier récipiendaire canadien vivant de la croix de Victoria originale, Ernest Alvia "Smokey" Smith, est mort en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Néo-Zélandais
La croix de Victoria a été décernée à vingt-deux Néo-Zélandais, dont treize durant la Grande Guerre. Le premier à avoir obtenu la croix de Victoria est Charles Neaphy en 1864 lors des guerres maories. Cyril Ruston Guyton Bassett est le premier des Néo-Zélandais à recevoir la croix lors de la Première Guerre mondiale à Gallipoli. Sous le feu de l'ennemi, il installa des lignes téléphoniques et, non sans humour, affirma « qu'il était si petit par la taille que les balles lui passaient au-dessus ». Henry James Nicholas, récipiendaire de la croix de Victoria en 1917 est tué lors des dernières opérations militaires de la guerre le Modèle:Date à Beaudignies près du Quesnoy, dans le Nord de la France. Huit Néo-Zélandais furent décorés de la VC lors de la Seconde Guerre mondiale pour des opérations en Crête, en Égypte, en Tunisie, aux Pays-Bas, en Allemagne et sur l'Atlantique.
Le major général Lord Bernard Cyril Freyberg, gouverneur général de Nouvelle-Zélande de 1946 à 1952 reçut la croix de Victoria en 1916 lors de la bataille de la Somme tandis qu'il servait dans l'armée britannique. Il est considéré comme le symbole des liens qui unissent les deux nations, britannique et néo-zélandaise.
Autres
Des militaires d'autres nationalités ont été récompensés par la croix de Victoria originale pour leurs actions de bravoure sous commandement britannique :
- 2 Allemands (pour la guerre de Crimée) ;
- 5 Américains (4 pour la Première Guerre mondiale et 1 pour le bombardement de Shimonoseki)
- 1 Belge (pour la Première Guerre mondiale) ;
- 11 citoyens des îles Britanniques et des îles Vierges britanniques (2 pour la Première Guerre mondiale, 1 pour la Seconde Guerre mondiale, 1 pour la révolte des Boxers, et pour d'autres batailles) ;
- 3 Danois (2 pour la Première Guerre mondiale et 1 pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 1 Fidjien (pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 3 Français (pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 1 Grenadin (pour la guerre d'Irak) ;
- 29 Indiens (19 pour la Seconde Guerre mondiale, 9 pour la Première Guerre mondiale et 1 pour la campagne du Waziristan) ;
- 1 Jamaïquain (pour la campagne de Gambie)
- 1 Kényan (pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 1 Mannois (pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 11 Népalais (8 pour la Seconde Guerre mondiale, 2 pour la Première Guerre mondiale et 1 pour la confrontation indonésio-malaisienne) ;
- 2 Terre-Neuviens<ref>Dominion britannique de 1907 à 1934, et devient la Modèle:10e province canadienne en 1949. Ne compte donc pas dans la liste des récipiendaires canadiens.</ref> (pour la Première Guerre mondiale) ;
- 4 Rhodésiens (2 pour la seconde guerre de Matabeleland, 1 pour la Première Guerre mondiale et 1 pour la Seconde Guerre mondiale) ;
- 22 Sud-Africains (7 pour les guerres des Boers, 7 pour la Première Guerre mondiale, 3 pour la guerre anglo-zouloue, 3 pour la Seconde Guerre mondiale, et pour d'autres batailles) ;
- 1 Sri Lankais (Ceylan) (pour la Première Guerre mondiale) ;
- 1 Suédois (pour la guerre du Basutoland) ;
- 1 Suisse (pour la guerre anglo-zouloue) ;
- 1 Ukrainien (pour la Première Guerre mondiale).
Valeur
Ventes de la médaille
Certains récipiendaires ont ressenti le besoin de vendre leurs médailles, souvent pour éviter les disputes entre leurs enfants<ref name=Modclub>Modèle:Lien web</ref> :
La valeur des croix de Victoria peut être due aux sommes croissantes atteintes pour leur vente aux enchères. En 1955, le lot de médailles décernées à Modèle:Lien a été vendu chez Sotheby's pour le prix - qui devint un record - de Modèle:Unité (Modèle:Unité). En Modèle:Date-, le régiment du Middlesex acheta pour un prix record de Modèle:Unité (Modèle:Unité) une croix décernée après la bataille de la Somme. En Modèle:Date-, la collection de médailles de Modèle:Lien se vendit à Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Unité World Record...;The Times; 22 janvier 1969; Modèle:P. col F</ref>. En Modèle:Date-, la croix attribuée en 1944 au Modèle:Lien, soldat de la Royal Air Force, a été vendue aux enchères pour Modèle:Unité (Modèle:Unité)<ref name=AGErecord/>.
Le Modèle:Date, une vente aux enchères chez Bonhams (Sydney) de la croix décernée au capitaine Alfred Shout atteignit la somme d'un million de dollars australiens<ref name=VCbuy>Modèle:Lien web</ref>. Cette croix avait été donnée à titre posthume en 1915 à Alfred Shout pour un combat au corps à corps dans les tranchées de Modèle:Lien à Gallipoli en Turquie. L'acheteur, Kerry Stokes, a ensuite donné la médaille au mémorial australien de la guerre : elle est exposée avec les huit autres médailles décernées à des Australiens ayant combattu à Gallipoli<ref name=AGErecord>Modèle:Article</ref>.
Vols
Collections
Collections publiques
Ce tableau liste les principaux musées ayant[Note 1]{{#ifeq:Note 1|nocat|}} au moins dix croix de Victoria<ref name=Museumlist>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
{{#if:|
- <li style="list-style-type: 'Note 1. ';"|<span}} id="cite_note-Note 1">{{#if:||Note 1. }}{{{2}}}
|}}{{#ifeq:Note 1|nocat|}}Beaucoup de croix sont prêtées aux musées par des particuliers, et ne leur appartiennent donc pas<ref name=Museumlist/>. {{#if:|
- <li style="list-style-type: 'Note 2. ';"|<span}} id="cite_note-Note 2">{{#if:||Note 2. }}{{{2}}}
|}}{{#ifeq:Note 2|nocat|}}Il s'agit de la plus grande collection publique de croix de Victoria dans le monde<ref>Modèle:Lien web</ref>, en incluant les neuf croix de Victoria décernées à des Australiens à Gallipoli).
Collections privées
L'homme d'affaires et politicien britannique Michael Ashcroft a réuni dans sa collection privée plus de 150 croix. Lord Ashcroft obtint la première en 1986 et la collection contient plus d'un dixième de toutes les croix décernées, ce qui en fait la plus grande collection publique ou privée de ces décorations. Elle est administrée par Modèle:Lang. Ashcroft a publié en Modèle:Date- un ouvrage intitulé Victoria Cross Heroes (voir la bibliographie)<ref name=Ashcroftweb>Modèle:Lien web</ref>. Il a été annoncé en juillet 2008 qu'il avait donné Modèle:Nobr de livres sterling pour une galerie permanente à l'Modèle:Lang, où les 50 croix de Victoria du musée seront exposées à côté de sa propre collection de 162 croix<ref>Modèle:Article</ref>.
La croix de Victoria dans la culture populaire
Mémoriaux
En 2004, un mémorial de la Croix de Victoria et de la Croix de George a été installé dans l'abbaye de Westminster à proximité de la tombe du Soldat inconnu<ref name="artofwar">Modèle:Lien web</ref>. L'abbaye de Westminster est un monument célébrant l'histoire britannique, et elle contient de nombreux monuments commémoratifs et des mémoriaux célébrant les figures centrales qui ont jalonné l'histoire du pays, y compris Charles Darwin, Isaac Newton, Charles Dickens ou William Shakespeare, et les tombes de plusieurs des monarques britanniques, tels que [[Jacques Ier d'Angleterre|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] ou Élisabeth Ire{{#if:| }}. Ainsi, le choix de construire le mémorial des croix de Victoria et de George à Westminster correspond à un grand honneur<ref>Modèle:Lien web</ref>.
William Lummis MC est un historien militaire qui a reconstitué une archive sur les états de service et les tombes des titulaires de la croix de Victoria<ref>Modèle:Lien brisé</ref>. Son travail a été résumé dans une brochure qui est devenue la source sur la question de la part des autorités. Conscient des limites de son travail, Lummis a encouragé David Harvey à le poursuivre, qui a à son tour publié un ouvrage en 2000, Monuments to Courage: Victoria Cross Monuments and Headstones<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Dans l'art
Le sujet d'un soldat recevant la croix de Victoria a été fréquemment représenté par les artistes depuis la création de la médaille. On peut citer en particulier les cinquante tableaux de Louis William Desanges, peints entre 1850 et 1860. La plupart étaient exposés à la galerie égyptienne (Egyptian Gallery) de Piccadilly, et ont été déplacés en 1900 par Lord Wantage dans la galerie de la croix de Victoria (Victoria Cross Gallery) dans la ville de Wantage (Berkshire). Plus tard, la collection a été dispersée et la plupart des tableaux ont été remis aux régiments représentés.
Un certain nombre de représentations de la croix de Victoria ont été réalisées dans le cadre d'une brochure de propagande commandée par le Ministère de l'information au cours de la Seconde Guerre mondiale<ref name="artofwar"/>.
En 2007, le Royal Mail a utilisé le matériel provenant des archives de William Lummis pour éditer une collection de timbres commémorant les récipiendaires de la croix de Victoria<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Cinéma
- Dans le film Fast and Furious 8, Luke Hobbs lit à Deckard Shawn un document où Shawn est cité pour la Victoria Cross.
- Dans le dessin animé de Walt Disney Le Livre de la jungle, le colonel Hathi, chef de la patrouille des éléphants, a reçu la Victoria Cross.
Notes et références
Bibliographie
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- Modèle:Fr+en Modèle:Ouvrage
Voir aussi
Articles connexes
- Croix de Victoria australienne
- Croix de Victoria canadienne
- Croix de Victoria néo-zélandaise
- Victoria Cross and George Cross Association
- Médaille Dickin (croix de Victoria pour les animaux)
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Fiche descriptive et photographie du modèle actuel et de l'ancien modèle spécifique à la Marine
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rubrique nécrologique consacrée aux récipiendaires de la Victoria Cross et de la George Cross sur le site du Times
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Victoria Cross Heroes série documentaire en trois épisodes diffusée sur Five en 2006
- Victoria Cross sur le site phaleristique.net