Livre sterling

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Monnaie

La livre sterling (Modèle:En langue), souvent abrégée en livre (Modèle:Langue), est l'unité monétaire officielle du Royaume-Uni, des dépendances de la Couronne britannique, et des territoires britanniques d'outre-mer. Toutefois, il faut différencier plusieurs livres sterling selon les territoires.

La livre sterling est la plus ancienne monnaie utilisée encore en circulation<ref>Alasdair Rendall, « Economic terms explained », BBC News, 12 novembre 2007.</ref>. Depuis 2001, elle dispute au yen japonais la place de troisième devise en termes de réserves de change.

Elle est symbolisée par le code ISO GBP (Modèle:Langue) et le symbole £, un L orné (pour « libra », mesure de poids en latin)<ref group="note">Unicode : &#163</ref>, qui est utilisé depuis le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn et se note, dans les pays anglo-saxons, avant le montant et non après<ref group=note>Au contraire de beaucoup de pays européens comme la France, la Belgique, ou l'Allemagne où le symbole monétaire se place après le montant. Modèle:Ex Modèle:Nobr.</ref> : on écrit donc localement « £7.50 » et non comme en français Modèle:Unité.

Fichier:Euro exchange rate to GBP.svg
Évolution du taux de change de l'euro face à la livre sterling entre 1999 et 2020.

Le Modèle:Date, la livre sterling est tombée à son cours historique le plus bas face à l'euro en reculant à Modèle:Euro pour Modèle:Unité (soit Modèle:Nombre pour 1 €).

Le Modèle:Date-, elle s'échange sur la base de Modèle:Euro pour Modèle:Unité (soit Modèle:Unité pour 1 €)<ref>Modèle:Lien web. - Consultation des taux de change</ref>.

Lieux d'émission

Angleterre et pays de Galles

Dans la pratique, la livre sterling anglaise circule librement sur l'ensemble du territoire britannique. Mais, de jure, la livre sterling n'a cours légal qu'en Angleterre et au pays de Galles, car c'est la Banque d'Angleterre (Modèle:Langue) qui émet les billets de banque pour ces deux territoires<ref name="BoE_FAQ">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Langue, Modèle:Langue.</ref>.

Écosse et Irlande du Nord

Des banques de détail ayant reçu l'agrément de la Banque d'Angleterre sont autorisées à émettre des billets de banque. Ces banques sont au nombre de trois pour l'Écosse (la Banque d'Écosse, la Modèle:Langue et la Modèle:Langue) et de quatre pour l'Irlande du Nord (l'Modèle:Langue, la Modèle:Langue, la Modèle:Langue et la Modèle:Langue). Les banques écossaises émettent des livres écossaises et les banques nord-irlandaises émettent des livres irlandaises. Ces monnaies ont la dénomination de sterling pound toutefois, en Écosse et en Irlande du Nord aucune monnaie n'a le statut de cours légal. Ni celles émises par la Banque d'Angleterre, ni celles émises par les banques des territoires correspondants<ref name="BoE_FAQ" />.

Des négociations sont Modèle:Quand en cours au Royaume-Uni pour donner le titre de cours légal à la livre écossaise en Angleterre, au pays de Galles et en Écosse. Si jusqu'à présent l'acceptation de la livre écossaise était restée à l'appréciation des commerçants anglais et gallois, cette modification de la loi obligera ces derniers à accepter la livre écossaise comme moyen de paiement obligatoire<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} New hope in banknote battle, Express.co.uk.</ref>.

Dépendances de la Couronne britannique

Les pièces frappées dans les dépendances de la Couronne sont calquées sur les divisions de la livre sterling (même jeu de valeurs faciales), mais les faces sont ornées de motifs spécifiques. Ces monnaies n'ont pas cours légal hors des territoires qui les émettent, ainsi que dans certains territoires britanniques d'outre-mer.

Toutes ces monnaies sont des monnaies légales mais leur cours légal peut varier d'un territoire à un autre. C'est-à-dire que ces monnaies peuvent être acceptées comme moyen de paiement légal pour des transactions courantes. Tout comme les cartes de crédit, débit ou autres chèques, ces moyens de paiement n'ont pas cours légal mais sont acceptés en tant que moyen de paiement légal.

Toute livre émise par des territoires du Royaume-Uni, des dépendances de la Couronne britannique ou des territoires britanniques d'outre-mer étant indexée sur la livre anglaise pourra être échangée pour des livres anglaises sur simple demande dans n'importe quelle banque anglaise. Ces territoires comprennent :

Origine du mot sterling

Selon l'historien Nicholas Mayhew<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Page de Nicholas Mayhew.</ref>, la dénomination sterling pour désigner la monnaie anglaise date de la fin du {{#switch: - début du

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   Modèle:S mini{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini siècle
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   Modèle:S mini{{#ifeq: - début du|-| – | - début du }}Modèle:S mini siècle

}} (soit juste après l'invasion normande de 1066)Modèle:Sfn. On trouve la première occurrence du terme dans l'autobiographie de Guibert de Nogent en 1115 relatant une opération de corruption de cardinaux romains en vue de confirmer l'élection de l'évêque de LaonModèle:Sfn, mais l'étymologie du terme reste obscure.

L'esterlin a très vraisemblablement été transformé phonétiquement, en sterlin, prononciation : sterlin(e), puis sterling, sous l'effet de l'absence de nasale dans la langue anglaise. On trouve également des mentions de la graphie esterlingus d'apparence latine.

Ainsi les pièces les plus communes frappées dans les dernières années de son règne ont un poids fixe d'environ Modèle:Unité.
Le terme sterling ferait référence à cette nouvelle stabilité et aurait marqué l'instauration d'un nouveau régime. D'après Mayhew, le sterling aurait fort bien pu faire partie du paquet de réformes administratives qui ont eu lieu en Angleterre dans les années 1080 : outre la création de la nouvelle monnaie, l'époque a connu l'instauration d'une lourde taxe foncière en 1084 et le recensement du Domesday Book en 1086Modèle:Sfn.

Historique

Moyen Âge

Dynastie normande

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la masse monétaire totale est estimée à Modèle:Nombre, soit Modèle:Nombre de pennies (seules pièces existant à l'époque), ce qui représentait une quantité d'argent métal très importante (environ Modèle:Unité). Le Domesday Book laisse entrevoir une société dans laquelle la monnaie joue déjà un rôle essentiel. Éparpillés sur tout le territoire, il n'y a pas moins de Modèle:Nombre de frappe en activité sous le règne de [[Guillaume le Conquérant|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]<ref>Spink, Coins of England, Modèle:P..</ref>. Cependant, l'approvisionnement en métal constitue un problème récurrent de l'Angleterre et la rareté métallique indigène détermine l'une des caractéristiques fondamentales de son économie : la nécessité de développer le commerce maritime. Ce n'est que dans les années 1180 que la situation s'améliore.

Si Guillaume le Conquérant a mis fin au système monétaire anglo-saxon (au profit d'un système calqué sur la livre carolingienne en vigueur en France), il en a toutefois conservé l'une des caractéristiques, le changement annuel du motif de frappe<ref>Coins of England, Spink, Modèle:P..</ref>. Cette tradition a été conservée par ses successeurs jusqu'à [[Henri Ier (roi d'Angleterre)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Angleterre]]. Le procédé avait plusieurs avantages : d'abord il affirmait le rôle du roi dans la validation de la monnaie, ensuite il permettait de lier régulièrement la valeur faciale de la monnaie à sa valeur intrinsèque, enfin il était source de revenu pour le pouvoir royal qui percevait un impôt pour l'émission de la monnaie, le seigneuriage.

Durant tout le Moyen Âge, la pénurie de métal précieux est l'un des éléments déterminants de l'économie, et la richesse d'un État dépendait plus de la découverte fortuite d'un nouveau gisement aurifère ou argentifère que de la politique économique de ses dirigeants. Les moyens de faire face à la pénurie étaient nombreux : diminution du titre, de la masse globale de la pièce, augmentation de la valeur faciale, etc. La qualité économique d'une monnaie dépendait grandement de la qualité métallique de ses pièces. Certains souverains anglais durent d'ailleurs faire face à des mouvements de mécontentement qui se fondaient sur une diminution réelle ou supposée de la qualité monétaire<ref>Selon Mayhew, une diminution du titre d'argent de 900 à 700 millième est parfaitement invisible à l'œil nu.</ref>.

Ainsi, à Noël 1124, [[Henri Ier (roi d'Angleterre)|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], que l'on<ref group=note>En particulier, ses mercenaires.</ref> soupçonnait de frapper des pièces de moins bon aloi<ref>Un soupçon qui n'était apparemment pas dénué de tout fondement, selon Mayhew.</ref>, tenta de restaurer la confiance dans sa monnaie et opéra un contrôle de la qualité du travail des moneyers (ouvriers chargés de la fabrication de la monnaie). À la suite de cet audit, 94 des Modèle:Nombre furent castrés et eurent la main droite coupée en punition de leur mauvais travailModèle:Sfn.

La relation entre monnaie et pouvoir royal était particulièrement étroite en Angleterre. Une vérité que démontre a contrario la multiplication des ateliers d'émission pendant la période suivante qui voit le pays se déchirer pendant la guerre civile anglaise (1135-1154).

Plantagenêts

L'accession d'Henri II place son règne sous le signe de la rationalisation : diminution du nombre d'ateliers de frappe (à une trentaine), ce qui permet un meilleur contrôle de la qualité, standardisation du seigneuriage (5 %). Modèle:Nobr est crédité de l'introduction en Angleterre du système français de mesure système d'unités dit de l'once de Troye (Troy ounce ou ozt), ainsi que de la création de la Modèle:Langue, une mesure de masse exclusivement utilisée à des fins monétaire, elle était égale à Modèle:Unité troy, soit un poids équivalent à très exactement 349,9141 14 grammes.

Elle sera remplacée en 1526 par la Troy pound, qui pesait Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp.</ref> utilisée par la Monnaie de la tour de Londres comme étalon de la livre sterling monétaire. Le titre de la monnaie, presque pur jusqu'alors, passe à 937 millièmes.

Sur le plan économique<ref>La Saxe en 1168, Cologne et Flandres en 1170, l'Angleterre en 1180.</ref>, le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle voit se poursuivre les découvertes minières : Toscane, Styrie, Carinthie, Tyrol, Sardaigne et finalement la Bohême à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette abondance d'argent métallique entraîna une augmentation considérable de la frappe de pièces en argent en Occident<ref>Mayhew estime par exemple à Modèle:Nombre la monnaie disponible en Angleterre vers 1300.</ref> et provoque une véritable « révolution commerciale » entre les {{#switch: XIV

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Esterlin

L'esterlin est la monnaie de La Rochelle basée sur le poids du marc de La Rochelle, dit « d'Angleterre ». La dénomination française esterlin Modèle:Incise pourrait être en rapport avec la dénomination anglaise sterling. En particulier la présence de l'esterlin en France était due à la présence des Anglais en France<ref name=leblanc>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elle a pu être utilisée dans l'« empire Plantagenêt ».

La masse d'argent Modèle:Incise d'un marc se décompose en 13 sols et 4 deniers esterlins<ref name=leblanc/> (soit deux tiers de livre). En comptant 12 deniers au sol, cela revient à dire qu'un marc de la Rochelle pèse 160 deniers esterlin, à l'époque<ref name=boizard>Modèle:Ouvrage.</ref>, c'est-à-dire deux tiers d'une livre de 240 deniers. Cette division de la masse du marc anglais en 160 deniers esterlin (documentés comme 13 sols et 4 deniers esterlin) reste stable pendant au moins un siècle sous les règnes de Modèle:Noble (1158), Philippe Auguste et Jean Roi d'Angleterre (1200). Le roi Éric II de Norvège, compte encore Modèle:Nombre au marc en 1295<ref name=leblanc/>.

L'esterlin d'Angleterre, au poids, cesse d'avoir cours en France de 1262 à 1289. Date à laquelle Philippe Le Bel lui donne le cour de 4 denier tournois. À noter que l'esterlin est de moindre aloi que les monnaies continentales usuellement d'argent pur<ref name=boizard/>.

Réformes monétaires avant 1971

Au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'Angleterre introduit pour la première fois une monnaie d'or frappée de façon régulière, la noble, valant 6 shillings et 8 pence. À cette époque, il n'existe encore aucune pièce officielle en cuivre. Le silver penny continue d'être frappé, et son poids, sous Henri IV va progressivement passer sous la barre des 0,5 g d'argent, tandis qu'à l'avers, va figurer le portrait du souverain. Avec le Great Debasement, sous Henri VIII, le titrage du penny s'effondre à 333 millièmes d'argent pur avant de repasser sous le règne d'Elisabeth I, à 925 millièmes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ling-Fan Li, After the Great Debasement, 1544-51: Did Gresham's Law Apply?, Londres, London School of Economics, 2009, Modèle:P..</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Samuel Knafo, The Making of Modern Finance: Liberal Governance and the Gold Standard, Taylor & Francis Ebooks, 2013, Modèle:P..</ref>. Sous Charles II, le penny d'argent pèse 0,5 g au même titre. L'Angleterre entre alors dans une période de disette monétaire pour les pièces subdivisionnaires en cuivre, et de nombreuses frappes privées commencent à circuler, prenant la forme de tokens (jetons de nécessité), situation qui va perdurer jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1694, la création de la Banque d'Angleterre permet la production des premiers billets en livre sterling échangeables contre des espèces métalliques : en dépit de la crise financière de 1720, et les nombreux conflits militaires successifs, le billet finit par s'imposer à l'usage un siècle plus tard. En 1696, une première réforme monétaire voit le jour qui permet de redéfinir le poids des monnaies d'or, d'argent et de cuivre et de les frapper grâce au balancier ; dans la foulée, le parlement anglais édicte une loi, The Coin Act<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « William III, 1696-7: An Act for the better p[reventing the counterfeiting the current Coine of this Kingdome. [Chapter XXVI. Rot. Parl. 8&9 Gul.III.p. 9. nu. 2. »], British History Online.</ref>, qui punit toute tentative de contrefaçon, assimilée à de la haute trahison ; cette loi fut confirmée en 1832 et étendue aux territoires du Royaume-Uni. L'autre grande réforme date de 1816 : elle introduit l'étalon-or, et la livre sterling prend la forme d'une pièce en or, le souverain, dont le poids restera stable (7,98805 g à 917 millièmes), et qui circulera jusqu'en 1914, avant d'être thésaurisée. La livre est ensuite officiellement dévaluée en 1931. Le Royaume-Uni cesse toute frappe courante en argent à partir de 1947 pour son seul territoire.

Subdivisions

À l'origine, la livre représentait la valeur correspondant à la masse d'une livre de troy d'argent métal pur, soit 373,24 g ; le poids du penny d'argent est, dans l'absolu, de 1,555 g. Cependant, aussi bien la définition précise de la livre de troy que le titre de la monnaie a connu de nombreuses modifications ou réformations. Ainsi, la livre sterling a fini par se stabiliser vers 1601 à 111,4 g d'argent, poids qui ne varia plus jusqu'en 1920. Quant à son poids d'or, qui atteignait plus de 20 g avant 1420, il est fixé à partir de 1816, à 7,32238 g.

Parmi les nombreuses transformations que la monnaie britannique a connues durant sa longue histoire, l'une des plus importantes fut la « décimalisation ». Jusqu'en 1971 en effet, le Royaume-Uni avait maintenu un système monétaire dont les subdivisions remontaient à l'époque carolingienne. Ce système était resté la norme en Europe jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, mais avait été abandonné pratiquement partout depuis. Le Royaume-Uni fut ainsi la dernière grande économie à adopter le système décimal.

Avant la décimalisation

Fichier:Tableau conversion Sterling-francs 1911.jpg
Tableau de conversions en franc-or (1911) destiné aux touristes ; le souverain cote alors 25 francs-or.

Fondée sur le modèle livre / sou / denier hérité de la réforme monétaire carolingienne, la livre sterling était divisée en Modèle:Nombre et un shilling valait Modèle:Nombre (singulier : un penny). Une livre se divisait donc en Modèle:Nombre<ref group=note>240 est un nombre hautement composé comportant pas moins de Modèle:Nombre.</ref>. L’abréviation du shilling était « / »<ref group="note">Les prix s'écrivaient par exemple « 1/ 5 », qui s'énonçait one and five, la demi-couronne « 2/ 6 » se disait two and six.</ref> ou « s » (qui n’est pas la première lettre du mot anglais, mais celle du latin solidus). Le symbole du penny était « d », du latin denarius.

Les pièces de monnaie avant la décimalisation sont :

Le système monétaire anglais a connu cependant d'autres pièces :

Guinée

La guinée (guinea) est une pièce en or frappée de 1663 à 1813 et valant Modèle:Nombre. Bien que ne correspondant plus à une monnaie existante, la guinée a continué d'être utilisée couramment, notamment dans le commerce des chevaux de courses, mais aussi pour exprimer certains montants, en particulier les honoraires de certaines professions libérales, et les prix dans certains magasins chics. De 1813 à 1971, elle valait une livre et un shilling, soit Modèle:Nombre ou encore Modèle:Nombre. Depuis la décimalisation de 1971, elle vaut théoriquement Modèle:Nombre mais n'est plus utilisée.

Après la décimalisation

Modèle:Double image Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date (Decimal Day), le shilling disparaît et la livre sterling est divisée en 100 pence (au singulier, 1 penny). La lettre « p » est adoptée comme symbole du nouveau penny pour le différencier de l’ancien. Frappées dès 1968, les pièces de 5 et 10 « new pence », respectivement équivalentes aux anciennes pièces de 1 et 2 shillings (qui n'ont pas immédiatement été retirées de la circulation) en conservent la matière, la masse, l'épaisseur et le diamètre.

La valeur du penny change à l’occasion du passage au système décimal. Les premières années qui suivent 1971, le penny d’un nouveau genre, dont le poids en cuivre est divisé quasiment par trois, était officiellement appelé Modèle:Langue (« nouveau penny »). Les pièces de Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité portent la mention Modèle:Langue jusqu’en 1982, date à laquelle l’inscription devient Modèle:Langue, Modèle:Langue, Modèle:Langue et ainsi de suite. Le Modèle:Unité est lui retiré de la circulation en 1984.

Billets de banque

Modèle:Article détaillé

Fichier:White-note-1-pound-1805.jpg
Billet de 1 livre type Bank of England émis en 1805, noir et blanc, uniface.
Fichier:Ducttapewallet.JPG
Aperçu de billets de 5 et 10 livres sterling émis par la Banque d'Angleterre en 2013.

Les billets de banque en livre sterling ont la particularité d'être émis par plusieurs banques et gouvernements différents des territoires britanniques.

En dehors de la contrefaçon parfaitement illégale, l'appareil juridique qui entoure le copyright ou droit de reproduction d'un billet émis par la Banque d'Angleterre à des fins d'illustration (information, éducation, tournage de film, etc.) est extrêmement restrictif, ce qui en fait un cas unique au monde : on ne peut en avoir l'autorisation que sur demande écrite. Celle-ci n'est pas accordée pour les supports électroniques pour une durée allant au-delà de Modèle:Nombre. Pour les supports papiers, la mention « Specimen » doit obligatoirement être apposée sur la reproduction dont le format doit être inférieur à la taille initiale du billet. Il peut exister toutefois des exceptions pour des billets visiblement annulés ou très partiellement reproduits.

La raison d'un tel règlement de conservation est double : tout billet émis depuis l'origine de la banque soit 1694, quelle que soit son ancienneté donc et en dehors de sa valeur de collection, reste toujours échangeable au porteur et à vue à la caisse principale du siège de la dite banque contre des coupures actuelles et pour le même montant, exception faite des coupures déclarées annulées ou sans valeur ; par ailleurs, cette banque est de droit privé et ses instruments de paiement sont protégées par deux lois : le Currency & Banknotes Act 1928 et le Forgery and Counterfeiting Act 1981<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Règlement et droits de reproduction de la Bank of England, « Banknote Reproduction Guidelines ».</ref>.

Argot de la livre sterling

Dans le langage familier, l’initiale p (prononcé /pi:/) de penny et son pluriel pence est utilisée : Modèle:Citation étrangère devient Modèle:Citation étrangère. À l'origine, ce terme servait à distinguer le nouveau penny décimal (symbole p) du vieux penny du système duodécimal (symbole d) ; l'usage de ce terme s'est fixé bien après que le vieux penny a été oublié.

Dans le registre familier, Modèle:Langue est remplacé par Modèle:Langue. À l'origine (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), le terme quid désignait un souverain ou une guinée, aujourd'hui, une livre<ref name="Oxford_Quid">Oxford Shorter Dictionary of English, article quid.</ref>. Par exemple, Modèle:Citation étrangère devient Modèle:Citation étrangère (sans marque du pluriel). On n'utilise Modèle:Langue que pour les nombres entiers. Modèle:Citation étrangère pour dix livres, mais on dit Modèle:Citation étrangère ou tout simplement Modèle:Citation étrangère pour £7,50 (jamais Modèle:Citation étrangère).

Pour demander une coupure de 5 livres on peut dire Modèle:Citation étrangère (le chiffre, adjectif, devient nom). Pour demander une coupure de 10 livres cela donnerait Modèle:Citation étrangère

Pour exprimer un nombre en milliers de livres on peut utiliser « grand », transformant « five thousand pounds » en « five grand » (sans marque du pluriel).

Dans l'argot australien et néozélandais, Modèle:Citation étrangère signifie Modèle:Citation<ref name="Oxford_Quid" />.

Taux de change avec l'euro

La valeur de la livre sterling fait l'objet de publication par l'eurostat et la BCE.

Rapport euro/livre sterling
Modèle:Graph:Chart
D'après Eurostat Euro/ECU exchange rates - annual data, Modèle:Date- + 24-02-2020
Valeur de la livre sterling (en euro)
Modèle:Graph:Chart
D'après la Banque centrale européenne<ref>Policy and Exchange rates, BCE.</ref>

Notes et références

Notes

<references group=note/>

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail