General Motors
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox/Début Modèle:Infobox/Titre Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Image optionnelle Modèle:Infobox/Image Modèle:Infobox/Séparateur optionnel Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle Modèle:Infobox/Ligne mixte optionnelle {{#if:51 milliards de dollars en octobre 2019156,7 milliards de US$ (2022)<ref>Modèle:Lien web</ref>9,9 milliards de US$ (2022)<ref>Modèle:Lien web</ref>
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General Motors abrégé en GM (ou General Motors Corporation abrégée en GMC) est un constructeur automobile américain basé à Détroit dans le Michigan, aux États-Unis, qui contrôlait encore une quinzaine de marques à la fin des années 1990.
La société a été fondée en 1908 par William Crapo Durant. Son successeur Alfred P. Sloan en a fait le plus grand fabricant automobile au monde entre 1931 et 2005<ref name="Alfred-Sloan-numéro-1">Modèle:Article</ref> et en 2011<ref>Toyota perd sa place de numéro un mondial des ventes - Le Monde/AFP, 12 mai 2011</ref>.
Alors que son titre avait perdu 95 % de sa valeur, le groupe a bénéficié d'une nationalisation temporaire en 2009, qui a duré un an et demi, ses dettes ayant été remplacées par des capitaux propres (equity)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} No more U.S. aid needed, says GM chief - Peter Whoriskey, The Washington Post, 29 octobre 2009</ref>. Depuis 2014, la directrice de General Motors est Mary Barra et son président est l'Américain Dan Ammann. En 2014, General Motors a vendu 9,92 millions de véhicules dans le monde (en hausse de 2 % par rapport à 2013)<ref>Ventes record pour General Motors (GM) en 2014 - Challenges - 15/01/2015</ref>.
Après la cession de Saab en 2010, le retrait de Daewoo en 2005, de Chevrolet en 2014 et la vente de GM Europe (Opel/Vauxhall) en 2017, le groupe américain ne possède plus de présence significative sur le continent européen, préférant concentrer ses activités sur des marchés plus rentables.
General Motors est le premier constructeur aux États-Unis de 1931 à 2020. Il est dépassé par Toyota en 2021, avec 2,3 millions de véhicules vendus par le japonais contre 2,2 millions pour l'américain<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Histoire
1908 : origines
Le fondateur de GM est William C. Durant, qui possédait dès 1890 un fabricant de chariots hippomobiles à Flint, Michigan. Recruté en 1904 par le concurrent Buick, qui était en difficulté, il augmente la production de Modèle:Unité en 1904 à 8 000 en 1907 puis crée GM en 1908.
Le rival Ford, créé en 1903 avec Modèle:Unité, lance sa Modèle:Nobr onze jours après la création de GM, mais sans succès immédiat : sa part de marché (20 %) revient à 14 % en deux ans. Les ventes de Ford ne décolleront qu’en 1911, avec Modèle:Unité, puis Modèle:Unité en 1913, Modèle:Unité en 1914 et Modèle:Unité en 1915.
Entre-temps, GM a émis des actions cotées en bourse, fusionné avec Buick et racheté en 1908 la marque Oldsmobile, qui avait lancé en 1901 le Modèle:Lang, premier modèle fabriqué en série. En 1909, GM rachète aussi des fournisseurs ou des fabricants de camions, ainsi qu'Oakland (future Pontiac) et surtout Cadillac. Puis, il tente aussi de racheter Ford pour Modèle:Unité de dollars, sans succès, malgré un emprunt de Modèle:Unité de dollars. En échange, les banquiers obtiennent de pouvoir nommer le PDG de GM. Inquiets de voir Durant promettre de vendre un jour Modèle:Unité, ils l’évincent en 1910, l'année où dix-huit constructeurs font faillite, victime de mévente. Walter Chrysler est nommé à la direction.
William C. Durant recrée un « nouveau GM », en copiant dès 1910 la Ford T, avec la Modèle:Lang. Il réussit quasi-seul ce qu'il voulait faire par des fusions : une baisse du prix (Modèle:Unité en 1909 et Modèle:Unité en 1915), grâce à la première chaîne d’assemblage, mise en place en 1913. Il achète aussi la société créée par le pilote Louis Chevrolet. En désaccord sur le design des voitures, William C. Durant l’évince en 1915, l’année où GM entre dans l'indice Dow Jones. Entre 1915 et 1917, sa production passe de Modèle:Unité à plus de 100 000, grâce à un modèle vedette, la Chevrolet 490, baptisée ainsi, car vendue Modèle:Unité, quand la Modèle:Nobr coûte, elle, Modèle:Unité. En 1916, l'action GM dépasse Modèle:Unité sur le New York Stock Exchange, phénomène très rare à l'époque<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.
Après une bataille de mandats lors de l'assemblée générale des actionnaires, William C. Durant reprend en 1916 le contrôle de GM, en apportant en échange ses actions Chevrolet, ce qui permet une fusion, le nouveau groupe s'appelant « Chevrolet ».
Anxieux de conserver le contrôle de GM, Durant distribue un premier dividende en 1917, puis en 1919 un autre de Modèle:Unité de dollars, sur un bénéfice de Modèle:Unité de dollars. Il se lance dans de nouveaux achats d'actions, à crédit, détenant pour Modèle:Unité de dollars d'actions GM, ce qui inquiète ses amis. Lors de la déflation de 1920, il est lâché par DuPont de Nemours, qui détient un quart du capital, et doit quitter la direction de GM. Henry Ford a de son côté trouvé sans difficultés les Modèle:Unité de dollars pour acheter les parts de ses actionnaires minoritaires, grâce à Modèle:Unité de dollars de trésorerie, le reste étant avancé par les banques, qui sont remboursées rapidement, Ford contrôlant 60 % du marché américain dès 1923<ref>"Durant Versus Sloan – Part 1", par Steve Blank .</ref>. Dans les années 1930, GM prend l'avantage, grâce à ses nombreuses marques.
En 1918, il lance la marque Frigidaire, qui fabrique à l'origine des réfrigérateurs, et plus tard, une gamme complète d'électroménagers et des climatiseurs pour voitures. En 1919, GM crée General Motors Acceptance Corporation (GMAC), société de financement des concessionnaires. En 1919, les frères Dodge, fournisseurs de moteurs, qui figurent parmi les douze premiers associés, se plaignent du manque de dividendes. Ils obtiennent en justice Modèle:Unité de dollars. En 1920 William C. Durant est mis en minorité par son allié, Modèle:Lien, président éponyme du groupe chimique. La famille Dupont prend jusqu'à 40 % du capital de GM pendant la crise.
Ford profite de ces conflits d'actionnaires pour reprendre l’avantage, puis creuser l’écart. Sa Ford T prend 60 % du marché du neuf en 1921. La dix-millionième sort en 1924, soit une moyenne d’un million par an sur dix ans. Malgré l'émergence de ce géant, il reste encore quarante-quatre constructeurs américains en 1929.
En 1923, une dispute politique permet à l’industriel du roulement à billes, Alfred P. Sloan, supporteur du futur président républicain Herbert Hoover, d’évincer William C. Durant de la présidence de GM, qu’il dirigera jusqu’en 1956. Sloan planifie l’obsolescence et les politiques de prix, encourageant le consommateur américain à rester fidèle à la « famille » Chevrolet, Pontiac, Oldsmobile, Buick et Cadillac à mesure que ses goûts changent. Il obtient le remplacement des tramways par des autobus auprès des pouvoirs publics, puis en 1956 le lancement du programme autoroutier d'Eisenhower.
En 1937, les ouvriers lancent à Flint des grèves sur le tas contre la General Motors. Les organisateurs syndicaux de la United Auto Workers (UAW) eurent à subir les agressions de casseurs des milices patronales, de la police, et de membres du Ku Klux Klan. Il y eut également quelques débuts de preuves d'un complot des responsables de la mairie et des milices de vigilantes en vue d'assassiner Roy Reuther et deux autres syndicalistes<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.
1912-1942 : Années de guerre
En 1929 et 1930, General Motors fait l'acquisition de la plus grande usine automobile d'Allemagne, celle d'Opel. Sous le régime hitlérien, la production se tourne vers le secteur militaire. Cette nouvelle orientation augmente les bénéfices engendrés par GM. Fin 1939, la valeur d'Opel dépasse les Modèle:Unité de dollars, soit près du double de l'investissement initial de GM (Modèle:Unité de dollars)<ref>le Mythe de la bonne guerre. Les États-Unis et la Deuxième Guerre mondiale, éditions Aden, 2005 </ref>.
À partir de Modèle:Date-, la GM (comme ses concurrents Ford et Chrysler ainsi que les autres constructeurs indépendants) reconvertit ses Modèle:Unité pour l'effort de guerre américain durant la Seconde Guerre mondiale. Elle livre ainsi 854 000 des Modèle:Unité militaires commandés par le ministère de la Guerre, Modèle:Unité de munitions d'artillerie, Modèle:Unité de groupes motopropulseurs d'avion, Modèle:Unité de combat, etc.
1989-2004
Dans les années 1980, General Motors collabore avec la dictature militaire au Brésil en lui transmettant des informations sur les activités des militants syndicaux de l'entreprise. Ces informations sont utilisées par la police pour surveiller, harceler et arrêter les syndicalistes afin d‘empêcher l‘organisation de grèves<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En décembre 1989, GM acquiert 50 % de Saab Automobile. Dix ans plus tard, il acquiert l'autre tranche d'actions de Saab<ref name="TheEconomist20090129">Modèle:Article.</ref>.
L'entreprise produit les marques Modèle:Lien et Asüna au Canada au tout début des années 1990.
En 1996, GM lance la EV1<ref>GM au fil du temps - GM Canada</ref>, ce qui marquera le début du scandale de plus de six ans au sujet de la disparition soudaine de ce modèle entièrement électrique.
En 1998, les produits Geo ont été intégrés dans la gamme Chevrolet.
En 2000, GM noue une alliance stratégique avec le groupe italien Fiat. L'italien cède 20 % de son capital, en échange de 6,1 % de GM, l'américain bénéficiant d'une clause d'achat des 80 % jusqu'en 2006. Les difficultés de Fiat l'ont incité à se désengager, bien que GM ait dû payer un dédommagement de Modèle:Unité de dollars au constructeur italien.
La dérive financière des années 2000 et la nationalisation de 2009
Au début des années 2000, la dette de GM est trop élevée par rapport à ses capitaux propres. Le sauvetage se fera en quatre temps. De 2005 à 2008, pour éviter une augmentation de capital, GM recourt d'abord à des désinvestissements massifs, l'État prenant le relais en Modèle:Date- par Modèle:Unité de dollars de prêts d'urgence. Cette politique se poursuit au premier semestre 2009 sur fond d'effondrement des ventes, GM cherchant toujours à éviter une augmentation de capital. Mais en Modèle:Date-, un tribunal exproprie les actionnaires et les créanciers, au profit d'une nouvelle société, créée de toutes pièces et dotée de Modèle:Unité de dollars de capitaux propres, quasiment sans aucune dette. Les États américain et canadien en sont actionnaires dès sa création en Modèle:Date-.
Après une décennie de surendettement, General Motors a ainsi subi à l'été 2009 une mutation financière et patrimoniale du même type que celle du groupe franco-anglais Eurotunnel : créanciers et actionnaires évincés par les tribunaux, dette annulée. Le « Nouveau GM » réussira en 2010 une introduction en Bourse de Modèle:Unité de dollars, qui permettra à l'État américain de revendre la moitié de sa participation de 61 %<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} General Motors - countdown to collapse - The Guardian, Modèle:1er juin 2009</ref>. En hausse dès le début de 2010, seulement six mois après le rachat par l'État, les ventes de voitures de GM sur le marché américain poursuivent leur hausse en 2011, une remontée de 25 % en deux ans.
Année | 1999 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voitures vendues aux États-Unis (en millions)<ref>General Motors Company Statistics, sur Statistics Brain</ref> | 5 | 4,9 | 4,9 | 4,8 | 4,7 | 4,5 | 4,1 | 3,8 | 3 | 2,08 | 2,2 | 2,5 | 2,6 (sur 11 mois) |
La conséquence est une forte baisse des ventes, puis des bénéfices. En 2007<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>, la part du marché américain chute à 23 % contre 28 % en 2003<ref>"Marketing Case Project: General Motors" 11/08/2006</ref>. Cette année-là, la dette fait boule de neige, représentant neuf fois les capitaux propres<ref name="IREC">Exposé de Rémy Franzoni, HEC Montréal</ref>, selon Standard & Poor's. Le dividende n'est « suspendu » qu'en août 2008<ref>Plan de restructuration de GM présenté le 2 décembre 2008 aux parlementaires américains, page 15 [1]</ref>. En décembre 2008, l'État prête d'urgence 17 milliards de dollars, sous condition de réduire la dette des deux tiers, en la transformant en capitaux propres<ref>« Automobile : la Maison-Blanche débloque 17 milliards de dollars », Le Figaro du 19 décembre 2008 [2]</ref>. GM propose aussi de supprimer Modèle:Nombre en trois ans. Le groupe n'employait déjà plus que Modèle:Nombre<ref>Le « nouveau » visage de GM, dans Le Devoir du 11 juillet 2009</ref> : il avait déjà supprimé Modèle:Nombre dans le monde, le tiers de ses effectifs, entre 2005 et 2008. GM promet de vendre cinq de ses marques : Pontiac, Saturn, Hummer, Saab Automobile et Opel. Les quatre premières sont en réalité de toute petite taille : Modèle:Unité de véhicules à elles quatre, soit 3 % des ventes de GM. La seule grande marque des cinq est l'allemande Opel, qui a vendu Modèle:Unité<ref>"GM sold 8.35 million vehicles globally in 2008, down 11%", par Zane Merva [GM sold 8.35 million vehicles globally in 2008, down 11 %]</ref> de véhicules en 2008, soit huit fois plus que les quatre autres réunies. Elle sera en réalité conservée, GM décidant de ne plus la vendre, quelques mois après. Le groupe canadien Magna International<ref>Modèle:Lien web.</ref> est approché, mais GM se rétracte en fin d'année<ref>[3]</ref>. Elle sera vendue en 2017 au Groupe PSA.
Le surendettement des années 2004-2008
General Motors revient de loin : entre 2000 et 2009, ses ventes de voitures aux États-Unis sont passées de Modèle:Unité. Une « décennie perdue » qui a contribué au vieillissement du parc automobile américain, l'âge moyen d'une voiture américaine atteignant Modèle:Unité contre 8,4 en 1995<ref name="briefing.com"/>.
Année | 1995 | 2000 | 2005 | 2011 |
---|---|---|---|---|
Âge moyen des voitures | 8,4 ans | 9,1 ans | 10 ans | 11,2 ans |
Les désinvestissements massifs s'accélèrent dès 2004, pour tenter de diminuer la dette très élevée. Les actionnaires refusent l'indispensable augmentation de capital, qui aurait permis un désendettement moins brutal. En 2005, année de suppressions d'emplois massives, GM verse encore un dividende de Modèle:Unité par action, aussi élevé que celui du haut de cycle en 2000<ref>Dividata</ref>,<ref>Comme Ford et Chrysler, 2/3 de ses ventes aux États-Unis viennent des camions légers. Michel Freyssenet et Bruno Jetin Conséquence de la crise financière ou crise d’une forme de capitalisme : la faillite des Big Three - Revue de la régulation, Modèle:1er juin 2011, consulté le=30 janvier 2016</ref>. L'agence Standard & Poor's juge pourtant la dette de 292 milliards de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} General Motors Runs Over the Experts - Gary North, LewRockwell.com, 30 mai 2005</ref> beaucoup trop élevée : elle la note dans la catégorie « obligation pourrie ». Cinq mois plus tard, le Modèle:Date, GM parvient à contourner la loi américaine sur les faillites en cédant 51 % de sa filiale de crédit GMAC au fonds de LBO Cerberus. Mais le groupe refuse d'augmenter ses capitaux propres, préférant supprimer Modèle:Nombre entre fin 2004 et fin 2008, pour tenter se désendetter : les effectifs mondiaux tombent à 235 000 en 2008<ref name="AFP">Le «nouveau» visage de GM» par l’AFP du 11 juillet 2009</ref> contre 340 000 en 2004<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} GM tests the limits of financial engineering - Kathryn Tully, Euro Money, février 2004</ref>. GM ferme en priorité les petits sites, pour réduire ses stocks et ainsi la dette finançant le besoin en fonds de roulement. Une alliance avec Renault-Nissan est discutée puis abandonnée.
.
La conséquence est une forte baisse des ventes, mais aussi des bénéfices. En 2007<ref name="briefing.com">Modèle:Pdf Modèle:Lien brisé</ref>, la part du marché américain chute à 23 % contre 28 % en 2003<ref>Marketing Case Project: General Motors, 11 août 2006 Modèle:Refins</ref>. Cette année-là, la dette fait boule de neige, représentant neuf fois les capitaux propres<ref name="IREC" />, selon Standard & Poor's. Le dividende n'est « suspendu » qu'en Modèle:Date-<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} General Motors Corporation : Restructuring Plan for Long-Term Viability - Detroit Free Press, 2 décembre 2008, page 15 (plan de restructuration de GM présenté aux parlementaires américains)</ref>, alors que Merrill Lynch a évoqué la possibilité de la mise en cessation de paiement le Modèle:Date-.
Le prêt d'urgence de l'État en décembre 2008
Le Modèle:Date, Rod Lache, analyste à la Deutsche Bank, estime dans une note qu'elle vaut zéro dollar, car « sans intervention extérieure du gouvernement », GM « pourrait ne pas pouvoir financer ses opérations américaines au-delà de décembre », la seule solution étant « une injection immédiate de capitaux ou un crédit » en provenance des autorités. Mais Washington s'efforce de l'éviter, car une étude du cabinet TNS montre que 20 % des clients américains seraient moins enclins à acheter une voiture à GM s'il recevait une aide gouvernementale<ref> Denis Fainsilber, Les investisseurs ne parient pas sur un sauvetage de GM - Les Échos, Modèle:Date-.</ref>.
Le Modèle:Date-, l'État américain prête d'urgence Modèle:Unité de dollars sous conditions : rémunération des dirigeants plafonnée et promesse de transformer 2/3 de la dette en capitaux propres<ref>T Dong - A Panizzo, Automobile : la Maison-Blanche débloque 17 milliards de dollars, Le Figaro, Modèle:Date-.</ref>. Pour que les parlementaires américains acceptent ce prêt, GM propose de son côté de supprimer Modèle:Unité en trois ans. GM n'employait déjà plus que Modèle:Unité<ref name="Devoir">Le « nouveau » visage de GM, Le Devoir, Modèle:Date-.</ref>. De 2005 à 2008, il avait déjà supprimé Modèle:Nombre dans le monde, le tiers de ses effectifs. Plusieurs fermetures d'usines sont annoncées, mais la plupart ont déjà eu lieu ou sont en cours, comme celle de l'Usine de Janesville, décidée le Modèle:Date et dont le dernier véhicule, un Chevrolet Tahoe, sort le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Nick Bunkley et Bill Vlasic, It's the end of the line for SUV plants in the United States, The New York Times, Modèle:Date-.</ref> et celle de l'Modèle:Lien, qui ferme ses portes dès Modèle:Date-.
GM propose en particulier de vendre cinq de ses marques : Pontiac, Saturn, Hummer, Saab et Opel. Les quatre premières ne représentent que 3 % des ventes de GM, soit Modèle:Unité de véhicules par an. Oldsmobile avait été fermée en 2004 et la participation dans Subaru vendue à Toyota en 2005.
Marques vendues par GM en 2009 | Pontiac | Saturn | Saab | Hummer |
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Véhicules vendus en 2009 | indicationDeLangue}} Pontiac, Saturn May Be Sold Out By the Time You Read This - CBS News, 30 décembre 2009</ref> | 67 576<ref name=Pontiac/> | 20 800<ref>Reuters, 15 février 2010</ref> | indicationDeLangue}} G.M. to Close Hummer After Sale Fails - Nick Bunkley, The New York Times, 24 février 2010</ref> |
La seule grande marque des cinq est Opel, qui a vendu Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} GM sold 8.35 million vehicles globally in 2008, down 11% - Jeremy Weber, MotorAuthority, 21 janvier 2009</ref> de véhicules dans le monde en 2008, soit huit fois plus que les quatre autres réunies. Elle sera en réalité conservée, GM décidant de ne plus la vendre quelques mois après sa mise en vente. Le groupe canadien Magna International<ref>Modèle:Lien web</ref> est approché, mais GM se rétracte en fin d'année<ref>Opel: l'Allemagne en colère contre GM - La Presse/AP, 4 novembre 2009</ref>. GM annonce qu'il étudie la possibilité de fermer les sites Opel d'Anvers, Bochum, Eisenach, et l'usine de Trollhättan (Saab). Aucune ne fermera finalement.
Entre-temps, le Sénat rejette le Modèle:Date, le plan de sauvetage. GM affirme alors craindre un dépôt de bilan<ref>Le Sénat américain rejette le plan de sauvetage auto - Le Figaro, 12 décembre 2008</ref>. Le Modèle:Date, il avoue qu'il manque chaque mois Modèle:Unité de voitures sur le marché américain, à cause de la sous-capitalisation de sa filiale de crédit GMAC. Premier pas vers la nationalisation, l'État prend 18 % de la GMAC, pour 5 milliards de dollars, en arguant que le fonds de LBO Cerberus n'a pas su convaincre les créanciers de convertir leur dette en actions<ref>GMAC : son projet de holding bancaire s'enlise - Le Figaro, 10 décembre 2008</ref>. L'État décide qu'il n'aura plus que 15 % des droits de vote<ref>La filiale financière de GM placée sous perfusion - Pierre-Yves Dugua, Le Figaro, 30 décembre 2008</ref>.
Période (année révolue) | 2003 | 2008 | Variation 2003-2008 | 2012 | Variation 2008-2012 |
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Effectifs | 340 000<ref>"GM tests the limits of financial engineering" par Kathryn Tully, Euro Money, février 2004 " [http://www.euromoney.com/Article/1001939/BackIssue/50026/GM-tests-the-limits-of-financial-engineering.html</ref> | 235 000<ref name=AFP/> | Modèle:Diminution 115 000 | 215 000 (prévision) | Modèle:Diminution 20 000 (prévision) |
Chiffre d'affaires (en millions de $) | 193 517 | 148 979 | Modèle:Diminution 55 | 153 300 (prévision) | Modèle:Augmentation 5 |
Dette (en milliards de $) | 288 | 175<ref name="marketwatch">Modèle:Lien web.</ref> | Modèle:Diminution 113 milliards | 5 | Modèle:Diminution 170 |
Fonds propres (en milliards de $) | 60 | Modèle:Diminution 39<ref name=marketwatch/> | Anéantis | 60 milliards (nouvelle société) | Modèle:Augmentation 95 milliards |
Les ventes divisées par deux au Modèle:1er 2009, pendant l'installation d'Obama
Le Modèle:Date, Barack Obama s'installe à la Maison-Blanche. Deux mois après, il demande au PDG de GM Rick Wagoner de passer la main à Fritz Henderson<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} U.S. Lays Down Terms for Auto Bailout - Sherril Gay et Bill Storberg, The New-York Times, 30 mars 2009</ref>. Entretemps, au cours du premier trimestre, les ventes de voitures de GM ont chuté de 49 % par rapport au premier trimestre 2008<ref name="texte">Texte intégral du jugement</ref> : une partie des concessionnaires ne sont plus approvisionnés en voitures et les usines sous-alimentées en composants par les fournisseurs, ce qui permet aux stocks et au besoin en fonds de roulement de diminuer et à la dette de revenir à Modèle:Unité de dollars. Mais les pertes se creusent. Le Modèle:Date-, le gouvernement révèle qu'on lui demande de prêter Modèle:Unité de dollars de plus à GM<ref>Modèle:Article</ref>.
En tentant d'obtenir de nouveaux crédits, GM lutte contre la création par le gouvernement d'un « Nouveau GM » qui évincerait ses actionnaires existants. Pour diminuer encore plus ses stocks, et ainsi son besoin en fonds de roulement, il prévoit de réduire son nombre de concessionnaires aux États-Unis de 42 % en deux ans<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> et de descendre à Modèle:Unité en stock<ref name=Devoir/> à fin juillet, contre encore 674 000 fin mai. Le Modèle:Date-, GM annonce qu'il a l'intention de fermer treize sites employant Modèle:Unité, pour réduire le nombre de ses usines américaines de Modèle:Unité<ref name=Devoir/>, alors qu'il en comptait 80 rien qu'aux États-Unis en 2005, mais sans obtenir plus de crédit de l'État.
Le jugement du tribunal de New York en juillet 2009
GM est finalement contrainte de se placer le Modèle:Date- sous la protection de la loi américaine sur les faillites. Le tribunal du district sud de New York rend le jugement du Modèle:Date-<ref name=texte/> : la société est dissoute, ses actifs vendus à un « Nouveau GM », la cotation de l'action cesse. Elle valait Modèle:Nobr, soit une capitalisation boursière de cinq cents millions de dollars<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Matt Phillips, GM Common Shares: Even GM Says They’re Likely Worthless, The Wall Street Journal, Modèle:Date-.</ref>.
Le juge Robert Gerbert a examiné Modèle:Unité, soulevées par des actionnaires et des créanciers qui auraient préféré une liquidation. Il les juge « pas valables à ses yeux » et déclare : « GM est désespérément insolvable, et il n'y a plus rien à faire pour les actionnaires »<ref>Les cessions de General Motors validées par la justice, L'Expansion, Modèle:Date-.</ref>, car il n'a que Modèle:Nobr de dollars d'actifs au Modèle:Date- pour Modèle:Nobr de dollars de dettes, en incluant les dettes commerciales et la dette envers l'État, contractée sous la forme de cinquante milliards de dollars d'obligations à statut protégé et remboursement prioritaire<ref name=texte/>.
Les créanciers privés se plaignent, jugeant qu'il aurait mieux valu réduire plus les salaires et les effectifs<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Christopher Alan Sweeney, Impact of government intervention in GM for investors, Helium.com, Modèle:Date-.</ref>. Ils perdent 97 % de leurs créances, car la dette bancaire est convertie, à un prix extrêmement bas, en seulement 10 % des actions du « Nouveau GM », doté de Modèle:Unité de dollars de capitaux propres. L'État américain en apporte 61 %, et reprend ses créances en échange. Le gouvernement canadien, lui, apporte 12 % et le fonds de couverture médicale du syndicat automobile UAW 17 %<ref>General Motors a remboursé sa dette, 20 Minutes Modèle:Date-.</ref>,<ref>GM rembourse 2,1 milliards de plus à l'État américain, L’Expansion, Modèle:Date-.</ref>. Le syndicat, qui avait accepté des sacrifices au cours des années précédentes, voit sa part symboliquement plus élevée que celle des banques.
Avec seulement Modèle:Unité de dollars de crédits bancaires, la charge d'intérêt du « Nouveau GM » redevient normale<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} General Motors Company and Subsidiaries Supplemental Material - Site officiel de GM (bilans comptables GM de 2009 à 2011) Modèle:Pdf</ref> et même favorable. Il regagne des parts de marché aux États-Unis<ref>Les ventes de General Motors ont augmenté de 13 % aux États-Unis - Myriam Berber, RFI, 20 janvier 2102</ref> puis redevient leader mondial en 2011 avec Modèle:Unité de véhicules, 8 % de plus qu'en 2010<ref>GM redevient numéro un mondial de l'automobile - Alain-Gabriel Verdevoye, La Tribune, 19 janvier 2012</ref>. En conservant Opel et en bénéficiant d'un fort rebond de sa production, le constructeur va en réalité stabiliser, voire augmenter légèrement ses effectifs entre 2009 et 2012.
Restructuration, vente d'Opel à PSA (années 2010)
Le Modèle:Date-, le retour en bourse de GM a été une réussite avec une augmentation de 9,1 % des titres au plus fort de la journée. En Modèle:Date-, Pontiac (célèbre pour ses Firebird et ses GTO) ferme ses portes, ainsi que Saturn (filiale américaine de General Motors).
Le Modèle:Date-, GM mène la mythique marque SAAB (dont il s'était déjà séparé deux ans auparavant) à une inéluctable faillite en s'opposant à sa reprise par les sociétés chinoises Youngman et Pang Da.
Le Modèle:Date-, le journal La Tribune révèle que des discussions entre General Motors et PSA Peugeot-Citroën sont en cours pour créer un éventuel rapprochement<ref>PSA et General Motors négocient leurs fiançailles - Alain-Gabriel Verdevoye, La Tribune, 21 février 2012</ref>. 8 jours plus tard, le Modèle:Date-, les deux constructeurs annoncent leur alliance, GM entrant à hauteur de 7 % au capital de PSA<ref>PSA et General Motors annoncent leur alliance, Le Monde, 29 février 2012</ref>.
Le Modèle:Date-, les constructeurs automobiles Spyker et Saab Automobile portent plainte aux États-Unis contre le constructeur automobile américain pour avoir provoqué de manière intentionnelle et par ses actions la faillite de Saab en ayant refusé le projet de vente de peur de se mettre en compétition contre Saab dans le marché chinois. Les deux sociétés réclament Modèle:Unité de dollars américains, soit Modèle:Unité d'euros de remboursement de préjudice qui selon le président de Spyker Victor Müller ancien propriétaire de Saab représente la valeur du renflouement qu'aurait effectué Youngman si les accords avaient été menés à terme, General Motors est même accusée d'avoir publié de fausses informations concernant les droits que lui conféraient les contrats<ref>Spyker et Saab portent plainte contre GM et réclament 3 milliards de dollars, Le Point, 6 août 2012</ref>,<ref name="bbc">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Saab owner hits GM with $3bn lawsuit, BBC News, 6 août 2012</ref>.
Un délai de vingt jours est donné à GM pour pouvoir répondre de la plainte le Modèle:Date-<ref name=bbc/>, mais le Modèle:Date-, Spyker donne un sursis d'un mois pour pouvoir répondre à la plainte. La réponse du géant américain est donc finalement attendue le Modèle:Date-<ref>GM veut plus de temps pour répondre à la plainte de Spyker - Barbara Leblanc, L'Usine nouvelle, 24 août 2012</ref>. Le Modèle:Date-, General Motors refuse tout arrangement à l'amiable malgré le sursis donné par Saab. La plainte de Saab en justice est donc confirmée<ref>Faillite de Saab: GM dément toute intervention illégale - Le Point/AFP, 29 septembre 2012</ref>,<ref>GM demande le rejet de la plainte de Saab - Barbara Leblanc, L'Usine nouvelle, Modèle:Date-.</ref>.
En 2013, l'usine de boites de vitesse automatiques de Strasbourg est cédée à un industriel belge et prend le nom de Punch Powerglide.
Le Modèle:Date-, l'agence Reuters annonce que, face à des difficultés de trésorerie récurrentes et à de très sombres perspectives commerciales, la famille Peugeot serait prête à céder le contrôle de PSA à General Motors<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Exclusive : Peugeot family ready to step aside for GM, Reuters, 27 juin 2013</ref>. Selon des sources citées par l'agence Dow Jones, elle lui a demandé de l'aide<ref>Automobile: GM n’a pas l’intention d’investir davantage dans PSA - Blog Les dernières nouvelles, 27 juin 2013</ref>Modèle:Refins.
En Modèle:Date-, General Motors annonce le retrait de Chevrolet du marché européen à la fin de l'année 2015<ref>Chevrolet tire un trait sur l'Europe - Le Monde, 5 décembre 2013</ref>.
En Modèle:Date-, l'État américain sort totalement du capital de General Motors, en ayant fait une moins-value de Modèle:Unité de dollars, mais qui est inférieure aux coûts engendrés à l'État américain si General Motors avait fait faillite<ref>GM : le Trésor américain sort avec 10,5 milliards de dollars de moins-value, Karl de Meyer, Les Échos, 10 décembre 2013</ref>. Avec Modèle:Unité de véhicules vendus en 2013, General Motors reste le deuxième constructeur au monde devant Volkswagen et derrière Toyota<ref>General Motors reste numéro deux derrière Toyota - Pierre-Yves Dugua, Le Figaro, 15 janvier 2014</ref>.
Jeudi Modèle:Date-, General Motors annonce la vente de ses parts du capital de son allié PSA Peugeot-Citroën et fait ainsi place nette pour l’arrivée du Chinois DongFeng.
En Modèle:Date-, GM annonce un investissement de Modèle:Unité de dollars au Brésil sur une durée de Modèle:Unité<ref>GM to invest $2.8 billion in Brazil in five years: CEO, Reuters, 14 août 2014</ref>.
En Modèle:Date-, Isuzu acquiert la participation de 57,7 % de General Motors dans General Motors East Africa, présent au Kenya et produisant essentiellement sous licence des produits Isuzu<ref>GM plans to sell stake in East African unit to Isuzu, Joseph White, Reuters, 28 février 2017</ref>.
En raison de nombreuses erreurs stratégiques qui entraînent des pertes cumulées de Modèle:Unité de dollars pour la maison-mère depuis 2000, General Motors envisage la cession de sa filiale allemande Opel au Groupe PSA<ref name="Bourassi">Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date-, le Conseil de Surveillance de PSA finalise le rachat d'Opel.
En Modèle:Date-, General Motors annonce son désengagement de ses activités de production en Afrique du Sud et en Inde<ref>GM will cut operations in India, South Africa, Joseph White, Reuters, 18 mai 2017</ref>.
En Modèle:Date-, le syndicat automobile United Auto Workers appelle les employés de l'entreprise à cesser le travail à la suite de l'échec des négociations menées face à la direction sur l'adoption d'une nouvelle convention collective<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est suivie par près de 50 000 salariés<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En février 2020, General Motors annonce la fermeture de ses activités en Australie et en Nouvelle-Zélande, supprimant 600 postes et la fin de la marque Holden. De plus, en parallèle, General Motors vend une usine en Thaïlande à Great Wall<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En septembre 2020, Goldman Sachs annonce l'acquisition des activités de cartes de crédit de General Motors pour 2,5 milliards de dollars<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Scandales des voitures dangereuses
En 2014, General Motors est accusée d'avoir commercialisé des voitures dont le commutateur d'allumage pouvait, lors d'un cahot, provoquer l'arrêt total du moteur (bloquant la direction assistée et empêchant le déploiement des airbags). Ce défaut, connu depuis 2005, par General Motors lui vaut également d'être l'objet d'enquêtes du département de la Justice, du gendarme des marchés financiers, la SEC, et du Congrès.
En Modèle:Date-, General Motors est confrontée au rappel de plus de Modèle:Unité de véhicules dans le monde à la suite de ce scandale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon le fonds d'indemnisation mis en place par General Motors mi 2014, le bilan lié à ces défauts de fabrication, est de Modèle:Unité, Modèle:Unité graves et Modèle:Unité légers (au Modèle:Date-). Ces décès et blessés sont directement liés aux défauts de fabrication des véhicules rappelés<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mi-septembre 2015, General Motors est condamnée à une amende de Modèle:Unité de dollars pour avoir dissimulé des informations concernant un défaut mécanique qui a causé la mort de Modèle:Unité et plusieurs centaines de blessés.
Actionnaires
Liste des principaux actionnaires au Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Capital Research & Management (World) | 7,83 % |
The Vanguard Group | 7,06 % |
Eagle Capital Management | 7,01 % |
Berkshire Hathaway | 5,06 % |
Harris Associates | 4,23 % |
SSgA Funds Management | 4,09 % |
BlackRock Fund Advisors | 2,25 % |
Invesco Adviser | 2,06 % |
Capital Research & Management (Global) | 1,69 % |
Eagle Capital Management | 1,42 % |
Poids industriel
GM a produit 15 % de toutes les voitures et camions vendus dans le monde. En 2014, il compte Modèle:Unité (en 1973, il était le premier employeur des États-Unis, où travaillaient Modèle:Unité de ses Modèle:Unité mondiaux)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le groupe GM est également présent depuis 1930, par l'intermédiaire de sa filiale General Motors Electro-Motive Division dans la construction de locomotives Diesel-électriques, mais également de moteurs pour la marine et de groupes électro-générateurs. GLM a fait connaître en janvier 2005 son intention de vendre cette division à un groupe d'investisseurs.
Par ailleurs, sa filiale GMAC est présente depuis 1919 dans le secteur des services financiers et de l'assurance.
GM a aussi un accord de production avec Lada-AvtoVAZ en Russie. Encore récemment, GM possédait des participations dans Fiat (Italie), Isuzu, Subaru et Suzuki (Japon). La mauvaise situation financière du groupe a contraint ce dernier à vendre ses parts.
Les autres divisions de General Motors sont : ACDelco, Allison Transmission, et General Motors Electro-Motive Division. GM a aussi des participations dans Delta en Afrique du Sud.
De façon anecdotique, le groupe s'intéresse à la robotique et a conçu entre autres le Robonaut 2 de la NASA.
En 2021, le constructeur automobile dévoile un projet de voiture volante à Las Vegas, prototype virtuel qui concerne un taxi aérien totalement autonome et électrique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Marques
Marques actuelles (2018)
- Modèle:Drapeau Buick
- Modèle:Drapeau CAMI Automotive
- Modèle:Drapeau Chevrolet
- Modèle:Drapeau Cadillac
- Modèle:Drapeau GMC
- Modèle:Drapeau OnStar
- Modèle:Drapeau Baojun
- Modèle:Drapeau Wuling
- Modèle:Drapeau Faw Jiefang
Anciennes marques
- Modèle:Drapeau Holden (1931-2020)
- Modèle:Drapeau Oldsmobile (1897—2004)
- Modèle:Drapeau Welch (1903-1911)
- Modèle:Drapeau Rainier (1905-1911)
- Modèle:Drapeau Welch-Marquette (see Marquette)
- Modèle:Drapeau Cartercar (1905—1915)
- Modèle:Drapeau Elmore (1909—1912)
- Modèle:Drapeau Rapid Truck (1909-1912)
- Modèle:Drapeau Reliance Truck (1909-1912)
- Modèle:Drapeau Oakland (1909—1931)
- Modèle:Drapeau Welch-Detroit (1910-1911)
- Modèle:Drapeau Marquette (1912)
- Modèle:Drapeau Peninsular (1912) (see Marquette)
- Modèle:Drapeau Samson Tractor (1917-1922)
- Modèle:Drapeau Scripps-Booth (1917-1923)
- Modèle:Drapeau McLaughlin (1918-1942)
- Modèle:Drapeau Sheridan (1921-1922)
- Modèle:Drapeau Yellow Coach (1925-1943)
- Modèle:Drapeau Vauxhall (1925-2017) (cédée en 2017)
- Modèle:Drapeau Pontiac (1926-2010)
- Modèle:Drapeau LaSalle (1927-1940)
- Modèle:Drapeau Viking (1929-1931)
- Modèle:Drapeau Opel (1929-2017) (cédée en 2017)
- Modèle:Drapeau Marquette (1930)
- Modèle:Drapeau General Motors Diesel Division (1938-1987)
- Modèle:Drapeau Envoy (1960-1970)
- Modèle:Drapeau Acadian (1962-1971)
- Modèle:Drapeau Beaumont (1966-1969)
- Modèle:Drapeau Ranger (1968-1976)
- Modèle:Drapeau GM Goodwrench (1977-2011)
- Modèle:Drapeau Daewoo (1982-2011) (encore utilisée dans certains pays)
- Modèle:Drapeau Saturn (1985-2010)
- Modèle:Drapeau Lotus (1986-1993) (cédée en 1993)
- Modèle:Drapeau Modèle:Lien (1988-1991)
- Modèle:Drapeau Geo (1989-1997)
- Modèle:Drapeau Saab (1989-2010) (cédée en 2010)
- Modèle:Drapeau Hummer (1992-2010)
- Modèle:Drapeau Asüna (1993-1995)
Notes et références
Voir aussi
Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale
Articles connexes
- Construction automobile aux États-Unis
- Big Three
- Impact de la crise des subprimes sur l'industrie automobile américaine
- Usine North American de Kansas City (Kansas), appartenant à General Motors de 1946 à 1986.
- Roger et moi
- Albert Bradley