Herbert Hoover

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Herbert Clark Hoover {{#ifeq:1|0|/ˈhɝbɚt klɑɹk ˈhuvɚ/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}Modèle:Note, dit Herbert Hoover, né le Modèle:Date à West Branch (Iowa) et décédé le Modèle:Date à New York (État de New York), est un homme d'État américain. Membre du Parti républicain, il est le 31e président des États-Unis, en fonction de 1929 à 1933. La quasi-totalité de sa présidence fut marquée par la Grande Dépression.

D'origine modeste et orphelin très jeune, Herbert Hoover est l'incarnation du rêve américain. Diplômé en géologie en 1895, il parcourt le monde et fait fortune dans l'industrie minière. Lors de la Première Guerre mondiale, il met sa carrière de côté et se consacre à l'aide humanitaire. Son activité le conduit à prendre la tête de l'aide alimentaire aux États-Unis lorsque le pays s'engage dans le conflit. Engagé au Parti républicain, il soutient Warren G. Harding lors de l'élection présidentielle de 1920. Progressivement, il gravit les échelons au sein du parti et exerce les fonctions de secrétaire au Commerce pendant sept ans. Très populaire et artisan du boom économique du pays durant la décennie, il est logiquement élu président lors de l'élection présidentielle de 1928.

Son mandat est marqué par la Grande Dépression et la dégradation des relations internationales des États-Unis avec l'Europe. Incapable de résorber les effets de la crise, il est vaincu par Franklin Delano Roosevelt lors de l'élection présidentielle de 1932. Il passe les trente-deux années suivantes à restaurer son image, dégradée par sa gestion de la crise. Internationaliste de raison, il est isolationniste de 1930 à 1941. Après la mort de Roosevelt, il parvient à revenir sur le devant de la scène, étant à la tête de deux commissions chargées d'améliorer l'efficacité du gouvernement fédéral. Hoover est considéré comme un président moyen, étant généralement classé dans la troisième tranche dans les classements réalisés par les historiens et la presse.

Biographie

Jeunesse

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Maison natale d'Herbert Hoover à West Branch.
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Herbert Hoover, âgé de trois ans, en 1877.

Herbert Hoover est né le Modèle:Date à West Branch, une petite ville située à cheval entre les comtés de Cedar et Johnson dans l'Iowa. Il est le fils de Jesse Hoover, maréchal-ferrant, et de Hulda Randall MinthornModèle:Sfn. Il a des origines allemandes, anglaises et suisses par son père et anglaises et irlandaises par sa mèreModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Sa mère a grandi à Norwich en Ontario au Canada avant de déménager dans l'Iowa en 1859. Comme la plupart des habitants de West Branch, ses parents étaient des QuakersModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn.

À l'âge de deux ans, il contracte ce qu'on appelle un croup, une affection respiratoire, dont il ne réchappa que grâce à l'intervention de son oncle médecin et homme d'affaires, John MinthornModèle:Sfn. Son père meurt en 1880 à 34 ans, alors qu'il n'a que six ansModèle:Sfn. Sa mère meurt quatre ans plus tard, le laissant orphelin avec son frère aîné Theodore et sa petite sœur MayModèle:Sfn,<ref name="Hoover died NYT">Modèle:Lien web.</ref>. En 1885, il quitte l'Iowa avec son frère et sa sœur pour rejoindre Newberg en Oregon, où habite son oncle JohnModèle:Sfn. Comme à West Branch, une importante communauté Quakers habitait à NewbergModèle:Sfn. Quittant très tôt l'école, il apprit les mathématiques en autodidacteModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Formation et carrière professionnelle

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Herbert Hoover en 1898, durant son premier séjour en Australie.

En 1891, après plusieurs échecs, il parvint à intégrer l'université Stanford, principalement grâce à sa réussite à l'examen de mathématiquesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il s'inscrit d'abord en génie mécanique puis en géologie et obtient son diplôme en 1895Modèle:Sfn. Il y rencontre sa future épouse, Lou Henry, en 1893. C'est elle qui le convainc de s'expatrier en Australie pour trouver du travail comme ingénieur des mines et géologueModèle:Sfn. Son côté autodidacte et son obsession de la réussite le poussèrent à s'opposer à l'introduction du salaire minimum et à une assurance en cas d'accident au sein de son entreprise qui exploitait des mines d'orModèle:Sfn. Il demanda Lou en mariage en 1898 en lui envoyant un télégramme, après avoir appris qu'elle avait obtenu son diplôme en géologie. Ils se marièrent le Modèle:Date. La même année, son entreprise Bewick, Moreing & Co. lui proposa un nouveau poste en Chine, à la suite d'un conflit avec son patron, Ernest WilliamsModèle:Sfn. Il dut gérer de nombreuses mines d'or dans la région de Tianjin et apprit le mandarin, tout comme son épouse Lou HenryModèle:Sfn. Il déplorait un manque d'efficacité des ouvriers chinois et les considérait comme étant d'une race inférieureModèle:Sfn. Néanmoins, il tenta d'introduire de nouvelles méthodes de travail ainsi que de récompenser les ouvriers les plus méritantsModèle:Sfn. La révolte des Boxers et la bataille de Tien-Tsin abrégèrent le séjour des Hoover en Chine, qui retournèrent en Australie. Herbert aida même les troupes américaines présentes sur place pour mater la rébellionModèle:Sfn.

En 1905, il fonda sa propre compagnie, la Zinc Corporation Limited, près de Broken Hill en Nouvelle-Galles du Sud et mis au point de nouvelles méthodes d'extractionModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Dans le même temps, il commença à s'éloigner de Bewick, Moreing & Co. après que le gouvernement britannique ait lancé des enquêtes sur les pratiques et les actions financières de l'entreprise. Il récupéra ses parts en 1908.

Durant ses rares moments de temps libre, Hoover écrivait des essais techniques sur la gestion des mines ou sur d'autres choses. Son essai Principles of Mining, publié en 1909, fut longtemps un classique. Dans son ouvrage, il défendit le principe de la journée de huit heures ainsi que la possibilité pour les travailleurs de fonder un syndicat. En 1912, il traduisit avec son épouse Lou Henry le De re metallica<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> du savant allemand Georgius AgricolaModèle:Sfn,Modèle:Sfn. La traduction est encore une référence actuellement. Il rejoignit également le conseil d'administration de l'université Stanford, et parvint à faire élire l'ancien titulaire de la chair d'archéologie de l'université, Modèle:LienModèle:Sfn.

Investissement dans l'humanitaire en Europe (1914-1920)

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Herbert Hoover en une du quotidien Le Petit Journal, le Modèle:Date. On peut lire en titre Modèle:Citation.

En 1914, les Hoover se trouvent à Londres. Ils y vivent plutôt bien, la fortune personnelle d'Herbert étant estimée à 4 millions de dollars (soit l'équivalent de 102,1 millions de dollars en 2019)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. L'Europe continentale est menacée d'un nouveau conflit armé, quarante ans à peine après la guerre franco-prussienne. Les crises de Tanger puis d'Agadir ont ravivé les tensions entre la Triplice et la Triple Entente, tout comme les guerres balkaniques. Modèle:Unité vivaient alors en Europe. L'attentat de Sarajevo le Modèle:Date fut le détonateur qui mit fin à la paix fragile qui existait. La Première Guerre mondiale venait de commencer, et déjà le président Woodrow Wilson était inquiet de la situation des Américains expatriés. Pour autant, il signa dès le Modèle:Date une déclaration de neutralité et invitait deux semaines plus tard ses concitoyens à rester neutres Modèle:CitationModèle:Sfn. Avec d'autres Américains basés à Londres, Hoover organisa le rapatriement de 20 000 de ses compatriotes aux États-Unis<ref name="Hoover died NYT"/>,<ref name="CRB 2014">Modèle:Article.</ref>. En plus de cela, il fonda la Commission for Relief in Belgium pour fournir nourriture à la Belgique, occupée par l'Empire allemand<ref name="CRB 2014"/>. Rapidement, le pays connut une situation alimentaire chaotique. Entre les pillages menés par l'armée impériale allemande, le blocus décidé par la Triple Entente, la dépendance au blé importé et les mauvaises récoltes (liées à l'entrée en guerre), la Belgique connut dès septembre 1914 une situation de pénurie, à laquelle les forces d'occupation n'étaient pas préparées<ref name="CRB 2014"/>. Rapidement, les organisations caritatives locales se trouvèrent dépourvues de ressources pour subvenir aux besoins de la population. Le baron Colmar von der Goltz, chef des forces d'occupation en Belgique, donna son accord pour qu'une commission neutre prenne en main la logistique pour ravitailler le pays en vivres. Ainsi, un Américain nommé Millard K. Shaler, résidant à Bruxelles, fut envoyé à Londres pour acheter des denrées alimentaires pour quelques milliers de dollars<ref name="CRB 2014"/>. Une fois sur place, il rencontra Hoover, qui avait fait parler de lui en organisant le rapatriement de ses compatriotes bloqués en Europe. L'attitude négative de la Grande-Bretagne renforça la relation entre Shaler et Hoover, qui conseilla à Shaler de passer par l'ambassade américaine<ref name="CRB 2014"/>. L'ambassadeur américain Walter Hines Page joua alors un rôle décisif dans le ravitaillement de la Belgique. La Commission for Relief in Belgium fut ainsi fondée le Modèle:Date. Elle avait pour mission de favoriser le transport de nourriture dans les territoires occupés de Belgique et du Nord de la France<ref name="CRB 2014"/>. C'est à la suite d'une requête du gouvernement de René Viviani que la commission commença en 1915 à acheminer des vivres dans le Nord de la FranceModèle:Sfn. Elle fut active jusqu'en 1919 et permit de livrer 5,1 millions de tonnes de vivres pour 9 millions de personnes (dont 2 millions de Français). Le montant total des vivres acheminées est estimé à 812 millions de dollars<ref name="CRB 2014"/>. Il déclara bien plus tard, à propos de son engagement humanitaire : Modèle:Début citation Je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment, mais le 3 août 1914 j'ai mis un terme à ma carrière d'ingénieur pour me lancer sur la pente glissante de la vie publique. Modèle:Fin citation

En plus de ses activités d'aide humanitaire pendant la Première Guerre mondiale, Hoover fut chargé par le président Wilson d'assurer les approvisionnements alimentaires des États-Unis après l'entrée en guerre du paysModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Hoover organisa le rationnement en imposant une journée sans viande (le mardi), puis une journée sans blé (le mercredi) et enfin une journée sans porc, tandis que la consommation de sucre fut ramenée à trois livres par personne et par mois<ref name="Slate sans viande 1917">Modèle:Lien web.</ref>. À propos de ces restrictions, il déclarait : Modèle:Début citation Dans cette urgence, seul le mode de vie le plus simple est patriotique<ref name="Slate sans viande 1917"/>. Modèle:Fin citation

Encore après la fin de la Première Guerre mondiale, Hoover revint à l'aide humanitaire, aidant tous les pays touchés par le conflit, vainqueurs comme vaincus, y compris la Russie de LénineModèle:Sfn. Impressionné par ses capacités d'organisateur, le Parti démocrate tenta de le convaincre d'adhérer au parti. Même son futur successeur à la Maison-Blanche Franklin Delano Roosevelt voyait en lui un candidat potentiel pour l'élection présidentielle de 1920. Il n'en fut rien, et Hoover rejoignit le Parti républicainModèle:Sfn.

Parcours politique

Secrétaire au Commerce (1921-1928)

Récompensé par son soutien à Warren G. Harding lors de élection présidentielle de 1920, il fut nommé secrétaire au CommerceModèle:Sfn. Il parvint alors à faire de ce poste de second rang au sein du cabinet un des rouages essentiels de la politique économique des États-Unis. Après la mort de Harding, il prit encore plus d'importance, au point qu'il faisait de l'ombre à Calvin Coolidge, qui avait cependant tendance à beaucoup déléguerModèle:Sfn. Étant donné le boom économique des États-Unis durant les Années folles, Hoover fut unanimement salué dans son rôle de secrétaire au CommerceModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il fut l'un des rares à ne pas être inquiété par des enquêtes menées pour des soupçons de corruption impliquant de nombreux membres de l'administration Harding ainsi que des collaborateurs du président défuntModèle:Sfn,Modèle:Sfn.

Campagne présidentielle de 1928

Modèle:Article détaillé

Fichier:ElectoralCollege1928.svg
Collège électoral de l'élection présidentielle de 1928.

En août 1927, le président Coolidge surprit la plupart de ses concitoyens en annonçant sa décision de renoncer à se présenter pour un nouveau mandatModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Hoover faisait partie des favoris pour remporter la nomination du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 1928, tant son travail était reconnu de ses concitoyens et de la presse américaine. Cependant, Coolidge ne l'aimait guère, déclarant : Modèle:Début citation Pendant six ans, cet homme m’a prodigué des conseils que je n’avais d’ailleurs guère sollicités et qui manquaient tous de pertinence.Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Modèle:Fin citation Le président sortant dû néanmoins mettre de côté sa mauvaise appréciation pour éviter une nouvelle division du Parti républicainModèle:Sfn. Hoover fut choisi dès le premier tour de scrutin de la Modèle:Lien à Kansas City comme candidat à la présidenceModèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que les délégués considéraient de reprendre Charles Dawes comme candidat à la vice-présidence, Coolidge s'y opposa vigoureusement. Le sénateur fédéral du Kansas Charles Curtis fut alors un candidat de compromis. Il accepta officiellement la nomination de son parti huit semaines plus tard, au Stanford Stadium chez lui en Californie. Durant son discours d'acceptation, il déclare : Modèle:Début citation Le chômage, avec son corollaire la détresse, est en grande partie en train de disparaître [...] Nous sommes aujourd'hui, en Amérique, plus près du triomphe final sur la pauvreté qu'aucun autre pays ne l'a jamais étéModèle:Sfn. Modèle:Fin citation Signe de la confiance du Parti républicain, un slogan se développe pendant la campagne<ref name="Hoover 1932 campaign">Modèle:Article.</ref> : Modèle:Citation bilingue bloc

Le Modèle:Date, il l'emporte largement au vote populaire contre Al Smith, le gouverneur de l'État de New York avec 58,2 % des voix et 444 grands électeursModèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Président des États-Unis (1929-1933)

Modèle:Article détaillé

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Prestation de serment de Hoover le Modèle:Date.

Herbert Hoover fut investi comme 31e président des États-Unis le Modèle:Date après avoir prêté serment devant le juge en chef de la Cour suprême et ancien président William Howard Taft<ref name="Hoover died NYT"/>. Beaucoup de membres de son cabinet faisaient déjà partie des cabinets de Harding et Coolidge. Le nouveau président déborde d'optimisme et de projets, déclarant : Modèle:Début citation Je n'ai aucune crainte sur l'avenir de notre pays. Il resplendit d'espoirModèle:Sfn. Modèle:Fin citation Cependant, un évènement aux conséquences inattendues allait tout chambouler<ref name="FDR 1932">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique intérieure

Économie

La situation de l'économie américaine était fragile au moment de l'intronisation de Hoover, bien que le produit national brut avait augmenté de 50 % entre 1922 et 1929Modèle:Sfn. Déjà entre 1920 et 1921, le pays avait dû faire face à une dépressionModèle:Sfn. La création du crédit à la consommation a entraîné une frénésie d'achats, notamment en voitures, en meubles, en phonogrammes, en machines à laver et en postes de radioModèle:Sfn. Une grande partie de ces achats se faisaient à crédit, tout comme les achats de titres boursiers dont près de 80 % des transactions se font à crédit ou sur dépôt d'autres titres, ceux-ci faisant office de garantieModèle:Sfn. Entre août 1918 et août 1929, l'économie américaine a connu 52 mois de récession sur la durée des 132 mois, la spéculation masquant en partie cette fragilitéModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Or, depuis l'été 1928, la spéculation battait son plein à Wall Street. Les cours boursiers connaissent une hausse exponentielle entre le Modèle:Date et le Modèle:DateModèle:Sfn. Un mois plus tard, la bourse de New York connaît un important krach boursier. Dès le Modèle:Date, de très nombreuses ventes sont enregistrées et les cours baissent de 10 %. Deux jours plus tard, 19 millions de titres sont mis en vente, pour seulement un peu plus de 12 millions de titres achetés tandis que les prix se mettent à dégringoler. Le 29, 30 millions de titres sont mis en vente en une seule journée, avec à peine plus de 50 % de titres vendus. Ces évènements marquent le début de la Grande Dépression, qui ne prit fin qu'en 1941 avec l'entrée en guerre des États-Unis durant la Seconde Guerre mondialeModèle:Sfn.

Contrairement aux idées reçues, Hoover prend très vite la mesure de la gravité des évènementsModèle:Sfn. Cependant, sa vision hiérarchique et sa conviction profonde de la solidité de l'économie américaine vont l'empêcher de résorber la crise<ref name="Hoover 1932 campaign"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Le président s'attache à rester optimiste dans ses déclarations, même si certaines d'entre-elles furent utilisées contre lui lors de l'élection présidentielle de 1932. Dans le même temps, il limita l'accès au crédit pour les ménages tout en tentant de maintenir les salaires à leurs niveaux actuels et de préserver les emplois, convoquant notamment les principaux industriels du pays à la Maison-Blanche dès le Modèle:DateModèle:Sfn. Pourtant, dès la fin de l'année 1929, la fragilité de l'économie américaine est révélée : 659 banques se retrouvent en faillite et la valeur globale des actions a baissé de moitié entre septembre et le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Malgré sa demande auprès des industriels, ceux-ci refusent de prendre le risque d'investir. Les investissements chutent de 35 % en 1930 puis en 1931 et connaissent une chute encore plus brutale en 1932Modèle:Sfn. Pire, la Grande Dépression ne se limite bientôt plus aux États-Unis, mais s'exporte en Europe. Les banques américaines, qui ont beaucoup prêté pendant les années 1920 notamment à la république de Weimar, continuent de perdre de l'argent – que les États ne peuvent rembourser (seule la Finlande continua de rembourserModèle:Sfn). Si près de 22 700 banques sont recensées en 1930, nombreuses sont celles à faire faillite jusqu'en 1933Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Mais Hoover continue d'afficher son optimisme. En mai 1930, il déclare : Modèle:Début citation Nous avons franchi maintenant le plus grave et nous allons rapidement nous en sortirModèle:Sfn. Modèle:Fin citation Il se persuade que le plus dur est passé, et le pays connaît même une légère reprise début 1931. Le président n'y est pas étranger, avec son plan de 915 millions de dollars pour de gigantesques plans de travaux publicsModèle:Sfn. Cependant, Hoover se renferme, et se montre beaucoup moins disponible envers les médias que lors des premiers mois de sa présidence<ref name="Hoover 1932 campaign"/>. Alors que le président pensait le pire passé, la crise s'intensifia aux États-Unis en touchant l'Europe. La faillite de la Kreditanstalt Bank et l'abandon de l'étalon-or par le Royaume-Uni en 1931 viennent contrecarrer l'une des décisions phares prises par Hoover, à savoir la promulgation de la loi Hawley-Smoot le Modèle:Date qui avait considérablement augmenté les droits de douane afin de protéger le marché intérieur américain. La signature de cette loi eut en plus pour conséquence de lui aliéner le soutien de l'aile progressiste du Parti républicainModèle:Sfn. Or, l'adoption de ce nouveau tarif eut pour conséquence d'aggraver la crise, l'Europe mettant à son tour en place des politiques protectionnistes qui diminuèrent les exportations américainesModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Hoover continue de penser que Modèle:Citation, comme il l'avait déclaré en mars 1930, et refuse d'augmenter la masse monétaire en circulationModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Mais l'U.S. Steel, l'une des principales entreprises du pays, donna le coup de grâce au président, en annonçant le Modèle:Date une baisse des salaires de 10 %Modèle:Sfn. Le taux de chômage lui, ne cesse d'augmenter. Le nombre de chômeurs passe de 6 millions en 1930 à 13 millions deux ans plus tardModèle:Sfn. Que ce soit à Chicago, New York ou Philadelphie, le taux de chômage dépasse les 40 % des actifsModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il n'aide guère les agriculteurs, auxquels il avait toujours fait bénéficier de prix attractifs, et pour lesquels il avait promulgué en juin 1929 une autre loi avantageuse pour eux, le Modèle:LienModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Tout au plus, le Congrès accorde un plan de 45 millions de dollars pour les éleveurs pour pouvoir nourrir le bétailModèle:Sfn.

Ce n'est qu'à la fin de l'année 1931 que le président se résout à changer de stratégie<ref name="FDR 1932"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. En décembre, il préconise la création d'une Reconstruction Finance Corporation, actée le Modèle:DateModèle:Sfn. Son rôle est de renflouer les banques, afin que celles-ci soutiennent l'industrie et les agriculteurs. Mais le maintien de l'étalon-or et le manque de confiance des investisseurs ne permit pas de produire les effets escomptés par ce changement de stratégie. Au moment de son départ de la Maison-Blanche, le nombre de chômeurs est proche des 16 millions d'actifsModèle:Sfn.

Situation politique

Lors des élections de mi-mandat de novembre 1930, le Parti démocrate parvient à reprendre le contrôle de la Chambre des représentants<ref name="Hoover 1932 campaign"/>,Modèle:Sfn.

Incident dit du Modèle:Citation

Modèle:Article détaillé En juin 1932, des milliers d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale se rendent à Washington. Ils réclament la prime que le Congrès leur avait promis à l'époqueModèle:Sfn. Or, ils n'étaient censés la toucher qu'en 1945Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Certains d'entre eux avaient emmené leurs épouses et leurs enfants, installant des campements devant le Congrès pour protester après que le Sénat ait refusé de voter l'anticipation du versement de la primeModèle:Sfn. Le Modèle:Date, sans avertir le président, le général Douglas McArthur, aidé de son assistant le général Dwight D. Eisenhower, dispersa la foule avec la police locale et la Garde nationaleModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Hoover, plutôt que de congédier McArthur, entérina la décision, ce qui allait lui être préjudiciable lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 1932Modèle:Sfn.

Politique étrangère

De par son expérience pendant la Première Guerre mondiale, Hoover est beaucoup plus internationaliste que ses prédécesseurs républicains. Il s'attache à maintenir des relations cordiales avec les pays d'Amérique latine. Pour autant, il menace à deux reprises la République dominicaine d'une intervention armée et envoya des troupes au Salvador en soutien au gouvernement en place, en proie à une révolte menée par l'extrême gaucheModèle:Sfn. Il mit fin à la guerre des Bananes, retirant les troupes stationnées au Nicaragua et à HaïtiModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Malgré sa bonne volonté, Hoover ne peut que constater le déclin de l'ordre international qui avait été établi en 1919, en particulier en EuropeModèle:Sfn.

Sa priorité fut celle du désarmement, en particulier naval, afin que les États-Unis consacrent davantage de moyens aux affaires intérieuresModèle:Sfn. Avec le secrétaire d'État Henry Stimson, Hoover souhaitait renforcer le traité naval de Washington qui datait déjà de 1922Modèle:Sfn. Grâce à ses efforts et ceux de plusieurs pays dont le Japon, le Royaume-Uni et la France, les principales puissances navales signèrent le traité naval de Londres en avril 1930Modèle:Sfn. Pour la première fois, des puissances navales s'engageaient à plafonner le tonnage de leurs navires, y compris des navires auxiliaires, les précédents traités se limitant aux capital shipsModèle:Sfn.

La Grande Dépression conduisit à une dégradation des relations diplomatiques entre les États-Unis et l'Europe. Le fait que les banques américaines cessent de prêter, notamment à la république de Weimar, entraîne une extension de la crise à l'Europe. Entre 1929 et 1932, les échanges extérieurs entre les États-Unis et l'Europe sont divisés par 3Modèle:Sfn. En juin 1931, Hoover propose un moratoire d'un an sur les réparations de la Première Guerre mondiale, mais il se refuse à les annuler, alors même que la République de Weimar et l'Autriche subissent de plein fouet les effets de la criseModèle:Sfn. La conférence de Lausanne en 1932 entérine la décision, mais en réponse, la France cesse de rembourser sa dette, mécontente que la République de Weimar ait obtenu gain de causeModèle:Sfn. En plus de cela, la Conférence mondiale pour le désarmement qui se tient à Genève ne donne aucun résultatModèle:Sfn. Le Japon venait d'envahir la Mandchourie quelques mois plus tôt, et Hoover n'avait pu obtenir du Congrès qu'une condamnation morale et la non-reconnaissance de sa conquête et de la création du Mandchoukouo. L'ordre mondial, que les États-Unis avaient contribué à bâtir, se délitait. Pire, deux mois avant le départ de Hoover, Adolf Hitler prenait le pouvoir en AllemagneModèle:Sfn.

Campagne présidentielle de 1932

Modèle:Article détaillé

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Herbert Hoover prononçant un discours radiodiffusé pendant la campagne.
Fichier:ElectoralCollege1932.svg
Collège électoral de l'élection présidentielle de 1932.

À l'approche de l'élection présidentielle de 1932, les cadres du Parti républicain sont très pessimistes<ref name="Hoover 1932 campaign"/>,Modèle:Sfn. Peu d'observateurs pensent que le président sortant peut être reconduit pour un second mandat par les électeurs, notamment à cause de la persistance de la crise économiqueModèle:Sfn. Hoover est reconduit comme candidat à la présidence lors de la Modèle:Lien à Chicago le Modèle:Date à la quasi-unanimité, tandis que Charles Curtis fut reconduit beaucoup plus difficilement. Cela intervient à peine un mois avant l'incident dit du Modèle:Citation, qui ternira encore davantage la campagne de HooverModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. D'ailleurs, les promesses du président sortant sont vagues : allocations chômage, crédits fédéraux supplémentaires pour les fermiers, maintien et accroissement du protectionnisme, maintien de l'étalon-orModèle:Sfn. Or, la seule proposition originale concerne les allocations chômage. Autrement, Hoover perpétue les recettes républicainesModèle:Sfn. Hoover tente de se faire discret, mais est contraint de défendre son bilan. De nombreux livres publiés depuis 1930 sont de véritables pamphlets contre le président et sa politique<ref name="Hoover 1932 campaign"/>. Lors de ses rares meetings, il est hué par la fouleModèle:Sfn. Hoover prononça neuf discours clés durant la campagne, au cours desquels il passa beaucoup de temps à défendre le bilan de son administration et sa vision de ce que devait être le gouvernement<ref name="Hoover 1932 campaign"/>. À l'opposé, la campagne de son adversaire, le gouverneur de l'État de New York Franklin Delano Roosevelt est beaucoup plus dynamique. Le candidat démocrate à la présidence propose une Modèle:Citation au pays lors de son discours d'acceptation à Chicago le Modèle:DateModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Il déclare : Modèle:Début citation Je vous promets, je me promets une nouvelle donne pour le peuple américain. [...] C'est plus qu'une campagne politique. C'est un appel aux armesModèle:Sfn. Modèle:Fin citation Le New Deal qu'il propose ne repose sur aucune idéologie précise pour l'époque (il est aujourd'hui admis que le New Deal était de sensibilité keynésienne et social-démocrate). Son programme n'est guère plus précis que celui de Hoover, et s'attarde surtout sur les questions économiquesModèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Parmi les propositions du programme de Roosevelt, la suppression du XVIIIe amendement qui a instauré la prohibition, réduction des dépenses fédérales et des emprunts, abandon des interventions économiques du gouvernement fédéral, abaissement des droits de douane et liquidation des surplus agricoles. La plupart de ces propositions sont imprécises, et parfois même contradictoiresModèle:Sfn. Hoover qualifie d'ailleurs son adversaire de Modèle:CitationModèle:Sfn. Mais la campagne de Roosevelt est dynamique, d'autant que le gouverneur est un bien meilleur orateur que HooverModèle:Sfn. Le candidat parcourt près de 50 000 kilomètres à travers le pays pour faire connaître ses idées et son programmeModèle:Sfn.

Le Modèle:Date, Hoover est largement battu par son adversaire démocrate<ref name="FDR 1932"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="Hoover New Deal 1934-36">Modèle:Article.</ref>. Il ne l'emporte que dans six ÉtatsModèle:Note, récoltant simplement 59 grands électeurs et ne remporte que 39,59 % des suffrages du vote populaire<ref name="FDR 1932"/>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il perd près de 26 points par rapport à l'élection présidentielle de 1928Modèle:Sfn, ce qui est sans précédent pour un président sortant (hormis pour William Howard Taft en 1912 qui était concurrencé par la présence de Theodore Roosevelt).

Après la présidence

Largement battu lors de l'élection présidentielle de 1932, Hoover retourna à Palo Alto en Californie après l'investiture de Franklin Roosevelt<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>. Il passa la majeure partie de son temps à la lecture, la lecture des journaux, à la pêche à la ligne et à sa fondation, la Hoover Institution<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>,Modèle:Sfn. Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ancien président fut très impopulaire, et fut pendant longtemps considéré comme le principal responsable de la Grande DépressionModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Discret durant les premières années de la présidence Roosevelt, il revint dans le débat public à partir de février 1935<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>.

Opposition au New Deal

Modèle:Article détaillé

Fichier:FDR Inauguration 1933.jpg
Herbert Hoover et Franklin Delano Roosevelt dans la limousine présidentielle, le Modèle:Date.

Deux semaines après l'investiture de Franklin Roosevelt, Hoover manifesta pour la première fois son opposition au New Deal, dans une lettre à l'un de ses amis où il écrivait<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/> : Modèle:Citation bilingue bloc Hoover jugea même Modèle:Citation deux des principales lois adoptées par le Congrès, celles créant la National Recovery Administration et l'Agricultural Adjustment Act. Sa critique du Modèle:Lien allait dans le même sens, y voyant Modèle:CitationModèle:Sfn. En étant aussi actif, Hoover espérait que sa réputation serait restaurée et qu'il pourrait obtenir un second mandat. Malgré sa défaite écrasante, il pensait pouvoir décrocher facilement l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de 1936. Cependant, sa rhétorique était centrée uniquement contre le New Deal et le Parti démocrate<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>. Entre février 1935 et la Modèle:Lien, il fit un discours chaque mois, au point que la presse parlait d'un Modèle:Citation. Il visita 28 États durant cette période<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>.

Pour Hoover, les deux thèmes majeurs de l'élection présidentielle de 1936 seraient l'économie et la destruction des libertés individuelles, imputables selon lui au New Deal. Sa rhétorique incluait une forme dimension morale et spirituelle<ref name="Hoover New Deal 1934-36"/>. Hoover était vu comme un prophète, mais pas comme un candidat crédible. Ainsi, c'est au gouverneur du Kansas Alf Landon que revint la tâche d'être le candidat à la présidence du Parti républicain pour affronter RooseveltModèle:Sfn. Landon fut écrasé par Roosevelt, tandis que Hoover amplifia ses critiques contre le New DealModèle:Sfn. De plus en plus, l'ancien président s'identifie lui-même comme étant conservateurModèle:Sfn.

Seconde Guerre mondiale

Modèle:Article détaillé En 1938, il entreprit un voyage en Europe. Le Modèle:Date, il rencontra Adolf Hitler à Berlin, peu de temps avant l'Anschluss<ref>Modèle:Article.</ref>. Au cours de son séjour en Allemagne, il séjourna au pavillon de chasse d'Hermann GöringModèle:Sfn. À son retour de son voyage en Europe, il alerta sur les persécutions menées contre les juifs en Allemagne. En privé, il pensait qu'Hitler était un homme fou et dangereux. Cependant, Hoover admirait la réussite économique de l'Allemagne. D'ailleurs, comme beaucoup d'étrangers ayant visité le pays et rencontré des dignitaires nazis durant la période, l'ancien président avait été en partie dupé. Il fut l'un des opposants les plus virulents à la politique d'apaisement menée par le Royaume-Uni et suivie par la France.

Après l'invasion de la Pologne, Hoover s'opposa à l'entrée en guerre des États-Unis, y compris au programme de prêt-bailModèle:Sfn. Il rejeta la proposition de Roosevelt de coordonner le programme d'aides aux pays occupés, mais avec d'anciens camarades de la Commission for Relief of Belgium, il parvient à mettre sur pied une organisation semblable pour la PologneModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Après l'invasion de la Belgique par l'Allemagne nazie, Hoover fournit également des aides pour les populations civiles, que la propagande allemande niait. Il en fit de même pour la Finlande, envahie par l'Union soviétique lors de la guerre d'Hiver. Hoover continue de refuser l'entrée en guerre des États-Unis, y compris après le déclenchement de l'opération Barbarossa par Hitler. Le Modèle:Date, il exprime directement son opposition durant un entretien radiodiffusé : Modèle:Début citation Si nous entrons en guerre et que Staline venait à l'emporter, nous l'aiderions à imposer encore davantage le communisme en Europe et dans le monde. Faire la guerre aux côtés de Staline est plus qu'une parodie. C'est une tragédie. Modèle:Fin citation Après l'entrée en guerre, Hoover ne fut guère appelé par Roosevelt pour servir pendant le conflit, à son grand regret, mais son impopularité persistante et son inimitié avec Roosevelt rendit la chose presque impossibleModèle:Sfn. Il renonça d'ailleurs à se présenter à l'élection présidentielle de 1944 et, à la demande du candidat républicain à la présidence Thomas Dewey, il ne fut guère actif durant la campagneModèle:Sfn. La même année, il perdit sa femme et quitta sa résidence de Palo Alto pour s'installer au Waldorf-Astoria de New YorkModèle:Sfn.

Après la Seconde Guerre mondiale

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Herbert Hoover, photographié en 1958.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devint ami avec le nouveau président Harry Truman, et cela malgré le fait qu'ils n'appartenaient pas au même partiModèle:Sfn. Le président le nomma d'ailleurs parmi les membres d'une commission pour réformer les administrations<ref name="Hoover died NYT"/>. Cette commission l'élira comme son président, et la commission prit le nom de Modèle:Lien. La commission rendit ses conclusions, en suggérant de nombreux changements pour faciliter la mainmise du président sur les administrations. D'ailleurs, Hoover se rangea à l'idée d'une présidence forte à l'heure de la guerre froide, alors qu'il s'y était opposé tout au long de la présidence de RooseveltModèle:Sfn. Tout en soutenant activement la candidature de Thomas Dewey à l'élection présidentielle de 1948, il resta en bons termes avec TrumanModèle:Sfn. Il apporta un soutien actif à l'Organisation des nations unies et à la campagne anti-communiste qui se menait au Congrès, notamment par Richard Nixon et Joseph McCarthyModèle:Sfn. En 1949, il déclina la proposition de Thomas Dewey, alors gouverneur de l'État de New York, de siéger au Sénat au siège laissé vacant par la démission de Robert F. Wagner.

Lors de l'élection présidentielle de 1952, il apporta son soutien à Robert Taft, mais la nomination revient au général Dwight D. Eisenhower lors de la Convention nationale républicaine de 1952. Eisenhower remporta l'élection face au gouverneur de l'Illinois, le démocrate Adlai StevensonModèle:Sfn. Après son accession à la présidence, Eisenhower nomma Hoover à la tête d'une nouvelle commission<ref name="Hoover died NYT"/>. Néanmoins, Hoover ne l'appréciait guère, et critiquait l'incapacité d'Eisenhower à mettre fin à certaines politiques du New DealModèle:Sfn.

Lors de son arrivée à la Maison-Blanche, John Fitzgerald Kennedy proposa à Hoover de prendre la tête de plusieurs commissions, ce que l'ancien président déclina. Néanmoins, il défendit Kennedy après l'échec du débarquement de la baie des Cochons et fut bouleversé par l'annonce de son assassinatModèle:Sfn.

Dernières années et mort

Durant les deux dernières années de sa vie, Hoover fut victime de nombreux soucis de santé. En août 1962, il dût se faire opérer à cause d'une excroissance de son gros intestinModèle:Sfn. En août 1964, il devient le deuxième président à atteindre 90 ans<ref name="Hoover died NYT"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il meurt dans son appartement au 31e étage du Waldorf-Astoria le Modèle:Date entouré de ses enfants, des suites d'une hémorragie interne et d'un cancer du côlon<ref name="Hoover died NYT"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En son honneur, le président Lyndon B. Johnson décréta 30 jours de deuil national<ref name="Hoover died NYT"/>.

Il fut honoré par des obsèques nationales et son corps fut exposé sous la rotonde du Capitole<ref name="Hoover died NYT"/>. Il est inhumé le Modèle:Date à West Branch, dans sa ville de naissance<ref name="Hoover died NYT"/>. Sa femme Lou Henry, inhumée à Palo Alto lors de sa mort en 1944, fut inhumée à ses côtés par la suite.

Philosophie politique

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Honneurs

Œuvres

Les archives d'Hoover en tant que président et secrétaire du commerce sont conservés à la bibliothèque présidentielle de West Branch. L'Hoover Institution de Stanford contient aussi un grand ensemble documentaire<ref>A. Hirschon, « The scope, accessibility and History of presidential papers », dans Government Publications: Key Papers</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

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Articles de revues scientifiques

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Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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