Laos

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Coord Modèle:Voir homonymes

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Modèle:Infobox/Image double

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État communiste à parti uniqueThongloun SisoulithAssemblée nationaleVientiane| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Vientiane2379552 %+7| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Royaume du LaosModèle:FRA-d FranceModèle:Date-1893-19541946-19751953-19732 décembre 1975|Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin}}{{#if:Laotien7447396| Modèle:Infobox V3/Tableau débutModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau Ligne mixteModèle:Infobox V3/Tableau fin }}{{#if:Modèle:Diminution 17,347 milliards de $
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Le Laos, en forme longue la République démocratique populaire lao, également traduit par république démocratique populaire du Laos (en lao : Modèle:Lang et Modèle:Lang) est un pays sans accès à la mer d'Asie du Sud-est, entouré par la Birmanie (ou Myanmar) et la Chine au nord-ouest, la Thaïlande à l'ouest, le Cambodge au sud et le Viêt Nam à l'est. La ville de Vientiane est sa capitale, la langue officielle le lao, la monnaie officielle le kip.

Les origines de l'État remontent au royaume de Lan Xang établi au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Lan Xang éclate en trois royaumes, Vientiane, Luang Prabang, et Champassak. Les royaumes sont unis comme partie de la colonie française de l'Indochine française en 1887. Le pays devient indépendant en 1953, en tant que monarchie constitutionnelle. Une guerre civile éclate en 1959 entre le gouvernement et le Pathet Lao, un mouvement communiste. En 1975, le Pathet Lao remporte la guerre et renverse la monarchie. Depuis, le pays est une république communiste à parti unique gouvernée par le Parti révolutionnaire populaire lao, sous lequel la situation des droits de l'homme dans le pays est souvent critiquée.

Géographie

Modèle:Article détaillé

Localisation et frontières

Confiné au centre de la péninsule indochinoise, le Laos est situé entre le Modèle:14e et le Modèle:22e nord. Sa superficie est de Modèle:Unité. Il a une frontière avec la Chine (Modèle:Unité), la Birmanie (Modèle:Unité), la Thaïlande (Modèle:Unité), le Viêt Nam (Modèle:Unité), et le Cambodge (Modèle:Unité).

Les montagnes et les plateaux occupent plus de 70 % du pays.

Arrosé par le Mékong, peu navigable à cause de son débit irrégulier (Modèle:Unité au Laos sur un parcours total de Modèle:Unité), qui forme en grande partie la frontière avec la Thaïlande, le pays s'étend du nord au sud sur Modèle:Unité des confins de la Chine à la frontière du Cambodge. Le fleuve n'est parfois large que d'une centaine de mètres ou de plusieurs centaines de mètres, suivant les endroits et la période de l'année.

Géologie, topographie et hydrographie

Le Laos est constitué de montagnes et de hauts plateaux. Son point culminant est le Phou Bia (Modèle:Unité), dans le sud de la province de Xieng Khouang. La chaîne Annamitique forme à l'est l'essentiel de la frontière avec le Viêt Nam. Le point culminant est le mont Rao Co (Modèle:Unité).

Climat

Modèle:Article détaillé Le climat tropical est caractérisé par les moussons. Il y a deux saisons : saison sèche d'octobre à avril, saison des pluies de mai à septembre. Les températures varient de Modèle:Unité en décembre-janvier à Modèle:Unité en mars-avril.

Les mois d'octobre et novembre peuvent être pluvieux (« queues de typhons »).

La forêt recouvre entre 65 % et 40,3 % du pays en 2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Paysages et environnement

Fichier:Yellow butterfly on Tagetes lucida.jpg
Catopsilia pomona (Papillon émigrant), mâle, sur une tagetes lucida orange, au Laos. Avril 2018.

Modèle:Article détaillé Modèle:...

Histoire

Modèle:Article détaillé

L'histoire du Laos remonte jusqu'avant l'ère chrétienne, comme le démontrent les énigmatiques vestiges de la plaine des Jarres. Vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle apr. J.-C., l'influence des royaumes khmers primitifs se fait sentir et, à travers eux, celle de la civilisation hindoue puis du bouddhisme de la civilisation Dvâravatî. Le site de Vat Phou, dans le sud du pays, remonte à cette époque.

Royaume du Lan Xang

L'histoire du pays commence réellement vers le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec l'arrivée des populations Tai depuis le sud de la Chine. En 1353 est fondé le Lan Xang, « pays du million d'éléphants » par Fa Ngum. Le royaume se consolide progressivement, tandis que le bouddhisme s'y implante durablement ; après Luang Prabang, Vientiane devient capitale en 1560. Le royaume de Chiang Mai est même brièvement annexé sous Photisarath et Setthathirath, à l'apogée du Lan Xang. Aux {{#switch: XVIII

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}}

}} le royaume se morcelle, les provinces passant sous domination birmane, chinoise ou siamoise.

Protectorat français

Après la prise de Vientiane par le général Phraya Chakri (futur [[Rama Ier|Rama {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]) en 1798, le Laos passe sous le contrôle du Siam (Thaïlande) qui domine les trois royaumes (Luang Prabang, Vientiane et Champassak) jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En 1893, l'action du vice-consul de France à Luang Prabang, Auguste Pavie, ainsi qu'un blocus des côtes obligent le Siam à céder à la France la rive gauche du Mékong (Laos oriental) puis à signer des traités (1902, 1904) reconnaissant le protectorat de la France sur la partie orientale de Lan Xang. Celui-ci est finalement intégré à l'Union indochinoise française en 1899. Quant à la partie occidentale du Lan Xang (dite « Isan »/nord-est), là où habite 80 % de la population lao, elle reste occupée par le Siam. Si une monarchie siège à Luang Prabang, le Laos n'est alors pas un État centralisé, mais un ensemble de territoires auquel seul le protectorat confère une unité.

En 1904 commence le long règne de Sisavang Vong, qui dure jusqu'en 1959 et couvre les deux guerres mondiales, l'établissement du royaume du Laos en tant qu'État unifié, la guerre d'Indochine, l'indépendance définitive du pays et la première partie de la guerre civile laotienne.

Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'empire du Japon impose sa domination sur l'Indochine française, y compris le Laos. La France étant à l'époque gouvernée par le régime de Vichy, cette domination s'exerce de manière indirecte ; les administrateurs français restent en poste et le drapeau tricolore continue de flotter sur Vientiane. En 1941, la Thaïlande, alliée du Japon, impose à la France, après un conflit armé, de céder les territoires à l'ouest du Mékong. Jusqu'en 1945, l'Indochine française est peu touchée par les combats, mais, lorsque les Japonais prennent conscience qu'ils vont perdre la guerre, ils cherchent à empêcher le retour des puissances coloniales européennes et, après le coup de force de mars 1945 (déportations et exécutions des fonctionnaires et des militaires français), favorisent l'indépendance des pays de l'Indochine française. Le roi Sisavang Vong, fidèle à la France, refuse tout d'abord de proclamer l'indépendance, avant de s'exécuter sous la pression japonaise le Modèle:Date-. Après la capitulation du Japon, le Premier ministre, le prince Phetsarath Rattanavongsa, renverse le roi pour tenter de maintenir l'indépendance et empêcher le retour des Français. Mais l'avancée progressive des troupes françaises dans le territoire laotien entraîne la chute du gouvernement Lao Issara (Laos libre) de Phetsarath. En 1946, les Français donnent au Laos l'autonomie au sein de l'Union française et font du pays un État centralisé, le Royaume du Laos (les deux royaumes restant unis, Champassak et Luang Prabang).

Guerres d'Indochine

Si une partie des indépendantistes, satisfaits de l'autonomie accrue accordée par la France en 1949, abandonnent alors la lutte, le prince Souphanouvong, étroitement lié au Việt Minh, refuse de s'en contenter. Son demi-frère Souvanna Phouma devient premier ministre en 1951. Le mouvement de Souphanouvong, le Pathet Lao, étend peu à peu ses bases sur le territoire du royaume durant la guerre d'Indochine. En 1953, la France accorde au pays son indépendance, mais il est envahi par les troupes du Việt Minh et se retrouve en état de guerre civile. En 1954, après la bataille de Dien-Bien-Phu, le Pathet Lao parvient à se faire reconnaître à la table des négociations des accords de Genève.

Les forces du Nord Viêt Nam ont envahi le Laos le 28 juillet 1959, conquérant une grande partie du territoire laotien le long de la frontière. En septembre 1959, ils ont créé le groupe 559 pour améliorer et entretenir la piste Ho Chi Minh afin d'approvisionner l'insurrection vietcong contre le gouvernement sud-vietnamien<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Au mois de Modèle:Date-, un gouvernement d'union nationale est mis en place au Laos. Le pays demeure cependant partagé : au sud les forces anticommunistes et neutralistes, au nord le Pathet Lao. À cette époque, la France soutient activement le parti neutraliste. La politique américaine dans la région consiste quant à elle à se rallier à l'idée de la neutralité du Laos et du Cambodge tout en défendant activement le Sud Viêt Nam et la Thaïlande et en évinçant définitivement l'influence française. En 1962, le président Kennedy conclut un accord avec le Nord Viêt Nam, stipulant le retrait de l'armée populaire vietnamienne et de l'armée américaine du pays.

Les États-Unis se retirent, mais pas le Nord Viêt Nam, et la piste Hô Chi Minh, qui traverse le Laos dans les zones contrôlées par le Pathet Lao<ref>Laurent Cesari, L'Indochine en guerres, 1945-1993, Belin Sup Prépa, 1995 page 151</ref>, est de plus en plus utilisée pour alimenter la rébellion au Sud Viêt Nam. En 1963, le Pathet Lao lance une offensive qui lui donne le contrôle d'une grande partie de l'Est et du Nord-Est du pays. Les États-Unis renoncent à engager des forces régulières, mais ils intensifient leurs activités clandestines au Laos. Des équipes des Special Forces s'infiltrent dans le sud du pays et la CIA entreprend d'armer les tribus montagnardes laotiennes, notamment les Hmongs. Souvanna Phouma, à nouveau premier ministre à partir de 1963 et soutenu par la France, tente difficilement de maintenir la neutralité du Royaume du Laos, qui n'en demeure pas moins pris dans sa propre guerre civile, elle-même conflit annexe de la guerre du Viêt Nam.

Après l'assassinat de John F. Kennedy fin 1963, un coup d'État en Modèle:Date- élimine définitivement le parti neutraliste du prince Souvanna Phouma et l'influence de la France dans le pays. À partir de 1964, les États-Unis ont lourdement bombardé les routes d'approvisionnement nord-vietnamiennes au Laos. Ils ont également bombardé le Pathet Lao en soutien au gouvernement. Les bombardements prennent une ampleur grandissante, notamment dans la plaine des Jarres, où il y a de violents combats entre le Pathet Lao et le Nord-Vietnam contre le gouvernement laotien.. Le conseiller militaire et journaliste Fred Branfman a dénoncé l’ampleur de ces attaques dans son livre Voices from the Plain of Jars : Life under an Air War, 1972. Il a avancé le nombre de plus de Modèle:Nombre, soit une attaque toutes les huit minutes pendant neuf ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Voices from the Plain of Jars : Life under an Air War Harper & Row, 1972 Modèle:P. 46 Modèle:ISBN et démontré, cartes à l'appui, que la plaine des Jarres n'était pas sur le trajet de la piste Hô Chi Minh qui servait aux Nord-Vietnamiens à ravitailler en armes les combattants du Sud.</ref>. Plus de Modèle:Nombre de bombes à sous-munitions ont été jetées sur le pays, ce qui fait du Laos le pays à avoir été le plus bombardé de l'histoire par rapport à sa superficie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La guerre civile laotienne continue jusqu'en 1973, opposant d'un côté les troupes du gouvernement royal et les miliciens Hmongs soutenus par les États-Unis et de l'autre la rébellion communiste soutenue par le Viet Cong et le Nord Viêt Nam. Un cessez-le-feu est déclaré le Modèle:Date-. La guerre a fait entre plusieurs dizaines de milliers et centaines de milliers de morts<ref>Modèle:Article See Table 3.</ref>. Le Modèle:Date-, un gouvernement d'union nationale, toujours présidé par le neutraliste Souvanna Phouma, mais incluant les communistes du Pathet Lao, voit le jour. En 1975, après avoir étendu son emprise en profitant notamment de la mauvaise santé de Souvanna Phouma, le Pathet Lao réalise un coup de force et prend le pouvoir. Le roi Savang Vatthana et la reine Khamphoui abdiquent le Modèle:Date-. Le roi, la reine et l'héritier du trône meurent dans un camp d'internement.

De nos jours, les effets des bombardements américains sont encore répandus avec les effets d'autres munitions utilisées pendant la guerre civile : près de 30 % des bombes à sous-munitions qui ont été jetées sur le pays n'ont pas explosé à l'impact (c'est-à-dire environ 80 millions de "bombies" comme disent les laotiens) et elles se nichent toujours dans les forêts, les champs, les rizières et près des villages ; et environ 30% du territoire laotien est encore pollué par des munitions diverses non explosées. Selon le gouvernement laotien, au moins 20 000 Laotiens ont été tués ou blessés par des munitions non explosées depuis la fin de la guerre. Les restes explosifs de guerre ont fait la plupart des victimes, suivis des mines terrestres, puis des armes à sous-munitions qui ont fait 15 % des victimes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Actuellement, Modèle:Nobr sont tuées ou mutilées chaque année par des munitions non explosées<ref>Modèle:Article</ref>. Des ONG comme Handicap International travaillent avec les autorités du Laos pour déminer le pays mais il faudra encore plusieurs décennies, sans doute plus de 50 ans, avant d'y parvenir<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

République démocratique populaire lao

Souphanouvong devient chef de l'État et Kaysone Phomvihane, secrétaire général du Parti révolutionnaire populaire lao, premier ministre. La République démocratique populaire lao (RDPL) est créée, avec un régime de parti unique, provoquant entre 1975 et 1987 l'exil d'environ Modèle:Nombre, soit 10 % de la population. L'alliance, voire la dépendance, du nouveau pouvoir vis-à-vis du Viêt Nam voisin est étroite<ref>Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, pages 36, 126-127</ref>. Une période de coopération avec l'URSS est suivie à partir de 1989 d'une volonté d'ouverture à l'économie moderne et d'intégration régionale<ref>Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, pages 141-145</ref>. Sans constitution depuis sa proclamation<ref>Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, page 141</ref>, la République a fini par en adopter une en 1991<ref name="CONST">Modèle:Lien web.</ref>. Le pays a normalisé ses relations avec les pays voisins comme la Thaïlande, s'est ouvert au tourisme et a lancé un grand nombre de projets à vocation régionale (ponts, routes, centrales hydro-électriques et réseaux électriques). Il est membre de l'ASEAN depuis 1997.

Politique et administration

Modèle:Article détaillé

Organisation des pouvoirs

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Le président de la république du Laos, Thongloun Sisoulith.

Depuis 1975, le Laos est un État socialiste dirigé par le Parti révolutionnaire populaire lao, parti unique d'obédience marxiste-léniniste. Le président de la République démocratique populaire lao est élu par le Parlement pour Modèle:Nombre. Choummaly Sayasone, occupe cette fonction de 2006 à 2016, année lors de laquelle Boungnang Vorachit lui succède. Le Premier ministre depuis cette date, Thongloun Sisoulith, lui succède en 2021. Phankham Viphavanh, jusqu'alors vice-président, le remplace comme chef du gouvernement.

La politique du gouvernement est déterminée par le Parti à travers le Politburo et le Comité central. L'article 3 de la constitution du Laos dispose que Modèle:Citation<ref name=CONST/>.

Une partie des communautés de l'ethnie des Hmong du nord du pays a combattu aux côtés des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam et de la guerre civile laotienne. Après la prise de pouvoir des communistes en 1975, un mouvement de guérilla hmong se développe dans le pays et gêne un temps le gouvernement, avant de s'étioler sous la répression gouvernementale et en l'absence de toute aide extérieure<ref>Carine Hahn, Le Laos, Karthala, 1999, pages 131-136</ref>. L'opposition en exil dénonce régulièrement les atteintes aux droits de l'homme commis contre les Hmongs dans la zone de Saysomboune. Des attentats secouent sporadiquement le pays, sans qu'il soit possible de les attribuer à un mouvement politique précis.

Le Laos est membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) depuis le Modèle:Date-. Il a accueilli, pour la première fois, le sommet de l'ASEAN du Modèle:Date- au Modèle:Date- à Vientiane.

Découpage territorial

Fichier:Map of Lao PDR provinces numbered.png
Provinces du Laos

Modèle:Article détaillé

Le Laos est divisé en 17 provinces (khoueng) et 1 préfecture (kampheng nakhon). Elles sont elles-mêmes divisées en districts (ເມືອງ, muang), le Laos en comptant au total 148, puis en villages (ບ້ານ, baan).

  1. Province d'Oudomxay
  2. Province de Sayaboury
  3. Province de Xieng Khouang
  4. Province de Houaphan
  5. Province de Bokeo
  6. Province de Phongsaly
  7. Province de Luang Namtha
  8. Province de Luang Prabang
  9. Province de Vientiane
  10. Préfecture de Vientiane
  11. Province de Khammouane
  12. Province de Savannakhet
  13. Province de Xaisomboun
  14. Province de Borikhamxay
  15. Province d'Attapeu
  16. Province de Saravane
  17. Province de Sékong
  18. Province de Champassak

Défense

Modèle:Article détaillé Le Laos a le cent quarante cinquième budget de la Défense au monde, selon les données du SIPRI. Le Laos lui consacre 0,3 % de son PIB en 2013 (soit un budget de Modèle:Nombre d’euros). Les forces militaires sont divisées en trois armées principales : l'armée de terre (33 000 sont rattachés à l'Armée de terre) <ref name="Carpenter">Modèle:Ouvrage.</ref>, l'armée de l'air et une marine. D’une capacité d’environ Modèle:Nombre, elle est déployée uniquement sur l'ensemble du territoire national et dans le cadre d'opérations de sécurité à la frontière, principalement pour répliquer aux insurgés Hmong et aux opposants politiques.

  • Marine : Modèle:Nombre<ref name=Carpenter/> ;
  • Véhicules blindés : Modèle:Nombre<ref name=Carpenter/> ;
  • Avions de combat : 35<ref name=Carpenter/>

Population et société

Démographie

Fichier:Laos-demography.png
Évolution de la population.

Modèle:Article détaillé

D'après le dernier recensement officiel<ref>Modèle:Lien brisé Final Report Lao Population and Housing Census 2015</ref>, effectué en 2015, la population était de Modèle:Nombre. En 2005, elle était de Modèle:Nombre.

En 2016, la population du Laos s'élève à Modèle:Nombre selon les chiffres de la CIA<ref name=factbook/>, répartis sur Modèle:Unité, soit une densité de population de Modèle:Unité. 67 % des habitants vivent dans les zones rurales et donc 33 % en milieu urbain. Le Laos est le quatrième pays le moins peuplé d'Asie du Sud-Est.

Selon les chiffres de l'Atlaséco du Nouvel Observateur, en 2009, la population s'élève à environ Modèle:Nombre, dont 21,38 % vivent en zone urbaine et la majorité en zone rurale<ref name="Atlaséco 124">« Atlaséco », ouvrage collectif, publication Médiaobs du Nouvel Observateur, Paris, décembre 2009, Modèle:P.124</ref>, la densité absolue étant de Modèle:Unité<ref name="Atlaséco 124" />. De fait, il possède la plus faible densité de population de la région. Toujours selon les chiffres de l'Atlaséco, la croissance démographique est de 1,75 % par an<ref name="Atlaséco 124" />, l'espérance de vie est de Modèle:Nombre<ref name="Atlaséco 124" /> et le taux de fécondité de Modèle:Nombre par femme<ref name="Atlaséco 124" />.

Diversité ethnique

Modèle:Section à recycler Cette population est composée de 68 ethnies selon les ethnologues (47 répertoriées par le Front lao d'édification nationale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>). Officiellement à la fin des années 1960, le gouvernement a adopté une classification arbitraire basée sur des concepts ethno-géomorphologiques. Ces ethnies ont été classées en trois groupes principaux<ref>Laos-Cambodge, Bibliothèque du voyageur (Gallimard, 2006)(Modèle:P.)</ref> :

  • Les Lao Loum, ou « Lao des plaines » (68 % de la population), dont fait partie l'ethnie lao proprement dite, qui parle le lao (ou laotien) ainsi que les ethnies similaires qui utilisent le Tai (Tai Lu, Tau Neua, Tai Dam, Tai DengModèle:, etc. Le lao appartient au groupe tai des langues taï-kadaï.
Fichier:Pounding in Laos.jpg
Les Lao Theung, in Model healthy village (Plateau des Bolovens)
  • Les Lao Theung ou « Lao des plateaux », parfois appelés péjorativement Kha (mot qui signifie « esclave » en Lao, traduisant leur statut défavorisé dans la société), de langue môn-khmer (environ 22 %) ; Les Môn-Khmers (ou Austro-Asiatiques) comprenant Modèle:Nombre ethniques : Kuemu (Khmou ou Khmu), Pray, Singmou, Khom, Thene, Idou, Bit, Lamed, Samtao, Katang, Makong, Try, Trieng, Ta-oi, Yeh, Brao, Harak, Katou, Oi, Krieng, Yarou, Yeh, Souai, Gnaheune, Lavy, Kabkae, Khmer, Toum, Ngouane, Meuan et Kri.
  • Les Lao Sung ou « Lao des sommets » (9 %), nom qui regroupe les Hmong, principale ethnie minoritaire du pays et les Yao (ou Mien), tous deux de langue hmong-mien et de tibéto-birmans. Les Sino-Tibétains incluant huit groupes : Akha, Sing, Sali, Lahou, Sila, Hayi, Lolo et Hor…

Cette catégorisation simplifiée, au service d’une politique d’unité nationale, n'est plus utilisée depuis 1989 et de nombreuses classifications linguistiques internationales ont été proposées subséquemment<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Elles sont toutes sujettes à caution et fréquemment contestées.

Michel Ferlus linguiste spécialiste de l’Asie du Sud-Est<ref>« Les langues austroasiatiques » et « les langues austronésiennes du continent », dans Le riz en Asie du Sud-Est. Atlas du vocabulaire de la plante, sous la direction de Nicole REVEL. 3 livrets, 310 p. + 64 p. + 78 cartes. Paris: École des Hautes Études en Sciences Sociales. Articles : 81-96, vocabulaires : 327-32, cartes Modèle:N° à Modèle:N°.</ref>,<ref>« Les recherches linguistiques au Laos », Les recherches en sciences humaines sur le Laos, Actes de la Conférence Internationale organisée à Vientiane, 7-10 décembre 1993, Publications du Centre d’Histoire et de Civilisation de la Péninsule Indochinoise : 37-51.</ref>, et André-Georges Haudricourt linguiste, géographe, ethnologue, tous deux chercheurs au CNRS ont proposé, en 1988, une nouvelle classification du peuple pluriethnique du Laos. Cette catégorisation tend à remplacer celle édictée par la RDP Lao à la fin des années 1960.

Selon cette méthodologie, les ethnies du Laos se répartissent en quatre familles principales, plus 16 ethnies regroupées en dehors de ces quatre grandes familles linguistiques.

Famille Tai-Kadai (lao-taï)

Cette famille linguistique est la plus importante, constituant 64,9 % de la population du Laos (recensement de 2005). Elle est représentée par 25 ethnies et sous-ethnies.

Sous-famille Langue
Kadai
Tchouang
Thaï (Tai)
Khamti
Âhom
Shan, Tai nüa
Khün
Nyuan
Lao (Ils représentent 54,6 % de la population du Laos)
Tai Dam (Tai noir), Tai Kaho, Tai Deng
Siamois
Nung
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Sek
Dong Shvei

Noms des ethnies : Tai Yang, Lao, Lue, Tai Dam, Tai Neua, Tai Doi, Phutai, Phouane, Tai Nyo, Tai Deng, Tai Khao, Tai Nyuan, Lao Isan, Tai Meuiy, Tai Peung, Tai Laan, Tai Sam, Tai Men, Tai Hè, Tai Pao, Tai Kouane, Tai Kaleun, Tai Khang, Tai Set, Yao<ref name="Laurent Chazee 1995">Laurent Chazee, in Atlas des ethnies et des sous-ethnies du Laos (Bangkok, février 1995).</ref>.

Famille austroasiatique

Cette famille linguistique, principalement représentée par la sous-famille môn-khmère, jouit d’une grande diversité, avec 47 ethnies et sous-ethnies à travers l'Asie du Sud-Est continentale. Des langues la composant sont réparties sur l'ensemble du territoire du Laos. Cette famille représente 22,6 % de la population.

Groupe Langue
Palaungique Lamet, con
Khmuique Khmu, Phai, Htin, Modèle:Page h', Nguan, Kouene, Pheug
Viétique Phong, Malieng
Katuique Katu, Taoy, Katang, Pacoh, Bru
Bahnarique Lawae, Ghnahon, Lawen, Chieng, Sedang

Noms des ethnies : Khamu Rok, Khamu Ou, Khamu Lu, Nguan, Kouene, Lamet, Kha Bit, Samtao, Kongsat, Suay, Taoy, Taliang, Katu, Alak, Ngae, Lawae, Oy, Chieng, Gya Hon, Katang, Makong, Lawen, Cali, Phai, Pako, Laoseng, Kaseng, Sou, Yae, Htin, Khamu Khong, Khamu Keun, Khamu Me, Pouark, Tum, Sedang, Kayong, Tong, Kado, Kanay, Tahang, Kate, Saek, Tchaho, Sapouan, Chui, Tamoy<ref name="Laurent Chazee 1995" />.

Famille Miao-Yao (hmong-yao ou hmong-mien)

Venue de Chine par le nord du Laos, cette famille linguistique est représentée par 5 ethnies et sous-ethnies, qui se sont répandues dans les montagnes au nord de la province de Borikhamxay. Elle représente 8,5 % de la population du Laos.

Sous-famille Langue
Modèle:Page h'
Miao du nord-est, Miao du Nord (Hmong), Miao du nord-ouest, Miao du Sud-est
Yao
Mwan, Mien (Yao), Mun (Lantiène), Dzan-min (Laos), Biao min, Kong Meng, Shee

Noms des ethnies : Lao Huay, Yao, Hmong Lay, Hmong Khao, Pana<ref name="Laurent Chazee 1995" />.

Famille sino-tibétaine

Cette famille linguistique ne représente que 2,8 % de la population du Laos<ref>D'après le dernier recensement national de 2005.</ref>. Avec 27 ethnies et sous-ethnies, ils n’étaient plus que 129 000, lors du recensement de 1994.

Sous-famille Groupe Langue
Chinois ou Han
Cantonais, Mandarin, Hakka
Tibéto-birman
Tibétain
Bara
Birman
Kathin
Chin
Yi (Lolo), Lahu, Mousseur, Pounoy, Iko
Naga
Mro
Nung (Rawang)
Lui (Sak)

Noms des ethnies : Iko Pouly Nyai, Iko Pouly Noy, Pala, Sila/Sida, Poussang, Hayi, Kui Sung, Kui Lung, Pounoy, Iko Nuki, Iko Oma, Iko Luma, Iko Nutchi, Mousseur Khao, Mousseur Dam, Iko Eupa, Iko Kopien Nyai, Iko Kopien Noy, Iko Chapo Nyai, Iko Chapo Noy, Iko Botche, Lolo, Keu, Iko Tchitcho, Alou<ref name="Laurent Chazee 1995" />.

Autres ethnies et sous-ethnies

Noms des ethnies regroupées en dehors des quatre grandes familles linguistiques : Lawi, Kha Toog Luang (Toong Luang, Mlabri)<ref>Jesper Trier les classe dans la sous-famille linguistique des Môn-Khmer.</ref>, Phong, Mon, Poumong, Pouhoy, Tayten, Salang, Taket, Sing Moon, Chatong, Salao.

Conflit Hmongs

Modèle:Article détaillé

La minorité ethnique des Hmong (un peu moins de 10 % de la population) rencontre les discriminations les plus virulentes. La plupart des Hmongs, farouchement anticommunistes, ont servi les Français durant la guerre d'Indochine (les partisans de Touby Lyfoung<ref>Modèle:Lien web</ref>) puis les Américains durant la guerre du Viêt Nam<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Comme l'atteste le reportage de Grégoire Deniau pour Envoyé spécial, les attaques contre les Hmongs se poursuivent à l'heure actuelle<ref name="génocide">Modèle:Lien web.</ref>.

Une partie de l'ethnie Hmong a réussi à émigrer dans les pays occidentaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> mais les peuplades montagnardes restantes sont pourchassées par les armées laotiennes et vietnamiennes ; les derniers survivants sont confinés dans un espace interdit et continuent de résister pour leur survie<ref name="génocide" />.

Selon l'Atlaséco : Modèle:Citation bloc

Langues

Modèle:Article détaillé

Selon la Constitution du Modèle:Date-, le Laos est un « État de démocratie populaire » composé d'un « peuple pluriethnique ». La politique linguistique valorise la langue officielle, le laotien, très proche du thaï. Cependant, à peine plus de la moitié de la population parle lao comme langue maternelle (58 %).

Le chinois, avec deux variantes dialectales (le hakka, et le mandarin) (environ Modèle:Nombre) est présent dans la capitale et dans le nord du pays.

Le vietnamien est aussi utilisé. Des Vietnamiens, surtout des commerçants, vivent au Laos. Le vietnamien est très présent à Paksé et Vientiane.

Le thaï standard est aussi assez utilisé, notamment à Vientiane. Son utilisation est facilitée par le fait que le thaï n'est pas très éloigné du laotien : un locuteur du laotien comprend le thaï, mais a du mal à le parler, car il y a des différences lexicales.

Autrefois langue officielle, le français a beaucoup régressé, même s'il garde encore une place certaine dans le paysage linguistique. Après une longue décrue, la situation tend à s'améliorer depuis 1995 grâce au développement des classes bilingues (Modèle:Nombre au primaire en 2010). Selon, L'OIF, il y a Modèle:Nombre réels au Laos (1 %) et leur nombre est croissant.

Grâce à l'introduction du seconde LV2 obligatoire en 2010-2011, le français est devenu la seconde langue par excellence, ce qui lui permet de se maintenir par rapport à l'anglais. En 2012-2013, Modèle:Nombre étudiaient le français au lycée et au collège (contre 26 392 en 2009-2010).

Le français est encore utilisé dans l'administration et dans l'affichage.

Il existe aussi un institut français au Laos.

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) estime à 190 000 le nombre de francophones au Laos en 2015, soit 3 % de la population. Ce nombre est en constante progression depuis une dizaine d’années. Au Laos le nombre d'étudiants diplômés du baccalauréat augmente de 400 % de 2004 à 2006 et de 935 % de 2004 à 2009.

Du fait de son histoire communiste et de forts liens avec l'ancienne République démocratique allemande, environ Modèle:Unité parlent allemand en seconde langue. Une petite partie de la diaspora du Laos vit actuellement en Allemagne. L'allemand est enseigné à l'université à Vientiane. Un faible nombre de Laotiens parlent le russe en seconde langueModèle:Référence souhaitée.

Religions

Modèle:Section à sourcer Diverses religions cohabitent au Laos, placées sous l'autorité du Front lao d'édification nationale (FLEN), structure mise en place par le gouvernement communiste pour réguler les activités religieuses et les traditions des ethnies minoritaires. La plupart des communautés religieuses coexistent en harmonie.

La plupart des Laotiens sont de confession bouddhiste (bouddhisme theravâda). Introduit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bouddhisme imprégnait si fortement la vie laotienne que le régime communiste a dû s'en accommoder. Les rites animistes, très répandus dans le pays, notamment chez les ethnies minoritaires, ont été intégrés dans le culte bouddhique (baci, maison des esprits). Le Laos compte plus de Modèle:Nombre et environ Modèle:Nombre, dont 9 000 font partie du clergé permanent. Il faut y ajouter un total d'environ Modèle:Nobr (le plus souvent des veuves). La plupart des Laotiens se font moines une fois dans leur vie, pour une période qui varie d'une semaine à la quasi-totalité de leur vie.

Les chrétiens représentent environ 2 % de la population. Le FLEN les classe dans la catégorie religieuse « Église de Jésus Christ ». L'Église catholique compte environ Modèle:Nombre, souvent d'origine vietnamienne. Il y a trois évêques au Laos, basés à Vientiane, Paksé et Thakhek (vicariat apostolique de Savannakhet). Les protestants, qui bénéficient de subsides américains et sont fort dynamiques, comptent pour leur part environ Modèle:Nombre, notamment dans les ethnies Hmong, Yao et KhmersModèle:Référence nécessaire.

Il existe d'autres minorités religieuses, comme l'islam, le confucianisme, la Foi Baha’ie et le bouddhisme mahāyāna. Très peu de Laotiens sont athées ou agnostiques.

La secte bouddhique Thammayudh, bien qu'incorporée au bouddhisme lao en 1975, est encore présente dans le pays, notamment à Vientiane<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y a environ Modèle:Nombre de l'islam au Laos, la plupart étant des expatriés du Moyen-Orient ou de l'ethnie cambodgienne Cham. Deux mosquées sont présentes à Vientiane, l'une chiite et l'autre sunniteModèle:Référence nécessaire.

Bien que reconnaissant la liberté de culte, garantie par la loi, le régime laotien encadre les pratiques et se montre plutôt réticent envers les non-bouddhistesModèle:Référence nécessaire. Son autorisation est nécessaire pour les ordinations.

Éducation

Fichier:Classroom with children in the primary school of Don Puay, Laos.jpg
Classe avec des écoliers dans l'école primaire de Don Puay (Si Phan Don), Laos

Les analphabètes sont nombreux. Ils représentent 27 % de la population en 2011. L'enseignement primaire dure cinq ans. Les garçons et les filles ont des taux de scolarisation différents, ainsi que les divers groupes ethniques. Une université nationale du Laos existe<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le gouvernement laotien consacre 12,2 % de ses dépenses à l'éducation en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le français est la deuxième langue administrative du Laos, après les deux dialectes Lao, mais il n'est enseigné dès l'école primaire, tout comme l'anglais, que dans neuf écoles primaires réparties dans quatre provinces : Vientiane, Luang Prabang, Savannakhet et Champassak.

Le chinois (mandarin) supplante le français, car la Chine est un partenaire commercial plus important que la France.

L'apprentissage d'une seconde langue vivante étrangère est devenu obligatoire depuis la rentrée scolaire 2010-2011, à raison de deux heures hebdomadaires de la première année de collège (C1) jusqu’à la dernière année du lycée (L3). Si aucune langue n’est imposée par le ministère de l’Éducation, cette disposition bénéficie directement au français qui est devenu de fait langue vivante 2<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

Modèle:... Les villages du Plateau des Bolovens ont été inscrits dans le cadre du programme Healthy Villages, qui travaille en coordination avec les organismes communautaires et les élus territoriaux. Ce programme vise à créer et former des équipes de santé villageoise (VHT) qui fonctionnent comme les dispensaires médicaux.

Ces équipes de santé apportent des traitements et des soins au paludisme, aux lésions oculaires ainsi que dans des disciplines chirurgicales (obstétrique et de gynécologie). L'accès aux soins préventifs tels que les tests de dépistage des IST / VIH est également ouvert.

Des ateliers relatifs à la planification familiale, à l'hygiène, à l'assainissement, sont mis en œuvre, à titre préventif<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Médias

Modèle:Article détaillé

Les journaux du Laos sont pour la plupart contrôlés par le Ministère de l'Information et de la Culture ou par une organisation politique. Il existe plusieurs journaux en langue lao (Passasson, Vientiane May, Pathet lao…).

Le centre de presse en langues étrangères édite un quotidien Vientiane Times en anglais et un hebdomadaire Le Rénovateur en français.

Ce dernier a reçu en 2003 le Prix de la libre expression de l'Union internationale de la presse francophone, première récompense de ce type pour un journal du pays. L'agence KPL (Khaosane Pathet Lao) édite un bulletin quotidien en français et en anglais.

En 2003 paraît pour la première fois le magazine bilingue anglo-lao « Update », premier média privé au Laos. Les sujets politiques n'y sont pas abordés.

La radio nationale est diffusée sur une grande partie du territoire. Les éditions locales sont contrôlées par Vientiane. La télévision TNL présente tous les soirs un bulletin d'informations en lao, en anglais et en français. Il est possible de se procurer la presse étrangère, notamment le Bangkok Post et The Nation dans plusieurs points de vente de Vientiane.

Sport

Modèle:Article détaillé

Le sport national au Laos est le muay Lao, art martial du Laos très semblable au Muay-thaï en Thaïlande ou au Kun Khmer au Cambodge. Le football est le sport le plus populaire avec un championnat Lao Premier League qui se dispute depuis 1990.

Avec l'héritage de la présence française, la pétanque perdure avec une popularité étonnante, où l'on trouve des boulodromes jusque dans les villages les plus isolés du pays. Celui-ci figure d'ailleurs dans le top dix international.Modèle:Référence nécessaire Aujourd'hui, le Laos ne dispose pas d'un palmarès dans de nombreux sports et n'a jamais gagné la moindre médaille depuis sa première participation aux Jeux olympiques d'été de 1980 et n'a jamais été représenté aux jeux d'hiverModèle:Référence nécessaire.

Engagement associatif, syndical et politique

La liberté d'expression fait l’objet de restrictions importantes au Laos, ne permettant pas à la société civile d'émerger. Il n’existe pas d’opposition politique organisée et les syndicats et la presse sont étroitement contrôlés par le Parti politique au pouvoir depuis 1975. Un grand nombre de personnes ont été enlevés ces dix dernières années, le plus connu étant l'activiste Sombath Somphone en 2012<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Modèle:Article détaillé Modèle:Section à actualiser

Fichier:Rice planting near Champasak (Laos).jpg
Environ 80 % de la population du Laos pratique l'agriculture vivrière.
Fichier:Morning market in Vientiane.JPG
Marché à Vientiane.
Fichier:GDP per capita development in Laos.svg
Évolution du PIB par habitant au Laos

Un démarrage économique sérieux ne peut être envisageable sans le développement des infrastructures, actuellement axées sur le réseau routier et les télécommunications. L'ensemble du réseau d'infrastructures reste cependant modeste : un réseau téléphonique terrestre national faible, des axes routiers en pleine restructuration et un réseau ferroviaire lancé par la ligne Nong Khai (Thaïlande) / Vientiane - Thanaleng (Laos).

Le Laos s'est ouvert en 1986 aux « nouveaux mécanismes économiques ». Le Code des Investissements a été promulgué dans la foulée en 1988. Celui-ci ouvre largement l’économie aux participations étrangères et valorise les notions de profit, de rentabilité et de productivité. L’entreprise privée est depuis lors considérée comme le centre du « nouveau système de gestion économique »<ref>Le Laos restaure son économie, Ann-Alice Legrais et Anne-Cécile Worms </ref>. Un premier Programme d'ajustement structurel a été adopté en 1989 avec le soutien du FMI et de la Banque mondiale.

Les investissements étrangers restent modestes et se portent sur les métiers du tourisme (hôtellerie, restauration, les services), si l'on excepte les grands projets comme le barrage hydroélectrique de Nam Theun 2, dont Électricité de France est l'un des principaux partenaires. Une bourse des valeurs, la bourse de Vientiane, a ouvert en Modèle:Date- ; elle a commencé ses cotations en 2011<ref>Modèle:Lien brisé</ref>.

La stabilité macroéconomique en termes de change et d'inflation semble se maintenir et le Laos bénéficie actuellement de l'assistance technique de la Banque asiatique de développement (ADB) pour entreprendre les réformes du secteur bancaire. Le Laos est un des pays les plus pauvres du monde. L'aide internationale assure 10 % du PIB en 2009<ref name="Atlaséco 124" />.

Inclus dans le Triangle d'or, le Laos est le troisième producteur mondial d'opium derrière l'Afghanistan et la Birmanie voisine. Toutefois, le sous-sol du Laos est très riche en matières premières (charbon, zinc, cuivre) et le secteur minier contribue à plus de la moitié des exportations totales<ref name="Atlaséco 124" />. La foresterie, les terres agricoles, l’hydroélectricité et les minéraux représentent plus de la moitié de la richesse totale du Laos.

Le tiers de la croissance économique du pays entre 2005 et 2010 s’est appuyé sur l’hydroélectricité et les mines<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

L'économie du Laos dépend lourdement de l'investissement et du commerce avec ses voisins thaïlandais, vietnamiens et plus spécialement avec les Chinois au nord. Paksé a aussi expérimenté la croissance, basée sur le commerce transfrontalier avec la Thaïlande et le Viêt-Nam. En 2009, malgré le fait que le gouvernement soit encore officiellement communiste, l'administration Obama aux États-Unis a déclaré que le Laos n'était plus un État marxiste-léniniste. Les entreprises américaines qui investissent dans le pays peuvent désormais recevoir des aides publiques de la part d'Eximbank<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2012, le gouvernement a lancé la création d'un portail commercial du Laos, un site Internet fusionnant toutes les informations dont les commerciaux ont besoin pour importer et exporter des biens dans le pays.

En 2022, le Laos est classé en Modèle:112e pour l'indice mondial de l'innovation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Agriculture

Le secteur agricole est le plus important. Il représente 42 % du PIB et 80 % de l'emploi total en 2009<ref name="Atlaséco 124" />. Les terres cultivables (4 %) sont essentiellement consacrées à la riziculture. Les principales cultures sont vivrières (riz, maïs, fécules), puis le café, les arachides (cacahuètes), le coton et le tabac.

Le Laos est le Modèle:3e mondial d'opium derrière l'Afghanistan et la Birmanie (République de l'Union du Myanmar) voisine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

L'agriculture sur brûlis reste très pratiquée au Laos. Cette technique consiste à défricher (essartage) les futures zones à cultiver puis à brûler les résidus durant la saison sèche. Cependant, la concentration récente de la population le long des axes routiers accélère la rotation jachère-culture, ce qui contribue à l'érosion des solsModèle:Référence nécessaire. En effet, cette technique reste viable pour des densités de population faibles et dispersées, mais devient problématique pour la préservation des sols, quand la densité de population est telle que les temps de jachère deviennent trop courts pour fertiliser les solsModèle:Référence nécessaire.

Élevage

Fichier:Buffle laotien.jpg
Buffle Lao.

Modèle:Article détaillé Traditionnellement, les agriculteurs lao sont aussi éleveurs se spécialisant avec les programmes agricoles. L'élevage est diversifié (buffles, bœufs, porcs, chèvres, moutons, volailles, etc... ) mais l'animal typique reste le buffle qu'on croise un peu partout que ce soit dans les villages ou le long des routes. L'élevage assure aussi une diversification agricole<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Pêche

Le poisson constitue la principale source de protéine de la nourriture lao. On le trouve souvent à table. Les pêcheurs pratiquent à tout âge la pêche, à l'épervier, au filet, à la ligne. Le Mékong offre une grande variétés d'espèces dont le poisson-chat mais aussi le « monstre du Mékong », le pabeuk, poisson proche du poisson-chat qui peut dépasser les 2,5 mètres et les 200 kg. Sa quasi extinction pourrait s'expliquer par la construction des barrages en Chine en amont du fleuve. Dans certains villages, des pièges en bambou, de véritables viviers, sont installés de manière permanente pour garantir l'apport de poisson. Les méthodes de pèche sont diverses, avec un matériel souvent artisanal adapté aux rivières (large épuisette, panier traditionnel en osier, sac de tissu)<ref name=":0" />.

Secteur tertiaire

Tourisme

Fichier:Vat Xieng Thong.JPG
Le Vat Xieng Thong de Luang Prabang.

Modèle:Article détaillé Le Laos est ouvert au tourisme depuis 1990. Plus de 1,6 million de touristes ont visité le Laos en 2007<ref>Modèle:Article</ref> et plus de Modèle:Nombre de personnes l'ont visité en 2010<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lao National Tourism Administration, 2010 Statistical Report on Tourism in Laos, Modèle:P..</ref>.

En 2005, le tourisme représentait la première source de devises du pays<ref name="NESAP">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lao National Tourism Administration, National Ecotourism Strategy and Action Plan 2005-2010, Summary, Modèle:P..</ref>, devant l'hydroélectricité. La ville de Vientiane et la province de Savannakhet sont les régions les plus visitées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Lao National Tourism Administration, 2010 Statistical Report on Tourism in Laos, Modèle:P..</ref>, les touristes étant très majoritairement des ressortissants des pays de l'ASEAN, même si Luang Prabang et Vang Vieng attirent plus les Occidentaux. L'objectif du gouvernement est de faire du Laos une destination de réputation mondiale en termes de tourisme durable<ref name="NESAP" />.

Le pays a cherché à éviter les files d'autocars climatisés et les complexes hôteliers en béton<ref name=laos/> mais il a créé 20 parcs nationaux sur 14% du territoire<ref name=laos/>. Plutôt que le tourisme de masse développé par son voisin thaïlandais<ref name=laos/>, le Laos a préféré le tourisme durable pour valoriser ses richesses historiques et naturelles, en particulier celles de la province de Louang Namtha, dans l'extrême nord du pays<ref name=laos/>, au bord de la rivière Namtha, affluent du Mékong (gibbons, éléphants, léopards, bambous géants, et nombreuses minorités ethniques<ref name=laos/>). Les touristes y furent de plus en plus nombreux. De 20.000 en 1999, les visiteurs des 220.000 hectares du parc national de Nam Ha<ref name=laos/> sont passé à près de 250.000 en 2010<ref name="laos">"Le Laos mise sur l'éco-tourisme" le 24 mai 2011 par l'AFP [1]</ref>.

Le slogan officiel du tourisme est Simply Beautiful. Les principales attractions pour les touristes incluent la culture bouddhiste et l'architecture coloniale à Luang Prabang ; la gastronomie et les temples antiques dans la capitale de Vientiane ; la randonnée à Muang Ngoi Neua et Vang Vieng ; la culture antique et moderne et l'histoire dans la plaine des Jarres ; l'histoire de la Guerre civile du Laos à Sam Neua ; le trekking et la visite de tribus des collines dans un certain nombre de zones incluant Phongsaly et Luang Namtha ; la découverte des tigres et de la faune et de la flore à Nam Et-Phou Louey ; les cavernes et cascades près de Thakhek ; la relaxation, le dauphin de l'Irrawaddy et les chutes de Khone à Si Phan Don ou les Quatre mille Îles ; Vat Phou, un ensemble antique de temples pré-khmers; et le Plateau des Bolovens pour ses cascades et son café. Le Conseil européen du Commerce et du Tourisme a récompensé le pays comme Meilleure destination touristique mondiale en 2013 pour cette combinaison d'architecture et l'histoire.

Commerce et investissements étrangers

En 2004, l'Australie est le Modèle:4e investisseur du pays avec 48 projets totalisant Modèle:Nombre de dollars. Le Japon et la Chine sont également de gros investisseurs au Laos<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le pays retourne progressivement au libre échange et à l'entreprise privée depuis la libéralisation des lois sur les investissements étrangers et l'admission du Laos à l'ASEAN en 1997. La bourse de Vientiane a ouvert le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Japon est de loin celui qui apporte l'aide économique la plus importante (Modèle:Nombre de dollars en 1999). Le principal fournisseur est la Thaïlande (64 % des importations). Les principaux clients sont : la Thaïlande (20 %), la France (8 %), le Japon (3 %)Modèle:Référence nécessaire.

Transports

Modèle:Article détaillé

Fichier:LUANG PRABANG BUS STATION LAOS FEB 2012 (6986891983).jpg
Un bus à la gare routière de Luang Prabang.

Le Laos est très en retard sur le plan du développement humain et économique, manquant d'infrastructures de transports adéquates.

Transport routier

Fichier:Laos Transportation.jpg
Routes, chemins de fer, fleuves et rivières du Laos

Le principal moyen de transport utilisé au Laos est la route. Le Laos compte près de Modèle:Unité de routes, dont la quasi-totalité demeure des pistes en terre ou de gravillons, plus ou moins praticables selon la saison.

La route nationale 13 qui traverse le Laos du nord au sud et reliant ainsi la Chine au Cambodge est goudronnée ainsi que les principaux axes transversaux joignant la Thaïlande au VietnamModèle:Référence nécessaire.

En 2001, le parc de véhicules privés était encore très restreint : Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et fourgonnettes et Modèle:Nombre et autobus dont la moitié dans la municipalité de Ventiane ; et en 2004, il y avait environ Modèle:Unité de routes dont Modèle:Unité de routes nationales et Modèle:Unité de routes provinciales<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Transport fluvial

Le Mékong est la principale voie nord-sud où se croisent une multiplicité de transports, bateaux, canoës, pirogues, pirogues rapides, sampans, bateaux à moteurs, bateaux-habitations (souvent transformés à la suite d'une panne), speed-boats, bateaux de transports de marchandises. Les gros bateaux de marchandises engendrent un trafic important entre Sayaboury et Vientiane. Entre Sayaboury et Houey Saï, la navigation n'est pas toujours praticable. Elle dépend des saisons. L'art des lao pour la navigation s'explique par l'extension lente et difficile du réseau routier<ref name=":0" />.

Les 5 principaux ports fluviaux sont Vientiane, Savannaket, Paksé, Paksan et Tarket. L'activité portuaire permettent l'approvisionnement local.

En 2004, Modèle:Unité du cours du Mékong (sur les Modèle:Unité) étaient navigables.

Transport ferroviaire

Modèle:Article détaillé Une première liaison ferroviaire du pays avait été construite par les Français dans la province de Champassak, reliant Don Det à Don Khon, mais elle est fermée depuis les années 1940Modèle:Référence nécessaire.

Fichier:Kunming-Singapore.png
Nouvelles routes de la soie, avec en jaune le tronçon ferroviaire Kunming- Boten-Vientiane

Pendant longtemps, Le Laos n'avait aucun chemin de fer, sauf une minuscule ligne de chemin de fer transfrontalière commencée en 2004 et achevée en 2009, passant par le Pont de l'amitié lao-thaïlandaise, reliant la ville de Nong Khai en Thaïlande avec Vientiane au Laos.

Aujourd'hui, cette ligne de chemin de fer Bangkok-Vientiane traverse le Mékong sur le pont de l'amitié lao-thaïlandaise pour arriver à la gare de Thanaleng (ouverte le Modèle:Date), à Modèle:Nobr à l'est de Vientiane. Elle est le premier réseau ferroviaire international desservant le Laos. La gare propose une connexion entre Vientiane et les capitales de trois autres nations de l'ASEAN (Thaïlande, Malaisie et Singapour), et plusieurs ports important du sud-est asiatique.

Une nouvelle ligne est en construction descendant de Kunming en Chine jusqu'à Vientiane pour relier la ville chinoise à Bangkok ou encore Kuala Lumpur pour ainsi faire une des tentacules des Nouvelles routes de la soie, initiées et lancées par la Chine de Xi Jinping.

Le tronçon laotien, la ligne ferroviaire Boten - Vientiane, qui passe par Luang Namtha, Luang Prabang, Vang Viang et Vientiane (entre autres gares) est en service depuis fin 2021<ref>Modèle:Lien web</ref>, interconnectée directement au réseau ferroviaire chinois. De nombreux ponts et tunnels sont indispensables pour passer au travers des nombreuses vallées de ce pays très accidenté. Le coût de cette ligne est couvert par un prêt de la Chine au Laos.

Transport aérien

Quant au transport aérien, c'est le moyen de transport le plus pratique et le plus rapide pour se déplacer à l'intérieur du Laos.

La compagnie nationale est la Lao Airlines qui opère quotidiennement au Laos et les pays voisins<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le pays compte une dizaine d'aéroports dont les principaux sont l'aéroport international de Wattay, l'aéroport international de Luang Prabang et l'aéroport de Paksé.

Culture

Modèle:Article détaillé

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
Modèle:Date- Nouvel An occidental Bun Pi Mai Saakonh
fin janvier / début février Nouvel An chinois Tut Jiine Basé sur le calendrier lunaire
février Makha Bousa Basé sur le calendrier lunaire
mars Bun Pha Wet Fête bouddhique
Modèle:Date- Journée internationale des femmes Vanh Phou Gning
13, 14 et Modèle:Date- Nouvel An lao Bun Pi Mai Lao Fête de l'eau, précède la saison des pluies
Modèle:Date- Fête du travail Fermeture des banques
Pleine lune de Modèle:Date- Visakha Bousa Fête bouddhique
mai Fête des fusées Bun Bang Fay Fête bouddhique et profane
juillet Asanha Bousa Basé sur le calendrier lunaire
Pleine lune de Modèle:Date- Carême bouddhiste Bun Khao Phansa Retraite des pluies
Pleine lune d'Modèle:Date- Fête des morts Haw Khao Padap Din Les fidèles déposent des dons sur les tombes
Première pleine lune de Modèle:Date- Fête des Lumières Bun Awk Phansa Fin de la saison des pluies
novembre Fête du Pha That Luang (Vientiane) Bun Pha That Luang Défilés aux flambeaux au sanctuaire national
Modèle:Date- Fête nationale Vanh Xaat Commémore l'arrivée au pouvoir du Pathet Lao en 1975
Modèle:Date- Veille du nouvel an

Codes

Le Laos a pour codes :

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail