Crimée

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La Crimée (en Modèle:Lang-crh Modèle:Refnec [[[:Modèle:Lang]] « colline », Modèle:Lang « ma »], Modèle:En ru / Krym, en Modèle:Lang-uk / Krym) est une péninsule d'Europe de l'Est, située au Sud de l'oblast de Kherson en Ukraine et à l'ouest du kraï de Krasnodar en Russie, qui s'avance dans la mer Noire. La péninsule de Crimée est réputée pour son climat pontique proche du climat méditerranéen, ses vignobles, ses vergers, ses sites archéologiques et ses lieux de villégiature dont ses stations balnéaires comme Théodosie, Soudak, Alouchta ou Yalta, où fut officialisé en 1945 le partage de l'Europe (décidé lors des conférences interalliées précédentes) entre Staline (Union soviétique), Roosevelt (États-Unis) et Churchill (Royaume-Uni). Sébastopol, fondée en 1783 par l'impératrice Catherine II, est célèbre pour sa base navale qui accueille la flotte de la mer Noire de la marine russe. La capitale de la Crimée est la ville de Simféropol depuis 1995.

Correspondant à l'antique Chersonèse (« presqu'île ») de Tauride, la Crimée a fait partie, de l'Antiquité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, du monde grec devenu romain puis byzantin, tout en étant ouverte au nord aux peuples des steppes (Cimmériens, Scythes, Goths, Mongols<ref>Marie Favereau : La Horde. Comment les Mongols ont changé le monde., 2023, Éd. Perrin, Modèle:ISBN</ref>, turcophones…) pour rejoindre au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'Empire ottoman et à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'Empire russe, puis en 1922 l'Union des républiques socialistes soviétiques. Dans cette dernière, elle constitue une république socialiste soviétique autonome, puis un oblast qui fait d'abord partie de la république socialiste fédérative soviétique de Russie. À la fin de la Seconde Guerre mondiale la population des Tatars de Crimée subit une déportation.

La ville de Sébastopol devient autonome du reste de la Crimée en 1948. En 1954, la Crimée est rattachée par un décret à la république socialiste soviétique d'Ukraine (qui faisait alors partie de l'URSS). En 1991, la Crimée obtient le statut de république autonome de Crimée au sein de l'Ukraine indépendante et Sébastopol devient une ville à statut spécial. En mars 2014, lors de l'annexion de la Crimée, le Parlement criméen, sous la pression et l’occupation russe et au terme d'un référendum unilatéral organisé par la Russie — car ne reconnaissant pas les nouvelles autorités provisoires à Kiev, qui ne reconnaissent pas le référendum en retour — proclame la sécession de la république autonome de Crimée puis son intégration à la fédération de Russie en tant que sujet fédéral. La ville de Sébastopol devient quant à elle la troisième ville d'importance fédérale de Russie, au même titre que les villes de Moscou et de Saint-Pétersbourg : elle ne dépend donc plus administrativement de la Crimée. L'Ukraine, soutenue par un grand nombre de pays de la communauté internationale, ne reconnaît pas ce référendum et maintient ses revendications territoriales sur l'ensemble de la péninsule de Crimée.

Géographie

Fichier:Crimea map fr.svg
La république de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol.

La péninsule de Crimée, qui couvre une superficie de Modèle:Unité (soit un peu plus vaste que la Sicile), est reliée au reste du territoire ukrainien par l'isthme de Perekop, bande de terre large de cinq à sept kilomètres au nord de la Crimée, et au-delà de laquelle commence l'oblast de Kherson. La distance est, d'ouest en est, entre le cap Kara Mrun et Lanterne, de Modèle:Unité, du nord au sud, de l'isthme de Perekop au cap Nicolas, de Modèle:Unité. La longueur totale des frontières terrestres et maritimes est de plus de Modèle:Unité. La Crimée montait autrefois la garde au confluent de deux espaces commerciaux stratégiques : l'accès aux royaumes du Nord, par la mer Noire et le Dniepr, et à ceux de l'Asie, par la mer d'Azov<ref>Modèle:Article.</ref>. À l'est de la Crimée, la péninsule de Kertch fait face à la péninsule de Taman en territoire russe. Entre ces deux péninsules, le détroit de Kertch, large de trois à treize kilomètres, relie la mer Noire à la mer d'Azov<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Littoral

Fichier:Novyi Svit IMG 2941 1725.jpg
Falaises tombant en mer Noire.
Fichier:Грот на мысе Большой Атлеш.jpg
Atlech, près du village d'Olenevka.

Les côtes de Crimée sont irrégulières et forment un grand nombre de baies, dont certaines abritent des ports. Leur relief et leur climat les rattachent au monde méditerranéen, même si les hivers peuvent parfois être de type continental froid. La Crimée est bordée, au sud et à l'ouest par la mer Noire, à l'est par la mer d'Azov et au nord-est, par le Syvach (côte occidentale de la mer d'Azov). Le Syvach est aussi dénommé « mer Putride », en raison de son large ensemble de marais nauséabonds et de lagunes peu profondes.

Les ports se trouvent sur la côte occidentale de l'isthme de Perekop, dans la baie de Karkinit. Dans la baie de Kalamita, au sud-ouest, se trouvent les ports d'Eupatoria, de Sébastopol et de Balaklava. La baie d'Arabat se trouve au nord de la péninsule de Kertch. La baie de Caffa (ou de Théodosie), avec le port du même nom, se trouve dans le sud, et celle de Laspi au sud-ouest.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle déjà, le littoral criméen était réputé pour les bienfaits de son climat pontique. La côte sud-est est très montagneuse, avec une série de montagnes parallèles, les monts de Crimée, situés à une distance de huit à douze kilomètres de la mer.

Montagnes et plaines

Fichier:Crimea 2.jpg
Les montagnes abruptes du sud-ouest.

Les monts de Crimée, assez élevés, culminent à Modèle:Unité au mont Roman-Koch et descendent dans la mer Noire, en dessinant des plateaux intérieurs à 500-Modèle:Unité.

Une grande partie de ces montagnes ont des sommets assez abrupts avec une forte dénivellation par rapport à la mer toute proche (650 à Modèle:Unité), commençant à la pointe sud de la péninsule, appelée cap Sarytch. Dans la mythologie grecque, cette pointe abritait le temple d'Artémis, où la prêtresse Iphigénie aurait officié.

Une importante partie du territoire de la Crimée est composée de prairies sèches ou semi-arides, et de steppes (dans le sud) qui longent par le nord-ouest les pieds des monts de Crimée. Les terres qui se trouvent au pied du Yayla-Dagh sont d'un caractère tout autre. Là, les bandes étroites de la côte et les pentes abruptes des montagnes sont couvertes de verdure. Cette « Riviera russe » s'étend tout le long des côtes sud-est, du cap Saritch, dans l'extrême sud, à Théodosie, et l'on y trouve de nombreuses plages, comme à Aloupka, Yalta, Gourzouf et Soudak.

Hydrographie

La péninsule de Crimée compte Modèle:Nobr et ruisseaux principaux, en grande partie alimentés par l'eau de pluie, la fonte des neiges jouant un rôle très mineur. Cela entraîne une fluctuation annuelle importante du débit d'eau, de nombreux cours d'eau s'asséchant complètement pendant l'été. Les plus grands fleuves sont le Salhir (Salğır, Салгир), le Katcha (Кача), l'Alma (Альма) et le Belbek (Бельбек). Il y a plus de cinquante lacs et marais salants dans la péninsule.

Entre 1961 et 1971, les autorités soviétiques construisent un canal pour alimenter en eau la Crimée à partir du Dniepr. Après la dislocation de l’URSS, faute d’entretien, ses performances baissent et en 2014, les autorités ukrainiennes le ferment ce qui réduit considérablement l’approvisionnement en eau de la région. En 2020, les deux millions d’habitants de Crimée traversent l’une des pires sécheresses de leur histoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités humaines

La Crimée est une région d'agriculture depuis six millénaires environ. Même si celle-ci est en régression, elle possède encore beaucoup de vignobles et de nombreux vergers implantés dès l'Antiquité grecque dans ses plus riches plaines. Une production d'huiles essentielles biologiques y est aussi en plein essor. Le long des côtes de la mer Noire et de la mer d'Azov, les Criméens pratiquent toujours une pêche de tradition. La Crimée possède aussi un grand potentiel minéral : Modèle:Unité de Modèle:Unité différents. À l'intérieur de la péninsule, des mines subsistent et y sont encore exploitées. Les très anciennes carrières de Kertch font plus de Modèle:Unité de longueur.

Fichier:Bahtšisarai-Khaani palee Krimmis.jpg
Hansaray, lieu touristique.
Fichier:TNA-400.jpg
Centre de contrôle de vol spatial abandonné.

La Crimée possède des sites archéologiques scythes, grecs antiques, romains, byzantins, génois, arméniens, tatars, turcs qui attirent de nombreux touristes. On peut y découvrir des villages tatars, des mosquées, des monastères et des palais médiévaux ou de l'époque impériale russe.

Grâce à ses plages, la Crimée est une région très touristique. La station balnéaire de Yalta était déjà réputée sous la Russie impériale comme lieu de villégiature prisé par l'aristocratie et la bourgeoisie. À l'époque soviétique, ce type de sites se multiplia pour accueillir les élites du parti et les « travailleurs émérites ». Ainsi, près d'Aloupka, se trouve la plus prestigieuse des colonies de vacances pour pionniers de l'ex-URSS, l'Artek.

La capitale de la Crimée, Simferopol, est alimentée en eau par le plus grand barrage en terre d'Europe, et aussi en électricité solaire par la centrale photovoltaïque de Perovo (en banlieue sud-ouest) qui est capable de développer une puissance de plus de Modèle:Nobr. Enfin Simferopol est notamment desservie par la ligne trolleybus de montagne la plus longue du continent européen (Modèle:Unité) qui passe par Yalta et la côte sud de la péninsule.

À l'époque soviétique, le centre de contrôle des vols spatiaux était situé en Crimée.

Population

Selon le recensement ukrainien de 2001, la population de Crimée comptait Modèle:Unité habitants<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon le recensement russe de 2016, la population de la Crimée est de Modèle:Unité habitants.

Recensements (*) ou estimations de la population de la Crimée.
1959* 1989* 2001* 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015* 2016*
Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Fichier:Russians2001Crimea.PNG
Pourcentage des Russes sur le sol de Crimée, selon recensement de 2001 (cliquer sur image).

La population criméenne décroît de 0,3 pour cent par an, passant de Modèle:Unité en 1993 à Modèle:Unité en 2001. Le nombre annuel de naissances s'écroule de Modèle:Unité en 1990, à Modèle:Unité en 2000. Depuis 2014, la population de la Crimée augmente.

Structure démographique

Fichier:Ukrainians2001Crimea.PNG
Pourcentage des Ukrainiens sur le sol de Crimée, selon recensement de 2001 (cliquer sur image).

Modèle:Voir aussi

Indice de fécondité
Année Fécondité Fécondité urbaine Fécondité rurale
1989 1,93 1,82 2,18
1990 1,84 1,76 2,03
1991 1,71 1,61 1,95
1992 1,54 1,43 1,79
1993 1,39 1,27 1,65
1994 1,41 1,32 1,59
1995 1,25 1,13 1,45
1996 1,17 1,06 1,35
1997 1,13 1,02 1,31
1998 1,07 0,98 1,22
1999 1,03 0,95 1,17
2000 1,05 0,96 1,19
2001 1,03 0,97 1,13
2002 1,06 1,01 1,15
2003 1,15 1,12 1,12
2004 1,20 1,14 1,30
2005 1,21 1,17 1,27
2006 1,27 1,22 1,35
2007 1,38 1,31 1,50
2008 1,49 1,39 1,64
2009 1,55 1,44 1,71
2010 1,55 1,44 1,71
2011 1,56 1,44 1,76
2012 1,68 1,56 1,88
2013 1,67 1,53 1,88
2014 1,83 2,01 1,62
2015 1,82 1,79 1,85
2016 1,76 1,73 1,79
2017 1,64 1,58 1,70

Chiffres officiels de 2013 pour la structure par âge

Chiffres officiels de 2013 pour l'âge médian

Composition ethnique

En 2001, la composition ethnique de la république autonome de Crimée (sans compter Sébastopol) se répartissait en : Russes : 58,32 % ; Ukrainiens : 24,32 % ; Tatars de Crimée : 12,1 % ; Biélorusses : 1,44 % ; Tatars : 0,54 % ; Arméniens : 0,43 % ; Juifs : 0,22 %, Grecs : 0,15 % et autres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution de la composition ethnique de Crimée (y compris Sébastopol) de 1989 à 2014<ref>Sources décrites dans Démographie de la Crimée.</ref> :

Groupe ethnique 1989 2001 2014
Russes 67,0 % 60,4 % 65,3 %
Ukrainiens 25,8 % 24,0 % 15,1 %
Tatars de Crimée et Tatars 2,0 % 10,8 % 12,1 %

Recensements

Année Fécondité Naissances Natalité Année Fécondité Naissances Natalité Année Fécondité Naissances Natalité
1990 1,84 27 599 Modèle:Unité 2000 1,05 15 162 Modèle:Unité 2010 1,55 23 238 Modèle:Unité
1991 1,71 26 291 Modèle:Unité 2001 1,04 15 136 Modèle:Unité 2011 1,56 23 394 Modèle:Unité
1992 1,54 24 160 Modèle:Unité 2002 1,06 16 112 Modèle:Unité 2012 1,68 24 702 Modèle:Unité
1993 1,39 22 094 Modèle:Unité 2003 1,15 17 419 Modèle:Unité 2013 - 24 054 Modèle:Unité
1994 1,54 20 681 Modèle:Unité 2004 1,20 17 941 Modèle:Unité 2014 - - -
1995 1,25 18 984 Modèle:Unité 2005 1,21 17 983 Modèle:Unité 2015 - - -
1996 1,17 17 538 Modèle:Unité 2006 1,27 20 041 Modèle:Unité 2016 - - -
1997 1,13 16 683 Modèle:Unité 2007 1,38 21 667 Modèle:Unité 2017 - - -
1998 1,07 15 603 Modèle:Unité 2008 1,49 23 353 Modèle:Unité 2018 - - -
1999 1,03 15 023 Modèle:Unité 2009 1,55 23 524 Modèle:Unité 2019 - - -

Villes

La Crimée compte dix-sept « communes » qui ont le statut de ville : seize dans la république de Crimée, ainsi que Sébastopol disposant d’un statut de ville fédérale.

Fichier:Административное деление АРК ТС.png
Les subdivisions de Crimée.
Fichier:Crimeamap.png
Répartition des villes en Crimée.
Population urbaine estimée (chaque Modèle:1er janvier) par l'Office des statistiques d'Ukraine<ref name=stat6>Comité d'État de statistiques d'Ukraine, Статистичний збірник «Чисельність наявного населення України на 1 січня 2008 року», Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au Modèle:1er janvier 2008 ».</ref>,<ref name="stat7">« Статистичний збірник "Чисельність наявного населення України на 1 січня 2010 року», Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au Modèle:1er janvier 2010 » ; Статистичний збірник « Чисельність наявного населення України на 1 січня 2012 року » [Manuel statistique « Nombre d'habitants de l'Ukraine au Modèle:1er janvier 2012 »] [1].</ref> : 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Alouchta Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Aloupka Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Armiansk Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Bakhtchyssaraï Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Bilohirsk Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Chtcholkine Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Djankoï Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Eupatoria Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Feodossia Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Kertch Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Krasnoperekopsk Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Saky Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Sébastopol Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Simferopol Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Soudak Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Staryï Krym Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Yalta Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité

Cas particulier de Sébastopol

Fichier:АТД Севастополя.png
Municipalité spéciale de Sébastopol :
1. raïon de Gagarine (dont :
  • 1. municipalité de Gagarine).
2. raïon de Lénine (dont :
  • 2. municipalité de Lénine).
3. raïon de Nakhimov (dont :
  • 3. municipalité de Nakhimov,
  • 4. municipalité de Andreevka,
  • 5. municipalité de Katcha,
  • 6. municipalité de Verkhnesadovoe).
4. raïon de Balaklava (dont :
  • 7. municipalité de Balaklava,
  • 8. municipalité de Orlynoe,
  • 9. municipalité de Ternovka,
  • 10. ville d'Inkerman).

Modèle:Article détaillé

La ville de Sébastopol est fondée en 1783, après l'annexion de la Crimée par l'Empire russe. Elle devient alors une importante base navale et un port de commerce florissant. Durant la guerre de Crimée, Sébastopol est assiégée par les Français, les Britanniques et les Turcs. Elle tombe au bout de onze mois. En 1921, la ville est rattachée à la république socialiste soviétique autonome de Crimée. En 1948, la ville ne dépend plus de l'oblast de Crimée mais est directement rattachée à la RSFS de Russie.

À la chute de l'Union soviétique (1991), Sébastopol est rattachée aux subdivisions de l'Ukraine, mais avec un statut particulier différent de la république autonome de Crimée (voir subdivisions de l'Ukraine) qui en fait une enclave russe Modèle:Latin mais sous couvert de la présidence ukrainienne Modèle:Latin, où reste basée (depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) la flotte russe de la mer Noire et où les citoyens n'élisaient pas le président du comité exécutif de la ville car son maire était, jusqu'en mars 2014, désigné directement par le président d’Ukraine. En 2010, après de longues négociations, l'Ukraine prolonge le bail de la Russie sur le port de Sébastopol, jusqu'en 2042.

À partir du Modèle:Date-, à la suite de l’annexion de la république de Crimée et de la ville à la Russie, lui est alors attribué le statut de ville fédérale russeModèle:Refnec.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Origines

Fichier:Національний заповідник «Херсонес Таврійський» 2.jpg
Ruines de la colonie grecque de Chersonèse.

Les premiers habitants connus de la future Crimée sont les Cimmériens. Il est possible que le nom de la péninsule vienne de ce peuple (Kimmerioi en grec, c'est-à-dire « habitants des marges », Kymè en grec). Au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, la plupart des Cimmériens migrent vers l'Anatolie et les Balkans, sous la poussée d'un autre peuple indo-européen nomade venu de la steppe eurasiatique : les Scythes.

À partir du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, les Grecs fondent des colonies sur les côtes de la péninsule, dont Théodosie (au sud-est) et Chersonèse. Peu à peu, la Crimée est intégrée au monde grec sous les noms de « Chersonèse Taurique » ou simplement « Tauride ». À l'époque hellénistique, elle est intégrée au royaume gréco-scythique du Bosphore, qui devient un État-client de Rome au Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle

La moitié sud de la Crimée reste longtemps gréco-romaine, tandis que le reste de la péninsule est occupé par les Goths et les Alains vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. La population des Goths de Crimée subsiste plusieurs siècles, avec sa propre langue, le gotique de Crimée, mais Goths et Alains sont progressivement hellénisés, et adoptent la langue grecque et la religion chrétienne orthodoxe. Divers peuples se succèdent dans le Nord de la péninsule au Moyen Âge : les Huns (376), les Bulgares (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les Khazars (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), les Russes kiéviens ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècles

}}), les Pétchénègues (1016), les Kiptchaks ou Coumans (1171), les Mongols (1237).

Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Empire byzantin organise le Sud de la Crimée en thème de Cherson. En 1204, alors que Constantinople, capitale byzantine, tombe entre les mains des croisés occidentaux, les Vénitiens s'emparent des ports de Cembalo, Caulita, Lousta, Soldaïa et Caffa (Théodosie). Le thème lui-même échoit à l'empire grec de Trébizonde, qui reconquiert les ports et les concède aux Génois, les rivaux des Vénitiens. Une principauté de Théodoros quasi indépendante apparaît au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans l'ancien thème et subsiste jusqu'à la conquête ottomane en 1475.

Conquête mongole (1238–1449)

Vers 1240-1250, les troupes Mongoles de Gengis Khan investissent la Crimée, et des crimes de masses se déroulent, dans les grandes villes, et les ports, ou vivent des populations Grecques. La population de la Crimée va beaucoup changer pendant cette période.

Pendant la peste noire, en 1347 et 1348, la Crimée perdra une grande partie de sa population d'origine grecque, vu que les Grecs étaient situés au sud de la péninsule, là où se trouvaient les grands ports. Après le passage de la peste, les Slaves et les Tatars de Crimée deviennent majoritaires dans la péninsule.

Khanat de Crimée (1443-1783)

Modèle:Article détaillé

Fichier:Piri Reis - Map of the Crimea, the Sea of Azov, and the Mouth of the Dnieper - Walters W658372A - Full Page.jpg
La Crimée représentée sur une carte de l'amiral turc Piri Reis, vers 1520.
Fichier:Crimean Khanate 1600.gif
Le khanat de Crimée vers 1600.

Le Nord de la péninsule, soumis aux Tatars, fait désormais partie du khanat de Crimée, allié et vassal de l'Empire ottoman. Le commerce des esclaves russes ou ukrainiens était une source majeure de revenus pour les Tatars de Crimée et la noblesse nogaïe.

Le khanat des Tatars Nogaïs était initialement indépendant et de religion tengriste et chamaniste. Depuis des siècles, la horde Nogaï vivait en partie de raids de pillage en Pologne, Moldavie et Russie, et du commerce des captifs. Mais les rois chrétiens, les voïvodes et les tsars de ces pays se renforcent et en 1475, le khanat de Crimée se place sous la protection de l'Empire ottoman, payant pour cela un tribut, devenant progressivement un État allié, vassal et musulman qui perdure jusqu'en 1783.

En 1498, les empires turco-mongols (Tatars de Crimée et Ottomans) affrontèrent militairement les Polonais et les Moldaves. En 1511, le khanat aida le futur sultan ottoman Sélim à obtenir le poste de gouverneur de la province d'Özi, à l'ouest de la mer Noire, dont les habitants tatars, au nord des bouches du Danube, vivaient en autonomie dans les marches militaires (rayas) du Boudjak et du Yédisan.

En 1569, le khanat de Crimée attaqua Astrakhan, qui était passé sous contrôle russe. Deux ans plus tard, en 1571, les Tatars, sous les ordres du khan Modèle:Souverain- Giray, lancèrent un raid contre Moscou, faisant environ Modèle:Nombre emmenés en esclavage.

En 1578, le khanat aida l'Empire ottoman dans leur guerre contre les Perses.
Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, craignant que les Grecs pontiques et les Arméniens tcherkessogaïs ne soutiennent les Russes, le khanat de Crimée en expulsa des milliers vers les marges méridionales de la Russie.

La Crimée russe puis soviétique (1783-1991)

Fichier:A hot day in the batteries.jpg
Le siège de Sébastopol.
Fichier:Yalta summit 1945 with Churchill, Roosevelt, Stalin.jpg
La ville de Yalta est devenue célèbre pour la conférence de 1945 à laquelle prirent part les dirigeants Churchill, Roosevelt et Staline.

L'impératrice Modèle:Souverain2 procède à l'annexion du Khanat en 1783. À l'issue de la guerre russo-turque de 1787-1792, la Crimée est officiellement cédée à l'Empire russe en vertu du traité d'Iaşi. Elle est intégrée au gouvernement de Tauride. Les tsars y mènent une politique de peuplement par des Russes et Ukrainiens, mais aussi Allemands, Moldaves, Arméniens et Grecs pontiques rappelés sur leurs terres d'origine. De nouvelles villes sont fondées, des voies ferrées construites et des marais drainés. Les Tatars de Crimée deviennent minoritaires et sont persécutés ou expulsés jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Crimée constitue une importante tête de pont pour la marine marchande russe, dans son désir d'accéder aux mers chaudes.

De 1853 à 1856, la péninsule est le théâtre de la guerre de Crimée, qui oppose la Russie aux Turcs et à leurs alliés français et britanniques. Ce conflit meurtrier est marqué par l'utilisation de nouvelles technologies comme les bateaux à vapeur ou le télégraphe. Les Russes sont contraints d'admettre leur défaite, mais le traité de Paris n'entraîne pas de modifications territoriales en Crimée, qui sort cependant ruinée du conflit. Elle se relève après 1860 pour devenir une véritable Riviera russe, avec l'apparition de nombreuses stations balnéaires comme Yalta.

À la fin de la Première Guerre mondiale, la Crimée fait partie des territoires abandonnés à l'Allemagne par le traité de Brest-Litovsk. Durant la guerre civile russe, elle constitue le dernier bastion de l'Armée blanche du général Wrangel, qui doit l'évacuer à la fin de l'année 1920. Beaucoup de Russes et d'Ukrainiens non-communistes s'enfuient vers l'Europe de l'Ouest avec l'Armée blanche. Au sein de la république socialiste fédérative soviétique de Russie, elle-même membre de l'Union des républiques socialistes soviétiques, la péninsule constitue la république socialiste soviétique autonome de Crimée, distincte de la république socialiste soviétique d'Ukraine. Dans les années 1930, ces territoires agricoles souffrent des famines consécutives aux plans de collectivisation.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Crimée est le théâtre de sanglantes batailles entre la Wehrmacht et l'Armée rouge. La péninsule est occupée par les Allemands malgré la résistance de Sébastopol jusqu'en juillet 1942. Les troupes soviétiques libèrent définitivement la ville en mai 1944. Accusés d'avoir aidé les Allemands, les Modèle:Nombre sont déportés, et près de la moitié trouve la mort. La RSS autonome de Crimée est abolie le Modèle:Date- et laisse la place à un oblast de Crimée relevant de la république socialiste de Russie. La ville de Sébastopol en est détachée en 1948. Modèle:Article détaillé

Le Modèle:Date-, Nikita Khrouchtchev au nom du présidium du conseil suprême de l'URSS, en accord avec ses homologues de la RSFSR et de l'Ukraine, « offre » l'oblast de Crimée à la RSS d'Ukraine à l'occasion du Modèle:300e de la réunification de la Russie et de l'Ukraine. Le décret officiel explique ce rattachement par des raisons économiques, territoriales et culturelles<ref>Modèle:Article</ref> : la péninsule de Crimée, peuplée d'Ukrainiens, constitue un prolongement terrestre de l'Ukraine et dépend notamment de ses ressources en eau pour son irrigation. Ce transfert territorial a pour conséquence de renforcer le nombre de russophones dans la population<ref name=Dullin87>Sabine Dullin, « Le grand pays et les petites patries », L’Histoire, n°485-486, juillet-août 2021, page 87</ref>. Treize années plus tard, en 1967, les Tatars de Crimée sont réhabilités, sans pour autant être autorisés à revenir dans la péninsule.

La Crimée ukrainienne post-soviétique (de jure depuis 1991, de facto 1991-2014)

Le Modèle:Date-, la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame la souveraineté politique de la RSS d'Ukraine, la Crimée est alors un oblast d'Ukraine depuis 1954

Le Modèle:Date-, en URSS, un référendum interroge la population dans l’oblast de Crimée de la république socialiste soviétique d’Ukraine. Il portait sur le rétablissement ou non de la république socialiste soviétique autonome de Crimée, disparue en Modèle:Date-. Ce référendum est approuvé par la population à 94,30 %.

Le Modèle:Date-, la République socialiste soviétique autonome de Crimée (RSSA de Crimée) est rétablie par la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine.

Le Modèle:Date-, la Verkhovna Rada de la RSS d'Ukraine proclame l’indépendance de l’Ukraine, à la suite du putsch raté contre Mikhaïl Gorbatchev à Moscou. cette indépendance doit être approuvée par un referendum conformément à la législation de la RSS d'Ukraine

Le Modèle:Date-, les Ukrainiens approuvent par référendum l’indépendance de leur pays, avec plus de 90 % des voix. En Crimée, le taux d’approbation est plus faible (54 %). La RSS d'Ukraine cesse d'exister et deviens l'Ukraine, la RSSA de Crimée devient donc une république autonome d’Ukraine, ce qui est entériné par l’Accord de Minsk du Modèle:Date- (aussi appelé accord de Belovej).

Le Modèle:Date-, à la suite de l'indépendance de l'Ukraine, la RSSA de Crimée est dissoute par le Parlement de Crimée qui fonde la République de Crimée avec l’aval du Parlement ukrainien qui reconnaît certains droits d’autogestion à la péninsule.

Le Modèle:Date-, la Crimée proclame son indépendance (qui doit être approuvée par un référendum prévu le Modèle:Date-) et introduit la première constitution de Crimée.

Le Modèle:Date-, la Verkhovna Rada de Crimée adopte une nouvelle constitution en y ajoutant dans un amendement que son territoire fait partie de l’Ukraine. Mais la Rada d'Ukraine déclare cette nouvelle constitution de la Crimée inconstitutionnelle au regard de la constitution d'Ukraine<ref name="PLIOUCHTCH1">Modèle:Article</ref>,<ref name="Kolstø">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date-, la Rada de Crimée annule sa déclaration d’indépendance et le référendum prévu le Modèle:Date-.

En Modèle:Date-, les deux parlements parviennent enfin à un accord et la république de Crimée bénéficie d'une autonomie administrative et territoriale au sein de l'Ukraine<ref name="Yégavian">Modèle:Article.</ref>, tandis que Sébastopol est placée sous un régime spécial.

Le Modèle:Date-, les habitants de Crimée approuvent par référendum une nouvelle constitution de Crimée qui renforce l’autonomie de la péninsule et prévoit des relations étroites avec la Russie .

L'année 1995 est marquée par un nouveau bras de fer entre pro-russes et pro-ukrainiens, en Crimée mais aussi dans le reste de l'Ukraine. L'enjeu est en fait le statut de la ville de Sébastopol et l'éventuel retrait de la flotte russe de la mer Noire. Comme chaque fois que des tensions apparaissent entre un pays ex-soviétique et la Russie, de nombreuses inquiétudes apparaissent au niveau international quant à la stabilité du « glacis russe »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Parlement de Crimée vote alors une nouvelle série de lois constitutionnelles (Constitution d'octobre 1995), qui seront longtemps contestées par les autorités ukrainiennes, car réaffirmant et précisant l'autonomie de la Crimée. La situation reste tendue, mais sans incidents, pendant plusieurs années, jusqu'aux défaites électorales des partis ukrainiens pro-européens nés à l'issue de la chute du bloc soviétique. La Russie retrouve alors son niveau d'influence antérieur dans les affaires intérieures de l'Ukraine, et surtout de la Crimée. La Russie facilite la distribution de passeports russes à la population russophone de Crimée, comme elle l'avait déjà fait en Transnistrie moldave et, dans les années 1990-2000 puis autour de 2008, en Géorgie où la « Modèle:Lien» des Abkhazes et des Ossètes du Sud, prélude à la reconnaissance diplomatique par la Russie de ces républiques séparatistes, avait provoqué d'importants exodes, de ceux qui refusaient ces passeports, en direction notamment de Tbilissi, Gori et Zougdidi.

Le rattachement de la Crimée à l'Ukraine comme république autonome est officiellement reconnu par la Russie en 1997. La nouvelle Constitution est officiellement ratifiée par les deux parlements, russe et ukrainien, les 21 octobre et Modèle:Date-. De par sa Constitution ratifiée de 1995-1998, la Crimée devient une entité administrativement et territorialement autonome au sein de l’État unitaire d'Ukraine. La Crimée n'est pas un État souverain, mais son intégrité territoriale, son autonomie et le statut de sa population russophone et ses droits patrimoniaux sont garantis. Elle possède son propre organe représentatif, la Verkhovna Rada, un Modèle:Lien et un chef d'État. Enfin, la nouvelle constitution de la Crimée entre en vigueur le Modèle:Date-.

Au début des années 2000, la croissance de l'Ukraine (et de la Crimée) reste à deux chiffres, mais la réaction économique russe à la révolution orange de 2004-2005 (cessation des fournitures énergétiques à bas prix) provoque son ralentissement à 2,1 %. Mais c'est surtout la crise économique de 2008-2009 qui lui porte un coup d'arrêt : elle chute tout à coup de 15 %. Kiev est alors obligé de s'endetter auprès du FMI (plan de sauvetage économique sous forme de prêt) pour plus de seize milliards d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Avec les nouveaux prix élevés des fournitures énergétiques russes, l'Ukraine a des difficultés à régler ses factures, d'où les conflits gaziers russo-ukrainiens de 2005 à 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces événements alimentent en arguments les mouvements pro-occidentaux de l'opposition ukrainienne et font monter les mécontentements dans les régions de l'ouest qui, sur le plan économique, sont les moins riches de l'Ukraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les manifestations Euromaïdan qui secouent l'Ukraine à partir de novembre 2013 et entraînent la chute du pouvoir en place, exacerbent les tendances séparatistes et pro-russes en Crimée, dans un contexte où 40 % de la population de Crimée se considère russe<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La remise en cause supposée de la langue russe finit de détruire ce fragile équilibre<ref name="Yégavian"/>.

Invasion russe

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Réactions internationales par pays. Modèle:Légende/DébutModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:LégendeModèle:Légende/Fin

Modèle:Article détaillé

La Russie envoie alors plusieurs milliers de soldats ayant retiré leurs insignes sur place, ce qui constitue une violation du droit international humanitaire selon les Conventions de Genève, sans toutefois le reconnaître officiellement<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. La Crimée annonce qu'elle refuse de reconnaître les nouvelles autorités provisoires du pays, et, sous occupation russe<ref name=":1">Modèle:Article</ref> et dans des circonstances controversées, le Parlement criméen vote Modèle:Incise l'organisation d'un référendum concernant le rattachement de la péninsule à la Russie<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":0" />. La Crimée proclame son indépendance le 11 mars 2014. Une semaine plus tard, les dirigeants de la nouvelle république de Crimée et le président russe Vladimir Poutine signent un accord entérinant son rattachement à la Russie, en accord avec les résultats du référendum du 16 mars (« oui » à 96,77 %).

Le rattachement de la Crimée à la Russie, qualifié d'annexion, n'est reconnu ni par l'Ukraine ni par la communauté internationale<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, une résolution de l'Assemblée générale de l'ONU dénie toute validité à ce référendum et apporte en conséquence son soutien à l'intégrité territoriale de l'Ukraine<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Les observateurs de l'Union européenne ont été invités à en contrôler le déroulement, ce qu'ils ont décliné.</ref>. Cependant, le mois suivant le référendum du Modèle:Date-, un sondage Gallup indique qu'en Crimée, le résultat du référendum était perçu à 82,8 % comme conforme au souhait des habitants<ref>Diapos 25 à 30, surtout 27, du sondage Gallup d'avril 2014 en Ukraine, lire en ligne.</ref>,<ref name=":1" />.

La Crimée russe de facto depuis 2014

Fichier:Immortal Regiment in Crimea (26954468185).jpg
Marche du Régiment immortel à Saki en Crimée (2016)

Quelques jours après la signature du traité d'adhésion, le processus d'intégration de la Crimée dans la fédération de Russie a commencé : en Modèle:Date-, le rouble russe est entré en circulation officielle et les horloges ont été avancées à l'heure de Moscou. En avril, une nouvelle révision de la Constitution russe a eu lieu et la république de Crimée et la ville fédérale de Sébastopol ont été incluses dans la liste des sujets fédéraux de la fédération de Russie. En Modèle:Date-, le rouble russe est devenu la seule forme de monnaie légale. En Modèle:Date-, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a déclaré que la Crimée avait été pleinement intégrée à la Russie.

Différentes études sociologiques et sondages réalisés un an après le référendum de 2014 confirment la très large adhésion de la population locale au rattachement à la Russie. Selon une étude réalisée par GfK en février 2015, seuls 2 % des personnes interrogées répondent négativement à la question : « Approuvez-vous l'annexion de la Crimée par la Russie ? »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2014, le gouvernement russe a investi massivement dans les infrastructures de la péninsule - réparation des routes, modernisation des hôpitaux et construction du pont de Crimée qui relie la péninsule au continent russe. La Russie fournit de l'électricité à la Crimée via un câble sous le détroit de Kertch. En 2018, le gouvernement russe a également achevé l'extension et la modernisation de l'aéroport international de Simferopol. Le Modèle:Date-, la Russie a achevé la construction d’une clôture de sécurité de haute technologie sur la frontière avec l’Ukraine.

Forces militaires présentes dans la péninsule

Le traité d'amitié du Modèle:Date-, signé par l'Ukraine et la Russie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, répartit les forces armées sur la péninsule de Crimée. La flotte de la mer Noire est répartie entre l'Ukraine et la Russie. La Russie obtient un bail de Modèle:Nobr sur la base navale de Sébastopol en échange d'un tarif préférentiel sur le gaz russe. Le reste de la ville en elle-même reste ukrainien<ref>Modèle:Article</ref>. Début 2014, la répartition des forces armées était la suivante :

Pour la Russie

Pour l'Ukraine

  • moins de Modèle:Unité sur l'ensemble de la Crimée<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
    • Armée de terre : Modèle:Unité équipés d'artillerie et d'armes légères (mais sans char) ;
    • Armée de l'air : sur l'unique véritable base militaire aérienne (Belbek, à proximité de Sébastopol) sont cantonnés un escadron de chasseurs Su-27 et une trentaine de chasseurs MiG-29, la Base aérienne de Novofedorivka qui sert pour les entrainements des avions de la marine ;
    • Marine : elle est dotée d'une dizaine de navires basés à Sébastopol (dont plusieurs frégates, des dragueurs de mines, et un unique sous-marin de fabrication russe). Mais le Modèle:Date, le commandant en chef de la marine ukrainienne, l'amiral Denis Berezovski, a annoncé qu'il prêtait allégeance aux autorités pro-russes<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
    • des services des douanes ukrainiennes et des garde-côtes sont répartis sur la base militaire de Pereval'ne (à vingt kilomètres de Sébastopol) et sur quelques petites bases littorales de Crimée. Les garde-côtes possèdent quatre avions de patrouille maritime Beriev Be-12, seize hélicoptères Ka-29, six Antonov AN-26, huit Mi-8 de transport, cinq Mi-14, et vingt-et-un Ka-27 de lutte anti sous-marine ;
    • les forces anti-émeutes Berkout en Crimée : Arsen Avakov les aurait dissoutes par décret ministériel du Modèle:DateModèle:Refnec.

Février 2014 : soldats russes sans insignes

Le Modèle:Date-, divers groupes armés prennent les points stratégiques de la Crimée, aéroports, bases militaires et Parlement notamment. Sans insigne, numéros d'identification de leurs véhicules recouverts de peinture blanche, les Ukrainiens les surnomment ironiquement les « petits hommes verts ». Vladimir Poutine admet leur présence en Crimée seulement après plusieurs mois. En août, Alexandre Zakhartchenko reconnaît que Modèle:Nombre russes servent dans les rangs des séparatistes<ref name=":2" />,<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Article détaillé

Économie

L’économie de la Crimée s’est formée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, grâce à l’utilisation des ressources naturelles. Durant les années 1990, la Crimée a subi, à l’instar de l’Ukraine, une grave récession qui a conduit les pouvoirs publics à tenter de diversifier ses activités. Cette crise brutale, bouleverse en effet l’ordre traditionnel de l’économie, qui repose sur l’exploitation des ressources de l’agriculture (céréales, vigne, etc.) et sur l’industrie lourde (chimie, métallurgie). De plus, la péninsule est largement dépendante du reste de l'Ukraine pour son approvisionnement en énergie (82 % de son électricité) et en eau (85 % de ses besoins) qui transite par l'isthme de Perekop<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le taux de chômage en Crimée est passé de 20 % en 1993, à 28 % en 2006. La Crimée était l’une des régions les plus pauvres d’Ukraine, comme en témoigne le niveau de son revenu moyen (Modèle:Unité mensuel par habitant soit 2,5 % de moins que celui de l’Ukraine).

À partir de 2014, suite de la crise de Crimée, la région connaît une phase de mutation économique accélérée. Dans un premier temps, la péninsule subit un repli économique important, avec une baisse de la production industrielle, des flux touristiques et des investissements étrangers liés à des sanctions internationales ou au retrait des capitaux ukrainiens. D'autre part, le territoire reçoit des rentrées d'argent notables, de la part de la Russie, tant par le paiement des fonctionnaires et des retraites, que via les investissements dans les activités militaires de Sébastopol ou dans les infrastructures avec la construction du pont de Crimée<ref>Modèle:Lien web</ref>. La rénovation des infrastructures avec la modernisation de l’aéroport international de Simferopol en 2018, et l’ouverture du pont de Crimée, en 2018 pour le trafic routier et en 2019 pour le trafic ferroviaire contribue à la relance de l’économie.

Secteur primaire

Fichier:Cape Kazantip, Kerch Peninsula, Southern Sea of Azov, Ukraine.JPG
Sur la rive sud de la mer d'Azov, Cap Kazantip est un promontoire sur la péninsule de Kertch (à l'est de la péninsule de Crimée). Résultat de la chute du bloc soviétique, la construction en cours d'une centrale nucléaire y a été abandonnée en 1989.

Entre 1995 et 2000, le nombre d’exploitations agricoles passe de 652 à 532 en raison de la faible productivité, de grosse consommation d’engrais polluants, de la mauvaise organisation et de l’insuffisance des débouchés. L’agriculture marque donc de moins en moins le paysage. Entre 1990 et 2000, les surfaces d’ensemencement passent de Modèle:Unité. Cette récession cause de nombreux problèmes sociaux. Pour autant, le secteur participe pour plus de 35 % à la production viticole de l’Ukraine, 10 % de la production de fruits et 5 % de celle du blé.

Secteur secondaire

Les ressources minérales jouent un rôle primordial dans l’économie de la Crimée. On dénombre pas moins de Modèle:Nobr de Modèle:Nobr différents, constituant la base de l’industrie minière et de l'industrie chimique ukrainienne. Ces gisements de matières premières sont exploités majoritairement pour la construction (60 %) et la production d’hydrocarbures (15 %). Le secteur industriel a connu une chute vertigineuse depuis 1985. Tous les secteurs ont vu leurs productions respectives diminuer de 10 à 70 % depuis cette date. L’industrie de la Crimée ne représente plus aujourd’huiModèle:Quand que 2 % des revenus de l’industrie ukrainienne. Ce secteur emploie actuellementModèle:Quand Modèle:Unité contre Modèle:Unité en 1995 et compte 58 % d’entreprises déficitaires. Toutefois, entre 1999 et 2000, la production connaît une hausse de 10 % de la production. La ville de Kertch reste l’un des principaux centres industriels, puisqu’elle représente près de 10 % de la valeur de la production industrielle de la Crimée.

Secteur tertiaire

Entre 2000 et 2004, la Crimée a profité un certain temps de l’amélioration globale de l’économie ukrainienne, et a vu son volume total de production croître de 20 %. Les privatisations se poursuivent, et à ce titre, le gouvernement table sur des recettes de l’ordre de Modèle:Nombre de hrivnas en 2005 (le nombre d’entreprises privées est en 2003 de 55 %). Le gouvernement régional semble miser aujourd’huiModèle:Quand sur une réorientation de la structure productive, en promulguant de nombreuses mesures incitatives, propres à redonner du dynamisme à cette économie chancelante. L’objectif principal des pouvoirs publics est en effet de tertiariser l’économie criméenne, à l’exemple de ce que tente de réaliser le gouvernement de Kiev. Les nouvelles lois d’orientation de la république autonome de Crimée donnent de ce fait priorité au développement de la branche touristique.

Tourisme

Fichier:Forros Crimea.jpg
Foros, station balnéaire dans le Sud-Ouest de la Crimée.
Fichier:Crimea South Coast 04-14 img10 Gaspra Swallows Nest.jpg
Le château du Nid d'hirondelle à Yalta.
Fichier:Boardwalk at Yalta Ukraine (3943047709).jpg
Yalta.

Le tourisme en Crimée peut être considéré comme une activité traditionnelle. En effet, dès la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les tsars décident d’y installer leurs lieux de villégiature, comme à Livadia. Sébastopol devient, Modèle:Référence nécessaire la première ville touristique de Crimée. Le tourisme thérapeutique d’alors est cependant réservé à une élite peu nombreuse. On pratique, comme le veut la mode, un tourisme « hygiéniste », basé sur la remise en forme, sur la pratique d’activités sportives, comme le prônaient les médecins de l’époque (création du « Crimean Mountain Club » en 1916). Faisant suite à la révolution russe, le pouvoir communiste décide de créer une administration touristique centralisée (Intourist), faisant de la Crimée le lieu de repos des travailleurs « méritants » et de l’oligarchie, ceci dans la démarche idéologique, culturelle et éducative propre à l’époque. Le secteur touristique était inséré dans la logique productive de l’économie planifiée : prix hors marché, service peu qualitatif, organisation centralisée. Les infrastructures principales, notamment hôtelières, sont construites à cette période et concentrées dans quelques villes littorales (Yalta, Sébastopol, etc.).

De 1990 à 2014

À la suite de l'indépendance ukrainienne et de l'autonomie de la Crimée, les pouvoirs publics décident rapidement de miser sur le secteur touristique, considérant que celui-ci, grâce à son caractère dynamique, peut permettre, à moyen terme, de diversifier l'économie régionale. Dès 1993, le gouvernement régional crée les administrations adéquates afin de structurer ce secteur. Un ministère propre lui est dédié, une filière de l’université de Sébastopol se consacre à former des scientifiques, cadres compétents, et on instaure, en 1994, une conférence annuelle permettant aux différents acteurs d’établir des synergies.

Reste alors à créer un environnement économique facilitant les investissements. Cela sera chose faite en 1995 avec la promulgation de la Loi tourisme. Cette loi encadre le développement touristique en lui donnant également les moyens de prospérer. Elle permet en effet d’assurer les intrants et les sortants des entreprises, d’améliorer la conformité avec les lois et normes internationales, de baisser les taxes sur les profits, d’assurer un contrôle du secteur, de développer la coopération internationale, de poursuivre les privatisations et de faciliter les investissements. Dans cette optique, le gouvernement central décide, en 2000, d’établir des zones franches dans le secteur touristique à Yalta, Alouchta, Soudak et Théodosie.

En 2002, le secteur touristique représente plus de 30 % du PIB de la Crimée. Elle accueille alors en effet 30 % des touristes internationaux (majoritairement russes) de l'Ukraine, ce qui, avec les touristes nationaux, représente plus de trois millions de touristes en 2003. En comparaison au chiffre de 1970 cela représente une augmentation de 100 %. Cette progression spectaculaire se poursuit, puisque la fréquentation a connu, en 2003, une hausse de 6 %. Ce développement rapide a été possible après la dislocation de l'Union soviétique, l'accès au territoire étant devenu largement plus aisé pour les étrangers. L’offre touristique s’est développée elle aussi, fondée sur l’exploitation des ressources naturelles. Le tourisme en Crimée s’est en effet spécialisé dans la vente de produits thérapeutiques et le tourisme de santé (stations thermales, etc.).

Kertch, située à la pointe orientale de la péninsule, est une ville à l'écart des principaux flux touristiques de la région. En 2011, la Crimée a accueilli Modèle:Nombre de personnes. La presqu'île attire encore peu d'Européens, mais surtout des Russes et d'anciennes nationalités de l'ex-URSS. Les touristes, à 80 % russes, ukrainiens et biélorusses, colonisent les plages de la côte méridionale entre juin et septembre. À Yalta, la population est multipliée par six en été.

Grâce à sa situation, elle joue également un rôle important de point d'escale des croisières de la mer Noire. Les ports sont essentiellement à vocation internationale et permettent de rejoindre les principales villes portuaires de la mer Noire. Les moyens de transport sont donc assez bien développés, même s'ils peuvent être largement améliorés. La Crimée compte un aéroport international (Simferopol) et deux aéroports à vocation régionale et nationale (Kertch et Sébastopol). Ces aéroports sont gérés par l'État et sont utilisés par l'aviation civile ukrainienne ainsi que par une compagnie nationale (Air Crimée) qui entretient des liaisons régulières avec Lviv, Kiev et Moscou. Ils restent sous-utilisés, mais, dans le contexte de l'économie ukrainienne, ils ne semblent pas être des priorités en termes d’investissement.

Offre touristique

La Crimée possède de nombreuses infrastructures touristiques. Elle est l'une des régions de l'ancienne URSS qui compte le plus de stations balnéaires et thermales.

On distingue trois régions principales à vocation touristique :

  • la côte sud, qui avec Yalta et Alouchta, est la plus fréquentée. C’est une région touristique de longue date et c’est aussi la plus luxueuse. Yalta compte Modèle:Nombre de « traitement » (de remise en forme) pour Modèle:Nombre, et Alouchta en compte 16 pour Modèle:Unité ;
  • la côte occidentale (Eupatoria, Modèle:Unité et Saky), célèbre pour ses bains de boues ;
  • la côte orientale qui s’étend d’Alouchta à Théodosie (ou Féodossia). Il s’agit d’une région bon marché.

Cette capacité est en effet en baisse puisque l'on dénombrait Modèle:Unité d’hébergement en 1995 contre Modèle:Unité à l’heure actuelle Modèle:Quand. Cette baisse est due à la crise économique qui grève la capacité d'investissement. De plus, les structures réceptrices restent, à l'image de la situation ukrainienne, largement étatisées, souffrant d’un déficit en termes de services, de qualité et aussi de normes claires, facilement identifiables pour les touristes étrangers. Les futurs investissements doivent répondre à ce manque afin de permettre une meilleure relation qualité-prix.

Festivités

Fichier:KaZantip yellow box.jpg
Boîte jaune en vente au KaZantip.

Entre 2000 et 2013, sur la plage de Modèle:Lien (à l'ouest de la péninsule de Crimée), s’est déroulé le festival KaZantip dans la surnommée « république orange autonome de KaZantip », événement qui attire chaque été des festivaliers venus de Russie, et aussi du monde entier. Des centaines de disc jockeys, une dizaine de dance-floors et Modèle:Nombre pour l'édition 2011… Le projet Kazantip est surtout connu pour sa grande fête de plage (beach party) organisée sur l'une des plus belles plages de la mer Noire, et autour des restes d'une centrale nucléaire abandonnée lors de sa construction. Ce festival se veut dans la lignée des grands que sont Burning Man aux États-Unis, la Love Parade ou la Street Parade<ref>Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets Modèle:Catégorie principale

Bibliographie

  • Michel Kazanski, Vanessa Soupault, Les Sites archéologiques en Crimée et au Caucase durant l'Antiquité tardive et le haut Moyen-Age, Brill, 2021.
  • Goulnara Bekirova, Un demi-siècle de résistance. Les Tatars de Crimée, de la déportation au retour (1941-1991), Éditions L'Harmattan, 2018.
  • Charles-Gilbert Romme, Voyage en Crimée en 1786, L'Harmattan, 2016.
  • Philippe Scherpereel, Médecins et infirmières dans la guerre de Crimée, L'Harmattan, 2016.
  • Iaroslav Lebedynsky, La Crimée, des Taures aux Tatars, L'Harmattan, 2014.
  • David Muhlmann, Territoires de l'exil juif. Crimée, Birobidjan, Argentine, Éditions Desclée de Brouwer, 2012.
  • Jean Laloy, Yalta : hier, aujourd'hui, demain, Éditions Robert Laffont (FeniXX réédition numérique), 1998.

Articles connexes

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Liens externes


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