Bamako

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune du Mali Bamako est la capitale et la plus grande ville au Malienne. Dotée d'un important port fluvial sur le Niger et centre commercial rayonnant sur toute la sous-région, la ville est aussi le principal centre administratif du pays et compte Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web</ref> en 2020, appelés Bamakois. Son rythme de croissance urbaine est actuellement le plus élevé d'Afrique (et le sixième au monde)<ref>World's fastest growing cities and urban areas from 2006 to 2020, CityMayors.com.</ref>. La capitale Bamako est érigée en district et divisée en six communes dirigées par des maires élus. Adama Sangaré est le maire du district de Bamako. Il avait été écroué dans le cadre d'une enquête anti-corruption en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Le site de Bamako a été occupé dès la préhistoire comme l’ont confirmé les fouilles archéologiques de Magnambougou.

Bamako, du bambara « bàmakɔ̌ » (qui signifie « marigot du crocodile »), a été fondée à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par les Niarés, d’origine Bambaras<ref>Roman Adrian Cybriwsky, Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture, ABC-CLIO, États-Unis, 2013, Modèle:P.</ref>. Le crocodile étant le fétiche de Bamako, une jeune fille vierge lui était donnée à manger chaque année<ref>Albert Londres, Terre d'ébène, chapitre 4 « À Bamako », Albin Michel, 1929, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>.

Fichier:Fort de Bammakou.jpg
Le fort construit en 1883.

Les trois crocodiles qui symbolisent Bamako trouvent leur origine à partir des trois marigots qui traversaient Bamako : Lido, Diafarana et Bèlèsôkô. Les marigots se rejoignaient environ à Modèle:Unité à l'est de l'Hôtel de l'Amitié de Bamako (fruit de la coopération égypto-malienne aux lendemains des indépendances) pour se jeter ensuite dans le Niger.

Fichier:Gustave Borgnis-Desbordes Appert BNF Gallica (cropped).jpg
Gustave Borgnis-Desbordes en 1886.
Fichier:Marcherose2.jpg
Le marché rose.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bamako est un gros village fortifié de Modèle:Nobr, lorsque le Modèle:Date-, les Français, y pénétrent avec Gustave Borgnis-Desbordes.

En 1895, elle devient chef-lieu de cercle avant de devenir capitale du Haut-Sénégal et Niger le Modèle:Date- puis du Soudan français en 1920.

En 1904, la ligne du chemin de fer Dakar-Niger est inaugurée. En 1905, débute la construction de l’Hôpital du point G. Entre 1903 et 1907 est construit le palais de Koulouba, palais du gouverneur puis siège de la présidence de la République à partir de l’indépendance en 1960.

Henri Terrasson de Fougères, gouverneur intérimaire (en 1920 et 1921), puis gouverneur du Soudan français (actuel Mali) du Modèle:Date- à 1931, réside au palais de Koulouba. Il est à l'origine d'un grand nombre d'aménagement urbains.

En 1927, est construite la cathédrale du Sacré-Cœur-de-Jésus. La Maison des artisans est créée en 1931. En 1947, un premier pont sur le Niger est édifié. La grande mosquée est construite en 1948.

Le Modèle:Date-, la loi<ref>Loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative à la réorganisation municipale en Afrique Occidentale Française, en Afrique Équatoriale Française, au Togo, au Cameroun et à Madagascar Détail, Légifrance.</ref> transforme Bamako en commune de plein exercice<ref name=sake/>. Modibo Keïta est élu maire un an plus tard, le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, l’indépendance du Mali est proclamée et Bamako en devient la capitale.

Après le coup d’État militaire de Moussa Traoré en 1968, la ville est dirigée par un administrateur délégué, poste tenu entre 1969 et 1970 par le chef de bataillon Balla Koné, puis par le capitaine Sékou Ly entre 1970 et 1978<ref name="planstrategique ">Modèle:Lien web</ref>.

Par une ordonnance du Modèle:Date-<ref>Ordonnance no 77-44/CMLN portant réorganisation territoriale et administrative de la République du Mali</ref>, Bamako devient un district, collectivité décentralisée régie par un statut particulier et composé de six communes. Elle est dirigée à partir de 1978 par un gouverneur assisté de deux adjoints et quarante conseillers de district<ref name=planstrategique/>. Se succèdent comme gouverneur le chef d’escadron Oumar Coulibaly (1978-1981), le chef d’escadron Moussa Keïta (1981-1983), Yaya Bagayogo (1983-1990), Abdoulaye Sacko (1990-1991), madame Sy Kadiatou Sow (1991-1994) et le lieutenant-colonel Karamoko Niaré (1994-1998).

La loi du Modèle:Date-<ref>Loi no 93-008 du Modèle:Date- relative aux conditions de la libre administration des collectivités locales</ref> définit le district de Bamako comme une collectivité territoriale dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière<ref name=sake/>. À partir de 1998, le district est dirigé par un maire. Ibrahima N'Diaye est le premier maire élu<ref name=planstrategique/> et dirige le district entre 1998 et 2003. Moussa Badoulaye Traoré est élu maire du district en 2003. À sa mort en 2007, Adama Sangaré lui succède<ref>Modèle:Article</ref> et est réélu en 2009<ref>Modèle:Article</ref>.

Le Modèle:Date-, se déroule une prise d’otage dans l'hôtel Radisson Blu. Un bilan provisoire fait état de vingt-trois morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, un arrêté général érige Bamako en commune mixte, dirigée par un administrateur-maire<ref name="sake">Kô Samaké, Modibo Keïta, Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali : De la période coloniale à la Modèle:3e, Penser pour agir.org, Modèle:Date-</ref>.

En 2019, la ville connait une canicule record, qui provoque plus de Modèle:Nobr en avril<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Géographie physique

Située sur les rives du fleuve Niger, appelé « Djoliba » (« le fleuve du sang ») en mandingue, la ville de Bamako est construite dans une cuvette entourée de collines. Elle s’étend d'ouest en est sur Modèle:Unité et du nord au sud sur Modèle:Unité, pour une superficie de Modèle:Unité.

Le district de Bamako compte une forêt classée, celle de Koulouba qui s’étend sur une superficie de Modèle:Unité<ref>République du Mali, Ministère de l’Environnement, Direction nationale de la conservation de la nature, Rapport annuel d’activités 2007, Bamako, janvier 2008, annexe 1.</ref>.

Climat

Bamako occupe la frange correspondant à la zone de la Savane soudanienne occidentale. Elle bénéficie de ce fait d'un climat tropical assez humide avec un total des précipitations annuelles de Modèle:Unité mais avec une saison sèche et une saison des pluies bien marquées. Le mois le plus sec ne reçoit en effet pas la moindre goutte de pluie (précipitations égales à Modèle:Unité en décembre) tandis que le mois le plus pluvieux est bien arrosé (précipitations égales à Modèle:Unité en août). Les pluies régulières estivales permettent le développement d'une savane arborée ainsi que la culture de plantes telles que le sorgho, le maïs et le coton.

Modèle:Relevé météo

Démographie

L'accroissement démographique de Bamako est impressionnant : Modèle:Unité en 1884, Modèle:Unité en 1908<ref>S. Konaté, Bamako, enracinée dans l’histoire, ouverte au Monde, L’Essor , Modèle:Date-.</ref>, Modèle:Unité en 1945, près de 100 000 en 1960 lors de l’indépendance du Mali, l’agglomération compte en 2009 Modèle:Unité<ref name=recensement/> et continue d'attirer une population rurale en quête de travail. Cet accroissement incontrôlé entraîne des difficultés importantes en termes de circulation, d’hygiène (accès à l’eau potable, assainissement) et de pollution. {{#invoke:Démographie|demographie}}

Entre 1998 et 2009, la population a été multipliée par près de 1,8, soit un taux annuel d'accroissement moyen de 4,8 %<ref name="recensement">Modèle:Lien web</ref>.

Les femmes représentent 49,8 % de la population<ref name=recensement/>.

L'aire urbaine de Bamako compte Modèle:Unité en 2009<ref name=recensement/>.

Située à Modèle:Unité de Dakar et Abidjan, à Modèle:Unité de Ouagadougou et à Modèle:Unité de la frontière guinéenne, Bamako est devenu un carrefour de l’Afrique de l'Ouest et accueille une population variée, composée des différentes ethnies présentes au Mali mais aussi issues des pays limitrophes.

Langues

Modèle:Article détaillé Le français est la langue officielle du Mali, utilisée par l'État, l'administration et l'enseignement. Le bambara, une langue mandé qui est l'une des treize langues nationales du Mali, est cependant la langue véhiculaire du pays dont Bamako<ref>La langue française dans le monde, 2014, éditions Nathan, Modèle:P.</ref> et est largement utilisée dans la vie quotidienne<ref>La langue française dans le monde, 2014, éditions Nathan, Modèle:P.</ref> ; elle est la principale langue maternelle au Mali (46 %) et également la plus parlée<ref name="RGPH2009P373">Modèle:Pdf http://instat.gov.ml/documentation/Tableaux_Demographiques_VF.pdf, Modèle:P.</ref>. La langue malinké ou Maninka est aussi la langue la plus parlée, voire à 100 % dans les régions du Mandingues du Mali. La langue malinké était autrefois la langue nationale de L'Empire du Mali, à l'époque du MandinguesModèle:Référence nécessaire.

Lieux de culte

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées. Il y a aussi des églises et des temples chrétiens : archidiocèse de Bamako (Église catholique), Église chrétienne évangélique du Mali (Union mondiale de l'Alliance), Assemblées de Dieu<ref>J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, États-Unis, 2010, Modèle:P.</ref>.

Administration : district, communes et quartiers

Le district de Bamako est divisé en six communes par l’ordonnance du Modèle:Date modifiée par la loi de février 1982<ref>Ordonnance Modèle:N°/CNLM du Modèle:Date-, modifiée par une loi de février 1982 fixant les nouvelles limites des Communes III et IV, cité par Doussou Djiré, Commune IV : entre tradition et modernité, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

Fichier:Quartier de Korofina à Bamako, MALI (1).jpg
Une rue de Korofina.

La commune I compte Modèle:Unité. Limitée au nord par la commune rurale de Dialakorodji (cercle de Kati), à l'ouest par la Commune II, au nord-est par la commune rurale de Sangarébougou (cercle de Kati), à l'est par la commune rurale de Gabakourou III et au sud par le fleuve Niger, elle couvre une superficie de Modèle:Unité. Neuf quartiers composent cette commune : sont Banconi, Boulkassombougou, Djélibougou, Doumanzana, Fadjiguila, Sotuba, Korofina Nord, Korofina Sud et Sikoroni.

Fichier:Missira.jpg
Circulation à Missira.

La commune II, limitée à l'est par le marigot de Korofina, à l'ouest par le pied de la colline du Point G, au nord par la limite nord du District et au sud par le lit du fleuve Niger, couvre une superficie de Modèle:Unité et compte une population de Modèle:Unité. La commune compte onze quartiers : Niaréla (le plus ancien où réside la famille des fondateurs de Bamako), Bagadadji, Médina-coura, Bozola, Missira, Hippodrome, Quinzambougou, Bakaribougou, TSF, Zone industrielle et Bougouba. La commune abrite 80 % des industries du Mali.

Fichier:Bamako ACI 2000 Homes.jpg
Vue aérienne du quartier ACI 2000.

La commune III est limitée au nord par le cercle de Kati, à l’est par le boulevard du Peuple qui la sépare de la Commune II, au sud par la portion du fleuve Niger, comprise entre le pont des Martyrs et le Motel de Bamako, et à l’ouest, par la rivière Farako à partir du Lido, l’Avenue Cheick Zayed El Mahyan Ben Sultan et route ACI 2000, couvrant une superficie de Modèle:Unité. Sa population est de Modèle:Unité. La commune III est le centre administratif et commercial de Bamako. Elle accueille notamment les deux plus grands marché de la capitale, le Grand marché Dabanani et Dibida. Vingt quartiers composent cette commune et les villages de Koulouninko et Sirakorodounfing ont été rattachés à la Commune III<ref>A.M. Cissé, Commune III : dans un mouchoir de poche ?, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

La Commune IV, limitée à l'est par la Commune III, au nord et à l'ouest par le cercle de Kati et au sud par la rive gauche du fleuve Niger, couvre une superficie de Modèle:Unité, avec une population de plus de Modèle:Unité en 2001 la commune IV est composé de huit quartiers : Taliko, Lassa, Sibiribougou, Djicoroni Para, Sébénikoro, Hamdallaye, Lafiabougou et Kalabambougou<ref>Doussou Djiré, Commune IV : entre tradition et modernité, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

La Commune V couvre une superficie de Modèle:Unité. Elle est limitée au nord par le fleuve Niger, au sud par la zone aéroportuaire et la commune de Kalanban-Coro, à l'est par la Commune VI et le Niger. Elle est composée de huit quartiers Badalabougou, Sema I, Quartier Mali, Torokorobougou, Baco-Djicoroni, Sabalibougou, Daoudabougou et Kalaban-Coura et compte Modèle:Unité<ref>B. Doumbia, Commune V : La nécessité d’agir, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

La commune VI avec une superficie de Modèle:Unité est la plus vaste du district de Bamako. Sa population est d’environ Modèle:Unité. Elle est constituée de dix quartiers : Banankabougou, Djanékéla, Faladié, Magnambougou, Missabougou, Niamakoro, Sénou, Sogoniko, Sokorodji et Yrimadio.

Bamako est également érigé en district<ref>Modèle:Pdf Loi Modèle:N° portant statut particulier du district de Bamako adoptée par l'assemblée nationale le Modèle:Date- et promulgué par le président de la République Alpha Oumar Konaré le Modèle:Date-, Secrétariat général du gouvernement, consulté le Modèle:Date-.</ref> avec un maire élu par l’ensemble des conseillers.

Chaque commune est gérée par un conseil communal et un maire élu en son sein. Les dernières élections communales ont eu lieu en 2016<ref>[1].</ref>.

L’Adéma-Pasj est arrivé largement en tête devant l’Urd et le Rpm.

Parti Commune Modèle:Rom-maj Commune Modèle:II Commune Modèle:III Commune Modèle:IV Commune Modèle:V Commune Modèle:VI Total District
Adéma-Pasj 11 14 14 6 12 16 73
Urd 6 7 7 4 14 7 45
Rpm 7 3 5 11 5 5 35
Mpr 4 4 0 3 7 9 27
Cnid 0 4 3 0 7 4 18
Codem 6 3 0 0 0 0 9
Udd 0 2 0 4 0 0 6
Pdr 4 0 0 0 0 0 4
Listes indépendantes 8<ref>Indépendant Kafo Djigui : 5 ; Indépendant Siguida Folo : 3.</ref> 0 8<ref>Génération citoyenne : 3 ; Allah Ka Tignè Dèmè : 3 ; ACP Siguida Nyeta : 2.</ref> 17<ref>Moussa Mara : 14 ; Kaoural : 3.</ref> 0 0 33
Total 45 37 37 45 45 41 250

La Section administrative de la Cour suprême a confirmé l’annulation de l’élection de l’indépendant Moussa Mara à la mairie de la commune IV de Bamako. Une délégation spéciale va être mise en place en attendant de nouvelles élections<ref>Modèle:Article.</ref>.

À l’issue de ces élections, les six conseils communaux ont élu leur maire<ref>Daba Balla Keita, Daba Balla Keita, Mairies des six communes de Bamako : l’Adema impose son diktat, Nouvel Horizon, Modèle:Date-.</ref> :

6 communes 66 quartiers Maires Partis
Commune I 9 Konté Fatoumata Doumbia Adéma-Pasj
Commune II 11 Youssouf Coulibaly Adéma-Pasj
Commune III 20 Abdel Kader Sidibé Adéma-Pasj
Commune IV 8 Jusqu'au 26 novembre 2009 (scrutin annulé) Moussa Mara Indépendant
Délégation spéciale entre le 3 février 2010 et le 7 mars 2011 -
depuis le 7 mars 2011 Moussa Mara Indépendant
Commune V 8 Boubacar Bah dit Bill Adéma-Pasj
Commune VI 10 Souleymane Dagnon Adéma-Pasj

Le conseil des ministres a adopté le Modèle:Date un projet de décret portant nomination des membres de la délégation spéciale chargée d’administrer la commune IV à la suite de l’annulation des élections communales de 2009 dans cette commune<ref>Communiqué du Conseil des ministres du Modèle:Date-, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>. Cette délégation est présidée par Karim Togola, administrateur civil.

Chaque conseil communal élit également ses représentants au conseil de district :

Parti Nombres d’élus
Adéma-Pasj 14
Rpm 3
Urd 3
Cnid 2
Mpr 2
indépendants 3<ref>Kafo folo Jamadjigui : 1 élu, ATD : 1 élu Liste Moussa Mara : 1 élu.</ref>
Total 27

Ces conseillers du district élisent le maire du district.

Adama Sangaré (ADEMA/PASJ) a été élu maire du district de Bamako le 6 juillet 2007, en remplacement de Moussa Badoulaye Traoré, décédé le 6 juin 2007<ref>« District de Bamako : les grandes ambitions du nouveau maire », L'Essor, Modèle:Date-.</ref>. Le vendredi Modèle:Date, les Modèle:Nobr du district ont réélu à l’unanimité Adama Sangaré au poste de maire du district<ref>Birama Fall, Politique: élection du maire du district de Bamako, Le Républicain, Modèle:Date-.</ref>.

La capitale malienne est dotée de quinze commissariats qui contrôlent chacun un arrondissement de police<ref>G.A. Dicko, Lutte contre l’insécurité : Lutte contre l’insécurité : deux nouveaux commissariats à Bamako, L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

Transport

Fichier:Taxi vans in Bamako.jpg
Transports collectifs à Bamako.

Transport ferroviaire

Une ligne de chemin de fer relie Bamako à Dakar en passant par Kati, Négala, Kita et Kayes.

Transport aérien

L’aéroport international Modibo-Keïta est situé à Modèle:Unité du centre-ville et dessert les principales capitales des pays de la sous-région mais également du reste de l’Afrique et Paris.

Transport routier

Le réseau routier permet de se rendre vers Koulikoro, Kati, Kolokani, Ségou, Sikasso. Des routes asphaltées relient Bamako aux principales grandes villes des régions. Le taxi-brousse est l'un des principaux éléments du transport routier au Mali.

À Bamako, les transports en commun se font par les lignes de bus Sotrama, ou via les taxis, dont la CTC, le Collectif des Transports Communs de Bamako (filmographie), qui a pour axe unique la desserte du point G, Hôpital et Faculté.

Transport fluvien

La navigation sur le fleuve Niger est possible à partir de Koulikoro vers Mopti et Gao.

Une bonne partie du transport se fait soit par le fleuve Niger, notamment par la Compagnie malienne de navigation,

Fichier:Bamako bridge2.jpg
Pont de Bamako, enjambant le Niger.

La ville de Bamako est située de part et d’autre du fleuve Niger. Trois ponts relient les deux rives :

  • Le pont des Martyrs (ancien pont Vincent Auriol avant l'indépendance, puis pont de Badalabougou, achevé en janvier 1960 et rebaptisé en mémoire des manifestants tués en mars 1991 par le régime de Moussa Traoré) ;
  • Le pont du Roi-Fahd, du nom du (roi d'Arabie Saoudite ; bailleur de fonds), en amont du premier pont ;
  • Le pont de l'amitié sino-malienne financé par la Chine. Localisé à hauteur de Sotuba en aval du premier pont non loin de l'ancienne chaussée submersible, il a comme objectif de désengorger la circulation dans la ville<ref>« Troisième pont de Bamako : le compte à rebours a commencé », L'Essor, Modèle:Date-.</ref>. Il a été inauguré le Modèle:Date- lors du cinquante-et-unième anniversaire de l’indépendance<ref>« Troisième pont de Bamako : majestueux ! », www.primature.gov.m, lundi, Modèle:Date-.</ref>. Une chaussée submersible à Sotuba est praticable en période de basses eaux.

Économie

L’agriculture est limitée essentiellement au maraîchage, la pêche (malgré la présence de pêcheurs bozos) et l’élevage sont peu développés<ref>Britannica, Bamako, britannica.com, États-Unis, consulté le Modèle:Date-</ref>.

Fichier:033-artisanat.jpg
Artisanat au centre de Bamako.

Le district de Bamako concentre 70 % des entreprises industrielles<ref>Recensement industriel réalisé en 2006, communiqué du Conseil des ministres du Modèle:Date-.</ref>.

Le secteur tertiaire est le plus développé, notamment l’artisanat (avec notamment la Maison des artisans) et le commerce. Mais Bamako est aussi le siège des grandes entreprises et des administrations du pays.

L'électricité, dont la distribution est assurée par Énergie du Mali, provient du barrage hydroélectrique de Sélingué.

La distribution d’eau potable à Bamako et à Kati est assurée par une station de pompage sur le fleuve Niger. Cependant, la capacité de Modèle:Unité d’eau potable par jour est insuffisante pour assurer les besoins estimés à Modèle:Unité durant la saison chaude entre avril et juin. Durant cette période, les quartiers situés en hauteur connaissent de fréquentes coupures d'eau dans la journée. Une nouvelle station de pompage a été ouverte à Kabala en 2009.

Santé

L’hôpital du point G, construit entre 1906 et 1913, couvre une superficie de Modèle:Unité. Ancien hôpital militaire, devenu hôpital civil peu avant l’indépendance du Mali, il se situe sur une colline surplombant Bamako, nommée par les français Point G<ref>B. Doumbia, « Centenaire du Point G : Un siècle à la pointe des soins et une belle histoire », L'Essor, Modèle:Date-.</ref>.

Le deuxième hôpital de Bamako est le Centre hospitalo-universitaire Gabriel Touré qui porte le nom d’un jeune médecin et humaniste soudanais né en 1910 à Ouagadougou et mort en 1935 après avoir été contaminé par un malade atteint de la peste pulmonaire. Il a été créé le Modèle:Date à la place d’un ancien dispensaire<ref>B. Doumbia, Conseil d'administration de l’hôpital Gabriel Touré : l’exigence de qualité, L'Essor, Modèle:Date-</ref>.

Un nouvel hôpital, dénommé « Hôpital du Mali », dont le contrat d'exécution de la construction a été signé le Modèle:Date est en construction dans le quartier Yirimadio (rive droite de Bamako) dans la commune IV. Il comprendra un département mère-enfant (pédiatrie et gynécologie obstétrique), un département de médecine interne, d'imagerie médicale et un service d'hospitalisation de Modèle:Nobr, ainsi qu’un service d’urgence réanimation, un service technique de blocs opératoires, une unité d'hospitalisation du jour ou de courte durée. Cet hôpital est financé et équipé dans le cadre de la coopération sino malienne<ref>Modèle:Article</ref>. L’Assemblée malienne a adopté le Modèle:Date, un projet de loi dotant cette structure d’un statut officiel<ref>Modèle:Article</ref>. Le Centre hospitalier mère-enfant - Le Luxembourg est un hôpital pédiatrique à Hamdallaye.

Bamako est aussi le siège de l'Institut d'ophtalmologie tropicale d'Afrique (IOTA-CHU), institut de référence dans le domaine ophtalmologique dans l'Ouest de l'Afrique.

Éducation

Établissements secondaires

  • Lycée Oumar Bah de Kalaban
  • Lycée Askia Mohamed
  • Lycée Montesquieu
  • Lycée Notre Dame du Niger (LNDN)
  • Lycée Kankou Moussa
  • Lycée Progrès
  • Lycée Kodonso (« Kodonso » signifiant en Bambara « La maison du savoir »)
  • Lycée Castors
  • Lycée Cheick Anta Diop
  • Établissement Liberté
  • Lycée technique de Bamako
  • Lycée Sacré cœur
  • Lycée Massa Makan Diabaté
  • Lycée Hamed Baba
  • lycée Dramane Diallo
  • lycée Doulaye Baba de Dioumanzana (LDBD)
  • Lycée la Fraternité de Sarambougou
  • Lycée Privé Kany
  • lycée cheikh Mohamed lamine drame (CMLD)
  • Lycée Moderne Cheick Modibo Diarra (LMCMD)
  • Lycée privé Soundiata Keïta de Bacodjocoroni ACI (LSK)
  • lycée Baminata Coulibali (LBAC)

Établissements universitaires

En 2011, quatre universités ont été fondées ; l’université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB), l’université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB), l’université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB) et l’université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB)<ref>Allaye Lam, Assemblée nationale : FEU VERT POUR LA MODIFICATION DU CODE DU TRAVAIL ET L’ECLATEMENT DE L’UNIVERSITE DE BAMAKO, malijet.com, Mali, Modèle:Date-</ref>. INTEC SUP

Évènements internationaux

Bamako est l'hôte de nombreuses manifestations internationales, comme le sommet Afrique-France en 2005 ou le Forum social mondial qui s'est tenu à Bamako du 19 au 23 janvier 2006.

Jumelage

Bamako est jumelée avec plusieurs villes<ref>Site officiel de la ville.</ref> :

Culture

Monuments et sites

Modèle:Article détaillé

Fichier:Monument de la paix - Bamako.jpg
Monument de la paix.

Bamako étant la capitale politique et administrative, les principaux ministères se situent dans le quartier du Fleuve. La présidence de la République est installée dans le palais de Koulouba, situé sur une colline baptisée par les Bamakois « colline du pouvoir ». Ce palais a été construit en 1908 pour abriter la résidence du gouverneur du Soudan français pendant la colonisation.

Le musée national du Mali a été construit en 1979 par les architectes Jean-Loup Pivin et Pascal Martin Saint-Léon, en banco stabilisé en s’inspirant du style soudanais. Il propose plusieurs expositions à partir de nombreux témoignages matériels de la vie culturelle des sociétés maliennes : sur l'artisanat traditionnel et moderne, la vie quotidienne, la statuaire, les objets de culte ou de pouvoir… Il met en valeur les arts contemporains : les arts plastiques ou la photographie, ainsi qu’une collection sur la préhistoire au Mali. À proximité se trouve un jardin botanique présentant les principales espèces caractéristiques ainsi qu’un parc zoologique de Modèle:Nobr.

Le Marché rose est situé au cœur de Bamako. Construit pendant la colonisation française, il fut dévasté par un incendie en 1993 puis reconstruit. Il est le poumon économique de la ville, avec l’autre grand marché, celui de Médine.

La Maison des artisans, construite en 1933, est située à proximité de la grande mosquée. Elle regroupe les différents types de productions artisanales du pays (bois, or, fer, cuir…).

Le Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba qui se trouve au bord du fleuve Niger à Badalabougou est l'espace culturel qui abrite les grandes rencontres artistiques et culturelles nationales et internationales.

Manifestations culturelles

Bamako abrite différentes manifestations d'ampleur nationale et internationale, comme les Rencontres africaines de la photographie et le Festival international de percussion de Bamako.

Le Festival des réalités est un festival de théâtre se déroulant à Bamako au mois de décembre. Ce festival a été créé en 1996 par Adama Traoré, comédien, metteur en scène et professeur d’art dramatique à l’Institut national des arts de Bamako. Il est organisé par l’association malienne Acte SEPT. Le Festival du Théâtre des Réalités se développe, depuis la Modèle:2e du festival en 1997, dans le cadre d’un partenariat avec la ville d’Angers. Il est devenu biennal depuis 2000. La Modèle:7e a eu lieu du 10 au Modèle:Date-. Ce festival théâtral propose une ouverture pluridisciplinaire avec de la danse, de la musique, des arts visuels. Outre une programmation de qualité avec des créations théâtrales provenant d‘Afrique de l’Ouest, il propose des lectures publiques, des conférences et des stages pour les professionnels. Le festival est ancré dans les réalités de l’Afrique d’aujourd’hui (le thème de la Modèle:7e était « Femmes et stéréotypes »). Son ambition est de favoriser la rencontre des différents acteurs culturels : artistes, diffuseurs, public, médias…

La première édition du festival Les Voix de Bamako, organisé par l’association Kolomba au palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ. Il a comme objectif la promotion de la tradition, de l’art et de la culture du Mali et de l’Afrique<ref>« Le festival Les voix de Bamako en février », Pana, Modèle:Date-.</ref>.

Espaces culturels et musées

Cinéma et télévision

Héraldique

Blason rouge portant trois caïmans jaunes. Blason de Bamako : de gueules aux trois caïmans d'or posés en pal<ref>http://bamako.ml/blason.php</ref>,<ref>http://www.afribone.com/spip.php?article151</ref>.

Quelques personnalités liées à la ville

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Sports

Fichier:Stade du 26-mars.png
Stade du 26-Mars.

Plusieurs stades sont construits à Bamako : stade Mamadou Konaté, stade omnisports Modibo-Keïta, stade Ouezzin-Coulibaly, stade du 26-Mars.

La plupart de ces stades ont été agrandis et modernisés pour la Coupe d'Afrique des nations de football 2002 qui a eu lieu au Mali.

Le Stade malien, le Djoliba AC, le Centre Salif-Keita et le Yeelen Olympique<ref>Yeelen Olympique.</ref> sont des clubs de football basés à Bamako.

Le Panafrican meeting est un meeting d'athlétisme qui se déroule chaque année à Bamako.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail