Kita

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Modèle:Infobox Commune du Mali

Kita est une ville du Mali, chef-lieu de la région de Kita, située sur la ligne de chemin de fer du Dakar-Niger. La ville comptait Modèle:Unité en 2006<ref>Communiqué du Conseil des ministres du Modèle:Date</ref>.

Fichier:Bastion N.O. et kiosque du fort de Kita.jpg
Bastion N.O. et kiosque du fort de Kita

Histoire

Alors que le Soudan français est une colonie française, Kita devient, par la loi française du Modèle:Date<ref>Loi N° 55-1489 du 18 novembre 1955 relative à la réorganisation municipale en Afrique Occidentale Française, en Afrique Equatoriale Française, au Togo, au Cameroun et à Madagascar [1] </ref>, une commune de moyen exercice, dirigée par un maire, fonctionnaire nommé par le chef de territoire, assisté d’un conseil municipal élu par un collège unique<ref name="sake">Kô Samaké, Modibo Keïta, Recherche sur l’Historique de la Décentralisation au Mali : De la Période Coloniale à la Modèle:3e République, Penser pour agir.org, 7 février 2006 [2]</ref>.

La loi du Modèle:Date donne un statut commun à toutes les communes créées avant l’indépendance du Mali en 1960. Un conseil municipal élu désigne en son sein le maire et un ou plusieurs adjoints<ref name=sake/>.

Politique

Année Maire élu Parti politique
2004 Boly Keïta RPM
2009 Ibrahima Dabo dit Sory Dabo URD

Éducation

La ville de Kita compte une académie d'enseignement qui est soutenue par quatre centres d'animations pédagogiques CAP (le CAP de Kita, CAP de Sébékoro, CAP de Toukoto et le CAP de Sagabari). La ville compte quatre lycées en 2010 dont un public et trois privés. Les écoles privées, communautaires et publiques se partagent le domaine de l'enseignement fondamental. Il faut noter la présence d'une école catholique privée qui figure parmi les plus vieilles écoles du pays<ref>C. Diawara, Le ministre Sanogo à Kita : de reconnaissance et d'encouragement, L'essor, 19 juin 2009 [3]</ref>.

Religion

Comme dans l'ensemble du Mali, la principale religion est l'Islam , avec néanmoins une présence animiste et des minorités chrétiennes.

Religion traditionnelle

Déjà bien avant l'arrivée des religions étrangères, islam puis du christianisme, Kita était considérée comme un lieu saint de pèlerinage par la religion mandingue. La tradition rapporte, par exemple, qu'avant de devenir mansa, Soundiata Keïta y vint afin d'apporter une caution divine à son futur règne<ref>Youssouf Tata Cissé, Wa Kamissoko, Soundjata, la gloire du Mali, Karthala, « Homme et Société : Histoire et géographie », 1991</ref>.

Catholicisme

Kita, où un pèlerinage annuel a lieu depuis 1966, est la place forte du catholicisme au Mali. La première église y a été installée le Modèle:Date. La statue Notre-Dame du Mali, modelée en terre cuite par le frère Isaac, un des fondateurs de l’église du Mali, a été érigée au centre de la cour de la paroisse de Kita puis transférée au-dessus de l’autel de l’église, puis au sein d’un nouveau sanctuaire pouvant accueillir Modèle:Unité<ref> Le pèlerinage national, temps fort du dialogue intra-religieux chrétien au Mali, Apa, 16 mars 2009</ref>.

Le pèlerinage de Kita attire chaque année plusieurs milliers de personnes, certaines étant par ailleurs de confession musulmane<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Centrale photovoltaïque de Kita

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Mont Kita
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Mont Kita en 1890

En 2015, le projet d'une centrale photovoltaïque est lancé, par un partenariat entre l'entreprise française Akuo Energy et l'État malien. D'un coût estimé à Modèle:Unité et d'une puissance de Modèle:Unité, elle sera exploitée pendant 30 ans par Akuo, avant d'être rétrocédée à l'État. Les travaux, qui emploient 450 personnes, devaient conduire à une mise en service en Modèle:Date-. Le parc solaire s'étend sur Modèle:Unité, et comprend Modèle:Unité, capables d'alimenter Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La centrale photovoltaïque de Kita est ainsi considérée comme la plus grande d'Afrique de l'Ouest au moment de sa construction. Elle est principalement financée par la Banque ouest africaine de développement, Emerging Africa Infrastructure Fund, la Société néerlandaise de financement du développement, la Modèle:Lien, Green Africa power et GuarantCo<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se situe à la limite ouest de la ville.

En Modèle:Date-, un mois avant l'inauguration prévue, Trafigura annonce acquérir 49,9 % de la centrale photovoltaïque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La ville et les villages environnants dépendent beaucoup de l'activité agricole traditionnelle ainsi que de la culture du coton.

Jumelage

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Fort de kita

Kita est jumelée avec la ville de Marly-le-Roi (Modèle:Pays) depuis 1984.

Personnalités liées à la ville

Notes et références

Modèle:Autres projets<references/>

Voir aussi

Catégorie:Naissance à Kita

Bibliographie

  • Boniface Keita, Le Malinké de Kita (parler de Bindougouba), Institut national des langues et civilisations orientales, 1984.
  • G. Tellier, Autour de Kita. Étude soudanaise, Henri Charles-Lavauzelle, Paris, 320 pages (consultable en ligne sur www.gallica.bnf.fr).

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