Racialisme

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Le racialisme est un courant de pensée pseudoscientifique qui prétend expliquer les phénomènes sociaux par des facteurs héréditaires et raciaux.

Ce courant, lié à la théorie des races qui émerge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se développe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en tant que théorie scientifique étudiée par des anthropologues tels que Julien-Joseph Virey (1775-1846), Georges Cuvier (1769-1832) ou Ernst Haeckel (1834-1919). Ces théories ont été soutenues jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment par Gustave Le Bon (1841-1931) et Georges Vacher de Lapouge (1854-1936). Arthur de Gobineau (1816-1882) est souvent présenté, maladroitement, comme un des « fondateurs du racialisme », en raison de son Essai sur l'inégalité des races humaines (1853-1855).

Selon le philosophe Pierre-André TaguieffModèle:Sfn, cette prétention n'implique pas nécessairement des appels à la violence ou à la discrimination, ces penseurs souhaitant faire rentrer l'histoire ou l'analyse politique dans les sciences naturelles<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

La distinction entre racisme et racialisme reste discutée et souvent polémique.

Définitions

Le racialisme actuel correspond au fait de distinguer, de catégoriser les êtres humains en races différentes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour l'anthropologue Bernard Formoso, Modèle:Citation

Pour Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences<ref>Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences au laboratoire de sciences cognitives et neurologiques de l’université de Fribourg, en Suisse Modèle:Commentaire biblio SRL</ref>, Modèle:Citation<ref>Cerveau&psycho, Modèle:N°, février 2016, Modèle:P.</ref>.

Selon Tzvetan Todorov

Fichier:Tzvetan Todorov no Fronteiras do Pensamento São Paulo 2012 (8083695751) (cropped).jpg
Tzvetan TodorovSão Paulo en 2012).

Pour Tzvetan Todorov (1939-2017), le racialisme, basé sur l'inégalitarisme, est une idéologie, une doctrine concernant les races humaines, qu'il oppose au racisme comme comportement en général haineux et méprisant. Il oppose ainsi l'idéologie au comportement, les deux n'étant pas nécessairement présents en même temps<ref name="rGSLV6T" />.

Il y a pour Todorov cinq propositions pour définir l'idéologie racialisteModèle:Sfn :

  1. Les races sont une réalité
  2. Continuité physique-moral
  3. Action(s) du groupe influe(nt) sur individu(s)
  4. Une hiérarchie unique de valeurs forme cet ethnocentrisme
  5. L'action politique fondée sur ce savoir Modèle:Citation<ref name="rT2QPTD" />.

Cette distinction idéologie/comportement de Todorov est « spécieuse » selon Ama Mazama : ce n'est pas parce qu'un raciste n'est pas capable d'exposer une doctrine, que son comportement n'est pas influencé par celle-ci. De même, on voit mal comment un théoricien racialiste pourrait n'être pas influencé dans son comportement par ses propres thèses<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. La distinction entre racisme et racialisme de Todorov est de peu d'intérêt pour Gérard Lenclud<ref>Modèle:Article.</ref>.

Racialisme classique, racialisme moderne

Pour Todorov, la période du racialisme classique débute en 1749 avec Buffon et s'achève en 1945 avec la condamnation globale du racialisme nazi. Le racialisme moderne depuis 1945, ou Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon Benoît Massin

Pour Benoît Massin, le racialisme est l'ensemble des Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

En 1995, Laurent Dornel reprend cette définitionModèle:Sfn.

Selon Denis Blondin

Le racialisme, pour l'anthropologue Denis Blondin, est une Modèle:Citation qui est une Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Distinction racisme / racialisme

Pour Michel Fievet : Modèle:Cita<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. L'historien Jean-Frédéric Schaub estime qu'elle crée une « scission malheureuse » entre racisme et antisémitismeModèle:Sfn.

Selon Bernard Maro, directeur de recherche au CNRS, Modèle:Cita. Il considère que Modèle:Citation<ref name="BM"/>

Pour l'universitaire Markus Arnold, Modèle:Cita<ref>Modèle:Chapitre</ref>

Anthropologie raciale

Les premières classifications

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le travail de mise en ordre et de classification de la nature aboutit aux premières taxonomies qui, organisant de manière logique les organismes vivants pour la commodité des chercheurs. Elles vont s'accompagner presque indépendamment de classifications des êtres humains servant cette fois-ci des intérêts davantage géopolitiques que scientifiques.

On avait observé dès 1684 dans La Revue des Savants la première de ces tentatives<ref>Voir sur ce point, Modèle:Chapitre. Modèle:Commentaire biblio</ref>. L’auteur, le médecin et philosophe François Bernier, se propose à cette occasion de rompre avec la logique géographique qui prévalait jusqu’alors dans l’appréhension des groupes humains. Il avance l’idée que les hommes puissent être classés selon leurs caractéristiques physiques, en distinguant « quatre ou cinq races humaines ».

La position de Bernier s’inscrit dans un nouveau cadre de pensée, celui d'une philosophie émancipée de la religion dont les premiers représentants, Fontenelle, Pierre Bayle et surtout Pierre Gassendi, dont Bernier est l’un des principaux admirateurs, apparaissent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À l'opposé de la doctrine chrétienne, ce courant de pensée cherche à placer l’homme comme élément de la nature et non comme son métayer. Cela lui fait donc perdre la position privilégiée que lui attribuait la Genèse.

La proposition de Bernier, qui indique un changement d’attitude profond, passe en son temps relativement inaperçue. Il en va tout autrement des systèmes proposés au siècle suivant par Buffon (1707-1788) et Carl von Linné, tous deux naturalistes respectés de la Faculté et de leurs pairs.

Le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), posant les bases de la systématique moderne, distingue en 1758<ref>dans la dixième édition de son Modèle:Lang</ref>, quatre races différenciées au sommet de l’ordre des « anthropomorpha » (les futurs primates) : Européens, Américains (nous dirions aujourd'hui Amérindiens), Asiatiques et Africains<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Buffon reprend pour sa part à Maupertuis (1698-1759)<ref>Modèle:Écrit. Modèle:Commentaire biblio SRL</ref> l’idée que le blanc serait la couleur originelle de l’homme, les colorations sombres évoquées autrefois par la malédiction de Canaan dans la Bible étant selon lui le produit d’une dégénérescence partielle due à l’éloignement de la zone climatique tempérée. Cette théorie de la dégénération connaîtra différentes déclinaisons empruntant notamment à la théorie des climats<ref>Abusivement, puisque Montesquieu s'était précisément élevé dans plusieurs de ses écrits contre l'asservissement des noirs.</ref>, seront évoquées par Johann Friedrich Blumenbach ou le philosophe Emmanuel Kant. Une divergence au sein des dégénérationnistes portera sur la question de la réversibilité des différentiations phénotypiques en cas d’immersion prolongée dans le milieu adéquat<ref>On peut y voir une intuition de l'épigénétique.</ref>.

De Blumenbach à Gobineau

Parmi les premiers théoriciens des races, le philosophe Kant et Johann Friedrich Blumenbach sont partisans du monogénisme, Christoph Meiners et Samuel Thomas von Sömmering du polygénisme. Ernest Renan parle en philologue des civilisations qu'il peut connaître par les documents écrits d'époque. Arthur de Gobineau, qui a écrit un Essai sur l'inégalité des races humaines, est présenté comme le théoricien du racialisme, ce qui est en réalité plus complexe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pierre-André Taguieff a établi la généalogie de ce racisme qu'il qualifie, conformément à nos critères actuels plus rigoureux, de « pseudo-scientifique » ; Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref> Seront créés des zoos humains, où la curiosité légitime du public Modèle:Incise est transformée en exploitation commerciale à la Barnum. Lors des expositions ethnographiques, il n'est pas rare de voir les prétendus sauvages enfermés dans des cages (la sécurité est invoquée), et dans certains cas non loin de singes.

Hervé Le Bras s'est intéressé aux modalités du racialisme et de la raciologie lors de ses travaux sur l'idéologie démographique. Modèle:Référence nécessaire.

La thèse de l’inégalité raciale est remise en cause dès 1885 au nom de critères scientifiques également avec le livre De l'égalité des races humaines de Joseph Anténor Firmin, qui discute les publications racistes se présentant comme scientifiques.

Mesures de la différence et hiérarchisation

Fichier:Races humaines.png
Page du livre Histoire naturelle.

La couleur de la peau n'est jamais le seul critère retenu dans la définition des races élaborée par les scientifiques des {{#switch: XIX

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}}. Les nouvelles exigences de scientificité poussent les savants à s’appuyer sur une multitude de « critères » quantifiables, à défaut d'être significatifs. De nouvelles disciplines font leur apparition, se fixant l’étude de l’être humain, de ses origines et de sa classification. L’anatomie comparée, initiée par le britannique Edward Tyson (1650-1708), l’ethnologie ou plus tard l’anthropologie physique connaissent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle un développement croissant. Elles s’appuient sur des méthodes de mesure qui donnent naissance à autant de sous-disciplines aujourd'hui réfutées comme pseudosciences (craniométrie, céphalométrie, anthropométrie, phrénologie), qui définissent des critères de comparaison et de classification raciste des groupes et individus humains. Il importe de ne pas inclure dans cette classification le travail signalétique d'Alphonse Bertillon qui ne vise qu'à identifier sans ambiguïté, en 1870, des individus précis à des fins de recherche, et non des groupes humains.

Les travaux des « raciologues »<ref>C’est ainsi que Carole Reynaud-Paligot désigne les spécialistes de l’étude des races humaines Modèle:Commentaire biblio SRL</ref> aboutissent à une biologisation de l'ancienne typologie empirique des peuples. La méthode linguistique promue par Volney, Friedrich Schlegel, Adriano Balbi ou James Cowles Prichard est de ce fait remise en cause par des anatomistes dans les années 1840, au motif que les caractères physiques, estimés fixes, seraient plus pertinents que les caractères linguistiques qui présentent des signes d’instabilité<ref>Modèle:Article.</ref>. Les sciences biologiques s’octroient à cette occasion un rôle prescripteur de la définition de l’être humain et des déterminants de son comportement social.

Les critères initialement retenus par les premiers naturalistes pour distinguer l’homme du reste du monde animal se voient appliqués aux groupes humains, dans une perspective de hiérarchie. Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1800) et Petrus Camper (1722-1789) avaient initié une méthode fondée sur la mesure de l’angle facial. Reprise par Georges Cuvier (1769-1832) et Saint-Hilaire (1772-1844), la méthode trouve une nouvelle application : le degré d’inclinaison du front est censé indiquer la place laissée libre au cerveau et donc l’intelligenceModèle:Sfn,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Les recherches internationales aboutissent à une multitude de taxonomies. Celle de Johann Friedrich Blumenbach (1752-1840) revenant à cinq races sur la base de l’observation des crânes passera à la postérité en appliquant le terme « caucasien » (ou « caucasoïde ») Modèle:Incise à la « race blanche »Modèle:Sfn.

Bien que leur validité soit contestée par de nombreux anthropologues contemporains, le terme « caucasien » ou « caucasoïde » est encore utilisé aujourd'hui.

Enseignement du racialisme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en France

Fichier:G. Bruno - Le Tour de la France par deux enfants p188.jpg
}})</ref>.

Après 1870, dans son ouvrage Histoire naturelle, destiné à l'enseignement secondaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, J. Langlebert revient à quatre races, plus exactement des types humains :

  • blanche ou caucasique, cette race est « remarquable par la puissance de son intelligence, c'est à elle qu'appartiennent les peuples qui ont atteint le plus haut degré de civilisation » ;
  • jaune ou mongolique ;
  • noire ou africaine ;
  • rouge ou américaine.

Modèle:Passage non neutre

Les débats sur les origines de l’homme

Le débat sur les origines de l’humanité secoue la communauté scientifique au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Deux couples d’opposition, monogénisme/polygénisme et fixisme/transformisme, structurent ce débat tout au long du siècle. Ce dernier contribue largement à fixer l’attention sur la question des races et de leur corrélat, la mesure des caractères extérieurs. Il constitue aussi le générateur de différentes positions occupées dans l’espace académique de l’étude des races.

Le monogénisme suppose l’humanité issue d’un ancêtre unique et fait donc du milieu (au sens d' habitat) la cause principale des différenciations. Le polygénisme suppose au contraire des origines distinctes. La première thèse, compatible avec le récit biblique, se verra défendue par les spiritualistes, majoritaires dans l’Université française. La thèse polygéniste reçoit quant à elle les suffrages de libres-penseurs peu influencés par les doctrines religieuses (Voltaire<ref>Modèle:Citation bloc</ref> et plus loin encore Paracelse en furent les partisans), des matérialistes et des républicains anticléricaux.

Cette division recoupe celle séparant partisans du créationnisme et du transformisme. Formulée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Jean-Baptiste de Lamarck (1744-1829), la théorie transformiste débouche en France dès les années 1820 sur la controverse entre Georges Cuvier et Geoffroy Saint-HilaireModèle:Sfn. À la parution de l’Origine des espèces de Charles Darwin en 1859, la communauté scientifique adhère encore largement au créationnisme et à son corollaire le fixisme. Des lettrés influents sont tout aussi divisés : Victor Hugo refusera toute sa vie l'idée du darwinisme, tandis qu'Ernest Renan l'adoptera d'emblée.

À partir de cette date, le transformisme rallie cependant un nombre grandissant de partisans, jusqu’à devenir majoritaire en France à la fin du siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ; il établit le schéma d’une continuité évolutionniste depuis quelque anthopoïde alors inconnu (baptisé « singe » par les détracteurs de la théorie) jusqu’à l’homme blanc, dans laquelle les races non-occidentales se voient attribuer opportunément une place intermédiaire.

Au cœur de la controverse, ceux qui se désignent sous le nom d’« anthropologistes », multiplient les études pour établir la proximité physique des sauvages et des primatesModèle:Sfn. La taille du cerveau, mesurée par la craniométrie<ref>mais aussi la phrénologie dont la méthode est non seulement acceptée, mais raffinée par Paul Broca</ref> tient une place centrale dans ce dispositif classificatoireModèle:Sfn. D'autres éléments sont retenus : forme du crâne et des mâchoires, taille des os du squelette sont aussi prises en compte. Une supposée bestialité des races primitives, argument traditionnel de leur infériorité, se voit intégrée désormais dans une idéologie générale d’évolution de l’humanité.

Les deux positions Modèle:Incise s’accordent cependant sur un point : l’existence de races humaines inégalement capables et inégalement perfectibles. Au long du siècle, ce que Caroline Reynaud-Paligot désigne comme le « paradigme racial » s'est tellement intégré aux schémas de pensée que personne ne semble le remettre sérieusement en cause : quelques études empiriques venant le contredire sont rationalisées pour être aussitôt réintégrés dans son schéma explicatif. Quand la taille du cerveau n’apparaît plus comme critère pertinent de différenciation, il cède par exemple la place à des considérations d’identification de la zone où serait localisée l’intelligenceModèle:Sfn.

Racialisme africain essentialiste

Les travaux de Cheikh Anta Diop conduisent à se focaliser sur la couleur de peau, pourtant inhomogène dans l'espace et le temps, pour établir des liens entre l'Égypte et le reste de l'Afrique, ce qui constitue un point commun extrêmement superficiel tendant à nier la diversité des différentes cultures africaines<ref name="lesur">Modèle:Chapitre.</ref>.

Racialisme brésilien

Fichier:Flag of Brazil.svg
Drapeau du Brésil.

Raimundo Nina Rodrigues (1862 — 1906) est le premier Brésilien à introduire dans son pays les thèses racistes modernes, en les faisant passer pour scientifiques et avancées. En cela, il subit fortement l’influence du criminologue italien Cesare Lombroso, mais aussi, pour ce qui touche aux liens entre délinquance et types raciaux, d'Ernest-Charles Lasègue, Jean-Pierre Falret, Scipio Sighele, Gustave Le Bon et Jean-Martin CharcotModèle:Sfn. De façon plus générale, ses travaux s’inscrivent dans une vaste tentative entreprise au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d’édifier une science systématique de la nature humaineModèle:Sfn.

Les recherches génomique et génétique modernes brésiliennes (« Portrait moléculaire du Brésil ») sont antiracialistes. Elles suscitent, selon Maio et Santos, des réactions politiques et militantes opposées mais proches; Modèle:Citation, dont du racialisme hiérarchique et du racialisme égalitaire, du racialisme-antiraciste et du racialisme-raciste; avec comme point commun la croyance en des identités raciales<ref>Modèle:Article.</ref>.

Racialisme japonais

Modèle:Cita<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Racialisme libyen

Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien conférence.</ref>.

Racialisme sud-africain

Le régime d'apartheid étant racialiste<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et ségrégationniste<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Nelson Mandela et l'ANC refusaient et combattaient donc le racialisme<ref>Modèle:Citation Modèle:Commentaire biblio SRL</ref>

== Racialisme aux {{#switch: et

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}} == Modèle:Trop de citations

UNESCO

Les Conférences mondiales contre le racisme organisées par l’UNESCO constituent une initiative lancée après la Seconde Guerre mondiale dans la suite de l’appel consécutif à la publication, en 1950, de Modèle:Lang (La Question des races)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref> Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, la première de quatre déclarations, constituant la tentative d'éclaircir les connaissances scientifiques concernant les races et d'en tirer une condamnation du racisme.

Le mot « racialism » est traduit par le concept de « racisme » en français<ref>par exemple, Modèle:CitationModèle:Lire en ligne</ref>. Ainsi, la résolution 9.12 adoptée par la conférence générale de l'Unesco en 1968, réitère l'objectif de l'Unesco d'aider à éradiquer le colonialisme et le racisme. La résolution 12.1 adoptée par la conférence générale de l'Unesco en 1976, proclame que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>

Nazisme

Modèle:Article connexe

Fichier:Bundesarchiv Bild 183-L05109, Kriegsgefangene französische Kolonialsoldaten.jpg
Environ Modèle:Nombre de guerre issus de l'Afrique française ont été capturés par les nazis. Contrairement aux autres Français captifs, ils n'ont pas été déportés en Allemagne par peur racialiste.

Les idées racialistes de Madison Grant ont influencé les dirigeants nazis Alfred Rosenberg et Adolf Hitler, qui appartenait pourtant, selon les critères raciaux de Grant, à la « race alpine »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le livre de Grant figurait en bonne place dans la bibliothèque personnelle d'Adolf Hitler qui a écrit personnellement à Grant pour le remercier d’avoir écrit ce livre qu’il appelait « ma Bible »<ref>(Voir Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Refnec

Racialisme linguistique nazi

Selon Wolfang Geiger, durant la période nazie, c'est Edgar Glässer<ref>Modèle:Cita Modèle:Commentaire biblio SRL</ref> qui introduit le racialisme anthropologique (de Hans F.K Günther) dans la linguistique des langues romanes et Alex Niederstenbruch a produit Modèle:Citation en linguistique<ref name="rT2QPTD">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Collaboration nazie en France

L'institut d'Anthropo-sociologie dirigé par Claude Vacher de Lapouge et l'institut d'études des questions juives et ethnoraciales avec le soutien de la Propagandastaffel (bureau de propagande allemande), forment un espace officiel de diffusion des conceptions racialistes de René Martial, de Georges Mauco, de Louis Darquier de Pellepoix, de George Montandon, de René Gérard, de Paul Sézille, de Joseph Saint-Germes etc.<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Racialisme opposé au métissage

Taguieff écrit : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et à propos de mixophobie : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.

Pour le politologue Laurent de Boissieu, le racialisme : Modèle:Citation<ref name="Boissieu" />. Selon lui, Modèle:Citation bloc

Il dénombre plusieurs mouvements en France, se situant très majoritairement à l'extrême-droite ; mais aussi à droite, à l'extrême-gauche, ou se définissant apolitiques dans des cas uniques<ref name="Boissieu"/>.

Le directeur de recherche au CNRS Bernard Maro classe le parti des Indigènes de la République parmi les « racialistes », notant Modèle:Citation : pureté de la race avec une opposition aux mariages mixtes et au métissage, anti-universalisme avec un refus de la convergence des luttes (féminisme, anticapitalisme, LGBT), soutien au machisme et sexisme religieux, homophobie, religion « d'origine » en tant que ciment commun au groupe, l'islam étant une libération, distinguer les Français des musulmans, antisémitisme au nom d'un anti-sionisme radical<ref name="BM"/>.

Le préfet Didier Leschi, ancien chef du bureau central des cultes, estime, dans Misère(s) de l'islam de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, que Houria Bouteldja Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Racialisme et pensées postcoloniale / décoloniale

En France, dans les années 2010, de nombreux critiques de la pensée « décoloniale » voient en elle le retour du racialisme<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette qualification est rejetée par ceux qu'elle vise, argumentant qu'ils présentent la race comme une construction sociale<ref name=":0" />. Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>.

Dans Les Nouveaux Rouge-Brun : le racisme qui vient (2014)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, l'anthropologue Jean-Loup Amselle parle d'avènement d'une nouvelle société raciale, et relève ce qui est selon lui une dérive de la pensée postcoloniale<ref>Modèle:Lien web</ref> : Modèle:Citation bloc

Le directeur de recherche au CNRS Bernard Maro, juge que le parti des Indigènes de la République (PIR) est « racialiste », Modèle:Citation bloc

Les éditions Libertalia publient le livre La Fabrique du musulman, dans lequel le docteur en sciences politiques Nedjib Sidi Moussa fustige Modèle:Citation représentée par les positions d'Houria Bouteldja<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

À l'inverse, l'historienne Ludivine Bantigny conteste cette utilisation du terme « racialisme » pour qualifier le décolonialisme : Modèle:Citation bloc

Racialisme et lutte de classes

Selon Galaad Wilgos, Modèle:Citation

Selon Laurent Joffrin, la Modèle:Citation du remplacement de la lutte de classes par une lutte des races est ce que dénonce l'ouvrage de Manuel Boucher, professeur de sociologie, en réfutant les thèses de la minoritaire Modèle:Citation<ref name="Joffrin (Libé)">Modèle:Lien web.</ref>.

Arts

L'universitaire Isabelle Barbéris (maître de conférences en arts de la scène) s'oppose à la Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref> Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref> et dénonce ce qu'elle perçoit comme une « racialisation des arts » et « l'idéologie ethno-différentialiste » du collectif Décoloniser les arts<ref name=":0">Modèle:Article.</ref>. Selon Mikaël Faujour, Modèle:Citation

Racialisme et pensées identitaires

Le Modèle:Date-, le Grand Maître du Grand Orient de France Philippe Foussier dénonce des « porosités » d'une partie de la gauche avec des courants identitaires et racialistes : Modèle:Cita, visant également le « camp d'été décolonial » organisé en 2016<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pour le professeur de sociologie Manuel Boucher : Modèle:Citation<ref name="Joffrin (Libé)"/>. Il ajoute, dans une tribune de Marianne<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Modèle:Citation bloc

Blaise Wilfert, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’École normale supérieure renvoie dos à dos la dénonciation médiatique des positions identitaires du racialisme par Mathieu Bock-CôtéModèle:Sfn et l'idéologie identitaire nationaliste défendue par le même auteur : selon Wilfert, il existe Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Repentance

Selon l'historienne Myriam Cottias, directrice de recherche au CNRS : Modèle:Citation bloc

Antiracisme et antiracialisme

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon Marlène Laruelle, les intellectuels russes dont Nikolaï Danilevski, les philosophes Alexeï Khomiakov et Vladimir Soloviev, le linguiste et ethnologue Vladimir Lamanskij, condamnent et rejettent sans ambiguïtés le racialisme<ref>Modèle:Article.</ref>.

Selon le rapport de la commission nationale consultative des droits de l'Homme de 1996, Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pour Pierre-André Taguieff, les notions de « racisme institutionnel », « racisme structurel » et « racisme systémique » dérivent de la définition antiraciste du racisme fabriquée par des militants afro-américains révolutionnaires à la fin des années 1960. Selon lui, ces termes ne seraient pas l'expression d’une conceptualisation du racisme, mais Modèle:Citation bloc

Ce « nouvel antiracisme » recourt à des catégories raciales pour se définir ce qui crée un antiracisme-racialiste, voire raciste. L'Occident, qui est ainsi Modèle:Citation

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Radio

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Colonnes

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail