George Wallace
Modèle:Confusion Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
George Corley Wallace Jr., dit George Wallace, né le Modèle:Date de naissance à Clio (Alabama) et mort le Modèle:Date de décès à Montgomery (Alabama), est un homme politique américain.
Engagé dans l'US Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il participe notamment aux campagnes de bombardements contre l'empire du Japon, puis est démobilisé. En 1946, il est élu député à la Chambre des représentants de l'Alabama. Diplômé en droit de l'université de l'Alabama, il soutient dans un premier temps des positions modérées, favorables à la déségrégation.
Battu à la primaire du Parti démocrate pour l'élection du gouverneur de l'Alabama en 1958, il change radicalement son positionnement politique. Élu gouverneur en 1962, il intervient lors de deux évènements majeurs du mouvement des droits civiques : l'attentat de l'église baptiste noire de Birmingham et les Marches civiques de 1965. Il prône alors la ségrégation raciale et s'oppose, parfois violemment, à la déségrégation progressive du Sud.
Lors de l'élection présidentielle de 1964, il échoue aux primaires du Parti démocrate contre le président sortant, Lyndon B. Johnson. Candidat à l'élection présidentielle de 1968 sous l'étiquette d'un jeune parti d'extrême droite, l'American Independent Party, avec le général LeMay pour la vice-présidence, il obtient un score inhabituellement élevé pour un candidat arrivé en troisième position (Modèle:Nobr de voix et Modèle:Nobr).
Retourné au Parti démocrate et candidat à l'élection présidentielle de 1972, il est victime d'une tentative d'assassinat lors d’un rassemblement public dans le Maryland dont il sort partiellement paralysé. Durant son troisième mandat de gouverneur, il se repent de ses positions ségrégationnistes et intègre la communauté des Nouvelles naissances (Modèle:Citation). Après avoir été élu pour un dernier mandat en 1982, il favorise l'intégration des Afro-Américains dans l'administration.
Il quitte la vie politique active en 1987 et adopte des positions conservatrices, plus proches de celles du Parti républicain mais sans pour autant adhérer à ce parti.
Biographie
Éléments personnels
George Wallace est né le Modèle:Date dans le petit village de Clio, dans le comté de Barbour au sud-est de l'Alabama<ref name="Dhombres Wallace 1998">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Alain Clément 1975">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Wallace NYT 1998">Modèle:Lien web.</ref>. Ses parents étaient fermiers<ref name="Wallace WP 1998">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972">Modèle:Lien web.</ref>. Il fut le premier des quatre enfants du couple, et fut appelé George C. au lieu de George Jr., ses parents n'aiment pas beaucoup cette dénomination. Pendant la Première Guerre mondiale, son père arrête ses études pour devenir fermier. Sa mère elle, fut abandonnée par sa propre mère assez jeune<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Dès l'âge de dix ans, il se passionne pour la politique. En 1938, il aide son grand-père dans sa campagne pour devenir juge testamentaire. Dans le même temps, il s'inscrit à l'université de l'Alabama pour faire des études de droit, tout en étant un honnête boxeur amateur<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Alain Clément 1975"/>,<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Diplômé en 1942, il s'engage dans l'US Air Force comme pilote et mécanicien. L'année suivante, il se marie une première fois avec Lurleen<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Il participe un temps aux campagnes de bombardements contre l'empire du Japon, notamment à la campagne des îles Mariannes<ref name="Wallace NYT 1998"/>, avant d'être envoyé en arrière garde à cause de problèmes de santé. Il est démobilisé peu de temps après la capitulation du Japon avec une pension d'incapacité de 10 % à cause de Modèle:Citation<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>. Wallace n'aimant pas beaucoup parler de cet épisode, répétait souvent : Modèle:Début citation J'ai au moins un papier du gouvernement prouvant que je suis normal à 90 %. Tous mes adversaires ne peuvent pas en dire autant<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>. Modèle:Fin citation
Premiers pas en politique
En 1935, il se fait élire comme huissier au Sénat de l'Alabama. Il prédit à cette occasion qu'il sera un jour gouverneur de l'État.
En mai 1946, il est élu député à la Chambre des représentants de l'Alabama<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>. Il est également nommé assistant du Modèle:Lien<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Plutôt modéré sur les questions raciales, il refuse de suivre certains des délégués du Parti démocrate, dit Dixiecrats, lors de la Modèle:Lien à Philadelphie en vue de l'élection présidentielle de 1948, malgré ses désaccords sur les droits civiques avec le président sortant Harry S. Truman<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Néanmoins, le gouverneur de Caroline du Sud Strom Thurmond l'emporta dans quatre États du Sud profond, dont l'Alabama.
En 1952, il se fait élire comme juge dans le comté de Barbour<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Son passé de boxeur lui donne un surnom, le Modèle:Citation. Il gagne une réputation d'homme travailleur et rigoureux, désireux de rendre au mieux la justice. Il s'oppose à l'interventionnisme du gouvernement fédéral, dénonçant Modèle:Citation<ref name="Alain Clément 1975"/>, notamment sur les questions concernant la déségrégation, surtout au sujet de l'arrêt de la Cour suprême Brown v. Board of Education de Modèle:Date<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Alain Clément 1975"/>. À plusieurs reprises, il fait des déclarations s'opposant au Ku Klux Klan<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>. Six ans plus tard, il se présente aux primaires du Parti démocrate pour l'élection du gouverneur de l'Alabama, avec le soutien de la NAACP, association favorable à la déségrégation. Néanmoins, il est battu par le Modèle:Lien John Malcolm Patterson, qui a le soutien du Ku Klux Klan<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>. Révulsé par sa défaite, il change radicalement son positionnement politique. Il déclare notamment : Modèle:Début citation Jamais plus on ne me fera passer pour un ami des nègres (No one will ever out out-nigger me again)<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>. Modèle:Fin citation
En 1962, il se présente de nouveau aux primaires du Parti démocrate pour l'élection du gouverneur de l'Alabama. Désigné candidat au second tour, il est élu de manière écrasante, sans opposition du Parti républicain, face à un candidat indépendant, avec 96,3 % des voix<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Premier mandat de gouverneur (1963-1967)
Le Modèle:Date, il prête serment comme 45e gouverneur de l'Alabama, là même où Jefferson Davis avait prêté serment comme président des États confédérés d'Amérique le Modèle:Date. Dans son discours d'investiture, il fait l'éloge de la ségrégation raciale, déclarant notamment : Modèle:Début citation Levons-nous à l'appel de ce sang épris de liberté qui coule en nos veines, et lançons notre réponse à la tyrannie qui fait résonner ses chaînes sur le Sud. Au nom du plus grand peuple qui ait jamais foulé cette terre, je trace une ligne dans le sable et je jette mon gant au pied de la tyrannie. Et je dis : ségrégation aujourd'hui ! ségrégation demain ! ségrégation toujours<ref name="Dhombres Wallace 1998"/> ! Modèle:Fin citation Cette citation fut écrite en partie par Asa Earl Carter, membre influent du Ku Klux Klan, connu dans l'Alabama pour plusieurs lynchages contre des Afro-Américains, notamment le chanteur Nat King Cole. Dans le même discours, il s'excusa de ne pas avoir soutenu Strom Thurmond lors de l'élection présidentielle de 1948.
Le Modèle:Date, George Wallace s'opposa physiquement à l'entrée de deux étudiants Afro-Américains, Vivian Malone Jones et Modèle:Lien, à l'université de l'Alabama. Les deux étudiants furent alors escortés par la Garde nationale, fédéralisée par John Fitzgerald Kennedy pour empêcher des débordements<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace WP 1998"/>. Trois mois plus tard, le Modèle:Date, à 10 heures 23<ref name="Chenu La Croix 2001">La Croix, Modèle:Date, p. 23.</ref>, un attentat visa l'église baptiste de la 16e rue à Birmingham, perpétré par des membres du Ku Klux Klan, tuant quatre jeunes filles afro-américaines et blessant seize personnes<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Chenu La Croix 2001"/>,<ref name="Birmingham 1963 La Croix">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Suprémaciste blanc 1963">Modèle:Lien web.</ref>. Un attentat semblable s'était produit cinq ans plus tôt dans une autre église de la ville, l'église baptiste Béthel<ref name="Birmingham 1963 La Croix"/>. Martin Luther King accusa directement George Wallace d'être à l'origine de l'attentat, notamment d'être responsable de la mort des quatre jeunes filles. Quelques jours avant l'attentat, il avait été débouté de sa demande de refus d'intégration de quatre enfants afro-américains dans différentes écoles publiques<ref name="Wallace WP 1998"/>. Les auteurs de l'attentat ne seront arrêtés qu'en 1965 et jugés en 1977 puis en 2001 et 2002<ref name="Birmingham 1963 La Croix"/>,<ref name="Doug Jones Ouest-France">Modèle:Lien web.</ref>. L'un des auteurs de l'attentat mourut avant d'être jugé, en 1994<ref name="Suprémaciste blanc 1963"/>,<ref name="Doug Jones Ouest-France"/>. L'enquête, bâclée par le FBI sur ordre personnel de J. Edgar Hoover qui détestait Martin Luther King<ref name="Chenu La Croix 2001"/>, ne fut rouverte qu'en 1997 par le procureur et futur sénateur fédéral Doug Jones<ref name="Suprémaciste blanc 1963"/>,<ref name="Doug Jones Ouest-France"/>. Au moins 10 Afro-Américains trouvèrent la mort durant le premier mandat de Wallace<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Il annonce sa candidature aux primaires du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 1964 peu avant l'assassinat du président Kennedy. Malgré plusieurs victoires dans le Wisconsin, le Maryland et l'Indiana, il perd les primaires face à Lyndon B. Johnson. Il fait ensuite partie des opposants à l'adoption du Civil Rights Act de 1964 par le Congrès, qui abolit la ségrégation raciale dans les écoles et les bâtiments publics<ref name="Birmingham 1963 La Croix"/>,Modèle:Sfn. Il parvient, grâce à une manœuvre procédurière, à empêcher Lyndon B. Johnson d'être candidat dans l'Alabama lors de l'Election Day<ref name="Wallace Humphrey Sud profond">Modèle:Lien web.</ref>.
En mars 1965, il fait réprimer violemment les marches de Selma à Montgomery, ce qui favorisera indirectement l'adoption du Voting Rights Act quelques mois plus tard<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace WP 1998"/>. Au départ de ces marches, le refus du shérif Jim Clark du comté de Dallas de laisser des Afro-Américains s'inscrire sur les listes électorales<ref name="Libération Luther King Alabama">Modèle:Lien web.</ref>. En 1964, seuls 13,7 % des Afro-Américains d'Alabama étaient inscrits sur les listes électoralesModèle:Sfn. Le souvenir des meurtres de la Freedom Summer dans le Mississippi le Modèle:Date étant encore dans les esprits, Martin Luther King voulait que ce refus du shérif soit connu dans tous les États-Unis<ref name="Libération Luther King Alabama"/>. Le Modèle:Date, la première marche partit de Selma, la principale ville du comté de Dallas, dans le but d'atteindre le Capitole de l'Alabama à Montgomery. Cependant, la marche fut repoussée par la police ainsi que par des suprémacistes blancs qui brandissaient des drapeaux confédérés<ref name="Libération Luther King Alabama"/>. Deux semaines plus tard, après une deuxième marche plus symbolique, une dernière marche partit de Selma avec 3 200 manifestants. Elle arriva à Montgomery avec 25 000 marcheurs tandis que la Garde nationale les protégeaient des actions de la police locale<ref name="Libération Luther King Alabama"/>. Le Voting Rights Act, qui sera adopté le Modèle:Date, favorisa l'inscription des Afro-Américains sur les listes électorales, car le gouvernement fédéral pouvait vérifier la bonne volonté des États et faire inscrire par lui-même, via des inspecteurs fédéraux, les Afro-AméricainsModèle:Sfn,<ref name="Libération Luther King Alabama"/>. En 1968, 53 % des Afro-Américains furent inscrits sur les listes électorales en AlabamaModèle:Sfn.
Il ne peut se représenter en 1966, limité par la constitution de l'État, et soutient son épouse Lurleen, qui remporte l'élection<ref name="Alain Clément 1975"/>,<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>.
Campagne présidentielle de 1968
Le Modèle:Date, il annonce sa candidature comme candidat tiers parti à l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. L'objectif de Wallace n'est pas tant de remporter l'élection que d'empêcher le Parti démocrate ou le Parti républicain d'obtenir la majorité absolue du collège électoral et d'aller devant la Chambre des représentants pour déterminer le vainqueur, ce qui n'est pas arrivé depuis 1824<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>,<ref name="Amalric Troisième homme">Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, son épouse Lurleen meurt d'un cancer<ref name="Alain Clément 1975"/>,<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>.
Jouant le rôle du Modèle:Citation lors de l'élection présidentielle, il obtient des intentions de vote élevées dans les sondages, avec parfois plus de 20 % d'intentions de vote dans certains d'entre eux<ref name="Amalric Troisième homme"/>. Il n'hésite pas à déclarer qu'il tentera de monnayer ses potentiels grands électeurs si aucun des deux candidats majeurs n'obtient la majorité absolue du collège électoralModèle:Sfn,<ref name="Amalric Troisième homme"/>. Il obtient assez facilement le soutien des gouverneurs du Sud profond<ref name="Wallace Humphrey Sud profond"/>. Durant toute la campagne, il n'hésite pas à utiliser une rhétorique mêlant démagogie et populisme<ref name="Trump Wallace Slate">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Les thèmes qu'il défend durant sa campagne ont un certain écho jusque dans les États de la Rust Belt<ref name="Wallace NYT 1998"/>,Modèle:Sfn. Il se fait remarquer en défendant bec et ongle la ségrégation raciale à la télévision<ref name="Trump Wallace Slate"/>. Il a beaucoup de mal à gérer son colistier, l'ancien général de l'U.S. Air Force Curtis LeMay<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, son meeting au Madison Square Garden de New York est émaillé de violences<ref name="Trump Wallace La Presse">Modèle:Lien web.</ref>.
Il obtient Modèle:Nombre (13,53 % des suffrages exprimés du vote populaire) et 46 grands électeurs, tous issus du Sud profondModèle:Note,<ref name="Wallace NYT 1998"/>,Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Deuxième et troisième mandats de gouverneur (1971-1979)
En 1970, il fut réélu au cours d'une campagne où sa défense de la ségrégation raciale atteignit des sommets, notamment dans ses attaques contre son principal concurrent Modèle:Lien<ref name="Wallace NYT 1998"/>. Richard Nixon avait tellement peur de la popularité de Wallace qu'il n'hésita pas à donner 400 000 dollars à son adversaire<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Avec plusieurs gouverneurs du Sud profond, il s'opposa à la volonté du Congrès d'instaurer le busing, c'est-à-dire de permettre aux enfants Afro-Américains de se rendre à l'école dans les mêmes transports scolaires que les enfants blancs<ref name="Wallace Racisme Démagogie 1972"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Même le sénateur John Sparkman, qui était plus modéré dans sa défense de la ségrégation raciale, avait peur de s'opposer publiquement à Wallace sur ces questions<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Le Modèle:Date, il déclare sa candidature aux primaires du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 1972. Le Modèle:Date, il est victime d'une tentative d'assassinat lors d'un meeting à Laurel dans le Maryland ; il est atteint de cinq balles par un jeune déséquilibré en quête de notoriété, Arthur Bremer<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Alain Clément 1975"/>. Il reçoit de nombreux télégrammes de la part de dirigeants, notamment de l'ancien président Lyndon B. Johnson, du gouverneur de Californie Ronald Reagan ou même du pape Paul VI. Après l'accident, devenu hémiplégique il est contraint de se déplacer en fauteuil roulant jusqu'à la fin de sa vie<ref name="Alain Clément 1975"/>. Il s'exprime avec émotion et difficulté lors de la Convention nationale démocrate à Miami<ref name="Alain Clément 1975"/>. Le Modèle:Date, il se retire des primaires sur l'insistance des médecins malgré ses victoires surprises en Floride, dans le Maryland et le Michigan<ref name="Alain Clément 1975"/>.
En novembre 1975, il annonce une nouvelle fois sa candidature aux primaires du Parti démocrate. Cependant, sa santé déclinante l'empêche de mener campagne efficacement malgré une équipe de campagne organisée comme jamais auparavant<ref name="Alain Clément 1975"/>. Il obtient plusieurs succès dans le Sud profond, mais ils furent insuffisants pour lui assurer la victoire. Il soutient finalement Jimmy Carter pour l'élection présidentielle de 1976<ref name="Wallace NYT 1998"/>,<ref name="Wallace WP 1998"/>.
À partir de 1977, il commence à expliquer que c'est plus par Modèle:Citation que par racisme qu'il a mené sa carrière politique<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Dernier mandat de gouverneur (1983-1987)
Il est élu en 1982 avec l'aide d'une coalition formée des Afro-Américains, des syndicats et des soutiens de l'école publique<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Wallace WP 1998"/>. Il s'excuse publiquement de ses positions ségrégationnistes au cours de son dernier mandat<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Le Modèle:Date, il annonce qu'il ne se représente pas pour un cinquième mandat de gouverneur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La même année, il forme un comité pour organiser les festivités du premier Martin Luther King Day.
Dernières années et mort
Il a voté pour George H. W. Bush lors de l'élection présidentielle de 1992 et pour Bob Dole en 1996, critiquant les politiques Modèle:Citation de Bill Clinton, pourtant issu du Sud profond comme lui<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1997, il fut interrogé lors de la sortie du film documentaire de Spike Lee 4 Little Girls consacré à l'[[attentat de l'église baptiste de la 16e rue|attentat de l'église baptiste de la Modèle:16e rue]]. Il déclara au cours de l'entretien avoir été choqué par l'attentat, confiant qu'à l'époque, son meilleur ami était noir<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Il meurt le Modèle:Date à 21 heures 49<ref name="Wallace NYT 1998"/>, des suites d'une septicémie, conséquence de sa paralysie, mais également à cause de problèmes respiratoires et de la maladie de Parkinson qu'il a contractée quelques années auparavant<ref name="Dhombres Wallace 1998"/>,<ref name="Wallace WP 1998"/>. Ces éléments ont provoqué un arrêt cardiaque, entraînant son décès<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Héritage
George Wallace est souvent considéré comme le premier candidat populiste aux États-Unis<ref name="Trump Wallace Slate"/>. Certains historiens inscrivent son action politique dans la lignée de la Modèle:Citation. Il fut le premier homme politique du Sud profond à être candidat à une élection présidentielle depuis Strom Thurmond en 1948, et son succès en 1968 contribua à l'émergence d'autres candidatures issues du Sud profond, notamment celles de Jimmy Carter ou de Bill Clinton<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
D'une certaine manière, Richard Nixon fut le premier à reprendre une partie de sa rhétorique dans une campagne électorale, déjà en 1968, tandis que Donald Trump adopta tous les codes d'une candidature populiste<ref name="Trump Wallace Slate"/>,<ref name="Trump Wallace La Presse"/>.
Il fut le gouverneur de l'Alabama ayant le plus longtemps dirigé l'État<ref name="Wallace NYT 1998"/>.
Dans la culture populaire
Le rôle de George Wallace a été interprété à l'écran par :
- Gary Sinise dans le téléfilm intitulé George Wallace (1997)
- Tim Roth dans le film Selma (2014)