Un grand nombre d'organisations politiques ou criminelles ont cependant recouru au terrorisme pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire des États, ont commis des actes de terrorisme. Une constante du terrorisme est l'usage indiscriminé de la violence meurtrière à l'égard de civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu, ou encore de pratiquer l'extorsion à large échelle (mafias, cartels de la drogue, etc.).
L'usage du terme « terrorisme » sert un argument généralement accusateur. À lui seul, il délégitime un acte qui peut être considéré comme le plus grave des crimes contre la personne. Les peines peuvent donc être plus sévères, comme l'emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort. Mais à l'inverse les adeptes du terrorisme peuvent avoir un sentiment différent, par exemple en supposant que leur cause pourrait éventuellement être d'un intérêt supérieur à la violence commise. Ce terme désigne aujourd'hui les actions violentes destinées à répandre la terreur et ainsi faire pression sur un État ou sur une population (exemples : Daesh et Boko Haram). Ces actions violentes visent souvent les populations civiles, afin de détruire, tuer et mutiler, ou soumettre. Elles ont pour but de promouvoir des messages à caractère idéologique, politique ou religieux par la peur et la publicité médiatique<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Tentatives de définition
Modèle:Article détaillé
Le terme de terrorisme est aujourd'huiModèle:Quand très fréquemment employé en droit international et par les institutions internationales, mais il ne donne pas lieu à une définition unique et universelle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} ONU</ref>.
Certains éléments semblent faire consensus, le philosophe Jacques Derrida écrit ainsi : « Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu’y trouve-t-on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y impliquant à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d’un pays en terrorisant sa population) »<ref>« Qu'est-ce que le terrorisme international ? », Le Monde diplomatique, février 2004.</ref>.
Dans le cadre d'une guerre conventionnelle, il existe en effet un cadre juridique précis, le droit de la guerre. Les actes violant le droit de la guerre sont alors qualifiés de crimes de guerre. Les notions de terrorisme et d'acte terroriste servent donc à qualifier des actes en dehors du cadre bien défini de guerre conventionnelle et du droit de la guerre, même si leur définition précise n'est pas bien établie d'un point de vue strictement juridique, ou plus exactement, même si un usage peut en être fait à des fins d'intérêts politiques.
Le terrorisme se rapproche du concept de guerre ou de guerre civile. Ces notions partagent le caractère des actes d’extrême violence, et sont motivées par des fins politiques, idéologiques ou stratégiques. Elles opposent un groupe d’individus contre un autre et ont des effets délétères dont la population est victime, délibérément ou accidentellement. Le terrorisme se différencie des guerres par le fait que les guerres produisent généralement des destructions plus importantes de par les moyens que peuvent mettre en place des États dotés d’armées puissantes. Les groupes terroristes sont généralement moins bien organisés et dotés de moyens financiers limités<ref name="coe-guerre-et-terrorisme">Modèle:Lien web.</ref>.
Le droit international considère différemment une guerre et des faits de terrorisme. La classification des faits n'est toutefois pas toujours évidente, certaines campagnes violentes peuvent être vues différemment ; certains experts les considéreront comme du terrorisme, comme une guerre civile, comme une insurrection, comme de l’autodéfense, comme de l’autodétermination légitime ou comme autre chose<ref name="coe-guerre-et-terrorisme" />.
Pourtant, même une fois exclus les crimes de guerre, le terrorisme reste difficile à définir avec une précision satisfaisante. Une définition, proposée par le Groupe de personnalités de haut niveau et le Secrétaire général de l'ONU en 2004 est soutenue par la France<ref>« Nouvelles menaces : les propositions du Groupe de personnalités », Centre de Nouvelles ONU, 2004.</ref> : « tout acte commis dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, qui a pour objet, par sa nature ou son contexte, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire »<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
L'Assemblée générale des Nations unies considère le terrorisme comme suit : « Les actes criminels qui, à des fins politiques, sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers sont injustifiables en toutes circonstances et quels que soient les motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou autre que l’on puisse invoquer pour les justifier »<ref name="coe-guerre-et-terrorisme" />.
L'article 51 du [[Protocole I|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} protocole additionnel]] et l’article 13 du [[Protocole II|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} protocole additionnel]] aux Conventions de Genève concernant la Protection de la population civile dispose que :
Les conventions de l'ONU pour la répression du terrorisme donnent un cadre précis pour réprimer certains actes communément considérés comme des actes de terrorisme, tels que les détournements d'avions, les prises d'otage ou les attentats à l'explosif<ref>Texte et état des conventions des Nations Unies sur le terrorisme</ref>.
Terrorisme et résistance
Modèle:À sourcer
On distingue le terrorisme des actes de résistances sur des critères techniques ou tactiques :
En effet, les résistants s'attaquent à des « cibles » précises, ils détruisent des moyens militaires afin d'enrayer l'effort de guerre ennemi (par exemple : sabotage des voies ferrées ou destruction de convois, qui permettaient l'acheminement de vivres, de munitions et de carburant aux soldats allemands sur le front de l'est) ; les résistants ne tuent pas au hasard, et encore moins des civils (non-combattants). S'ils sont amenés à tuer, ils ciblent des autorités militaires ou administratives ennemies, toujours dans le but de décapiter le potentiel d'effort de guerre d'un ennemi. Les résistants peuvent également organiser l'assassinat de « collaborateurs », et cela dans le but de contrer les actions de l'ennemi.
Jacques Derrida rappelle encore de manière précise que la définition du terrorisme dépend de la possibilité de distinguer différents types de guerres, d'actions armées et de combattants, conformément aux analyses de Carl Schmitt qui font référence en la matière. Il précise :
Modèle:Citation bloc
Il est parfois difficile de distinguer entre des actes de résistance et des actes de terrorisme car les différents termes renvoient à une forme de légitimité supposée des objectifs politiques qui justifierait en partie les actes de violence commis. La perception de cette légitimité varie largement selon les protagonistes et observateurs ce qui complique grandement l'établissement d'une définition objective et acceptée universellement de la notion de terrorisme. Un cas d'autant plus complexe qu'il fait partie de l'actualité est celui de l'Irak, où diverses tendances de l'islam sont en guerre larvée et certains groupuscules armés recourent à des actes violents contre des civils irakiens ou étrangers. Se considérant résistants à l'occupation de leur pays par les États-Unis les auteurs de ces actes prétendent trouver dans ce statut la justification de leurs actions. Si par contre on refuse d'accorder ce statut de résistant, soit par déni de l'objectif politique (ne considérant pas que l'Irak soit occupé) soit parce qu'on considère que la violence extrême utilisée dépasse toute forme de justification, on parlera alors de ces actes de violence comme d'actes de terrorisme. Ainsi, l'appellation de terroriste sous-entend une complète illégitimité de ces actions alors que la définition de résistant sous-entend une légitimité à résister à l'envahisseur<ref>Modèle:Article</ref>.
Pour éviter le « piège » sous-jacent à ne pas faire abstraction de la légitimité ou non de l'acte et qui est rappelé par le cliché qu'« un terroriste pour l’un est un combattant de la liberté pour l’autre »<ref>Marsavelski, A. (2013) The Crime of Terrorism and the Right of Revolution in International Law (Connecticut Journal of International law, Vol. 28) p. 246.</ref>, une approche est de se focaliser sur les « objectifs opérationnels » et non pas sur les « objectifs politiques ». Selon M. Stohl, on sort de ce cliché en prenant en compte qu'« un individu est un terroriste quand il emploie des méthodes terroristes [et que] bien que certains puissent vouloir argumenter que des fins particulières justifient des moyens particuliers, cela ne change pas ce que sont ces moyens. » Le terme « terroriste » fait ainsi référence à un moyen tandis que « combattant de la liberté » à une « fin ». Le premier est objectif et le second subjectif<ref name="Struye">Tanguy Struye de Swielande, Le terrorisme dans le spectre de la violence politique, Les Cahiers du RMES, juillet 2004.</ref>.
Les différents types de terrorisme
Il existe quatre grands types de terrorisme :
le terrorisme individuel, provoqué par des rebelles, des anarchistes, ou des nihilistes (admettant une liberté morale),
le terrorisme organisé, prôné par des groupes défendant des idéologies différentes (ex. : extrême gauche, extrême droite…),
Les attentats des nihilistes ou des anarchistes visaient des personnalités de la sphère politique ou proche (le riche, le militaire, le Modèle:Page h', le policier, l'homme politique, etc.) ayant participé à réprimer la population ou l'un de leurs camarades. L'idée étant qu'une fois supprimés les acteurs de cette répression, celle-ci s'estomperait en raison de la peur des autres acteurs de la sphère politique répressive. Ce terrorisme avait un caractère spontané et une base sociale.
Terrorisme organisé
Lorsqu'il est pratiqué par un groupe de personnes ne représentant pas un gouvernement, on le nomme simplement terrorisme. Dans les années 1960 et 1970, le terrorisme d'extrême gauche et d'extrême droite<ref>essentiellement un « fantasme » selon le Que sais-je ? consacré à la question, édition 2002 Modèle:Référence nécessaire . En Italie, les groupes Ordine Nero et les Noyaux Révolutionnaires Armés fomentèrent des attentats sanglants, dont le plus célèbre, et le plus meurtrier, reste l'attentat contre la gare de Bologne, qui causa la mort de 84 personnes en août 1980 (cf. Ariel Merari, « Du terrorisme comme stratégie d'insurrection », in Gérard Chaliand et Arnaud Blin (dir.), Histoire du terrorisme, Bayard, Paris, 206, Modèle:P..). Au contraire, Anne Schimel (Ceriep) rapporte que, selon des statistiques établies par le Ministère de l'Intérieur italien, 67,5 % des violences (bagarres, actions de guérilla et destructions de biens) qui ont eu lieu en Italie de 1969 à 1980, pendant les années de plomb, sont imputables à l'extrême droite; 26,5 % à l'extrême-gauche, et les 5,95 % restants à d'autres. De plus, 150 personnes ont été tuées par des actions terroristes imputables à l'extrême droite, durant cette période, en Italie, et 94 morts sont imputables à des attentats d'extrême-gauche. Voir Anne Schimel, Justice "de plomb" en Italie, Le Monde diplomatique, mars 1998.</ref> était le plus important, ayant des buts politiques différents, menant à une lutte directe ou indirecte avec l'État, dans le but (pour l'extrême gauche) de radicaliser politiquement la société vers des questions sociales, ou (pour l'extrême droite) d'imposer le débat nationaliste et/ou, dans une stratégie de tension, de créer une situation amenant l'État à faire descendre la police ou l'armée dans les rues.
Le type de terrorisme d'extrême gauche est souvent appelé lutte armée par ceux qui le pratiquent. Les membres des groupes terroristes s'appellent eux-mêmes généralement des résistants — ou des combattants, des partisans —, car ils considèrent qu'ils résistent à l'oppression du pouvoir politique en place, où qu'ils mènent des actions de libération, qu'ils comparent à celles menées par les Résistants à l'occupation nazie en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.
Les terroristes se réclamant de l'islamisme se considèrent quant à eux comme des combattants de Dieu, menant une guerre sainte (traduction littérale qui ne fait référence qu'à la lutte physique incluse dans le terme Jihad, terme possédant d'autres significations). Depuis les années 1990, le terrorisme islamiste a pris une place croissante sur la scène internationale. Ses auteurs le justifient notamment comme une réponse apportée à la situation politique en Israël-Palestine et en Irak à la suite de l'intervention américaineModèle:Référence nécessaire. Cependant, il a touché aussi bien des pays comme l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, etc., où il n'y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste. Dans ce cas là, son objectif est tout autre : c'est une démonstration de force contre des États où le pouvoir religieux extrémiste tente de renverser les gouvernements.
L'OAS, créée chez les Français d'Algérie au début des années 1960, mène une stratégie de terreur contre les musulmans supposés favorables au FLN. Elle essaie ensuite d'exporter la violence en métropole, contre les représentations du FLN et du PCF, puis contre le pouvoir gaullien, accusé de trahison. Aux États-Unis d'Amérique, le Ku Klux Klan mène un terrorisme constant contre la population noire jusque dans les années 1960<ref>Il existe toujours aujourd'hui, très affaibli</ref>, ou bien dans d'autres groupements comme les auteurs des attentats des jeux d'Atlanta.
Le Terrorisme d'État est une notion controversée, utilisée pour désigner des « actes terroristes » menés par un État. Modèle:Référence souhaitée. Les méthodes employées sont strictement les méthodes du terrorisme (enlèvement, séquestration et assassinat) mais sous couvert de la raison d'État, les agents de l'État impliqués bénéficient de la part de ses autorités de l'assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du soutien logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de l'état de droit, quels que soient les objectifs recherchés.
Un exemple de terrorisme d'État est la « guerre sale » conduite par des services de l'État Espagnol à l'encontre du groupe armé nationaliste basque ETA. Les Groupes antiterroristes de libération (GAL) furent impliqués dans l'élimination physique de 37 personnes considérées comme appartenant ou soutenant l'ETA. L'affaire impliqua le gouvernement espagnol de Felipe González (PSOE) dont le ministre de l'intérieur José Barrionuevo et d'autres responsables furent finalement jugés et reconnus coupables dans le cadre de l'affaire « Marey » (du nom d'un citoyen franco-espagnol séquestré par erreur par les GAL). En dépit de cette décision initiale, ces commanditaires d'actions terroristes bénéficièrent d'une relative clémence de l'appareil judiciaire, comparativement aux membres de l'ETA qui arrivent en fin de peine initiale et dont la justice espagnole cherche actuellement à prolonger les condamnations.
L'expression « terrorisme d'État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. La terreur à la source du « terrorisme d'État » (des faits) peut aussi relever du « crime contre l'humanité » (un jugement).
Le noyautage d'organisations contestataires par des agents aux ordres directs du pouvoir permet d'en manipuler les actes à des fin d'auto-discréditation, tout comme la fausse revendication d'attentats, accréditant ces derniers à des groupes non directement impliqués. Le réseau stay-behind mis en place par les États-Unis en Europeaprès-guerre est suspecté d'avoir servi à des opérations false flag (voir Gladio en Italie par exemple).
Le terrorisme d'État est pratiqué par des services secrets à des fins politiques. Dans les années 1930, les services secrets soviétiques et italiens ont ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés à l'étranger ; par exemple, Ramón Mercader, un des exécuteurs travaillant pour le NKVD, a assassiné Léon Trotski et aurait tué une vingtaine de ses partisans<ref>Vladimir Fédorovski, De Raspoutine à Poutine. Les hommes de l'ombre, Tempus, 2007, Modèle:P..</ref>. Pendant la guerre d'Algérie, les services français en tant que la Main Rouge ont mené plusieurs centaines d'« actions homicides » contre des responsables du FLN et de l'OAS et contre leurs fournisseurs d'armes. Après les indépendances, des dictatures comme celle de Saddam Hussein en Irak, de Mouammar Kadhafi en Libye<ref>Moussa Koussa, ministre des affaires étrangères libyen depuis 2009 fut expulsé de Londres en juin 1980 après avoir déclaré que son pays allait exécuter deux opposants sur le sol britannique.</ref>, du régime de la Corée du Nord ont aussi pratiqué la liquidation de leurs opposants à l'étranger.
Le concept de terrorisme économique est controversé et le plus souvent utilisé de façon polémique ou démagogique pour associer le terme « terrorisme » à un pays, une entreprise ou un groupe accusé de pratiques abusives.
Il est néanmoins également utilisé de façon plus strictement définie pour désigner une tentative de déstabilisation économique par un groupe. Plus précisément, le Centre de politique de sécurité de Genève a défini en 2005 le terrorisme économique de la façon suivante :
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L'influence de plus en plus grande des réseaux informatiques dans l'activité des populations et des États et leur dégradation par des « cyberattaques » a fait naître l'idée d'un possible « cyberterrorisme ».
En avril 2007, le déplacement d'une statue à Tallinn, capitale de l'Estonie, provoque une émeute d'un millier de jeunes issus de la minorité russophone<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'émeute sera suivie au cours du mois de mai par une attaque par déni de service des principaux sites de l'administration estonienne, de banques et de journaux estoniens vraisemblablement par des pirates au service du gouvernement russe<ref>Test Site eSStonia par Hillar Aarelaid du CERT-EE, Modèle:Date</ref>. Moscou dément formellement toute implication du gouvernement et du principal service secret, le FSB.
Le National Center for Digital Intrusion Response (NCDIR) a été fondé en 2007 par le FBI avec un budget de soutien de 3 millions de dollars pour traiter le problème de la cybercriminalité. L'objectif est de protéger la cyberinfrastructure des États-Unis
Dépôts de mines dans les ports et organisation d'une lutte armée de para-militaires ("Contras") par les États-Unis au Nicaragua entre 1982 et 1988.
Selon leurs détracteurs, les différents gouvernements colombiens ont souvent recours au terrorisme d'État. Ainsi, dans les années 1980, entre 3 000<ref>Modèle:Lien web</ref> et 5 000<ref name="desaparecidos">Modèle:Article</ref> militants de l'Union patriotique ont été assassinés. Cette force de gauche regroupait entre autres des membres des FARC, guérilla alors engagée dans un processus de cessez-le-feu et de négociation avec le gouvernement.
Nombreux attentats et exécutions lors de l'Opération Condor en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, organisés par la DIna, la CIA et diverses services spéciaux d'États sud-américains, visant à éliminer des hommes politiques et militants de gauche, dans les années 1970
Attentat du 20 mai 1978 à Orly devant la zone d'embarquement d'un vol d'El Al Paris-Tel Aviv, revendiqué par les Fils du sud Liban du FPLP : 2 morts et 5 blessés
Attentats, assassinats et menaces de mort par le groupe nationaliste Honneur de la Police en 1979 en France
[[Attentats de Madrid du 11 mars 2004|Attentats de Madrid (Espagne) du Modèle:Date-]], par des islamistes radicaux, pour un bilan de deux cents personnes tuées et Modèle:Unité
Multiples attentats perpétrés par les cartels mexicains contre la population en réaction à la guerre menée contre les cartels par l'administration de ce pays
Modèle:Article détaillé
Si le terrorisme se définit par sa finalité, il peut aussi se caractériser par des modes opératoires qui lui sont propres. C'est ainsi que les objectifs d'un attentat sont avant tout de marquer les esprits et non d'offrir un avantage stratégique comme lors d'opérations militaires d'une guerre conventionnelle.
Pour le docteur en histoire médiévale Yuval Noah Harari : Modèle:Citation dans un contexte démocratique apaisé où la violence politique est faible qui donne par contraste un écho démesuré aux actes terroristes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Vue d'ensemble des attentats manqués, déjoués et achevés en 2012 dans les États membres de l'Union européenne et par affiliation selon Europol<ref>Modèle:Lien web</ref> :
En 2012, 219 attaques terroristes ont eu lieu dans sept des États membres de l'Union européenne. La majorité de ces actes ont eu lieu en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Après une diminution en 2011 (174), le nombre d'attaques terroristes dans l'Union européenne a augmenté à un niveau similaire de celui de 2010. À la suite des attaques terroristes, 17 personnes sont mortes et 46 ont été blessées en 2012.
en 2005 : 11 023 actes de terrorisme faisant Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre, ces chiffres excluant les attaques touchant les militaires américains en zone de guerre ;
en 2014 : 13 463 actes de terrorisme, en hausse de 35 % par rapport à 2013, faisant de Modèle:Nombre, en hausse de 80 % par rapport de 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plus de Modèle:Nombre ont été enlevées, soit trois fois plus que l'année précédente<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Désintégration de Philippe Faucon (2012), illustrant l’endoctrinement progressif à l'islam radical menant des hommes à commettre des attentats suicides terroristes
La Bataille d'Alger (La Battaglia di Algeri), de Gillo Pontecorvo (1966), docufiction montrant des scènes des attentats terroristes et de guérilla urbaine des indépendantistes algériens contre les forces coloniales françaises durant la guerre d'Algérie
La Seconde Fois (La seconda volta) de Mimmo Calopresti (1996) montre la rencontre fictive entre une ex-terroriste des Brigades rouges, prisonnière en permission, et l'ingénieur qu'elle avait tenté d'assassiner
Les Justes d'Albert Camus (France, 1949) : un groupe de révolutionnaires russes projette d'assassiner le grand-duc Serge. La pièce s'inspire de faits réels qui ont eu lieu en Russie en 1905.
Il a donné lieu à une déclaration des membres du Conseil européen lors d'une réunion informelle des chefs d'État ou de gouvernement à Bruxelles, le Modèle:Date-.
À la suite des attentats terroristes perpétrés à Paris le Modèle:Date-, la France a demandé une assistance bilatérale des États membres en vertu de l'article 42, paragraphe 7.
Chaque année depuis 2007, EUROPOL diffuse publiquement son rapport sur la situation et les tendances du terrorisme en Europe (Rapport TE-SAT), qui présente une analyse détaillée de la situation en matière de terrorisme dans l’Union européenne. Ce rapport, basé sur les chiffres officiels des Etats membres, présente les statistiques détaillées des phénomènes terroristes jihadistes et extrémistes (extrême-gauche, extrême-droite et séparatiste)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le 25 janvier 2016, EUROPOL se dotait d'un centre européen de lutte contre le terrorisme<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans ses différents rapports annuels TE-SAT, EUROPOL décompte les différents faits terroristes en les classant en plusieurs groupes distincts :
Terrorisme séparatiste ou ethno-nationaliste ("Ethno-nationalist and separatist terrorism") : exemples de l'ETA, du PKK ou des groupes d'Irlande du Nord.
Terrorisme à but unique ("single-issue terrorism") : utilisation de moyens criminels pour tenter de changer une politique ou une pratique spécifique, et non le système dans son ensemble. Ex. : droits des animaux, écologie radicale, campagnes anti-avortement…
Statistiques d'EUROPOL
À la suite de la diffusion de ces statistiques, le Parlement européen dénombrait les attaques comme suit :
En 2019, 119 actes terroristes ont été commis en Europe (55 en excluant le Royaume-Uni), en comptant les attentats réussis ainsi que ceux qui ont été déjoués ou ceux qui ont échoué. Parmi ceux-ci, 21 sont attribuables au terrorisme djihadiste. Le terrorisme djihadiste est responsable de toutes les morts enregistrées (10) et a blessé 26 citoyens sur un total de 27.
Environ la moitié des attaques terroristes dans l’UE sont le fait d’ethno-nationalistes ou de séparatistes (57 en 2019, toutes en Irlande du Nord à l’exception d’une). Les autres catégories majeures étant les attaques provenant de l’extrême droite (6) et de l’extrême gauche (26)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2020, 57 attaques sont recensées dans l'Union européenne (cela inclut les attaques ayant réellement eu lieu et celles ayant échoué - statistiques hors Royaume-Uni).
Parmi ces 57 tentatives, 10 ont été attribuées au terrorisme djihadiste et ont causé plus de la moitié des décès (12) et la quasi-totalité des blessés (47).
14 attaques à caractère ethno-nationaliste ou séparatiste ont été perpétrées en France et en Espagne alors que 24 attentats ont été menés par des organisations terroristes ou des individus d'extrême gauche ou anarchistes, tous en Italie. Quatre attaques terroristes d'extrême droite sont recensées dont trois ont été déjouées<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Martin Kalulambi Pongo, Tristan Landry, Terrorisme international et marchés de violence, Presses Université Laval, 2005, 144 p.
Claude Moniquet, La guerre sans visage, de Waddi Haddad à Oussama Ben Laden, 2002.
Gianfranco Sanguinetti, Du terrorisme et de l'État, la théorie et la pratique du terrorisme divulguées pour la première fois, traduit de l'italien par Jean-François Martos, Le fin mot de l'Histoire, 1980 Modèle:ISBN
Léon Trotski, Terrorisme et communisme, Paris, 10/18, 1963, 315 p.