Fraction armée rouge
Modèle:Redirect Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Faction armée
La Fraction armée rouge ou FAR (Modèle:Lang-de ; également connue sous le sigle RAF) est une organisation terroriste allemande d'extrême gauche, ou, selon sa propre phraséologie, une organisation de guérilla urbaine<ref name="hdg1971_05_01">Modèle:Lien web.</ref> qui a opéré en Allemagne de l'Ouest de 1968 à 1998, contribuant au climat de paranoïa et de renforcement sécuritaire de ce que l'on a alors appelé l'« Automne allemand »<ref name="dw2017_09_05">Modèle:Lien web.</ref> et plus généralement en Europe occidentale les Modèle:Citation.
Elle est souvent surnommée bande à Baader ou groupe Baader-Meinhof, ou encore « groupe Baader-Mahler-Meinhof », d'après les noms de ses dirigeants les plus connus<ref>La stratégie de nomenclature renvoie à la Documentation de Maihofer, Ministre de l'Intérieur, fin 1974 (Dokumentation über Aktivitäten anarchistischer Gewalttäter in der BRD). Le Procureur Général, Siegfried Buback, avait avancé cette politique de terminologies prescrites auprès de la presse. Il a inclus également des directives pour décrire polémiquement la FAR, sans faire référence à la Fraction armée rouge, et fondées sur des catégories de droit pénal (« Bande » Modèle:Etc.), et avait une influence sur les reportages à la radio, à la télévision et dans la presse écrite, tant au pays qu'à l'étranger. Il a également fourni une influence directe aux juges siégeant.</ref>.
Historique
Contexte
Vers le milieu des années 1960, les mouvements étudiants, dont l'un des foyers originels est constitué par la contestation américaine, orientée principalement contre la guerre du Viêt Nam et pour l'obtention des droits civiques de la communauté afro-américaine, se développent aussi en Allemagne. Tout comme plus tard en France juste avant mai 1968, la révolte porte sur plusieurs sujets, en particulier sur les méthodes d'enseignement de l'université. Le slogan préféré lancé par les étudiants aux professeurs qui font leur entrée solennelle en procession était alors Modèle:Citation<ref group="n">Modèle:Citation : allusion au Troisième Reich, qu'Hitler souhaitait voir durer mille ans.</ref>.
Après que les grands partis ont décidé de former une grande coalition (CDU/CSU et SPD) le Modèle:Date-, laissant de côté le parti libéral-démocrate, les groupements d'étudiants décident de s'organiser en tant qu'Opposition extra-parlementaire (Modèle:Langue, APO). Avant même cet acte fondateur, les manifestations atteignent leur paroxysme. La visite officielle en Allemagne du Chah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi (qui a écrasé l’opposition dans son pays avec brutalité) et de son épouse Farah Diba en mai 1967, déclenche une vague de manifestations. Lors de l’une d’elles, des partisans du Chah attaquent les manifestants étudiants sans que la police ne réagisse. Le Modèle:Date-, l'étudiant Benno Ohnesorg est tué, en marge de l'une de ces manifestations, d’une balle tirée par un policier (dont il sera révélé longtemps plus tard qu'il avait aussi travaillé pour la Stasi)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les protestataires mettent en cause l'attitude de la police de manière générale, faisant un parallèle avec le Troisième Reich. Ils développent alors la thématique d'une nouvelle génération demandant des comptes à la précédente pour son rôle, jugé favorable ou passif, face au national-socialisme<ref name="Calla-terror">Cécile Calla, Terrorisme : l'Allemagne commémore les victimes de la RAF, Le Monde, Modèle:Date.</ref>.
Né en 1946, le Sozialistischer Deutscher Studentenbund<ref group="n">SDS : Union socialiste allemande des étudiants</ref> (SDS) constitue la base de l'opposition extra-parlementaire et se radicalise dans la seconde partie des années 1960<ref name="Benoist">Modèle:Lien web.</ref>. D'une façon générale, le mouvement étudiant allemand s'inscrit dans la vague d'agitation sociale que connaît l'occident à cette période. De jeunes allemands dénoncent l'impérialisme des États-Unis, qui ont démontré leur fermeté avec la crise de Cuba, leur soutien au Shah d'Iran, l'interventionnisme au Viêt Nam. La jeunesse s'est émue de l'assassinat de Robert Kennedy le Modèle:Date-, celui de Martin Luther King le 4 avril, ou encore l'exécution en Bolivie de Che Guevara en 1967. À cela s'ajoute la tentative d'assassinat contre Rudi Dutschke, le Modèle:Date-, qui était la figure emblématique de l'opposition étudiante et marxiste en RFA, et membre influent du SDS. En France, le précédent de mai 1968 donna évidemment des ailes aux jeunes Allemands qui réclamaient une réduction de l'importance des rapports marchands dans la sociétéModèle:Référence nécessaire.
L'interdiction de manifestation à Berlin-Ouest et la menace de dissolution du SDS pousse les éléments les plus radicaux vers l'action illégale<ref name="Benoist" />.
La création du groupe
Le 2 avril 1968, des explosions surviennent dans deux grands magasins de Francfort. Les auteurs de ces attentats sont arrêtés dès le lendemain. Parmi eux, Andreas Baader, un étudiant en arts plastiques à Berlin et Gudrun Ensslin, fille d'un pasteur connu, étudiante en lettres et cofondatrice d'une maison d'édition, Thorwald Proll et Horst Söhnlein<ref name="Benoist" />. L'action trouve un écho dans les milieux intellectuels grâce à un article d'Ulrike Meinhof, rédactrice en chef<ref>Modèle:Lien web.</ref> 1960-1964 de la revue d'extrême-gauche, Konkret<ref name="LeFigaro2015_05_20" />, dans lequel elle salue ce passage à l'acte<ref name="Benoist" />.
Condamnés le 31 octobre 1968 à trois ans de prison ferme, ils font appel et sont libérés dans l'attente de leur nouveau procès. En novembre 1969, à la suite de leur condamnation définitive, Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Thorwald Proll et Horst Söhnlein passent dans la clandestinitéModèle:Référence nécessaire.
Le 4 avril 1970, Baader est arrêté.
Le 14 mai 1970, la première action qui peut être considérée comme la naissance du mouvement, est la libération de Baader. Il avait été transféré à l'Institut allemand pour les affaires sociales à Berlin, car Ulrike Meinhof prétendait vouloir écrire avec lui un ouvrage sur les anciens pensionnaires des maisons de redressement. Un petit commando, qui n'hésite pas à faire usage des armes, le libère<ref name="Benoist" />.
Le 4 juin<ref>Modèle:Article.</ref> 1970, Michèle Ray, anxieuse parce qu'enceinte de Modèle:Nobr<ref name="Spiegel1970_06_15_d-44931156">Modèle:Article.</ref>, grand reporter peu germanophone, qui a été emprisonnée par le Việt Cộng, mannequin Chanel et future productrice d'Amen.<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Costa-Gavras, fait une interview à Berlin-Ouest du Modèle:Citation<ref name=":0" /> passé dans la clandestinité. Les deux jeunes femmes se connaissent déjà<ref name="Spiegel1970_06_15_d-44931156" />. Ulrike Meinhof, en mini-robe et perruque blonde, explique son action<ref name="Spiegel1970_06_15_d-44931156" />. L'enregistrement<ref name=":0">Modèle:Article.</ref> de la conversation est publié par le Spiegel ainsi qu'un an après, des passages inédits<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le 5 juin 1970, le texte Modèle:Citation fut publié dans la revue Agit 883 et constituait la déclaration officielle et fondatrice de la RAF. Le texte était conclu par les phrases programmatiques : Modèle:Citation. La déclaration proclame qu'il ne saurait exister de lutte des classes sans résistance armée<ref name="Benoist" />. Plus tard, dans ses écrits, le groupe dénoncera tout ensemble Modèle:Citation<ref name="Benoist" />.
Le gouvernement pendant ce temps, pour contrôler la situation, fait adopter des lois d'exception qui lui permettent de disposer de pouvoirs extraordinaires<ref name="Benoist" />.
De juin à août 1970, Andreas Baader, Gudrun Ensslin, Ulrike Meinhof, Horst Mahler, Peter Homann, Brigitte Asdonk ainsi qu’une douzaine d’autres personnes séjournèrent dans un camp du Fatah en Jordanie pour y recevoir une formation militaire. Ils forment avec Holger Meins et Jan-Carl Raspe le noyau dur de la première génération.
Dans un premier temps, le groupe attira l’attention de l’État par des attaques de banques, des vols de véhicules et de documents, qui avaient pour but de subvenir aux besoins de la vie clandestine. C’est dans ce contexte que furent attaquées simultanément trois banques de Berlin, le Modèle:Date-, par au moins Modèle:Nobr du groupe qui s’emparèrent ainsi de Modèle:Monnaie (environ Modèle:Monnaie de 2020<ref name="convertDmEur">Modèle:Lien web.</ref>). D’après un article du magazine Der Spiegel, seulement deux des attaques étaient imputables à la RAF, la troisième avait été perpétrée par le Mouvement du 2 Juin. Le Modèle:Date-, Horst Mahler, Irene Goergens, Ingrid Schubert, Brigitte Asdonk et Monika Berberich furent arrêtés au 89, Knesebeckstraße à Berlin pour avoir participé à ces attaques.
En avril 1971, la RAF sortit de l’anonymat et s’exprima publiquement en distribuant un prospectus intitulé Le concept de guérilla urbaine<ref name="hdg1971_05_01" />. C'en fut trop pour les autorités qui déclenchèrent dans toute la RFA une vaste opération de recherches des quelque Modèle:Nobr du groupe.
Le 15 juillet 1971, Petra Schelm tombe sous les balles<ref name="SecoursRouge2009">Modèle:Lien web.</ref>.
Le 22 octobre et le 22 décembre 1971, les policiers Norbert Schmid et Herbert Schoner sont tués<ref name="dieWelt1993_06_27">Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:1er mars 1972, Modèle:Lien, jeune apprenti de Modèle:Nobr sans permis, sans armes et sans connexion avec la RAF, est abattu par la police après une course poursuite où, en état d'ébriété, il force deux barrages routiers. Le policier qui a tiré se suicide plusieurs années après<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À partir de 1972, la RAF dirige ses attentats à la bombe contre des bâtiments militaires américains et des institutions publiques. Les cinq attaques à la bombe perpétrées en 1972 font quatre morts et Modèle:Nobr. Le Modèle:Date-, le commando Modèle:Citation fait exploser une bombe au Terrace Club à Francfort, quartier général de la Modèle:5e américaine, tuant le lieutenant américain Modèle:Lien<ref name="dustoff2003_02">Modèle:Lien web.</ref> et blessant gravement Modèle:Nobr personnes. Les principaux leaders de la première génération de la RAF sont arrêtés en juin 1972 : Baader, Ensslin, Meinhof, Raspe, Meins, et Gerhard Müller.
Ulrike Meinhof est condamnée le 29 avril 1974 à Modèle:Nombre de prison pour sa participation à la libération de Baader en 1970Modèle:Référence nécessaire.
Soutiens associatifs et médiatiques
Les terroristes décrivirent leurs conditions de détention comme une « torture par l'isolement » et exigèrent leur assouplissement ainsi qu'un statut de prisonniers de guerreModèle:Référence nécessaire.
Les activités et le travail de communication des détenus, appuyés par le travail de leurs avocats Klaus Croissant et Siegfried Haag, trouvent un écho dans la scène politique de la gauche allemande. Parmi les avocats renommés de la première génération, on notera la présence d'Otto Schily, Hans-Christian Ströbele et Rupert von Plottnitz ainsi que le juriste de renom Modèle:Lien. Ceux-ci font en sorte d'alerter les opinions publiques en Allemagne et dans le reste de l'Europe. Des comités de soutien sont organisés et trouvent des relais à partir de 1975 à l'étranger<ref name="Benoist" />.
Pour appuyer leurs exigences, les détenus firent une grève de la faim dont Holger Meins mourut d'ailleurs le Modèle:Date-. Amnesty International tenta d'intercéder en faveur des détenus pour améliorer leurs conditions de détention, et déposa une plainte officielle auprès du ministre de la justice Hans-Jochen Vogel (SPD), qui la rejeta. Le décès de Meins est suivi de manifestations de masse au cours desquelles la photographie de son corps décharné est montrée. Le groupe et ses soutiens parviennent ainsi à créer une solidarité émotionnelle permettant de dénoncer la brutalité de la social-démocratie<ref name="Benoist" />. Le Modèle:Nobr, lendemain de la mort de Meins, le juge von Drenkmann est assassiné<ref name="DieWelt2010_11_14">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Benoist" />.
Le 4 décembre 1974, à la demande de Meinhof<ref name="academia2005">Modèle:Lien web.</ref> dans un contexte critique de grève de la faim, Jean-Paul Sartre rencontre Baader au centre pénitentiaire de haute sécurité de Stuttgart. Les deux hommes ne sont pas sur la même longueur d'onde<ref name="spiegel2013">Modèle:Lien web.</ref>. Baader s'attend à recevoir un ami et non un juge<ref name="Libération1974_12_7">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="academia2005" />. L'après-midi après la rencontre, à la conférence de presse de l'hôtel Zepplin de la gare, entre l'avocat Croissant et l'interprète Daniel Cohn-Bendit, Sartre réitère ses prises de position contre les conditions d'incarcération des leaders de la RAF au Modèle:7e du quartier de haute sécurité de Stammheim : Modèle:Citation étrangère (Modèle:Citation)<ref name="deutschlandfunk2013">Modèle:Lien web.</ref>. La presse allemande se déchaîne contre le philosophe français<ref name="deutschlandfunk2013" /> dont l'image se dégrade en Allemagne<ref name="spiegel2013" />,<ref name="Libération2005_03_11">Modèle:Lien web.</ref>. Sartre reste solidaire en publiant trois jours plus tard dans Libération : Modèle:Citation<ref name="Libération1974_12_7" />. En 2005, Cohn-Bendit résume dans le titre de Libération ce que pense réellement Sartre de cette rencontre : Modèle:Citation<ref name="Libération2005_03_11" />,<ref name="academia2005" />. Cette expression Modèle:Citation étrangère est reprise par la presse allemande<ref name="deutschlandfunk2013" />.
Tentatives infructueuses de libération des leaders
La deuxième génération se forma après l’arrestation d’une grande partie des membres de la Modèle:1re, dont les écrits et les propos diffusés depuis la prison de Stammheim avaient trouvé écho dans les cercles de gauche. De nombreux membres de la deuxième génération provenaient du Collectif socialiste des patients de Heildelberg (Sozialistische Patienten Kollektiv), fondé le Modèle:Date- par des patients en psychiatrie de la polyclinique de Heidelberg, ou encore furent recrutés par les avocats de la Modèle:1re, Siegfried Haag et Klaus Croissant, qui s’effacèrent ensuite du devant de la scèneModèle:Référence nécessaire.
Le 27 février 1975, trois jours avant les élections au parlement du Land de Berlin, Peter Lorenz, tête de liste de la CDU, fut enlevé par des membres du Mouvement du 2 Juin. Les ravisseurs exigeaient la libération de certains terroristes et notamment de membres de la RAF. Le gouvernement céda. Verena Becker<ref name="lePoint2010_09_30">Modèle:Lien web.</ref>, Gabriele Kröcher-Tiedemann, Ingrid Siepmann, Rolf Heißler et Rolf Pohle furent relâchés et envoyés par avion militaire à Aden au Yémen, tandis que Lorenz fut libéré par ses ravisseurs le 4 mars. Le fait que certains des terroristes libérés redevinrent actifs<ref name="lePoint2010_09_30" /> par la suite renforça le gouvernement dans sa conviction qu’il ne fallait pas négocier avec les terroristes. À la suite de cet épisode, la deuxième génération eut pour principal objectif de parvenir à la libération des membres de la Modèle:1re.
Le 24 avril 1975 a lieu la prise d'otages à l'ambassade d'Allemagne de l'Ouest à Stockholm. Le commando Modèle:Citation de six membres exige la libération des chefs de la RAF. L'attaché militaire Andreas von Mirbach et l'attaché économique Heinz Hillegaart sont exécutés<ref name="dieWelt1993_06_27" />. La prise d’otages finit en bain de sang par la négligence d’un ravisseur qui déclenche accidentellement une charge explosive. Les otages rescapés peuvent s’échapper à la faveur de l’incendie. Le terroriste Ulrich Wessel trouve la mort dans l’explosion. Hanna Krabbe, Karl-Heinz Dellwo<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Lutz Taufer et Bernhard Rössner sont arrêtés. Le Modèle:Date-, Siegfried Hausner, transporté vers l'Allemagne malgré l'avis contraire des médecins, meurt des suites de ses blessures.
Les terroristes avaient été recrutés par l’avocat d’Andreas Baader, Siegfried Haag, ce dernier n’ayant pas participé à l’opération. Il fut arrêté le Modèle:Date-. On retrouva alors les « papiers Haag-Meyer », sur lesquels étaient planifiés les attentats pour l’année 1977. Les enquêteurs ne purent cependant déchiffrer à temps ces papiers qui étaient codés. Après l’arrestation de Haag, la deuxième génération de la RAF fut dirigée par Brigitte Mohnhaupt, qui venait d’être libérée en 1977Modèle:Référence nécessaire.
Plusieurs leaders de la première génération meurent entre 1976 et 1977 dans le quartier de haute sécurité de la prison de Stammheim. Le 9 mai 1976, on retrouva Ulrike Meinhof<ref>Modèle:Ina</ref> pendue dans sa cellule à l'aide d'un chiffon déchiré et transformé en corde. L'enquête officielle conclut au suicideModèle:Référence nécessaire.
L'offensive 77
Après le suicide de Meinhof, Jan-Carl Raspe parle d'assassinat et désigne le procureur fédéral Siegfried Buback comme responsable. Celui-ci est assassiné le 7 avril 1977 avec son chauffeur et son garde du corps<ref name="Calla-terror" />,<ref name="Benoist" />. Ces meurtres marquent le début de Modèle:Lien<ref name="lePoint2010_09_30" /> dans le contexte du procès des leaders.
Le 28 avril 1977, après Modèle:Nombre de procès à Stammheim, les accusés du groupe Baader sont condamnés pour assassinat à une peine d'emprisonnement à perpétuité<ref name="LeFigaro2015_05_20" />.
Le 30 juillet 1977, Jürgen Ponto, président de la Dresdner Bank est assassiné par un commando dont fait partie sa filleule<ref name="Benoist" />.
L'automne allemand
L'automne allemand<ref name="dw2017_09_05" />,<ref name="LaCroix2017_09_23">Modèle:Lien web.</ref> de 1977 est un climat de terreur et d'oppression en Allemagne, caractéristique de l'apogée<ref name="dw2017_09_05" />,<ref name="LaCroix2017_09_23" /> de la RAF des années de plomb, précipitant son déclin avec la mort des derniers leaders historiques.
Le 5 septembre 1977, pour obtenir la libération de ses membres détenus à la prison de Stuttgart-Stammheim, la RAF enlève le président du patronat allemand Hanns Martin Schleyer<ref name="dw2017_09_05" />,<ref>Modèle:Ina.</ref>. Il est dénoncé comme ancien membre du parti nazi et des SS<ref name="Calla-terror" />. Onze prisonniers sont réclamés en échange de sa vie. La famille Schleyer n'a pas le droit de payer la rançon<ref name="dw2017_09_05" />Modèle:Pas clair.
Le 13 octobre 1977, l'avion Landshut<ref name="LaCroix2017_09_23" /> du Modèle:Nobr de la Lufthansa est détourné sur Mogadiscio en Somalie par le commando palestinien Modèle:Citation, prenant en otages Modèle:Nobr et cinq membres d'équipage<ref name="dw2017_09_05" />.
Le 16 octobre 1977, le commando assasine le commandant de bord Modèle:Lien<ref name="LaCroix2017_09_23" />.
Le 18 octobre 1977, la prise d'otages prend fin avec l'intervention des forces spéciales allemandes durant laquelle trois des quatre membres du commando palestinien sont tués. Les autorités allemandes annoncent la mort d'Andreas Baader, Gudrun Ensslin, la compagne de Baader, et Jan-Carl Raspe, par suicide<ref>Modèle:Ina.</ref> lors de ce qu'il est convenu d'appeler la Modèle:Lien. Raspe et Baader se tuèrent par balle avec des armes fournies par l'avocat Arndt Müller. Ensslin se pendit à l'aide d'un câble électrique. Irmgard Möller tenta de se poignarder au cœur à l'aide d'un couteau de cantine de la prison, mais les blessures ne furent pas fatales. Irmgard Möller affirmera plus tard qu'il s'agissait en fait d'assassinats orchestrés par Bonn.
Le 19 octobre 1977, en représailles, la RAF annonce la mort de Hanns Martin Schleyer. Son corps est retrouvé dans le coffre d'une automobile à Mulhouse, en France<ref name="Calla-terror" />,<ref name="Ina1977_10_20">Modèle:Ina.</ref>. Brigitte Mohnhaupt est impliquée entre autres dans ce meurtre, elle est considérée alors comme la femme la plus dangereuse d'Allemagne.
Le 12 novembre 1977, c'est au tour d'Ingrid Schubert d'être retrouvée pendue dans sa cellule de la prison de Munich<ref>Modèle:Article.</ref>.
Des connexions internationales
Avec les Palestiniens
Peu après la libération du fondateur de la RAF Andreas Baader par Ulrike Meinhof avec l'usage mortel d'une arme à feu en avril 1970, le groupe était parti quelques semaines plus tard dans un camp d'entraînment du Fatah en Jordanie sous le commandement d'Ali Hassan Salameh<ref name="bruce">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "LEFT-WING TERRORISM IN THE FEDERAL REPUBLIC OF GERMANY" par Bruce Allen Scharlau, à l'Université de Saint Andrews [1]</ref>, le commanditaire du Commando de Munich, un épisode fondateur pour les franges terroristes des mouvements d'extrême-gauche allemands.
Lors de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich (été 1972), le groupe terroriste palestinien demandera la libération de deux prisonniers allemands d'extrême gauche, Ulrike Meinhof et Andreas Baader, en AllemagneModèle:Référence nécessaire.
Avec la Stasi est-allemande
En octobre 1980, la Stasi semble avoir aidé et financé les activités de la Fraction Armée rouge. La République démocratique allemande (RDA) accueille sur son territoire huit membres de la RAF en fuite. Parmi eux se trouve Susanne Albrecht, mêlée à l'assassinat de Jürgen Ponto, patron de la Dresdner Bank. Le régime communiste de la RDA leur octroie de nouveaux papiers d'identité. Les anciens terroristes mènent une existence tranquille jusqu'à la réunification allemande<ref name="LeMonde2007_10_24">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1984, la RAF s'allie au groupe français Action directe dans le cadre de la stratégie d'Modèle:Citation.
En 1988, elle s'allie aux Brigades rouges italiennesModèle:Référence nécessaire.
Fin du groupe
La fin des années 1970 est marquée par l'échec de l'attentat visant le général Alexander Haig, alors commandant des forces de l'OTAN en Europe<ref name="Benoist" />.
Le 30 novembre 1989, trois semaines après la chute du Mur de Berlin, le patron de la Deutsche Bank, Alfred Herrhausen est assassiné par la RAF<ref name="LeMonde2007_10_24" />.
Le Modèle:Date, le groupe annonce sa dissolution<ref name="Liberation1998_04_21">Modèle:Lien web.</ref> pour se fondre dans la vaste nébuleuse du courant dit alternatif<ref name="Benoist" />. Depuis 1970, date de la création du mouvement, celui-ci n'a compté au maximum qu'entre Modèle:Nobr actifs. La RAF a assassiné Modèle:Nobr<ref name="LeMonde2007_01_29" />.
La presse reproche à la RAF une dissolution qui arrive trop tard et sans un mot pour les victimes<ref name="ifri2008">Modèle:Lien web.</ref>.
Brigitte Mohnhaupt, condamnée à la quintuple perpétuité assortie d'une période de sûreté de Modèle:Nobr, purge sa peine incompressible<ref name="ifri2008" />. Sa mise en liberté est acceptée en 2007. Le recours en grâce de Christian Klar est refusé. Il purge une peine de Modèle:Nobr<ref name="ifri2008" /> et sort fin 2008.
Le 5 juin 2015, le groupe fait toutefois parler à nouveau de lui lorsque la police allemande annonce avoir retrouvé l'ADN de Daniela Klette, Ernst-Volker Staub et Burkhard Garweg sur des masques ayant été retrouvés dans un véhicule utilisé pour une tentative de braquage d'un transport de fonds<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chronologie
Origines
- 3 avril 1968 : incendie de deux grands magasins à Francfort<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 4 avril 1968 : arrestation d'A. Baader, G. Ensslin, T. Proll et H. Söhnlein.
- 31 octobre 1968 : trois ans de prison ferme pour les incendiaires<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 juin 1969 : libération provisoire de détention préventive<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 11 novembre 1969 : passage dans la clandestinité.
- 4 avril 1970 : arrestation d'Andreas Baader à Berlin-Ouest<ref name="SecoursRouge2009" />.
Première période
- 15 mai 1970 : évasion d'Andreas Baader<ref name="LeFigaro2015_05_20" />.
- juin à août 1970 : entraînement dans les camps du FPLP<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 29 septembre 1970 : braquages simultanés dans trois grandes banques à Berlin<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 8 octobre 1970 : arrestation de Mahler, Schubert, Goergens, Asdonk, Berberich<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 15 juillet 1971 : Petra Schelm est abattue par la police à Hambourg<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 22 octobre 1971 : fusillade à Hambourg et mort du policier Norbert Schmidt.
- 2 mars 1972 : Thomas Weisbecker est abattu par la police à Augsbourg<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 3 mars 1972 : mort du policier Herbert Schöne à Hambourg.
- 3 mars 1972 : Manfred Grashof et Wolfgang Grundmann sont arrêtés<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 11 mai 1972 : 3 attentats au QG militaire américain à Francfort (1 mort, 14 blessés)<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 12 mai 1972 : 3 attentats contre la police à Augsbourg et Munich (16 blessés)<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 16 mai 1972 : attentat contre le juge Buddenberg à Karlsruhe<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 19 mai 1972 : double attentat contre Springer à Hambourg (34 blessés)<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 24 mai 1972 : attentats au QG militaire américain à Heidelberg (3 morts, 6 blessés)<ref name="SecoursRouge2009" />.
- Modèle:1er juin 1972 : arrestation d'A. Baader, H. Meins et J.-C. Raspe à Francfort<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 7 juin 1972 : Gudrun Ensslin est arrêtée à Hambourg.
- 9 juin 1972 : Brigitte Mohnhaupt et Bernhard Braun sont arrêtés à Berlin.
- 15 juin 1972 : Ulrike Meinhof est arrêtée à Hanovre sur dénonciation<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 juillet 1972 : Irmgard Möller et Klaus Jünschke sont arrêtés.
Deuxième période
- 17 janvier au 15 février 1973 : grève de la faim contre l'isolement<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 8 mai au 2 juin 1973 : grève de la faim pour les mêmes droits<ref name="SecoursRouge2009" />.
- Le 10 septembre 1974: procès de Ulrike Meinhof et Horst Mahler<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 septembre 1974 au 5 février 1975 : Modèle:3e grève de la faim des prisonniers<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 9 novembre 1974 : mort de faim de Holger Meins à la prison de Wittich<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 10 novembre 1974 : mort du juge Günter von Drenkmann à Berlin<ref name="DieWelt2010_11_14" />.
- 21 novembre 1974 : attentat devant le domicile du juge Gerd Ziegler à Hambourg<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 4 décembre 1974 : Sartre rencontre Baader à Stammheim.
- 27 février 1975 : Peter Lorenz est enlevé<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 24 avril 1975 : Attentat à l'ambassade de la RFA à Stockholm : mort du militaire A. von Mirbach, du civil H. Hillegaart, du terroriste U. Wessel et plusieurs blessés<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 5 mai 1975 : mort de Siegfried Hausner rapatrié de Suède en Allemagne<ref name="SecoursRouge2009" />.
- Modèle:Date<ref>Thierry Vareilles, Encyclopédie du terrorisme international, éditions L'Harmattan, 2001</ref>: procès des principaux membres arrêtés de la RAF.
- 21 mai 1975 : le procès des figures historiques de la RAF s'ouvre<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 2 juin 1975 : Peter Lorenz est libéré<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 29 juin 1975 : mort en prison de Katharina Hammerschmidt faute de soin.
- 13 septembre 1975 : attentats non revendiqués à Hambourg (11 blessés).
- 9 mai 1976 : suicide présumé d'Ulrike Meinhof, retrouvée pendue à Stammheim.
- 30 mars 1977 : grève de la faim pour le regroupement<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 7 avril 1977 : assassinat du procureur S. Buback, de W. Göbel, et de G. Wurster<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 28 avril 1977 : perpétuité pour Andreas Baader, Gudrun Ennslin et Jan-Carl Raspe<ref name="LeFigaro2015_05_20" />.
- 30 avril 1977 : le regroupement à Stammheim est obtenu<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 11 juillet 1977 : l'avocat Klaus Croissant se réfugie à Paris<ref name="Obs1977_11_14">Modèle:Lien web.</ref>.
- 20 juillet 1977 : perpétuité pour H. Krabbe, K.-H. Dellwo, L. Taufer et B. Rössner.
- 30 juillet 1977 : assassinat de Jürgen Ponto, directeur de la Dresdner Bank<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 8 août au 2 novembre 1977 : grève de la faim contre le retour à l'isolement<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 25 août 1977 : échec de l'attentat contre le procureur Kurt Rebmann à Karlsruhe<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 30 août 1977 : arrestation de l'avocat Armin Newerla, proche de Klaus Croissant.
- 5 septembre 1977 : enlèvement du patron des patrons Hanns Martin Schleyer<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 22 septembre 1977 : mort de Arie Kranenburg à Utrech. Knut Folkerts est arrêté<ref name="volkskrant2005_09_17">Modèle:Lien web.</ref>.
- 30 septembre 1977 : arrestation de l'avocat Klaus Croissant à Paris<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 octobre 1977 : détournement du Landshut<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 16 octobre 1977 : le commandant de bord Jürgen Schumann<ref name="LaCroix2017_09_23" /> est exécuté.
- 18 octobre 1977 : libération des otages du Landshut<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 18 octobre 1977 : nuit de la mort de Stammheim<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 18 octobre 1977 : assassinat de Hanns Martin Schleyer.
- 19 octobre 1977 : le corps de Hanns Martin Schleyer est retrouvé à Mulhouse<ref name="Ina1977_10_20" />.
- 24 octobre 1977 : la demande d'asile de Klaus Croissant est refusée<ref name="Obs1977_11_14" />.
- 25 octobre 1977 : enterrement de Hanns Martin Schleyer<ref name="Ina1977_10_27" />.
- 27 octobre 1977 : enterrement d'A. Baader, G. Ensslin et J.-C. Raspe<ref name="Ina1977_10_27">Modèle:Ina</ref>.
- 12 novembre 1977 : mort par pendaison présumée d'Ingrid Schubert en prison de Stadelheim.
- 16 novembre 1977 : Klaus Croissant est extradé en RFA<ref name="Obs1977_11_14" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 19 décembre 1977 : soupçon de rencontre entre Inge Viett et Michel Foucault<ref>Modèle:Article.</ref>.
- 9 mars 1978 : grève de la faim pour les conditions de vie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 25 juin 1979 : échec de l'attentat contre le général Alexander Haig du SACEUR<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 31 août 1981 : attaque du QG de l'US Air Force Ramstein Air Base<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 15 septembre 1981 : échec de l'attentat contre le général Frederick Kroesen<ref name="SecoursRouge2009" />.
Troisième période
- 18 décembre 1984 : échec de l'attentat à la Shape School d’Oberammergau<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 29 décembre 1984 : incendie au Military Intelligence Detachment-Bataillon<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 30 décembre 1984 : attentat contre une radio militaire américaine à Heidelberg<ref name="SecoursRouge2009" />.
- janvier 1985 : fusion avec Action directe<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:1er février 1985 : assassinat de l'industriel Ernst Zimmerman<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 8 août 1985 : attentat contre un aéroport militaire américain (3 morts)<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 9 juillet 1986 : assassinat du physicien Karl Heinz Beckurts<ref name="SecoursRouge2009" /> et de son chauffeur.
- 8 septembre 1986 : attentat contre les bâtiments de la Sûreté de l'État<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 15 septembre 1986 : attentat contre un constructeur d'avions militaires<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 10 octobre 1986 : assassinat du diplomate Modèle:Lien<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 16 novembre 1986 : attentat au siège d’IBM<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 19 décembre 1986 : attentat contre une société de crédit au Tiers-monde<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 21 décembre 1986 : attaque de la fondation Friedrich-Ebert<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 20 septembre 1988 : alliance avec les Brigades rouges<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 20 septembre 1988 : tentative d’assassinat de l'économiste Hans Tietmeyer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:1er février au 12 mai 1989 : grève de la faim pour le regroupement<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 30 novembre 1989 : assassinat d'Alfred Herrhausen de la Deutsche Bank<ref name="SecoursRouge2009" />.
- juin 1990 : arrestations de Susanne Albrecht, Christine Dümlein, Ralf-B. Friedrich, Werner Lotze<ref name="Focus1997_10_13">Modèle:Lien web.</ref>, Silke Maier-Witt, Sigrid Sternebeck, Inge Viett et Wolgang Beer.
- 27 juillet 1990 : échec de l'attentat contre le secrétaire d'État Modèle:Lien<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 février 1991 : mitraillage de l'ambassade américaine de Bonn<ref name="SecoursRouge2009" />.
- Modèle:1er avril 1991 : assassinat du directeur Rohwedder de la Treuhand à Düsseldorf<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 13 avril 1992<ref name="Liberation1998_04_21" /> : la RAF s'engage dans une désescalade du conflit<ref name="ifri2008" />.
- 30 mars 1993 : attentat contre la prison en construction à Weiterstadt<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 27 juin 1993 : mort du policier Michael Newrzella du GSG 9 et de Wolfgang Grams à Bad Kleinen. Arrestation de Brigitte Hogefeld<ref name="dieWelt1993_06_27" />.
- novembre 1993 : scission entre les prisonniers et la RAF<ref name="SecoursRouge2009" />.
- 20 avril 1998 : auto-dissolution déclarée<ref name="SecoursRouge2009" />,<ref name="Liberation1998_04_21" />.
Membres marquants
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Victimes
Victime du Mouvement du 2 Juin
- Günter von Drenkmann, président de la chambre de justice de Berlin-ouest, abattu le 10 novembre 1974, en représailles à la mort en prison d'Holger Meins<ref name="DieWelt2010_11_14" />.
Victimes de la RAF
- Norbert Schmid<ref name="dieWelt1993_06_27" /> (policier, le 22 octobre 1971) (dans une fusillade avec de supposés membres de la RAF)
- Herbert Schoner<ref name="dieWelt1993_06_27" /> (policier, le 22 décembre 1972)
- Hans Eckhardt<ref name="dieWelt1993_06_27" /> (policier chargé de l'enquête contre la RAF, 3 mars 1972)
- Paul A. Bloomquist (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} Corps de l'armée américaine, le 11 mai 1972)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="dustoff2003_02" />
- Clyde R. Bonner (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="GTD3">Modèle:Lien web</ref>
- Ronald A. Woodwar (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name=GTD3/>
- Charles L. Peck (soldat américain, victime de l'attentat contre le QG européen des forces américaines, le 24 mai 1972)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name=GTD3/>
- Andreas von Mirbach (attaché militaire de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Heinz Hillegaart (attaché economique de l'ambassade allemande à Stockholm, le 24 avril 1975)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Fritz Sippel (policier, 7 mai 1976)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Siegfried Buback (procureur général, le 7 avril 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Wolfgang Göbel (chauffeur de Buback, le 7 avril 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Georg Wurster (le 8 avril 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Jürgen Ponto (directeur de la Dresdner Bank AG, le 30 juillet 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Reinhold Brändle (policier de l'unité chargée de la protection personnelle à Stuttgart, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="spiegel2002_08_26">Modèle:Lien web.</ref>
- Helmut Ulmer (policier de l'unité chargée de la protection personnelle à Stuttgart, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="spiegel2002_08_26" />
- Roland Pieler (policier de l'unité chargée à la protection personnelle à Stuttgart, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="spiegel2002_08_26" />
- Heinz Marcisz (chauffeur de Schleyer, assassiné lors de l'enlèvement de Schleyer, le 5 septembre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="spiegel2002_08_26" />
- Arie Kranenburg (policier hollandais, 22 septembre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="volkskrant2005_09_17" />
- Hanns Martin Schleyer (président du patronat allemand, ancien nazi, le 19 octobre 1977)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web</ref>
- Hans-Wilhelm Hansen (policier, 24 septembre 1978)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="Focus1997_10_13" />
- Dionysius de Jong (douanier hollandais, le Modèle:1er novembre 1978)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Johannes Petrus Goemans (douanier hollandais, le 14 novembre 1978)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Edith Kletzhändler (femme au foyer, morte par balle lors d'un braquage à Zurich, le 19 novembre 1979)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
- Ernst Zimmerman (PDG de MTU Aero Engines, le Modèle:1er février 1985)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Edward Pimental (soldat américain, le 8 août 1985)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="GTD">Modèle:Lien web</ref>
- Frank Scarton (soldat américain, le 8 août 1985)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name=GTD/>
- Becky Jo Bristol (soldat américain, le 8 août 1985)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name=GTD/>
- Karl Heinz Beckurts (président de la commission nucléaire et dirigeant de Siemens, 9 juillet 1986)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name="GTD2">Modèle:Lien web.</ref>
- Eckerhand Gropplen (chauffeur de Beckurts, 9 juillet 1986)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref name=GTD2/>
- Gerold von Braunmühl (directeur politique au ministère des affaires étrangères, 10 octobre 1986)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Alfred Herrhausen (directeur de la Deutsche Bank, le 30 novembre 1989)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Detlev Karsten Rohwedder (directeur de la Treuhand, Modèle:1er avril 1991)<ref name="dieWelt1993_06_27" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Michael Newrzella (agent du GSG 9, le 21 juin 1993 à Bad Kleinen)<ref name="dieWelt1993_06_27" />
Victime du détournement du Landshut
- Jürgen Schumann, commandant de bord du Landshut, exécuté le 16 octobre 1977 en escale à Aden au Yémen<ref name="dw2017_09_05" />.
Culture populaire
- La Troisième Génération, film allemand de Rainer Werner Fassbinder, sorti en 1979 (titre original : Die dritte Generation).
- Dans le livre La Somme de toutes les peurs, le terroriste Günter Bock est un membre de la Faction armée rouge.
- La Bande à Baader, film allemand de Uli Edel, sorti en 2008 (titre original : Der Baader Meinhof Komplex).
- Stammheim, film de 1986 sur le procès.
- Black box BRD, d'Andres Veiel, 2001 Modèle:Présentation en ligne
- Les Trois Vies de Rita Vogt, film allemand de Volker Schlöndorff, sorti en 2000 (titre original : Die Stille nach dem Schuß).
- Fraction Armée rouge, film allemand de Christopher Roth, sorti en 2002 (titre original : Baader).
- Une jeunesse allemande, documentaire de Jean-Gabriel Périot, sorti en 2015.
- Ulrike Marie Meinhof<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un film de Timon Koulmassis, Arte, 1994
Notes et références
Notes
Références
Annexes
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Article.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
Documents
- Fraction armée rouge [collectif], « Pourquoi nous arrêtons », mars 1998, [rendu public le 21 avril 1998], publié dans Front social, Modèle:N°, printemps 1998, Modèle:P..
Articles connexes
Liens externes
- Fraction Armée rouge Nombreux documents en français
- {{#invoke:Langue|indicationMultilingue}} Collection complète des déclarations, textes et discussions de la Fraction Armée rouge avec une chronologie, une bibliographie et des documents supplémentaires